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do you wanna touch me? ;; esme&tobias

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MessageSujet: do you wanna touch me? ;; esme&tobias do you wanna touch me? ;; esme&tobias EmptyVen 8 Juin - 19:13

la présentation arrive plus tard :plop:

La fin de l'année approchait à grand pas. Les partiels prenaient fin, et je ne savais toujours pas ce que j'allais bien pouvoir faire de tout mon temps libre cet été. Peut-être retourner à Sacramento pour quelques temps, histoire de changer un peu de décor. Ça ne pourrait après tout pas me faire de mal. Non bien au contraire. Et puis, c'était une bonne occasion pour moi de passer un peu de temps avec ma mère, une personne que je ne voyais que très rarement ces derniers temps. Je pouvais bien dire tout ce que je voulais, il y avait toujours un peu de rancœur entre nous, même si aucun de nous deux ne voulait l'avouer. Ainsi, j'avais un peu de mal à aller la voir régulièrement, étant donné qu'elle me rappelait à contrecœur tout ce qui avait pu se passer il y a quelques années de cela. Le fait qu'elle n'avait vraiment rien fait pour mettre fin à ce calvaire avait encore aujourd'hui le don de m'énerver plus qu'autre chose. Nous étions donc en bons termes, mais ce n'était pas facile tous les jours, notamment lorsqu'elle me faisait remarquer que j'avais changé. À mes yeux, c'était tout à fait normal, sauf que je n'avais pas changé positivement. Non, j'étais devenu quelqu'un de froid, de distant, qui se fichait de tout et de tout le monde. Rien ou presque ne m'atteignait, et c'était sans doute cela le plus triste. Et pourtant, à mes yeux, c'était bien mieux ainsi. J'étais bien mieux ainsi. Même si tout à cet instant précis prouvait le contraire. Je devais bien avouer que la veille, je n'avais pas résister à la tentation de sortir, et autant dire que ce matin donc, j'avais la gueule de bois. C'était toujours comme cela avec moi, mais j'y avais très rapidement pris goût. Mon dernier partiel ayant lieu dans la journée, je m'étais alors demandé quel était le meilleur remède pour soigner ce mal de tête qui ne voulait définitivement pas cesser. Et finalement, me servir un verre ou deux m'était apparu comme une excellente idée. Certes, ce n'était pas le meilleur moyen pour commencer la journée mais ce n'était pas grave. La seule chose grave à cet instant précis, c'est que je commençais doucement à ressembler à mon père, même si je n'avais pas l'alcool méchant comme on pouvait très souvent le dire. Au contraire, j'avais passé la moitié de mon partiel à rire comme un fou, et la deuxième moitié à dormir. J'étais loin d'être l'élève modèle, et certainement pas le meilleur de cette université. Pourtant j'étais parfaitement conscient du fait que j'avais énormément de potentiel et de capacités, deux choses que je n'étais pas décidé à exploiter. À quoi bon de toute façon ? Je ne savais même pas ce que je voulais faire de ma vie. J'avais toujours été un bon élève malgré moi, j'avais donc écouté les autres lorsqu'on m'avais dis que la faculté était un endroit pour moi. Mais tout bien réfléchi, et après un peu moins de deux ans passé ici, j'en venais à me dire que ce n'était que des conneries. Ou alors, j'avais tout simplement mal choisi mon domaine. C'était fort possible, étant donné que je n'avais jamais été très doué pour me décider. Pas étonnant que je sois encore célibataire à l'heure d'aujourd'hui et que je n'avais jamais su m'engager avec quiconque, même si c'était le résultat de beaucoup d'autres choses encore. Après deux petites heures donc, qui m'avaient finalement parues une éternité, il était enfin temps pour moi de sortir de cette salle. N'étant pas dans mon état normal, cela serait revenu exactement au même si je n'étais pas venu. Qu'importe, je n'accordais pas vraiment beaucoup d'importance à mes études, c'était bien le cadet de mes soucis à vrai dire. Certains pouvaient dire que c'était problématique, d'autres que c'était dommage, mais à vrai dire je me fichais bien de ce que les autres pouvaient penser à ce sujet. J'étais majeur et vacciné, je pouvais donc bien faire absolument tout ce que je voulais. Même entrer dans les toilettes du sexe opposé. Persuadé d'être dans les toilettes pour homme, je n'avais même pas remarqué qu'il y avait déjà quelqu'un ici, en train de se laver les mains. Elle était de dos, mais je pouvais parfaitement voir son visage dans le miroir qui était présent face à elle. Un visage que je connaissais plutôt bien, et que je ne pouvais absolument pas supporter, sans même savoir trop pourquoi. C'était physique, sans aucun doute, mais une chose était sûre, cette jeune femme me sortait par les trous de nez. En même temps, je supportais peu de gens, et elle ne faisait pas exception à la règle, bien au contraire. Et pourtant, je devais bien avouer que j'avais beaucoup de mal à résister à la tentation de la taquiner une nouvelle fois, non pas gentiment car nous étions loin d'être de bons amis, mais simplement parce que ses réactions parfois un peu trop excessives me faisaient beaucoup rire. J'étais quelqu'un de cruel, je profitais du malheur des autres, et en réalité, je n'en avais même pas honte. Tenant encore à moitié debout pour le moment, je ne pu m'empêcher de sourire, non pas lui sourire à elle, mais plutôt un sourire légèrement moqueur. Je ne savais faire que ça de toute façon. Et même si je la dérangeais, je n'en avais rien à faire. Il fallait bien passer le temps, surtout que finalement, je n'étais pas au bon endroit. « Je savais que je te plaisais, mais pas à ce point. » Bien évidemment, je ne m'étais pas encore rendu compte de mon erreur, il faudrait probablement qu'elle m'en parle pour que je m'en rende finalement compte. Sous l'influence de l'alcool, je n'étais vraiment plus bon à rien, ou presque. M'adossant à moitié au mur, je me contenta de sourire, attendant, ou plutôt guettant la moindre réaction de la part de la demoiselle. Je ne savais pas vraiment comment tout ceci avait commencé, mais à vrai dire je m'en fichais. Tout ce qui m'importait c'est que toute cette histoire m'amusait énormément. Comme à mon habitude, le reste, je n'y prêtais pas attention. Et c'était bien mieux ainsi à mes yeux. Quoi qu'il en soit, je n'attendais qu'une seule et unique chose à cet instant précis, que la jeune femme se décide enfin à se retourner et qu'elle réplique, sinon ce n'était vraiment pas amusant. Oui, j'aimais lorsqu'on me résistait, et ce dans toutes les circonstances. Je n'aimais pas que l'on me serve tout sur un plateau, ce n'était vraiment pas gratifiant. Allez ma grande, envoies-moi paître qu'on rigole...
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MessageSujet: Re: do you wanna touch me? ;; esme&tobias do you wanna touch me? ;; esme&tobias EmptyJeu 12 Juil - 1:29

présentation arrive hehe

L’année avait été tellement longue que j’avais encore un peu de mal à croire que c’était vraiment terminé. La fin. Enfin. J’aimais les études, mes études, ce n’était un secret pour personne mais, là, je n’avais qu’une seule envie, quitter cet endroit pour un certain temps, je voulais me retrouver seule, loin de toutes ces rumeurs, de tous ces regards, de toutes ces chuchoteries. J’en avais plus qu’assez qu’on me suive du regard dès que je venais à entrer dans une pièce, à croire que j’étais la première femme à m’être mariée à Las Vegas ou encore d’être enceinte. Qu’ils aillent au Diable. Après tout, cela ne regardait personne, je faisais ce que bon me semblait, je n’avais de compte à rendre à personne. L’annonce de ma maladie n’avait arrangé en rien mes préoccupations et les hormones n’aidant pas non plus, je pouvais passer du sourire à l’irritation en un clin d’œil ce qui était assez épuisant en soi. Oui, j’avais vraiment hâte de ne plus revoir les murs de Berkeley pendant plusieurs semaines ainsi que ses étudiants. J’ignorais encore ce que j’allais faire de mon été, j’aurais voulu retourner à New York pour me changer les idées. Changer d’environnement après tout ce qui s’était passé aurait été parfait mais, malheureusement, à presque huit mois de grossesse et l’état de mon cœur ce n’était pas conseillé, c’était plutôt défendu et je ne me faisais aucune allusion quand aux recommandations de mon médecin, je risquais de l’entendre parler pendant des heures des risques de cette grossesse dans mon état et que voyager –et seule- était tout sauf prudent. Le mieux était d’y renoncer. Qui plus est, Dom avait encore une fois disparu de la circulation, ça en devenait presque épuisant. Je ne savais pas où il était, ni ce qu’il comptait faire mais, une chose était sûre, il n’allait pas me donner de ses nouvelles de si tôt. Dommage. On semblait être parti sur la bonne voie pour se réconcilier, peut-être qu’après tout, il préférait encore rester seul que d’avoir à me supporter. Peu importe ce qu’il avait décidé, il n’était pas question pour moi de rester assise à l’attendre. Ma fille allait bientôt pointer le bout de son nez et elle était plus importante que n’importe quoi ou n’importe qui. Les derniers jours de l’année étaient les plus fatigants, il fallait toujours courir à droite et à gauche pour tout mettre en ordre, ne pas avoir de mauvaise surprise à la dernière minute ou se retrouver à régler des problèmes inutiles pendant que les autres se prélassaient à la plage. La plage…Ciel que c’était tentant, je devrais peut-être y penser, ça ne ferait de mal à personne. J’aurais tout le temps d’y repenser plus tard. Je quittais les couloirs de l’université pour me retrouver dans les toilettes des filles où je me passais un peu d’eau sur le visage, je m’épuisais plus vite que d’habitude, c’était tout à fait normal à ce stade là mais, j’étais fatiguée d’être fatiguée. Qui plus, mes douleurs avaient repris de plus belle, j’allais surement devoir me retrouver en face de mon médecin pour régler le problème. La seule chose qui me faisait peur était de me retrouver aliter pour les semaines à venir, pas question de rester allonger dans un lit d’hôpital pour les jours à venir, je voulais vivre pleinement les dernières semaines de ma grossesse que ça plaise ou non. Je détestais les hôpitaux plus que tout, ce n’était surement pour y rester durant un laps de temps indéterminé, pas question. Plongée dans mes pensées, je ne remarquais pas de suite la personne qui venait troubler mon intimité, pourquoi devrais-je m’en préoccuper, après tout, cela ne pouvait être qu’une étudiante comme moi qui venait se rafraichir ou je ne sais quoi encore. Si seulement ça avait été le cas. Malheureusement pour moi, je reconnu cette voix qui m’irritait au plus haut point. A croire qu’il n’avait rien d’autre à faire de sa vie. Continuant à me laver les mains, tentant d’ignorer sa présence même si ça relevait du miracle. Mais, nous le savions lui et moi, je ne pouvais jamais rester longtemps silencieuse en sa présence et il en profitait. Aujourd’hui encore plus qu’un autre jour étant donné mon état. Je soufflais un bon coup pour garder mon calme avant de croiser son regard à travers le miroir qui me faisait face. « Je dirais plutôt le contraire très cher….Oh et, si j’étais toi j’apprendrais à lire….C’est vraiment navrant de fréquenter une université aussi prestigieuse que Berkeley alors que tu ne sais pas lire ou peut-être ce sont des lunettes qu’il te faut….On peut toujours demander aux Sigma de se cotiser pour t’en offrir une paire… » Garder son calme. Voilà ce que je n’arrêtais de me répéter dès que nos chemins se croisaient, plus facile à dire qu’à faire. Ce gars m’horripilait et comme si ce n’était pas assez, je me devais de le supporter à la confrérie. Malheur quand tu nous tiens. Je m’essuyais les mains avant de me retourner lentement vers lui. « Ou peut-être que je te manquais tant… » Je lui offris à mon tour un sourire. J’avais peut-être tendance à m’emporter en sa présence mais, je mettais un point d’honneur à ne jamais le laisser gagner, du moins, pas à chaque fois. Il était d’humeur joueuse aujourd’hui, très bien, on allait jouer ensemble. Il n’y avait aucune raison pour que l’un d’entre nous reste sur le banc de touche.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: do you wanna touch me? ;; esme&tobias do you wanna touch me? ;; esme&tobias EmptyMer 25 Juil - 19:22

:out:
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MessageSujet: Re: do you wanna touch me? ;; esme&tobias do you wanna touch me? ;; esme&tobias Empty

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