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Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue

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MessageSujet: Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue EmptyMer 20 Juin - 17:10

Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Tumblr_m5usvgE8Q61qcuhdoo1_r1_250 Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Tumblr_m5usvgE8Q61qcuhdoo6_r1_250


Les journées se suivent et se ressemblent. Comme chaque matin lors de son réveil, c’est avec empressement que la jeune femme se jette sur son réveil afin d’arrêter au plus vite ce vacarme insupportable que provoque sa sonnerie. Un pied à terre, l’autre qui suit, et c’est partit pour une nouvelle journée. La propriétaire de ces deux pieds, qui a la chance de se prénommer Oriane, a toujours du mal à les faire écouter tant qu’elle n’a pas avalé sa tasse de café matinale. Une gorgée après l’autre et enfin la jeune femme se sent prête pour son petit footing matinal. N’étant encore que six heures du matin, le calme règne encore dans les alentours et c’est de parfaite humeur qu’Oriane rentre à son domicile. Une bonne douche bien chaude, une petite prise de tête au devant de la garde-robe et enfin paré pour commencer cette nouvelle journée de cours.

Quatorze heures tapantes et enfin fini les cours pour aujourd’hui. Après avoir passé plus de six heures assise au beau milieu d’un amphithéâtre, il est normal d’être enfin heureux que les cours soient terminés. Et cela même si on s’appelle Oriane Athénaïs Pellegrini et qu’on accorde énormément de temps aux études. Le début de journée ne s’était pourtant pas si mal passé qu’on aurait pu le croire. Certes, les heures de cours avaient semblé être une éternité aux yeux de la jolie italienne mais en fin de compte un léger détail avait réussi à embellir sa journée. Le fait d’avoir tout simplement rendu un travail sur lequel elle trainait depuis des mois et à partir de ce jour, la jeune femme allait enfin pouvoir souffler et profiter de ses temps libres. De plus, depuis quelques jours maintenant, elle avait l’idée que cette année, elle allait s’octroyer quelques jours de vacances durant les congés scolaires et direction : l’Italie. Cela va de sois, quand on a une famille qui vit à l’étranger, qu’on ne voit presque pas et qui vous manque assez fortement, dés qu’on peut, on va les voir. Qui plus est, c’est plutôt économique, à part le trajet donc le vol en avion à payer, on n’a pas du tout à se plaindre. Oriane allait donc dés aujourd’hui, préparer ses futures petites vacances et appeler sa famille afin de les prévenir et voir durant quelle période, elle aurait la chance de revoir tout le monde. Il serait encore temps de penser à tout cela d’ici quelques heures. En attendant, n’ayant pas eu le temps de prendre un bon déjeuner, Oriane fila droit vers la cafétéria, espérant que cette dernière soit encore ouverte. La chance étant avec elle, la jolie brune put vite acheter un sandwich et une bouteille d’eau avant d’arpenter de nouveaux les longs couloirs de l’université.

Se pavanant telle une adolescente, Oriane marchait le long des couloirs, encore vide à cette heure de l’après-midi. Elle mangeait son repas avec une telle vitesse qu’elle donnait l’impression de ne plus rien avoir avalé depuis de nombreux jours. Mais n’ayant encore rien manger de toute la journée c’était une difficulté pour son ventre que de résister à toute tentation de nourriture. Quand elle fut sur le point de prendre une dernière bouchée, Oriane fut à deux doigts de s’étouffer avec. Quand on se trouve quasi seule dans un couloir, on ne peut bien entendu ne pas apercevoir un beau et charmant jeune homme à quelques mètres de soi. Surtout quand la démarche, le teint mat ainsi que ce beau regard vous semble familière et ce n’est pas si peu dire. Oriane avala sa dernière bouchée péniblement tellement elle avait l’impression de rêver. Le temps d’un instant, elle avait cru apercevoir son cousin dans les couloirs de son Université. Mais c’est impossible, qu’est-ce qu’il ferait ici ? Pour en avoir la certitude, Oriane s’approcha du jeune homme et de sa belle voix elle demanda : Tazio ? Si ce beau jeune homme dont elle avait pas gardé de si bon souvenir, se retournait c’était qu’elle n’avait pas devant elle une hallucination.
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MessageSujet: Re: Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue EmptyMer 20 Juin - 23:33


Oriane & Tazio
Tu dois me promettre que rien ne changera jamais entre nous. Même après dix ans et milles kilomètres de distance, je veux qu'on se retrouve exactement comme on est maintenant. Qu'on puisse toujours se comprendre par un regard, tout interpréter par un sourire. J'ai besoin de cette certitude, même si je sais que c'est impossible. Je sais que le temps va de nouveau nous arnaquer et nous transformer, mais je veux croire qu'on aura raison de lui. Qu'on est différents. Oriazio ♥, parce que la famille c'est sacré.

'Tu vas QUOI? Non, c' est pas possible Tazio. Est-ce que tu as réfléchis une seule seconde tête de linotte?' Tazio observa pendant un long moment la jeune femme qui venait de lui parler. Il restait silencieux. De toute façon qu'aurait-il pu lui dire de plus? Il avait pris sa décision et elle était bien placée pour savoir qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Cette après-midi, après sa pause, il irait à Berkeley pour y remplir une inscription. C'était aussi simple que cela. Et ce n'était pas sa gentille collègue qui allait le faire changer d'avis au dernier moment même si il avait cette désagréable impression qu'elle prenait son départ comme un abandon. Bien entendu, ce n'était pas le cas. Etre infirmier pédiatrique lui manquerait certainement mais il avait ce besoin de se retrouver, d'avoir plus de temps pour lui. Etre professeur lui procurait cette possibilité tout en restant un peu dans le monde médical puisqu'il savait qu'il superviserait des étudiants en stage. C'était un peu comme avoir tous les points positifs du métier sans les inconvénients. 'Je ne suis pas encore parti tu sais' finit-il par dire en voyant la tête déconfite de sa collègue. Elle s'avança vers lui et se jetta dans ses bras. C'était sa manière bien elle de lui signifier qu'il lui manquerait quand il quitterait le service en septembre. Tazio avait alors refermé ses bras autour de la taille de la demoiselle et l'avait serrée tout contre lui. L'amitié était une chose très importante, il ne comptait pas la perdre de vue.

Il était à présent 14 heures et la journée de travail de Tazio venait de se terminer par une petite réunion quotidienne. C'était un peu comme un rituel de passage, un moment de convivialitié où on échangeait sur la journée des petits patients afin que les collègues sachent comment les prendre en charge le reste de la journée. Pour une fois, Tazio ne s'était pas éternisé. Aussitôt la réunion terminée, il était parti dans les vestiaires prendre une douche et se changer. Il revêtit donc un pantalon de jean à la dernière mode, une chemise blanche et un pull bleu au dessus de cette dernière. Ainsi, il était très élégant. Tazio vérifia qu'il était bien coiffé avant d'enfiler son sac en bandouillière et de sortir de l'hôpital. Il n'avait plus une minute à perdre. Il ne fallu d'ailleurs pas très longtemps au jeune homme pour arriver à Berkeley et encore moins pour se rendre au secrétariat de l'établissement. Etant plus jeune, Tazio avait fait ses études ici et rien n'avait changé mis à part le personnel. 'Je viens m'inscrire pour l'année supplémentaire...Professeur dans le cursus médecine... Oui, oui, c'est une reprise d'études' Le jeune américo-italien répondit encore à quelques questions de la secrétaire avant de remplir un formulaire d'inscription. Une fois tous les papiers remplis et signés, le jeune homme sortit dans les couloirs, le sourire aux lèvres. Retrouver Berkeley lui rappelait de très bons souvenirs mais aussi quelques mauvais. Tous les recoins lui rappelaient Thea, son ex-fiancée avec qui il avait passé ses quatres années d'études. Il sourit de nouveau en pensant qu'à présent sa petite amie actuelle s'appelait de la même manière, les coïncidences pouvaient être fort bizarre. Tazio continuait donc sa marche, la tête perdue dans ses pensées, ses pieds le guidaient dans les couloirs comme si il n'avait jamais quitté les lieux. Tout à coup, il entendit une voix féminine appeler son prénom. A moins qu'il n'ait rêvé? Cela faisait quatre ans qu'il avait terminé ses études, il ne connaissait donc plus personne ici. Pourtant, de toute évidence, la demoiselle avait prononcé son prénom. Il s'arrêta donc brusquement, porta son regard sur la seule jeune femme qui se trouvait dans le couloir. Rapidement son regard brun épousa les jolies courbes de la belle brune avant d'étudier les détails de traits si fins de son visage. La demoiselle lui semblait familière. Si il ne savait pas qu'elle habitait en Italie, il aurait pu prendre la belle étudiante pour sa cousine. Mais après tout, cela faisait combien de temps qu'il n'avait plus de nouvelles? La dernière fois qu'ils s'étaient parlés il devait avoir 15 ans... Alors oui Oriane avait changé mais il ne pouvait pas se tromper, il l'aurait reconnue entre mille. Pourtant l'adolescente dont il se souvenait s'était transformée en magnifique jeune femme. Tazio plongea pendant un instant son regard dans celui de sa cousine. Une foule de questions traversa son esprit, il sentait la rancune monter en lui. Malgré tout, c'était fou comme Oriane lui avait manqué. 'Oriane? Que fais-tu ici?' Elle étudie, triple idiot. Mais bon sur le coup de la surprise Tazio n'avait rien trouvé de mieux à dire. Qui aurait pu prédire qu'en se levant le matin il allait tomber nez-à-nez avec sa cousine qu'il n'avait plus vue depuis des années, dans son ancienne université? La vie est étrange. Vraiment.

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MessageSujet: Re: Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue EmptyJeu 21 Juin - 11:57

Oriane Ҩ Tazio
« L'absence de ta présence, m'a fait souffrir. »


Dire que pourtant la journée avait plutôt bien commencée. Depuis quatre longues années désormais, Oriane était une parfaite petite étudiante en droit au sein de l’Université de Berkeley. Et aujourd’hui encore, elle avait passée une bonne journée. En rien elle ne regrettait d’avoir arrêté son métier de militaire pour revenir aux études et parfaire son dossier scolaire en y incluant un nouveau diplôme. De plus elle espérait que ses deux années passée au sein de l’armée américaine l’aideraient à obtenir son prochain emploi comme avocate militaire. Mais ca c’était pour les prochaines années à venir. En attendant, Oriane parcourait encore les couloirs de l’Université et jamais elle ne se serait attendue à y croiser une personne qu’elle n’avait plus vue depuis une dizaine d’année. Et qui plus est, son cousin ! Ayant la chance d’avoir une excellente mémoire, Oriane n’aurait jamais pu se tromper en le voyant. Certes, comme toute personne, il avait un peu changé depuis son adolescence mais ses traits principaux étaient toujours les mêmes, et Oriane savait pertinemment qu’il s’agissait de son cousin. Et bien entendu c’était la dernière personne qu’elle aurait imaginé croisé dans cet établissement. Elle savait pourtant bien qu’il résidait dans ce pays, depuis plusieurs années vu qu’il avait déménagé quelques années avant elle. Mais depuis qu’Oriane aussi vivait aux Etats-Unis, elle ne l’avait encore jamais rencontré, ni même cherché à le voir. Ce serait plutôt à moi de te poser cette question. Moi je suis simplement là où j’étudie. Oriane fut choqué l’espace d’un instant de la manière avec laquelle elle venait de s’adresser à son cousin. Un mélange d’agressivité et nervosité avait donné au ton de sa voix un ton qu’elle n’avait jamais l’habitude d’aborder envers quiconque. De plus jamais elle n’aurait osé parler à un membre de sa famille de cette manière. Mais faisait-il encore vraiment partie de sa famille ? La famille, en règle générale, ne reste pas des années sans donner la moindre nouvelle et pourtant c’était ce que Tazio avait fait, ou peut-être Oriane, mais face à lui elle n’accepterait jamais d’endosser la responsabilité de ces longues années passées sans plus la moindre lettre, le moindre coup de téléphone et le moindre mail. Et tout cela, même si elle refusait de se l’avouer, Oriane lui en voulait. Pour elle, la famille était sacrée et depuis toujours elle avait été très proche de cette dernière. Et avec son cousin Tazio, cela ne dérogeait pas à la règle. Elle l’appréciait assez bien et elle aimait passer les repas de famille en sa compagnie. Mais ca c’était le passé et pourquoi commencer à ce le remémorer aujourd’hui, alors qu’il ne reviendra jamais. Afin de continuer sur la conversation précédente, et bien entendu voulant faire comprendre à son cousin qu’elle n’était pas vraiment heureuse de le voir, Oriane ne put s’empêcher d’enchainer : Ah mais vu le beau jeune homme que tu es devenu, tu es sans doute ici dans le but de trouver toutes les jolies filles que l’Université cachent entre ses murs. Cette fois, Oriane avait une voix plus que normale. Elle avait même glissé un compliment à l’égard de son cousin, mais elle avait accentué le tout avec une légère pointe d’ironie. Mais elle espérait quand même que le jeune homme ne prenne pas mal ce qu’elle venait de dire. Il est vrai que des retrouvailles de cette manière, ne devaient pas faire plaisir. Mais que voulez vous quand on est une jeune fille telle qu’Oriane, qui ne réfléchit pas toujours quand elle parle, les paroles ne sont pas toujours bonne à entendre.
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MessageSujet: Re: Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue EmptyVen 22 Juin - 15:32


Oriane & Tazio
Tu dois me promettre que rien ne changera jamais entre nous. Même après dix ans et milles kilomètres de distance, je veux qu'on se retrouve exactement comme on est maintenant. Qu'on puisse toujours se comprendre par un regard, tout interpréter par un sourire. J'ai besoin de cette certitude, même si je sais que c'est impossible. Je sais que le temps va de nouveau nous arnaquer et nous transformer, mais je veux croire qu'on aura raison de lui. Qu'on est différents. Oriazio ♥, parce que la famille c'est sacré.

Cela pouvait paraître fou ce que la vie vous réservait comme bonne et moins bonne surprise. On ne savait jamais ce que le jour pouvait nous réserver quand on posait le pied hors du lit le matin. C'était ça les règles du jeu: se lever et accepter que le destin nous tombe sur la tête. Et certaines fois, on aurait sans doute préféré que celui-ci ne frappe pas sur nous et nous laisse vivre une journée paisible. Tout comme aujourd'hui, Tazio aurait sans doute mieux préféré ne croiser personne dans ces couloirs et encore moins Oriane, sa cousine. Parce qu'il fallait l'avouer, même si il ne savait plus lequel des deux avait fini par ne plus répondre à l'autre, Tazio n'avait pas réussi à digérer le fait de perdre Oriane. Et bien entendu, cela avait été plus facile pour lui de rejeter la faute sur la jeune femme. Pourtant, ils s'étaient promis de rester en contact, de s'écrire, de correspondre. Ils avaient tenu leur promesse plus ou moins un an et après, plus rien. Comme si ils s'étaient volatilisés. Alors même si Tazio ne retournait plus à Naples car il ne parlait plus à son père, était-ce une escuse pour laisser le reste de sa famille de côté? De mauvaise fois, Tazio disait souvent qu'on était deux à cultiver une relation et que c'était donc à deux qu'on se perdait quand c'était le cas. Mais croyait-il vraiment ce qu'il disait? N'aurait-il pas pu faire encore un pas de plus? Probablement que si. C'était d'ailleurs étrange qu'il ne l'ai pas fait car le jeune homme était fort famille. Alors aujourd'hui, il se retrouvait là, face à sa cousine qui était devenue une si belle demoiselle. Elle l'avait reconnu en premier et l'avait fait sortir de ses pensées en l'appelant par son prénom et lui comme un imbécile n'avait rien trouvé de mieux à dire que de lui demander ce qu'elle faisait là. Fallait dire qu'il avait été drôlement surpris de se retrouver face à la demoiselle alors qu'il la pensait toujours à Naples. 'Ce serait plutôt à moi de te poser cette question. Moi je suis simplement là où j’étudie.' Bien entendu, il ne fallait pas être un génie pour en déduire ça. Le ton de la voix d'Oriane était un mélange d'agressivité et de nervosité et cela surpris Tazio. Jamais sa cousine ne s'était adressé à lui de la sorte et il se sentit quelques secondes prit au dépourvu. De la surprise passa dans le regard de Tazio, il mit nerveusement sa main dans ses cheveux avant de se reprendre. Puisqu'elle avait décidé de le prendre sur la défensive, il allait en faire de même. Et il pouvait se révéler être diabolique quand il s'y mettait. 'Là où tu étudies? Tu avoueras que c'est parfaitement normal que je sois surpris. Je ne savais même pas que tu avais quitté l'Italie!'Premier reproche de la conversation. Reproche dit sur un ton froid, percutant. Tazio enfuit ses mains dans ses poches et fixa de son regard brun foncé la demoiselle face à lui. A les voir ainsi, qui aurait pu croire que ces deux-là faisaient partie de la même famille? Et qui aurait pu croire que dans le temps ils s'entendaient si bien, Tazio considérant même la demoiselle comme sa cousine préférée? Car de toute évidence, ni Tazio ni Oriane ne semblaient heureux de se retrouver. 'Ah mais vu le beau jeune homme que tu es devenu, tu es sans doute ici dans le but de trouver toutes les jolies filles que l’Université cachent entre ses murs.' La voix d'Oriane était redevenue normale mais Tazio avait très bien entendu la pointe d'ironie et il n'était pas prêt à se laisser faire. Si Oriane avait décidé de faire la guerre à son cousin, elle n'allait pas être déçue. 'Les filles? Je n'ai pas besoin de traîner en ces lieux pour en trouver... Non, je suis simplement venu...' Cela pouvait paraître prétentieux mais après tout ce qu'il disait était vrai. En règle générale, lui, il accumulait les filles en soirée et sans avoir besoin de faire grand chose. La voix de Tazio était redevenue plus ou moins normale alors qu'il s'apprêtait à expliquer à sa cousine le pourquoi de sa venue. Mais il s'arrêta net, ne jugeant pas utile de préciser à Oriane qu'il reprenait des études. Après tout, il n'avait pas de compte à rendre à la jeune femme. Une idée venait d'ailleurs de germer dans son esprit. Et si il lui faisait croire qu'il venait d'être engagé comme professeur? Ce ne serait pas un très gros mensonge et en plus, il aurait aimé voir le malaise qu'il pourrait créer chez la demoiselle. Car qui se serait adressé de la sorte à un professeur? Bien entendu, Tazio se mettait alors en difficulté et il devrait bien lui avouer la vérité tôt ou tard dans la conversation mais cela pourrait être tellement amusant! 'Je travaille ici! Et une si belle jeune femme ne devrait pas utiliser l'ironie comme tu le fais!' Le ton de sa voix s'était de nouveau durci, même si il n'avait pas pu s'empêcher de retourner à sa manière le compliment à sa cousine. Car oui, elle était devenue une très belle femme mais non, il n'avait pas apprécié le ton qu'elle avait employé. Tazio avait donc utilisé sa franchise légendaire. Si Oriane n'avait pas compris qu'il lui en voulait toujours, là maintenant, cela ne faisait plus aucun doute. Tazio jeta un dernier regard à la demoiselle avant de se retourner et de faire quelques pas dans le couloir. Il s'arrêta de nouveau, se retourna vers Oriane et se réavança vers elle, comme si il avait oublié quelque chose. 'Au fait je peux savoir pourquoi, si ce n'est pas trop te demander?'Il savait qu'elle comprendrait qu'il lui demandait des explications sur ses si longues années sans lui donner de nouvelles. Maintenant, il n'était plus qu'à quelques centimètres d'Oriane, son regard brun foncé plongé dans celui de la jeune femme. Il aurait tant aimé la prendre dans ses bras mais sa rancune lui interdisait cela. Sacré caractère!

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MessageSujet: Re: Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue Il faut toujours que l'on croise les personnes auxquelles on ne se serait jamais attendue EmptyMar 26 Juin - 12:44

Oriane Ҩ Tazio
« L’absence de ta présence me fait souffrir… »


Si elle avait su, le matin même qu’en se levant, elle tomberait sur son cousin chéri dans l’un des nombreux couloirs de l’Université, Oriane aurait bien entendu décider de rester au lit. Ce qui peut paraitre étrange quand on sait qu’aux yeux de la jeune Italienne, la famille c’est bien plus que sacré. Pourtant Oriane n’avait pas envie de voir Tazio, et cela pouvait facilement se ressentir dans sa manière d’être et surtout dans son attitude envers le principal intéressé. Pour cause ? Du jour au lendemain, il avait tout simplement décidé de mettre de côté Oriane, de la laisser hors de sa vie, comme si c’était normal. Comme si la jeune femme avait fait quelque chose de mal pour qu’elle n’existe plus aux yeux du beau jeune homme. Et elle pouvait enfin se l’avouer, cela lui avait fait beaucoup de mal. C’est normal après tout quand on est super proche d’une personne et que du jour au lendemain plus aucune nouvelles. [colo=DeepPink] Là où tu étudies? Tu avoueras que c'est parfaitement normal que je sois surpris. Je ne savais même pas que tu avais quitté l'Italie![/color] Ben tiens. La faute à qui ? Pourtant depuis le temps que le jeune femme vivait aux Etats-Unis, toute la famille était au courant. Normal après presque dix ans. Et il aurait suffit de donner des nouvelles pour le savoir. Mais une question vint en tête de la jeune femme. N’avait-il donc donner de nouvelles à personne de la famille, sinon ces derniers l’aurait averti de la présence d’Oriane dans le pays, où alors personne n’avait trouvé bon de l’avertir. Pourtant je vis ici depuis près de dix ans. Mais si tu avais continuer à m’écrire, tu l’aurais peut-être su. Quand elle entendait le son de sa voix, Oriane sentit qu’il n’avait pas l’air heureux non plus de la croiser. Au moins ils sont sur la même longueur d’ondes. Alors soit que la conversation finirait rapidement et chacun reprendrait le cours de sa vie, chacun de son côté. Ou alors ils finiraient par s’engueuler, se reprocher tout ce qu’ils avaient à se dire. Et peut-être qui sait qu’après tout cela, ils finiraient par s’entendre. 'Les filles? Je n'ai pas besoin de traîner en ces lieux pour en trouver... Non, je suis simplement venu.. Venu faire quoi alors ? Oriane attendit qu’il termine ses explications avant de dire quoi que ce soit. Elle savait bien qu’elle avait l’habitude de parler toujours trop vite, de ne jamais réfléchir avant de prononcer le moindre mot. Mais cette fois, elle se retint, afin de ne provoquer aucun combat entre les deux jeunes gens car Oriane sait qu’elle pourrait dire des choses qu’elle regrette. Je travaille ici! Et une si belle jeune femme ne devrait pas utiliser l'ironie comme tu le fais! Il n’avait pas tout à fait tord mais en fin de compte, Oriane n’arrivait pas à être amical envers ce jeune homme qu’elle avait pourtant aimer dans le passé, d’un amour familial très important. Au fait je peux savoir pourquoi, si ce n'est pas trop te demander? Oriane mit un temps avant de répondre, elle ne savait pas trop quoi répondre, elle qui avait toujours le dernier mot, qui ne pouvait s’empêcher de parler. Puis elle ne put s’empêcher de dire ce qu’elle pensait. Désolé mais disons que je n’arrive pas à être aimable avec quelqu’un qui m’a abandonné. Et ca y est c’est dit. Oriane, toujours très franche dans ses paroles, ne put se retenir de lui dire clairement ce qu’elle ressentait, bien qu’elle était aussi bien en faute que lui. Si elle avait tenté de lui envoyer d'autres lettres ou courrier dans le but de le forcer à répondre ou pour être sur qu'il n'avait plus envie de lui parler, Oriane aurait alors raison de dire qu'il l'avait abandonné. Mais ce n'était pas le cas, elle n'avait rien fait pour le forcer Tazio à lui donner la moindre nouvelle ou la moindre explication pour donner une raison de ce long silence.
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Jake Fitzgerald
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