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 |  Sujet: Re: knockin' on heavens door Dim 4 Mar - 0:21 | |
|  ❝J'ai des cheveux magiques qui s'illuminent quand je chante ❞ ❝ Voici l'histoire de ma mort... Rassurez-vous, c'est une histoire très drôle et à vrai dire c'est même pas la mienne. C'est l'histoire d'une jeune fille, prénommée Raiponce dont le destin est lié au soleil. Alors il était une fois, une larme de soleil qui est tombée des cieux. De cette petite goutte est née une fleur magique aux pétales d'or, elle avait le pouvoir de guérir les maladies, les blessures. Le temps a passé et un beau jour, POUF, un royaume. Ce royaume était gouverné par un roi et une reine aimés de tous. La reine, sur le point de donner la vie était souffrante, très souffrante. La situation était désespérée, si bien que l'on se mit à chercher un remède miracle et dans ce cas précis, une fleur d'or magique. [...] La magie de la fleur d'or a guérit la reine. Une jolie petite fille est née, une princesse ! Avec une magnifique chevelure dorée... Pour fêter sa naissance, le roi et la reine lancèrent une lanterne dans le ciel. Jusque là, tout allait très bien...C'est après que ça s'est gâté. La méchante dame s'est introduite dans le château, a volé l'enfant et a disparu. On remua ciel et terre pour retrouver la princesse, mais en vain. C'est au coeur de la forêt, au sommet d'une grande tour que Gothel éleva l'enfant comme sa propre fille.Gothel avait trouvé une nouvelle fleur magique, mais cette fois, elle la gardait en lieux surs... Mais les murs de cette tour ne pouvaient pas tout cacher. Chaque année, le jour de son anniversaire, le roi et la reine lançaient des milliers de lanternes dans le ciel, dans l'espoir de voir un jour leur princesse disparue revenir au château...❞ • matt, reagan et ethan .♥. |
when you're gone, the pieces of my heart are missing you. Matt Warrens-Crawford, le retour, la renaissance du mythe croisé fléau de l'humanité. Ma plus belle catastrophe, le mur vers lequel j'aimais foncer à grande vitesse le sourire aux lèvres, pour faire dans le tragique de situation. Je le toisais avec anxiété bien qu'habitée d'un profond émois. Partagée entre une envie féroce de lui arracher la tête d'un coup sec, le mettre en pièce et accuser nos assaillant à ma place de son infortune, soit lui sourire et tout pardonner, en grande amoureuse que j'étais. Il y avait des choses que je ne pouvais pas combattre, mes sentiments pour lui par exemple. Nevertheless, si je ne pouvais pas combattre, je pouvais au moins dissimuler. Ethan se dressant en barrière devant moi, je décidais de le contourner et de me montrer, sans pour autant arborer un air vaillant ou quoi que ce soit de ce style-là. Mes prunelles azures dépeignait le Matthew avec une animosité certaine, alors que le reste de mon visage se contentait de s'inquiéter quant à la scène que nous vivions. L'heure n'était pas aux retrouvailles, le théâtre de nos vies prenaient forme. Le premier acte, heureux et enjoué s'était achevé avec candeur et gourmandise lorsque nous avions échangé quelques sucreries avec un non camarade. Le second acte, dit la chute, avait débuté sur les chapeaux de roues, une arme, un camarade finalement pas si camarade que cela, voir le contraire, une course poursuite. Les protagonistes aux prises du mécréant. Nous étions désormais dans l'acte trois, Zorro est arrivé, sans se presser, ou la tragédie à son paroxysme. Il avait des allures de super héro, j'en convenais, le costume le seyait à ravir. Le mec qui tombe à pique, qui arrive l'air de rien, tombe dans un piège, les deux pieds dans le plat mais qui de toute évidence, va s'en sortir, car il s'en sort toujours. Le talent. Tel un chat qui retombe toujours sur ses pattes. Sauf que réflexion faite, en tout illogisme, j'aurais préféré mille fois qu'il soit partout excepté ici. Mes sentiments pour lui, toujours aussi présent, me poussait à vouloir toujours le préserver et donc à souhaiter qu'il n'ait continué sa fuite plutôt qu'il ne se tienne devant nous ce soir. « .Pour ma fierté et mon ego, tu peux oublier ce que je viens de dire Ethan. » chuchotais-je à l'égard dudit Ethan. Ma fierté et mon ego ne tombant pas foncièrement d'accord avec l'idée d'Ethan, à savoir dire moi-même ce que je ressentais à Matthew qui venait de faire une entrée en fanfare dans la pièce autant que dans nos vies, je repris mes pseudo dernières volontés ridicules dès lors que mes prunelles croisèrent les siennes. Même si au fond, j'y croyais dur comme fer à mes dernières volontés, dire à Matt que je l'aime, c'était plus facile lorsque cela sortirais de la bouche de quelqu'un d'autre, la mienne persistait à rester fermé en sa présence. A savoir si j'étais en colère ou heureuse, la bataille en mon cœur et esprit faisait encore rage pour l'heure. « .Et non je n'ai rien a lui dire. » pestais-je encore une fois à l'égard d'Ethan. Mentir, c'est moche princesse. Toutefois je m'étais imaginé une tonne de fois son retour. Et dans chaque scénario que je m'étais construis, je lui brisais le cœur comme il l'avait fait avec moi à la fin de l'histoire. On me pardonnais de ne vouloir faire aucun effort, mignonne comme j'étais. Gentille mais pas stupide Reagan. Encore moins naïve. Pas stupide, mais amoureuse. Ce qui revenais foncièrement au même. Je pensais à mille à l'heure encore une fois, confuse comme jamais, l'effet Matt sur Reagan. Je mélangeais colère et peine, haine et amour, ce qui donna un combo assez intéressant et spontané, pour le coup. « .T'as le don pour toujours te foutre dans la merde toi. » grognais à l'égard de Matt. Mes premières paroles lui étant destinée directement, il venait de parler à David, moi je lui parlais direct live, comme ça. Reagan prend les devants. Parce que Reagan elle n'attend qu'une seule chose, c'est qu'il ne se casse pour sauver sa vie à lui, avant de penser à tuer les autres. Il irait en enfer pour tous les maux qu'il m'avait apporté, j'irais au paradis car j'y étais prédestinée. Même dans la mort, nous serions séparés. T'as préféré ta vie de con, grand bien t'en fasse mamour. Tous mes pêchés aussi minime soient-ils m'avait été pardonné, même lui m'avait pardonné ma fuite d'un an. Par contre lui, il pouvait se saigner jusqu'à remplir une piscine pour que je ne lui pardonne sa grossière incartade de plusieurs mois. Même si au fond, je l'aimais tellement que j'étais capable de tout pardonner à force d'usure et de beaucoup de temps. « .Maintenant tu peux faire ce que tu fais de mieux Matt', passer dans la vie des gens et repartir. T'es passé, on t'as vu, maintenant vas t'en. » renchérissais-je toujours sur un ton sec. L'art de savoir appuyer là où ça fait mal. Autant pour lui, que pour moi. Son départ m'avais énormément coûté, rien que de l’énoncer de vive voix me coûtais encore beaucoup. Je baissais les yeux, embarrassée par ma propre réplique, mes lèvres se pincèrent alors que je m'interdisais de pleurer comme une enfant malheureuse. J'écoutais de loin les mots d'Ethan, amer d'avoir cette discussion dans de telle condition, en oubliant presque que nous n'étions pas seul et que je ne pouvais pas râler à mon aise. Ethan qui balançait dans la foulée que c'était moi la cible, je levais les yeux au ciel, lui donnais un coup d'épaule par la même occasion. « .Pourquoi tu lui a dis. » maugréais-je à l'adresse d'Ethan. Maintenant Matt si tu n'avais pas compris, j'ai seulement pesté sur toi pour te préserver. Tentative vaine, mais quand même. Je re balançais un regard vers Matt, serrant les lèvres, mes prunelles plantées dans les siennes. « .Assez perdu de temps. » déclarais le David après un énième discours, probablement écris et réfléchis à l'avance. Je retins mon souffle à chacun de ses mots, l'examinant désormais avec appréhension. Un moment de silence pendant qu'ils nous dévisageaient tous trois avec cruauté, jusqu'à ce qu'il ne s'arrête sur Ethan. « .Qu'est-ce que je disais déjà ? Ah oui c'est vrai. Je n'ai rien à perdre. » continua-t-il en ricanant. En même temps, il prenait d'assaut l'université et menaçait de tuer tous le monde, sa vie était foutu. Il finirait soit en taule, soit en taule encore, au choix. « .Par contre toi ... » précisa-t-il à l'égard d'Ethan, pointant son arme en sa direction. Je fronçais les sourcils, retenait mon souffle, de peur qu'il ne lui tire dessus et ne l'abatte devant mes yeux « .Et puis toi j'en parle même pas. » renchéris-t-il en ricanant à l'adresse de Matt. Un grand rire amusé résonnant dans toute la salle de musique, je me pétrifiais sur place alors que son attention se déporta directement, doigt sur la détente, shot, win. Un seul coup tiré à la perfection, bon endroit, bon timing, je n'eus pas le temps de le regarder s'enfuir que déjà mes jambes se dérobaient sous mon poids, me laissant tomber dans les bras d'Ethan qui me rattrapa dans un bon réflexe. Mon visage enfoui dans son cou, je ne réalisais pas encore que je me tordais déjà de douleur. Pas de cris, le silence. Un bras autour des épaules d'Ethan, nous nous laissions glisser lentement au sol tandis que ma robe déjà marbrée de sang salissait sa chemise. Je toussais dans l'étreinte de ses bras avant qu'il ne me relâche et ne me remette à Matt qui me serra dans ses bras à son tour. Je toussais, une fois, puis deux, prise de convulsion, je touchais avec maladresse l'endroit frappé par le plomb, tâchant mes doigts d'un rouge bien funeste. Je respirais à moitié, mon cœur loupait un battement sur deux et dans un réflexe, mes deux mains agrippèrent chacune l'une de celles de mes deux aimés. « .Promettez que ça iras. Tous les deux. » Pétrifiée par l'idée de les quitter et de me retrouver seule de l'autre côté du chemin, des larmes perlèrent sur mes joues commençant à perdre leurs teints. J'insistais sur le '' tous les deux '' incluant Matt à qui, je crois à présent, je pardonnais tout. Promette que ça iras, pour moi, mais surtout pour eux. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il advienne, promettre que tout irais et que nous serions tous trois tel que nous l'avions toujours été, malgré les embûches et les désillusions. « .Promettez d'avoir une belle vie. Maintenant. Allez. » insistais-je, j'aimais les promesses, car je les respectais toujours. Encore un point commun avec une certaine princesse blonde longtemps disparue. Désormais c'était à mon tour de disparaître, je crois. « .Et restez meilleurs amis. » ou bien redevenez-le, comme vous préférez. Ma meilleur et dernière consigne avant un trépas qui s'annonçait alors que la fatigue générale m'enveloppait. J'insistais sur ce détail qui m'était important, je ne serais plus là, dans les meilleurs des cas durant un temps, dans le pire des cas plus jamais. J'insistais sur le fait qu'ils doivent prendre soin l'un de l'autre. Le tintement de mes paupières se fit plus insistant, j'avais cette exécrable envie de rejoindre les bras de Morphée, je soufflais avec difficulté. « .J'ai froid. » soufflais-je dans un dernier effort. Mes doigts pressant ceux de mes deux amours relâchèrent progressivement leurs étreintes, harassée par l'effort considérable que cela me demandait et le peu de forcer m'habitant encore. Je poussais un soupir, alors que mes iris, las, embrassèrent l'obscurité, m'apaisant un instant ou deux. and just so you know, i will always love you .♥. ❝ When it gets cold and it feels like the end. There's no place to go, You know I won't give in.❞ |
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