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❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV

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MessageSujet: ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV EmptyDim 5 Fév - 1:33

❝ Maybe I'm actually growing up after all... ❞
La Saint-Valentin. Fête célébrant l'amour des plus niais d'entre nous, autant dire les plus cons d'entre nous. L'amour c'est niais, l'amour ça déborde de surnoms débiles et l'amour ça me donne des nausées. Offrir des fleurs qui coûtent la peau du cul pour les voir se faner dans trois jours, non merci. Les chocolats ? Encore moins. Si je dois acheter des chocolats c'est pour moi et pour personne d'autre. Les petites filles rêvent toutes qu'un beau jour, l'homme qu'elles aiment en secret viennent les chercher sur son cheval blanc à la crinière grisé pour les emmener au bal de la Saint-Valentin. Foutaise. Mesdemoiselles, un conseil, arrêter de rêver. Les princes n'existent pas, du moins seulement au rayon biscuit, et voir un homme se baladant sur un cheval blanc dans les rues de San Fransisco c'est comme voir Lady Gaga s'habiller de façon normale. En conclusion, votre rêve ne se réalisera jamais, à moins que votre prince soit gay éventuellement. Je n'aime que moi, pas de place dans mon cœur pour une potiche collante et niaise. J'étais censé rester au pavillon Iota, commander une pizza quatre fromages et la déguster devant un match de football, accompagné d'une bière ou deux et pourquoi pas en dessert, en fin de soirée, une des nombreuses filles qui hantent mon répertoire téléphonique. Ce soir je la voulais brune, non blonde... En fait je veux les deux et en même temps. Sourire au coin rien qu'à l'idée de la fin de soirée, je sortais de la douche, serviette autour de la taille. J'arrivais prêt de mon lit, où mon iphone y était posé. Nouveau message, Leïla. Rien que voir de qui était le message, j'en frissonnais d'avance. Leïla était... mariée à moi en quelque sorte. Une soirée à Las Vegas cet été, un peu (beaucoup) bourrés et on se retrouvait dans une chapelle, se faisant marier par l'un des clones d'Elvis. C'était bien marrant sur le coup, mais quand j'étais enfin sobre j'explosais de colère. Je n'attendais que le divorce, un seul obstacle s'opposant à moi : la jolie blonde aux lèvres délicieusement pulpeuses trouvait ça marrant qu'on ce soit marié à Las Vegas, complètement déchirés. Marrant d'être marié ? Achevez-moi, elle était sérieuse en plus de ça. J'avais l'impression de rêver. Non, je faisais un horrible cauchemar et je devais attendre sagement que je me réveille. Malgré tout, on va pas se mentir. Leïla possède des atouts des plus convaincants... Surtout lorsqu'elle enfile une robe aussi légère que courte, au décolleté plongeant et au blanc presque transparent. Cette blonde a le don de me rendre complètement dingue, au sens propre comme au sens figuré. J'ouvrais le message envoyé par la Carpentier-Greenden il y a quelques minutes de cela. « Mon beau prépare toi, on va danser ce soir. Pas n'importe où, on va au bal de la St Valentin. » Je finissais de lire ceci, et je grinçais déjà des dents. Elle savait que je ne voulais pas y aller, elle le savait pertinemment mais évidemment mademoiselle voulait faire sa chieuse. Je détournais mon regard vers l'horloge, toujours agacé. Dix neuf heure. D'accord, ce soir on allait s'amuser. Je comptais bien remettre sur le tapis la fabuleuse histoire de notre mariage à Las Vegas. Un divorce est tout été fini. Tu veux jouer au plus malin avec moi ? On va jouer et tu vas t'en mordre les doigts ma belle...

J'avais pioché dans ma penderie un splendide costume signé Armani que je n'avais pas porté depuis le mariage d'une de mes cousines il y a quelques mois. Malgré que je n'étais pas des plus enthousiaste à l'approche de la soirée, je n'allais tout de même pas arriver avec un jogging et un vieux t-shirt délavé. Habillé, je contemplais mon reflet dans le miroir, observant le moindre détail. J'attrapais mes clés de voiture, je sortais du pavillon Iota sans croiser la moindre personne. Nom de dieu, ils y étaient tous. Ou du moins presque tous, j'imagine. La salle devait être bondée, je n'imaginais même pas comment les gens allaient pouvoir danser parmi tout ce grand peuple. J'arpentais les quelques mètres qui me séparaient de mon véhicule et une fois installé dedans, je m'étais le cap vers le pavillon des Bêta/Delta, là où résidait la jolie blonde qui me servait accessoirement de femme. « Ravissante, comme à ton habitude. » Déclarais-je en la voyant s'approchait de la voiture. Elle entrait, s'asseyant sur le siège passager. Ses jolies cheveux blonds tombaient en cascade sur ses frêles épaules, elle était splendide. Décidément, même bourré j'avais bon gout en matière de femme, pas comme certain qui une fois au troisième verres étaient prêts à se taper le premier laideron passé sous leurs nez. Elle s'approchait de moi, m'embrassant fougueusement puis retira ses lèvres des miennes après quelques secondes d'échange de coups de langues. Finalement la soirée n'allait peut-être pas être si terrible que ça. « J'ai toujours aimé les femmes qui prenaient les devants, si tu vois ce que je veux dire... » Je m'approchais de son visage, frôlant à peine ses lèvres, comme pour lui donner une invitation à continuer toute la soirée ainsi. Après tout, nous savions tous les deux comment cette soirée allée se terminer alors pourquoi ne pas tout de suite rejoindre la chambre de la charmante Bêta et éviter de se rendre à la soirée où la niaiserie serait à son comble. J'étais là à batifoler avec Leïla alors qu'on fond de moi je ressentais l'envie de l'attraper par la gorge jusqu'à ce qu'elle signe les papiers du divorce. Parlons de son petit-ami, d'ailleurs. En effet, elle était en couple avec monsieur Benjamin Vilammée, père de deux marmots -hantise Nick soit dit en passant- et pourtant, ça n'empêchait pas la Bêta de coucher régulièrement avec moi. Benjamin était un pote, un gars respectable et bon père, mais désolé de vous le dire, quand on a une copine comme Leïla, on la surveille un peu plus que ce qu'il fait. Nous voilà en route pour le bal de la Saint Valentin. Espérons que malgré tout, la soirée ne soit pas si ennuyante qu'elle n'y parait.
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MessageSujet: Re: ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV EmptyLun 13 Fév - 14:04





Zéphyr avait disparu. Mon colocataire avait pris la poudre d'escampette je ne sais où. Il devait sûrement être avec Thaïs, avec sa Thaïs mais me laisser seule un tel jour était une bien mauvaise idée. Je ne savais pas quoi faire et ils diffusaient de drôles de film à la télévision. Cendrillon et les princesses envahissaient nos écrans en ce jour du quatorze février et cela me donnait envie de vomir, comme jamais. Je n'étais pas romantique pour deux sous et tout le monde sur terre le savait. Même Benjamin et cela ne m'étonnait guère qu'il ne m'ait pas proposé d'aller au bal de la saint valentin avec lui. Y allait il avec Esthell, je n'en savais rien et je ne voulais même pas savoir pour tout dire. Il l'aimait toujours quelque peu et même si le repas chez la jeune blonde s'était super mal passé, je doutais toujours des sentiments du jeune sampi. Son ex petite amie m'avait attaqué ouvertement et oui, il m'avait défendu, il disait être heureux mais il ne savait pas ce qui l'attendait, vraiment pas. J'étais en sous vêtements dans mon appartement du centre de la ville et continuais de zapper en hurlant sur chaque guignol qui disait avoir trouvé le prince charmant. Cet abruti de prince charmant n'existait pas, il ne fallait pas trop rêver non plus. Tous les films ou séries tournaient autour d'histoires d'amour et cela me donnait fortement l'envie de vomir. Je soufflais en tournant sur une série pleine de vampire qui s'aimaient, eux aussi. Si même eux s'y mettaient, on était franchement pas sorti de l'auberge. Cependant, j'avais beau critiquer tout ce que je voyais, je n'avais pas envie de passer cette soirée seule et je ne voyais qu'une seule et unique personne qui pouvait m'accompagner pour cette soirée quelque peu étrange. Il n'aimait pas la saint valentin, tout comme moi, il allait me détester de lui demander une telle chose mais j'attrapais mon téléphone portable et envoya un texto à mon très cher ami et mari, Nick A. Reynolds. Je savais très bien qu'il ne me refuserait pas cela mais je savais aussi qu'il ne connaissait pas mon appartement et que je devais donc me rendre à la confrérie des Bêtas le plus rapidement possible. J'enfilais une robe blanche qui laissait voir plus de partie de mon corps qu'elle n'en cachait et me coiffa rapidement. J'étais toujours maquillée et j'avais donc cela de moins à faire, ce qui n'était pas négligeable lorsque l'on devait être prête en un petit quart d'heure. Je souriais déjà en imaginant le visage de Nick me voyant ainsi et même en voyant son visage lorsque pour le énième fois, je dirais non à toute demande de divorce. J'aimais étrangement ce qui nous était arrivé et je ne comptais pas lâcher prise maintenant. Je me dirigea vers ma voiture et pestait en voyant la neige qui tombait. J'allais avoir froid habillé comme cela même si je ne comptais pas vraiment rester sous la neige toute la soirée. Je réfléchissais à tout ce qui c'était passé depuis cette été dans ma vie et le seul passage donc j'étais pleinement fière et heureuse était mon mariage à Las Vegas. Je ne me souvenais pas de tout ce qui c'était passé, juste de ce sosie d'Elvis qui nous avait déclaré uni par les liens sacrés du mariage. Un mariage plein d'infidélité, de crise mais aussi de sexe. Un mariage à la Leïla Carpentier-Greenden en quelque sorte. Les engagements, ce n'était pas pour moi, en aucun cas et même si, en temps normal, j'aurai divorcé dans l'heure qui suivait, je préférais faire suer mon cher mari plutôt que de lui donner raison. J'arrivai rapidement à la confrérie des bêtas/deltas et il n'y avait personne dans les couloirs. Tout le monde devait être à cette fichue soirée pour briser quelques cœurs, du moins je l'espérais. Je monta à mon ancienne chambre de confrérie et y déposa mes affaires en surplus. J'enfilais mes talons et descendis dans le hall de la confrérie. Je comptais bien faire chier mon cher et tendre toute la soirée mais je comptais aussi le faire m'emmener au restaurant. J'avais faim et je ne comptais pas manger avec tous ces abrutis à la faculté. Entendant une voiture se poster près de l'entrée de la confrérie, je reconnus rapidement Nick et sa crête à travers le pare brise. Je sortis rapidement de ma chère confrérie et m'installa à la place du passager à côté du beau brun. Il n'y avait pas à dire, il était bien plus beau que Benjamin et bien plus à mon goût. Je lui souris et dis « Merci. Je ne te retourne pas le compliment... Parce que tu es bien mieux que d'habitude » Voilà que je me mettais à faire presque des commentaires, ce qui ne me ressemblait guère et devait le choquer tout autant que moi. Je l'embrassa quelques secondes et je ne me faisais pas prier. Il me plaisait vraiment pas mal mais c'était purement physique entre nous, on passait plus de temps à se prendre le bec qu'autre chose ; c'est ça la vie de couple. L'entendant parler de femmes qui prenaient le devant, un sourire quelque peu pervers se dessina sur mes douces lèvres et je dis « Eh bien tant mieux alors. Il est trop tôt pour aller au bal, j'arrive jamais en même temps que les poules si tu vois ce que je veux dire. Restaurant, ça te dit ? » Je le regardais, posa ma main sur sa cuisse et dis « Non, je ne te demande pas ton avis finalement, tu aimes les femmes qui prennent les devants non ? » Je retournais ce qu'il venait de me dire contre lui. J'étais la reine pour ce genre de choses et j'en étais fière. Nick ne semblait pas chaud pour aller manger quelque part mais j'avais faim et il serait mon dessert, pas mon entrée, il ne fallait pas trop rêver. Ronchonnant quelque peu, le jeune homme quitta la faculté et le campus pour se diriger vers un bon restaurant italien. Vin rouge et lasagnes étaient au rendez vous.

Il devait être près de vingt deux heures lorsque nous quittâmes le restaurant et je devais avouer que j'avais déjà un petit coup dans le nez. Les deux bouteilles de vin que nous avions vidé me faisaient quelque peu tourner la tête mais mon état un peu guillerette ne pourrait que lui être bénéfique, j'en étais sûre. Je reprenais ma place dans la voiture, lui la sienne et je dis « Bon, allons voir tous ces petits couples qui me donnent envie de vomir, il peut y avoir de l'action j'en suis sûre » Je lui fis un léger sourire avant qu'il démarre et que je mette la musique – en fond – dans sa voiture. Je l'entendais presque râler et dis « Je suis ta femme. Ce qui est à moi est à toi. » Et prends toi ça dans les dents le sportif. Cela faisait à peine cinq minutes qure nous étions dans la voiture qu'on s'arrêtait déjà. Je regardais Nick depuis quelques minutes, histoire de le déstabiliser, et lorsque je sentis la voiture s'arrêter je lui dis « Tu ne vas quand même pas me jeter dehors par cette température ? » Je fis un petite moue d'enfant avant de regarder devant moi. Merde, vu le bouchon qu'il y avait, on était coincé ici pour un long moment. Changeant de chaîne de radio, les informations nous indiquèrent un sacré accident près d'une voie rapide de la ville et il y avait donc des bouchons. Non, c'est pas vrai. Je souffla bruyamment et dis, en regardant droit devant moi. « Pour le meilleur et pour le pire, c'est bien ce qu'Elvis a dit ? » Je savais parfaitement qu'à force de parler de mariage, de notre union à Las Vegas, le jeune Iota allait s'énerver mais bon, j'étais d'humeur joueuse et il était mon jouet préféré.
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MessageSujet: Re: ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV EmptyMer 15 Fév - 18:32

Marié. Nick Andrew Reynolds était marié. Rien que d'y penser, j'avais envie de m'arracher le cœur. C'était invraisemblable, tellement à l'opposé de moi-même. Évidemment, quand je racontais la petite anecdote très sympathique qui allait avec, on comprenait tout de suite beaucoup mieux pourquoi j'étais civilement lié à la Carpentier-Greenden. Malgré tout, je préférais rester très discret sur notre mariage aussi con que niais à Las Vegas, contrairement à Leïla qui dès que l'occasion s'en présentait, révélait notre histoire sans aucun scrupule. Elle en semblait même plutôt fière. J'avais beau lui réputer sans cesse que je ne voulais plus qu'elle en parle jusqu'à ce que le divorce soit prononcé, elle recommençait à s'en venter. Mais avouons le, parler sérieusement avec Leïla c'était comme demander à un mort de se réveiller, c'était invraisemblable. « Merci. Je ne te retourne pas le compliment... Parce que tu es bien mieux que d'habitude » Non mais écoutait là, voilà que la jolie blonde venait de se mettre à la flatterie, avec elle on en découvre toujours un peu plus chaque jour. Seulement je savais pertinemment qu'avec elle, chaque bonne parole cache quelque chose et j'allais bientôt découvrir ce qu'elle désirait. « Eh bien tant mieux alors. Il est trop tôt pour aller au bal, j'arrive jamais en même temps que les poules si tu vois ce que je veux dire. Restaurant, ça te dit ? » Elle déposa sa main sur ma cuisse. Elle sait s'y prendre la maligne, elle sait très bien comment me corrompe. « Non, je ne te demande pas ton avis finalement, tu aimes les femmes qui prennent les devants non ? » Un restaurant ? J'espère que c'est une bague. Vu sa tête, elle est de tout ce qu'il y a de plus sérieuse, à mon grand désespoir. A peine chiante et capricieuse, mais il faut dire que je commençais à bien la connaitre et malgré tout, j'aurai dû m'en douter. La prochaine fois Leïla, tu prends ta voiture, je prends la mienne et on se rejoint directement au bal. Tu m'auras pas une seconde fois ma vieille. Et en plus de ça elle retournait mes propres mots contre moi, la garce. Je savais d'avance que je lui plaisais, malgré que je savais aussi qu'elle était déjà en couple. Comment voulez-vous que je résiste à cette belle sirène, à la chevelure blonde comme les blés et aux jambes aussi fines qu'interminables ? Impossible, surtout quand la belle en joue pour arriver à ses fins. Je roulais vers le restaurant à vive allure, comme pour en finir le plus rapidement possible. Leïla me jetait un regard noir, juste après que j'eus grillé un feu de signalisation. « Oh c'est bon ne me regardes pas comme ça, je vais pas nous tuer. Je suis un conducteur hors-pair. » Déclarais-je, sourire narquois au bord des lèvres. « Tu veux tout de même pas que je roule comme une femme, roulant à trente kilomètres/heure et m'arrêtant à chaque passage piéton pour aider une mamie à traverser ? » Ajoutais-je, satisfait. Elle allait jouer la peste toute la soirée, j'avais bien le droit de m'amuser un peu à mon tour. On arrivait au restaurant après quelques minutes de trajet seulement, grâce à ma superbe performance. Tu me remercieras plus tard Leïla, quand tu auras le ventre plein et que j'aurai payé l'addition comme un véritable gentleman. Délicieux repas et vin de qualité au menu, accroches-toi fort jolie blonde, tu vas découvrir la grande vie avec le Reynolds de ses dames.

Presque vingt heure et nous sortions du restaurant, Leïla d'abord puis moi quelques mètres seulement derrière elle. La demoiselle ne s'était pas gênée pour boire et je la scrutais avec attention de façon à être sûr qu'elle n'était pas déjà à la limite du raisonnable. Évidemment, quand je lui avais dit qu'elle devait se calmer sur le vin, elle m'avait assuré qu'elle pouvait terminer la bouteille sans que cela ne la dérange. Well done, alors pourquoi tu titubes ainsi Carpentier-Greenden ? Nous arrivions à ma voiture, et une fois installés, j'allumais le chauffage. C'est que dehors il faisait froid, pour cause, la neige était tombée la veille ce qui avait recouvert la ville d'un drap blanc glacée. Et la voilà qui allumait la radio à fond. Euh Leïla, t'es dans ma voiture je te rappelle, on se calme. « Baisse le son si tu veux pas que je t'abandonne au bord d'une autoroute. » Radicale comme solution, si seulement elle avait pu l'entendre parce qu'à cause du son, la demoiselle n'avait entendu que la chanson qui passait et ses paroles parlant d'amour et autres niaiseries. « Je suis ta femme. Ce qui est à moi est à toi. » A ces mots, je baissais le son de la musique aussitôt. Sérieusement, pour qui est-ce qu'elle se prenait elle ? Cette peste réussissait à me faire perdre mon self-contrôle. « Étrangler sa femme de ses propres mains et l'enterrer dans un bois, c'est légal ? » Bim. Je lui lançais un regard du coin de l’œil, sourire moqueur aux lèvres. J'allais faire mon chieur autant qu'elle, voir plus si j'y arrivais. Je m'étais arrêté alors que Leïla me fixait toujours. « Tu ne vas quand même pas me jeter dehors par cette température ? » J'en rêve, j'en rêve. Je fixais la route sans même prendre la peine de lui répondre, elle comprit alors qu'il fallait qu'elle aussi se retourne. C'est pas trop tôt, elle découvrait enfin que nous nous trouvions dans un bouchon qui semblait être long de quelques cinquantaines de mètres. « Pour le meilleur et pour le pire, c'est bien ce qu'Elvis a dit ? » Pitié, faites en sorte qu'elle la ferme. Je lui lançais un regard noir, qui signifiait très bien ce que je pensais à l'instant. « Toi qui veux tellement que l'on parle du mariage, on va en parler. Si tu crois qu'on va rester marier à se tourner autour comme on le fait en ce moment éternellement tu te mets le doigt dans l’œil Leïla. On va divorcer d'ici peu, que tu le veuilles ou non. » Pestais-je, avant de continuer de plus belle. « Et sans vouloir gâcher tes plans, j'irai voir Benjamin. De façon à ce qu'il sache la garce que tu es vraiment et les mensonges qui lui sont cachés. » Je pouvais lire de la colère dans les yeux de Leïla, au moins à présent la base était posée. J'imagine que la soirée qu'elle avait imaginé pour le soir de ce bal n'était pas exactement ce qu'on vivait à cet instant. Et pourtant, la soirée ne faisait que commencer...
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MessageSujet: Re: ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV EmptyDim 19 Fév - 1:05




Je savais très bien ce qui faisait plaisir au jeune homme et ce qui, au contraire, l'énervait. Nick pouvait dire ce qu'il voulait, il était bien plus prévisible qu'il ne voulais le faire croire et cela me faisait doucement sourire. Je voulais avoir le dessus ce soir et je comptais bien l'avoir. Personne ne me résistait bien longtemps et Nick encore moins. Il pouvait tenter de me faire croire ce qu'il voulait, que j'étais la pire femme de la ville, que je ne méritais pas d'être marié à un Reynolds ou je ne sais quelle connerie, je savais très bien qu'il n'était pas mécontent des points positifs du mariage. Bon, même si je n'étais pas mariée avec un homme, je ne me gênais pas pour lui faire des avances et finir dans son lit. Pour beaucoup, j'étais une garce alors que pour d'autres je n'étais qu'une chaudière ambulante, pour reprendre les mots que l'on m'avait déjà énoncé. Je vivais ma vie comme je l'entendais et c'était pour cela que je n'écoutais strictement jamais le jeune homme. Il me disait d'arrêter de parler de notre union, je le faisais encore plus, il me demandait d'arrêter de râler, je râlais encore plus. J'étais loin d'être la jeune femme parfaite et je souriais doucement rien qu'à penser au fait que je pouvais l'ennuyer et le faire râler comme je le voulais. J'aimais avoir le dessus et une avance sur les hommes avec qui je fricotais. Je ne supportais me faire planter dans le dos et encore moins doubler alors comme ça, Nick était servi. Nous nous dirigions vers un restaurant et je savais très bien qu'il n'avait pas envie d'être là et son allure me le prouvait bien. Un homme qui conduit aussi vite peut vouloir dire deux choses : il veut passer aux choses sérieuses plus vite ou alors il veut mettre fin à la soirée le plus rapidement possible. Soufflant quelque peu, je lui dis « Non j'aimerai juste rester en vie encore un peu vois-tu. Si tu as des envies suicidaires, ce n'est pas de ma faute mais mets moi de côté sinon qui aura l'héritage ? » Chaque mot, chaque phrase était une façon pour moi de lui montrer qu'une erreur pouvait revenir sans arrêt tel un boomerang. C'était malsain mais j'avais toujours fonctionné comme ça alors pourquoi changer ? J'avais un élément sur quelqu'un et il en entendait parler pendant des années, jusqu'à ce que je l'épuise ou trouve autre chose à dire. Avec Nick, le mariage était notre principal sujet de conversation et de disputes par la même occasion. Je n'écoutais jamais ce qu'il avait à me dire puisque je ne changerai pas d'avis. Je n'avais pas envie de divorcer et la raison était simple : j'aimais le voir enrager à chaque fois que je prononçais le mot mariage ou divorce. Je n'avais pas besoin de lui pour vivre et encore moins pour exister mais tout cela était quelque peu excitant. J'aimais la folie et le divertissement et j'étais plus que servie avec le jeune homme à la crête. Le repas passa plutôt rapidement et c'était agréable, surtout après quelques verres de vin et donc une concentration bien faible. Il parlait sans arrêt de divorce mais qu'on soit marié ou non ne changeait rien pour lui, alors autant profiter des avantages du mariage. Je n'étais pas du genre à râler parce que nous n'étions pas fidèle – j'étais en couple après tout – et il n'avait que des privilèges avec moi à ses côtés. J'étais plutôt jolie et un bon coup, que demande le peuple ? Il fallait avouer que je pouvais être insupportable au possible mais je le vivais bien, très bien même. Il voulait donc se débarrasser de moi et bizarrement, cela ne m'étonnait pas de lui, même si c'était presque blessant et vexant pour tout dire. « Et tu finiras ta vie en prison parce que ce sera tout sauf un crime passionnel. Tu auras réussi ta vie, magnifique. Je pense qu'il est quand même préférable de me supporter. Simple avis. » C'était même logique, même si la logique semblait avoir disparu de la tête de Iota de ce cher Nick. Tournant la tête, je vis le bouchon qu'il y avait devant nous à cause de la neige et cela me déprima. Je n'avais pas très envie de rester enfermer dans la voiture pendant des heures même si nous pourrions nous occuper d'une façon plus qu'agréable. Je devais chasser cette idée de ma tête et étrangement, il m'aida rapidement en me parlant, une fois encore, de divorce. Il n'avait donc que ça à la bouche. Il venait de toucher un point avec Benjamin mais j'étais pleine de ressource et j'espérais qu'il ne l'oubliait pas. « Mais pourquoi as-tu tellement envie de divorcer Nick, tu m'expliques ? Ça change ta vie d'être mariée avec moi ? Non pas que je sache et jusque preuve de contraire tu ne vas pas te marier de si tôt parce que si tu parles comme ça à toutes les femmes, tournes toi vers les hommes. Et dis ce que tu veux à Benjamin. Je m'en fiche et je suis sûre qu'entre le mec qui se la joue la plus part du temps et la petite amie déboussolée, il aura vite fait son choix » Un sourire naquit sur mon visage et je dis « Tu n'es pas le premier qui me menace vis a vis de Benjamin ni le dernier. Cependant, avec toi, c'est bien plus... sexy » Je m'approchais doucement de lui et déboutonna un bouton de sa chemise. J'aurai bien continuer mais il attrapa ma main assez sèchement et me lança un regard noir. « Lâche moi et sur le champ Nick » sinon mes ongles allaient s'enfoncer dans sa peau et je n'étais pas sûre qu'il voulait garder des marques de moi sur son corps. M'asseyant correctement, je regardais devant moi et lança « Tu l'auras ton divorce, si je passe une bonne soirée ce qui est mal parti si tu veux tout savoir » Je n'aimais pas les conditions mais j'étais sûre qu'une couille allait nous arriver avant que je retrouve mon lit alors comme ça...

Après un bon bout de temps, le trafic devint un peu plus fluide et nous arrivâmes rapidement à la faculté. Dans les couloirs, ma voix montait. « Bon c'est bon Nick ! C'est bon j'ai compris ! Je suis peut être blonde mais je ne suis pas conne pour autant ! Tente de faire semblant d'être heureux d'être ici s'il te plait. Merci » Il tirait une gueule de quinze cul et je n'aimais pas cela, vraiment pas. Je lui fis un large sourire et entra dans la salle commune de la faculté. Buerk, ça puait l'amour ici et je n'aimais vraiment pas cela...
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MessageSujet: Re: ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV EmptyVen 24 Fév - 17:40

❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV Tumblr_lsodl4hZ3h1qc9geoo1_500
❝ Monster are real, ghost are real too. They live inside us and sometimes they win ❞
Après quelques mois de mariage, Leïla commençait à bien me connaitre. Au fil du temps, elle avait appris à reconnaitre ce que j'aimais ou au contraire ce que je pouvais détester. En l'occurrence, il m'arrivait à la détester pour une soirée ou même pour quelques jours. Tout dépendait de la gravité de ses propos ou de ses actes. Lorsqu'elle décidait de faire chier son monde et de devenir la pire des garces, elle devenait une personne des plus détestables et ceci avait le don de m'exaspérer au plus haut point. Leïla, la bêta à l'état pur. Nous allions bientôt arriver au restaurant, mais comme à son habitude, Leïla avait une remarque à faire. « Non j'aimerai juste rester en vie encore un peu vois-tu. Si tu as des envies suicidaires, ce n'est pas de ma faute mais mets moi de côté sinon qui aura l'héritage ? » Rester en vie ? Ne t'en fais pas pour ça ma chère Leïla, je n'ai aucune envie de mourir et encore moins à tes côtés. Elle avait abordé chacun de ces mots avec un sourire au coin de ses lèvres pulpeuses, sachant d'avance qu'elle allait m'agacer. L'héritage ? Évidemment, what else ? Ce n'était pas comme si elle venait d'insinuer que si je venais à mourir, rien ne l'intéresser plus que ce que je pouvais laisser derrière moi. « Je préfère encore offrir tout ce que j'ai à une œuvre caritative que te tout te donner. » Bim. J'allais lui prouver que je pouvais moi aussi devenir le pire des salauds, jouer avec elle et lui balancer des répliques sarcastiques à tout bout de champ. Le mariage restait un sujet tabou, du moins pour moi et encore plus depuis que je me savais civilement lié à la Carpentier-Greenden. Je n'avais pas voulu tout ça. Sous l'emprise de l'alcool, j'avais sûrement cédé au caprice de Leïla en acceptant de la conduire à la chapelle d'Elvis. D'ailleurs, parlons-en de cette soirée. En fait non, je n'ai rien à dire puisque je ne m'en souviens même pas. Je pourrais cependant vous décrire la tête que j'ai fait fait lorsque le lendemain main je me retrouvais dans le même lit que Leïla, vêtu d'un simple drap autour de nos corps et d'une bague en plastique autour du doigt. Un mauvais souvenir d'après moi, un souvenir amusant d'après Leïla. Vous voyez, deux avis bien différents comme pour chaque débat dans lequel nous nous engouffrions. Malgré nos disputes assez fréquente, la bêta ne m'offrait toujours pas le cadeau que j'attendais tant, le divorce. « Et tu finiras ta vie en prison parce que ce sera tout sauf un crime passionnel. Tu auras réussi ta vie, magnifique. Je pense qu'il est quand même préférable de me supporter. Simple avis. » Ton avis, tu peux te le garder. Après tout il me semble que je ne t'ai rien demandé. « Au moins en prison je n'aurai plus à te supporter. » Déclarais-je, toujours aussi froid. Je ne voulais plus faire d'effort. Leïla me fatiguait beaucoup trop et même si je la trouvais irrésistiblement attirante, je la trouvais aussi agaçante. A une époque, je me forçais à faire bonne figure pour tenter d'avoir la fameuse signature de la jeune femme sur les papiers du divorce le plus tôt possible mais évidemment, ça n'avait pas marché. Alors dès à présent je laissais tomber la façade du gentil Nick pour devenir sarcastique et méchant. Le bouchon commençait à devenir long et je n'attendais qu'une chose, que les voitures avancent le plus rapidement possible pour que nous puissions se rendre au bal et par la même occasion, se laisser quelques minutes de répit. Je savais qu'en évoquant le sujet sensible qu'était Benjamin j'allais peut-être pouvoir marquer un point, mais c'était sans manquer les ressources inépuisables que possédait Leïla. « Mais pourquoi as-tu tellement envie de divorcer Nick, tu m'expliques ? Ça change ta vie d'être mariée avec moi ? Non pas que je sache et jusque preuve de contraire tu ne vas pas te marier de si tôt parce que si tu parles comme ça à toutes les femmes, tournes toi vers les hommes. Et dis ce que tu veux à Benjamin. Je m'en fiche et je suis sûre qu'entre le mec qui se la joue la plupart du temps et la petite amie déboussolée, il aura vite fait son choix » Le sourire qui venait d'apparaitre après la confession de la demoiselle sur ses lèvres, m'énerva encore plus que je ne l'étais. Je ne voulais même pas lui répondre, elle m'horripilait au plus haut point. Je détournais le regard pour fixer la route, laisser jouer mes doigts le long du volant. J'essayais de m'occuper, de me changer les idées mais la demoiselle ne semblait pas vouloir en finir. « Tu n'es pas le premier qui me menace vis a vis de Benjamin ni le dernier. Cependant, avec toi, c'est bien plus... sexy » Si elle trouvait ça sexy de me voir sur les nerfs, j'allais devenir violent et là elle allait trouver tout de suite beaucoup moins sexy... Elle laissait glisser sa main le long de ma chemise, jusqu'à en arrivait au col et commença à déboutonner le premier bouton. Si elle croyait s'en tirer ainsi ce soir, elle se mettait un doigt dans l’œil pour ne pas dire ailleurs. Je lui attrapais la main, la serrant comme pour lui broyer le bras. Je lui lançais un regard noir, toujours son bras coincé entre ma main. « Lâche moi et sur le champ Nick » Annonça-t-elle à son tour sur un ton glacial. J'étais satisfait. On dirait bien que j'avais réussi à autant l'agacer que moi je ne l'étais en ce moment grâce à elle. « Sinon quoi ? Tu vas me gifler, tu veux appeler la police aussi ? Mais ne te gène pas, vas-y. Fais toi plaisir ma chère Leïla. » Sérieusement, qu'allait-elle bien pouvoir faire une demoiselle aussi frêle et fragile qu'elle face à moi, homme costaud. J'avais envie d'exploser, j'étais énervé et nous étions bloqué dans ce foutu embouteillage qui n'avait pas vraiment l'air de vouloir bouger. Un silence de plomb venait de s'installer dans la voiture. Plus aucun de nous deux ne voulait ouvrir la bouche. Je décidais de finalement parler, ce silence aurait fini par me tuer à long terme. « Tu sais quoi, j'en ai marre. Tout ce que je veux c'est que tu m'accordes ce fichu divorce. Tu signes les papiers et on en reparle plus, d'accord ? On se reverra si tu veux, aucun problème. On continuera de faire la fête et s'amuser si ça te chante. » Cette fois au moins, j'avais vidé mon sac. Leïla se remettait en place, face à la route avant de m'accorder quelques mots. « Tu l'auras ton divorce, si je passe une bonne soirée ce qui est mal parti si tu veux tout savoir » Victoire. J'avais ce que je voulais depuis longtemps, elle acceptait enfin de signer les papiers, à une condition : que la soirée se passe sans encombre. Well done, je pouvais faire un effort, ça faisait plusieurs mois que je la supportais, une soirée de plus ça n'allait pas me tuer après tout. Le trafic redevenait fluide, je recommençais alors à rouler sans prononcer le moindre mot.

Finalement, nous arrivions au bal. On aurait dit que la décoration avait été faite par un bisounours en manque de câlin. Sérieusement, la niaiserie avait atteint son summum ce soir. « Bon c'est bon Nick ! C'est bon j'ai compris ! Je suis peut-être blonde mais je ne suis pas conne pour autant ! Tente de faire semblant d'être heureux d'être ici s'il te plait. Merci » Et voilà que ça repartait. Je n'allais pas sourire et me trémousser sur la piste comme un con pour lui faire plaisir non plus. Qu'elle pouvait être agaçante. « T'en as pas marre de me faire des reproches et des remarques toutes le deux minutes ? J'ai qu'une envie là, c'est de me barrer et de te laisser en plan tu vois. » Grommelais-je, complètement énervé face à l'attitude de la bêta. « Mais moi je suis poli et courtois, alors je fais des efforts. Je sais bien que les efforts ne sont pas ta tasse de thé, mais ce soir tu pourrais essayer de te surpasser, non ? » A mon tour de faire des critiques, on allait bien rigoler. Sauf que je ne m'attendais pas à ce que la demoiselle prenne la mouche aussi facilement, pour finir par retourner les talons et se diriger vers la sortie. J'attendais quelques secondes, pensant qu'elle reviendrait. Sauf que non, bornée comme elle l'était, Leïla n'allait pas revenir. Me voilà obligé de sortir à mon tour, bien décidé à la faire revenir. Elle n'était pas partie bien loin, elle s'était réfugiée près du vieille arbre. Arrivé face à elle, je commençais les négociations. « Come on, tu étais si impatience à l'idée de te rendre à ce bal avec moi. Tu ne vas tout de même pas te barrer et me laisser ici ? » Une véritable garce cette Leïla, mais malgré tout ce que je pouvais dire à son sujet, je m'étais attaché à cette jolie blonde au caractère bien trempé. Je l'attrapais par la main avant de la ramener contre moi. Je pouvais sentir son cœur battre au fond de sa poitrine, et dans un élan de folie, je l'embrassais fougueusement. Nos langues s'entrechoquaient, un baiser passionné digne des plus grandes scènes de cinéma. Un baiser amical dirais-je, simplement pour lui remonter le moral en quelques sorte. Chose que chaque réel ami pourrait faire, devrais-je donc en conclure que moi et Leïla l'étions réellement ? Je la relâchais, et sans prononcer un mot, je lui attrapais la main pour la ramener avec moi vers le bâtiment dans lequel nous nous trouvions il y a encore quelques minutes. Minuit pile, zéro heure zéro. J'ouvrais la porte, suivi de prêt par Leïla. Au fond du long couloir, Ruben. Il nous fixait, avançant à petit pas, silencieux comme jamais. Il m'était arrivé de le croiser, et par la même occasion de me foutre de sa gueule avec des copains. Mais ce que je ne savais pas encore, c'est que ce soir la roule allait tourner et que cette fois-ci, c'est lui qui allait pouvoir se foutre de ma gueule... après m'avoir dégommé la cervelle.
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MessageSujet: Re: ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV ❝ happy valentine's day, bloody valentine's day. ❞ • PV EmptyDim 4 Mar - 1:56





Nick, ô Nick. Je savais comment l'ennuyer, comment le faire criser, comment le faire me détester un peu plus chaque jour. Je n'essayais pas de me le mettre à dos, je n'essayais pas de le faire ma haïr au point de me menacer avec ce divorce mais j'aimais cela, ce jeu qu'il y avait entre nous, cette folie qui planait sans cesse entre lui et moi. Il savait ce qu'il voulait, je savais ce que je voulais et nous avions des objectifs communs en quelque sorte. Ce mariage ne me plaisait guère, je passais pour une saloperie à ne pas divorcer alors que j'étais en couple mais c'était comme cela ; j'aimais jouer et j'avais trouvé en Nick le pion idéal sur mon petit jeu d'échec. De plus, il fallait avouer qu'il était adorable à ses heures perdues et que nous nous entendions bien, quand je n'asseyais pas de tout contrôler et tout ce qui allait avec. Je savais l'énerver et je voyais bien que mes mots l'agaçaient. Il était un piètre comédien, il n'y avait pas moyen de démentir ce fait. Il se contrôlait bien trop mal et je me demandais sérieusement ce qu'il avait du se passer avec les jeunes hommes qui devaient le chercher pendant son enfance ou son adolescence. Il semblait presque bagarreur et même si je ne le connaissais pas plus profondément que cela, il semblait presque violent. En tout cas, tant qu'il ne l'était pas avec moi, cela me convenait parfaitement. « Tant que je choisis l'association, ça me va. Je n'ai pas besoin de toi pour vivre, tu t'en rends compte au moins ? » J'essayais de noyer le poisson et de faire en sorte qu'il oublie que je venais sagement d'accepter de reverser une somme à une association. Enfin, je choisirai une association protégeant les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, histoire que cet argent me serve d'une manière ou d'une autre. Atteinte d'une maladie dégénératrice et moi, je brûlais la vie par les deux bouts. J'occupais mes jours comme il le fallait et c'était sûrement pour cela que j'avais demandé à mon cher mari de m'emmener au bal de la saint valentin aujourd'hui. Je n'étais pas une grande fan de ces soirées mais je savais bien qu'un jour ou l'autre, je risquais d'avoir une attaque, qu'une partie de mon cerveau soit définitivement touché et que je sois un légume, pour le reste de mes jours. Je ne voulais pas vivre dans l'optique d'une mort prochaine et pourtant, je restais dans cette perspective. J'étais dans un entre deux. Entre la folie des grandeurs et la peur de finir dans un cercueil. Leïla dans toute sa splendeur. J'étais un paradoxe à moi toute seule, c'était presque à se demander si je n'étais pas bipolaire plutôt qu'atteinte de Parkinson. Une chose était sûre, mon cerveau était atteint mais cela, je le cachais à tout le monde. « C'est fou ce que ça va arranger les choses d'aller se faire emprisonner. À la limite, si tu veux y aller, tue quelqu'un d'autre. Un boutonneux sans grande estime de soi, je suis sûre que ça peut faire l'affaire » J'étais malade mais je ne voulais pas y rester pour autant. La vie m'avait épargné jusqu'aujourd'hui, ce n'était pas le moment de vouloir l'inverse. Ce sujet de divorce revenait trois fois sur quatre lorsque nous discutions, Nick et moi. Il voulait en finir avec moi, il voulait divorcer, refaire sa vie en homme célibataire et non pas marié. Il voulait trop de chose que je ne voulais pas, absolument pas. Nous étions bien trop différent. Les opposés s'attirent n'est-ce pas ? Seulement, je n'étais pas trois fois sûre que cela marchait vraiment dans la réalité et surtout pas avec moi. Différents sur pas mal de points et similaires sur d'autres, c'était peut être cela notre plus grande faiblesse en y pensant. Je cherchais ses limites, il cherchait les miennes mais ce qu'il ne savait pas, c'est que je n'avais pas de limites et que la seule et unique chose qui pouvait m'atteindre était un secret plus que bien gardé. Quatre personnes sur terre étaient au courant : mes deux médecins, ma mère et moi même. Mon père n'avait pas été convié au partage du secret et si j'avais pu éviter d'y mêler ma mère, je l'aurai fait, il n'y a aucun problème là dessus. Je n'avais rien à craindre là dessus, Nick ne pourrait jamais m'atteindre et cela l'agaçait au plus haut point. Sa colère commençait à sortir, petit à petit et lorsqu'il m'agrippa le poignet, je fus – quelque peu – au delà de ma gentillesse déjà très limitée. Les paroles étaient une chose, les gestes une toute autre et je n'étais pas assez bête pour le laisser dicter ma vie, et ce par n'importe qui. Je savais très bien qu'il n'était pas fondamentalement méchant mais là, il poussait le bouchon un peu trop loin. « SOS femme battue ça ira mieux que la police. Ne me touche plus jamais de cette manière ou je te jure que je ferai de ta vie un enfer parce que là, c'est un bateau de croisière » Ouai bon, s'il se comparait à une croisière costa rica, il allait bientôt y passer. J'étais sèche et brute dans mes paroles, il m'avait fait mal au poignet et je n'aimais pas son ton d'homme fort et sûre de lui. Dans un souffle, je dis « Moi qui pensais que Monsieur préférait les femmes qui prenaient les devants, en fait tu préfères les soumises et les putes, ça râle jamais » Et bim, ça c'est fait. J'étais une grande râleuse quand je m'y mettais et j'étais fort peu sociable mais ça, ce n'était qu'une facette de ma personnalité haute et riche en couleur. Si je proposais à Nick une procédure de divorce si la soirée se passait bien, c'était simplement parce que je savais qu'à un moment ou à un autre, il y aurait un problème et que le jeune homme s'énerverait comme il venait de le faire. Peut être qu'en public il n'oserait pas mais je n'en étais pas tout à fait sûre. Il semblait entasser un bon paquet de rage contre moi et cela n'allait pas aller en s'améliorant ; c'était trop beau pour être vrai. J'étais face au pare-brise, confortablement installée et je regardais droit devant moi. Je n'adressai plus aucun mon à Nick, c'était sa punition même si j'étais persuadée qu'il prenait plutôt cela comme un cadeau de saint valentin plus que mérité.

À peine arrivée que nous commencions déjà à lever la voix. Je n'avais pas réellement envie d'être ici, seulement, c'était la seule chose que j'avais trouvé pour ennuyer Nick un peu plus. L'exposer en tant que cavalier allait faire jaser la moitié de la faculté mais vu que Benjamin m'avait dit ne pas être trop saint valentin, je n'avais pas cherché plus loin. Nous progressions dans les couloirs et les remarques du jeune Iota commençait à m'agacer de plus en plus. Me stoppant net, je lança « Tu ne partiras pas et tu sais pourquoi ? Tout simplement parce que tu sais que si tu te casses, ton divorce tu peux te le carrer où je pense » Lorsque j'étais énervée, mon vocabulaire était fort peu acceptable et je me mettais à mal parler. Il devait jubiler intérieurement de me voir riposter un peu plus au lieu de trouver autre chose pour l'attaquer et le faire descendre. L'entendant parler d'efforts, je souffla et dis, avant de tourner les talons « J'ai une gueule à faire des efforts sérieusement ? Tu n'as pas à te casser va, c'est moi qui dégage Reynolds » Sac à main sous le bras, je me dirigea en direction de la sortie de la faculté. Je venais de me retirer, de baisser les armes et ce n'était vraiment pas mon genre, mais alors pas du tout. J'étais une battante, une jeune femme pleine de ressource et sûrement pas ce déchet ambulant. J'en avais marre et j'avais besoin d'alcool, beaucoup d'alcool pour finir complètement bourrée et finir dans les bras d'un homme, n'importe lequel, ou pas. Entendant une voix familière derrière moi, un sourire se dessina sur mes lèvres mais lorsque je lui fis face, je ne laissa rien paraître « Je n'abandonnerais jamais mon mari. Bon, d'accord, j'arrête avec ça pour ce soir, ce sera mon seul effort pour la soirée » Je n'enterrais pas la hache de guerre pour autant. Un sourire se dessina sur mon visage voyant celui de mon mari se décontracter. C'est fou comme il pouvait s'énerver. Je n'eus pas le temps de dire ouf que je me retrouva proche de Nick et entrain de l'embrasser, ce qui était fortement agréable, je ne pouvais le nier. Aussi étrange que celui puisse paraître, j'avais l'impression que sans cette histoire de mariage, nous pourrions très bien nous entendre. Nous étions compatibles physiquement et sexuellement parlant. Lorsque je me détacha de lui, je lui souris à nouveau et nous nous dirigeâmes vers la faculté, main dans la main. Si quelqu'un me voyait avec Nick – ou m'avait vu l'embrasse – mes mensonges envers Benjamin étaient finis. Avançant dans le hall, nous vîmes un jeune homme au loin avancer vers nous Je connaissais ce visage, je l'avais déjà vu et il me fallut quelques secondes pour m'en souvenir. C'était Ruben, un geek dont je m'étais allègrement servi pour avoir quelques informations sur les meilleurs pirates qui peuplaient notre faculté. « Doux Jesus, Ruben est sorti de chez lui le soir de la saint valentin ! Tu n'avais pas de rendez vous avec ton ordinateur ? » J'étais mauvaise et je l'assumais parfaitement. Je levais les yeux au ciel et en les baissant, mes yeux croisèrent sa main droite et son arme. En un sursaut, je lâcha la main de Nick et dis, rapidement ; « Il est armé Nick. Il a un flingue dans la main. » Et j'allais donc mourir d'une fin plus ou moins tragique au milieu d'un couloir vide de monde. Des coups de feu venaient de retentir et Ruben était là, souriant, ce qui avait le don de me foutre les chocottes. Je regardai Nick et il n'avait vraiment pas l'air plus rassuré que moi. « Je ne sais pas sur lequel je vais m'entraîner en premier » Ruben leva son arme et il me visait, puis visait Nick, puis moi et ainsi de suite. « Que veux-tu ? De l'argent ? Je dois avoir mon chéquier quelque part, Nick à le sien au pire... Sinon je peux... Je ne sais pas, une soirée, toi et moi ? » J'étais prête à me vendre au diable pour que ni mon mari ni moi ayons une balle dans le crâne en guise de mort. « Ce que je veux, c'est une vengeance. Vous vous êtes tous les deux foutu de ma gueule et je ne suis pas si con. Vous vous prenez pour les meilleurs mais on verra si vous l'êtes vraiment » Le sourire sur ses lèvres me donnait envie de vomir mon repas. Il était affreux, dégueulasse. Je me tourna vers Nick et dis « Si jamais je meurs, sache que... je t'apprécie vraiment, beaucoup » Je n'eus pas le temps de dire ouf qu'une balle partit de l'arme de Ruben et que je me déplaça rapidement contre un mur, dans un cri qui reflétait moins du centième de ma peur. Ma fine silhouette me permis de me blottir derrière une fontaine à haut. J'entendis des pas rapide s'éloigner et je n'osais plus ouvrir les yeux. J'étais tétanisée, repliée sur moi même. Nick était il touché, vivant, mort, je n'en savais rien et j'avais trop peur d'ouvrir les yeux à ce moment même...
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