the great escape
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knockin' on heavens door

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MessageSujet: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptySam 4 Fév - 22:56

knockin' on heavens door  1zbfc3q
To die would be an awfully big adventure ❝ Peter ! Tu ne m'oublieras pas, rassure moi. - T'oublier ? Wendy... Jamais. - Tu reviendras me voir ? – Si tes histoires parlent de moi ! - Mais je ne devais jamais revoir Peter Pan. Aujourd'hui je raconte son histoire à mes enfants, qui à leurs tours la raconteront à leurs enfants et ainsi de suite. Car tous les enfants grandissent, tous sauf un. ❞ peter pan, james m. barrie ;; reagan & ethan .♥.
❝ Reagan Lennon-Barckley & Ethan Maki Daniels ❞
En retard, comme d'habitude. Ma vie de rockstar avait eut depuis bien longtemps raison de ma ponctualité, si j'en avais eu un jour ceci dit. J'essayais de me dépêcher, enfiler une robe noir courte, tout ce qu'il y a de plus classique en sois à l'arrière de la voiture qui me conduisait à l'Université. Aller à l'école en pleine nuit, le cauchemar. Sauf que moi, rebelle, je n'y allais pas de jour. Je revenais de Tokyo, besoin de changer d'air et d'aller me faire voir au pays des maki pour le travail l'histoire de quelques jours. Aujourd'hui signait mon retour à l'université depuis des semaines et je comptais bien mettre à profit cette soirée pour célébrer. Quoi, je ne savais pas encore. Célébrer mon amitié avec Ethan, je trouvais ça on ne peut plus parfait, surtout en ce jour de fête des amoureux. Au moins on savait aujourd'hui que Reagan Lennon-Barckley envoyait chier l'amour et privilégiait l'amitié. Je levais les yeux au ciel, galopant dans toute l'Université, en quête d'un précieux meilleur ami qui, une fois parmi tant d'autres, arrivait à supporter mon affreuse habitude à être en retard. Sauf que je n'étais pas celle à blâmer, la faute à mon vol en retard, les complications, les turbulences tout ça, la routine des héros. Toutefois je ne pu m'empêcher de constater que les nids d'amour Berkéléens eux, ne perdaient pas de temps. Valentine's day, I hate you. L'amour batifolant et virevoltant de tous les côtés, je m'en serais presque rendu malade pour le coup. En même temps j'avais l'excuse parfaite pour détester l'amour et donc par la présente la Saint-Valentin, cette fête commerciale à la con. Matt Warrens dédicace, ce soir, je vais festoyer devant des dessins animés avec ton meilleur pote et avec un peu de chance, on va boire un coup à ta santé. Enfin. Passer cette soirée à regarder des disneys, oui pourquoi pas. Mais j'avais en tête une activité tellement plus drôle, tellement plus attrayante en ligne de mire. Même loin, ma présidente de confrérie, Evan, m'avait tenu au courant des ragots et m'avait prévenu de la soirée interdite. Consciente de tout ce que cela impliquait, mais le moral remonté à bloc et pétant le feu avec tellement de puissance que j'aurais pu casser la gueule à un éléphant, je décidais de braver mes codes de bonne conduite et de sacrifier Peter Pan et Raiponce au profit d'une soirée à danser dan les bras du plus légendaire des plus légendaires des Maki. Sauf qu'il ne le savait pas encore, mais cela ne saurait tarder. Le voilà qui arrivait, le Daniels dans toute sa splendeur, étrangement vêtu d'un costume mais indéniablement élégant en cette soirée de Saint-Valentin. Je lui adressais un immense sourire, arrivant à son niveau, grosse connerie pour lancer les hostilités sympathiques de la soirée, je me mis à courir dans sa direction et lui sautais dans les bras. « .You know you love meeeee » ça c'était bien vrai. Un baiser sur la joue, de ma jolie voix, je lui adressais les mots d'un grand -non- ami à moi, Bieber the beaver ( they're twice the fun, ask anyone ) amusée au possible de lui chanter cette chanson phare en guise de salutation. En même temps, autant ne pas faire dans le conventionnel et faire passer à la trappe le traditionnel « Bonsoir Ethan » pour quelque chose de plus frais, cette soirée se plaçant sous le signe des bravades et autres violation de règles, en attestait lz fête organisée à la barbe du doyen à laquelle je m'apprêtais à le trainer de gré ou de force. « .I know you caaaaaaaare. » ça aussi, c'était bien vrai. En même temps, il était mon meilleur ami d'enfance, ou il ne l'était pas. Il était bien la seule personne en qui j'avais désormais une confiance aveugle, outre mon frère bien entendu. Ils étaient bien rare les gens sur qui je pouvais vraiment compter aujourd'hui, affres de la célébrité oblige. « .Just shout whenever and I'll be theeeeeeeeeeeeere » On arrête pas une rockstar lancée, je chantais la chanson à tu-tête, le forçant à danser avec moi en plein milieu du parc de l'Université, l'une de mes mains tenant la sienne, l'autre suivant mon bras enroulé autour de ses épaules. « .You want my love, you want my heaaaaaaaaart » Bieber fever. Je plaisantais, forcément, c'était une sorte de blague entre nous, rien de bien méchant, puis qui aime bien châtie bien, c'est le proverbe et je mettais un cœur fou à l'appliquer à présent. J'avais un immense sourire, mon rire résonnait au milieu de mes paroles dans toute l'université, une pure hystérique. Mais au moins il ne pouvait pas dire que je n'avais pas l'air heureuse de le revoir, au contraire. En même temps depuis quelques temps, je voyageais beaucoup, j'acceptais toutes les opportunités qui se présentaient à moi, histoire de m'évader et ne pas rester cloitrée dans un train train quotidien non désiré. De fait, nous nous voyons moins depuis quelques semaines, même si je revenais toujours le week end. Réflexion faite, nous devions plus nous voir maintenant que par lorsque nous étions enfant. « . and we would never, ever, ever, be apart. » terminais-je d'un air candide, la voix baissant d'un ton, mais agitant la tête de bas en haut histoire de faire un grand « ouioui, t'as bien entendu, jamais jamais, jamais séparé » . Je lui adressais un grand sourire, un bisou sur l'autre joue histoire de. Et plus sérieusement, entamais la conversation. « .Oh allez Peter, je plaisantes. » ajoutais-je d'un air taquin, lui adressant par la même occasion un coup d'épaule. Peter, surnom habituel. Peter Pan, la base du duo que nous formions. A vrai dire je n'avais pas souvenir l'avoir un jour appelé par son vrai prénom, Ethan. Dans mon esprit, il s'appelait Peter and always be. Me détachant de son étreinte, je m'éloignais assez pour pouvoir le toiser dans son ensemble. Beau gossssse ! Élégant, très très élégant. Trop élégant. Regard suspicieux, bien que malicieux. « .Je te trouves bien habillé pour une simple soirée Disney. » constatais-je d'un air inquisiteur, sourire en coin. Serait-t-il possible que Maki & Rapunzel avaient eu la même idée ce matin en se réveillant ? On dirais bien. Le temps qu'il ne réponde, je le pris par le bras et entamais déjà notre petite marche vers le bâtiment principal.


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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyLun 6 Fév - 1:25

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♦ REAGAN AKA RAIPONCE ♦ "Tout ce temps à rêver jour et nuit, tout ce temps à chasser l'ennui, tant d'années sans voir ni comprendre le monde et la vraie vie. Elle est là, sous le ciel étoilé, je la vois et soudain je sais, l'avenir, s'est éclairé, je devine où je vais" ♪♪

Un coup de téléphone avait suffit à me mettre en émoi. Reagan, la Lorie américaine qui faisait danser les adolescentes et baver les jeunes garçons pré-pubères venait de me proposer un programme pour la St Valentin que je ne pouvais décemment pas refuser. Une soirée complète à regarder des Disney avec ma meilleure amie d'enfance ? What else ? Je ne pouvais pas espérer meilleure façon de fêter la pire fête qu'on ait inventé pour les célibataires, voir l'amour présent partout autour de vous, pouvait vous donner des envies de meurtres parfois lorsque votre coeur avait été malmené à maintes reprises. Voila pourquoi j'avais directement sauté sur l'occasion, seulement après mûre réflexion j'en vins bien vite à me dire que ce ne serait pas si mal de se rendre à ce bal pour se foutre de la gueule de tous ces ploucs qui allaient passer la soirée à se manger les lèvres comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient, nous pourrions au moins nous distraire, une coupe de champagne à la main et une tenue de soirée sur le dos pour nous fondre dans le décor tout en nous gaussant de leurs comportements niais à vomir. Oui, réplique étonnante venant de la part du mec le plus niais de la terre mais bon après avoir été cocu et avoir vu l'amour de sa vie mourir sous ses yeux, on revoit souvent ses priorités à la baisse, aujourd'hui tout ce qui m'importait c'était de renouer avec Raiponce et d'oublier tous mes soucis et problèmes de coeur. Je ne l'appelais même plus par son prénom car même si nous n'avions plus 8 ans et que nous n'en étions plus à nous échanger nos goûters dans la cour de récréation, lorsqu'on nous réunissait, nous ne pouvions nous empêcher de dire bêtises sur bêtises et d'adopter une voix presque enfantine qui trahissait un syndrome de Peter pan que nous avions contracté tous les deux il y a bien longtemps maintenant. Me laissant bercer par ma folie et mon excitation, j'enfilais donc un costume et une cravate, je ne tenais pas à avoir l'air moche à côté de la splendide blonde aux cheveux d'or qui allait avoir l'honneur de marcher à mon bras après tout ! Volant presque jusqu'au parc de l'université où j'allais la retrouver à la manière de Peter pan, surnom affectueux qu'elle me donnait souvent, j'arrivais en peu de temps, une photo d'elle à la main tout cela faisant partie d'une grande connerie que j'avais préparé en improvisant un peu. A peine m'était-elle apparue que je sautillais sur place. Aaaaaah, Lady gaga je veux un autograaaaaphe ! je me mis à rire après l'avoir taquiné un peu tandis qu'elle me sautais directement dans les bras, m'attribuant un bisou sur la joue avec ce rire toujours aussi cristallin et ces yeux d'un bleu d'opale qui me laissait songeur par la nostalgie qu'ils inspiraient. Ouhla il y en a une qui a mangé trop de Maki pendant ce voyage chez les bridés non ? lui dis-je innocemment tandis qu'elle reposait enfin pied à terre. Impossible de rester sérieux ne serais-ce qu'une seconde lorsque j'étais avec elle, il fallait que je blague tout le temps et que je la taquine au possible pour pouvoir me sentir bien ! Malheureusement cet état de fait était réciproque c'est ainsi qu'elle m'entraîna dans une valse presque risible tout cela au rythme des paroles d'une chanson bien connue de Justin Bieber. Je suivais ses pas avec un air un peu boudeur car elle s'était fichu de ma poire lorsque je lui avait avoué un jour que j'avais aimé quelques unes des chansons de l'idole de toutes les fillettes du monde, bien sur je le payais maintenant au centuple. "And we would never ever ever be apart..." répétais-je avec une voix tout de suite moins mélodieuse avant de rouler des yeux en souriant la laissant venir m'embrasser 'autre joue. C'était même pas drôle d'abord ! C'est pas de moi qu'on est sensé se moquer mais des autres pignoufs là alors la prochaine fois que Raiponce aura envie de chanter ce sera quand elle rangera sa maison, hein femme ! Je fis mine de bouder un instant avant de lui tirer la langue. Nous étions enfin arrivés devant la cafétéria et tout semblait parfaitement... rose et rouge, j'avais donc bel et bien envie de régurgiter ce que j'avais mangé à midi mais qu'importe, le petit couple que nous formions pour une soirée comptait bien tous les aligner un par un et pas de quartier, comme dirait Crochet ! Alors que nous montions les escaliers qui nous mèneraient vers la salle principale, Reagan n'hésita pas à me rappeler à quel point notre soirée Disney était réussie. Je fis une légère grimace tout en la regardant de haut en bas. On dirait que toi aussi tu as décidé de sortir l'artillerie lourde ce soir, mais ne t'inquiète pas on va l'avoir notre soirée Disney, il y aura bien un petit gros à lunette pour jouer monsieur Mouche qu'on pourra critiquer à loisir ! Je lui donnais à mon tour un bisou sur la joue avant que nous ne pénétrions dans la salle qui nous accueillait d'habitude pour les repas et qui avait été pour l'occasion complètement transformée en bonbonnière géante. Je pris la main de Reagan pour la traîner vers le bar, j'avais bien besoin d'un remontant, mais après réflexion, un regard vers elle, un regard vers les bouteilles face à moi, je me tournais finalement vers les sodas avant qu'elle ne me passe un savon, car oui elle ignorait que j'avais à nouveau craqué pour un verre il y a peu et je pensais que ce serait vraiment inapproprié d'en parler maintenant. je me servis un verre avant de la regarder à nouveau. Une petite goutte ? je riais tout en lui en servant un à son tour car il était presque évident qu'elle ne boirait pas d'alcool pour ne pas me tenter moi aussi et le lui tendit. Eh bien on dirait qu'on va avoir du boulot ce soir j'ai l'impression qu'ils sont tous plus pathétiques les uns que les autres, heureusement qu'on remonte quand même le niveau tous les deux... que dirais-tu d'une petite danse mademoiselle la rockstar, ou plutôt "ma biquette" ? je la saluais, une main posée au niveau du ventre avant de lui tendre la main en parfait gentleman, quitte à jouer les amoureux transit autant y aller jusqu'au bout même si le sourire que j'arborait devant notre imposture ne pouvait tromper personne sur la vraie nature de notre venue ici : nous amuser à leur dépend.
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyJeu 9 Fév - 2:30

The Great Escape by Boys Like Girls
Throw it away, forget yesterday, we'll make the great escape
Pauvreeeuh caon va. Lady Gaga, sur le coup j'en étais presque outrée qu'il ose. Non pas que Lady gaga n'était pas talentueuse loin de là, nous étions tous talentueux à notre façon, toutefois son style vestimentaire, quoi que son style tout court réflexion faite, ne faisait pas que des adeptes. Je faisais partie de celles qui n'aimaient pas l'excentricité à outrance, j'étais une fille simple qui aimait tout ce qu'il y avait de plus normal et autant dire, je détonnais complètement dans mon métier. J'étais un peu la Kristen Stewart de la musique. Explication, Kristen Stewart est célèbre car elle aime son métier mais outre cela, elle était loin d'être une gravure de mode à la ville, était une personne très simple et revendiquait un besoin d'anonymat que malheureusement nous ne pouvions pas avoir. J'étais dans le même cas, exactement à vrai dire, à la différence qu'elle était actrice et moi chanteuse. Et que moi j'étais loin d'être une clocharde dans la rue. Je n'étais pas une gravure de mode certes, mais je restais une fille affectionnant les habits. Bref, tout ça pour dire, je n'étais pas Lady Gaga. Ni de loin, ni de prêt, donc Ethan, crève toi les yeux un bon coup avant de dire des conneries de ce genre. « .Lady Gaga ? Idiot ! Au bûcher. » pestais-je à son égard, affublée d'un faux air vexé. Je le repoussais d'un geste nonchalant, je l'accueillais avec un bisou et une jolie chanson, lui trouvais le moyen de me confondre avec lady bad romance. Non pas qu'en soit cela revienne à se faire insulter, mais presque. J'espérais ne jamais être comme elle vestimentairement parlant, même si je respectais son style. Et niveau célébrité, nous étions toutes deux au même niveau, sauf que j'étais connue pour ma musique et non mon exubérance. Parlant d'exubérance, je voulais bien le concevoir, à présent j'avais les pieds dans le plat. Mimant le chanteur à mèche, je me surprenais même à avoir une bonne voix et une affection particulière pour la chanson. Pas pour le chanteur, mais pour la chanson. Après tout cela n'était pas comme si elle était aussi mauvaise qu'on le prétendait et quand bien même, elle était l'une des nombreuses qu'Ethan et moi utilisions lors de nos rencontres. Musique, rythme de ma vie, j'avais des chansons pour tous mes proches et ce malheureux Ethan se retrouvait avec du Bieber en bande son. « .T'en fais un beau toi, de maki. » persiflais-je amusée. and we would never ever ever be apart ça c'était bien vrai, parfois Bieber il a tort, parfois Bieber il a raison et pour une fois, le second cas de figure s'imposait comme une ravissante vérité. Jamais, jamais séparé. Vérité pour vérité, j'avais désormais du mal à m'imaginer un quotidien sans lui, à m'imaginer tout court sans mon ami d'enfance. Il était l'un des points de repère de ma vie, que de part ma carrière j'avais mis un peu entre parenthèse, mauvaise amie que j'étais, mais qu'aujourd'hui je prenais application à cajoler et gâter. Un peu comme un gros bébé, j'en conviens, mais pour le peu d'ami que j'avais, véritables amis s'entend, autant que je fasse les choses bien. « .Oh que si c'était drôle ! Mais c'est vrai, c'est des autres dont nous sommes censés nous moquer, j'en conviens. » Boudeur du dimanche ! Mes doigts lui pincèrent les joues jusqu'à les faires rosirent, jusqu'à ce que je ne réalise qu'il venait de m'appeler femme. Rustre. Texan de l'Amérique profonde va. D'un air renfrognée, mes doigts touchants auparavant sa joue se joignirent en une petite claque. Rien de bien méchant en sois, j'affichais une moue grincheuse absolument pas crédible. « .FEMME ?!. » grognais-je. Alors Maki Daniels, on t'as pas appris à bien traiter les filles dans ta contrée ? Rapunzel va t'apprendre. « .Crétin, tu vas quand même pas me vexer ce soir ! Sinon, je vais commencer a te traiter de moche, on va se chamailler et tu sais comment ça va se terminer. » Je vais te mettre à l'amende sans préavis et tu vas pleurer. Comme Simba et Nala qui se tabasse, c'est Nala qui gagne toujours. A côté de cela, nous nous décidions enfin à faire notre entrée dans la cafétéria. Cafétéria où je n'allais jamais, que ce soit dit. Pour les rares fois où j'allais en classe, histoire de marquer le coup toujours, je n'allais jamais prendre mon déjeuner à la cafétéria et ce fut donc pour moi une totale découverte que de pénétrer dans la pièce. Du rose, du rouge partout. De quoi cracher des arc en ciel pour des mois après cela, j'en avais presque de haut le cœur. Allergique jusqu'en enfer à l'amour, même si cela n'avait pas toujours été le cas, jusqu'à aussi loin que ne remonte mes souvenirs, j'avais toujours eut la Saint-Valentin en horreur. Parfois je le fêtais pour faire plaisir, parfois pas. Cette année j'étais célibataire, je la fêtais avec mon meilleur ami, cherchez l'erreur. « .L'artillerie lourde ! Poète ! T'es d'un romantisme en ce jour de Saint-Valentin, je te jure. » L'artillerie lourde, nouveau synonyme de «  Tu es magnifique ma Reagan, la plus belle d'entre toutes, la princesse des princesses » Bref, quelque chose d'officiel comme ça. Lui adressant un sourire ravis lorsqu'il me tendit un verre, je me contentais de le remercier d'un geste gracieux du visage avant de me détourner vers le reste de la foule. Afin foule, c'était vite dit. Entre ceux qui bravaient les préjugés et dansaient en tant que vrai couple, ceux qui ne dansaient pas parce qu'ils se pensaient mieux que ça et ceux qui – comme nous – s'apprêtaient à pester sur les deux premiers groupes, la foule était bien disparate à mes yeux. « .Déconne pas, avant on était comme eux. Toi t'étais pire, nous sommes d'accord. » persiflais-je avec amusement. Adressant un air candide à Ethan, je le contemplais faire le Peter Pan devant moi, s'abaisser de politesse et me proposer une danse. Ma foi, tant que j'étais là, que j'avais été livré à la naissance sans honte aucune et qu'en plus, j'étais bonne danseuse, autant danser. Princesse Raiponce accepta avec plaisir l'invitation et direction la piste. Lumière tamisée, danse de salon, ambiance à crever. Je me contentais d'enrouler mes bras autour de ses épaules, assez proche pour correctement danser, mais assez éloigné pour pouvoir regarder son visage sans problème. Véritable potiche de circonstance, je poussais déjà un soupire, ennuyée au possible. Lorsque mon regard croisa une table plein de confiserie, je perçus une occasion de faire une bêtise. Attrapant un bonbon dégoulinant d'une espèce de gélatine rouge, visant le visage d'Ethan, je le lançais direction le nez, sauf que ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'il ne détourne la tête pour saluer l'un de ses amis Iota et que mon bonbon irais se coller dans le cheveux d'un garçon de dos à nous. « .Ooooh. » lâchais-je avec surprise. Pas une pas deux, je me mettais à délirer dans l'épaule d'Ethan, heureuse de ma connerie, embarrassée aussi, mais au moins j'en riais. « .Fais comme si de rien n'était. » murmurais-je à Ethan, l'air de rien. Sauf que j'en riais et j'étais bien la seule, car le monsieur au bonbon collé se retourna et m'adressa un air furax. Air auquel je répondis : « .Oh excuse-moi David, ce n'est pas de sa faute, c'est moi, j'ai pas fais exprès, au départ c'était pour lui, il a juste basculé la tête au mauvais moment. » Daaaavid. Footballeur. Donc iota. Que j'avais vu plusieurs fois au pavillon en rendant certaine visite. J'avais un peu pitié de lui, les garçons ne lui rendaient pas la vie facile et pourtant je trouvais qu'il était quelqu'un de parfaitement ordinaire. Je n'avais pas la prétention de me croire mieux que lui, ou même que quiconque et n'avait jamais pris la peine de le connaître. « .Reagan Barckley. T'es la sœur de Jayan, la pote d'Ethan et l'ex de Matt' c'est ça ? Et avec tout ça t'arrive à te souvenir de comment j'm' appelle ?. » Oui bon. Mon gars, outre ton air haineux et ta façon de me cracher mes références, le dernier prénom dans la liste t'aurais pu éviter. Je le regardais avec effarement. Encore un qui se laissait manger par la Saint-Valentin, surement un frustré qui s'était fait larguer depuis peu. Mais même pas, il tenait sa petite copine bizarre dans ses bras. Les deux avaient l'air tendu, haineux, mais tendu. Quant au fait que je me souvienne de son prénom. Ma foi, célèbre ne voulait pas dire idiote. « .Oui, bien sûr. » murmurais-je tandis-qu'il s'en allait en pestant. J'étais adorable, trop adorable. J'espérais seulement qu'un simple bonbon n'allait pas l'indisposer. Après tout je devais bien être la seule dans cette pièce à ne l'avoir jamais martyrisé. « .J'ai dis quelque chose de mal ? » sourcils froncé, je questionnais le Ethan, après tout, il le connaissait mieux que moi. « .Si les gens sont mal luné aussi... Qu'est-ce que vous lui avez fais pour qu'il me balance mon curriculum vitae comme ça ? » Et quand je disais vous, bien évidemment, vous, toi ethan, ton copain matt ( parce que ça n'est pas le mien, qu'on soit d'accord ) et … bien mon frère on verrais plus tard. Puis merde, je n'étais pas là pour. « .non laisse tomber, je crois que je ne veux pas savoir » annonçais-je, reprenant un sourire amusé et satisfait de la soirée qui passait à rythme calme. Danse avec moi Ethan, tant que nous danserions, le temps n'aurais plus d'influence. Je me sentais bien là, comme une petite fille, sage, comme une image.
Vas et vis ton rêve ! - Merci ! - Ton rêve il est nul, c'est à elle que je parle !
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyDim 12 Fév - 2:17

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♦ REAGAN AKA RAIPONCE ♦ "This is a world of dreams and revery where I felt the stars explode around me. A grass blade flashed with a gleam as it slashed open a moonbeam and I stared back breathlessly as mountains of fruit tumbled out I barely had the chance to shout, a strawberry avalanche crash over me♪♪

J'étais bien content d'avoir pu énerver la jolie blonde qui me faisait l'honneur de me montrer sa bouille de fille en colère, malheureusement c'était une bien piètre actrice à l'instar d'être une très bonne chanteuse. Il était bien rare que Reagan et moi soyons en froid, à vrai dire les seules raisons qui pouvaient faire que l'on arrêtait de se parler étaient ses tournées qui prenaient du temps, bien trop de temps pour ne pas faire s'effriter notre amitié longue de 10 ans et même plus. Heureusement, j'avais toujours pu la suivre dès lors que ma désintoxication fut finie car je n'avais raté aucun de ses concerts, c'est enfin le jour de son anniversaire que j'avais décidé de la surprendre en allant la rejoindre dans sa loge. J'avais du ruser bien évidemment car tout le monde me prenait pour un espèce de fan dégénéré qui voulait un autographe de la blondie sur ses fesses pour ne plus jamais les laver... non non, je ne suis que son meilleur pote d'enfance bande de rats, vous pouvez crever de jalousie, i don't care. Et en réalité lorsque je l'avais revu, nous avions sabré le champagne tout en nous remémorant de bons souvenirs, comme si nous ne nous étions jamais quittés et je m'étais à nouveau senti aussi vivant et farceur que dans les premières lueurs de ma vie, oui avant que tous ces décès ne viennent mettre fin à mon innocence tant chérie. Aujourd'hui je pouvais à nouveau me permettre de rire avec elle, de la taquiner et de faire abstraction de toute la rage que j'avais contre ce fucking Dieu qui aurait du nous protéger, tu parles... autant parler de la déesse du moment tiens ! Eh arrête c'était un compliment, te manque plus qu'à te mettre à embrasser des filles et on vous prendrait pour des jumelles ! Je riais car bien sur même en étant rockstar, Reagan était bien loin d'être dans la démesure, cela dit la voir embrasser une autre fille ne me rebuterait pas tant que ça, ah quand les hormones parlent, elles vous font penser de bien drôles de choses ! Je ne me privais pas de lui tirer la langue avant de lui donner un petit coup d'épaule lorsqu'elle me rappela bien sur le deuxième prénom débile que ma mère m'avait donné probablement pendant qu'elle était encore sous le coup des médicaments qu'on lui avait donné avant l'accouchement, j'en avais déduis qu'elle devait avoir eu faim et qu'elle avait pensé aux fameux "makis" lorsqu'on l'interpella sur mes prénoms. Enfin au moins ça l'amusait c'était l'essentiel, ça et ma passion pour ce petit méchu dont j'avais appris à aimer la chanson. Déja je te conseille de ne pas trop te moquer de moi parce que Jagger m'en a raconté de belles sur toi quand j'étais en cure avec lui alors méfie toi que je ne ressortes pas malencontreusement quelques unes de tes frasques, Maëlle ! je lui lançais un regard de défi, oui nous avions aussi pour habitude de nous regarder intensément pour voir lequel des deux finirait par baisser les yeux le premier, bien souvent c'était moi qui explosait de rire et qui lui sautait dessus pour la couvrir de chatouilles et la faire céder sous mon poids en parfait gamin que j'étais, mais ce soir, nous nous devions d'avoir l'air un minimum matures et responsables après tout, nous allions tout de même entrer dans l'antre de l'amour, chose que l'on ne connaît pas en dessous de 10 ans ou alors seulement en surface. Pour rester dans l'anti-amour, je jouais le parfait macho aussi ce qui me valut immédiatement un rappel à l'ordre de la part de la sigma qui était presque outrée, moi toujours aussi confiant je la regardais de haut sans vouloir avouer que si elle commençait à me faire la gueule évidemment je serais celui qui retournerait ramper vers elle... qu'est ce que vous voulez, quand on adore quelqu'un il faut savoir parfois mettre sa fierté de côté. Oui bah cette fois-ci peut-être que je te laisserai toute seule en plein milieu de la piste, ce ne sera pas la première fois que je le fais souviens toi du dernier bal de promo ! Elle avait l'air bien conne la Plum hein... je disais cela à la fois comme une maigre menace et aussi pour qu'elle me rassure un peu sur le fait que cette histoire avait bien été gagnée par moi, parce que nous n'avions pas vraiment eu l'occasion d'en parler moi me fermant comme une huître et Reagan bien trop occupée à s'ouvrir à Matt à l'époque. Suivit de la jolie blonde qui était particulièrement en bauté ce soir, j'entrais enfin dans la fosse aux lions et regardant autour de moi je ne fus pas surpris d'en voir certains glousser... l'amour comme on dit ! Une simple question de ma chanteuse aux cheveux d'or vint à me ramener les pieds sur terre, remarque qui venait me piéger en beauté car il était évident qu'elle attendait un quelconque compliment de ma part sur sa tenue. J'avouais qu'elle était époustouflante à ma manière et elle n'était toujours pas contente, non mais je vous jure c'est à n'y rien comprendre parfois les filles, j'aurais du lui dire qu'elle avait l'air d'un sac à patate et que même l'actrice du destin de lisa était une bombe à côté d'elle peut-être qu'elle aurait été plus contente tiens. Enfin je soupirais en prenant presque un air consterné agrémenté d'un sourire malicieux avant de l'emmener directement prendre un verre puis de l'inviter à me rejoindre sur la piste en parfait cavalier que j'étais. Eeeeh mais qu'est ce que tu racontes, j'étais loin d'être aussi niais... n'est-ce pas ? Je la regardais avec une grimace sur le visage ayant déja peur de la réponse. Tu sais quoi si tu me revois un jour agir comme ça et avoir l'air d'un idiot à qui on aurait lavé le cerveau à la lavande et au sucre, tu auras le droit de me donner une bonne paire de gifle, deal ? Je savais qu'elle ne refuserait pas une bonne occasion de pouvoir me martyriser et de prouver une fois de plus qu'elle avait raison. Un mec de l'équipe de foot vint alors m'interpeller, je discutais un instant avec lui parlant du prochain match et de l'entrainement qui devenait de plus en plus dur pour nous, il semblait que le coach voulait vraiment que nous gardions le vent en poupe après notre victoire contre Stanford lors de la venue de leur équipe parmi nous. En un instant, je sentit quelque chose me frôler et me tournant rapidement je vis qu'un espèce de bonbon dégoulinant venait d'atterir dans les cheveux du mec derrière moi. Je me tournais vers Reagan avec un sourire complice et lui faisant signe de ne rien dire avec un doigt sur la bouche, c'était bien plus amusant comme ça. Evidemment, il ne mit pas longtemps à comprendre ce qui se passait vu le liquide qui lui coulait dans la nuque, la blonde un peu stupide pour le coup passait aux aveux directement. Il n'en valait même pas la peine ce mec, il valait mieux le laisser mariner dans sa colère et continuer à nous amuser, seulement il n'avait pas vu les choses ainsi apparemment puisqu'il n'hésita pas à s'adresser à la jeune femme et pas de la façon la plus joviale qui soit. Un autre membre de l'équipe de foot mais autant dire un boulet, le mec qu'on retrouvait bien souvent sur le banc de touche parce que personne ne voulait de lui, oui il était un peu la tête de turc de toute l'équipe et nous ne manquions jamais une occasion de lui faire la misère à cet avorton Matt et moi à l'époque où nous avions encore cette amitié solide qui nous unissait dans le bien comme dans le mal contre ce genre de "problème". Eh je te conseilles de lui parler mieux que ça tout de suite mec, je crois sinon qu'il doit bien rester un casier où on ne t'as pas enfermé Matt et moi... si tu cherches un nouveau logement n'hésite surtout pas ! Et j'oubliais. Je pris le bonbons qu'il avait dans les cheveux pour le lui coller directement dans la bouche avant de lui donner une tape sur la tête. Voila, ce serait dommage de s’énerver pour si peu, monsieur à eu son susucre, il peut retourner jouer avec les autres maintenant. Je lui fis un sourire faussement amical et ironique à souhait avant de retourner à ma partenaire qui revint dans mes bras pour un autre tour de piste. Je souriais légèrement tandis qu'elle me demandait quel était le problème de David, il en avait des tas de problèmes et quant à ceux d'ordre mentaux n'en parlons même pas d'ailleurs. Oh tu sais c'est le genre de mec qu'on aimait bien taquiner un peu Matt et moi, mais ne t'inquiète pas il ne devrait plus t'importuner maintenant, à moins que tu ais apprécié qu'il te connaisse aussi bien et que tu veuilles faire plus ample connaissance avec lui aussi ? Je riais avant de me rapprocher de la table pour prendre une autre gorgée de mon verre, il faisait affreusement chaud dans cette salle et je commençais à sentir ma cravate me compresser le coup pratiquement. J'entrepris de la desserrer un peu avant de me tourner vers Reagan qui semblait un peu pensive. Tu ne penses pas encore à lui, si ? Par lui j'entendais bien sur notre connaissance commune qui nous avait fait autant de mal l'un à l'autre en partant comme un voleur. Je me doutais bien que cette ambiance devait rendre Reagan amère mais aussi qu'elle devait avoir le regret de ne pas être ici escortée par ce prince qui s'était révélé être en fait un pâle crapaud. Eh oui on ne gagne pas à tous les coups.
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyJeu 16 Fév - 17:14

Jet Lag (Feat. Natasha Bedingfield) by Simple Plan
I've been keeping busy all the time, just to try to keep you off my mind
Que le bal de fin d'année passé ne se classe dans le mythe de Berkeley, j'en convenais, y ayant moi-même assisté. Et pas qu'un peu, arrivée avec le Damian San Mercury dans toute sa splendeur, que j'apercevais par ailleurs discuter avec le sosie Petrov-Versier au loin, j'étais repartie avec le Warrens-Crawford. Levant les yeux au ciel, amère de mes souvenirs récalcitrant, bien que ce ne fut sans compter sur l'aide d'Ethan Maki Daniels pour faire l'impasse. Déambulant tels deux lurons dans une cafétéria revisitée en nid d'amour, je m'intéressais à ses paroles déportés vers le second exemplaire Petrov-Versier, fronçant les sourcils un instant, puis haussant les épaules. Plum n'avait à mes yeux aucun grand intérêt. Après tout si elle ne m'aimait pas, grand bien lui en fasse, moi j'étais plutôt du genre indifférente. La plus aimable des Petrov-Versier, parait-il, avait vraisemblablement la faculté de juger les gens sans les connaître, ce n'était pas mon cas. Je suis dans un monde, tu es dans le tiens ma fille. « .La pauvre. Enfin la pauvre. Elle ne m'aimait pas, donc non pas la pauvre. Mais quand même... » Trop aimable. Je me rappelais de la façon dont il avait réagis pour un simple regard vers Damian, démesurée cela va sans dire, donc chacun d'eux n'était pas en reste quant à la faute. Si quelqu'un m'avait fait une telle scène et m'avait lâcher autant d'horreur devant tous le monde... il serait mort. Si j'étais gentille sur le papier, je n'en restais pas moins virulente lorsqu'il s'agissait de me défendre. Donc bon, disons que je prônais la neutralité pour ce coup-là. Un partout, faites vos jeux les amoureux. Quant au fait qu'il n'ose me planter en plein milieu de la soirée pour me laisser seule, ma foi, quant on est célèbre et qu'on s'appelle Reaan, qu'on est jolie comme un cœur, on ne reste pas bien longtemps seule mon cher Maki. « .Enfin au pire, j'irais danser avec quelqu'un d'autre, ce n'est pas grave, qu'est ce que tu veux que je te dises...Regarde, il y a Damian là-bas. » assurais-je avec un sourire, détournant mes prunelles dans la direction du San Mercury en grande conversation. Ce soir Plum ne pourrais pas m'en vouloir, car la façon dont était vêtu la camarade et les rumeurs fondées m'étant parvenue aux oreilles, il s'agissait de la jumelle apocalyptique de la sois disant gentille Plum. Gentille et niaise pour la peine. Tiens, en parlant niaiserie, je constatais que quelqu'un cherchait à être rassuré quant à son quotient niaiserie. A mes yeux, il atteignait des sommets, son quotient niaiserie s'entend et trop honnête et moqueuse pour laisser passer une telle occasion, je répondis d'un air taquin. « .Ooooh que si. » lâchais-je dans un rire amusé. Oh que si, il était niais à crever à l'époque avec sa Plum. Mais enfin, qui étais-je pour juger là où Matthew et moi avions parfois atteint des sommets. Pas autant qu'Ethan, mais quand même. Sauf que nous, nous étions adorable. Plum elle était chiante et elle faisait chier le monde. Ethan il est chiant et il fait chier le monde aussi. Done and done. Ainsi le roulé chinois proposa une cure anti niaiserie que sur le moment, je ne pu qu'apprécier et presque applaudir. « .Slapbet ! 5 d'aujourd'hui à l'éternité, deal, merci monsieur Daniels. » Pas la peine de le laisser répondre, je lui serrais la main avec insistance et la lâchait aussi vite que je ne m'en étais saisie, lui adressant un sourire entendu bien qu'un brin sadique en coin. Celle-ci, il allait amèrement la regretter, j'y mettrais un cœur fou, à lui foutre ses baffes. Parlant de baffe, j'allais l'impression qu'on allais bientôt m'en coller une pour avoir fait une bêtise. Heureusement, de nos jours comme par le passé, les hommes ne frappent pas les femmes. Du moins les hommes civilisés un minimum. Pas la peine de préciser que j'espérais que c'était le cas de ce David, car même si Ethan faisait son preux chevalier, l'état de haine était décrété. Tout ça pour un bonbon, on croyait rêver parfois. « .Ethan, voyons. Laisse-le tranquille, c'est de ma faute au départ. » murmurais-je à l'égard de mon cavalier qui partais déjà au quart de tour, lui assénant par la même une petite tape sur l'épaule. On se calme les enfants, je n'étais pas là pour me prendre la tête, encore moins déclencher une bagarre. Néanmoins ce fut sans compter sur la petite impétuosité du Daniels qui en rajouta bien une couche à l'égard du David. Mes yeux roulèrent au plafond, n'était pas d'un naturel très vengeur, moqueur et encore moins du genre à faire mal aux personnes gratuitement, je n'approuvais pas les méthodes moultes fois utilisées par Ethan (et Matt ) pour faire comprendre à David qu'il était en dessous d'eux dans la chaine alimentaire. « .ça c'était duuuuuuur.  » commentais-je alors qu'il reportait son attention sur moi. Même si je n'approuvais pas, je ne pu m'empêcher de sourire amusée. Parce que c'était tout de même drôle, je le lui accordais. Même si David a en juger par ses jurons et sa bouille furax n'était pas de son avis et préférait aller grommeler non loin de nous plutôt que de renchérir une fois de plus auprès d'Ethan. « .Non merci, je les préfères plus beau et moins agressif que ça. D'autant qu'il n'a pas l'air d'être fondu de moi non plus, vu la façon dont il m'a parlé. » David, définitivement pas mon type. Si j'avais un type d'ailleurs, ne prêtant pas tous mes crédits au physique, même si un peu tout de même. Reagan, pas raciste des bruns, des blonds, des châtins, des ceci, des cela. Même si je m'avouais un sérieux penchant pour le Anakin Skywalker dans Star Wars. Ou le mec de Jumper. Aaah Anakin Skywalker. « .A qui donc ? » questionnais-je en faisant mine de ne pas comprendre. A Anakin Skywalker ? Oh ce que je mentais mal parfois. L'air de rien, un sifflotement sortie de ma bouche n'aurait probablement surpris personne, nevertheless, je finis par hausser les épaules avec nonchalance, levant les yeux au ciel dans le même temps. « .Bon, ça va. Non je n'y pense plus, c'est du passé maintenant. » Menteeeeeeuse. J'y pense tous le temps, ça me bouffe de l'intérieur, même si depuis quelques temps, je le vies mieux... parce que j'ai la haine contre lui. Il fallait y mettre du coeur pour m'énerver et me foutre en rogne, mais Matt savait très bien s'y prendre. Bref. Désintéressée de la conversation et voulant couper cours, je détournais mon regard du sien, inquisitrice. Les murmures alentours, je devinais qu'il devait bientôt être minuit et que cela faisait déjà quelques heures que nous nous tenions tous deux compagnie. Reportant mes prunelles sur ledit David, je poussais un profond soupir, constatant que définitivement, nous l'avions énervé. Prête à lui adresser un regard désolée, mon regard fut toutefois capté par ses mains sortant de dessous une table... une arme. Interloquée, je fronçais les sourcils un instant, fixant l'objet de ma hantise avec épouvante. « .Ethan regarde. » murmurais-je un moment, d'une voix peu rassurée, lui montrant du regard ledit objet en question. « .Il a une arme, il vient vers nous. Ethan, il vient vers nous, avec son arme, regarde. » Au moins si on ne savait pas que je pouvais paniquer facilement, maintenant c'était chose connue. Je bégayais presque, prise par l'effet de surprise. Qui pouvais croire qu'un crétin se baladait avec une arme. Mieux encore, qu'il n'était pas tout seul. De même, en effet, il venait vers nous et bien en plus. Ce fut dans sa course à notre rencontre que les détonations commencèrent et perdue par le boucan ambiant, mais néanmoins captivée par la seule personne de David se frayant un chemin parmi la foule, arme pointée sur nous, je restais pétrifié face à la vision. C'était donc ça, la décadence suprême et se retrouver prise au piège par le vilain. J'en perdais ma respiration, complètement tétanisée alors que la foule hurlait autour de nous, je me contentais de restée pétrifiée face à David marchant vers nous et ce fut sans compter sur Ethan qui me secoua pour me réveiller. Partir, partir, fuir, courir. Je réalisais après un petit moment d'absence que si nous ne prenions pas la poudre d'escampette, nous ne verrions tous deux pas l'aurore baigner un jour nouveau. « .Trace, Trace, Trace. » annonçais avec empressement, les dents serrées. Le temps de prendre ses jambes à son cou et de filer vite fait bien fait était venu. Mes talons commencèrent à taper le sol dans une course effrénée, guidée par le bon esprit d'Ethan qui nous guidait tous deux, mains dans la mains, dans le dédale d'une Université que je réalisais ne connaître que très peu.
I wanna share your horizon and see the same sunrising
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyLun 20 Fév - 2:50



The One That Got Away by Katy Perry


La pauvre, la pauvre, elle n'allait pas la plaindre non plus cette garce aux cheveux d'ébène avait été pour moi une source de nombreux pleurs que je trouvais aujourd'hui presque inutiles. Elle avait préféré retourner avec son Damian, grand bien lui fasse car lorsqu'elle s'est retrouvée toute seule dans une très jolie descente aux enfers où l'alcool et le sexe étaient devenus ses seuls amis, je n'avais eu aucune pitié pour elle. Je campais sur mes positions en parfait têtu que j'étais mais dans le fond j'avais toujours eu des sentiments pour elle et c'était certainement pour ça que je réagissait aussi mal car j'étais aussi en colère contre moi même, contre ces pulsions qui m'avaient fait moultes fois me retrouver devant le pavillon alpha à contempler la fenêtre de sa chambre dans le but de tout arranger entre nous... oui c'était pitoyable et heureusement que personne ne le savait d'ailleurs, je ne pourrais certainement pas supporter une autre humiliation publique à l'égal de celle du bal de promo. Elle a mérité tout ce qui lui est arrivé, je suis bien content de pouvoir être avec toi ce soir et non avec elle car il n y a rien qui vaille plus que notre amitié à mes yeux, oui enfin en dehors d'un p'tit wrap du mcdo !Je lui souriais en coin sans vouloir trop en faire, je tenais tout de même à souligner le fait qu'elle comptait énormément pour moi, tout cela dans le but d'éviter qu'elle ne parte à nouveau à l'aventure en pensant que me laisser derrière serait signer l'arrêt de mort de notre relation car ça n'était plus le cas. Je pouvais très bien supporter la distance entre nous, la textoter et lui envoyer des lettres pour lui donner de mes nouvelles ne me faisait pas peur, sans parler du fait que l'argent que je possédais à outrance ne serait qu'un avantage certains pour que nous puissions nous voir quelque soit la ville où elle se trouvait. Oui j'étais bien décidé à ne pas gâcher la dernière vraie relation qu'il me restait de mon enfance, tout le monde était parti, m'avait quitté mais Reagan, elle, était toujours là, fidèle au poste de celle qui m'empêchait de retoucher à l'alcool, de faire des conneries, d'être le pire côté de moi-même en somme... N'empêche qu'elle avait toujours une répartie d'enfer et je ne puis m'empêcher de lui lancer un regard noir lorsqu'elle me parla de cet enfoiré de Damian, j'oubliais qu'elle était pote avec lui aussi, oui parfois il faut accepter que vos amis aient des goûts de chiottes mais bon là c'était tout de même pousser le vice assez loin. Tu es une marrante quand tu veux toi dis donc, de toute façon comme si c'était mon genre de te laisser en plan, je suis plutôt celui qui viendrait quémander ton pardon en te chantant une sérénade sous ta fenêtre tu sais bien ! Je roulais des yeux avec un petit sourire ironique et taquin sur les lèvres car elle connaissait plus que bien mon côté niais qui ressortait parfois bien trop pour mon bien et dont elle se moquait gentiment. Malgré cela j'avais un côté très méchant et rancunier qui faisait surface chaque fois qu'on parlait de quelqu'un ou de quelque chose qui m'avait touché... Plum et la mort de mes parents étant des exemples parfaits de ce qu'il ne fallait pas aborder pour ne pas subit mon courroux. Par contre la Reagan ne semblait pas perdre le nord parce qu'à peine avais-je proposé un petit pari idiot sur le fait que je devais arrêter d'être niais qu'elle relevait le mot par un "slapbet", jeu bien connu pour n'attirer que des emmerdes à celui qui le faisait parce qu'il courrait jusqu'à la fin de sa vie et que donc tant que les baffes n'étaient pas toutes passées, elles étaient susceptible de venir rougir la peau de mon pauvre visage ! Malheureusement je ne pouvais plus me dégonfler si bien que j'acceptais sans broncher la punition de ma blonde. D'accord, mais tu vas le regretter, crois moi je ne sais pas encore comment mais je trouverai un moyen de te faire payer chacune de tes gifles ! Je dois bien encore avoir quelques photos de toi à moitié nue en train de gambader sur le gazon de mon jardin, tes fans apprécieront ! Je me moquais affectueusement d'elle tout en avalant un bonbon qui se trouvait sur la table suivit d'une gorgée de soda. La soirée battait son plein et tout le monde semblait s'amuser en s'embrassant et se comptant fleurette tandis que Reagan et moi avions une vision un peu plus fun de la St Valentin et une approche bien moins ennuyeuse en réalité. Enfin tout cela fut bien vite gâché par cet avorton qui ne semblait pas avoir compris qu'il ne fallait pas m'adresser la parole. C'était le genre de mec qui ne peut pas se faire d'amis car il est trop bizarre et que lorsque vous lui adressez la parole il ne trouve rien de mieux que de vous insulter ou vous parler comme à un chien. Il était donc normal que nous lui infligions le même traitement à l'époque et matt et moi avions mis du coeur à l'ouvrage il fallait l'avouer. Je m'en débarrassais donc aussi vite que possible afin de revenir à ma cavalière qui semblait chagrinée du sort que je lui avais réservé, trop gentille cette Reagan, bien trop gentille parfois. Ah tu m'as fait peur un instant, il ne mérite pas ta pitié tu sais il a l'air inoffensif mais en réalité une fois nous étions tombé sur un espèce de journal qu'il écrivait et je peux te dire que c'était horrible, il n y avait que des critiques photos de l'équipe avec des commentaires plus que morbides, c'est pour ça qu'on a demandé son renvoi pas mal de fois d'ailleurs mais on dirait que la vermine est insaisissable... je la regardais tristement car dans le fond je trouvais tout de même ça bien dommage d'en arriver là alors qu'il ne devait pas être si bête qu'il en avait l'air pour être entré à Berkeley mais bon passons. La discussion avait maintenant dérivé sur un sujet qui fâche, oui Matt, cet enfoiré qui avait osé partir en brisant le coeur de Reagan et le mien par la même occasion car même s'il ne semblait pas le savoir, il avait toujours représenté pour moi le frère que je n'avais jamais eu et le voir se fiche de nous d'une manière aussi désinvolte me donnait juste l'envie de tout faire pour le retrouver et l'assassiner moi même ! Mais d'un autre côté il devait avoir ses raisons pour avoir fait ça, j'aimais à lui donner le bénéfice du doute même si je n'aimais pas le fait qu'il ait fait mal à Reagan. J'étais presque perdu dans mes pensées lorsque la jeune femme me sortit de mes pensées pour me faire remarquer que cet espèce de taré s'avançait vers nous avec un flingue à la main. Tout en faisant ce constat les douze coups de minuits retentirent et avec eux des coups de feu qui venaient d'un peu partout dans la salle, je jetais un oeil a droite puis à gauche avant d'attraper en un instant la main de la blonde qui avait l'air complètement tétanisée. Nous nous mîmes alors à courir, courir au travers des couloirs, des allées voyant défiler toutes les salles de classe devant nous et espérant en secret que cet enfoiré ne nous ait pas suivi. Je cherchais du regard un endroit où nous pourrions nous réfugier mais tout semblait à découvert, il n y avait rien que nous ne puissions faire contre lui, il était celui qui avait l'arme, nous devions nous y soumettre c'était certainement son plan depuis le début de la soirée d'ailleurs, chercher une cible et j'avais été l'élément déclencheur de sa colère, je m'en voulais maintenant d'être aussi bête et de mettre la vie de Reagan en danger inutilement. C'est ce que je fais, c'est ce que je fais mais il n y a nulle part où nous pourrions aller, je crois qu'on l'a semé, il n'a pas l'air d'avoir vu la direction qu'on a pris... j'avais parlé un peu trop vite car alors que nous continuions d'avancer dans le couloir, nous tombâmes pile face à face avec lui, arrachant un petit geste de recul de ma part et un cri de la bouche de Reagan. Putain mais laisse nous tranquille espèce de taré, qu'est ce que ça va t'apporter de faire ça hein ? Tu sais que tu iras forcément en taule, là bas tu risques de te faire faire ta fête alors arrête et pose ce pistolet ! Je gardais la main de Reagan serrée dans la mienne tout en formant un espèce de rempart entre elle et le tireur afin de lui éviter toute balle perdue s'il se décidait à tirer, j'étais prêt à prendre l'entière responsabilité d'avoir mis en colère David, après tout c'était tout ce temps de torture psychologique et physique qui l'avait mené à nous haïr assez pour vouloir nous le faire payer. Laisse la partir, c'est avec moi que tu as un problème, elle n'a rien fait, laisse la en dehors de tout ça ! disais-je dans un dernier espoir de lucidité de la part du Iota. Nous étions dans une impasse et il semblait être prêt à nous montrer qu'il avait le pouvoir et qu'il comptait bien s'en servir. Tais toi pauvre fou, j'ai longtemps réfléchi à ce qui pourrait te faire le plus mal à toi ou a ton petit copain Matt et j'en suis arrivé à la conclusion que, faire disparaître la fille que vous aimez le plus de la surface de cette terre n'est pas un trop mauvais plan, tu ne penses pas ? Je le regardais avec des yeux ronds ne sachant trop quoi répondre à sa menace car maintenant je comprenais que tout cela n'allait nous mener qu'à une seule et même issue, la mort de Reagan et voila que je revoyais passer devant mes yeux celle de mes parents, de Rowan... non je ne pouvais juste plus supporter de voir cette faucheuse venir prendre mes plus proches amis et membres de ma famille, il fallait que ça s'arrête et maintenant ! Ne t'inquiète pas il ne t'arrivera rien, je m'en assurerai... dis-je dans un murmure à la jeune fille dont l'oreille se trouvait assez près de ma bouche pour qu'elle seule l'entende. Dans un dernier espoir je tentais de rassurer Reagan alors que notre destin était maintenant presque scellé, vaine tentative je le savais car je sentais sa main se resserrer de plus en plus sur la mienne, elle aussi savait ce qui nous attendait et c'était loin d'être aussi rose que la fin d'un Disney, non notre fin à nous allait être à l'image d'une pièce de Molière, signe de mort.
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyJeu 23 Fév - 2:51

Et si c'est comme je l'ai rêvé, que se passera-t-il après ?
Les déboires amoureux d'Ethan Daniels, en plusieurs volumes, une sorte de biographie, un chapitre par livre pourquoi pas. Lorsque j'étais enfant, j'aspirais à écrire un livre, traitant de mes aventures, ou bien mieux, de nos aventures. Néanmoins le temps filait et nous voilà, deux grandes et belles personnes, prêt à fêter la Saint-Valentin comme deux pseudo haineux célibataire le ferait, à se moquer allègrement du bonheur d'autrui là où au fond, nous aurions préféré troquer les moqueries pour prendre la place de ceux dont nous nous moquions. Elle est belle la fatalité tout de même, lors de la dernière célébration, j'étais celle qui roucoulait paisiblement en fin de soirée, désormais je me retrouvais à être celle qui détestais les niaiseries. Et comme la fatalité tiens visiblement à très bien faire les choses ce soir, je me retrouvais à me prendre le bec avec un Iota. Moi qui était d'un naturel gentil, mais pas trop, avenante à crever et adorable à souhaite, je trouvais le moyen, en deux minutes montre en main, de mettre en rogne un malade mentale. L'art de mettre les deux pieds dans le plat, je ne m'étais pas pris la tête avec quelqu'un depuis des lustres et voilà que je me retrouvais à attiser la colère d'un dégénéré qui ne trouva rien de mieux à faire que de sortir un flingue de derrière une bassine pleine de punch. Prise de catatonie, je me retrouvais à manquer un battement de cœur sur deux. Que faire lorsque la mort vient à votre rencontre, que vous venez de lui mettre les nerfs à vifs en lui balançant un bonbon à la figure, réduisant son brushing à néant et qu'en prime, vous êtes la meilleure amie – et l'ex petite amie – des deux personnes l'ayant le plus emmerdé dans l'histoire de bizutage scolaire. Courir. Je me laissais emporter par Ethan, à courir dans tous les sens dans le seul but de trouver un échappatoire, prise dans les tourmentes d'un labyrinthe m'étant complètement inconnu. C'est là que je réalisais que je ne venais jamais ici, ou sinon très peu. Ma scolarité se résumait à m'absenter et à prendre des cours de musiques par correspondance sans vraiment y apporter une quelconque assiduité. Maudites sois-tu Lennon-Barckley de ne pas avoir mis plus d'attention et d'implication dans tes cours à la Fac. Préférant faire l'impasse sur la panique ambiante, j'essayais de ravaler toute peur que je pouvais éprouver, bien qu'elle fut là, omniprésente et me rongeant l'estomac. Me concentrer sur mes simples connaissances de l'Université, les lieux qui m'étaient familier, les endroits où j'avais pu me rendre. Sauf qu'à part quelques endroits tels que la salle de musique, la salle de réception dan l'autre bâtiment et l'allée des grecs, j'étais une parfaite touriste dans cette fac. Une touriste qui courrait au rythme qu'elle le pouvait, heureusement, Ethan étant un sportif et moi habituée à de longues heures passée debout, à courir dans tous les sens en backstage et j'en passe, aucun ne ralentissait l'autre, notre cadence respectée nous permettait de tenir la distance et largement même quant à notre poursuivant. Plus personne ne nous suivait, toutefois j'entendais la foule de part et d'autres des couloirs pousser des hurlements assourdissants, parfois des coups de feu, des cris d'effrois. Je me laissais porter par la fiabilité – que j'espérais sans faille – de l'instinct de mon très cher Daniels. Il était mon plus vieil ami, celui qui ne m'avait jamais fait défaut, j'avais une confiance aveugle en lui et si je devais tout miser sur son instinct, ainsi soit-il. Espérant ainsi avoir semé la source de notre trouble, je poussais un soupir et me permettait de fermer les paupières une microseconde, prise d'un besoin de répits. Répits de courte durée, mon soupir se fendit dans un glapissement de surprise. David, heureux comme un prince de sa découverte. Apparemment son instinct à lui aussi n'était pas bien mauvais, car même après une course contre la montre et contre la mort, il arrivait encore à nous retrouver, en face a face. Je reconnaissais ce couloir, l'aile du bâtiment où nous nous trouvions. Je scrutais les détails de chaque portes pour vraiment me rendre compte et me rassurer sur l'exact endroit où nous nous tenions. L'aile destinée au sigma, la musique, les arts. Face à face au sommet, pire qu'un western, sauf que nous n'avions rien a dégainer et qu'il était en position de nous exécuter sur le champ. Silencieuse face à l'adversité, je laissais le maki proférer mots à son égard, levant néanmoins les yeux au ciel face à la technique. Dis donc Maki, on t'as jamais appris à être poli face au mec qui tiens le flingue ? « .Bien joué, c'est exactement comme ça qu'on va s'en sortir. » murmurais-je à l'égard d'Ethan. Espèce de taré qu'il avait dit celui-là. Si nous assistions à une représentation dans un théâtre, une mauvaise pièce qui sait, j'aurais probablement ricané. Mais la représentation grandeur nature à laquelle j'assistais était bien loin de pouvoir me soutirer un ricanement. En plus lui balancer des menaces, l'idée qu'on lui fasse sa fête, non définitivement pas. J'étais du genre arrangeante, tout ce que je voulais, c'était partir, tranquille. Ne pas lui chercher plus des noises que nous ne l'avions déjà fait, pour ma part au cours de la soirée, pour Ethan au cours de sa vie. Nos vies étaient tout ce qui m'importait, car j'avais tellement de chose à voir et à vivre qu'il était hors de question que je ne meurs ce soir. J'avais peur de mourir, ce soir plus encore. Mais pire, j'avais peur de perdre l'un de mes proches et perdre Ethan me tuerait sur place. Mais enfin si nous pouvions nous en sortir tous les deux, alors je vivrais heureuse, prospère et irais à l'église tous les dimanches s'il le fallait. M'apprêtant à juste filer, main dans la main avec le Ethan, juste tous les deux comme si de rien n'était, je restais toutefois surprise par ses propos. Me laisser partir et régler ça entre mec. Non je ne crois pas non. Plutôt moi que lui, l'amitié sans condition. Du moins, c'est ensemble ou pas du tout. J'étais là, je l'avais trainé ici, je restais avec lui, until the very end, si end il y avait. Prions pour qu'il n'y en ait pas. « .T'es malade, j'partirais jamais sans toi. » and we would never, ever, ever, be apart t'imprimes, t'imprimes et ont dégage. Adressant un regard insistant à Ethan, lis dans mon regard mon ami et partons à tout hâte, je serrais ses doigts dans les miens avec un peu plus d'intensité. Toi et moi, always and forever, même face à la plus grande catastrophe. Et ma grande catastrophe arrivait. Frappée par les mots que nous adressais David, je déportais mon regard vers lui, pétrifiée. Le moyen de faire mal à Ethan et Matt, grandeur nature, ma personne. « .Moi ?. » C'était moi, depuis tout à l'heure, la seule personne qu'il traquait c'était moi. Donc peut importe ce que nous décidions, peut importe que nous fuyions, dans tous les cas ma destinée était choisie par quelqu'un à qui je n'avais à proprement jamais parlé de ma vie, avant ce soir. Je le contemplais terrifiée, je n'avais pas envie de mourir comme ça. Je m'imaginais bien mourir vieille, après une belle carrière, dans une maison avec vue sur le bord de mer. Quelque chose de niais comme ça. Mais en réalité, je payais juste le prix des farces abominables qu'avaient faits mon meilleur ami et mon ex à un psychopathe. Belle mort. « .Hé oui ma belle, être célèbre ne te dispensera pas de la peine capitale ce soir on dirais. » Merci de préciser, c'est toujours gentil. Arme pointée vers nous, je me contentais de rester stoïque, tandis que David dirigeait son regard vers la salle la plus proche de lui, ma favorite. « .Tiens, la salle de musique. Comme ça elle crèvera au sommet de son art, à la Molière. » Oh la belle comparaison, merci mon pote. Mourir au sommet de son art. Mais moi mourir je pouvais encore très bien m'en passer. Arme pointée sur nous, moi plus particulièrement, il nous ordonnait du regard de pénétrer dans la salle et sans m'opposer à quoi que ce soit, j'entrais dans mon antre. Tiens la salle de musique, souvenir souvenir. Là où tout à recommencé, là où je vais finir. Mes lèvres se pincèrent, j'avais envie de pleurer. « .Ethan, je vais mourir. » déclarais-je remplie de désespoir. Je n'avais aucune envie de mourir, surtout pas comme ça. Mais apparemment je n'avais pas le choix, on ne me laissait pas le choix et j'étais obligé de me confronter aux volontés d'un éternel bizuté. Payer le prix des actions des deux personnes que j'aimais le plus au monde, elle est bien belle la fin de Reagan. Ethan je vais mourir, tu te rends comptes ? Parce que moi oui. Non pas que ce soit de ta faute, mais presque. Tant pis, quitte à choisir, moi, ethan, ethan, moi. Va pour moi. « .Si tu revois Matt un jour... » dis lui que je l'aime la fin de ma phrase perdue dans mes hésitations, je préférais serrer les lèvres plutôt que d'énoncer à voix haute ce qui m'avait tué durant des mois. Mais je savais qu'Ethan comprendrais, même si j'avais menti plus tôt en affirmant ne plus y penser, il y a des choses que je ne pouvais pas changer, mes sentiments pour Matt en faisaient partis. Tout comme le fais que j'aimais énormément mon Maki Daniels, always have, always will. Tu lui diras aussi de réfléchir à deux fois avant d'emmerder le monde, pour ce que cela me coutais. « .Allons Reagan, avance toi. Ce seras rapide, j'épargne ton Ethan. Histoire qu'il puisse vivre avec ça sur la conscience encore longtemps. » Surprise par le ton de sa voix, je tressaillis, me mordis la lèvre du haut, adressait un regard bouleversé à Ethan, serrais ses doigts dans les miens et finalement, retournais mon attention vers ledit agresseur. Sauf que. Mes prunelles croisèrent une silhouette bien trop familière pour n'être qu'un mirage. Je fronçais les sourcils lorsque dans l'encadrement de la porte, le passé décida de pointer le bout de son nez et de s'inviter à mes dernières festivités. « you're not alone, together we stand ♪ » L'art de toujours être au bon endroit, au bon moment. Seulement à savoir si je divaguais complètement ou non, je préférais encore concentrer mon attention sur quelqu'un de bien réel plutôt que sur quelqu'un d'éphémère et volage, capable de disparaître aussi rapidement qu'il n'était arrivé. « .Ethan vivra très bien sans moi, il y a d'autres personnes qui compenseront. Et c'est n'est pas avec moi que tu vas blesser Matt tu sais. Il s'en fiche. » persiflais-je à l'intention de David, mais pas seulement.
Oh une chose passionnante, vous devrez trouver un nouveau rêve.
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyLun 27 Fév - 2:18

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Leurs attaques sur ma foi : le poids d'un gravillon. Un amour unique, des haines par millions.
But hold your breathe. Because tonight will be the night that I will fall for you.Over again don't make me change my mind or I won't live to see another day. I swear it's true, because a girl like you is impossible to find... You're impossible to find. matteagan;; ethan ҳ̸
secondhand serenade;; fall for you .✿.
▬ 'cause tonight will be the night that i will for you ;;

    « Warrens ! » Je levais doucement la tête, voyant mon frère s’avancer doucement vers ce type qui avait probablement le regard le plus méprisant que je n’ai jamais eu l’occasion de voir. « Pas toi tocard. C’est à ton abruti de frère que je dois parler. » Abruti toi-même. Je me levais péniblement de ce matelas qui était entreposé sur un bout de ferraille, marchant d’un pas hésitant, les yeux baissés. « Ton casier judiciaire étant vierge, ils ont décidé que les éléments retenus contre toi n’étaient pas suffisant pour continuer les poursuites. T’es libre, allez, casse-toi. »
    ***

    Liberté, un mot que je ne connaissais plus depuis des mois désormais. Depuis mon départ de Berkeley, depuis cette nuit où mon frère m’avait de nouveau entraîné dans une de ces conneries. Je pensais qu’il avait changé, je m’étais trompé, ce qui devait être une soirée entre frères s’était retrouvé en homicide volontaire. Un de plus, après celui de mon père. Cette fois, nous avions rencontré une vieille connaissance de mon frère, un type qu’il avait arnaqué quelques mois plus tôt, dès sa sortie de prison. Sauf que ce n’était pas vraiment ce qu’on peut appeler un tendre, bien au contraire. Sanguin, il avait directement sauté sur mon frère pour lui refaire le portrait. J’étais intervenu, j’avais voulu, comme à mon habitude, faire le sauveur, faire comme si rien ne me pouvait m’atteindre. Seulement, une fois de plus, je l’avais regretté, à peine eus-je le temps de foncer dans le tas que je m’étais déjà pris un coup de couteau en plein abdomen. Ensuite, tout s’est passé vraiment très vite, sans que je ne comprenne rien, rien du tout. J’eus juste le temps de voir mon frère sortir quelque chose de sa veste, puis un bruit sourd, cet homme qui tombait, du sang, beaucoup de sang qui coulait ; c’était comme si l’histoire, de nouveau, se répétait. Jonah avait de nouveau tué quelqu’un, à bout portant. Cette fois, il était hors de question qu’il retourne en prison, pas une deuxième fois. J’étais complice de ce meurtre, j’étais moi aussi dans la merde, mais plus important, je devais aider mon frère à ce sortir de ce pétrin. La seule solution qui nous ait directement venu à l’esprit fût la fuite. Je laissais derrière moi tout ce que je pouvais bien avoir à Berkeley, ma confrérie, mon poste de capitaine, mon avenir, mes amis, mais surtout la femme de ma vie, celle pour qui mon cœur battrait toujours, quoiqu’il arrive. Je pensais fuir, le temps que tout se tasse, puis revenir après, espérant tout retrouver, inchangé, même si je savais que tout cela était impossible. Fuir, en voilà une autre chose qui était impossible. On avait réussi à rester invisibles pendant deux mois, échapper aux autorités qui nous cherchaient, qui cherchaient surtout mon frère, ayant questionné tout son entourage. Malgré notre cavale, on avait à cœur de fêter Noël, c’était peut-être puéril, mais nous avions besoin de penser un peu à autre chose, vivre quelque chose d’un peu plus joyeux que notre quotidien qui nous poussait à la paranoïa. Noël, force est de constater que ce n’était pas un événement qui me réussissait. L’an dernier, Drew Mcfendders m’avait logé une balle en haut de l’abdomen, quelques centimètres en dessous le cœur, cette année, j’avais un nouveau cadeau qui sortait de l’ordinaire, malheureusement, je ne pouvais pas l’échanger… Les flics nous avaient délogés dans un restaurant, le 24 au soir, joyeux réveillon.
    ***

    Un mois et demi, cela faisait un mois et demi que nous étions derrière les barreaux, pendant l’étude de nos dossiers. Nous n’avions personne pour payer nos cautions. Enfin… si j’avais voulu, j’aurai probablement pu contacter mon père biologique pour qu’il signe un gros chèque, mais je ne voulais mêler personne à cette histoire. Je m’étais foutu dans la merde, c’était à moi de m’en sortir, par mes propres moyens. Tout ce que je peux dire, c’est que tout n’avait pas été rose, on avait beaux être deux pour se serrer les coudes, cela ne suffisait pas vraiment pas. Les gardiens avaient fait exprès de nous isoler, dès le premier jour, mon frère s’était fait cassé les côtes et déboiter la mâchoire. Bienvenue dans cette joyeuse jungle qu’est la prison, endroit où règne la plus ancienne des lois, celle du plus fort. J’ai rapidement compris que ma force à moi devrait être la ruse. En règle normal, je savais très bien me battre, sauf que contre cinq gorilles, bien savoir se battre n’est pas vraiment utile, ils me l’ont vite montré en me faisant délicatement goûter les barreaux des cellules. Ce mois et demi avait été le plus long de ma vie, j’étais usé, autant physiquement que mentalement. Il m’était pénible de marcher, ayant encore quelques contusions aux tibias. Ma lèvre n’avait jamais eu le temps de cicatriser, prenant toujours de nouveaux coups. Avant, certains disaient que j’avais une gueule d’ange pour un footballeur, pour un bagarreur comme moi. Désormais, je ressemblais plus à Scarface qu’à autre chose, des écorchures couvrant mon visage. Enfin, j’avais tout de même été plus chanceux que mon frère, lui avait été un peu trop grande gueule et avait vu les représailles directement arriver dans les douches… Alors quand le gardien m’a annoncé que j’étais libre, je ne savais trop guère quoi penser. D’un côté, tout ce calvaire prenait enfin fin, j’allais enfin pouvoir retrouver une vie normale, ne pas subir l’enfer jour après jour ; mais d’un autre côté, je laissais mon frère ici, avec des chances de survie qui seraient encore plus infimes. Je me dirigeais vers lui, les larmes aux yeux. Après toutes ces souffrances, je finissais par craquer, je n’en pouvais plus, il m’était trop difficile de contenir tout ça, de garder tous ces sentiments. J’avais décidé d’éteindre mon humanité à mon entrée en prison, ici, la moindre de vos faiblesses est exploitée, alors j’avais dû me montrer intraitable, aujourd’hui, c’était fini… « T’en fais pas pour moi, ça va aller va. Va retrouver les gens qui t’aiment, va faire ta vie. » Les gens qui m’aiment, qui étaient-ils ? Je ne savais pas vraiment si ces gens-là existaient, je les avais tous déçu en partant sans rien dire, pourquoi tiendraient-ils encore à moi après ça… « Jonah, je… » Je n’eus surtout pas le temps de finir ma phrase qu’il m’interrompait, me saisissant le bras. « Casse-toi, dégage. » Regard noir, il me dégoutait, il n’avait pas à réagir comme ça, je n’y pouvais rien si lui restait ici, je n’étais pas celui qui avait appuyé sur la détente, je n’étais pas celui à blâmer, qu’il aille se faire foutre.

    Quelques minutes plus tard, je me retrouvais dehors, libre, avec quelques rares effets personnels. Après un long coup de fil échangé avec papa Crawford, quelques excuses balancées ci et là pour mon absence de plusieurs mois, je réussis à accrocher un vol privé pour un retour à San Francisco. Il n’y a qu’une chose que j’avais envie de faire, qu’une personne que j’avais envie de voir. J’aurai sûrement des tas d’explications à donner, ça ne serait pas facile, mais il le fallait. Elle était celle à qui je n’avais jamais cessé de penser pendant cet épisode au placard, celle qui m’avait fait tenir le coup, celle qui m’avait empêché de mettre fin à mes jours à maintes reprises. Reagan. J’avais besoin d’elle, maintenant plus que jamais, alors ce vol vers San Francisco n’était rien que logique. J’espérais juste qu’elle n’était pas de nouveau partie en tournée et qu’elle se trouvait bien à Berkeley. Quelques heures plus tard, arrivé à San Francisco, tout juste descendu de l’aéroport, je me prenais une chambre d’hôtel, histoire de me refaire un semblant de beauté avant de revoir cette blonde qui occupait sans cesse mes pensées. En vérité, c’était surtout pour nettoyer toutes mes plaies que pour me faire beau, je voulais surtout être un minimum présentable, ce qui en soit, n’était pas vraiment possible étant donné l’étendue des dégâts. Il me faudrait du temps, probablement un à deux mois avant que toutes ces traces sur mon visage s’effacent… Jetant un œil au journal, je remarquai qu’on était le quatorze février, jour de la Saint Valentin. Ce n’était peut-être pas le bon jour pour faire mon apparition dans la vie de Reagan, quoique, c’était quitte ou double… Tant pis, je ne pouvais pas attendre plus. Qui disait Saint Valentin devait probablement dire événement à Berkeley. Pas raté, après un rapide tour sur internet, je pu voir qu’un bal était organisé le soir même. Je n’avais plus quelques heures devant moi pour cacher les dégâts de mon séjour à l’ombre. Bien qu’un remake de la Belle et la Bête pouvait s’avérer romantique, je n’étais que très peu enthousiaste vis-à-vis de ce rôle… Je fis tout ça à l’arrache, comme à mon habitude. Après tout, il me tardait juste de retrouver ma mini raiponce. Avant ça, j’avais quelques formalités à régler…

    Je me retrouvais dans l’enceinte de Berkeley, dans le bureau du doyen, à expliquer mon parcours. Cette fois, je ne pouvais pas mentir sur les faits comme je l’avais fait à mon pseudo père. On eut une discussion pendant deux bonnes heures, avant qu’il finisse par céder et par accepter de me reprendre dans l’université, me prévenant que mon poste de capitaine était perdu, et que le redoublement allait sûrement être la meilleure option à la fin de l’année, vu que je n’avais pas passé les partiels du premier semestre. Cela ne me posait pas de problème, je voulais juste reprendre une vie normale, je voulais juste réintégrer Berkeley, me retrouver de nouveau près de Regan…[color=orange] « Bien Monsieur Warrens-Crawford, je compte sur vous pour faire de votre mieux, ne me décevez pas, c’est votre dernière chance. Maintenant si vous me permettez, je suis censé être chaperon de ce bal qui, à en entendre la musique, a déjà commencé, passez une bonne soirée. »[ /color] Une bonne soirée, il était bien drôle lui, je m’apprêtais à revoir la personne qui m’en voulait probablement le plus au monde. Autant ce que pouvaient penser mes amis, je m’en foutais un peu sur le moment, autant tout ce que pouvait bien penser Reagan, tout ce qu’elle pouvait ressentir à mon sujet, tout ça, tout ça m’effrayait… J’en avais la chair de poule rien qu’à y penser. Elle me manquait, elle me manquait terriblement, mais j’avais peur, j’avais peur comme je n’avais jamais eu peur, ou presque. La peur que je ressentais était aussi intense que celle que j’avais ressenti le jour où j’avais cru mourir, le jour où je m’étais fait tirer dessus par un soi-disant ami. Car oui, au jour d’aujourd’hui, perdre Reagan serait comme perdre la vie. Elle était la condition sine qua non à mon bonheur… Je m’étais assis par terre, adossé contre les casiers, réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire, appréhendant cette rencontre. J’étais mal, cette boule au ventre me rongeait de l’intérieur, me bouffait, me comprimait les poumons, rendant ma respiration difficile… Je me tenais la tête entre les mains, j’étais mal, vraiment mal. Comme un junkie qui n’a pas sa dose, moi il me manquait Reagan. J'étais sur le point de replonger, mais la chute pouvait être bien plus rude que ce que j’espérais. J’avais bien dû rester une heure à me faire du mauvais sang, assis dans ce long couloir. Puis, pris d’une subite motivation, je m’étais levé. J’avais besoin de marcher un peu avant d’aller dans la salle d’honneur dans laquelle la fête semblait battre son plein. J’avais tout d’abord dans la tête d’aller faire un tour à la salle de muscu, mais ça ne me manquait pas… Non, ce dont j’avais besoin, c’était de penser à Reagan, d’être dans son environnement. Je me dirigeais dans cette salle où tout avait recommencé, la salle de musique… C’était là qu’on s’était retrouvé, c’était là que je m’étais rendu compte que mon cœur était encore capable d’aimer.

    Quelle ne fût pas ma surprise lorsqu’en arrivant devant la salle, j’aperçus, à travers la vitre, Reagan et Ethan, l’air pétrifié. Et pour cause… En face d’eux, une arme… Non, non, ce n’était pas possible, la scène ne pouvait pas se reproduire une nouvelle fois, j’étais être en train de rêver, ça ne pouvait être vrai, c’était tout bonnement impossible ! Je rentrai en trombe dans la salle, laissant échapper un cri de ma bouche… « NOOOOOOOOON ! » Rien d’autre n’était sorti, j’étais comme bloqué, je n’avais pas la même aisance que j’avais bien pu avoir l’an dernier face à Drew. Non, je ne savais que trop bien que les gens pouvaient péter un plomb pour rien… Ce mec, ce pauvre type, David, un loser complet, il osait menacer les deux êtres qui m’étaient les plus chers, pour qui se prenait-il. Il n’était rien, c’était une loque qui pensait valoir aussi bien que les autres alors qu’il n’était qu’un pervers qui allait espionner les filles dans les vestiaires. Ce n’était qu’un moins que rien, mais un moins que rien qui avait actuellement le pouvoir de vie ou de mort au bout de ses doigts, un moins que rien à qui j’accordais tout à coup une importance démentielle. Ma vraie nature, protectrice, ne put s’empêcher de ressurgir. « Si tu les touche… Je te traquerai, je te choperai, je te torturai… et je te tuerai… Toi, ta famille et tous tes proches… »
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MessageSujet: Re: knockin' on heavens door knockin' on heavens door  EmptyMar 28 Fév - 22:39

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♦ MATTEAGAN && ETHAN♦ "well, They showed you a statue, told you to pray they built you a temple and locked you away, aw, but they never told you the price that you pay for things that you might have done... Only the good die young thats what i said only the good die young ! You might have heard I run with a dangerous crowd we ain't too pretty we ain't too proud we might be laughing a bit too loud, aw but that never hurt no one " •• Only the Good Die Young ♪♪

« Histoire qu'il puisse vivre avec ça sur la conscience encore longtemps » Ces mots résonnaient en moi comme une vieille rengaine qu'on m'aurait forcé à écouté attaché à un fauteuil. Pire que la chaise électrique, elle me rappelait sans cesse à quel point j'avais de quoi me faire du soucis pour mon salut une fois passé au jugement dernier. Il était très probable que la balance de la justice ne me fasse faux bond car après avoir été une des causes de la mort de mes parents, j'avais poussé Rowan pratiquement sous les roues de cette voiture en m'entêtant tout simplement à la poursuivre dans une vaine tentative de la conquérir alors que son coeur était déjà bien ailleurs, dans les mains d'un autre qui n'était pas moi malheureusement. Aujourd'hui c'était Reagan qu'on menaçait de me retirer, la seule fille qui avaient toujours été là dans ma tête et dans mon coeur, à me supporter quelques soient les conneries que j'avais pu faire avec l'alcool, mes relations amoureuses ou autre... elle ne méritait pas de finir ainsi, non je ne la laisserais jamais prendre le mérite de ce que j'avais pu causer à cet espèce de bouseux qui espérait me toucher en plein coeur en lui transperçant le sien.
Je me souvenais très bien d'une conversation que la jolie blonde et moi avions eu il y a de ça bien longtemps, nous nous imaginions déjà la meilleure façon que nous aurions de mourir... oui nous étions des gosses un peu rêveur et suite au décès d'un de mes grand père, cette question était venue sur le tapis, bien évidemment prenant mon courage à deux mains et faisant l'homme fort je me voyais déjà mourir au combat après avoir transpercé de mon épée quelques pirates, suant à grosses gouttes et ne cédant rien à l'ennemi. Dis Ethan, tu crois que si on meurt on pourra toujours se voir ? question très pertinente de la part de la jeune fille aux yeux d'opale qui me faisait face avec un visage si mignon que j'en étais touché jusqu'au plus profond de mon âme d'enfant. De toute façon, on à qu'à faire un pacte, on à qu'à dire que... on ne se quittera jamais parce que nous deux c'est à la vie à la mort, d'accord promis ?avec ma petite voix d'enfant et une amitié sans borne pour la jeune femme, je lui tendis la main pour sceller notre accord, au lieu de ça elle me prit immédiatement dans ses bras pour me serrer tout contre elle ce qui eut le don de me faire sourire pendant que je fermait les yeux pour mieux en profiter.

Un instant plus tard j'étais à nouveau de retour dans le présent, j'avais été comme pris dans mes souvenirs si bien que je ne comprenais plus très bien ce qui se passait devant moi... Non elle ne pouvait pas partir, il ne pouvait pas lui prendre sa vie... je voyais la détresse dans son regard, le regret de ne pas avoir pu dire une dernière fois je t'aime à Matt, je voyais aussi une sorte d'essai pour me rassurer, comme si elle me disait que tout irait bien alors que rien n'allait, non rien n'allait ! Il voulait la tuer et j'étais complètement impuissant face à lui, j'avais juste envie de chialer, de lâcher toutes les larmes de mon corps mais même ça j'en étais incapable devant la situation qui se présentait à moi. Reagan ne dis pas ça... tu ne peux pas mourir, rappelle toi ta promesse, on ne devait jamais se quitter, comme Peter et Wendy, laisse moi régler ça je t'en prie. Je voulais assumer l'entière responsabilité de mes actes, car si nous en étions là après tout c'était surtout à cause de Matt et moi et du fait que nous avions torturé cet enfoiré qui certes était bizarre et tordu mais qui aujourd'hui nous tenait sous le joug du canon de son pistolet qui nous regardait de son air menaçant. Arrête, ne parle pas comme si tu... comme si tu allais... je ne pouvais même le prononcer tant c'était impossible pour moi de l'imaginer gisant sur le sol, le corps froid et sans vie. Tu pourras lui dire tout ça de vive voix. finis-je par conclure. Puis alors que nous n'attendions plus de miracle, l'impossible se produisit lorsque dans l'embrasure de la porte cet enfoiré de Matt Warrens Crawford fit son apparition, il n'arrivait pas du tout après la bataille, non bien sur une fois de plus il n'était là que pour voir le désastre se produire. J'avais nourri une réelle aversion contre lui pensant qu'il m'avait abandonné, lui qui était mon frère de coeur pratiquement au même rang que Reagan, ma meilleure amie et confidente, et maintenant qu'il décidait de refaire son come back dans nos vies je devrais l'accueillir à bras ouvert ? Non mais on est pas chez les toutouyoutou non plus, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin dans la connerie, même si dans le fond j'étais tout de même soulagé qu'il soit intervenu à ce moment là car il avait distrait l'espace d'un instant le David qui était prêt à nous loger une balle dans la peau quelques secondes plus tôt. Je jetais un regard en sa direction pour m’apercevoir que ses traits semblaient différents, il avait de nombreuses cicatrices sur le visage et il semblait vraiment au plus mal même s'il essayait de faire bonne figure. J'avais soudain de la compassion pour lui, j'aurais voulu pouvoir m'avancer, l'inviter à prendre une bière et oublier tout ce qui s'était passé pour qu'il me face le récit de sa vie depuis quelques mois et vice-versa mais il y avait toujours cette force qui m'en empêcherait, même si je n'étais pas en train de me faire viser par un espèce de taré je ne savais pas si j'aurais pu lui pardonner si vite une absence qui avait été si douloureuse pour moi. Je me souvenais parfaitement de la première fois où nous nous étions croisés tous les deux, c'était lors d'une soirée, une soirée où j'avais très mal fini, au point de vomir mes tripes dans la ruelles qui se trouvait derrière la boite que je fréquentais presque tous les soirs à l'époque. Pourtant, j'avais eu le courage d'y retourner peu de temps après et de jouer les mecs lourd en draguant la copine d'un autre ce qui provoqua une bagarre bien vite arrêtée par Matt qui alors s'était pris le coup qui m'était destiné lorsque j'avais pu par miracle l'éviter. Il avait bien vite mis par terre celui qui avait le sang un peu trop chaud et nous avions ensuite fêté ça autour d'une bière et de quelques confidences, si bien que nous avons continué à nous voir ne serais-ce que pour faire du sport, aller prendre un café ou simplement traîner en refaisant le monde. Puis il fut celui qui vint me rendre visite lors de ma désintoxication, un ami fidèle qui ne m'avais pas tourné le dos dès que le premier obstacle était apparu et pour ça je lui en serai sans doute reconnaissant pour toujours mais aujourd'hui, j'avais l'impression de ne plus le connaître et c'était bien malheureux. Matt, qu'est ce que tu fiches ici ? Tu tiens à te faire tuer toi aussi c'est ça ? C'est notre faute à tous les deux si cet espèce de taré menace de tuer Reagan... j'énonçais cet état de fait avec un mélange de regret et de hargne envers le tireur fou qui nous observait bien gentiment attendant de pouvoir dégainer le premier coup. Oh mais ce sont bien plus que des menaces mon cher Ethan, d'ailleurs il serait peut-être temps que je passe à la pratique... il se tourna ensuite vers Matt gardant toujours son arme directement pointée sur Reagan pour répondre à sa pale provocation qui ne semblait en rien l'atteindre. Et pour ton information, je n'ai plus rien à perdre, tu peux me dire tout ce que tu veux ça ne changera rien, je vais éliminer ton pote et ta copine et sous tes yeux en plus de ça, tu vas voir ce que c'est de souffrir, tu vas comprendre ce que j'ai du endurer à cause de vous ! Je soupirais tout en essayant de garder Reagan le plus à l'abri possible de cette mort atroce qui l'attendait, mais ce n'était plus de notre ressort désormais, il ne semblait pouvoir être désarmé, il ne semblait pouvoir être raisonné, bref c'était un combat perdu d'avance malheureusement, est ce que matt était la réponse à nos prières ? Il était le seul en position de pouvoir l'atteindre sans qu'il n'ait le temps de lui tirer dessus mais bientôt il serait sans doute trop tard, il fallait que quelqu'un agisse, et vite.
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