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When fate knocks on your door you can't deny

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MessageSujet: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptyMer 6 Mai - 20:49


    Dur, dur d'être un adulte, s'il suffisait simplement d'en avoir l'âge pour en être un ce serait tellement facile. Pourtant non et Andrew l'apprenait chaque jour que Dieu lui offrait de vivre, il était heureux, heureux de vivre et surtout de vivre dans cette richesse. Lui qui était terre à terre et pas très croyant commençait petit à petit à croire en Dieu et surtout à croire au destin, un bon moyen de faire le deuil et surtout de se dire qu'il pouvait rien faire. Toujours stressé que les meurtriers de son père soient encore dans la nature, il lui arrivait souvent de se retourner pour voir s'il n'était pas suivi. Côté sorties? Voilà maintenant deux mois qu'il était ici à New York et il n'était sorti que trois fois, un chiffre vraiment très bas quand on connait l'asticot. Mais le travail lui n'attend pas et pour être bien installé dans son fauteuil de patron, il faut commencer par poser les bases rapidement pour ensuite laisser voguer le bateau. L'exemple parfait était ce soir, il avait rencontré une fille en allant boire un coup avec un autre PDG et ils allaient se voir ce soir, ce n'était pas pour enfiler des perles au contraire. Drew n'avait eu que deux aventures d'un soir en autant de temps de présence à New York, pourquoi? Tout simplement parce qu'il n'avait pas le temps, puis croiser Kennedy ne l'aidait pas à l'oublier bien au contraire, elle hantait ses nuits, malheureusement pour lui ce n'était jamais des rêves, mais des cauchemars. Enfin pas grave tranquillement dans son bureau, café dans une main téléphone dans l'autre, Andrew gère les affaires avec une tranquillité apparente, il n'a jamais su se prendre la tête ni s'inquiéter pour rien, alors pourquoi commencer aujourd'hui? Ce matin le téléphone ne cesse de sonner et quand on sait que sa secrétaire fait un premier filtrage on se dit qu'être patron de Wal-Mart n'est pas de tout repos. Il repose alors le téléphone pensant à ce qu'il allait faire ce soir, faire moins l'amour faisait de lui un mec encore moins impliqué dans le plaisir féminin, il devenait un acteur porno qui finissait ça sans respecter la fille avec qui il était. Malheureusement de nos jours les femmes aiment ça, elles ne s'arrêtent plus pendant l'acte pour une fessé ou un étranglement, le portable de Drew est donc toujours remplit de sms salasse de filles qu'il ne reverra jamais, c'est un principe.

    Un seul et unique coup de fil va venir saccager ses plans pour la soirée, un coup de fil de son avocat. La personne qu'il doit avoir le plus souvent au bout du fil, il le conseille, lui dit quoi faire et surtout qui ne pas voir. Sa dernière sortie lors de la grande fête de la ville n'est pas passée inaperçu, les journaux parlent tous plus ou moins d'un Luigi et d'un Mario qui ont enflammé cette soirée et qui lui a permis de passer en tête devant toutes les autres soirées. Si son avocat savait que Luigi n'était autre que Drew, il le tuerait. Enfin bref cette soirée bien que mémorable est déjà trop lointain pour lui. Et ce n'est pas ce soir qu'il va tirer son coup, un gala de charité, le genre d'endroit que Drew n'a jamais supporté. Mais malheureusement pour lui son entreprise à une image négative au niveau des sondages, pourquoi? Exploitations, importations, coup dans la gueule de l'économie du pays, non respect des normes . Alors arriver dans une soirée pour soutenir une fondation que Drew ne connait pas ne changera rien, mais donnera une meilleure image. L'image d'un patron qui ne pense pas uniquement à sa gueule et à celle de ses collaborateurs.
    Voilà ce soir Drew devra faire le pingouin à une table ou il ne connait personne, ou il est le plus jeune et par la même occasion le plus riche. On attend donc de lui qu'il fasse le plus gros des chèques, mais comment savoir combien donner quand on ne sait pas combien donne les autres. Encore une règle qu'il ne supporte pas, le plus riche donne en premier et forcement il doit donner assez pour que personne ne donne autant, mais pas trop, pour que le gouffre entre le plus généreux donateur et le moins généreux ne soit pas trop important. Les mondanités sont d'un ennui et d'une connerie sans nom.

    Vingt heures, c'est un Andrew apprêté et coiffé qui sort de chez lui pour entrer dans sa limousine, bien sûr un paparazzi l'attend à la sortie de chez lui, encore une chose qu'il préférerait éviter, mais que voulez-vous. Pour cette soirée, Andrew a demandé en urgence que son styliste lui fasse quelque chose de classe, mais qui représente bien le jeune homme. Out la cravate, le col de la chemise est finie avec des diamants ni trop petits ni trop gros. Le noir signe de sobriété pour le costume accompagné d'une chemise cintré rose. Il le sait il sera le seul qui sort un peu du lot avec cette couleur qu'aucun homme plus âgé que lui ne portera. Andrew est déjà en retard, encore une marque de fabrique du jeune homme que tout le monde aimerait effacer. Se présentant à l'accueil il est accompagné jusqu'à ça table, saluant les personnes unes à unes sans jamais faire attention à la prochaine. Bille Gates est à la table, l'homme le plus riche du monde est un exemple aux yeux de Drew, même si l'on sait que sa fortune est basée sur la trahison d'un ami proche, mais bon. Serrant la main à sa femme plus jeune que lui de 25 ans, il enchaine avec le maire de New York et sa femme, puis voilà sa place a côté de la dernière personne, une magnifique femme de dos qui quand elle se retourne ... Fait exploser le cœur du jeune homme, il fallait donc qu'il se trouve à côté de Kennedy, la femme de sa vie. Après l'accrochage qu'ils ont eut la presse va une nouvelle fois ce jeter sur cette photo ou Kennedy et Andrew sont installés avec les couples les plus influents du pays et plus modestement de la ville. Posant cette fois-ci sa bouche sur la joue de la jeune femme, oui, monsieur profite de la situation et du fait qu'elle ne pourra pas gueuler cette fois-ci. Sous sa chemise ses poils s'hérisse rien qu'en touchant la jeune femme. " Bonsoir Kennedy, tu es magnifique ce soir, pour ne pas changer." la soirée qui devait être un calvaire ne va pas l'être tant que ça. Oui sentimentalement ça va être l'enfer, être à côté d'elle sans pouvoir la toucher, l'embrasser, sans rien pouvoir faire. Mais d'un autre côté ils vont pouvoir discuter sans ni l'un ni l'autre ne pouvoir fuir.

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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptyJeu 14 Mai - 1:01

Les galas de charités, Kennedy en raffole. Non pas qu'elle soit la nana la plus généreuse et impliquée dans l'aide aux pauvres et compagnie. Non bien au contraire, c'est un truc bien trop sérieux, pour lequel Kennedy n'a que peu d'intérêt. Elle suit tout ça de loin, elle donne une ou deux fois par an à des associations, et lorsqu'une catastrophe arrive, mais sinon, elle n'y prête pas plus attention. Elle n'a absolument aucune prétention à devenir la nouvelle Angélina Jolie. Non, ce que la jeune femme adore avec les galas de charité, c'est la possibilité de pouvoir rêvetir les plus belles robes qui soient, les plus beaux accessoires, tout ça dans le but de se montrer, de paraître. Voilà ce que la jeune femme aime plus que tout. Alors lorsqu'on lui propose de participer à un évènement de charité comme celui-ci, où les plus grands noms de la ville de New York seront représentés et des dizaines de photographes et journalistes présents, forcément, Kennedy accepte avec joie et se prépare en grande pompe. Forcément, son choix se porte sur une robe Givenchy, tradition familiale oblige. Et son amour pour les jimmy choo lui impose de porter ses escarpins préférés, qui vont à ravir avec cette robe. Quant à ses cheveux, elle les laisse voler dans le vent au naturel, parce que finalement, c'est ce qui lui va le mieux, plutôt que toutes ces choucroutes et autres fioritures. Malgré son excentricité à toutes épreuves, la jeune femme n'en reste pas moins terre à terre et sait à quel moment elle peut s'accorder ses excès. Une soirée de ce tel acabit n'en est définitivement pas à la portée. Alors la jeune femme monte dans sa voiture et se laisse guider jusqu'à la soirée. Ses pensées s'en vont loin, part vers son passé, vers des moments plus heureux, plus réjouissants. Finalement elle revient à elle dès le moment où la voiture s'immobilise pour la laisser descendre sur le tapis rouge. Elle inspire un grand coup et pousse la portière pour soigner son entrée. Elle sourit, pivote quelques secondes, puis re-pivote. Elle pose une main sur sa hanche et en change à nouveau. Sa main passe dans ses cheveux et les fait virevolter à la L'Oréal. Ses yeux battent des cils devant les photographes. Elle leur offre son plus beau sourire, celui qui les fait craquer, qui leur fait oublier à quel point elle peut être terrible et faire bon nombre de conneries. Quelques journalistes s'hasardent à lui poser quelques questions, cherchant à connaître la nature de sa relation avec Kenzo Clives-Barkha, surtout après la publication de leur interview commune. Elle sourit et leur répond qu'elle n'a pas grand-chose de plus à ajouter que ce qui a été dit dans l'interview. Ils sont amis, très bons amis, elle est sa muse mais ils ne sont pas en couple. Elle évite toujours la question, est-ce qu'il se passe quelque chose entre vous. Parce que dans ces cas là, la réponse serait oui, bien évidemment. Or, Kennedy a envie que tout cela reste un minimum secret. Parce qu'au fond, le secret, c'est quand même bien plus excitant. La séance photo touche à sa fin lorsqu'une sonnerie retentie, annonçant le début de la soirée. La jeune femme agite sa main en quelques au revoir aux derniers photographes et finit par prendre place à sa table. Un serveur l'a emmené directement à sa table, et comme à son habitude, elle ne cherche même pas à savoir qui s'y trouve. Elle préfère avoir la surprise, c'est tellement plus marrant. Quelques personnes finissent par s'y installer après avoir bavarder avec tel ou tel politicien et la jeune femme se présente, en gloussant outrageusement, gênant ainsi les femmes présentes et plaisant les hommes à la table. De toute façon, même si la blondinette n'avait pas voulu le faire intentionnellement, elle n'aurait pas réussi, voilà tout. Elle adresse quelques mots à une femme qu'elle a l'habitude de croiser aux galas jusqu'à celle-ci lève le regard au dessus de Kennedy. Celle-ci, fan des surprises, attends quelques secondes, de savoir si la personne va s'assoir à ses côtés ou non. Qu'elle ne fut pas réellement sa surprise lorsqu'elle sent la personne déposer un baiser sur sa joue. Cette personne, cet homme à en juger par ses lèvres a un sacré cran. Et elle aime ça Kennedy, elle adore ça. Alors elle se retourne vers sa droite, voir qui est donc ce mystérieux jeune homme. Son sang se glace. C'est une mauvaise blague. Une caméra est cachée quelque part, elle ne voit pas comment sinon. Ou alors, les organisateurs ont fait exprès de les mettre à côté, c'est obligé. Sauf que la jeune femme ne peut pas faire de scandale. Pas ce soir, pas à un évènement qui a pour but de récolter de l'argent pour les enfants malades. Et le scandale de la cinquième avenue est suffisamment ancré dans sa tête pour qu'elle ne s'amuse à réitérer l'exploit. Evidemment, quelques regards à la table se tournent vers eux. Il est de notoriété publique que jadis, Andrew et Kennedy étaient le couple à suivre, le golden couple comme ils étaient appelés, celui qui allait conquérir New York et les Etats-Unis, jusqu'à ce que la mère d'Andrew vienne tout faire capoter. Alors forcément, après le scandale, les gens n'attendent qu'une chose, voir comment vont réagir les deux anciens amoureux. « Merci Andrew. Je vois que tu as fait un effort vestimentaire. C'est bien, l'occasion en valait la peine. » qu'elle se contente sobrement de dire, d'un ton qui se veut le plus neutre possible. Les gens ont l'air déçu de voir que la jeune femme soit si calme, elle qui est pourtant si connue pour son tempérament de feu. Ils se détournent donc d'eux et retournent à leur discussion, laissant à Kennedy tout le loisir de poser une question à Andrew qui lui brûle les lèvres. « Tu as fait exprès? Tu les as payé un peu plus pour pouvoir être assis à côté de moi? Je pensais que notre conversation était terminée, que nous n'avions plus rien à nous dire. » Elle dit tout ça presque un sourire sur les lèvres, feignant une conversation tout à fait normal auprès des autres qui du coup, ne leur prêtent aucune attention. Mais la jeune femme entend bien avoir le dernier mot, savoir ce qu'il en est, et elle espère qu'Andrew va être suffisamment honnête pour lui dire la vérité. Dieu qu'elle regrette d'être à cette soirée maintenant.
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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptySam 16 Mai - 11:12



    Andrew lui ne voit pas du tout l'intérêt de ses soirées de charités, quand il donne il ne le fait pas ici, il le fait dans son bureau et le plus souvent il ne fait que signer les chèques. Pourquoi donner? Tout simplement parce que cela donne une belle image de son entreprise et qu'à côté de ça l'Amérique est assez clémente avec les généreux donateurs. Il n'est pas altruiste pour un sous, il donne, mais veut recevoir quelque chose en échange, l'argent ne l'intéresse pas il en a tellement qu'il ne sait plus quoi en faire, mais ce qui l'intéresse c'est des avantages. Ce soir par exemple avoir accepté de venir, venait de lui offrir une soirée juste à coté de la plus belle chose que la vie ai décidé de lui offrir puis de lui reprendre, la belle Kennedy. Il n'était pour rien dans le choix des places, il n'en avait pas encore le pouvoir. Mais l'altercation de l'autre fois n'avait pas mis longtemps à sortir dans les journaux et peut-être qu'ils voulaient voir un nouvel esclandre, très peu pour eux. Que ce soir Kennedy ou Drew, ils avaient tout deux un self control assez important et ce soir il allait y avoir des étincelles, mais le feu ne prendrait pas. " Merci!" dit-il sobrement au compliment de la jeune femme. Andrew avait changé, bien loin de la façon de s'habiller qu'il avait quand il était en couple avec elle, les années avaient fait leur effet et surtout il était patron maintenant, sobriété et classe étaient de rigueurs, chaque jour, chaque heure, chaque minute, malheureusement pour lui. " Kennedy, voyons il ne faut pas abuser, je comprends peut -être doucement, mais notre discussion a été assez claire. Tu ne veux plus de moi, j'en suis triste, mais c'est comme ça. Je ne vais pas te suivre partout pour essayer de rallumer un feu déjà bien trop éteint" le dire lui faisait mal, mais c'était la triste vérité. Drew observait la pièce de droite à gauche, il y avait du beau monde, certains le connaissaient depuis qu'il était tout petit et aujourd'hui Andrew était bien plus riche qu'eux, bien plus influent la roue avait tourné tellement vite qu'il ne faisait toujours pas attention à ça. Une main sur son épaule vint le retiré de sa léthargie, Andrew n'était pas forcement à l'aise, la joie d'être à côté de Kennedy avait laissé place à de l'angoisse et surtout de l'ennui. Elle était bien trop catégorique pour qu'elle change d'avis et ce n'est pas l'ami qui venait de lui poser la main sur l'épaule qui allait changer la donne. "" Content de voir le plus beau couple de New York enfin reformé" lança l'ami de son père qui les avait connu tous les deux en couple, comme s'il n'était pas assez mal à l'aise comme ça. Le très assuré Andrew laissait place à un Andrew plus timoré plus timide, il n'aimait pas ce genre de soirée, mais la présence de Kennedu ne lui permettait pas d'être lui même.
    Son ami ayant disparu dans la salle Andrew posa une nouvelle fois ses yeux sur Kennedy " Non je ne lui ai pas promis des actions de la boite s'il venait nous dire ça, il a simplement dit ce qu'il pensait" amoureux certes, mais le comportement de la belle commençait particulièrement à lui courir sur le haricot. Oui il avait fait une grosse erreur, oui il était lui aussi très rancunier, mais il y avait prescription. Il ne lui demandait pas de faire comme si de rien était, mais de penser à ce qu'ils avaient vécu et de ne pas tout gâcher. Tellement facile à dire quand on est à la base de tout, plus difficile à faire quand on a subi la vie, mais bon Andrew avait cette fâcheuse tendance à minimiser les erreurs qu'il fait et accentuer celles que les autres font, normal quand on est aussi narcissique que lui. La soirée allait être longue, Andrew ne tenait pas forcement en place et fut obligé de descendre le vers de champagne qu'il avait devant lui, il n'aimait pas du tout cet alcool, il lui faisait mal à la tête et surtout le rendait malade le lendemain, mais il avait besoin de courage et ce n'est pas son voisin d'à côté qui allait lui en donner. Il devait avoir l'âge de son grand-père, incapable de prendre sa fourchette et son couteau en même temps, ils n'avaient rien en commun, la table elle était bien trop grande pour qu'il puisse discuter avec la personne en face et toute manière dans ce genre de soirée l'on discute avec ses voisins un point c'est tout. Alors c'est tout naturellement, bien que pas forcement à l'aise qu'il revint vers sa compagne de la soirée " Par contre j'ai assez d'argent pour demander à changer de table si vraiment ma présence est insupportable, je trouverai bien une excuse disant que j'ai un contrat à voir avec un connard qui traine dans la salle!" oui il avait besoin qu'elle lui dise non et de toute manière elle n'allait pas lui dire de changer de table. Il avait besoin de geste de la part de la femme pour lui redonner confiance, même si ses gestes sont forcés et contre nature, il s'en moque totalement ce sont des gestes et ça lui fait du bien. Lui qui n'aimait pas plus que ça les galas de charité allait certainement vivre le plus long de sa jeune carrière, hors de question de retourner dans ce genre de repas, il allait être vacciné ce soir, elle allait lui mener la vie dure. Oui il voulait la fréquenter à nouveau et avoir la chance de la reconquérir en oubliant le passé et en regardant l'avenir, mais elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas lui laisser la moindre chance, pourquoi forcer le destin? Il allait donc continuer à vivre comme il le faisait à Berkeley, passer de filles en filles sans jamais s'attacher, en cherchant celle qui ressemblerait le plus à la femme de sa vie, photo à l'appui.

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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptyDim 24 Mai - 17:12

Evidemment que la jeune femme s'attend au pire avec Andrew. Après tout, il lui a bien fait défaut une première fois, alors une seconde fois, ce ne serait guère étonnant. C'est atroce, parce que son esprit est partagé en une multitude d'émotions différentes. A la fois elle est en colère de se retrouver dans une situation comme celle-ci, encore en embuscade avec Andrew, bloquée à ses côtés sans avoir une échappatoire. Mais en même temps, elle est tellement heureuse de pouvoir être si proche de lui, pouvoir ressentir à nouveau ces sensations qu'elle croyait éteinte à jamais. Il n'y a qu'Andrew pour lui faire ressentir de telles choses, de telles émotions. Aucun autre n'a jamais réussi à parvenir à cet exploit, à lui provoquer une décharge électrique dans le corps par le moindre contact de la peau. C'est un fait. Aucun homme n'a jamais réussi à la toucher autant qu'Andrew. Et bien sur que ça lui manque. Bien sur qu'Andrew lui manque et qu'elle crève d'envie de retourner dans ses bras, de balayer absolument tout leur passé, tout ce qui les empêche d'être ensemble. « Le doute était permis Andrew. La coïncidence étant bien assez grande, je pense que tu peux comprendre que je trouve ça étrange. » Kennedy se tourne de l'autre côté, lui tournant ainsi le dos et attrapant son téléphone, elle jette un œil aux différents tweets qu'elle a pu recevoir depuis son dernier passage. Certains la font sourire, elle en retweet certains, met en favoris d'autres et follow les plus acharnés qui tiennent à être suivis par l'égérie Givenchy. Mais elle est détournée de son sujet lorsqu'un ami de la famille Walton s'approche d'eux et les félicite de s'être remis ensemble.  Sans vraiment avoir le temps de dire quoi que ce soit, Kennedy se contente de lui offrir un sourire, comme elle le fait à chaque fois qu'elle ne sait pas quoi répondre. C'est comme si elle lui disait oui. Oui nous sommes de nouveau ensemble, oui j'acquiesce alors que non. Mais Kennedy ne sait pas vraiment dire non, elle ne sait pas contrarier les gens. Son sourire est simplement son arme ultime pour répondre à ce genre de choses même si elle se retrouve souvent dans des situations compliquées à cause de ce non, non avoué. « Je n'ai absolument rien dit Andrew. Pas besoin de m'agresser verbalement. » Elle aussi hausse le ton à mesure qu'Andrew le fait. Qu'il rétorque quelque chose quand elle se trompe ou qu'elle lui dise quelque chose qu'il ne concède pas, Kenny peut le comprendre. Mais qu'il se sente obligé de faire ce genre de commentaires alors qu'elle n'y pensait même pas, que cette pensée ne lui était même pas venue à l'esprit… Non, la Ellwood ne l'accepte certainement pas. « J'ai bien compris qu'ils avaient fait exprès de nous mettre côte à côte pour espérer avoir des scoops ou un scandale. » Le monde de la haute société New Yorkaise est bien trop impitoyable. Galas de charités pour récolter de l'argent oui, mais récolter un scoop c'est bien plus intéressant. Ca alimente les ragots, les conversations des salons des mégères acerbes qui n'ont que ça à faire pour occuper leur journée. Finalement, Andrew s'agace et lui dit qu'elle n'a qu'un mot à dire pour qu'il fasse en sorte de changer de table. Qu'il fasse, qu'il fasse, elle s'en moque Kennedy… ou pas. Bien sur que non elle ne s'en moque pas et bien sur qu'elle est heureuse de l'avoir à ses côtés. Elle est simplement incapable de l'exprimer avec des mots tant leur passé est douloureux. De ses nombreuses qualités, la faculté de s'exprimer ouvertement n'en est définitivement pas une. Ca a toujours été compliqué pour la Ellwood de se dévoiler parce que tout est toujours masqué grâce à son côté excentrique et son sourire angélique. La jeune femme se contente donc de poser sa main sur le bras d'Andrew. « Non, tu peux rester là. Restes là, s'il te plait. » C'est compliqué de ne pas pouvoir dire tout ce que l'on a envie de dire à l'autre, tout ce que l'on meurt d'envie de dévoiler. Kennedy a envie de lui crier qu'elle veut qu'il reste à ses côtés, qu'il ne la lâche plus jamais. Mais elle en est incapable. Sa blessure est trop forte. Bien qu'ancienne, la plaie s'est réouverte il y a peu et à chaque fois qu'elle le croise, c'est comme si on la saupoudrait de sel, afin d'attiser la douleur un peu plus à chaque fois. « Je ne veux pas te voir partir, pas encore. » Les mots lui manquent et elle n'arrive pas à lui dire plus, à exprimer plus. Ce serait bien plus évident et peut-être qu'ils parviendront à discuter, à trouver une solution. Seulement c'est Kennedy, alors on ne peut pas s'attendre à plus. La salle commence à se plonger dans la pénombre et les enchères débutent. C'est le moment d'acheter la chose la moindre horrible, histoire d'offrir un minimum d'argent à l'association sans que ce soit une complète perte d'argent. Dans les enchères apparait un voyage dans une île privée des Caraïbes et Kennedy ne peut s'empêcher de lever sa plaque pour lancer une enchère. Ca lui rappelle un voyage qu'Andrew et elle avaient fait pour leur un an, dans une île où ils étaient les seuls habitants hormis le staff de l'hôtel, certainement un de ses meilleurs souvenirs avec lui. Alors la jeune femme ne peut s'empêcher de tout faire pour gagner le voyage. Elle n'ira vraisemblablement pas avec Andrew, ni avec un autre homme d'ailleurs, mais pour le principe, si elle veut perdre de l'argent, autant que ce soit pour quelque chose qui en vaille la peine, quelque chose qui lui rappelle de bons souvenirs. Elle baisse le regarde l'espace de dix secondes avant d'entendre que l'enchère a été adjugé au numéro 47, aka Andrew. La jeune femme se retourne vers lui. « T'es sérieux là Andrew? » Il a osé lui piquer le voyage qu'elle voulait? Il cherche à la faire chier jusqu'au bout. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est qu'avec cette colère allait s'allier une certaine tension sexuelle, palpable qu'elle allait avoir du mal à contrôler.
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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptyVen 29 Mai - 10:59



    Il est vrai qu'Andrew a certainement la meilleure place dans cette histoire, si vraiment il peut y avoir un meilleur place dans le chagrin qui les touches tous les deux. Il est le fautif, donc il n'est pas tiraillé entre deux émotions, il n'en veut pas à Kennedy, pas du tout, il s'en veut à lui et l'aime tout simplement elle. Alors oui plus il la voit, plus la haine commence à monter, plus il commence à se dire que ce n'est pas possible et qu'il va falloir simplement pour lui partir, l'oublier. Et là forcement il lui en veut et commence à ressentir la même chose qu'elle, il hésite entre le fait de l'aimer et le fait de la haïr. La haïr car elle ne veut pas se donner une seconde chance, peur de tomber surement, mais on ne fait pas deux fois la même erreur. Sept ans, sept longues années séparent l'erreur de leur nouvelle rencontre, Andrew à murit puis qu'elle soit rassurée, sa famille ne viendra plus mettre le nez dans leur couple vu qu'il n'a plus de famille. " Tu sais très bien que je ne suis pas le genre de parasite qui fera tout pour te suivre, je t'aime c'est certains. Mais pas au point de t'étouffer et de te harceler. J'ai très bien compris le message la dernière fois, je pensais que peut-être on pourrait se laisser une seconde chance. Ce n'est pas possible, tant pis pour moi." être collant ne faisait pas du tout partie de sa personnalité. Etouffer une personne d'amour il ne l'avait jamais fait. Même à l'époque quand ils vivaient le parfait amour, ils savaient tout deux quand ne pas appeler l'autre, ou quand ne pas le voir. Alors aujourd'hui plus qu'hier, il sait qu'il ne faut pas la brusquer. Elle cogite il l'a connait, il sent qu'elle n'est pas totalement fermée, que son attitude du moment n'est pas la même qu'il y a quelques semaines. Un homme avec la tête sur les épaules se dirait que c'est à cause du monde qui les entourait. Mais dans cette histoire Drew perd toute forme d'intelligence, quand on parle de Kennedy il devient à fleur de peau, sensible, romantique. En gros tout ce qu'il n'est pas en temps normal lui retombe sur la gueule violement et puissance mille. " Content que tu comprennes que je n'y suis pour rien! Mais ne t'inquiètes pas, mon amour pour les galas de charité n'est pas assez grand pour que j'en fasse plus d'un par an. Tu ne m'auras plus à ta table la prochaine fois." déçu il en devenait presque énervant. Lui qui avait cette fâcheuse tendance à se mettre en avant, à se penser plus fort que les autres et à se croire parfait. Faisait tout l'inverse quand il était en présence de Kennedy, d'une parce qu'elle lui rappelait l'enfant qu'il était, de deux parce qu'elle avait tellement évoluée qu'elle en arrivait à lui faire peur et de trois parce qu'il était amoureux d'elle. Tout ce qu'elle pouvait lui dire, faisait mal, trop mal pour qu'il puisse faire le fier, l'homme droit et influent qu'il est devient chétif et craintif en sa présence.

    Récolter des fonds était bien le cadet de leur soucis, ici les gens étaient jugés et Andrew l'avait appris de la bouche de son père. Durant un gala de charité les grands hommes et femmes de la ville de New-York se mettaient en danger comme jamais. Ils étaient premièrement jugés sur la façon de s'habiller et de se comporter avec les autres, voilà certainement pourquoi Kennedy faisait semblant d'être courtoise avec son ex copain. Ensuite il y avait sur les personnes qui se trouvaient à la table, car oui selon la table où vous vous trouvez, vous êtes plus ou moins influent. Puis le dernier critère qui pourtant devrait être le premier, la somme que vous donnez. Qu'elle aille pour l'œuvre tout le monde s'en fou, mais la somme que vous donnez montre si vous êtes riche ou pas. Pas de radinerie ici, non quelqu'un qui ne donne pas passera pour quelqu'un qui n'a pas les moyens de donner. Andrew sachant ça allait donc lâcher beaucoup d'argent ce soir, tout de manière il en avait bien trop pour lui tout seul. " D'accord" lâcha t'il en retenant un maximum de sourire. Mais quand la jeune femme posa sa main sur son bras, c'est son cœur qui s'envola, il n'avait pas ressenti ça depuis un bout de temps. L'impression d'avoir fini un marathon, marathon qu'il n'avait jamais couru, quand elle lui lança qu'elle ne voulait pas le voir partir, pas encore. Il ne pu retenir un énorme sourire et ce fut à cet instant qu'un flash crépita. Une photo de Drew tout sourire avec Kennedy devait valoir pas mal d'argent. " On apprend de ses erreurs, j'ai tellement appris en sept ans. Sept années que je ne fais que penser à toi. Sept ans que j'enchaine les femmes et que je ne peux même pas les regarder dans les yeux. Sept ans que chaque nuit je me réveil en sursaut et je te cherche dans le lit. Sept ans que je ne m'attache à personne parce que de toute manière aucune ne t'arrive à la cheville, aucune n'a l'odeur de tes cheveux, aucune n'a la douceur de tes mains. Tu me manques Kennedy" si elle n'arrive pas à mettre des mots sur ce qu'elle sent, lui le fait parfaitement. Son sourire à totalement disparu et même s'il parle doucement et proche de l'oreille de la jeune femme, la seule chose qui cache ses yeux brillants, c'est les cheveux blonds de la belle. Pas le temps d'attendre une réponse de sa promise que la vente aux enchères commencent, le premier lot est certainement le plus intéressant sur la liste, un voyage aux Caraïbes, à l'annonce du lot Andrew ne pu s'empêcher de lâcher "C'est une blague là Ken!" soit ils avaient tout fait pour les mettre mal à l'aise, soit le destin avait mis son grain de sel. Ce voyage avait été la plus belle partie de la vie de Drew, qu'est ce qu'ils avaient pu s'amuser. Alors hors de question de se faire ravir ce prix, il veut le gagner pour l'offrir à Kennedy, qu'elle y aille toute seule, qu'elle comprenne comment c'est mieux avec lui et qu'elle revienne enfin avec en tête l'envie de se remettre en couple. Ne faisant même pas attention qu'elle était sur le lot elle aussi, il l'emporta sans même avoir de concurrence, comme si enchérir sur quelque chose de bien était mal vu. " C'est pour toi Kennedy, le plus beau des voyages qu'on ait pu faire ensemble et certainement le plus beau que j'ai fait tout court!"

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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptyMar 2 Juin - 22:42

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    C'est fou comme il a l'air de s'énerver pour rien, de s'emporter sans raison. C'est normal qu'elle doute comme ça, après tout, les coincidences sont plutôt grosses. « Je te connais oui. Mais je sais aussi l'effet dévastateur que l'amour peut avoir. J'en ai fait les frais déjà par le passé. » Evidemment qu'elle a fait les frais. Quand Andrew la quittait, quand il s'est enfui de sa vie, Kennedy a pété les plombs et enchainé les conneries, en particulier les hommes à problème. Des histoires elle en a connu. Bien sur, loin d'être aussi épique que celle qui l'unissait à Andrew. Mais des histoires qui lui avaient fait énormément de bien, qui l'avaient aidé à rebondir autant qu'elles l'avaient mise dans la panade. L'homme marié avec qui elle était sortie était certainement la consécration de toutes ces conneries. Jagger l'avait à de très nombreuses reprises réprimandée pour ça, mais finalement, ce n'était que pour son bien, Kennedy le savait. « Je ne sais pas si je dois m'inquiéter plus de ne plus te voir aux galas, que de t'y voir mais enfin… » qu'elle murmure presque à elle-même. La jeune femme n'a pas envie de ne plus tomber sur lui. Ou même de ne plus le croiser à des galas. La jeune femme l'aime toujours follement, et n'est pas prête à le voir partir à nouveau. Mais comment le lui fait comprendre? Comment lui dire alors qu'elle n'a eu de cesse que de leur rabaisser et lui en mettre plein la tête. Elle l'aime c'est indéniable. Mais elle n'est pas prête à lui redonner une chose, ni même à lui faire confiance. Ca prend du temps, et ça en prendra beaucoup évidemment. La jeune femme a bien trop de mal à offrir la confiance à qui que ce soit désormais. Elle pose sa main sur son bras, incapable de faire plus parce qu'elle est effrayée et parce que seul Andrew a la capacité de la briser en un clin d'œil. « C'est long sept ans … Bien trop long sans toi. » Mais elle se contente de ça, sans dévoiler plus parce qu'elle a peur de dire plus, peur qu'il en sache davantage. Elle vacille à mesure qu'elle déclare ces quelques mots. Des mots n'affichant que peu d'importances en extérieur mais qui pourtant veulent tellement dire pour la jeune femme… Elle n'est pas prête pour plus en ce moment bien sur. Pas parce qu'elle n'est pas prête pour l'amour, ça elle l'est depuis des années déjà. Non, sa grande peur réside dans le fait de rouvrir son cœur à Andrew. Elle sait qu'il peut à nouveau la briser, à nouveau la détruire et elle ne pourrait pas revivre encore ce par quoi elle était passée à l'époque. Se relever une fois c'est possible, deux fois relève de l'impossible. Mais elle ne peut s'empêcher d'inciter le jeune homme à rester auprès d'elle. Parce qu'elle en est sur, dans quelques temps, elle sera prête à se laisser une nouvelle chance. Et connaissant Andrew, nul doute qu'il soit prêt à attendre un peu plus. Après tout, quand deux personnes sont faites pour être ensemble, elles finissent toujours pas se retrouver, même des années plus tard. Et les prochains mots d'Andrew vont être décisifs pour la jeune femme, c'est ceux qui vont finir par achever de la convaincre  qu'elle fait bien de ne pas l'exclure de sa vie. Elle lui manque. Bien sur qu'il l'aime toujours, tout comme elle d'ailleurs. Mais ils n'avaient pas besoin de le dire de manière explicite, il n'y avait qu'à observer la façon dont ils se comportent l'un avec l'autre pour le comprendre. Comme Andrew, aucune personne n'a jamais réussi à atteindre son cœur comme lui, personne n'a jamais réussi à la faire succomber comme lui. Parce qu'Andrew est l'homme de sa vie, lui et personne d'autre.  « Je te mentirai si je te disais que ce n'était pas réciproque. Mais bien sur que ça l'est. Bien sur que tu me manques chaque jour qui passe, et que tous les moments que l'on a vécu reste coincé dans un coin de ma mémoire. Si seulement tout pouvait être aussi simple… » Les enchères commencent et Kennedy se met en tête de s'acheter le voyage aux Caraïbes, en souvenir de tout ce qu'ils ont vécu. Bien sur, la jeune femme ne sait même pas si elle ira, mais pour le principe, elle souhaite le gagner. Excepté que l'enchère est gagnée par Andrew. Ca a le don de la mettre en colère. Elle se dévoile un peu à lui et il lui pique son enchère. Pourquoi? Il lui apporte la réponse quelques instants plus tard en lui offrant le voyage. Chose qui arrive rarement, Kennedy est bouche bée. Elle ne comprend pas pourquoi il a agi de la sorte, pourquoi il lui offre le voyage. Et spontanément, comme à son image, Kennedy s'empresse de déposer un baiser sur la joue du jeune homme. « Pars avec moi. Je ne te promets rien, je ne sais pas où ça nous mènera, ni même si ça veut dire un retour de nous, de notre couple. Mais pars avec moi. Nous deux, comme auparavant, sans aucune pression, sans le regard des autres. » Il n'a qu'un mot à dire, qu'un regard à lui lancer et dès le lendemain, si ce n'est le soir même, il décolle. Kennedy fait annuler tous ces rendez-vous et s'exile le temps d'une semaine, loin de tout. Ces deux là pourraient s'enfuir, même l'espace d'une semaine, se donner une chance, qu'importe la chance quelque qu'elle soit. Ils en ressortiront peut-être ensemble, ou peut-être simplement séparés, ayant compris qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Mais pour elle, une chose est certaine, leur amour est vrai, unique et intemporelle. Cela prendra le temps qu'il faudra mais elle y parviendra, ils réussiront à se retrouver, il le faut, leur vie en dépend, leur bonheur en dépend.


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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptyJeu 4 Juin - 12:06



    S'énerver pour rien est pourtant l'une des seules choses que l'on ne doit jamais pouvoir lui reprocher. Il est tout le temps calme, même un peu trop. Sauf car il y a une exception quand quelque chose touche à Kennedy, que ce soit les paroles d'une personne, un magasine, un article. Tout ce qui est en rapport avec elle à un don de l'agacer au plus haut point. Alors vous imaginez que ce soir, les reproches qu'elle lui balance à la figure ne sont pas là pour le laisser de marbre. En faite oui, dans la vie rares sont les choses qui lui tiennent à cœur, elle parait être la seule et unique personne à qui il tient plus qu'à sa propre vie. " L'amour fait mal, tellement mal, je sais aussi de quoi tu parles. Mais je sais garder mes limites et respecter ce que tu ne veux pas. Ou ce que tu veux..." amoureux, tellement amoureux que même son ami d'enfance Aiden ne suportait plus ça. Il ne lui parlait plus du tout de Kennedy parce qu'il voyait une image de son ami qui ne lui plaisait pas, Drew était faible, très faible, nombreuses sont les larmes qu'il a versé pour elle, nombreuses sont les heures où il est resté dans le noir ne regardant que le plafond. Andrew n'était quant à lui sorti avec personne, il assouvissait simplement le besoin du male qu'il avait. Ce besoin de sexe, cette envie de se sentir vivant en jouant avec le corps d'une femme. Mais c'était uniquement ça, rien de plus, rien de moins, il faisait ça comme s'il allait au restaurant pour combler sa faim. Pas de sentiments, pas de tendresse... " Quand on veut voir quelqu'un, qu'on en a envie on sait toujours ou le trouver. On vit dans la même ville maintenant Kennedy. On est pas des animaux, on ne peut pas faire un trait total sur ce qu'on a vécu. On peut se voir, boire un café ensemble, manger un bout. Je vais pas te dire que ce sera facile pour moi, mais te voir me fera bien moins de mal que d'une nouvelle fois de voir partir." aujourd'hui comme la dernière fois qu'ils se sont croisés, c'est Andrew qui se lâche, qui se confie. Il ne lui demande rien, elle n'a qu'à acquiescer, prendre ce qu'il lui donne et jeter ce qu'elle ne veut pas. Il ne lui demande pas de lui sauter au cou et de faire comme si de rien n'était, il sait qu'elle en était encore incapable. Mais se dit surtout que plus les jours passent, plus leur chemin se croise et plus ils vont avoir envie de se remettre ensemble. Il est prêt à tout, faire des traits sur beaucoup de choses, mais il lui faudra aussi mettre à plat beaucoup de choses. Il est marié, Kennedy l'ignore, mais apprendre cette nouvelle fera beaucoup de bruit et de mal, surtout quand on sait que c'est encore la faute de quelqu'un de sa famille ... son père. Même mort il arrive encore à se mettre entre Kennedy et lui, c'est fou. " Ne me parle pas de cette traversée du désert qu'on été ses sept années sans toi!" romantique il ne l'était pas, sentimentale encore moins, attentionné très peu pour lui. Mais quand il s'agissait de Kennedy tout s'envolait, il parlait avec son cœur, il s'ouvrait et ne faisait que lui dire de belles paroles. De belles paroles qu'il n'inventait pas, non elles sortaient de sa bouche sans même prendre les minutes nécessaires à la réflexion. Il était à la merci de la jeune femme, sans le savoir elle avait plein pouvoir sur lui. Depuis qu'ils s'étaient croisés elle était encore plus présente dans sa tête. La photo d'elle venait à nouveau de trôner sur son bureau, sa secrétaire l'avait remarqué, elle n'avait rien dit, mais elle l'avait remarqué. Cette secrétaire qui avait vu ce couple éclaté en morceau, cette secrétaire qui durant sept ans avait donné comme conseil au jeune Walton de reprendre contact avec la femme de sa vie. Plus qu'une employée, elle le connaissait depuis toujours, un peu comme une grande tante éloignée, elle voyait son bonheur d'un œil apaisant et protecteur. Avant cette soirée Andrew bien qu'amoureux était catégorique, ils ne se remettraient jamais ensemble, elle ne voulait plus de lui, n'était même plus sensible à lui, il n'avait plus l'effet qu'elle pouvait avoir sur lui. Cette accélération du cœur, ses frissons, mais ce soir elle était en train de lui prouver le contraire, elle n'était pas fermée, ni de marbre. " Tout est simple Ken, vraiment tout. Enfin de mon côté, du côté facile du couple. Tu sais ce que je ressens et surtout ce que je ressens pour toi, je suis prêt à tout pour toi. J'ai attendu sept ans, s'il faut en attendre trois autres, dix autres je m'en fou. La femme de sa vie on ne la laisse pas s'envoler, je t'ai pas laissé t'envoler, je t'ai carrément jeté par la fenêtre du building." il était fautif, le savait, l'avouait, faute avouée à moitié pardonné non? Alors pourquoi ne pas lui pardonner ne serait-ce qu'à moitié, il s'occuperait du reste, se rattraper, lui prouver son amour n'était pas une chose difficile pour lui. Ce qu'il ignorait encore c'est que ce gala, cette enchère et même ce voyage allait être le moyen de se rapprocher, beaucoup, vraiment beaucoup. Lui qui l'ignorait totalement, lui qui n'avait pas d'arrières pensées et qui avait pris le voyage uniquement pour lui faire ouvrir les yeux, qu'elle se rende là-bas, qu'elle ait mal de ne pas être avec lui et qu'elle revienne déterminée. La proposition le laissa sans voix, tout autant que le baiser qu'elle venait de déposer sur sa joue, posant la main sur celle de Kennedy, le contact était destructeur. Il avait chaud partout et froid dans cette main qu'il avait en contact avec elle, après le baisé il ne pu s'empêcher de toucher sa joue, comme un gamin, voilà il était un gamin qui venait de voir ses parents divorcés se remettre ensemble... " D'accord" seul et unique mot qui venait de sortir de sa bouche, puis il prit son portable envoyant un sms, il venait de libérer une semaine dès demain. " Je suis libre, on part quand tu veux où tu veux." cette proposition il n'y avait tellement pas pensé que cela se lisait sur son visage. Sourire en coin, la retenue même dans ce moment ou il avait envie de sauter partout. Ne lachant toujours pas la main de Kennedy, dans un murmure "Merci!"

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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: When fate knocks on your door you can't deny When fate knocks on your door you can't deny  EmptySam 13 Juin - 22:45

Kennedy cherche à sa manière à arrêter Andrew dans son envie d'arrêter les galas. Bien sur, elle s'y prend mal, ne sachant plus vraiment comment s'adresser au jeune homme, quel mot employer pour réussir à le convaincre de telles ou telles choses. Avant, tout était simple. Elle n'avait qu'à lui offrir un sourire, un regard par lequel passait absolument toutes les émotions et ses pensées. Ils se comprenaient ainsi et c'était bien suffisant pour eux. C'est ce qu'ils appelaient l'amour, le vrai, le seul l'unique. Jamais l'un comme l'autre n'avait retrouvé ça auparavant, personne n'était à la hauteur de leur attente, personne ne valait Kennedy aux yeux d'Andrew et personne ne valait ce dernier aux yeux de la Ellwood. C'était comme ça. Des âmes sœurs ça ne se contrôle pas. Mais l'un comme l'autre étaient résignés à ne pas vivre heureux, à ne pas vivre pleinement heureux du moins, en compagnie de leur moitié, de leur âme sœur. « On peut toujours commencer en réapprenant à se voir régulièrement à être des … amis. » Ce mot si étrange et si peu qualificatif de leur relation. Ils n'ont jamais été amis, toujours fous amoureux l'un de l'autre depuis leur adolescence. Destinés à finir leur vie ensemble. Mais bien sur, il faut réapprendre à cohabiter, à se reparler sans haine, sans colère. Chose pas très évidente pour la jeune femme, surtout quand elle fait face à un Andrew sans faille, inébranlable qui semble croire en eux plus que quiconque dans ce monde. C'est fou comme il est persuadé que tout fonctionnera entre eux à un moment donné, comme si tout finirait par s'arranger. « C'est long sept ans à imaginer que l'homme de sa vie ne sait plus qui l'on est. » Elle ne cherche pas à le blesser avec ces paroles, seulement à lui faire comprendre que c'est une vérité, la sienne. Elle a vécu sept ans en étant persuadé qu'il l'avait oublié, qu'il ne la connaissait plus, la laissant au fond su trou, perdu dans un océan de pensées.  Pour Andrew tout est si simple comme si aucun problème n'existait, comme s'il n'avait pas des choses à travailler entre eux. Mais pour la jeune femme, c'est loin d'être la même chose. Elle a encore besoin de prendre du recul, de réfléchir à tout ça. Car ce n'est pas une décision à la légère que celle de replonger dans leur histoire comme si le temps ne s'était pas écoulé entre eux. Beaucoup de choses ont changé. Eux aussi ont changé. Kennedy n'est pas à l'abri qu'Andrew ne soit plus celui qu'elle ait connu auparavant. Kennedy elle n'a pas changé d'un pouce. Toujours la même folle, la même hystérique et agitatrice. Bien sur, à en juger d'un point de vue extérieur, Andrew semble être le même garçon qu'il était il y a sept ans auparavant. Et ça lui plait à Kennedy, ça lui donne l'impression qu'ils peuvent se donner une nouvelle chance. Mais ils ont grandi. Sans avoir changé ils ont muri et peut-être que leurs attentes ne sont plus les mêmes. Alors elle ne veut pas se prendre la tête et trop y réfléchir. « Je ne dis pas qu'il faudra attendre autant de temps. Tu me connais sur un coup de tête… on ne sait jamais. J'ai juste besoin d'un peu de temps pour remettre tout en ordre dans ma tête et avoir un semblant de réalité dedans. T'as tout foutu sans dessus dessous en revenant. C'est une bonne chose hein. Mais c'est juste que pour ma santé mentale j'ai besoin de remettre de l'ordre dans ma vie avant d'envisager que l'on recommence notre histoire. » Elle ne lui promet rien, juste du temps pour réfléchir, pour faire le point et être sur de vouloir s'engager dans cette voie là. Quand Andrew se met à faire l'enchère finale sur le voyage aux caraïbes que Kennedy voulait obtenir, elle râle, criant intérieurement que tout ça n'était que baliverne, qu'Andrew ne veut pas son bonheur loin de là. C'était simplement mal connaître le jeune homme qui lui a en réalité acheté le voyage. Et prise de spontanéité, comme à son habitude, Kennedy propose à Andrew qu'ils partent ensemble, quand il en a envie. Kennedy n'y croit pas. Elle s'offre une chance, celle de retrouver Andrew, de redécouvrir ensemble ce que signifie l'amour, et surtout de faire en sorte d'y croire encore et à deux. Le sourire qui se colle sur le visage de la jeune femme est éclatant et n'est pas prêt de s'en décrocher. Elle ne pensait pas ça possible, de pouvoir se sentir si vivante si épanouie à nouveau. Bien sur, son caractère fait qu'elle est toujours euphorique, folle et se sent toujours vivante. Mais pour que tout se profile aussi bien, pour que la jeune femme se sente si heureuse comme ça… Non ça n'était pas arrivé depuis si longtemps..; depuis qu'elle s'était séparée d'Andrew en somme. Auparavant tout était parfait entre eux, et retrouver cette sensation aujourd'hui lui offre un renouveau. Alors la jeune femme se lève et tend la main à Andrew. « On y va. Maintenant. On annule tous nos rendez-vous et on s'évade pendant une semaine. » Pendant qu'il se lève et se retrouve si proche d'elle, Kennedy ne résiste pas. Elle passe ses mains autour de sa nuque et l'embrasse comme si c'était la dernière chose qui comptait sur cette terre. Qu'importe ce que peuvent penser les gens autour, qu'importe ce qu'ils diront et ce qu'ils vont diffuser dans les médias et autres journaux, Kennedy s'en moque. Elle retrouve son Andrew, le seul, le vrai, celui qui fait battre son cœur comme personne. Alors elle attrape sa main et s'élance vers la sortie, le sourire aux lèvres. Elle le sait, c'est un nouveau chapitre de sa vie qui s'ouvre. C'est l'homme de sa vie. Celui qu'elle aime plus que tout, qu'elle aimera toute sa vie, quitte à en crever. Et l'homme de sa vie, on ne lui tourne pas le dos... Pas à Andrew, pas à cette nouvelle étape de sa vie.

Le problème tu vois, c’est que je ne peux m’empêcher de penser à toi. C’est pas faute d’essayer pourtant. J’ai essayé des dizaines de fois. Que dis-je, j’ai essayé des millions de fois même. Mais y’a vraiment rien à faire. J’ai plus envie d’aimer tu comprends, et encore moins de t’accorder de l’importance, mais j’ai beau essayer de m’intéresser aux autres, personne ne brille autant que ta présence.
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