Sujet: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Sam 21 Jan - 20:23
Les sirènes d’ambulance perçaient le son de la ville, les voitures se tassaient sur son chemin. Il était près de six heures du soir, et la journée était loin d’être terminée. Assise sur un banc au coté d’une civière, je tenais la main de Pacey qui tremblait. Le trajet semblait horriblement long. J’avais peur qu’il ait une seconde faiblesse. J’étais terrifiée, paniquée et je n’osais même pas imaginer son état. Je serrai ma main un peu plus fort. Pour lui donner une force que moi-même je n’avais pas. «Ça va bien aller, ne t’en fais pas. » Je voulu lui faire un sourire franc, mais il fut faible et triste. J’avais peur. Excessivement peur. Même si c’était moi qui nous avais placés dans cette situation, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir envie de pleurer. «Je suis là, ne t’en fais pas. Ça va bien aller. » Je répétais ça, pour lui, mais pour moi aussi. Pour me convaincre que j’avais fais le bon choix. Que j’avais bien fait de m’inquiété. Que j’avais bien fait d’appeler les urgences sans sa permission. Il n’y a même pas de cela vingt quatre heures, je débarquais chez mon ex totalement bourrée pour passer une nuit interdite. Le tout s’était poursuivit au réveil. Nous avons eu une longue discussion, plus douloureuse qu’utile. Moi qui voulais mettre notre relation au clair, nous avions fini par nous avouer que tout deux étions encore amoureux l’un de l’autre mais que je pouvais plus lui faire assez confiance pour me mettre en couple avec lui. Moi qui croyais que cette discussion mettrait fin à notre idylle a jamais, nous avions au contraire fait suite à cela l’amour d’une façon aussi passionnel et fusionnelle que torride. Une dernière fois, comme Pacey me l’avait dit. Mais tout cela n’avait fait qu’empirer mes sentiments amoureux pour lui, et sa condition physique faible. Lorsque je l’ai vu s’écrouler alors qu’il voulait se lever, j’avais pris la décision d’appeler le 911. Après devoir habiller celui qui brisait mon cœur, me voilà à le suivre à l’hôpital avec une unique pensée; je ne supporterais pas qu’il parte. J’étais totalement amoureuse de lui. Moi qui croyais réussir à taire mes sentiments pour lui, voilà que la situation les faisait imploser au centuple. Je n’avais envie que de lui dire une chose. Je t’aime. C’était tout ce que mon corps avait envie de lui crier. Mais le peu de ma raison qui me restait m’en empêchait.
L’ambulance arriva enfin a sa destination; l’hôpital général de San Francisco. On le sortit du véhicule et je le suivi a travers la salle d’attente. Les gens qui devaient attendre depuis des heures nous regardaient intrigués, se demandant pourquoi cet homme était dans une civière. S’inventant des centaines de scénario. Et pestant car sa venue retiendrait sans doute un médecin consultant, allongeant leur temps d’attente. Je le soulevai totalement tremblante. Pacey arrivait à peine à répondre au question d’usage de l’infirmière préposée. Je m’appliquai donc à lui répondre. Disant son nom, son âge et la raison de sa venue ici. Les ambulanciers complétèrent leur rapport et on emmena directement mon ex petit copain dans une salle de consultation après l’avoir mis ans une civière. Je vint pour le suivre mais on refusa, «Pourquoi?» Demandais-je en regardant l’ex professeur disparaitre sous les battants de la porte. «Selon les papiers des ambulanciers, vous êtes son amie, c’est ça.» Je jetai un regard confu à l’infirmière devant moi. «O…oui c’est bien ça. Enfin…je suis son ex petite amie» Mes yeux se remplirent d’eau. «Désoler, seulement la famille peut assister aux examen préliminaire » Elle me tendis une boite de mouchoir alors que des larmes coulaient sur mes joues. Je n’étais sans doute pas la première personne à qui elle annonçait cela, ma réaction était sans doute très usuelle pour elle. «Ne vous en faite pas mademoiselle….» «Pedersen» reniflais-je en épongeant mes yeux humide. «Mademoiselle Pedersen.» Poursuivit l’infirmière. « Il est entre bonne main. Vous aurez des nouvelles aussitôt que possible. Vous pouvez allez dans la salle d’attente, je demanderais au médecin de vous informer la situation de M. Stenfler.» J’hochai la tête, totalement confuse. J’ignorais qu’est-ce qui se passait avec Pacey, mais je savais en voyant le regard compatissant de l’infirmière et des préposé qui s’afféraient dans la salle, que j’avais fait le bon choix en forçant Pacey à venir ici. Tout ce que j’espérais, c’était qu’il soit soigné et retrouve sa santé. C’était tout ce qui importait en ce moment. «Merci.» Soufflais-je à l’infirmière en prenant un autre bout de tissus. «Ça va prendre combien de temps environs?» Je voulais savoir si j’avais le temps d’aller pleurer un coup dans les toilettes et d’appeler quelqu’un pour me confier. Car présentement, j’étais sur le point d’exploser. J’avais besoin de parler à quelqu’un, de laisser tout ça sortir un instant. «Nous sommes assez débordés ce soir. Mais il est prioritaire. Avec les tests et tout, je ne peux vous dire de temps précis. Mais attendez vous à patientez quelques heures. Mais comme je le dis mademoiselle Pedersen, ne vous inquiétez pas. Dès que vous pouvez le voir, vous serez appelée. » J’hochai la tête, remerciant une seconde fois l’infirmière qui me demanda d’aller dans la salle d’attente. Elle avait surement d’autres personnes a voir. J’acquiesçais puis je partis dans la salle bondée. Je me dirigeai immédiatement vers les toilettes où je m’y enfermai un moment. J’éclatai immédiatement en sanglot et ne réussis à me calmer qu’après un long moment et beaucoup d’eau dans le visage.
J’avais faim. Je n’avais rien dans le ventre depuis la veille, sauf deux cafés à la cannelle pris lors de notre discussion. Bien que la peur me coupait les entrailles, je ne pouvais ignorer se grondement dans mon ventre. Me retrouver comme Pacey par force de sous alimentation était la pire des choses à faire en ce moment. Je demandai à un employé et on m’indiqua la cafétéria. Après avoir marché dans une multitude de corridor, je me mis à paniquer. Bon sang, j’espérerais que Callum ne travaillait pas en ce moment. Je ne voulais pas lui expliquer le pourquoi du comment je m’étais retrouvé à l’hôpital. Je réalisai alors que je n’avais pas la force de l’appeler. Et encore moins mon frère. De un il serait furax que je sois allez chez Pacey et de deux il en avait encore plein les bras avec Payson. Il me dirait sans doute de me débrouiller. Et même si ce n’était pas le cas, quelque chose m’empêchait d’appeler mon frère en panique. Pas après tout ce que je lui avais fait subir avec Mikael. Soupirant, je regardai mon cellulaire et je vis le contact de Lunabee. Une nouvelle amie que je m’étais fait il y a deux semaines de cela. Elle était d’une bonne écoute. Je décidai donc de l’appeler après avoir mangé. Je fini par aller commander une soupe avec une salade de fruit et un thé. J’avais besoin de me calmé et le café était proscrit pour l’instant. Je mangeai sans grand appétit le maigre repas que j’avais puis pris mon gobelet de thé et sortit à l’extérieur. Les cellulaires étant interdis à l’hôpital, je du me trouver un banc non loin de l’édifice et m’y asseoir. Tremblante, j’appelai Lunabee en éclatant en sanglot. Plus je racontai mon récit, moins j’avais de retenue. Au bout d’un moment elle fini par me calmée et racrochai en la remerciant. Un type a mes cotés me fis un sourire triste. «Bonne chance.» Me souffla-t-il avant de traverser la rue. Je lui fis un sourire reconnaissant. C’était fou comme un peu d’encouragement venant d’un inconnu pouvait illuminer un moment sombre de ma vie. Je revins dans l’hôpital, me pris un second thé et me dirigeai vers la salle d’attente. Elle semblait encore plus pleine qu’a mon arrivée. Je m’assis sur un des sièges inoccupé, n’ayant pas la force de regarder les gens autours de moi. Je n’avais que l’image de Pacey dans la civière qui s’incrustait en moi comme un mauvais souvenir. Je pris au passage une revue à potin datant d’il y a quelques temps et me mis à la feuilleté sans intérêt. Mon cœur se déchira en voyant que j’avais pris par hasard la revue contenant l’article qui avait provoqué ma séparation avec celui qui était avec les médecins maintenant. Je la remis à sa place, déposai mon gobelet fumant au sol et mis ma tête entre mes mains avant d’éclater d’un sanglot silencieux. Je n’avais cure que les gens autours de moi me regardaient. J’étais au bout du rouleau. Incapable d’en prendre d’avantage. Je voulais mourir. Je ne voulais pas que Pacey, lui, meurt.
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Dim 22 Jan - 20:23
Pourquoi ? Pourquoi avait il fallut que tout cela arrive ? A croire que le destin avait décidé de s’acharner pour une rupture qui n’aurait jamais dû être. Un mois à vivre l’enfer n’avait pas été suffisant. L’épée de Damoclès qui règne au dessus de sa tête devait tomber un jour ou l’autre. Cette nuit avait été merveilleuse. Si magnifique que Pacey se demandait encore dans ses rêves si cela était réellement arrivé. Viktoria. Viktoria, la femme de sa vie lui était revenue. Alors que les étoiles scintillaient de mille feux dans le ciel, elle était entrée chez les Workers et l’avait rejoins dans son lit. L’enseignant retrouva immédiatement la joie de vivre dans ses bras. Lui qui était au plus bas, lui dont la santé devenait plus qu’inquiétante, lui qui se laissait mourir loin d’elle, Pacey aurait aimé retrouver son énergie et sa vitalité d’autant. Pour savoir démontrer à l’étudiante toute la force de son amour lors que leurs ébats. Il lui donnait tout ce qu’il pouvait à tel point qu’il s’était fortement affaibli. Bien plus qu’il ne l’était déjà. Résultat des courses, l’épée de Damoclès tomba dans crier gare. Pacey fit un grave malaise et Viktoria avait appelé les urgentistes pour l’emmener à l’hôpital. « - Tu as besoin de soin Pacey. Et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que tu te rendes à l’hôpital. Tu ne l’aurais jamais fais sinon. » Lui avait elle dit lorsque les secours entrèrent dans le studio. Le patient se laissait faire sous l’œil attentif de la Sampi. Pour la reconquérir, il ferait tout ce qu’elle voudra et si se soigner faisait parti de la liste, il n’avait pas le choix. L’acteur n’était pas très bien. Plus dans les vapes d’autres choses, il se laissait manipuler telle une marionnette sur laquelle on tirait les ficelles pour lui faire faire ce que l’on voulait. Dans son petit monde perdu, Pacey entendait quelques fractions de phrases des ambulanciers à son propos. Il avait la tension et le rythme cardiaque très faibles. Il frôlait il ne savait pas trop quoi. Mais tout ce qu’il savait, c’était qu’il devait aller à l’hôpital. Avant qu’il se fasse réveiller par les sirènes, Pacey avait fait l’amour à Viktoria. En se retrouvant nu face à des inconnus, le jeune homme éclata en sanglots. Lui qui détestait son corps, il était à la vue de tous. Pacey était entrain de revivre l’humiliation qu’on lui avait fait subir au lycée. Cette satanée souffrance dont il n’avait jamais guéri. Déjà que cette nuit, l’acteur avait dû prendre énormément sur lui pour laisser Viktoria le regarder dans son état. Durant tout leur couple, il avait toujours bien pris soin de cacher sa nudité tant il était timide et mal à l’aise avec ça. Se retrouver dévoilé comme ça et ne pas pouvoir se cacher étaient un supplice atroce. Pacey était tel un condamné à mort qu’on liait les mains derrière un poteau et qui voyait tous ses exécuteurs pointer leurs armes sur lui. Sauf à la différence du prisonnier, ce dernier serait délibéré de sa souffrance par la mort alors que les urgences voulaient en éloigner l’enseignant. Pacey était traumatisé et devait vire avec ça. Viktoria l’aida à s’habiller alors que les ambulanciers partirent chercher la civière. Choqué par la honte qu’on venait de lui infliger, il ne savait plus dire un mot. Celles ses larmes qui se cessaient de couler furent les preuves de son désarroi. Une fois rhabillé, l’étudiante l’obligea à la regarder. Elle s’excusait. Pourquoi ? Le garçon ne le savait pas. Il ne lui en voulait pas à elle. Il détestait juste ces secouristes qui lui avaient cruellement ôté son peu de dignité. Il répondit timidement au baiser de Viktoria plus la prit dans ses bras.
Pacey lui chuchota au creux de son oreille : " – Je t’aime si fort si tu savais… “
Non il ne lui mentait pas. Il ne lui avait jamais menti sur ses propres sentiments. Mais bon l’enseignant se doutait bien que Viktoria ne le croirait pas. Elle n’avait plus aucune confiance en lui. C’était comme s’il l’avait trompé alors qu’il n’avait jamais été avec une autre femme. Les urgentistes revinrent et ils arrachèrent l’enseignant de la femme qu’il aimait. Rho mais qu’est ce qu’il pouvait les maudire ceux là ! Tout le temps du trajet vers l’hôpital, le seul contact physique qu’il avait avec la Sampi était sa main. Malgré ses tremblements incessants tant il avait froid et qu’il avait peur des heures qui arrivèrent, le seul réconfort de Pacey était la chaleur de la peau de l’étudiante sur la sienne. Lorsqu’elle lui serrait sa main pour le rassurer, le garçon en faisait autant pour qu’elle ne s’inquiète pas. Et cela malgré qu’il ne soit pas convaincu lui-même de l’avenir. Déjà il ne savait même pas s’il avait encore un avenir. Le Workers avait la trouille de la mort. Une fois l’âme envolée dans les cieux, il ne savait pas ce que l’inconnu réservait. Le jour où il mourra, retrouvera t il sa mère ? Ou cela serait il le plus néant ?
Pacey : " – Je ne veux pas te perdre… “
Viktoria lui avait promis qu’elle serait là mais les médecins en décidèrent autrement à l’hôpital. Lorsqu’il fut enfin pris en charge on le sépara cruellement de la Sampi.
Pacey : " – Viiikkk… “
Sa voix ne portait pas fort. Pacey n’avait plus la force de crier. On l’emmena dans une salle de consultation. Là bas, on l’obligea à se dévêtir pour enfiler une blouse qui se fermait à derrière par deux simples liens au niveau du cou. On lui reprit régulièrement sa tension. Il eut droit à pas moins de trois prises de sang. Ses veines étaient difficiles à trouver, il récolta de nombreuses marques à ses bras. Des hématomes qui s’effaceraient certes au bout de quelques jours mais quand même. En attendant les résultats, on le fit monter dans une chambre. Installé dans son lit, on lui lia ses poignets car il ne se laissait pas faire. Les docteurs durent lui donner un calmant pour lui pratiquer une analyse d’urine. Et pour cela une infirmière accompagnée de deux internes le sondèrent en lui insérant un fin tube dans son intimité. Il avait été emmené dans un hôpital universitaire et il n’avait pas le droit de refuser à ce que des étudiants assistent à ses examens ni même à s’exercer sur lui. C’était un véritable supplice. Il eut droit à deux sondages et on l’avait prévenu qu’il en aurait d’autres régulièrement. L’interne qui lui avait fait le second sondage n’avait pas le coup. Brute, elle lui avait fait mal. Il y avait un peu de sang dans ses urines. Pacey détestait être exposé comme du bétail et on se servait de lui comme un cobaye. Il dût prendre sur lui pour ne pas fondre en larmes devant toutes ces minettes qui se fichaient royalement de sa pudeur. Après tout c’était vrai quoi ! Les gens dans les couloirs n’avaient pas à voir ce qu’on lui faisait ! Mais bon allé dire ça à des incompétentes qui n’étaient même pas fichues de fermer une porte !
Le temps semblait long. Extrêmement long. Il s’était passé quoi ? Deux… Trois… Voire quatre heures peut être même plus depuis son arrivée dans ce lieu horrible ? Pacey ne saurait le dire. A chaque fois qu’il voyait une personne du personnel, il lui réclamait après Viktoria. Il voulut la voir. Il ne cessait de penser à elle. En ce moment où était elle ? Que faisait elle ? La Sampi en avait peut être eu marre d’attendre et qu’elle était repartie chez elle. Au bout d’un moment quelqu’un vint le voir et lui posa des dizaines de questions. Pacey était épuisé. Il ne répondit à quelques une d’entre elles. Entre temps on vint lui faire des perfusions. Il n’y avait pas mois de deux poches qui étaient reliés au tube dont l’aiguille était insérée dans le bras de l’enseignant. Les produits s’écoulaient gouttes après gouttes et vinrent se mélanger dans le sang du patient. L’interrogatoire terminée, on lui ficha enfin la paix. La personne qui l’avait parsemé des questions tel un interrogatoire était qu’une assistante sociale. Elle vint retrouver Viktoria dans les urgences et lui demanda de la suivre. Elle l’amena dans le couloir du service où Pacey avait été transféré. La porte toujours ouverte, la Sampi pouvait voir son ex allongé dans son lit. Il somnolait.
L’assistante sociale : " – Votre ami… Ou plutôt ex compagnon si j’ai bien compris, ne va pas bien du tout. Il faut attendre le verdict du docteur mais bon je pense qu’il va rester hospitalisé au moins quelques jours le temps que son état de santé s’améliore. Pacey est très fragile. Il est dans un stade bien avancé de dépression. Le fait qu’il refuse toute alimentation en est la preuve. J’ai l’impression qu’il se laisse mourir. Va falloir qu’il se soigne physiquement et psychologiquement. S’il n’y a pas d’amélioration dans les jours à venir, on devra le mettre en psychiatrie. Pour le moment il ne sait rien. Je compte sur votre discrétion mademoiselle. Maintenant vous pouvez aller le voir. “
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Lun 23 Jan - 6:04
Je ne veux pas te perdre. Tels avaient étaient les mots de Pacey dans l’ambulance. Il me tournait sans cesse dans la tête alors que je pleurais silencieusement dans la salle d’attente. J’aimais Pacey, je n’en avais aucun doute. Et c’est ce qui me faisait le plus mal dans toute l’histoire. C’était horrible d’aimer quelqu’un mais d’être incapable de le faire. Et ce n’était pas une famille ou un interdis qui maintenant nous séparait. Mais moi-même. J’étais littéralement au bout du rouleau. La rupture que je vivais en ce moment avait détruit en moi beaucoup plus que je ne voulais le croire. J’étais vidée, sans volonté physique et seul l’énergie du désespoir réussissait à guidée mes pas. Mais j’étais surtout épuisé émotionnellement. J’étais tout simplement incapable de prendre un coup de plus. Trop de perte, trop de douleur, trop de déception en trop peu de temps. J’avais l’impression que d’un souffle, j’éclaterais. J’étais trop fragile pour permettre à Pacey de revenir si rapidement dans ma vie. Il devait ses preuves, montré qu’il tenait vraiment a moi et que chaque mots qu’il me prononçait était vrai. J’avais besoin de me reconstruire avant d’être capble de faire confiance à nouveau à quelqu’un. J’avais une envie irrésistible d’être une ermite. Rencontrer des gens signifiait qu’un jour où un autre on finirait blessé par ces derniers. Plus je perdais fois en moi, plus je perdais fois en l’humanité. Vous savez, ce moment où les épaules vous tombent et vous n’êtes tout simplement plus capables d’en prendre. Ce moment où tout s’écroule et vous relever est impossible. Vous n’avez besoin que d’une chose; vous laisser aller et pleurer. Ce moment de pure vulnérabilité où l’on voit la faiblesse de l’homme. J’étais présentement en train de le vivre. Et bien que j’étais dans un coin reculé de la salle, certaines personnes étaient témoins du moment le plus faible et désespéré de ma vie. J’avais besoin de quelqu’un. J’avais besoin d’Erik. Mais je connaissais trop bien la réaction qu’aurait mon frère. Et je ne pouvais pas me le permettre. La solitude était aussi destructrice que la situation en elle-même. «Miss?» Je relevai la tête, il y avait une préposé devant moi qui me tendait un verre d’eau. Sans que je ne l’aperçoive, quelqu’un près de moi était allé parler aux receptionistes de mon état. «J…je suis désolé.» bredouillais-je en prenant le verre d’eau pour m’hydrater. «Avez-vous besoin d’aide?» La question me frappa comme un coup de fouet. J’étais a mon plus bas, et on me tendait la main. Je devais m’y agrippé, comme ma bouée de sauvetage. «Oui» sanglotais-je. A trop vouloir être forte de cette situation, je m’étais brisée encore plus. On voulu m’emmener dans la salle de tri, mais je me mis à paniquer, expliquant que mon ami était entré en ambulance ici et que j’attendais de pouvoir le voir. On me calma en me donna un second verre d’eau. «Ne vous en faites pas. Ecoutez, je crois que vous êtes simplement sur le choc, alors je vais vous poser une question et je vous veux honnête. Voulez vous passer la nuit a l’hôpital, histoire de vous calmer? » Voulais-je passer la nuit a l’hôpital? Certainement. Auprès de Pacey. Pas dans une chambre à me faire gober des calmant. «Non..c..ca va aller. Je… je crois…. J’aimerais simplement a…avoir un rendez-vous avec un psychologue. J’ai… j’ai besoin de parler. Ça va pas…» L’infirmière me fis un regard compatissant et regarda son ordinateur. J’essuyai mes larmes lourdement, buvant l’eau avec délectation. Étrangement, ça me calmait. «Il y a une case de disponible avec Dr Juneau le seize février, dans cinq jours. Est-ce que ca vous irais?» Moi qui m’attendais à tomber dans un tourbillon administratif épouvantable, me voilà à me faire aider du premier coup. Comme quoi, j’avais baisser les bras trop rapidement. Un peu d’espoir dans les ténèbres qui s’épaississait autours de moi d’heures en heures.
Je sortis du bureau de l’infirmière avec en poche un rendez-vous pour voir un psychologue. J’ignorais comment tout cela c’était passé, mais c’était ainsi. Et je pu passer la dernière heure d’attente dans un état beaucoup moins lamentable qu’au paravent. J’étais encore apeurée, démolie et détruite, mais je n’étais plus dans un état de pleure incontrôlable. J’avais même les yeux secs lorsque la travailleuse sociale vint me chercher. Rouges, certes, mais secs. Je tremblais comme une feuille alors que je marchais à travers les corridors remplis de patient tous aussi malade les uns que les autres. J’eu un frisson de terreur. J’hochai la tête silencieusement lorsqu’on me fit un topo de l’état de santé de mon ex petit copain. Je coup de poignard qu’elle me donna au cœur fut si douloureux que j’eu une nausée. Je n’arrivais pas à regarder la porte où Pacey était. Je lui promis de la discrétion avant de la regarder partir. J’entrai dans la pièce, terrifié de ce que j’allais voir.
Et avec raison. Pacey dormait dans un lit. J’avais de lui une image affaiblie et maigre à en faire peur. Les poignets lié au lit, je pu comprendre alors qu’il avait opposé résistance. Ce qui me fit éclater d’un autre sanglot incontrôlable. «Oh Pacey.» Je fermai la porte et je m’approchai de lui. J’allai caresser doucement son visage endormis avant d’aller m’asseoir à ses côté. Le voir ainsi me déchirait le cœur. Je pris sa main avec mes mains tremblante et je constatai les quelques hématome sur ses bras. J’ignorais ce qui s’était passé lors de la consultation, et je préférais ne pas savoir. «Pacey je sais que tu dors, mais…» Je reniflai. Pas besoin de me justifié. Il dormait et moi tout ce que j’avais envie c’était de lui parler, de lui faire sentir ma présence, de me vider le cœur, d’être là, d’exploser. «Pourquoi Pacey…P….Pourquoi? Pourquoi tu as arrêté de manger? Tu…. Tu voulais vraiment mourir? C’est ça…. Tu m’as dit que la vie sans moi c’est impossible. C’est pour ça que tu voulais te tuer? T… p….je….. Putain c’est tellement égoïste. » Je pleurais. Je n’étais pas fâcher. Simplement, totalement abattue. «Et tu crois que je me sens comment moi? C’est pas parce que je sors et que je fais des conneries que je vais bien. Je serais incapable de vivre sans toi. Je t’en supplie, bat toi. Ne meurt pas. Je t’en supplie. Je t’aime Pacey, je t’aime tellement.» J’essuyais mes larmes avant de nouer mes doigts dans les seins, inerte. «Et tu sais, refusé de retourner avec toi, c’est la chose la plus difficile que j’ai eu a faire après avoir refusé à Eirik de venir ici en premier lieu. Je… depuis que tu m’as quitter que je rêvais de te t’entendre dire cela. Que j’ai rêvé à t’entendre me dire que tu m’aimais et me refaire l’amour comme tu me l’as fait. Je… » Je reniflais, perdue dans mes confidences. «Je ne serais jamais capable de te dire ca lorsque tu es réveillé, car j’ai peur. J’ai peur de te faire mal encore plus. Mais… tu sais j’ai peur de me remettre en couple avec toi. J’ai peur d’avoir mal encore, j’ai peur qu’encore ont se joue de moi. J’ai peur que tu prennes des décisions comme tu l’as fais sans m’en parler et me laisser dans le néant le plus absolu, j’ai peur qu’a la première embuche, tu rompes encore avec moi. Est-ce que je te crois lorsque tu me dis que tu m’aimes? Certainement. Est-ce que je peut te faire confiance malgré tout…non. Je…j’ai trop souvent pardonné naïvement. Je…J’ai besoin de preuve Pacey. Je…» Je tremblais comme une feuille, disant enfin tout haut ce que mon cœur me criait de libéré depuis des semaines. «Je t’aime, vraiment. Mais je veux que tu agisses en homme de vingt huit ans. Garde ton âme d’enfant, je t’en supplie. Mais fonce dans la vie avec la tête droite pour une fois. Tu..tu sais on va surement te demander de voir un psychologue. J…je t’en pris accepte d’y aller. Parle-lui. Tu vas être capable de sortir des tas de démon qui t’empêcher de vivre ta vie. Avant de me retrouver, retrouve-toi mon amour. Je vais faire ce travail de mon coté. Tu..tu sais quand j’attendais on m’a aussi donner un rendez-vous pour voir quelqu’un. Et je crois que je vais y aller. Car je veux guérir de mes blessures amoureuses. Tu n’es pas le seul qui doit faire un travail pour retrouver ce qu’on avait.»
«Et… et jamais je n’oserais te le demander de vive voix. Mais tu sais, quelque chose qui me ferait vraiment plaisir. C’est que tu aie l’accord d’Eirik. Ça a été tellement difficile de devoir me battre constamment avec lui pour lui prouver que je t’aimais et la tu lui as donné raison en me larguant ainsi. Oui bon, tu lui as tout expliqué. Mais ca ne change pas qu’il est totalement en colère contre toi et qu’il t’en veut à mort. Ca voudrait dire beaucoup pour moi si Eirik donne son accord… » Je le regardai dormir, espérant qu’il se repose pour le mieux. J’avais tellement peur pour lui. Mais il était égoïstement libérateur de tout lui dire ce que je ressentais vraiment sans avoir peur de le blessé ou qu’il me claque une crise…et ce même s’il ne pouvait m’entendre. «Mais avant tout ça, on a du chemin a faire. Beaucoup. Beaucoup trop. J’ai peur qu’on se perdre en chemin. Mais… Pacey je ne te lâcherais pas de la sorte. Alors s’il te plait…n’abandonne pas. Bat toi ce soir. Reste à l’hôpital le temps qu’il faut. Je viendrais te voir chaque jours promis. Mais guéris physiquement. Je ne peut pas supporter le fait de te perdre une deuxième fois. » Après la perte amoureuse, je n’étais psychologiquement incapable de subir sa perte physique. Même si je souffrais, savoir Pacey en vie était quelque chose de beaucoup plus réconfortant qu’on ne le croyait.
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Ven 27 Jan - 0:54
Pacey se retrouva enfin seul. Alors que ses paupières se faisaient lourdes, il voulait lutter contre la fatigue, voir si Viktoria était encore à l’hôpital. Car si tel était le cas, les docteurs la laisseraient enfin le rejoindre. L’acteur avait cruellement besoin de voir le doux visage de la Sampi avant de se laisser guider dans les bras de Morphée. Il avait beau fixer de toutes ces forces les fichus murs recouverts de fibre de verre et peints en blanc, la fée eut raison de lui. De la lumière le patient passa à l’obscurité. Et ce fut le trou noir. Merci aux toubibs avec leurs satanés calmants ! Pacey ne put même pas être rassuré par la présence de sa petite amie. Quoiqu’un bon moment plus tard, le Workers crut sentir le parfum de Viktoria embaumer la pièce mais il n’était pas sûr. Dans les vapes, il n’arrivait pas à s’en sortir pour ne serait ce qu’ouvrir les yeux et voir la personne qui lui parler en lui tenant la main. Il était trop épuisé pour déchiffrer et comprendre les sons lointains qu’il entendait. Il savait qu’on lui parlait mais de quoi !? Il n’en avait strictement aucune idée.
Beaucoup plus tard dans la nuit, l’équipe soignante revint dans la chambre pour pratiquer de nouveaux examens à l’acteur. La délicatesse n’étant pas le fort de ces lieux, une des internes avait tout bonnement allumé la grande lumière de la salle sans prévenir. Etant un peu reposé, Pacey fut réveillé car surtout ébloui par la lumière. Les poignets toujours attachés aux barrières du lit, il ne pouvait même pas protéger ses yeux qui s’étaient habitués à l’obscurité de la nuit.
Le voyant bien plus calme qu’à son arrivée, l’infirmière lui donna liberté à ses poignets. Quel soulagement se fut ! En se massant les poignets, l’enseignant regarda machinalement le fauteuil à côté de lui. Un petit sourire timide se dessina sur ses lèvres.
Pacey : " – Viktoria… “
Elle était toujours là. L’étudiante avait tenu sa promesse. Elle ne l’avait pas quitté. Le Workers avait son rythme cardiaque qui s’accélérait lentement. Sa chérie était présente et lui était le plus heureux des hommes. EN s’apercevant enfin de la présence de la Sampi alors qu’ils changeaient les poches de perfusions, l’infirmière demanda à la jeune femme de partir.
Pacey qui commençait à paniquer la supplia : " – Non ! S’il vous plait… Laissez la… Elle… Elle est ma petite amie. Elle peut assister aux examens. Laissez la tranquille… “
Le patient tendit son bras vers la visiteuse pour la lui tienne la main. Pacey détestait plus que tout les hôpitaux. Il avait fini par en attraper la phobie. Et seule Viktoria pouvait être en mesure de le calmer sans que les docteurs ne lui administrent un tas de saloperies de liquides dans les veines. Voyant le fort attachement de l’acteur pour sa belle, l’infirmière lâcha l’affaire.
L’infirmière : " – Dans ce cas… Donc ça ne vous dérange pas qu’on vous sonde devant elle j’imagine… “
Ni Pacey ni la Sampi eurent le temps de réagir que le jeune homme alité se vit retirer sa couverture jusqu’à ses mollets et la simple blouse qui lui servait de pyjama soulevé jusqu’au torse. Le pauvre détestait ce moment là car il lui ôtait entièrement toute pudeur et qu’il se souvenait qu’on lui avait fait mal à son arrivée. Ni une, ni deux, Pacey qui ne cessait de regarder Viktoria pour oublier ce qu’on lui faisait subir se mit à grimacer. Il serra des dents tout en serrant la main de son ex dans sa sienne alors qu’on lui insérait un fin tube qui atteindre la vessie.
L’infirmière : " – Les résultats de tout à l’heure ne sont pas très bons. Vous avez une insuffisance rénale sérieuse. Et donc une infection urinaire qu’il va falloir traiter. De plus le laboratoire a détesté d’autres anomalies. Je dois vous poser quelques questions d’ordres sexuels. “
Pacey était intrigué. Que se passait il ? Pour inciter la soignante a continuer sur sa lancée, le patient lui fit un signe approbateur. De toute façon il n’avait rien à cacher et Viktoria savait parfaitement ce qu’il en était de son côté à lui.
L’infirmière : " – Avez-vous eu des rapports sexuels dans les trois derniers mois ? Combien avez-vous eu de partenaires en tout ? Et dans ce laps de temps ? Vos rapports avaient il été protégé ou non protégé ? … “
Wahoo ! Ca s’était de l’interrogatoire. Entre chaque question l’infirmière laissa à Pacey le temps de répondre.
Pacey : " – Oui j’en ai eu avec Viktoria. Elle est l’unique femme qui avec je l’ai fait. Et non on ne s’était pas protégé. J’étais vierge avant d’être avec elle. Je.... Je n’ai jamais fait de tests pour les MST. Je fais confiance à ma compagne. Si elle… Enfin elle me l’aurait dit… “
Il était très mal à l’aise de parler de ça. A présent c’était au tour de Viktoria. L’infirmière lui posa les mêmes questions. Pacey la regarda d’un air désolé. Jamais il n’avait voulu lui imposer ça. Pendant l’interrogatoire, le patient fut sondé. On lui remit la blouse et la couverture sur lui. L’acteur avait mal à son entrejambe mais pour le moment il ne disait rien. Il avait hâte que l’infirmière et les internes les laissent tranquilles Viktoria et lui.
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Ven 27 Jan - 16:53
Je m’étais ouvert le cœur à Pacey comme jamais je ne l’avais fait à personne. Même mon jumeau. Et c’était sans doute car au fond de moi j’étais certaine qu’il dormait et qu’il n’entendait pas ma complainte qui me grugeait le cœur depuis un mois. J’aurais voulu lui dire une fois conscient, mais je croyais toujours ce que j’avais dit; je serais incapable de le faire car j’ai trop peur de le blesser. Je m’étais donc confié a lui comme jamais. Lui racontant des histoires de ma famille, ma situation avec Sullivan, l’histoire d’Anders et Mikael et même mes démêler avec mon frère qui me demandait d’accepter sa petite amie mais qui ne me rendait pas la pareille. Il devait être trois heures du matin lorsque, totalement épuisée, je réussis à m’endormir sur la chaise d’invité de la chambre. J’avais fait une promesse a Pacey; celui de ne pas partir. Et je comptais bien la tenir. Dans la situation inverse, je crèverais de savoir qu’il est partit et que je n’aurais pas eu l’occasion de le voir. Et connaissant la nature angoissée de mon ex petit ami, je ne pouvais qu’imaginer son état actuel. Je fis des rêves étranges, dans lequel je me tenais dans une magnifique robe à descendre l’allée d’une église. Pacey m’attendait, beau et rayonnant, tout au bout. Mais lorsque vint le moment de dire oui je le veux, il m’annonça qu’il rompait avec moi car il m’avait menti depuis le début et qu’il avait été engagé par Mikael pour me détruire encore plus. Et c’est les larmes aux yeux que je me sentis émerger d’un sommeil trop court. Je vis une infirmière me secouer, me demandant de quitter. Endormie, je ne compris ni ou j’étais, ni qu’est-ce qui se passait. J’avais ce souvenir atroce dans la tête des derniers moment de mon rêve et j’essuyai vaguement mes yeux qui chauffaient. C’est finalement la voix de Pacey qui me réveilla assez pour me remettre les pieds sur terre. Je me rappelais des évènements de la veille. Posant mon regard sur lui, je lui dis un petit sourire gêner alors qu’il mentait sur notre statut amoureux. L’infirmière posa un regard intrigué sur moi et je secouai doucement la tête pour confirmer ses propos. J’émergeai doucement du pays de Morphée et parler n’étais pas dans mes possibilité physique en ce moment.
Je me rapprochai pour attraper la main désespéré que me tendait mon ex petit copain et je nouai mes doigts dans les siens. J’essayais de lui lancer un regard encourageant et calme, mais il semblait totalement terrifié. Lorsque l’infirmière, dans toute son indélicatesse, commença la sonde sur Pacey, je serrai sa main dans la mienne et je lui soufflai un «ca va aller, ne t’en fais pas, je suis la.» Son visage se crispa de douleur et je lui lançai un regard compatissant en embrassant doucement le dos de sa main. «Ca va aller…» répétais-je doucement. J’avais une voix très maternelle, comme une mère qui réconforte son enfant. Une fois la sonde terminé, je lui fis un autre sourire avant de lui embrasser de nouveau la main. L’infirmière parla et je commençai de plus en plus à m’inquiété. La culpabilité de l’avoir emmener ici de force se dissipait au fils des mauvaises nouvelles. Ce n’était rien de sérieux, pour l’instant, mais cela confirmait que j’avais bien fait d’appeler une ambulance. Je ne pu arquer qu’un sourcil en écoutant la dame poser des questions indiscrètes à l’être le moins confortable sur sa sexualité. Le pauvre, il rougissait a mesure qu’il répondait. Une fois tout noter, l’infirmière, toujours brusque, me posa les mêmes questions. Je soupirais doucement. Je devais répondre. Mais ce que la préposé ne savait pas, c’est que par la suite j’allais devoir éponger une crise faramineuse. J’étais persuadé que Pacey allait faire une attaque de panique ou je ne savais quoi. «Avant de rencontrer Pacey j’étais avec un autre type, mais lorsqu’il m’a largué car il m’a trompé comme vous n’avez pas idée, je suis allé faire des tests, au cas. Et j’étais négative. » Maintenant comment expliqué que depuis ma rupture avec celui que l’infirmière croyait mon petit ami, je couchais avec des garçons? Entre Mikael et Pacey il n’y avait eu personne, mais après lui, j’enchainais les relations physiques sans sentiments pour calmé un chagrin incontrôlable. «Par la suite, j’ai couché avec quelques garçons. Mais c’était toujours protégé. Puis il y a eu Pacey.» L’infirmière nota l’infirmation et hocha la tête. «Combien?» J'étais incapable de regarder Pacey. «Je sais pas, 6-7... plus ou moins» «Seriez-vous d’accord que l’on vous passe un test, histoire de confirmer?» J’étais certaine de ne pas avoir d’ITS, mais se le faire demander avait quelque chose d’un peu insultant, il fallait le dire. «Bien sur, pas de problème.» dis-je.
Je dus quitter la pièce pour pratiquer le test. Avant de partir, j’allai embrasser Pacey sur le front en lui promettant que ça ne serait pas long. C’était ridicule, c’était lui qui était malade et c’est moi qu’on allait tester. Je fini par arriver au bureau d’un gynécologue qui m’attenait. Une fois le test désagréable passé, je lui demandai s’il savait lorsque les résultats arriveraient. Il me promit au courant de la journée. J’avais beau être certaine de ne pas avoir de maladie, on venait de m’implanter un doute qui m’inquiétait. Sur le chemin du retour je m’arrêtais vers une machine a café pour prendre une dose de caféine nécessaire à mon énergie déclinante. J’avais mal partout, j’étais épuisée et inquiète. Bref, c’était un peu le merdier dans ma tête. J’arrivai enfin a la chambre de Pacey. Fermant la porte derrière moi, je lui fis un sourire. «Alors, comment tu te sens?» demandais-je en m’assoyant à ses cotés. Il semblait déjà avoir repris des couleurs. C’était encourageant à voir.
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Ven 27 Jan - 21:18
Ici avec les événements de l’hôpital, les examens que le Workers devait endurer… Ce dernier pensait sincèrement que Viktoria avait changé d’avis et qu’ils formaient de nouveau un couple. Pacey avait mis de côté dans sa mémoire la conversation qu’il avait eu avec la Sampi. Celle qui se concluait par une rupture faite lors d’un dernier acte sexuel. Il ne pouvait plus envisager vivre sans elle. C’était impossible. Elle l’aimait. Ca il en était persuadé sinon elle ne serait pas venue et encore moins restée auprès de son chevet durant cette nuitée. Et lui il l’aimait comme un fou. Deux êtres qui partagés les mêmes sentiments ne pouvaient pas vivre séparément. L’étudiante se faisait des plus rassurantes avec lui. Dans cet enfer qu’il subissait, elle était son rayon de soleil. Celle pour qui il le faisait subir tout ça. Parce qu’elle l’avait voulu. Parce qu’elle lui avait demandé. Parce qu’il voulait guérir pour reprendre leur histoire d’amour sur le bon pied et vivre heureux jusqu’à la fin des temps.
Après le sondage qui le fit bien souffrir, l’infirmière lui posa un tas de questions plus indiscrètes les unes que les autres. L’enseignant détestait parler de sexualité. Surtout lorsque c’était la sienne le cœur du sujet. Il se sentait si miracle et inférieur à ce niveau par rapport à n’importe quel autre homme de son âge. Il avait la mauvaise impression d’être retardé et ignorant. Pourtant il restait tout de même fier que Viktoria soit la seule avec qui il a eu des rapports intimes. Car c’était elle qu’il avait choisi et personne d’autre. Parce qu’il ne voulait qu’elle et qu’il refusait d’avoir du sexe avec une autre. Lorsque ce fut à la Sampi de répondre au questionnaire, Pacey resserra sa main contre celle de la jeune femme. Il souhaitait ainsi s’excuser de lui faire subir ça. Pour être passé juste avant elle, il savait à quel point c’était désagréable de se dévoiler comme ça devant une personne qui semblait totalement vous juger avec son regard qui en disait long sur ses pensées.
Viktoria racontait sa vie intime. Pacey fut surpris qu’elle parle de son ex, de ce Mikael là, comme si il avait été son premier petit ami. Pourtant de souvenirs, elle lui avait parlé de son meilleur ami. L’acteur était incapable de remettre un prénom dessus mais bon une chose était sûre, ce n’était pas l’ex avec qui elle avait des problèmes. Car l’autre était marié ou sur le point de s’unir avec une autre femme et qu’il habitait loin. D’après les dires de la Sampi à l’infirmière, elle avait connu un nombre plutôt impressionnant de gars entre Mikael et Pacey. Ce dernier ne comprenait plus rien. Au début de sa relation amoureuse avec Viktoria, l’étudiante lui avait demandé d’attendre pour coucher ensemble car elle n’était pas encore remise de son histoire avec son ex. C’était d’ailleurs à cette période que le Workers lui avait avoué sa virginité tardive et qu’il n’était pas vraiment prêt pour passer à l’acte. Car pour Pacey c’était très important et qu’il ne voulait pas s’offrir à n’importe qui. Le sexe n’était pas n’importe quoi pour lui. Selon Viktoria, il était son dernier partenaire. Quoique dans un sens elle n’avait pas faux vu qu’ils avaient eu des rapports just’avant d’arriver à l’hôpital. Mais bon… Alors quand Viktoria avait elle couché avec tous les autres ? Les questions de l’infirmière étaient bien basées sur le dernier trimestre. Et s’ils n’avaient pas rompu, cela aurait fait trois mois qu’ils auraient été ensemble. Et pour Pacey ce n’était pas possible que sa copine ait eu autant de partenaires en un mois de séparation. Le questionnaire fini, l’infirmière emmena Viktoria pour pratiquer un examen gynécologique. Pacey se retrouva seul dans sa chambre. Tracassé par les amants de la Sampi, le pauvre se torturait la tête à réfléchir quand avait elle couché avec eux. Puis il se rappela le livre qu’elle lui avait offert. Tout s’expliquait d’un coup. L’enseignant était si mauvais au lit que Viktoria avait grandement besoin d’être satisfaite. Du coup elle devait aller voir ailleurs pour se faire du bien. Cette vérité cruelle vint claquer Pacey comme s’il venait de se prendre une gifle monumentale. Et encore c’était peu dire. Lui qui ne jurait que par la femme qu’il aimait, il se rendit compte que cette dernière le trompait sous son nez et qu’il ne s’en était jamais rendu compte. Déçu d’être aussi pitoyable avec elle, Pacey craqua. Dans son lit médicalisé, il s’installa sur le côté et se mit en position fœtale. En bougeant, la perfusion fit de même. Ce qui entraina l’aiguille à glisser dans son bras déjà meurtri. Il avait mal. Mais ses douleurs physiques rien en comparaison avec celle de son cœur. Le Workers fondit en larmes. Le pire était qu’il n’en voulait même pas à Viktoria pour ses révélations. Il se haïssait lui-même par il ne savait pas être un bon compagnon. Pacey comprenait maintenant pourquoi la Sampi avait refusé sa demande en mariage. Qu’elle voulait profiter de sa jeunesse. Qui voudrait d’un minable comme lui pour époux ?
Un bout de temps se passa avant que Viktoria ne revienne dans la chambre. Pacey avait fini de pleurer, seulement ses yeux rouges le trahissaient. Il ne put s’empêcher de la trouver belle à croquer lorsqu’elle entra et qu’elle ferma la porte derrière elle pour qu’ils aient un peu d’intimité. Le cœur du jeune homme tambourinait dans sa poitrine. Il avait encore envie de fondre en larmes mais il se retenait. Pour elle. Pour lui. Pour eux. Souriante lorsqu’elle s’approcha de lui, elle lui demanda des nouvelles.
Pacey haussa légèrement les épaules : " – Et toi ? “ Il détourna son regard. " – Désolé que tu doives subir tout ça. C’est… C’est de ma faute… “
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Sam 28 Jan - 18:03
Moi qui, vendredi soir, était sortie en boite sur un coup de tête pour tromper une solitude trop pesante, me voilà dimanche matin à l’hôpital attendant un mauvais café après avoir passer un test de dépistage. C’est de là que me venait la question : mais qu’est-ce qui s’était passé bordel? Tout semblait à la fois illogique et pourtant il était arrivé tout cela dans un ordre précis qui faisait du sens. Vraiment, la vie parfois était une salope. Je baillai lourdement, me demandant quel heure pouvait-il être lorsque je vis qu’il était dix heures passés. Je soupirai. Finalement j’avais passer un weekend pourris et j’allais retourner à l’école demain absolument chamboulée et allait devoir raconter un peu n’importe quoi à mes amis d’école pour ne pas leur dire que j’avais fini par passer le weekend avec mon ex petit ami et que j’avais en poche grâce à cela un billet pour aller voir un psychologue. Prenant la tasse fumante, je soupirai lourdement. Elle était où la Viktoria insouciante et joyeuse? Sans doute enterrer avec Mikael. Mais je commençais à en avoir vachement marre d’être cette boulle d’émotion qui fut incapable de profité au maximum d’une relation amoureuse merveilleuse par peur de son frère. Je trempai mes lèvres dans le liquide infect en essayant de chasser ces pensées sombres de ma tête. Je posai un sourire plus faux que je ne le voudrais et j’entrai dans la chambre de Pacey. Maintenant assise, je voyais ses yeux rouges et me sentis dépasser par les évènements. Je savais que mes confidences auraient eu cet effet, mais je n’avais pas plus le courage de géré les dégâts. J’étais épuisée, au bout de nerf, j’avais mal partout et je me sentais aussi fragile qu’un flocon de neige. J’avais le sentiment que si Pacey pleurait, j’allais me fâché contre lui. Ce qui serait inutile et le ferait encore plus pleurer. Non. Franchement. J’allais mettre au clair tout de suite la situation et refusé d’en discuter durant des heures. Je n’avais ni la capacité physique et mentale pour enduré une autre de ses crises d’angoisse. J’en avais trop donné ce weekend. Mais avant, je répondis à sa question. «On fait passer.» dis-je pour ne pas lui avouer que j’étais dans un état lamentable et je n’avais qu’une envie; dormir et pleurer dans une douche d’eau chaude. «Et ne t’inquiète pas. C’est pas la fin du monde. Et je devais bientôt aller passer ce test, ca sera fait. » Je lui fis un petit sourire réconfortant. J’essayais de voir du positif dans la situation, car j’étais persuadée que lui n’en verrais aucun.
«Ecoute Pacey.» Je bus une gorgée de mon café avant de le regarder droit dans les yeux. «Tu as compris que ce que j’ai dis a l’infirmière ce n’était pas totalement vrai. J’ai couché avec personne entre Mikael et toi. C’est juste que…. » Comment formulé cela? « Comme tu as dis que nous étions un couple, je ne pouvais pas dire que depuis que tu avais rompu j’ai enchainé les conquête pour t’oublier. » Je baissai les yeux, honteuse. Entre le penser et le dire a voix haute, cette réalité était épouvantablement difficile à faire face. «Et je sais que tu te pose la question alors je te le réponds; non ça ne fonctionne pas.» Je l’aimais toujours. À en crever. J’écoutais une chanson en boucle ces derniers jours qui décrivais bien ce que j’avais essayer de faire, sans succès. Dave Matthews chantais one more drink and I move on, mais j’avais beau boire, je n’arrivais pas à l’oublier. La chanson commença à jouer dans ma tête, me calmant d’un seul coup. J’adorais son effet anesthésiant sur ma douleur. «Mais ça ne change rien de tout ce qu’on a discuté hier. » Voilà, c’était dit. Et j’espérais sincèrement ne pas a avoir à essuyer une crise épouvantable.
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Sam 28 Jan - 19:49
On fait passer... C’était sûr que pour aucun des deux, le moral était au beau fixe. Pacey s’en voulait d’avoir entrainé sa compagne ici à l’hôpital. Et que par sa faute elle devait aussi subir des examens.
Pacey : " – Ce n’est pas une raison. C’est… C’est de ma faute si tu dois subir tout ça. Si on ne… Si on ne l’aurait pas fait… Jamais fait, tu… Tu n’aurais pas eu des examens à faire aussi… Car bon en y réfléchissant ta pilule te protège juste d’une grossesse, mais euh… Pas d’une… D’une maladie… Si tu… Si tes tests reviennent positifs, ce… Ce sera de ma faute… ‘Fin je crois… A moins que tu… Tu ne mets pas de préservatifs avec les autres non plus… “
Si Pacey avait réellement choqué une infection, il refusait de croire que ce soit la Sampi qui l’ait contaminé. Pourtant cette hypothèse était tout à fait possible puisque la jeune femme a eu d’autres partenaires contrairement à lui. Et même si elle se protéger comme il fallait, personne n’était à l’abri qu’une capote qui craque ou autre. Viktoria avait légèrement menti sur l’historique de sa vie intime à l’infirmière. Quant à l’enseignant, il s’était déjà fait tout un tas de film comme quoi elle l’avait trompé… Mais visiblement lorsque l’étudiante remit les choses au clair, le Workers se sentit bien bête. Elle lui expliquait pourquoi elle avait eu autant de partenaires et les conséquences. Elle revint brièvement sur leur conversation de la veille pour conclure. Tout cela brisa le cœur de l’acteur plus qu’il ne l’était déjà. Lui qui espérait très naïvement que cette épreuve de l’hôpital les aurait rapproché au point qu’ils forment de nouveau un « nous », il s’était bien trompé.
Pacey : " – Alors si je résume bien, tu… Tu bois, tu te drogues et tu couches avec le premier venu uniquement pour m’oublier mais pourtant tu refuses que l’on… Je ne comprends pas ta logique Viktoria. Visiblement on s’aime tous les deux, certes j’ai fait une grosse erreur, que tu me punisses ça je ne peux t’en vouloir, mais pourquoi te détruire de la sorte ? Tu vaux mieux que cela Vik… Si tu… Ca me fait horriblement mal de penser ça mais si tu t’autodétruis de la sorte pour moi, c’est peut être qu’au fond j’avais raison lors de notre rupture. Je ne suis rien de bon pour toi. Je ne suis qu’un poison qui démolit ton existence. Excuse moi d’avoir dit à l’infirmière que nous étions un couple. Je… Je pensais sincèrement que toi et moi, on… Qu’après qu’on ait fait l’amour tu avais changé d’avis. Je suis vraiment le dernier des idiots… Pourquoi est ce que je me tête à espérer qu’un jour on retrouvera tout ce qu’on a perdu ? Pourquoi ? “
Le patient se frottait les yeux pour essuyer ses maudites larmes qui étaient sur le point de couler encore et toujours. Il aimait cette fille. Totalement perdu, il ne savait pas quoi faire, quoi dire, comment réagir tout simplement. Le silence se faisait d’une lourdeur insupportable. Pacey prit quelques minutes pour essayer de se calmer un minimum. Ne serait ce que pour ne pas craquer pour la énième fois devant l’étudiante. Il se faisait déjà assez pathétique comme ça.
Pacey : " – Je t’ai réellement cru quand tu… Quand tu me disais que tu voulais que je sois le dernier... “ Evidemment il parlait des relations sexuelles. " – C’était très difficile pour moi de… De sauter le pas te sachant expérimentée de la sorte. Je ne pouvais pas t’en vouloir d’avoir un passé amoureux que je n’avais pas. En te faisant l’amour hier, je me doutais un peu que tu… As été voir d’autres hommes après notre rupture. Mais j’espérais de tout mon cœur qu’on reste ensemble. Que tu étais revenue vers moi dans l’unique but qu’on reforme un couple toi et moi. Mais visiblement non. Alors pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi être revenue chez moi et avoir couché pour ensuite me rejeter ? Tu n’aies pas la seule à souffrir de la situation Viktoria. Contrairement à toi, je ne sors pas et je n’essaye pas de t’oublier dans le lit d’inconnus, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai plus aucun sentiment envers toi. Cette rupture je ne l’ai jamais souhaité. Si c’était à refaire, j’aurai agi autrement. J’aurai démissionné sur le champ pour continuer à avoir cette chance inespérée d’être encore dans tes bras. Malheureusement on n’a pas toujours le choix. Maudit soit l’argent surtout lorsqu’on en manque cruellement. A Berkeley je n’avais que le statut de stagiaire et en dehors étudiant tout comme toi. Lorsqu’on n’est pas titularisé, que l’on n’a pas le diplôme adéquat, le salaire perçu n’est qu’une misérable qui aide à payer qu’une partie des charges. Si je me retrouvais définitivement sans emploi, ce maudit studio humide je ne l’aurai déjà plus. J’ai le propriétaire sur le dos qui n’attend que ça pour me mettre dehors. Durant ma mis à pied, j’espérais fermement trouver un autre job, mais la santé n’a pas suivi. Mais si cela aurait été à refaire, j’aurai préféré perdre ça et tout ce qui est matériel plutôt que te perdre toi. Car en te perdant, j’ai tout perdu. Hier j’ai cru que la vie valait peut être la peine d’être vécue. Mais finalement je m’aperçois que non. Alors pourquoi tu m’as fait amener ici ? Je n’ai plus aucune raison de vivre sans toi. Et si je ne suis plus là, tu n’aurais plus aucune raison de te détruire comme tu fais. Je comprends que tu puisses être déçue pour avoir trop pardonné par le passé. Mais je n’ai fait qu’une erreur Vik. Je suis peut être beaucoup plus âgé que toi mais je n’en reste pas moins un débutant en matière de relation amoureuse. T’avoir perdu une fois a été la pire des leçons qui puissent exister. Jamais je ne referai cette bêtise. Pour moi tu es tout. Tu as été la première mais tu resteras aussi la dernière… “
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Sujet: Re: Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey] Sam 28 Jan - 21:32
Lorsque Pacey fini de parler, je ne le regardais plus, mon café était vide et je jouais avec le carton jusqu’à le détruire. Voilà, il venait de porter le coup final. J’étais officiellement anéantie et brisée. Je ne me sentais plus capable de subir ce genre de conversation. J’avais tenté d’être calme et adulte, mais je voyais que mes efforts étaient inutiles. Quoi qu’il arrive, nous revenions toujours au point de départ. J’avais envie de vomir. Et ce n’était pas une image. La nausée me pris autant que le découragement le plus absolu. Je n’allais pas bien. Pas du tout. Je fus incapable de parler durant cinq minutes, trop concentré à contrôler mes émotions. Je me sentais brisée psychologiquement. Je n’étais plus capable de supporter le poids de ma propre vie. Mon verre était à moitié déchirer lorsque je me mis à parler. Je ne relevai pas la tête, ca ne valait pas la peine. Je ne voulais faire qu’une chose; partir. Tout ce weekend n’était qu’une grossière erreur et j’allais sentir les conséquences pour les semaines à venir. «Finalement, tu n’as rien compris de la discussion qu’on a eu. Ça t’es rentré par un oreille et t’es sortit par l’autre.» dis-je très amèrement. Je lui avais pourtant ouvert mon cœur, lui avait expliqué que je l’aimais mais que je ne pouvais plus faire confiance. Et que s’il voulait que je revienne, il allait devoir regagner ma confiance. Ce n’était pas une question de pardon. Loin de là. J’avais envie de tout détruire dans la pièce, mais j’étais beaucoup trop épuiser pour cela. «Je ne vais pas passer ma vie à répéter ce que je t’ai dis à ton appart. Je ne sais pas pour toi, mais moi ce que j’ai dis c’était vrai. » Décidément, son attitude me prouvait encore une fois que je ne pouvais pas croire tout ce qu’il me disait. «Tu sais mes sentiments pour toi, et tu sais pourquoi j’ai dis non. Même si, pour moi, ca été une des choses les plus dure à faire de toute ma vie, je ne démorderai pas de ma réponse et tu sais pourquoi. » Punaise, j’en avais tellement mare. Je souffrais. Et bien que mon visage se voulait passif, on le lisait très bien. «J’ai mis mon âme a nu à ton appart. Maintenant prend ce que tu veux, crois ce que tu veux. Mais moi, j’en peu plus. Je ne peut plus tolérer cela. Ca fait trop mal… et je suis en train de comprendre que si on ne peut être ensemble, on ne peut pas non plus être des amis. En tout cas, pour moi. Pourquoi? Parce qu’on a des sentiments partagé mais que je refuse de me remettre en couple et tu sais très bien pourquoi. Ce n’est pas juste une question de pardon. Et si tu n’as compris que ça, c’est que tu ne m’as vraiment pas écouté. » Je faisais des efforts surhumain pour ne pas éclater en sanglot, mais je refusais de me montrer vulnérable une fois de plus devant lui. J’en avais simplement marre. J’étais en colère et totalement dévaster. Tuer moi, quelqu’un. «Et que chaque fois que je vais poser un geste envers toi, tu vas croire qu’on est ensemble. Je…non… c’est trop dur Pacey. Je… je ne suis pas capable de supporter ça. Pas maintenant. Je comprends que tu souffre…. Mais je dois me protégé. Car présentement tu ne sais pas dans quel état je suis.» Ma voix tremblait, trahissant mes émotions. Je me levai et j’allai jettai le restant de carton qu’était au paravent un goblet. Je tremblais comme une feuille. Je mis mon manteau en continuant à parler. «Alors je vais te laisser ici. Réfléchir un peu a tout ce qui vient de se passer. Mais surtout a tout ce qu’on s’est dit. Repose-toi. » Je mis mon foulard, les larmes aux yeux. «Et tu n’es pas le seul à devoir réfléchir. Je suis autant dans le tord que toi et je vais le faire. Mais pas là, pas ici. Ma présence te détruit et me détruit tout autant. J’ai…J’ai besoin de retourner à la maison, prendre une douche et décompressé de tout ça. C’est égocentrique, je le sais. Mais tu as aussi besoin que je ne sois pas là. Pour que tu cesses de te poser des centaines de questions sur mes actions et que tu te concentre sur ta guérison.» Mon discours était confus, je le savais bien. Mais j’avais l’impression d’étouffer en ce moment. Chaque respire m’était douloureux tant j’avais envie de mourir en ce moment. «Et si jamais j’apprends que tu te laisse mourir, je vais comprendre que tu es un sale égoïste qui préfère mourir plutôt qu’affronter la réalité. » J’essuyais mes yeux. J’avais craqué finalement. Et je m’en voulais horriblement. «Putain Pacey je t’aime okay? C’est ce que tu veux entendre? T’as gagnée. Je t’aime j’suis totalement dingue de toi. Je rêve chaque nuit d’être dans tes bras. Mais je… je peux pas ok? Je ne vais pas te redire pourquoi, tu le sais. Mais je t’interdis de croire que j’ai tourné la page. C’est faux. Mais là… je dois partir. J’en peux vraiment plus. » Je souffrais tellement. «Si tu ne veux pas que je reviennes plus tard dis le moi. Si tu veux que je revienne, dis le moi. Mais je ne te dirais pas quand je passerais, et tu dois me promettre de penser à ce qu’on s’est dis chez toi. Sans quoi, je n’y arriverais tout simplement pas. Et tous les efforts que je fais présentement pour te garder dans ma vie malgré tout, je les abandonnerais. » J’écoutais sa réponses et je hochai la tête avant de me diriger vers sa porte de chambre. Je me retournai vers lui, les yeux ruisselant de larmes. «J’suis a bout Pacey. Mais je t’aime trop pour te laisser partir. Alors bat toi, je t’en pris. Bat toi avec moi.» Je sortis de la chambre et hélai le premier taxi que je vis. Une fois dans la voiture, je m’écroulais en larme. Ce que je venais de faire était pire qu’une rupture.
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