the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. Empty
MessageSujet: you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. EmptyDim 29 Juil - 14:00


you're beautiful, you're my favourite part.
I like you when you cry and when we kiss goodbye ;; I like the california sky. I like the people passing by. I like to shout on New Year's Eve. I like the way we live and the ice cream bars. I like you playing your gitaur and when you call from afar. I like the gap beetwen your teeth. I like us when we sleep and when you wake me up. You're beautiful, you change my world. You are my reason, you're my favourite part. I miss you so. I wrote this song to make you smile everywhere you go. I like not being late again and play the piano all the day. I like my cloud number nine. I like to be on-line and hear you're bubbly laugh. I like sweet wine and orange juice and listening to the good morning news. I like so many other things, don't have to say all the rest because you know me best. You're my favourite part .✿. maxwell atwoodth ft tyler reese brightside ;; at starbucks cofee.
Bercée par le vent marin, les paupières closes, elle fredonnait faiblement quelques brides de paroles, formant un duo avec Kari Amirian dont la voix douce se diffusait à travers son casque blanc. Si sa sieste avait été un peu perturbée par la structure du hamac en début d'après-midi, ce dernier avait maintenant parfaitement épousé la forme de son corps et lui avait offert le sommeil réparateur qu'elle recherchait. Depuis combien de temps rêvait-elle d'une herbe bleu qui s'affaisser sous ses pas précipités ? ou encore plus commun, d'un prince animé qui lui chantait sa chanson fétiche, un baiser pour un amour sincère. Elle avait perdu toute notion du temps. Certains de ses camarades de classe pouvait voir la scène comme une après-midi gâchée, elle n'avait ouvert aucun de ses livres et n'avait pas relu pour la onzième fois consécutive sa leçon basée sur la diplomatie, mais au contraire, elle était béate, même pas affolée d'un retard quelconque et de son manque d'assiduité aujourd'hui. Installée dans le jardin de Mark, son beau-père, elle profitait du soleil timide qui plongerait bientôt dans l'océan, une brique de jus à côté de son coussin et un mini sachet de petit prince à moitié entamé. Pour une fois qu'elle abusait du cocon familial, elle sentait déjà l'odeur des premières crêpes ratées de Mark et sentit son estomac se réveillait. Se délivrant de sa musique, elle récupéra rapidement sa paire de tongs avant de rejoindre le grand chef derrière ses fourneaux. « Il reste du nutella ? », lança-t-elle d'un ton enjoué, une fois les portes de la cuisine franchit, en traînant ses chaussures d'été sur le carrelage avec un grand sourire d'excuse, insinuant une flemme passagère. Elle jeta une oeillade sur l'assiette ronde où trônaient des morceaux de crêpes déchirées et lança un petit rire en s'installant sur le tabouret du comptoir. « Qu'est ce qu'elles ont tes crêpes, elles se sont battues ? ». Un sourire moqueur s'emparant de ses lèvres et gratifia l'intéressé d'un clin d'oeil, elle se penchant vers le champ de bataille pour mieux constater les dégâts. « Une morte.. on ne peut plus rien pour elle. Ah tiens, une blessée ! Il y a encore un espoir ! ». Se baissant derrière la façade du comptoir pour éviter le torchon qui lui fonçait droit dessus, elle gloussa de surprise en cherchant à tâtons une arme sur la surface lisse qu'elle n'avait plus dorénavant sous les yeux. « Ça, c'est parce que tu as préféré dormir comme un loir au lieu de venir m'aider. Arrête de te moquer et prend le pot de nutella dans le placard en face. ». Faux petit air outré à l'appui, elle hésita un instant, ses billes azures se promenant sur le corps des crêpes. « Laisse moi deviner, tu n'as pas envie de les manger ? ». Le regard désolé, elle s'approcha de la fournée de crêpe et ses doigts saisirent l'un des morceaux qu'elle prit soin d'examiner. « C'est qu'elles sont... ». Bon, qui ne tente rien à rien après tout. La crêpe en bouche, elle se mit à mâcher avec précaution, attendant que le goût se répande sur ses papilles. « Elles sont affreuses. On va finir avec une intoxication alimentaire si on persiste. », prévint-elle hilare en se dépêchant de finir sa crêpe et attraper un sucre pour oublier le goût désastreux. « T'en fais pas, je passerai au starbucks en rentrant, c'est l'intention qui compte après tout. ». Elle posa ses lèvres sur sa joue pour le remercier, avant d'aller rassembler ses affaires et rejoindre Zachariah à la villa.

Le fameux logo vert en vue, elle pédala encore quelques mètres vers le café et descendit de sa selle. Hésitant encore entre le cheesecake ou un simple cookie, ses doigts se resserrèrent sur l'antivol qu'elle noua autour de sa bicyclette avec une parfaite maîtrise. Le vélo étant devenu une de ses dernières passions, elle en abusait à foison lors des courtes distances et se faisait des mollets plus fermes. Une fois la sécurité mise en place, elle suivit un petit groupe de personnes à l'intérieur de la célèbre boutique gourmande, promenant ses prunelles sur les différents panneaux du menu avec concentration avant de se décider pour un thé et finalement prendre un yaourt. « Tyler. », répondit-elle au serveur qui utilisa son marqueur noir sur le gobelet. Lui offrant un grand sourire, elle prit son yaourt et patienta quelques minutes avant de réceptionner sa boisson et choisir une table accompagnée de deux grands tabourets moelleux. Rapidement, elle sortit le livre qu'ils étudiaient en ce moment et ouvrit les deux pages coincées entre le marque page. Ses iris parcoururent les premières lignes et sa tête blonde se relevait automatiquement vers les nouvelles entrées, lui accordant une pause dans son récit pour qu'elle puisse goûter son thé ou piocher une petite portion de son yaourt pour varier les plaisirs. Ses doigts fins s’apposèrent sur le livre, et elle tourna la page avec douceur, profitant du point pour relever à nouveau les yeux et les replonger sur son livre. C'est drôle, elle avait l'impression de connaître la silhouette du dernier arrivant, grand, les cheveux lisses châtains, des yeux bleus comme elle n'en avait jamais vu, il ressemblait à... Maxwell. Cette dernière constatation la fit avaler de travers et elle s'empressa de se saisir d'une serviette pour étouffer sa quinte de toux. Non, ça ne pouvait pas être lui, ils ne s'étaient pas revu depuis six ans. Elle l'avait eu au téléphone il y a une semaine pour son anniversaire mais il ne lui avait jamais parlé de San Francisco, elle le pensait n'importe où sauf ici. Leur dernier grande échange s'étant soldé par une rupture téléphonique, elle avait perdu son amitié en même temps que son amour, grands amis qu'ils étaient depuis leur enfance et brèves âmes soeurs qu'ils avaient été à l'adolescence avant d'être vaincu par la distance qui séparaient leur foyer respectif. Médusée devant sa carrure qui évoluait près de la vitrine et passait commande, elle se remémorait leur dernier baiser, plein de tristesse sur leur site de vacances, donnant le ton à une séparation géographique douloureuse. Elle referma subitement la bouche, ses yeux clairs cherchant sur la table quelque chose pour dissimuler son visage, elle finit par attraper son livre et y enfouir sa tête, peu convaincue par le gabarit du livre de poche. Avait-il eu le temps de la voir ? Elle en venait à formuler quelques prières muettes, complètement paralysée sur sa chaise. Lentement, elle se leva de sa chaise, le bouquin toujours devant le front et sa main gauche agrippant son sac, son pas se précipitant vers la sortie avec conviction. Cela avait beau avoir eu lieu il y a six ans, il avait été l'une des plus importantes personnes de sa vie et du jour au lendemain, tous leurs souvenirs avaient été réduits au néant, laissant la trace de perles salées sur ses joues. Dire que ses parrains se retrouvaient être la mère et le père de Maxwell, et réciproquement, elle ne savait pas par quel miracle elle avait réussi à lui échapper jusqu'à aujourd'hui. Visiblement, il avait largement mieux vécu la rupture qu'elle, cela ne faisait aucun doute, il en était l'investigateur de surcroît. Ses pensées s'arrêtèrent à l'instant où une masse la frappa de plein fouet et lui coupa le souffle, la faisant lâcher sa cachette mobile de fortune, qui finit par être mouillée via le café du complice de cette maladresse. Ses incisives mordant sa lèvre inférieure, elle constata les dégâts avec détresse, observant la caféine qui s’instruisait parmi les pages, oh misère. « Je suis désolée. Je vous en achète un autre si vous voule... ». Ses paupières se soulevèrent sur Maxwell, à son grand tracas, qu'il était fourbe le destin. Les yeux ronds, son corps retrouva sa mobilité après deux secondes qui parurent interminables, elle se mit à jouer nerveusement avec ses mains, replaçant quelques mèches blondes derrière son oreille au passage. Vite, une parole, un mot, au moins un son. Elle déglutit avec difficulté et ses doigts se remirent à perturber sa chevelure topaze, avant qu'elle s'interdise définitivement ses gestes de panique, honteuse. « T'es venu boire un café ? ». Bien sûr qu'il était venu boire un café, c'était évident, elle l'avait même renversé, maladroite comme elle était. « Je veux dire, tu es venu boire un café ici ? », essaya-t-elle de rattraper d'une voix plus faible, sentant son corps bouillir et imaginant très bien quelques rougeurs apparaître sur ses joues. Bien que San Francisco soit plus une maison pour lui que pour elle, le fait était qu'il s'était tellement éloignés l'un de l'autre qu'elle pensait qu'il était impossible pour eux d'être sur le même continent. Elle n'avait pas non plus eu vent de son retour sur la côte Est. Il était comme la neige qui arrivait à la mi-juillet, une véritable surprise. Mal à l'aise, elle cessa de scruter son visage et ses yeux s'en prirent au sol, beaucoup moins intimidant. « Je ferai mieux d'y aller je crois.. », pensa-t-elle à voix haute avant de se pencher et ramasser son livre qui gouttait misérablement. Il était bon à jeter, en fait, tout était bon à jeter à l'instant même, elle aimerait se débarrasser de sa lecture comme elle aimerait se débarrasser de Maxwell, il était loin le moment où elle se reposait sur son hamac, maintenant elle n'était plus qu'une boule de stress ambulante. « Tu passeras le bonjour à tes parents de ma part. », termina-t-elle, affublée d'un sourire fuyant et en se détournant déjà vers la sortie, la tête baissée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. Empty
MessageSujet: Re: you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. EmptyMar 31 Juil - 18:31

❝ JUST KEEP FOLLOWING THE HEARTLINES ON YOUR HAND. ❞


TYLER&MAXWELL ♦ Comment est-ce qu'on en arrive là ? Alors qu'on tombe raide amoureux, qu'on rêve de passer chaque instant de sa vie avec l'autre, qu'on s'émerveille de chacun de ses gestes... et un beau jour tout part en fumée, pourquoi ? HARLAN COBEN © Loon


Il est là. Allongé sur le dos, les quatre pattes en l'air, à gazouiller. Ses grands yeux bleus pétillent de bonheur, et sa petite bouille angélique me rappelle que la vie reste merveilleuse quoi qu'il arrive. Zadig est ma raison d'être, ma fierté. Il est celui pour qui je serais prêt à tout. Mais pourtant, je ne suis pas assez fort. Malgré sa présence. Je ne suis pas assez fort pour résister aux mauvaises tentations. Je suis en train de sombrer, au plus profond des ténèbres. Mais je n'ose en parler à personne. Puis j'ai horreur de ça. Lire de la pitié dans le regard des autres, non merci. Je préfère m'en sortir seul. Car je m'en sortirais. Je n'ai pas d'autres options au tableau. Je dois sortir la tête de l'eau. Pour mon fils, et pour moi-même. Je serais trop égoïste de me laisser couler. C'est ce que j'aurais fait, quelques années plus tôt. Je me serais laisser sombrer, seul. Mais je ne suis plus seul. Je ne peux pas me permettre de baisser les bras. Zadig doit vivre dans un univers stable. Et il mérite un père exemplaire. Mais peut-être que je ne suis pas le père qu'il lui faut ? Parce que je ne suis pas digne de mon fils ? Ses grands yeux bleus me fixent, comme s'il voulait me dire quelque chose. Puis sa bouche s'ouvre. Mais c'est la voix de Lyzabeth qui se fait entendre. "Tu devrais avoir honte Maxwell. Regarde toi. Tu es dégoutant." Je fronce les sourcils, puis mes yeux s'ouvrent. Tout cela n'était qu'un cauchemar. Pourtant, c'était vrai. Je suis dégoutant. La preuve… À côté de moi dort une jolie brune, totalement nue. Comme moi d'ailleurs. Une jolie brune que je ne connais pas. J'ai un peu mal à la tête, mais j'ai quelques souvenirs de la soirée d'hier. Nous étions tous les deux en boite de nuit. J'ai bu quelques verres avec elle, tout en la draguant ouvertement. Apparemment, cela ne la dérangeait pas, loin de là, puisqu'elle s'amusait à me séduire également. Et très vite, nous nous sommes retrouvés chez elle, à nous dévêtir l'un l'autre. La suite, vous la devinez. Voilà ce à quoi je passe mes week end lorsque Zadig est chez sa mère. Pitoyable, c'est le mot. Si mon petit bonhomme était en âge de comprendre, il aurait certainement honte de moi. Et si Lyz avait vent de ma nouvelle vie de Dom Juan, ça serait pire. Peut-être même qu'elle demanderait à récupérer la garde de notre fils. Et elle en aurait certainement le droit. D'autant qu'en plus de mes coucheries à droit à gauche, je me surprenais à boire de plus en plus. Et même à m'essayer aux jeux d'argent, moi qui ne roulais déjà pas sur l'or. Il manquait plus que je m'attire des problèmes d'argent, et ma vie serait un bon gros foutoir. Pire, pas seulement ma vie. Celle de Zadig aussi. Celle de Zadig surtout. Je ne suis clairement plus à la hauteur de mes responsabilités de père, à la hauteur de mes responsabilités d'homme. Je dois faire quelque chose bordel. Je dois me réveiller, et changer les choses. Je dois d'abord me rhabiller et sortir de là. Alors doucement, et sans bruit, je quitte le lit, ramasse mes vêtements qui trainent sur le sol, et quitte la chambre, toujours nu comme un ver. Et quand je vois la salle bain juste là, je n'hésite pas à y faire un tour. Je prends une douche rapidement, me sèche, et enfile enfin mes vêtements. Je jette un dernier coup d'oeil vers la chambre pour m'apercevoir que la demoiselle dort encore. Je n'aime pas faire ça. Me barrer comme ça, comme un voleur. Je suis un vrai connard. Je me déteste. J'ai vraiment honte de moi. Mais c'est comme si j'étais attiré vers le fond par une force que je ne pouvais vaincre. Une force qui pourtant, vient de moi. Je sens la rage me monter au coeur. Mes poings et ma mâchoire se serrent. Mes yeux s'humidifient. J'attrape la première chose qui me passe par la main, soit un verre qui traine sur le plan de travail, et je l'envoie contre le mur d'en face. Il s'y écrase et éclate dans un fracas sans nom. J'ai le visage et le coeur serrés. Je m'agenouille sur le sol, et reste immobile, plusieurs minutes. Le silence se fait à nouveau entendre. Elle n'a pas été réveillée. Et c'est tant mieux. Je vais pouvoir faire mon lâche, à nouveau. Mais avant, je ramasse les morceaux de verre qui jonchent le sol, et les rassemble en un petit tas que je dépose à côté de la poubelle. Puis j'attrape un post-it que je laisse sur le plan de travail. Désolé de partir comme ça. Et pour le verre cassé. Je l'accompagne d'un misérable billet qui traine dans mon portefeuille. Et je pars.

Le soleil m'éblouit. Je ne sais pas vraiment quelle heure il est, et à vrai dire, ça m'importe peu. Je suis seul pour la journée. Et vu comment elle a commencé, je pense qu'elle ne sera pas très constructive. Ayant voyagé grâce aux transports en commun la veille, je commence à marcher un peu plus vers le nord, histoire de me prendre quelque chose à manger, ou au moins un café. Ma tête est lourde, et douloureuse. Mais prendre l'air me fait du bien. Je retrouve mes esprits, petit à petit. Les rues sont calmes, mais je me fais quand même bousculer par un homme apparemment pressé qui court sans regarder devant lui. Il a sûrement un enfant qui l'attend quelque part, et une femme. Il est sûrement une homme exemplaire. Ou peut-être qu'il quitte tout juste une maitresse lui aussi. Et qu'il ne veut pas que ça se sache. J'évite de trop y penser. De me trouver d'éventuels points commun ou différences avec un passant dont je ne fais que d'imaginer la vie qu'il pourrait avoir. Et alors que je marche machinalement, mon regard finit par se poser sur un Starbucks Coffee. C'est tout à fait ce qu'il me fallait. Alors je pousse la grande porte d'entrée, et prends place dans la file d'attente. J'aime cette odeur de café mêlée à celles des différents délices qui sont présentés derrière le comptoir. Mais ils sont bien trop conséquents pour moi. Alors je décide de commander un simple expresso, histoire de bien me réveiller. Surtout que les leurs sont les meilleurs que je n'ai jamais goûtés. Je paie ma commande avec le peu de monnaie qui traine dans la poche de mon portefeuille, puis j'attrape ma tasse et commence à me chercher une place assise dans un coin plutôt tranquille si possible. Mais on finit par me bousculer, pour la seconde fois de la journée. J'aurais pu râler, faire entendre mon mécontentement, mais quand j'entends cette voix, mon souffle se coupe. "Je suis désolée. Je vous en achète un autre si vous voule…" Mes yeux s'écarquillent et suivent les traits fins de ce visage que je connais par coeur. Ce visage que je ne m'attendais pas à retrouver, surtout pas de cette manière, par pur hasard. "Tyler…" C'est tout ce que j'arrive à articuler. Complètement sous le choc. Bordel. Elle est toujours aussi belle. Toujours aussi belle qu'à l'époque où nous étions ensemble, elle et moi. À l'époque où je pensais que nous étions inébranlables, que notre amour tiendrait contre vents et marées. Mais la distance a finit par l'user jusqu'à la moelle. Et par l'anéantir, entièrement. C'était bien trop atroce de ne pas pouvoir la sentir contre moi à chaque fois que j'en éprouvais le besoin. Et je savais que c'était réciproque. Qu'elle avait du mal avec ça elle aussi. Alors j'avais dû mettre fin à cette torture. Par téléphone. Car la distance qui nous séparait ne m'offrait que cette unique solution pour le faire. "T'es venu boire un café ?" Je souris maladroitement, ne trouvant rien à répondre. Pas parce que sa question manque un peu de sens, mais parce que ce sont les mots qui ne viennent pas. "Je veux dire, tu es venu boire un café ici ?" J'acquiesce, puis malgré la surprise, j'arrive à articuler une misérable réponse. "Oui je… je vis ici. Enfin pas loin." Je ne lui retourne même pas la question, pas tout de suite. Je suis trop occupé à la regarder. À m'assurer que c'est bien elle que j'ai en face de moi, et que je ne rêve pas. Sa chevelure blonde n'a pas perdu de son éclat. Et ses yeux sont toujours aussi magnifiques. "Je ferai mieux d'y aller je crois.." Quoi ? Pourquoi veut-elle partir ? Ma tasse à moitié vide dans la main, je reste immobile, comme spectateur. Je la vois ramasser son livre imbibé de café, de mon café. Je fais la moue, regrettant qu'à cause de moi il soit bon à jeter à la poubelle. "Tu passeras le bonjour à tes parents de ma part." La tête baissée, Tyler commence à se retourner, prête à quitter les lieux. "Non, reste." Par réflexe, j'attrape son bras de ma main libre, avant de le relâcher aussitôt qu'elle se retourne. "Reste, s'il te plait." Je marmonne à peine assez fort pour qu'elle puisse m'entendre. La vérité, c'est qu'elle me fait du bien. La retrouver là, comme ça, c'est comme d'apercevoir une lumière rassurante au fond d'un tunnel effrayant. Je me sens déjà mieux, comme s'il restait un peu d'espoir quelque part. Comme si elle pouvait m'aider, sans s'en rendre compte, par sa simple présence. Et puis il y a les doux souvenirs d'un amour non oublié qui refont surface. Car à part Lyz, il n'y a qu'elle que j'ai aimé d'un amour sincère et véritablement fort. "Reste. On pourrait manger un truc ensemble, en discutant un peu ? Et puis essayer de sauver ce qu'il reste de ton livre… Sauf si tu as quelque chose de prévu. Je ne voudrais pas te retenir." On pourrait surtout essayer de sauver ce qu'il reste de nous.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. Empty
MessageSujet: Re: you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. EmptyMer 1 Aoû - 10:40


the woman I love. jason mraz.
You wake up each day different, another reason for me to keep holdin' on ;; Maybe I annoy you with my choices, well, you annoy me sometimes too with your voice, but that ain't enough for me to move out and move on. We don't have to hurry, you can take as long as you want. I'm holdin' steady, my heart's at home, with my hand behind you, I will catch you if you fall. Sometimes the world can make you feel you're not welcome anymore, and you beat yourself up. You let yourself get mad. You can relax because, babe, I got your back .✿. maxwell atwoodth ft tyler reese brightside ;; at starbucks cofee.
« Tyler… ». Un frisson la parcourue, perturbant d'abord sa nuque, il se glissa jusqu'à la fin de son échine, la paralysant comme si elle s'était jetée dans une mer du nord. Sa voix était différente du timbre qu'elle avait l'occasion d'entendre à travers son cellulaire, l'avoir à nouveau près d'elle, l'entendre murmurer son nom à quelques mètres, donnaient l'envie à ses jambes de flancher. Elle l'avait tant aimé, ses petites mains qui poussaient le tourniquet dans le parc jusqu'à ce que son rire retentisse, elle l'avait aimé depuis le début, comme un ami, comme une moitié, comme un premier amour, puis plus rien, le néant total, son coeur s'était fissuré. Une vérité qu'elle n'avait pas voulu accepter, elle savait que la distance les déchirait, les larmes roulaient pratiquement toutes seules sur ses joues dès que ses pensées se tournaient vers lui, la rupture était déjà géographie de toute manière, autant la rendre complète. Mais la souffrance avait pris le dessus, elle s'était sentie abandonnée et s'était refermée sur elle-même, ça ajouté à l'histoire de Jader, ami cher qui avait disparu du jour au lendemain, elle avait fini par complètement dérailler et s'en prendre à sa soeur Calypso. Acte qui lui avait valu un joli petit séjour dans une clinique privée à Moscou, où les médecins s'appliquaient à guérir ce trouble qui la rongeait, à repousser cette maladie qui prenait de l'ampleur et pouvait la mener à une schizophrénie certaine. Mais tout ça, il ne le savait pas, et il n'avait pas besoin de l'apprendre, il ne ferait que la fuir davantage. Qui aimerait passer du temps avec une fille dont la stabilité dépendait d'une dose de cachets. « Oui je… je vis ici. Enfin pas loin. ». Elle resserra la mâchoire pour éviter que celle-ci ne vienne s'ouvrir et aille embrasser le sol. Alors maintenant, il vivait à quelques minutes de chez elle. La vie était dénuée de sens. Il fut un temps où elle en aurait rêvé, où elle aurait pu en faire le souhait au-dessus d'un gâteau d'anniversaire avant de souffler les bougies. A l'heure d'aujourd'hui, elle ne fut pas enchantée par cette nouvelle, sa simple apparition ouvrait des vannes qu'elle avait cru refermées définitivement il y a plusieurs années, elle avait enfin réussi à se lever le matin sans une pensée pour lui, mais maintenant, le jour suivant, après le son strident de son réveil, il réapparaîtrait dans ses songes. Mieux valait tourner les talons, ne pas essayer d'en savoir plus, ils avaient tiré un trait l'un sur l'autre malgré leurs coups de fil occasionnels, et il lui semblait trop dangereux de gommer ce trait. Son livre humide en main, elle se retourna vers la porte, prête à avancer mais la main de maxwell empêcha sa progression. Un contact qui avait les mêmes propriétés qu'une brûlure, douloureuse, bonne à affoler son coeur contre sa poitrine. Elle fit volte-face, peut-être un peu trop brusquement. « Reste, s'il te plait. ». Libérée de sa poigne, elle releva la tête et se fit inondé par la couleur de ses yeux, au milieu d'un océan sans bouée de sauvetage. Pourquoi rester ? Elle avait déjà du mal à passer une minute près de son parfum boisé. « Reste. On pourrait manger un truc ensemble, en discutant un peu ? Et puis essayer de sauver ce qu'il reste de ton livre… Sauf si tu as quelque chose de prévu. Je ne voudrais pas te retenir. ». Ils étaient liés à vie, ses parents étaient sa bonne étoile, à quoi bon le fuir alors que leur quartier respectifs étaient à deux pas. Prenant conscience de la pubelle sur sa gauche, elle jeta le livre, il était complètement imbibé, impossible à sauver, comme l'idée qu'elle se faisait d'eux mais qu'elle garderait pour elle. « D'accord. Mais je n'ai pas très faim. ». Elle regarda le yaourt à moitié vide qu'elle avait laissé sur la table, la preuve de sa fuite, avant de rapidement détourner les yeux vers la vitrine de gourmandises, peut-être n'avait-il rien vu du spectacle de son échappée. « Depuis quand vis-tu à San Francisco ? », essaya-t-elle de s'intéresser, même si cette pêche aux infos la torturait d'une certaine façon. Finalement, elle venait à se demander si ses blessures s'étaient refermées un jour, la situation la touchait trop pour ne pas écarter cette possibilité. Le vendeur la réveilla de cette rencontre, elle avait l'impression de s'être endormir, vivre un rêve autour de Maxwell mais elle fut bien obligée de constater que c'était la réalité. « Choisis ce que tu veux, c'est pour moi. ». Sentant l'odeur du café qui marquait encore ses doigts, elle se ferait pardonner de sa maladresse avec une nouvelle commande. Indifférente face au présentoir, elle pointa tout de même un nouveau yaourt, au moins, si elle avait la bouche pleine, elle n'aurait pas à parler à foison. Discrètement, ses prunelles filèrent sur la nuque du Atwoodth, dorée, surplombée par ses cheveux châtains dans lesquels elle avait aimé mêler ses doigts jadis, elle se laissait envahir par un sentiment nostalgique, se rendant compte que jamais elle n'avait aimé aussi fort. Mettant ses mains dans ses poches pour s'empêcher de jouer nerveusement avec, elle dût les ressortir aussitôt pour réquisitionner son en-cas, évitant le regard de Maxwell et ignorant les bras musclés qui la serraient autrefois. Avançant dans la salle, elle finit par leur trouver une table et se hissa dur un grand tabouret avec difficulté, trop haut. Ses yeux bleus coulissèrent à nouveau vers lui sans qu'elle esquisse un sourire, comme si en entrant à nouveau dans sa vie, il avait chassé son naturel. La mine concentrait, elle ouvrit son yaourt, pensa à la tournure de sa vie si leur maison avaient été voisines. Oh, avec des si on peut refaire le monde ma fille. « Ça fait bizarre.. te revoir après toutes ces années. Tu as énormément changer. ». Sa mâchoire plus carrée, sa barbe naissante, sa silhouette plus robuste, il n'avait plus rien d'un adolescent. Tous ces changements le rendait encore plus attirant qu'il ne l'avait été lors de leurs vacances en bord de mer. Lui comme un aimant, elle se sentait faite en métal, voulant renouer avec la complicité de ses bras. Elle s'en trouvait à divaguer. Elle plongea sa cuillère dans le yaourt, à la recherche de l'oublie et voulant enterrer sa folie sous la matière blanche. « Oh, et désolé pour le livre, j'ai un peu manqué de tact. ». Mais quelque chose devait être jeté à la poubelle, tout à l'heure, ça lui avait semblé primordiale. Au pire, elle jouerait sur sa surprise si elle devait se justifier, ce qu'elle devait laisser paraître était clair, elle feindrait une indifférence parfaite à son égard en général, montrant des sentiments bien morts et ainsi éviter d'être perçue comme pathétique. Ça devait être la meilleure solution. Si il apprenait qu'il ne la laissait pas insensible, il se moquerait sûrement d'elle, revoyant la petite fille de seize ans qui aimait encore faire des châteaux de sable entre deux baignades. Ses yeux cherchèrent un point sur la table à fixer, elle avait encore du mal à les garder rivés dans les siens, il l'électrifiait. Elle constatait avec détresse son coeur faire des bonds à chaque fois que sa voix suave filtrait l'air, son timbre était comme un trampoline qui encourageait son coeur à rejoindre les hautes sphères, misère. « Et qu'est-ce que tu deviens ? ». Elle avait peur qu'il soit revenu à Berkeley, elle le croiserait sur les chemins grecs tous les jours. Elle pensa que son coeur ne survivrait pas à tant d'exercice, pensée idiote. Soudainement, elle se rappela que maintenant il avait un fils, Zadig, mais elle ne l'avait jamais vu. « Tu dois vivre le rêve américain. Une belle maison pour ta petite famille avec une jolie clôture blanche. », supposa-t-elle, affublée de sa première risette. Elle l'avait oublié, il était marié à présent, comment avait-elle pu s'envisager une seule seconde dans les bras d'un homme marié, non ce n'était qu'un instant de faiblesse, l'indifférence Tyler, l'indifférence, Tywell c'est fini. Elle porta une cuillère de yaourt à ses lèvres, regardant les autres clients du starbucks. Ils paraissaient tous avoir l'esprit tranquille et inversement, ils devaient avoir l'air parfaitement normaux aux yeux de ces inconnus, bien sereins à manger du yaourt, si ils savaient l'ouragan qui agitait son esprit, elle s'étonnait même de ne pas avoir été prévenu à l'avance comme on le fait à la télévision, demandant aux habitants qui allaient être frappés de redoubler de précautions. Il avait même un nom, l'ouragan Maxwell Atwoodth. Pourquoi avait-il fallu qu'elle vienne dans ce starbucks, il y en avait mille. Mieux encore, pourquoi Mark avait raté ses fichues crêpes. « C'est la vie dont j'ai toujours rêvé. Avec deux enfants qui animent le jardin et qui supplient pour avoir une cabane dans un arbre. », lui confia-t-elle dans un instant d'égarement. Elle se pinça les lèvres, pourquoi lui racontait-elle ses ambitions ? Ils ne se disaient plus tout à présent, cette période était révolue malheureusement. Elle fuit son regard, rapportant celui-ci au mur sur sa gauche. Un miroir leur faisait face, lui renvoyant cette image timide lorsqu'elle était mal à l'aise, son cou presque rentré au creux de ses épaules, comme une tortue. « Ou pas. », finit-elle pas dire, lui fermant la porte qu'elle venait d'ouvrir sur ses espoirs, ses rêves, son âme. Hop, une autre cuillère de yaourt. Au moins, même si elle était repue, il lui permettait de canaliser sa nervosité, elle s'y accrochait comme si il était un gilet qui la garderait à la surface. Elle avait de ces tocs parfois, même elle ne les comprenait pas toujours, mais tant qu'ils lui sauvaient la mise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. Empty
MessageSujet: Re: you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. EmptyVen 14 Sep - 20:56

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. Empty
MessageSujet: Re: you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. you're beautiful, you change my world. you're my favourite part. Empty

Revenir en haut Aller en bas

you're beautiful, you change my world. you're my favourite part.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» change the world, but be careful how you change with it ft. roméo
» Making plan to change de world while de world is changing us. [Pacey]
» Say the magic words and I would change the world for you - Pacey
» The most beautiful things in the world cannot be seen or even touched, they must be felt with the heart. → Sloan&Kirby.
» ma lily ▹ road trip (quelque part, au milieu de nul part)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-