Qu'est-ce-que tu peux bien faire ici à cette heure ? J&A

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♦ Julia & Adam

Encore une journée remplie pour Adam. Entre les cours et le temps de jouer le psychologue avec ses amis, qu'il appréciait beaucoup. Pourtant personne ne se souciait de lui et ses problèmes, mais qui pouvait savoir ce qui se passait dans sa tête. La drogue et l'alcool, puis le départ de Belinda, qui n'avait même pas pris le temps de lui dire au revoir, tout ce qui avait pu se passé. Soupirant il arriva dans cette chambre qu'il partagé avec Charles ; depuis le départ de Belinda pour qui ils se battaient, ils s'étaient excusés mutuellement, et étaient heureusement passé à autre chose. Aujourd'hui, leur amitié était redevenue ce qu'elle était avant tout ça. Comme quoi deux garçons peuvent être mauvais entre eux lorsqu'il s'agit d'une jeune femme. Il regard ses diverses toiles, certaines manquaient cruellement de sentiments de joies devenant sombres au fur et à mesure des semaines qui passaient. Il alla dans la salle de bain et sortit un petit pochon d'herbe de derrière le rebord du lavabo. Ouvrant la fenêtre de la chambre, il roula son petit joint : bien sûr il savait que les effets se dissiperaient au bout de quelques heures, mais l'important était d'être bien. Adam jeta un regard à l'heure il n'était que 17h32. Il alluma son joint tirant dessus une longue bouffée, allant à la fenêtre avec son cendrier, il voyait de là les gens sur le campus, joyeux et souriant, tous étaient aussi faux les uns que les autres, ça lui donnait envie de gerber. Relâchant la fumée grisâtre et épaisse il se sentait déjà mieux, son corps se détendait, ses pupilles se dilatées. Ce n'était pas la meilleure ni la plus forte drogue. Celle qu'il appréciait plus que tout était l'héroïne : grâce à elle il se sentait invincible. Mais il se contenterait bien de ce joint. Tirant dessus à une allure dépressive, il espérait qu'il oublierait toute cette histoire, tournerait la page ! Il prit la dernière bouffée de sa roulée et l'écrasa dans le cendrier en verre. Adam alla sur son lit, sa tête tournait, et il se laissa aller, dormant paisiblement : pour une fois depuis quelques semaines. Ouvrant les yeux, après ce qui lui semblait deux minutes, il s'était écoulé trois bonne heure et il sursauta regardant au tour de lui, voyant son colocataire qui allait lui faire la morale une fois de plus. Faisant oui de la tête, il alla dans la salle de bain, se glissant sous le jet d'eau brulant, ce soir il était de sorti. Après celle-ci il enfila un boxer habillé de dessin de bande dessinée, un jean de couleur bleu foncé, un t-shirt blanc et sa veste en cuir noire. Puis enfin ses chaussures : des baskets de la marque nike noires et blanches. Il prit son paquet de cigarettes, son IPhone 4S et ses clés faisant salut à son coloc' et parti au volant de sa voiture. Passant la soirée au bar avec des amis, il se retrouva sans trop savoir pourquoi sur une des plages de Sunset District. Adam s'assit sur le sable froid, dépourvut du soleil pour le réchauffer. C'est alors qu'il entendit une voix, qu'il semblait reconnaitre ...

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JULIA&ADAM

Cette nuit j'avais dormi dans les bras d'un homme. Cette nuit j'allais rêvé encore une fois de ses lèvres sur ma nuque et de ses mains sur mes hanches. Mais cette nuit je ne penserais pas à son visage. Seul l'attention qu'il me porte m'intéresse. Il n'y a bel et bien que ça. L'attention que l'on me porte. Les gens, je ne les vois pas. Et si je les vois c'est qu'enfin j'ai ouvert les yeux. Je traite les gens comme ils traitent le monde et bien que je sois sûrement pire qu'eux je me sens l'âme de pouvoir juger et punir à ma guise. Châtier est mon péché mignon. Je n'étais sûrement pas le genre de fille qu'il faudrait approcher et pourtant j'attirais tout le monde comme la bonne odeur d'une boulangerie qui venait juste d'ouvrir un matin ensoleillé. Là, maintenant, je ne savais ce que j'allais faire. J'avais changé bien plus que ce que je n'aurais pu imaginer. Effectivement, j'avais bel et bien l'impression que quelque chose de différend c'était insinué en moi. Le péché. C'était sûrement ça, le doux plaisir de toucher à ce qu'on ne devrait pas toucher, à mordre dans ce qui ne devrait pas être mangeable, à regarder ce qui ne devrait jamais être vu. J'avais eu une vie des plus admirative et si j'avais l'obligeance de bien vouloir en parler à mon entourage j'étais même plutôt sûr que la plupart ne dirait aucun mot, s'éloignerait de mon chemin et baisserait le regard sur leur pauvre vie existentielle. J'avais rêvé de conte de fée toute ma vie mais j'en vivais à coup sûr un des plus rares. J'étais héritière et ma famille ne se retrouvait pas vraiment dans une belle petite maisonnette à manger de la dinde en compagnie des gloutons de la famille. Non, moi j'étais plus du genre à me rendre aux dîners organisés au Vatican, auprès des cardinaux dont l'un était mon oncle. Oui, une vie toute particulière, une vie dont je savourais chaque moment, chaque instant en sachant que rien ne changerait que tout resterait éternelle. C'était ça la magie d'une vie. Savoir que rien ne s'envolerait si l'on commettait une seule erreur. J'en avais commis une et j'étais partie de ce monde féérique pour pouvoir enfin respirer, changer d'air et surtout rattraper cette erreur, cette balafre sur mon passé. C'est pourquoi j'avais aussi dû m'inscrire à Berkeley car c'était en ce lieu que j'y trouverais ce que je cherchais. La clé qui ferait taire ces souffrances qui courraient dans ma tête. Il avait un nom mais je ne voulais le prononcer. J'attendais juste le bon moment. En attendant, je respirais à la liberté. Avoir été enfermé durant plusieurs mois derrière des barreaux n'avait pas été des plus facile. Maintenant, j'étais de nouveau sur pied et belle et bien prête à continuer à vivre coûte que coûte malgré ce malheureux imprévu. Ma vie m'attendait toujours pourtant. J'avais beau me dire que ce n'avait rien de digne par rapport à la vie d'une soit-disant héritière et que je devais leur faire honte et sûrement être bannit du Vatican, ils m'avaient tous accueillit de nouveau les bras ouverts. C'était alors grâce à ça que j'avais décidé de prendre ma revanche, de devenir quelqu'un d'autre pendant quelques temps jusqu'à ce que je puisse redevenir celle que j'étais. La fille intouchable dont les souvenirs lui échappaient, car je préférais de loin mettre cet épisode de ma vie comme je l'avais été, derrière des barreaux qu'avait construit mon esprit.

Il commençait à se faire tard et je n'avais aucune envie de rester dans cette chambre. Je n'avais pas choisit n'importe qui pour oublier que j'avais l'envie d'hurler à chaque instant dans cette vie anodine que je m'obligeais à suivre. Un lord ou je ne savais quoi mais en vu de la maison, j'étais sûre de n'avoir pas choisit à la légère. Encore une chose qui me montrait que j'avais changé. Je n'aurais jamais donné mon corps aussi facilement. Il était très dur de m'avoir mais à force d'être comme tout le monde, on en venait peu à peu à perdre ce qui nous définissait pour tomber dans tout ce qui faisait la vie d'une américaine des plus banales, le sexe et les fêtes. Sa ne me dérangeait pas plus que ça mais dans le milieu d'où je venais, j'avais l'impression d’offenser tout ceux pour quoi j'avais été faîtes. Je m'en alla sans commodité, sans laisser de mot, sans laisser la moindre trace de ma venue. Je me fichais bien de qu'il était, je n'étais pas intéressée. Je ne l'étais que par moi et ça me prenait suffisamment de temps comme ça ! Je marcha alors, longtemps dans les rues, mes chaussures à la main, réfléchissant aux premiers jours de cours que j'avais eu à l'université, à tous ces gamins qui paraissaient se ressembler et quand je me demandais bien ce qui pouvait encore me pousser à rester, j’aperçus une ombre sur la plage que je longeais depuis un moment. Je m'arrêta puis fus poussé par la curiosité et m'approcha. Je n'étais pas mon genre de me trimballer seule sur une plage mais on dit que des fois la vie carcérale vous change un homme. Le dicton était sans doute le même pour une femme ! Enfin à quelques mètres de la personne, je reconnus de suite qui c'était et je soupira comme si cela me dérangeait :
Oh, ce n'est que toi !

Je leva les yeux au ciel comme la fille la plus arrogante de la terre puis continua malgré que je faisais semblant de n'être pas emballée par cette rencontre :
Je croyais que c'était mon énième prince charmant mais bon, tu feras l'affaire !

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♦ Julia & Adam

Souriant, voilà comment les gens décrivaient Adam, il portait la joie de vivre sur son visage. Et pourtant ce n'était pas gagné en venant ici avec toutes ses histoires qui sortaient du placard. C'était les choses de la vie bien sûr, on a tous fait des choses que l'on regrettait, ou alors que l'on aurait jamais voulus connaitre : comme le doute envers sa petite copine, et se rendre compte qu'au final on avait pas tellement tord. Le jeune étudiant en art passait de fille en fille, il n'avait plus eu le goût de faire de nouveau confiance et de donner de nouveau son coeur à une jeune femme surtout pour qu'il soit piétiné ! Mais oui, vous allez me dire que c'est le risque de l'amour. Mais voilà, si cela en était un, Adam ne voulait pas le prendre et voir sa vie dépendre totalement d'une femme et de tout ce qui l'entoure ! Ses amis essayaient de lui faire voir le bon coté d'une relation stable avec une femme, qu'il pouvait se reposer sur elle et vis-versa ! Mais le jeune homme ne voulait pas faire se genre de chose, montrer son coté faible et ses failles ce n'était pas lui ! Lui, c'était une image fausse de mec fort avec son coté arrogant et ses faux airs. Peu de personne arrivaient à voir son coté à fleur de peau, non peu avaient compris sa véritable personnalité d'écorché vif ! Regardant autour de lui, peu de questions trottaient dans sa tête, il se sentait juste bien. Un instant de répit, ce n'était pas trop demander vu le stress qu'il ressentait ces temps-ci à cause de son professeur d'art qui mettait tous ses espoirs sur son talent qu'il définissait comme un don venu des dieux. Cela le faisait bien rire quand il lui parlait comme ça, comme s'il était un messager, mais de quoi ? Enfin, ni une ni deux, il prit son blouson en cuir noir, ses clopes et ses clés et parti en claquant la porte Edward n'était pas là pour lui faire la morale et lui dire : - Tu sais, c'est pas bien ce que tu fais ! comme si la drogue aller arranger les choses et patati et patata ... Adam lui disait souvent qu'il avait parfaitement conscience qu'il y avait plus malheureux que lui, mais vous savez quand vous vivez continuellement avec vos problèmes et vos fantômes vous avez du mal à voir les autres et le coté positif de la vie ! Au contraire ont s'apitoie et on ne s'en sort pas, une sorte de cercle vicieux qui vous coulent. Il était peut-être 18h passé, à vrai dire il n'avait plus aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, ayant encore quelques effets positifs de la drogue dans son sang, il pris le volant et se retrouva sur la plage. Voulant certainement prendre place devant ce magnifique paysage que mère nature lui donnait comme à d'autres milliers de personnes. S'étant assit sur le sable il avait les idées plongées dans cette eau qui roulait et s'écraser sur le rivage. Puis une voix vint brisé le bruit des vagues : Oh, ce n'est que toi ! [...] Je croyais que c'était mon énième prince charmant mais bon, tu feras l'affaire ! il aimait la façon nonchalante que Julia avait de faire avec lui ! Il lui fit un large sourire en lui répondant Hé moi qui était presque sûr que ce soir j'allais enfin rencontrer la femme qui me comblerait ... hé bien c'est pas grave, ça sera peut-être demain qui sait ! il regarda alors à coté de lui, cette place qui était constamment vide, un peu de compagnie ne ferait pas de mal ! Aller ! Assis-toi !

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JULIA&ADAM

Sa réponse me surprit. Il répondait du tac au tac et j'aimais plutôt ça à vrai dire. J'avais voulu employer l'ironie, il m'avait suivit. J'eus un instant d'arrêt en le regardant avec un sourire moqueur après ses paroles et fit mine avec mon poing de m'enfoncer une lame dans le coeur :

Ouch, touché !
J'eus un sourire et il m'invita à s'assoir à ses côtés ce que je ne refusa pas après quelques secondes d'hésitation. Après tout, j'en avais bien besoin. Me poser, réfléchir, respirer et ne plus surtout plus penser à l'homme à cause duquel j'avais dû venir à Berkeley. Je tourna enfin mon regard vers Adam. Son regard était plongé au creux des vagues. Je détourna de même mon regard. L'observer devait vraiment être frustrant, je le reconnaissait ! Je l'avais connu à Berkeley, alors que j'arpentais les couloirs. Il était vraiment craquant je devais le reconnaître mais je n'étais en aucunement venu à Berkeley pour flirter avec les étudiants. Non, du tout. Mais cela ne m'empêchais pourtant pas de le regarder tout comme il le faisait. J'avais compris mon pouvoir de séduction dès mon entrée au collège. Je m'étais épanouie, avais commencé à avoir des formes et là, les garçons avaient rappliqué. Mais je n'avais jamais été volage ou quoi que ce soit. J'avais beaucoup trop de fierté pour ça. Alors les hommes me regardaient, salivaient mais ne touchaient pas. Il était très dur de m'avoir. Mais Adam, depuis le premier jour avait attiré mon attention. Cette manière de m'observer, d'essayer de me déchiffrer. J'avais même presque l'impression qu'il avait vu clair dans mon jeu et avait bien compris que je n'étais sûrement pas dans la même université que lui, pour les études ou mon avenir. Néanmoins il était impensable qu'il puisse se douter de quoi que ce soit. Nous avions tous nos secrets et bien que certain soient durs à dissimulés, j'avais été toujours très doué pour les créer et les cacher là où personne ne pourrait jamais les atteindre. Dans le regard d'Adam, je discernais souvent beaucoup de choses. L'envie d'en savoir plus sur moi, de me connaître peut-être. Mais après tout, je m'imaginais peut-être beaucoup de choses qui n'avaient sûrement rien à voir et peut-être était-il finalement comme tous les autres étudiants qui posaient leurs yeux sur moi. Néanmoins je doutais de cela. Alors sur cette plage, j'avais accepté de m'assoir à ses côtés. Je ne disais rien et il respectait tout autant le silence qui s'était installé entre nous. Silence entre-coupé par les bruits des vagues qui s'écrasaient en rythme sur le sable. Je pris ma respiration et ramena mes genoux contre moi, les encerclant de mes bras :

Pourquoi tu es ici ? C'est sûrement indiscret mais bon, je n'ai pas souvent l'habitude de voir des gens seuls, la nuit, assis sur une plage ...
C'était presque comme si je lui avais dit "raconte moi tes secrets". J'eus un sourire pour moi-même. Dans une vie antérieur, une vie que j'essayais de récupérer, je me disais que jamais je n'aurais parlé à de vagues connaissances, dans ce même contexte. J'avais l'impression d'avoir échangé mon corps et ma vie, de m'être transformé et d'avoir une toute nouvelle destination comme avenir. Il est toujours dur d'affronter les changements et surtout de les accepter. Je ne savais plus vraiment qui j'étais à présent et assise sur cette plage, à côté d'Adam, le seul homme qui ne me regardait pas comme un morceau de viande, j'avais l'impression de respirer enfin depuis bien longtemps ...

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♦ Julia & Adam

Entre Julia et Adam il n'y avait aucun mal entendu, enfin, bien sûr que la ressemblance de la jeune Julia avec Belinda était frappante, et que c'était en parti pour ça que le jeune artiste avait fait le premier pas pour prendre contact avec la jeune femme, ce n'était qu'avant d'en connaitre plus sur elle. Car elles étaient bien différentes ! Mais cela ne le gênait pas, et il voulait continuer à la connaitre, à lui parler. Adam avait toujours été quelqu'un de franc, d'honnête. Cela ne pardonner pas ce qu'il avait pu faire le passer et le fait d'avoir jouer avec des jeunes femmes, et après avoir eu ce qu'il voulait, était parti le plus vite possible. A Berkeley, il était vu comme une sorte de bourreau des cœurs. Quelqu'un qui n'a aucune sensibilité, qui est froid et assez distant. Mais peu avaient vu ce qu'il était réellement, peu le connaissait et le penser autrement que par ce qu'il fait voir de lui. Julia s'assit alors à ses cotés, il lui fit un sourire, puis respecta le silence qui commençait peu à peu à s'installer. On dit toujours que le silence en dit plus long que de simples paroles. Bien sûr qu'Adam chercher à connaitre Julia, hé oui ! Le jeune artiste avait grandit, où avait passer le cape de l’insouciance et l'envie de se venger de la gente féminine. Adam avant sa triste expérience, était un jeune homme qui respirait l'envie de vivre qui voulait faire de sa passion, son métier -ce qui était toujours le cas aujourd'hui- il avait toujours était quelqu'un de tendre et de compréhensif, à l'écoute des autres. Mais, après tout ça, il avait était vu comme égoïste, un mec qui passe de fille en fille, et qui se fiche bien de tout ! Enfin ... ce temps là était révolu et il repartait du bon pied. Après tout, Berkeley était peut-être la naissance d'un nouveau lui ? il en était persuadé dès maintenant. Julia faisait parti des gens qui arrivé à discerner le vrai du faux avec lui, il avait comme l'impression qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Et ce genre d'expérience -croyez-moi- n'était pas offert à tout le monde dans une vie ! Julia lui posa alors une question, le jeune homme afficha un sourire et tout en la regardant lui répondit :

hey bien ... j'avais envie de prendre l'air, de penser à autre chose. mais j'en ai assez des bars et des boites de nuits .... enfin ! et toi ? qu'est-ce-que tu peux bien faire ici ?
C'était peut-être ridicule, car ce n'était pas de lui : d'évité les lieux chargés de gens, et bruyants. Lui qui était vu comme un mec de la nuit, qui sortait quasiment tous les soirs avec ses amis ou sans, et qui faisait la tourner des bars avant de continuer la soirée dans les clubs les plus branchés de la ville. Vieux garçon ? Non, mais il avait pris conscience que cela ne l'aiderait en rien, et qu'il fallait qu'il se consacre avant tout à ses études et que le reste viendrait après. Vivre au jour le jour, une philosophie de vie qu'il appréciait et appliquait. Mais au fond, il avait surtout besoin de calme, de se retrouver dans un endroit qui lui inspirait confiance. Car oui, malgré qu'il donne l'impression d'être sûr de lui, il n'en était rien ! Comme quoi, il pouvait être très bon acteur pour ce genre de chose, les apparences, ses parents lui avaient très vite comprendre, que les gens ne jugeaient que par ça, que c'était quelque chose d'important. Mais à quoi bon faire semblant ? Bien entendu, ses parents en apprenant sa dépendance aux substances illicites et à l'alcool avaient tout fait pour le faire arrêter, mais en vint. Aujourd'hui encore il y avait une certaine rancœur entre eux, mais c'était sur la voie de la guérison. Adam regarda Julia, cherchant son regard et souriant de nouveau, malgré le peu qu'il en savait sur elle, l'artiste était persuadé que c'était une jeune femme pleine de bon sens et de principes ! et c'était en parti pour ça qu'elle avait attiré son regard.

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JULIA&ADAM

Je connaissais Adam pour ces différentes réputations. Un tombeur, un homme à femme, du genre à aller à droite et à gauche et à ne jamais reculer si l'une d'entre elles résistait. Néanmoins, je le trouvais différent de tous ceux qui pouvaient faire cela. Effectivement, je le faisais moi-même de plus en plus que j'étais arrivée à Berkeley. Tout cela était contre mes principes. Donner mon corps, ne plus revoir l'homme le lendemain, passer d'un tout à un rien. Mais pour pouvoir réussir à avancer après certains évènements de ma vie, il fallait que je me venge de la personne qui était l'auteur de tous mes problèmes et qui était à Berkeley. Pour cela, j'allais devoir employer nombre de ruses et rayer de ma tête tout ce qui faisait ma vie et mes principes. Je devais oublier d'où je venais, ne plus me concentrer que sur ce sentiment, ce besoin de se reconstruire. Alors je tombais peu à peu dans le vice et c'était si bon mais si dangereux que j'avais peur de me perdre en route dans cette aventure. Néanmoins, il fallait en passer par là pour retrouver ce que j'avais perdu. Alors je devenais une fille de plus parmi le tableau de chasse de mecs. Pas grave, j'enfermais ces souvenirs au fond de ma tête et n'y pensais plus. N'y pensais plus jusqu'à ce que peut-être quelqu'un ouvre la porte qui scellait ces mauvais souvenirs dans ma mémoire. Adam semblait quelqu'un de différent. Il semblait chercher quelque chose, peut-être quelqu'un, je ne savais pas mais je n'aimais pas trop la foule en ce moment et le fait de me retrouver seule avec lui me faisait du bien. D'habitude j'avais toujours été proclamé la fille la plus populaire à tout âge et dans toutes sortes d'établissement. C'était comme ça, capitaine des cherleeders, la fille à suivre, à la pointe de la mode, qui n'avait pas sa langue dans sa poche et qui pouvait se transformer en vrai diable avec les personnes qu'elle avait choisit pour devenir une victime de plus sur son tableau de chasse. Elle chassait les gens car elle savait que peu d'entre eux n'étaient dignes qu'elle leur accorde un regard. Oui, je me plaçais sur un pied d'estale. Mais il s'était écroulée et maintenant, au milieu de la foule, je luttais. Je faisais semblant d'être celle que j'avais toujours été. Je regardais les autres avec un sourire, faisait des clins d'oeil à quelques mecs par ci par là mais au final, j'étais transparente. Mon visage souriait pendant que mon coeur était ailleurs. Etrange solitude. Heureusement, il y avait toujours des gens auxquels on pouvait facilement s'attacher et bien que je connaissais pas assez Adam pour le dire, j'avais bel et bien l'impression qu'il faisait partit de ces personnes là.

Des bêtises ...
Je le regarda d'un air malicieux. Effectivement, je sortais à peine de la chambre d'un gars. Un que j'avais rencontré, que je ne verrais sûrement plus jamais. C'était bien triste de dire ça et surtout lorsqu'on savait que je ne faisais jamais ça aussi facilement et que depuis que j'étais à Berkeley, j'avais changé dans ces principes là. Autant être une vilaine bitch jusqu'au bout ! J'avais souvent été traité de salope dans la vie. J'en étais une mais dans un autre sens. Une garce, une personne intouchable. Mais maintenant j'avais bel et bien l'impression qu'on pouvait m'appeler vraiment salope. Mais comment pouvait-on lorsqu'on voyait que presque plus de la moitié de la gente féminine américaine ou même dans la campus se comportait de la même manière ? Mais je n'aimais être comme les autres. Cela insupportait. Mais je savais que cela ne durait pas. Bientôt je serais chez moi, je ne voyais ce qui pourrait me retenir ...

En faîtes, je ne sais pas trop ce que je fais là. Je devrais être chez moi, en Italie. Mais les choses ont fait que j'ai dû venir ici pour régler certaines choses... C'est dingue comme la vie peut vite basculer. Lorsqu'elle a accordé trop de bonheur à certaines personnes apparemment, il faut que tout se retourne pour équilibrer.
J'eus un sourire envers Adam qui ne devait strictement rien comprendre mais je me sentais d'humeur à me confier ce soir et enfin à discuter vraiment avec lui. Des regards qui s'échangeaient par ci par là ne servaient à rien sans des présentations. Mais j'avais bel et bien l'impression que les présentations étaient déjà faîtes depuis longtemps mais que quelque chose entre nous, nous empêchait d'aller plus loin. La gène peut-être, ou autre chose, je ne savais pas. A voir dans quel état d'esprit se trouvait ce soir le jeune Delta...

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Qu'est-ce-que tu peux bien faire ici à cette heure ? J&A

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