JULIA&ZAYN - Quelle belle surprise!

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La veille, Zayn avait pris son pied, ouai c'était bien le cas de le dire puisqu'il s'était fait Ebony, ça soit disant femme, bon okay sa femme. Ils l'avaient enfin fait! Libération! On peut dire que ça avait retirer toute la frustration qu'il avait lorsqu'il regardait la jeune femme, depuis le temps qu'il attendait de coucher avec elle! Même s'il n'était pas très fin là dans ses pensées, ça avait été un moment agréable, vraiment charnel et qui avait en quelque sorte fait avancer leur relation, enfin lui le voyait ainsi. Bref, le jeune gamma était donc de bonne humeur en ce début d'après-midi. Bon mis à part le fait que ce matin, il dût se casser tôt de la confrérie vus qu'il la partageait avec ces enflures de deltas/bêtas. Il n'avait aucune envie de rester dans les parages avec eux. Il préféra aller en cours. OMG. Oui vous avez bien lu, mais bon ce n'est pas comme si Zayn était le premier plus grand sécheur des gammas, non il prenait un minimum au sérieux ses études donc ne séchaient pas tout le temps, il essayait le moins possible. Donc ce matin il avait assisté à tout ses cours, il avouait s'être fait drôlement chié dans la plupart et donc avoir essayé de deviner de quel couleur le string de la fille de devant pouvait bien être. Une fois qu'il avait eu choisi une couleur, il tapota sur l'épaule de la meuf de devant et le lui demanda directement. Oh une insulte, mais quelle médisante! Elle se leva et changea de place, bon bin il ne saurait jamais si la couleur qu'il avait choisi été la bonne. Déception, frustration. Non okay il s'en foutait grandement, ce n'était qu'une petite activité comme une autre pour s'occuper! A midi, il se prit un sandwich à la cafet' pour ensuite aller le manger avec deux potes à l'arrière de l'université, se fumant clope sur clope, y ayant ajouté un peu de bon trucs, si vous voyez ce que je veux dire. Ici normalement ils ne pouvaient pas se faire choper par les pions du doyen. D'ailleurs quel enfoiré ce mec de les avoir foutu chez les deltas/bêtas, ça ne passait vraiment pas pour le jeune homme! Après quelques heures passées à glander, Zayn partit en direction du stade de football pour voir si il y avait moyen de s'amuser un peu. Ouai il aimait bien se foutre de la gueule des cheerleaders lorsqu'elles faisaient leur entrainement. Il trouvait ça sacrément con comme 'activité', des pompoms par ci, des pompoms par là, et vas-y que j'agite tout ça. Bon vous me direz, c'était assez intéressant à voir lorsqu'elles remuaient leur jupette mais bon y'avait plus excitant quand même. Non, les pompoms ce n'était pas vraiment son truc. Bien trop niaises. Bref, lorsqu'il arriva dans les gradins, habillé d'un jean slim noir accompagné d'un t-shirt bleu/gris, il remarqua que leur entrainement venait tout juste de se finir, et les filles commençaient à regagner les vestiaires. Le jeune homme pesta tout en descendant les gradins. Oh non allez les filles, une p'tite dernière pour moi! J'ai tout loupé! Lui fit-il à haute voix, ayant intercepter l'attention de certaines mais lorsqu'elles remarquèrent qu'il s'agissait de Zayn, elles reprirent leur chemin. Mais voilà que son regard fut interpelé par une des pompoms, brune, qui était surement nouvelle dans l'équipe car il ne l'avait pas remarqué avant. Cette fille lui disait vraiment quelque chose! Alors qu'il arrivait sur le terrain, il fit deux trois foulés pour la rattraper. Eh toi la brune, attends! Fit-il en arrivant alors bientôt à sa hauteur. Il déposa une main sur son épaule pour qu'elle s'arrête avant de la contourner pour se mettre en face d'elle. Une fois son visage en face, il crut halluciner, il fronça ses sourcils comme pour mieux regarder, voir s'il avait raison avant de lâcher un rire. Merde, mais t'es la salope de New York toi, non? Eh bien ça c'était une bonne façon d'accueillir une compatriote de New York! Mais bon le jeune homme avait une assez bonne mémoire pour se rappeler la saloperie qu'elle lui avait fait, et s'amuser en repensant à comment il s'était venger sur elle, esquissant alors un petit sourire sur le bord de ses lèvres en la regardant..

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On sait lorsque l'on bascule en enfer. La seule chose à faire est d'avancer. Moi je me fous d'avancer.

On dit souvent que lorsque tout devient sombre autour de soit, il faut savoir attraper tout ce qui pourrait nous aider à ressurgir. Atteindre la lumière, l'allumer soit même, déclencher des faits dans notre vie qui pourrait nous aider à y voir plus clair et donc ainsi à s'en sortir. Moi ce n'était pas l'idée que je me faisais de ma vie futur. J'étais tombée bas. Très bas, et pour me relever, j'avais besoin de faire un détour dans le chemin qui me mènerait à ma vie d'avant. Un détour qui serait sûrement long. Un détour où je ne serais sûrement plus moi-même, où je devrais m'abaisser à toutes sortes de faits ingrats mais pour faire ce que j'avais à faire, cela était nécessaire. J'étais prête à tout, à mettre de côté toute ma vie, mon éducation, ma religion, mes principes pour pouvoir m'en sortir. Il fallait bien faire ce détour pour qu'enfin je puisse respirer et peut-être espérer retrouver un semblant de vie car maintenant, je n'étais même plus sûre que ce soit possible. Ce détour m'obligeais donc à me rendre à l'université de Berkeley. Non pas que j'avais vraiment besoin de travailler où d'avoir un job stable plus tard. Effectivement, j'étais héritière d'une famille dans laquelle mon oncle était l'un des cardinaux vivant au Vatican. Autant vous dire que je connaissais plus les dîners au sein de cette cité mythique plutôt qu'à la campagne avec la famille et les animaux domestiques ! Mais j'avais aussi besoin de me retrouver bien bas pour pouvoir lutter contre la cause de tous mes problèmes. Je n'avais aucune idée de comment faire, mais je savais que sans m'approcher de celui que je voulais atteindre, je ne pourrais rien faire. J'avais pourtant bel et bien essayé de me l'enlever de la tête mais rien n'avait été possible, je n'avais pas pu reprendre ma vie d'avant malgré que ma famille et mes proches en Italie ne me jugeaient pas pour tout ce qui s'était passé. Néanmoins, je ne pouvais plus dormir sans savoir que la personne qui m'avait mis dans toute cette merde était encore à roucouler tranquillement comme si rien ne s'était passé et cela me tuait, me rongeait de l'intérieur et moi qui était pourtant toujours maîtresse de moi-même et qui infligeait souvent la peur car j'écrasais les autres d'un simple regard plein de confiance, je devais dire que là, j'avais passé les derniers jours à me terrer chez moi, mes rêves étant envahit par des souvenirs qui revenaient trop souvent. Bien trop souvent. Je ne pouvais fermer l’œil sans faire les mêmes cauchemars. Ceux où coincé derrière des barreaux je devais faire avec les gens incarcérés comme moi. Sauf qu'ils étaient loin d'être comme moi. Une héritière des plus corrects en prison ? Imaginez le choc des cultures. Et j'avais vite compris que personne n'allait m'aimez et j'avais pris de sacrés coups. Là-bas, j'avais perdu un peu de moi-même. Je le sentais, chaque jour un peu plus par certaines choses que je faisais. Je ne me reconnaissais pas vraiment et ce qui allait arrivé bientôt allait être encore une preuve que dans cette aventure, je m'étais perdue. Il était la seule chose qui pouvait me permettre peut-être de me retrouver. Mais même en me vengeant, je n'étais même pas sûre que ça suffise.

J'étais alors à l'entraînement des cherleeders. Une activité que j'adorais avant, pour laquelle je vivais et là, bizarrement, j'avais plutôt l'impression d'être complètement hors contexte. Je n'arrivais pas à me concentrer et je n'avais qu'une envie, lâcher mes pompom pour hurler un bon coup derrière les gradins. Ces gens avaient leur petite vie, critiquaient tout, se plaignait sans arrêt sans rien savoir vraiment. J'avais envie de tous les maudire. Oui, je n'étais pas le genre à faire amis amis avec les gens mais dans un contexte comme celui-ci, encore moins. Alors que l'entraînement était finit, je sentis soudain une présence à mes côtés et j'entendis alors une voix. Je me tourna enfin et posa mes grands yeux bleus dans ceux de Zayn. Avant de réfléchir à quoi que ce soit, mon poing fusait déjà vers sa mâchoire. Une bonne chose que j'avais appris en vie carcérale et même si je ne regretta pas mon geste, j'eus du mal à reconnaître cet excès de colère et de violence. Je n'avais pas réfléchis, j'avais agit instinctivement. Il avait glissé par terre et je ne pus m'empêcher de me jeter sur lui pour essayer de lui assener des coups comme je le pouvais. Bon, plan A raté. Le plan réfléchit, lui faire mal par derrière. Bon c'était pour la peine raté, mes émotions avaient parlé d'eux-même. Damn it ! Je me calma enfin et me redressa en essayant de calmer mon souffle, encore choquer par l'arrivée de Zayn.

Ne m'approche pas t'as compris ?!
J'avais parlé essoufflée et apeuré. Je n'aurais pas pensé que revoir son visage m'aurait autant chamboulé alors que je ne m'en serais sûrement jamais rappelé sans voir une photo de lui. Mais il était synonyme de la raison de mes problèmes. C'était une raison suffisante pour être chamboulée en sa présence.

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Zayn n'avait plus revus cette fille depuis au moins plus de deux ans, cela lui faisait bizarre car il n'aurait jamais cru retomber sur elle. Le jeune gamma se rappelait très bien de Julia, de sa réputation, de son comportement, de sa façon d'agir avec les autres. Cette fille se prenait pour la It girl le peu de temps qu'elle était restée à New York, c'était le genre de filles que Zayn avait toujours détesté, vus en horreur. Ces filles qui se croient supérieures pour je ne sais quelle raison, et qui n'ont qu'une envie ridiculiser les autres. Zayn n'était pas passé dans les filets à cette époque, Julia s'était fait un malin plaisir à l'humilier devant tout ses amis avec une de ses blagues. Personnes n'avaient ris, juste elle, les amis de Zayn avait juste été désolé pour lui, lui n'avait pas réagit sur le moment, bien trop de choses se passant dans sa vie pour qu'il arrive à réagir à la blague de cette fille qui n'avait fait que l'enfoncer un peu plus à cette époque. L'époque la plus terrible pour lui puisque l'état de sa meilleure amie, aujourd'hui défunte, était en train de se dégrader. Il n'avait plus le goût à rien, il voulait juste de terrer, arrêter le temps, repasser le temps en boucle même si cela signifiait revivre des centaines de fois cette humiliation, si ça pouvait faire vivre plus longtemps sa meilleure amie. Pour le distraire durant les dernières semaines, ses potes lui soufflèrent une idée pour lui changer les idées, pourquoi ne pas se venger de cette Julia? Pourquoi ne pas lui faire comprendre que son comportement n'est pas acceptable dans leur ville? Qu'ils n'ont pas besoin d'elle en plus de toutes les pouffiasses qui trainaient dans le coin. Voilà qu'il se mit à rédiger des lettres de menaces à on égard, assez virulente pour qu'elles lui fassent peur. Cela lui permettait de se sortir la tête quelques secondes de ce qui était en train de se passer autour de lui. Cette fille lui avait fait une blague au mauvais moment, elle allait le sentir passer, il se l'était promis. Lorsqu'il entendit qu'elle avait quitté la ville, il ne put que ressentir une petite fierté mais finalement la satisfaction fut de courte durée puisque sa vie tomba dans un cauchemar.
Zayn venait de l'accoster, il se la jouer à la cool, ne voulant pas montrer que de la voir lui serrer un peu le cœur. Il avait de la rancœur contre elle pour une petite chose qu'elle avait fait il y a maintenant quelques années. C'était peut être injuste pour elle mais il s'en contrefichait. Il ne s'était pas attendu à tant de violence de sa part contre lui, il se mangea royalement le poing de la jeune femme dans sa mâchoire. Étant pris par surprise, son geste le déstabilisa et il glissa sur l'herbe, finissant au sol. Elle savait donner des coups de poings? Il n'aurait jamais cru! En tout cas elle avait une bonne poigne! Alors qu'il avait à peine compris ce qu'il lui arrivait, la jeune femme se jeta sur lui pour essayer de lui donner d'autres coups, mais cette fois le jeune gamma ne se laissa pas faire, il se protégea un peu le visage avant d'essayer de lui attraper les poignets pour qu'ainsi elle arrête de le frapper, les lui lâchant violemment lorsqu'elle se décida à se lever de sur lui. Il se releva à son tour rapidement, n'ayant pas envie de subir une autre de ses crises de folie! Il fronça des sourcils face à l'attitude de la jeune femme, quand elle lui fit cette remarque, il avait dessellé de la peur. Peur? De lui? A cause de ses lettres? Il ne comprenait pas trop, ce n'était qu'un jeu qui datait. Pourquoi une réaction aussi violente et qui semblait tant la toucher? Mais t'es folle ma pauvre fille! C'est toi qui me frappe et c'est moi qui ne doit pas t'approcher?! C'était dans un hôpital psychiatrique que t'étais partie? T'aurais mieux fait d'y rester! Lui déclara t-il, elle lui avait fait monter son sang chaud d'un coup. Il se passait une main sur sa mâchoire tout en la regardant d'un air accusateur et en même temps interrogateur, se disant que sa petite blague n'avait pas pu la toucher autant. Il n'avait pas été au courant de sa mise en prison, il ne savait rien de sa vie après New York, il avait eu d'autres soucis à régler..

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On sait lorsque l'on bascule en enfer. La seule chose à faire est d'avancer.
Moi je me fous d'avancer.

La mèche était allumée, je n'avais plus qu'à exploser. Dégager le venin qui s'écoulait dans mon corps, dans mon sang, au fond de mes veines. J'aurais pu le réduire ici et maintenant au silence à vie, j'aurais voulu lui faire mal autant qu'il m'avait fait mal, le réduire à ne plus savoir comment faire, quoi dire, à douter sur son existence, à douter dans la manière d'avancer, douter de la vie de tous les jours car au fond il aurait ressentit la même chose que moi. Que quelque chose le retenait contre lui, qu'il avait beau faire un pas en avant, il avait l'impression que ses pensées faisaient elles, trois pas en arrière. Et ce quelque chose qui le retenait aurait été la personne impunie qui l'aurait plongé dans cette situation. Il aurait ensuite compris. Mais je ne cherchais pas à ce qu'il comprenne quoi que ce soit, je voulais juste qu'il souffre autant que j'avais souffert en prison, entourée par des gens qui ne comprenaient pas, qui ne me comprenaient pas et qui avaient passé pour la plupart, leur temps à se dresser contre moi. On m'avait appelé la salope des bourges, la pétasse des beaux quartiers. La pauvre petite fille riche qui se retrouvait derrière les barreaux. Au moins une contre cent qui y avait échappé avec les bons contacts de papa et maman. Sauf que je n'étais pas en Italie mais coincée derrière des barreaux sur le sol américain. Ma famille n'avait rien pu faire. Lui non-plus mais il avait allumé la mèche. Et bien qu'éteinte, elle continuait à dégager des vapes de fumée. J'allais à présent la ré allumer mais cette fois-ci, ce ne serait pas vers moi que tout éclaterait mais vers celui qui le premier avait voulu incendier ma vie ... Il se tenait devant moi sans comprendre vraiment ce qui venait de se passer. Je ne comprenais pas vraiment tout non-plus mais je ne réfléchissais plus vraiment sur mes agissements. Après tout, j'avais changé et j'étais venue dans cette université juste pour me venger. Je me fichais de ce que je faisais, une fois ce calvaire finie, je pourrais reprendre une vie normale, loin de ce pays dans lequel j'avais eu beaucoup trop d'ennuis à mon goût. Mais t'es folle ma pauvre fille! C'est toi qui me frappe et c'est moi qui ne doit pas t'approcher?! C'était dans un hôpital psychiatrique que t'étais partie? T'aurais mieux fait d'y rester! Ses paroles ne me touchèrent même pas. J'avais l'impression que j'allais lui foncer dessus à tout moment mais je devais garder mes forces pour quelque chose de plus horrible encore. J'eus un rire en regardant aux alentours pour décrocher mon regard du sien. Cette simple vision m'insupportais, elle me parcourait d'un frisson de colère.

Hum ... Si seulement j'aurais pu je crois que j'aurais été nettement mieux lotis ! Mais ça tu dois déjà le savoir !
Je reprenais constance et avait parlé avec clerté mais toujours avec cet air ironique et arrogant dans la bouche. Il sentait dans mon regard que quelque chose n'allait pas. Mais je n'allais rien dire. J'étais sûre qu'il se fichait de moi. Après tout, s'il me reconnaissait maintenant, il avait dû découvrir tout simplement dans les journaux que j'avais été mise entre quatre murs ! Mais à la tête qu'il tirait j'avais bien l'impression qu'il ne comprenait strictement rien. Je ne m'étais pas vraiment préparée à cette altercation. Ou peut-être bien que si. J'avais préparé chaque mot, chaque réponse qu'il aurait pu me fournir et malgré ça, je n'arrivais plus à sortir de phrase devant son regard. Comme si celui-ci me pétrifiait d'avance. Comme si en m'en prenant à lui quelque chose de plus horrible pouvait m'arriver. Mais je n'allais pas reculer, il en dépendait sûrement du reste de mon avenir ...

Waah, on voit que tu t'informes vraiment !
Je recula et attrapa mon sac ou j'en sortis de mon porte-monnaie une brochure découpée dans un journal. Un article portant sur ce qu'il était arrivé. Je n'aimais pas raconter mon histoire et ce papier en portait la marque. Je le gardais pour me rappeler de cette épreuve et pour me prouver que je pouvais me venger.

Après tes lettres, mes parents ont suggéré que je m'exile quelques temps en Amérique, comme une fille parfaitement normale. Mais maintenant que tout est revenu à la normale, je vais faire de ta vie un enfer, crois moi ...
Je m'étais rapprochée de lui menaçante. Il avait dû faire le rapprochement entre mes paroles et l'article et faire une reconstitution au sein de ses pensées. Mais il n'imaginait sûrement pas ce qui viendrait après !

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Zayn venait de se faire carrément agresser par Julia, elle lui avait sauté au cou comme on dit. Il ne s'y était pas attendu, pas attendu que cette fille ait si peu de manière, qu'elle ait autant de rage vis-à-vis de lui. Pourquoi d'ailleurs? Ça rimait à quoi son comportement? Elle avait fini par découvrir que c'était lui l'auteur de ces lettres minable? C'est bon, c'était du passé, il fallait déstresser la petite. Il ne comprenait vraiment pas sa réaction et la prenait maintenant tout simplement pour une folle qui avait surement dût oublier de prendre son traitement aujourd'hui. Il le lui fit très bien remarquer d'ailleurs, en faisant une référence de l'endroit où elle avait dut se trouver durant ses dernières années. Mais la phrase qu'elle eut ensuite à son égard le plongea dans un flou total. De quoi il devait être au courant? Franchement il ne savait rien de ce qu'elle avait bien pu faire après son départ de New York, il s'en était bien fiché et avait autre chose à penser. Mais maintenant elle lui avait fait ressortir son côté curieux. Qu'est-ce qu'il y avait de plus pire que l'hôpital psychiatrique sérieux? Sur le coup, il ne trouvait pas, et cela se voyait sur son visage qu'il était perdu, qu'il ne savait pas de quoi parler la jeune femme qui était en face de lui. C'est comme si elle lui parlait chinois, qu'il n'était pas assez ouvert pour comprendre ce qu'elle pouvait lui dire. Cette période avait été la pire de sa vie, il s'était refermé sur lui-même et était resté cloitré dans son coin pendant un bon moment, ne s'intéressant plus à la vie qui l'entourait. L'histoire de Julia avait peut être fait le tour de New York, mais lui, rien de l'avait touché, rien ne l'avait atteins, il était passé outre tout problème, gardant juste sa peine pour seule compagnie. Julia avait bien compris par la tête que faisait le jeune gamma qu'il n'était au courant de rien et donc qu'il ne pouvait faire aucun commentaire sur ce qu'il lui était arrivé. Il restait juste en attente, en attente d'en savoir plus. A sa remarque sur le fait qu'il s'informait, bien sûr ironique, il n'en fut qu'encore plus intrigué. Son regard suivis son geste, celui de prendre un article découpé d'un journal. Il lui prit alors des mains pour laisser poser ses yeux dessus et en lire le contenu, mais rien que le titre le laissa un peu sur le cul. Elle avait été incarcéré? Wow ça c'est de la nouvelle! Tout en lisant les quelques lignes, il écoutait d'une oreille ce que lui disait Julia. Il releva alors son regard une fois lu brièvement, alors qu'elle venait de se rapprocher de lui pour le menacer. Devait-il avoir peur? Ce n'était pas son genre, et ce n'était pas elle qui allait lui donner ce sentiment. Il la regarda alors de haut en bas, restant fier et sûr de lui. Je comprend mieux ton nouveau comportement. Fait attention, la prison t'as fait perdre tes manières. Lui dit-il se jouant clairement d'elle, comme si le fait qu'elle soit allée en prison ne le touche pas, et il ne se tenait pas responsable de ce qui lui était arrivé. Dis toi que c'était ton destin, t'as voulu jouer avec les gens, il fallait bien qu'un jour tes agissements te rattrapent. Il vint se rapprocher un peu plus d'elle, n'ayant franchement aucune compassion, sa rancune envers elle était bien trop tenace pour qu'il en ait pour l'instant.. Il rapprocha son visage du sien pour alors lui susurrer quelques mots à l'oreille, ayant déposé une main dans sa nuque mais pas une main tendre. Tu peux toujours me menacer Julia, ce n'est pas moi qui vais avoir peur de toi. Mes lettres t'ont fait souffrir, j'en suis content. Lui fit-il, ayant tenu sa nuque pour ne pas qu'elle fasse de geste de recul avant de lui déposer un baiser appuyé sur sa joue pour la faire un peu plus bouillonner, la relâchant alors. Il savait très bien qu'il était un peu plus en train de la chauffer, de se ficher d'elle, mais c'est ce qu'il pensait. Zayn n'était pas du genre à oublier ainsi, à avoir pitié pour des gens qui n'en valent pas la peine de son point de vue, il ne gardait pas sa langue dans sa bouche, et préférait attaquer de front, attraper le taureaux par les cornes, comme on dit..

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On sait lorsque l'on bascule en enfer. La seule chose à faire est d'avancer.
Moi je me fous d'avancer.

Ces réponses n'avaient pas pour but de me ménager, j'en étais bien consciente. Cela me choquait de voir que sa réaction était autant irrespectueuse par rapport à la situation qui s'était énoncée devant lui. Il ne se sentait coupable de rien et dans ma colère, je ne pourrais vraiment réfléchir sainement sur ça non-plus. Après tout, il fallait mettre la main sur un coupable et je l'avais fait. Maintenant c'était à mon tour de jouer avec lui comme il l'avait fait auparavant. Il n 'y allait pas par quatre chemins et ses réflexions m'exaspéraient mais j'avais repris le contrôle de moi-même et n'allait sûrement pas le laisser se jouer de moi aussi longtemps. Je savais que les gammas étaient réputés pour ne pas vraiment réfléchir à leurs actes et actions mais tout de même, cette situation avait dépassée les limites du correct et je voyais à présent qu'il ne pensait pas plus à ce que j'avais réellement vécue. Il ne pouvait s'imaginer l'enfer qui avait été ma vie pendant ces deux mois où j'avais été mise à l'état d'insecte dans une prison. Mais encore une fois, je le regardais avec un regard noir, un regard qui n'attendait que l'occasion de se venger et ses paroles faisaient de plus en plus monter l'envie de le réduire à néant. Il fallait juste trouver le bon moment pour le détruire. Ou pour me reconstruire. Je le regarda longuement après ses paroles. Je n'arrivais pas à comprendre comment les choses pouvaient autant déborder entre deux personnes et je me rendais compte que je n'avais pas été très douce envers lui. Et pourtant ce n'était pas une bonne raison pour laisser passer tout ce qu'il avait entrepris par la suite. Chacun était comme il l'est, est-ce une raison pour se venger comme un enfant ? Je me rappelais de cette époque. Une époque où, tout simplement, j'étais la reine des abeilles. Je l'avais été dans tous les établissements dans lesquels j'avais étudié que ce soit en Italie, France ou encore Etats-Unis. Je n'avais jamais eu vraiment d'amis non-plus appart à l'extérieur montrant bien mon incapacité à diriger et à me lier d'amitié en même temps. Et pourtant, j'avais je n'avais été seule. Non, loin de là, j'avais toujours eu une bonne poignée de personnes qui m'aurait suivit jusqu'au bout du monde, exécutant mes bons vouloirs, juste pour être bien vu et être pacé en haut de l'échelle sociale. Et cette situation m'avait toujours plu. Maintenant, tout était différent à Berkeley dorénavant. Je le ressentais.

Haha laisse moi rire. Mes agissements ? Tu es un vrai gamin Zayn et si t'as cru pouvoir t'en tirer tranquillement, compte pas sur moi pour que les prochains mois soient aussi doux que tout ceux que t'as vécu cette année ...
Mais alors que je terminais ma phrase, il vint se rapprocher nettement comme pour me montrer que mes menaces n'avaient aucune emprise sur lui. J'étais sûre qu'il le prendrait comme ça au début. Après tout, une bomba latina, ne faisait pas vraiment peut il fallait l'avouer ! Mes grands yeux bleux bien que perçants ne devaient donner qu'une envie, me mettre dans un lit. Pas étonnant alors à ce qu'il réagisse de cette manière ! Mais je n'en avais pas finit avec lui et il pouvait rire longtemps, je savais très bien qu'une fois que j'aurais commencé à effectué tout ce que j'avais en tête, il comprendrait qu'il ne faut plus jamais faire un sale coup à une garce. Il clotura ses réflexions en embrassant ma joue, son corps presque collé au mien mais je n'allais pas le repousser pour montrer ma colère ou ma gène. Il jouait avec moi ? Alors la suite serait plus terrible encore ... J'eus un sourire en m'écartant doucement de lui :

Tu devrais te méfier, j'ai appris que t'en pinçais pour une gamma alors que t'étais mariée ... Hum je me demande ce que je pourrais bien faire de cette histoire. En sachant bien sûr que ce n'est pas la seule chose que je pourrais déterrer chez toi. Allez, souris, je sais que tu rêves de m'embrasser encore ...
Sa y est, je reprenais mes esprits et je m'étais à profit tout ce que j'avais pu trouvé pour l'énerver et le rendre mal. Le jeu commençait et je savais déjà que j'allais réellement commencé à me plonger dans quelque chose de dangereux. Autant me couper une main, cette vengeance avait un doux goût sucré que j'allais savourer lentement ...

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» pv hos . Quelle bonne surprise (a)
» Clélia, quelle bonne surprise! [PV]
» Cooper, quelle bonne surprise ! {Coop' }
» Quelle surprise demoiselle...[PV:Claire Queen]
» tient ... quelle bonne surprise ♣

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