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(got a secret, can you keep it) + wralliopée

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MessageSujet: (got a secret, can you keep it) + wralliopée (got a secret, can you keep it) + wralliopée EmptyVen 26 Avr - 19:12

(got a secret, can you keep it) + wralliopée Tumblr_mkrervU3Jm1qbp7ebo6_250 ( premier avril 2013 ; berkeley ) «  Calli vient avec nous un peu  !  » De l'autre côté de la porte, je voyais une alpha me faire des grands signes. Ce soir, une soirée était organisée au sein de toutes les confréries. Chacun avait sa petite fête mais je savais très bien qu'il y avait une chance sur deux pour que ces mini soirées finissent en une seule et unique grande soirée. Depuis décembre, j'évitais l'alcool et les sorties au maximum. Autant se concentrer sur les études et profiter des premiers jours de beau temps. Enfin, en Californie il faisait beau neuf mois sur douze. Soupirant légèrement, je regarde la jeune femme et fais une petite mine. Non, franchement, je n'ai guère envie de me retrouver à une table pleine d'alpha à raconter nos derniers contrôles et tout ce qui va avec. Bien entendu, tous les alphas n'étaient pas comme ça, des vieux ras de laboratoire, mais nous aimions tous bosser, c'était indéniable. La soirée commençait légèrement à me déranger. J'entendais de plus en plus de bruit et il était tout bonnement impossible de me concentrer sur mon exposé. Les Incas et moi, ce n'était pas pour ce soir  ! Laissant s'échapper un soupire, je décida de troquer mon bas de pyjama pour une jupe et moi haut – trois fois trop large tout moi – pour quelque chose d'un peu plus saillant et agréable à l'oeil. Je détachais mes cheveux frisés et appliqua une légère couche de maquillage. Je n'avais pas envie de faire la fête jusqu'au bout de la nuit mais autant cacher les valises qui se trouvaient sous mes yeux bleus. Un coup de parfum et j'étais sortie de la chambre alpha que j'occupais depuis trois mois et demi maintenant. Il ne m'avait pas été difficile de m'intégrer dans la confrérie mais dans l'établissement en lui même, c'était une toute autre histoire. La Pandora joyeuse et délurée avait fait place à un Calliopée renfermée et timide. Personne ne comprenait réellement pourquoi j'étais aussi distante. Je tentais de mettre ça sur le dos du stress mais je savais que son origine était plus lointaine. Depuis mon arrivée, je n'ai jamais réellement parlé à un homme. Je sais très bien qu'ils ne sont pas tous comme Chris mais j'ai du mal, beaucoup de mal. M'avançant vers la salle commune, je fronce les sourcils en entendant de nombreuses voix masculines. Les alphas ne sont pas composés que de filles mais tout de même. Poussant la porte, je vois des tas de personnes aux visages inconnus. Je ne reconnais pas la moitié de ces personnes et me sens encore plus petite et insignifiante qu'en temps normal. Me dirigeant vers un groupe de jeunes filles, je tente de me mêler à la masse de personnes présentes. À ce moment même, je n'ai qu'une envie  : m'enfuir et m'enfermer à double tour dans ma chambre mais c'est impossible. Il faut que je me force un peu, que je profite et que la Pandora fêtarde revienne. Ici, personne ne me connaît sous mon premier prénom et ce n'est pas pour rien  ; je préfère éviter de recevoir des tas de questions à propos de ce qui s'est passé à UCLA. Les rumeurs vont bon train au sein de l'université et je n'ai guère envie d'être à nouveau le centre d'intérêt de la populace. Je glisse rapidement mon regard sur la salle, espérant voir ma petite sœur mais ce n'est pas le cas. Elle doit être dans sa confrérie, avec ses amis, avec ceux qui sont comme elle. Je regrette quelque peu de ne pas avoir rejoins les Sigma à ce moment même. Venia aurait été plus qu'un soutien pour moi mais j'ai préféré la laisser seule, loin de moi. Autant continuer nos études ensemble mais pas trop, pas comme nos années lycées. Dieu que ces années me manquent  ! Je tente de chasser ces images de ma tête et de me concentrer sur la soirée. Je me laisse aller, il le faut. Tout chez moi semble contrôlé, prévu d'avance et on me le fait rapidement remarquer  : je manque de spontanéité. Oh, qu'est-ce que j'aimerai les voir dans ma situation, tous ces idiots  ! S'il y a bien une chose qui a changé chez moi, c'est ma susceptibilité. Je deviens aussi susceptible qu'un bébé de cinq ans quand je ne vais pas bien. Le psychologue trouve cela normal mais moi, pas vraiment. Avalant un verre de vodka pure d'une seule traite, je tente de ne pas me forcer à rester dans la réalité. Le son de la musique finit par me porter et je sens mes muscles se détendre en un claquement de doigts. J'aime cette sensation mais je me refuse de trop m'y attacher. Devenir une alcoolique ou une droguée, no way  !

(got a secret, can you keep it) + wralliopée Tumblr_ml285dAHKT1qd7fc3o1_250 «  Nooooon, t'es sérieuse  ?  » Verre de vodka-soda à la main, j'écoute les fabulations de ma colocataire. Il semblerait que l'alcool ne lui réussisse pas, encore pire que moi  ! Je ris à son récit digne d'un roman de Stephenie Meyer avant de lui montrer le réveil. «  On ferait bien de dormir, demain on va avoir une de ses têtes en couuurs  !  » Bon, demain il n'y a pas cours le matin, les professeurs ont tout prévu et ils préfèrent encore nous laisser nous reposer avec ceux qui ont des correspondants. Ce n'est pas mon cas, je n'étais pas encore à Berkeley lors de la préparation de l'échange sinon j'aurai sûrement demandé à avoir un correspondant... C'est toujours le bon moyen pour discuter, apprendre sur d'autres mais aussi échanger, chose que j'aime par dessus tout  ! Sans compter que l'Europe est le prochain continent que je compte visiter. Voyager reste une chose que je compte toujours faire, malgré ce qui m'arrive. Souriant légèrement, je pose mon verre sur le bureau et me laisse tomber dans mon lit. Je croise mes bras en dessous de ma tête et regarde le plafond quelques secondes. J'ai passé une bonne soirée. Voilà ce qui me revient en tête. Pour une fois, j'ai laissé mes peurs derrière moi, j'ai profité de la vie et cela m'a fait un grand bien. J'aurai presque hâte de recommencer même si je sais que ce n'est pas la solution. J'ai besoin de retrouver un équilibre sain avant de me relancer dans les soirées à tire larigot. Le psychologue est clair là dessus, je ne dois rien négliger et ne surtout pas tomber dans une espèce de dépendance à quoi que ce soit. Me relevant légèrement, je glisse ma main sous mon matelat et cherche mon journal intime. Je laisse glisser ma main quelques secondes avant de froncer les sourcils. Il est censé se trouver entre la housse et le matelas, juste sous l'oreiller. Je me lève rapidement, allume la lumière et entend ma colocataire ronchonner. Je jette le coussin et les couettes d'un côté, je tire sur la housse et pousse un hurlement. Me levant, j'ouvre la porte et sors à toute allure dans le salon presque vide. Vêtue d'un simple t-shirt et d'un mini-short, je remue toute la pièce à la recherche de mon journal. L'alcool me fait tourner la tête mais je cherche quand même. Il est indispensable que je le retrouve et plus vite que cela. Je commence à paniquer et pas qu'un peu. Quelques étudiants comatent et je les pousse pour retourner les coussins et chercher partout, absolument partout. «  Vous n'avez pas vu un petit livre rouge  ?!  » Me mis-je à hurler à travers la salle. Je sens mes jambes flageoler, mon cœur rate un bon nombre de battements. Ne plus jamais faire la fête sans enfermer mon journal. À faire trop confiance, voilà ce qui arrive. Personne ne répond, trop amorphe pour le faire et je sors rapidement du bâtiment. Mes soquettes ne me seront pas franchement d'une grande utilité si je marche sur un bout de verre. Je marche quelques mètres et regarde partout autour de moi. Je suis perdue, paniquée. Le bâtiment des alphas est derrière moi. J'avance encore quelques mètres avant de déraper sur une bouche d'égout et de tomber dans le parc à côté de notre bâtiment. Prenant ma cheville entre mes mains, un sanglot me parcourt. Je laisse quelques larmes couler le long de mes joues, emportant le peu de maquillage que j'avais mis pour cacher ma mine. Ce n'est pas possible. L'histoire va se répéter. Je déglutis avant difficultés et me recroqueville sur moi même. Ce n'est pas possible... J'entends une voix au loin. Un jeune homme qui recherche une certaine Calliopée. Je lève les yeux et regarde un brun plutôt athlétique sortir du bâtiment alpha, le visage renfermer. «  Qu'est-ce que tu me veux  ? On se connaît  ?  » lançais-je à son encontre. Je tente de me lever et de me diriger vers le jeune homme, un Iota vu sa carrure. Putain de Iota, sale voleur. Une colère sans faille naît en moi et disparaît aussi vite. Peut être que c'est un alpha qui a dérobé mon journal. Peut être comme peut être pas... Il y avait tellement de monde, tellement de confrérie... Je déglutis avec difficultés en marchant alors que je sens ma cheville me faire un mal de chien.
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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai. Wralliopée (got a secret, can you keep it) + wralliopée EmptyDim 28 Avr - 4:15


Oublie pas, si chacun de nous est seul, nous sommes unis dans notre solitude...
On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. Pandora Calliopée Collins et Wren Christian Rosenbach


    Premier Avril deux mille treize. Secouant mes cheveux tel un chien s'égouttant, je sortis de la piscine après avoir parcouru une bonne vingtaine de longueur du bassin olympique. La fatigue ne m'avait pas encore gagné, et ce n'était pas plus mal. La soirée qui se profilait devant moi s'annonçait plus que longue, et je me devais d'être en forme. Pour fêter les vacances de printemps et le pré-spring break, toutes les confréries s'étaient organisées pour ouvrir leur porte à tous, et offrirent une fête digne de ce nom, et sur plusieurs lieux différents. Autant dire que celle-ci s'annonçait mémorable. Grand fêtard que j'étais, il allait de soit que je serais de la partie, et que ma place serait chez les iota, ma confrérie depuis presque trois ans maintenant, meilleure confrérie qui soit. Jetant un œil à l'horloge de la piscine, je compris que si je voulais être prêt en temps et en heure pour accueillir les fêtards, j'allais devoir accélérer le rythme. Il était quinze de l'après midi, et je devais encore passer voir Harper chez les béta. Je lui avais promis de l'aider à réviser son examen, la jeune femme étant peu sur d'elle. Je me demandais encore pourquoi j'avais accepté. Après tout, nous étions en vacances, et il n'était pas temps pour réfléchir et penser aux examens. Mais ma bonté me tuerait un jour, j'en étais persuadée. Et puis, comment dire non à Harper? Elle était la gentillesse incarnée, elle et moi étions taillés dans le même moule. Aussi, je m'empressais de me changer et de la rejoindre, n'aimant guère faire attendre les gens. A l'inverse de ma cousine la célèbre Rosenbitch, la ponctualité était l'un de mes plus gros traits de caractères, et rien ne pourrait m'empêcher de l'être. Comment mon nom de famille s'était-il affilié au terme de bitch? Je n'en savais fichtrement rien, mais la réputation de ma cousine suffisait à donner une explication claire et sans ambigüité. Merci Eileen. Quelques instants plus tard, j'entrais dans le sacro saint des femmes, dans la maison des Béta, là où tout homme rêverait d'entrer sans se faire jeter une assiette à la figure. Heureusement pour moi, j'avais mon laisser passer direct pour entrer dans cette maison, et plus personne ne me disait quoi que ce soit désormais. Tout le monde savait que je passais le plus clair de mon temps en compagnie d'Harper, et plus personne chez les Béta ne s'en étonnait. « Allez Beauté, on s'y mets maintenant parce que j'imagine que tu n'as pas beaucoup de temps à perdre, tu as une longue période de préparation qui t'attends pour ce soir n'est-ce pas? » Le simple sourire éclatant de ma béta préférée suffit à répondre à ma question. Harper était une fille, qui plus est une béta, et son temps de préparation pour une soirée était considérable, je n'en doutais pas un instant. Je m'empressais alors d'attraper ses bouquins et de l'interroger sans détour. Plus vite elle serait au point, plus vite nous pourrions l'un et l'autre nous préparer pour la soirée. J'avais beau être un homme, je devais être malgré tout présentable pour une soirée qui s'annonçait mémorable.

    Quelques heures plus tard. Un verre de bière à la main, je rigolais à la blague que venait de lancer l'un des iota. Nous avions beau avoir la réputation de n'être que des sportifs, nous n'en restions pas moins des blagueurs et des comiques finis. J'étais moi-même le premier prêt à faire une blague, n'importe laquelle, pour peu que cela en amusait certains - et surtout certaine-. J'avais la facheuse réputation d'être un tombeur, sans pour autant avoir un tableau de chasse long comme le bras ou aussi allongé que ma cousine. L'epsilon se chargeait très bien de gagner le concours de la famille la plus attirante du campus, n'ayant guère besoin de moi pour l'aider. Attraper une fille dans mes filets était loin d'être une chose compliquée pour moi, le destin me l'avait prouvé plus d'une fois. La seule différence était que je n'aimais pas attiré n'importe qui, et surtout, je n'avais guère envie d'attirer les filles. Une seule comptait à mes yeux, et je n'arrivais pas à l'enlever de mes pensées. Bien sur, je me faisais insulter de tous les noms, de romantique, de gros niais à mes heures perdues par ma cousine, ce à quoi je répondais qu'elle avait vraisemblablement raison, mais qu'un jour, cela lui tomberait dessus aussi. Et ce jour était arrivé puisque madame avait succombé au charme d'un epsilon - surprise, de surcroit, cousin de celle vers qui mes pensées étaient tournées. Pourquoi les Barckley nous intéressaient-ils autant? Je ne saurai donné une explication valable. Toujours est-il qu'Eileen avait fini par se calmer sur les remarques, et doucement mais surement, comprenait mon point de vue. Portant mon gobelet à mes lèvres, je m'intéressais à la conversation qu'entretenait Jader et Sweeney, deux iotas, pleins de fougues, qui débattaient du dernier match des Knickes. Je ne pus m'empêcher de prendre part à la conversation, et pendant plus de vingt minutes, nous argumentions chacun notre tour, pour savoir si oui ou non les Knickes avaient une chance de gagner le championnat. Je soutenais qu'il n'avait pas le potentiel, tandis que Sweeney me déclarait l'inverse. Je haussais les épaules d'un air indifférent, et mon regard se détourna vers deux gammas dont je ne connais pas le nom. Inutile de se demander d'où ces deux là venaient, leur confrérie semblait tatouer sur leur front tellement cela était flagrant. Les deux, bien beurrés déjà pour l'heure, riaient aux éclats, tenant un carnet rouge entre les mains, le lisant tout en se tenant les côtes. Intrigué, je m'avançais dans leur direction avant de les interroger. « Qu'est-ce qu'il a de si marrant ce carnet les gars?? » J'aurai préféré ne jamais entendre cette réponse, tellement elle me répugna. « On a piqué ça à une alpha, une petite gamine qui vient d'arriver! Elle raconte qu'elle a été violé! Non mais y'a une photo au début du carnet, et crois moi, il n'y a aucun moyen qu'elle ait été violé! C'est écrit sur sa tête, venez c'est porte ouverte aujourd'hui! » Des ivrognes, des ignares, des abrutis qui n'avaient décidément rien compris à la vie. Ma main s'abattit derrière la tête de chacun des deux gammas et je leur arrachais le carnet des mains, tout en leur ordonnant de dégager, et d'aller se souler dans leur confrérie, là où les débiles dans leur genre seraient à même de comprendre ces délires là. Ils avaient bien trop bu l'un et l'autre pour comprendre ce que je venais de leur dire, aussi je ne fus guère étonné de les voir s'effondrer l'un et l'autre sur le canapé. Secouant les épaules, le carnet entre les mains, j'entrepris de prendre la direction de la maison des alphas, qui heureusement se trouvait à deux pas de celle des iota. Je ne mis guère longtemps à arriver chez les bleus, où la fête semblait battre son plein. Comme quoi, même les intellos étaient capables de faire la fête. Je me mis en quête de trouver cette fameuse Calliopée dont le prénom était inscrit sur la couverture du carnet, mais sans succès. J'avais beau faire les étages, personne ne répondant à ce prénom ne m répondit. Je ressortis alors de la maison alpha, avant d'appeler la jeune fille. Peut-être avait-elle décidé de prendre l'air après tout? Je finis par entendre une voix hargneuse me répondre et me demander ce que je lui voulais. Une petite blondinette s'avançait vers moi, clautillant sur une seule jambe, l'une de ses chevilles semblant lui faire un mal de chien. « Tu vas bien? Tu sembles avoir du mal à marcher! » Mais évidemment, pas de réponses de la part de la jeune fille, dont le visage s'était paré d'une haine incomparable. Qu'avais-je bien pu lui faire pour qu'elle affiche une telle mine? Après tout, nous ne nous connaissions ni d'Eve ni d'Adam. Mais je n'eus guère à tergiverser sur cette haine, lorsque je vis la demoiselle s'écrouler devant moi, se tenant la cheville. J'accourus alors vers elle, et sans lui laisser l'occasion de dire quoi que ce soit, je l'attrapais et la portais entre mes bras. « Pas besoin de débattre ou de dire quoi que ce soit, tu sais aussi bien que moi que tu ne tiens plus debout. » Lâchai-je à son attention. Je pris la direction de la maison alpha, entrais sans prendre la peine de regarder autour de moi, et me rendis directement à la chambre de la demoiselle que j'avais repéré quelques instants auparavant. Je poussais la porte du pied et tombais sur un véritable capharnaüm. Tout était sans dessus dessous, vêtements éparpillés en tout sens. « Et bien, quand tu cherches une tenue à mettre pour la soirée, tu ne le fais pas à moitié non? » Tentais-je de blaguer, histoire de détendre l'atmosphère au moment où je la déposais sur son lit. Mais rien n'y faisait. La demoiselle avait le regard rivé sur le petit carnet que je tenais entre mes mains, et sans nul doute qu'il lui appartenait bel et bien. « Je crois que ceci t'appartient non? Je te le rends, et le temps que tu reprennes tes esprits, je vais aller te chercher un peu de glace pour ta cheville. » Je descendis au rez de chaussée, et attrapais un peu de glace, que j'enroulais dans un torchon. L'avantage d'être un sportif était de reconnaître les signes avant coureur des petits bobos de la vie, une entorse faisant évidemment partie de ces quelques bobos. Remontant dans la chambre, je tombais sur une Calliopée dépitée, et meurtrie, le visage déchaîné par la haine.
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MessageSujet: Re: (got a secret, can you keep it) + wralliopée (got a secret, can you keep it) + wralliopée EmptyMar 21 Mai - 20:28

(got a secret, can you keep it) + wralliopée Tumblr_mlkcl2XxnN1r9gl25o1_250 Paniquée, je cherchais mon carnet partout, absolument partout. J'avais peur. Peur que quelqu'un de mal veillant tombe dessus. Peur que quelqu'un fasse des copies des pages de mon journal intime et décide de les envoyer aux rédacteurs du journal de la faculté. Je savais bien qu'il n'y avait aucune chance pour qu'ils les publient mais ils allaient être au courant et cela était assez pour moi. Je ne voulais pas que quelqu'un soit au courant de mon sort. Sinon, c'était clair et net, il y aurait une chance sur deux pour que je déserte Berkeley. J'avais quitté U.C.L.A à cause de ces problèmes et j'étais prête à refaire la même chose s'il le fallait. C'était impossible de rester en sentant le regard des autres sur moi. J'avais été la petite blonde populaire, la jeune femme que tout le monde admirait et ce statut me manquait. Ici, je n'étais qu'une gamine parmi tant d'autres. Pour ceux qui connaissaient Venia, je n'étais que l'aînée de l'intello de la faculté. Je ne comptais même plus les surnoms fort peu agréables qui collaient les fesses de ma sœur. Je ne savais pas comment elle faisait pour tenir. Peut être ignorait-elle tout le monde ou peut être qu'elle ne savait pas. Franchement, j'en doutais mais on ne savait jamais. Je tentais de ne pas y penser pour ne pas me miner encore plus le moral. Je ne rêvais que plus d'une chose à ce moment même : retrouver mon journal intime. Il pouvait être partout et nul part à la fois ce qui me faisait peur, horriblement peur. J'espérais qu'il était dans un coin, abandonné sous une couche de vomis. Franchement, je préférais encore voir ces pages illisibles et puant la vodka à plein nez plutôt que de les trouver dans les bras de qui que ce soit. Déglutinant, je partis rapidement vers la pelouse qui bordait toutes les maisons. Les trois quarts des gens à moitié mort se trouvaient là. Je remerciais presque ma confrérie de faire des soirées dans les règles de l'art même si certains étaient dans un sale état. Des corps jonchaient sur le sol et si je n'avais pas été une grande habituée de ce genre de chose, j'aurai bien pu les croire morts. Enjambant un corps puis deux, je souffla fortement en me dirigeant vers le coin d'herbes. Avec de la chance j'allais le retrouver rapidement et tout cela ne serait qu'un vilain souvenir. J'espérais vraiment que tout cela n'allait – aussi – n'être qu'un mauvais souvenir. Il fallait que j'arrête de coucher mes pensées et mes sentiments sur ces bouts de papiers. Ou alors, je devais brûler les pages immédiatement après, ce que je ne faisais plus depuis quelques jours. Je me sentais tellement bien chez les Alphas que j'avais baissé mes gardes et voilà où j'en étais. Je savais que je ne devais me confier à absolument personne sur absolument rien. Ici comme à U.C.L.A, j'étais seule, absolument seule au monde et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. Entendant quelqu'un m'appeler au loin, je me leva, claudiquant tellement ma cheville me faisait mal. J'étais une vraie empotée quand je m'y mettais. J'étais un vrai boulet et Venia ne cessait de me le répéter depuis notre plus jeune âge. En temps normal, c'était plutôt mignon mais sur ce coup, c'était tout sauf mignon. J'avais envie de pleurer mais il était tout bonnement hors de question que je me laisse aller devant le jeune homme. Je ne voulais pas passer pour une gamine qui avait mal pour une simple cheville foulée. Il n'y avait pas que cela mais si je venais à verser des larmes, je ne pouvais absolument pas lui dire pourquoi. Après tout, je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam et mon ton le montrait bien. Je n'avais pas besoin d'un emmerdeur de première maintenant. Pas maintenant. « Tu vas bien? Tu sembles avoir du mal à marcher! » Le regardant, je lui lança un regard noir. Non, vraiment ? Je sautille parce que je suis une fan de danse voyons. J'avais envie de lui sauter à la gorge et de l'étriper mais il n'avait rien fait, absolument rien. Je tenta de continuer mon chemin, posant la pointe du pied sur le sol pour ne pas passer une demi heure à faire deux mètres mais je dérapa rapidement et m'écroula sur le sol dans un cri aigue. « Putain mais c'est pas possible ! » beuglais-je en attrapant ma cheville qui me lançait, me grattait et me brûlait en même temps. J'avais la poisse et ce n'était rien de le dire. Je sentais les larmes m'envahirent encore un peu plus. Je tenais ma cheville, comme si le contact frais de mes mains allait changer quelque chose. Sentant un bras se glisser sous mes genoux et un derrière mon dos, je tenta de me reculer, en vain. J'étais déjà à un mètre du sol. « Pas besoin de débattre ou de dire quoi que ce soit, tu sais aussi bien que moi que tu ne tiens plus debout. » Je déglutis, le regard plein de larmes et de pleurs. Je n'étais pas en confiance et pourtant, j'aurais du. Il n'avait pas l'air méchant, absolument pas mais on ne pouvait jamais savoir avec les hommes. Avec Jeffrey, tout avait été à merveilles et, trop imbibé d'alcool, il n'avait pas voulu s'arrêter lors des préliminaires, me violant et me salissant sans aucune honte. Il m'avait détruite et j'en portais encore les séquelles. J'étais apeurée dans les bras du jeune homme et encore plus quand je le voyais prendre le chemin des chambres. « Je vais me débrouiller. Merci » lançais-je pour que le jeune homme me pose sur le sol, chose qu'il ne fit pas. (got a secret, can you keep it) + wralliopée Tumblr_mmvs3x66Y21rd1i9eo4_250 Il continua son chemin comme si je n'avais rien dit, rien fait. Il se fichait pas mal de savoir ce que je voulais, tout comme Jeffrey. Un large frisson parcourut mon échine. Le voyant se diriger vers ma chambre, je me mis légèrement à trembler. Je continuais de regarder devant et avais l'impression de revivre cette fichue nuit de décembre. Sauf qu'aujourd'hui, je n'avais pas bu – du moins pas assez – et je n'avais aucune envie de coucher avec un homme. « Et bien, quand tu cherches une tenue à mettre pour la soirée, tu ne le fais pas à moitié non? » Le regardant, je souffla légèrement avant de glisser de ses bras sur mon lit. Je me mis à un coin, le plus près de la fenêtre et glissa un oeil sur ma colocataire. Elle avait trop bu pour entendre quoi que ce soit. Il pourrait se passer tout et n'importe quoi ici, elle n'en saurait rien. « Elle non plus. Deux filles ensemble ça ne fait jamais bon mélange » lançais-je pour le faire tourner la tête vers mon amie. Nous ne sommes pas seuls, rentre toi ça dans la tête jeune Iota. Je tenta de lui adresser un sourire, en vain. Je me baissa rapidement pour ouvrir la petite porte de ma table de chevet et en sortis un pot de crème. Un peu de crème, un bandage et je n'avais plus qu'à espérer que demain tout irait bien. Au pire, je pourrais très bien aller voir un médecin demain. J'allais souffrir la nuit. Il était hors de question que j'avale un anti douleur avec l'alcool que j'avais bu cette soirée. Je ne voulais pas faire quelque chose d'aussi idiot. Relevant la tête, mes yeux firent attirer vers mon journal intime. Je déglutis avec difficulté et garda mon regard rivé sur le petit cahier rouge. Je mis quelques secondes avant de me rendre compte que l'on voyait presque ma petite culotte vu la façon fort peu féminine dans laquelle je me tenais. Croisant les jambes, je leva les yeux vers le jeune homme. « Je crois que ceci t'appartient non? Je te le rends, et le temps que tu reprennes tes esprits, je vais aller te chercher un peu de glace pour ta cheville. » Je le regarda et attrapa rapidement mon bouquin. Je ne le vis pas sortir de la chambre. Je commença à tourner les pages frénétiquement. Je voulais vérifier qu'il ne manquait rien. Je tournais les pages si rapidement que je pouvais totalement passer pour une folle furieuse mais franchement, je m'en fichais pas mal. Je n'avais même pas entendu que le jeune homme était parti. S'il ne voulait pas revenir cela m'arrangerait, quoi que. Les yeux rivés sur la page détaillant mon viol et la période qui avait suivi, une larme coula le long de ma joue et s'écrasa contre le papier jaunit. Je l'arracha frénétiquement et le déchiqueta en un million de petit bout. Je ne pouvais pas courir le risque de voir mon secret percé au grand jour. Voyant un rayon de lumière pénétrer dans la chambre, je tourna les yeux vers le jeune homme, les yeux pleins de larmes, le regard noir. « Où as-tu eu ce cahier ? Il était planqué sous mon matelas ! Personne ne devait le trouver, absolument personne ! Ça va tu t'es bien amusée en le lisant ? Alors, ça fait quoi de savoir qu'une minette de mon espèce a été violée par un salaupard ? Ça fera de bons bruits de couloirs, je sais ! » lançais-je la voix dédaigneuse et pleine de sanglots. Il allait se délecter de ce qu'il avait vu et rire de mon histoire. Après tout, je n'avais pas porté plainte, je n'avais rien dis à personne et la page que je venais de déchirer lui avait tout raconter, dans tous les détails. Ma descente aux enfers, mon changement de faculté suite aux rumeurs et les questionnements de ma famille. Je n'avais pas pu leur avouer la chose. Même Venia n'en savait rien. Me plaçant dos contre le mur, j'étouffa un sanglot avant de regarder le jeune homme et de dire « Je suis reconnaissante que tu me l'ais ramené mais pas de l'avoir dérobé. À moins que... » Je n'y avais pas pensé à celle là à vrai dire. Peut être qu'il n'avait rien pris. Après tout, je n'avais pas vu son visage de toute la soirée alors comment avait-il pu avoir accès aux chambres alors que j'avais passé ma soirée à zieuter qui entrait et qui sortait de la confrérie, de peur de croiser ma petite sœur complètement ivre. Je ne savais pas encore dans quel 'camp' se trouvait ma cadette et je n'étais pas sûre de vouloir le savoir. Croisant légèrement mes jambes – en prenant soin de laisser mon pied 'blessé' dans le vide – mon regard changea du tout au tout. « Tu l'as lu ? » lançais-je à voix basse. J'espérais que non mais bon, avec la chance que j'avais... Peut être que ses confrères avaient pris le plaisir de lire ma vie privée, de me violer une nouvelle fois – au sens figuré – et de me faire chanter par la suite. Je ne connaissais pas les règles de cette faculté mais j'étais bien prête à,me transformer en tornade s'il le fallait. Le voyant s'asseoir à mes côtés, je tenta de lui sourire derrière les larmes qui me chatouillaient les yeux. Il était resté là, debout, comme pour me laisser finir de déverser ma haine avant de s'asseoir et de s'approcher de moi. Je le laissa attraper ma jambe et poser la glace sur ma cheville enflée. Je grimaça légèrement avant de soupirer et de me laisser tomber contre le mur. Le coussin derrière mon dos, je laissa quelques larmes couler le long de mes joues. Je ne savais même pas qui était ce jeune homme et pourtant, il était le premier qui me voyait dans cet état. « Je suis désolée » lançais-je en tendant me bras pour attraper un mouchoir et m'essuyer grossièrement les yeux. Ce n'était pas glamour mais j'en avais besoin. Grimaçant en sentant la glace bouger, je le regarda et lança, à son égard « Tu t'appelles comment au fait ? » avant de donner un léger coup dans le nounours brun qui trônait sur ma table de nuit. J'étais assez vulnérable comme cela, je n'avais guère envie qu'il me prenne pour une gamine en plus de cela... Je le laissa faire avant de soupirer. J'avais besoin de parler mais est-ce qu'il était la personne prête pour m'écouter ? Je n'en savais rien... Je ne pouvais pas faire confiance à un inconnu mais vu l'état dans lequel je me trouvais, il se pouvait très bien qu'il me pose des questions auxquelles j'allais devoir répondre. Parler de ma vie privée ne me plaisait guère mais j'en avais besoin. Je ne voulais pas inquiéter mes parents, ma sœur et mes amis. Peut être que le fait de me confier à un inconnu est la chose à faire. Peut être que cela me permettra d'aller mieux même si – autant le dire – j'en doutais pas mal. Il fallait le vivre pour le savoir. J'étais prête à parler, prête à me confier, à déverser la haine palpable que j'avais envers tous les membres de la gente féminine. Je ne côtoyais plus aucun homme, enfin plus réellement. Pour tout dire, Wren était le premier à me 'toucher' de la sorte depuis mon agression. Personne n'avait le droit de m'approcher sans que je parte en courant. À vrai dire, même si je le voulais, je ne pourrais pas partir en détalant. Il me rattraperait en un claquement de doigts. Après tout, j'étais une bien piètre sportive alors que lui semblait un iota surentraîné. Sa façon de prendre soin de moi le montrait. Personne – excepté un Iota – ne savait comment soigner une blessure en aussi peu de temps. La preuve, j'avais cru que passer un peu d'harnica aurait suffit. Quelle idiote.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: (got a secret, can you keep it) + wralliopée (got a secret, can you keep it) + wralliopée EmptyVen 24 Mai - 3:59


Oublie pas, si chacun de nous est seul, nous sommes unis dans notre solitude...
On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. Pandora Calliopée Collins et Wren Christian Rosenbach

    La réputation de fêtard qui me précédait était loin d'être infondée tant j'avais écumé bars et clubs depuis mon arrivé à Berkeley. C'était devenu quelque chose d'inné et bien que compliqué au départ, j'avais fini par trouver mon rythme entre les cours, mes entrainements de football et les fêtes. J'étais fêtard, mais je m'étais imposé une sorte de couvre feu, de sorte que les soirs où je sortais n'aient aucunes incidences sur mes études. De même, j'avais entrepris de ne pas dépasser un certain nombre de verres. L'alcool menait souvent à des incidents facheux, pouvant entrainer la perte de ma place dans l'équipe de football. Alors j'étais fêtard certes, mais je n'en restais pas moins quelqu'un de responsable et prudent. Et puis, il fallait le reconnaître, voir ce que l'alcool et la drogue avait fait à ma cousine me freinait énormément dans ma consommation. Eileen était ma princesse, ma seule et unique et j'avais tendance à la surprotéger, quitte à la faire râler comme jamais. Je voyais toujours d'un mauvais œil quiconque s'approchait d'elle d'un peu trop près à mon goût. Jayan n'échappait pas à la règle, mais mes premiers doutes furent rapidement dissipés lorsque je m'étais aperçu de la manière avec laquelle Eileen avait évolué, abandonnant ses habitudes de drogués et de cocaïnes. Jayan restait toujours quelqu'un que je ne supportais pas mais je lui devais bien le bénéfice du doute. Je faisais ça pour Eileen et uniquement pour elle puisqu'après tout, elle était ma cousine et je devais suivre son instinct, sa capacité de jugement. Jusqu'à présent, je l'avais laissé faire ses propres erreurs, ses propres réussites et même si certaines choses avaient pu foirer, j'étais fier du chemin accompli par ma cousine parce qu'après tout, Eileen Rosenbach est quelqu'un d'exceptionnelle et de fantastique. Je surveillais malgré tout les arrières de ma cousine parce que j'étais comme ça. Ce côté protecteur et chevaleresque par ailleurs m'avait toujours collé à la peau, surement parce que dès qu'une jeune femme avait un problème, j'accourais. Cela n'avait pourtant rien à voir avec une quelconque volonté de draguer, c'était tout simplement que j'étais comme ça et que rien ne pourrait le changer. C'était peut-être cela qui m'avait poussé à aller m'en prendre à ces deux gammas et à leur remettre les pendules à l'heure. Comment pouvait-on se moquer pour des raisons aussi dures qu'un viol? Comment pouvait-on en rire impunément sans réfléchir aux conséquences? J'aurai pu les frapper que je l'aurai fait sans me prendre la tête mais les risques sur ma bourse étaient bien trop important pour que je les prenne. Je m'étais donc contenté de leur arracher le fameux carnet qu'ils détenaient entre leur main et les avait sommé de foutre le camp le plus vite possible. Et il va de soit qu'on ne tient pas tête à un iota en colère au sein même de sa maison. Je n'en revenais pas que des hommes soient capables de quelque chose aussi horrible, sans la moindre retenue, sans la moindre honte. J'avais fait des choses horribles dans mon passé, provoquant la mort -ou non d'ailleurs je n'en savais rien - d'une personne à cause de mon inconscience et de ma stupidité. Je m'en voudrais par ailleurs toute ma vie de ce que j'avais commis mais je n'avais aucun contrôle sur ce que j'avais fait, puisqu'on m'avait ordonné de mettre les voiles, de quitter l'Angleterre. En regardant les deux gammas s'éloignaient, j'eus l'impression de revivre la même situation que j'avais vécu et je ne pus faire qu'une chose, les laissait partir. Je me contentais de regarder à qui appartenait ce journal, sans chercher à lire son contenu. Une alpha. La pauvre. Déjà que les alphas n'étaient pas réputés pour sortir, ce petit bout de femme devait l'être encore moins. J'aurai pu attendre demain, mais en y réfléchissant bien, la petite Calli devait se faire un sang d'encre si elle s'était aperçue de la disparition de son journal. Plus qu'une chose à faire, me rendre aux pavillons alphas. Tout étant sur le campus, je partis d'un bon pas et une dizaine de minutes plus tard, je me trouvais devant le pavillon alpha, hélant le prénom de Calli au sein de la maison. J'espérais rapidement le trouver car je n'étais pas particulièrement connu pour garder les affaires sur moi sans les perdre. Et vu le contenu du carnet, il était hors de question qu'il ne tombe entre de mauvaises mains. Autant je savais que je ne ferai rien de ce journal, mais je ne pouvais pas en dire autant des autres. Même ma cousine - et surtout elle - s'en servirait avec un plaisir non dissimulé. Je continuais à héler le prénom de Calli en sortant dans le jardin et je tombais sur un petit bout de femme affalée par terre. Lucky me, elle ressemblait fortement à Calli. Je rangeais ce carnet dans mes poches. Ne laissant pas le temps à la demoiselle d'en placer une, je la soulevais du sol, avant de la prendre dans mes bras avec légèreté Il fallait être honnête, elle était incapable de marcher dans ces conditions, et il était hors de question que je la laisse se dépêtrer comme ça. Ou plutôt si, j'aurai pu la laisser se rendre compte par elle-même que marcher avec sa cheville en cacahuète était chose impossible. Ca en aurait été même marrant mais je n'étais pas assez sadique pour en arriver à une telle extrémité. « Oui, je suis sur que tu t'en serais sortie avec brio pour atteindre le pavillon avec ta cheville clautillante.» Lâchai-je ironiquement. Les gens qui n'aimaient pas avoir besoin d'aide alors qu'ils en avaient cruellement besoin m'agaçaient au plus haut point tant leur connerie était grosse comme le cul de Nicky Minaj. La faisant taire lorsqu'elle se débâtait, je continuais mon chemin et arrivait devant sa chambre où je la déposais docilement. Je savais que venir devant sa chambre allait très certainement la déranger, surtout vu son passé mais je ne pouvais pas décemment la laisser monter des escaliers avec une cheville en si mauvaise état. La plupart des chambres de filles que je connaissais était connues pour être de vraies filles, et découvrir leur chambre en bazar, des vêtements en pagailles un peu partout était loin d'être inhabituel pour moi. Pourtant, lorsque je poussais la porte de la chambre de Calli, je fus sans voix. Un bordel sans nom régnait dans la pièce et je ne pus m'empêcher de lui en faire part. Ce à quoi, Calli me fit passer le message que nous n'étions pas seuls dans la chambre. j'esquissais un sourire, la pauvre demoiselle avait vraiment peur des garçons et de ce qu'il pouvait lui faire. « Ca tombe bien, ça t'évitera de te jeter sur moi » tentai-je de blaguer. Sans attendre un mot de sa part, je partis dans les cuisines du pavillon où il ne fut guère difficile de trouver de la glace. Après tout, un endroit comme celui-ci avec de l'alcool partout, ne pouvait que s'accompagner de glace près de là et c'était exactement le genre de choses dont j'avais besoin. J'avais donné juste avant le carnet à sa propriétaire et je m'attendais à être particulièrement mal reçu. Elle allait vraisemblablement pensé que j'avais volé son journal alors que c'était loin d'être le cas. Et ça ne loupa pas. A peine le pied posé sur le sol de sa chambre, je me fis incendié et insulté de tous les noms possibles. Je fus surpris de son débit de paroles sans prendre une seule fois sa respiration. Oui, j'en venais à remarquer ce genre de détails tant je savais que ce Calli était entrain de me dire. Au bout de quelques secondes de calme, Calli reprit ses esprits et m'interrogea sur le livre. L'avais-je lu? Il serait bon de me poser la question avant de m'incendier et non l'inverse. « Non je ne l'ai pas lu et je ne te l'ai pas volé. Je l'ai récupéré à deux gammas qui en rigolaient. Mais ne t'inquiètes pas, vu la quantité d'alcool qu'ils vont encore ingurgité ce soir, il n'y a aucune raison qu'ils s'en souviennent demain, d'autant que je me suis assurée qu'ils reçoivent une bonne quantité d'alcool. Quant à moi, tu n'as pas à t'inquiéter, mes lèvres sont scellées. » Répondis-je tout en m'installant à ses côtés sur son lit et en posant la poche de glace sur sa cheville déjà bien gonflée. Même en mettant de la glace sur cette cheville blessée, je doutais fortement que cela se calme et j'étais à peu près sur que dès demain, Calliopée devrait se rendre soit à l'hôpital, soit chez le médecin, et ne fasse une radio pour vérifier que tout était en ordre. Je ne savais pas si je la gênais car après tout, elle ne supportait peut-être pas le contact des garçons et je ne lui demandais même pas la permission. Mais après tout, si elle ne répliquait rien, c'est qu'elle acceptait ce contact et le supportait. « Je m'appelle Wren Rosenbach, iota, quater back pour te servir.» Je faisais de mon mieux pour détendre l'atmosphère et la mettre à l'aise, mais je me doutais que la demoiselle devait se sentir inconfortable, et que sa douleur à la cheville n'arrangeait rien à la situation. Je connaissais son secret, et la seule preuve que je ne dirai rien résidait dans ma parole, ce qui pouvait sembler totalement dérisoire pour elle. Elle devait penser que je n'étais qu'un beau parleur et que dès demain, j'allais tout balancer aux autres étudiants. Bien sur, il n'en était rien mais elle ne le savait pas. « Si je te confie mon plus grand secret loin d'être glorieux, ça te rassurerait? » Je savais que je jouais gros mais je doutais réellement qu'elle crie sur tous les toits mon secret vu l'étendu du sien. Et peut-être avait-elle besoin de parler aussi, de se confier. En avait-elle eu l'occasion? « Tu veux qu'on en parle? Enfin de ce qu'il t'es arrivée? Si tu en as envie, je ne veux pas te forcer ou quoique ce soit. » On m'avait toujours dit que j'étais bon pour écouter et la petite Calli n'échapperait peut-être pas à la règle. Après tout, parfois se confier à un inconnu était plus facile parce qu'il n'y avait pas de questions de jugements derrière, de questions compliquées ou difficiles. En regardant Calliopée s'adossait dans son lit, je constatais qu'elle semblait allier mieux et se calmait petit à petit. Il y avait quelque chose dans son regard, dans sa fraicheur et sa naïveté qui me donnait envie de la prendre dans mes bras, de la consoler, d'être un grand frère pour elle. Ce besoin compulsif d'aider les autres pouvait me faire faire des choses irrationnelles, mais après tout, pourquoi s'en préoccuper si je pouvais faire le bonheur de quelqu'un d'autre.
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corbeille
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