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friendship isn't forever ||Clélia.

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MessageSujet: friendship isn't forever ||Clélia. friendship isn't forever ||Clélia. EmptyMer 28 Déc - 18:18

    friendship isn't forever ||Clélia. 111228020513121312
    « Je n’ai jamais été aussi perdue. C’est comme si je ne me reconnaissais pas ; parfois je me regarde dans le miroir et j’ai l’impression de voir une parfaite inconnue. Qu’est ce qui m’arrive ? » Je me tournai vers la femme assise à côté de moi, mes grands yeux bruns écarquillés. Je n’attendais pas de réponse ni de geste de réconfort. J’avais mal à la tête et je ne revenais toujours pas de tout ce que je venais de livrer. Toute ma vie, ou presque. Tous mes problèmes, toutes mes questions. Je venais de lui expliquer la "crise" que je traversais, sans rien omettre. J’ai toujours refusé me confier aux personnes qui me sont le plus proche, ne supportant pas qu’elles me voient dans un tel état de faiblesse. J’aime qu’on pense que je suis la rigolote de service, la fille qui ne se prend pas la tête et avec qui on s’amuse toujours. Image parfaitement incompatible avec la mine déprimée que j’affichais en ce moment. Alors oui, c’était peut être idiot de tout garder pour soi et de cacher sa tristesse aux seules personnes qui pourrait aider mais c’est ainsi que j’ai toujours fonctionné. Le silence et le temps comme seuls confidents.
    La femme, qui devait avoir une trentaine d’années, se tourna enfin vers moi, visiblement mal à l’aise puis se leva lentement et remis son sac en bandoulière. Sans un mot, elle s’éloigna. Alors, je me rassis plus confortablement, soulagée de savoir que je ne la reverrai plus jamais.
    ONEHOUREARLIER.
    La journée était encore mauvaise. Une de plus. Je refermai rageusement mon ordinateur portable puis me laissai tomber sur mon lit, à deux doigts de fondre en larmes. Des larmes de colère, je précise. Je venais encore de passer des heures à envoyer des mails à l’hôpital où résidait ma mère et à téléphoner à ses médecins pour leurs bilans. Évidemment, avec mon père à New York qui n’accordait de l’importance qu’à son propre business et à sa "nouvelle" famille, j’étais bien obligée de tout gérer moi-même, malgré les centaines de kilomètres qui me séparaient de l’Irlande. J’étais morte de fatigue et tellement las de toute cette histoire. Je jetai un coup d’œil à mon portable mais n’avais reçu aucun message : qu’est-ce que j’aurai donné pour être invitée quelque part et enfin sortir de mes quatre murs tellement étouffants ! Je savais que je ne pouvais pas fixer moi-même rendez-vous à un de mes amis parce que je risquais de le faire sur le ton de ma déprime et ce n’était pas l’image que je voulais renvoyer de moi-même.
    Je me relevai et m’étirai en soupirant. Puisque je n’étais attendue nulle part, il fallait bien que je me sorte moi-même de cet enfer. Il n’était pas trop tard pour aller boire un verre et je connaissais toutes les bonnes adresses de San Francisco. J’enfilai rapidement ma veste, mis la main sur mes clés de voiture après dix bonnes minutes de recherches et fonçai jusqu’au parking de l’université. J’appuyai sur l’accélérateur et laissai mon pied enfoncé dessus : tant pis si je me ramassais encore quinze amendes en seulement vingt minutes de trajets, la vitesse me faisait trop de bien pour que j’y renonce. Le trafic était plutôt fluide, sûrement grâce aux vacances, rendant mon trajet encore plus agréable. Je dérapai juste devant le pub irlandais où j’avais mes habitudes et me garai sur le trottoir. Les commerçants de cette rue avaient maintenant l’habitude et ne râleraient pas. La première fois que j’avais conduis de cette façon, ils avaient appelé la police. Ce souvenir m’arracha un sourire ; les gens ont bien trop vite peur de nos jours. Qu’est ce qu’ils avaient pu croire ? Que j’allais défoncer leurs murs et détruire leurs restos ? Je secouai la tête en rigolant, provoquant le regard interrogateur de quelques passants. C’est ça, prenez-moi pour une folle…
    En passant la porte, j’allai directement jusqu’au bar. J’ai l’habitude de boire, aussi bien quand tout va bien que lorsque j’ai des baisses de moral. Ceci explique pourquoi je pouvais être considérée comme une habituée. Sans oublier que ce pub était irlandais et me rappelait beaucoup de bons souvenirs ; venir ici, c’était un peu comme rentrer à la maison. Je ne sais pas exactement combien de temps je suis restée à boire, les yeux dans le vide, mais au moment où une voix m’arracha à mes pensées, il faisait toujours aussi clair dehors. Je me retournai vers l’inconnu qui était un homme visiblement bourré vu la difficulté qu’il avait d’articuler de simples mots. Je levai les yeux au ciel avant de payer le barman et de reprendre mon sac. Je n’avais pas la tête à supporter des gens aussi pénibles ni même à me moquer d’eux.
    L’air frais me fit du bien, je me sentais beaucoup plus détendue que ce matin et décidai de ne pas rentrer de suite. A la place, j’aperçus un banc à quelques mètres de moi. Il était occupé par une femme que je n’avais jamais vue dans le coin. Je m’y assis avec mon plus beau sourire, celui qui avait tendance à mettre en confiance les personnes que je croisais. Je la saluai poliment puis, tout naturellement, j’engageai la conversation. Elle avait l’air plutôt distante mais pas plus que ça dérangée par mes questions et acceptait même d’y répondre. A l’instant même où elle m’apprit qu’elle était simple touriste et rentrerait chez elle en Suisse dans les heures à venir, mes yeux s’éclairèrent. C’était une inconnue, elle ne connaissait rien de moi et moi rien d’elle. Elle était touriste et ne reviendrait jamais ou en tout cas pas de si tôt à San Francisco…Que demander de plus ? Je n’en pouvais plus de toute cette pression et de tous ces problèmes qui arrivaient à me pourrir mon quotidien, j’étais incapable d’en parler à mes proches parce que ça créerait un malaise entre nous. Alors, sans réfléchir plus longtemps, j’ai commencé à parler. Je lui ai expliqué ma situation du début, du jour où ma mère a commencé à avoir des crises. Puis petit à petit, je lui ai parlé des conséquences qui prennent de plus en plus d’ampleur. Je lui ai dit que je n’étais plus du tout la même personne que le jour de mon arrivée à Berkeley, que je faisais semblant. Peut être que j’exagérais un peu, c’est possible mais la seule chose dont je suis certaine, c’est que je ne pouvais pas m’arrêter de parler –et elle non plus. Je lui ai tout balancé à la figure, indifférente à ses regards tantôt interrogateurs tantôt énervés. Elle a du penser que j’étais saoule et que je délirais complètement mais je m’en fous. Je me sentais bien, maintenant.
    NOW.
    Je la suivais toujours du regard et la vis croiser quelqu’un que je connaissais bien. Je me relevai aussitôt et fis signe à Clélia. « Clééééé ! » Je fis quelques pas vers elle, tout sourire. « Tu vas bien ? Qu’est ce que tu fais ici ? » Clélia était ma meilleure amie même si ces derniers temps, on se parlait moins. C’est vrai que j’étais plus distante avec elle parce que je ne voulais pas qu’elle voit à quel point j’étais mal mais j’espérais que ça ne changeait rien entre nous deux.
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MessageSujet: Re: friendship isn't forever ||Clélia. friendship isn't forever ||Clélia. EmptyLun 2 Jan - 17:15

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    La solitude s’était donc ça ? J’étais allongée sur mon canapé à penser aux dernières annoncent dont j’avais été informé et qui m’avait déçu. Je tentais de relativiser et pourtant rien ne faisait. J’avais été trahis et je détestais cette sensation de solitude et d’incompréhension que je ressentais à cette instant. Je ne savais pas comment réagir face à cette situation inhabituelle.

    FLASH BACK ♪

    Il y a plusieurs jours j’étais allez manger tranquillement dehors histoire de sortir un peu de l’espace éducatif que je côtoyais chaque jour. J’étais en compagnie d’un bon nombreux de personnes, des filles, des garçons. Enfin bon, nous étions beaucoup à vouloir échapper l’espace d’un instant aux problèmes scolaire que nous rencontrions depuis le début de l’année. J’avais voulu invité ma meilleure amie Effy malheureusement comme la plupart du temps elle n’avait pas pu venir. * un problème * disait-elle le plus souvent. Sans doute un de ses problèmes dont-elle ne voulait pas me parler. Je voyais qu’elle n’allait pas bien et bizarrement sa me mettait mal à laisse d’être ici et d’être si impuissante face à ça. Je voulais l’aider…Cette fille, je l’adorais. Je m’étais toujours bien amuser avec elle et c’était sans doute l’une de mes amies qui me comprenaient le mieux. Pourtant depuis quelques semaines j’ai l’impression qu’elle se fiche éperdument de moi et autant vous dire que cela m’énerve. En recevant le sms D’effy qui annonçait qu’elle ne pouvait pas venir, je soupira une nouvelle fois. Et susurra assez bas « J’aurais du m’en douter ». Je souhaitais avoir une explication à ce comportement bizarre qu’avait effy depuis plusieurs jours maintenant. J’allais finir par croire qu‘elle se fichait de moi. Assez énerve je marcha assez rapidement me détachant un peu du reste du groupe. Un peu à l’écart, une de mes amies se joignait à moi voyant que je n’allais pas si bien que ça. Elle me demandait si j’allais bien et je finis pas lui dire que les problèmes d’Effy m’angoissait beaucoup. Elle finit par me dire « Tu sais Clélia, Effy est dans une mauvaise passe. Avec son père jamais là, sa mère à l’hôpital et tout ses autres soucis. Tu devrais comprendre qu’elle ne va pas bien » J’étais dégoutée, d’ailleurs ma bouche devait sans doute forme un « o » tellement j’étais surprise de voir qu’une personne sans intérêt pour Effy connaisse sa vie mieux que. Comment avait-elle pu me faire ça ? Elle ma meilleure amie qui est censée me dire tout… J’étais déçu et j’avais juré que jamais plus je ne me ferais marcher dessus. Je m’étais rendu compte que j’avais été trop gentille.

    Fin du Flash Back ♪

    Ma meilleure amie ne l’était plus. Elle m’était indifférente, elle m’avait blesser et elle m’héritait à cette instant mon indifférence. Comment avait-elle pu se confier à une personne qu’elle ne connaissait même pas. Je me leva du canapé et enfila mon sac pour partir comme toute les matinées en cour. Je parti à pied cette fois ci. « Cléé ! ». Je fronça les sourcils et me retournais pour apercevoir le visage de la fameuse inconnue qui m’avait appeler. C’était Effy, bizarrement l’envie de rester avec elle était présente, mais après tout elle m’avait pris pour une Co*nne. « Tu vas bien ? Qu’Est-ce que tu fais ici ? ». Je la regarda et n’afficha aucun sourire digne d’un accueil glaciale. Je finis alors par lui répondre « Je vais bien merci, euh je vais au lycée pourquoi ? Tu t’en soucis maintenant ». Et oui malgré l’effort que j’avais fais, je n’avais pas pu m’empêcher de faire une remarque déplaisante. Je la regarda alors et finit alors par me retourner et continuer ma route comme si je ne lui avais pas parler. Sachant éperdument qu’elle allait rétorquer.
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MessageSujet: Re: friendship isn't forever ||Clélia. friendship isn't forever ||Clélia. EmptyLun 6 Fév - 21:00

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