Aujourd’hui avait été une journée étrange, bien qu’il n’était même pas midi j’avais déjà vécu pas mal de péripéties sur une si courte période de temps. Contrairement à mon habitude je ne m’étais réveiller avec l’alarme de mon réveil, non ce fut l’alarme incendie qui me sortit rapidement de mon paisible sommeil à cinq heure du matin, c’était là une des joies de vivre en copropriété, j’avais des voisins complètement stupide incapable de faire des rôties. Parce que c’était bien des rôties brulée qui avait causé tout ce boucan, l’immeuble au complet avait été réveillé par un vieillard tellement sénile qu’il n’était même plus capable de se faire à petit déjeuner seul. J’ai pu réintégrer mon appartement que quarante minutes plus tard après avoir assister à un spectacle gratuit offert par le service des incendies de San Francisco. J’enfilai donc une tenue, un simple jeans et un t-shirt, puis je mangeai deux œufs et du bacon bien gars. Il était maintenant bientôt huit heure, je pris donc un taxi pour me rendre en cour, cour au quel je n’arrivai jamais puisque quelques minutes à peine après être monté à bord du taxi, celui-ci eu une crevaison sur le pneu arrière. Le chauffeur, un mexicain qui parlait à peine trois mois d’anglais, m’appela un autre taxi qui n’arriva jamais. Après une bonne heure à attendre je n’en pouvais plus et décidai donc de prendre le métro. Je n’avais jamais mis les pieds dans les transports en commun, une grande première pour moi aujourd’hui. Décidément ce n’était pas du tout ma journée, le métro dans le quel j’étais tomba en panne. J’étais donc dans le noir avec des étrangers de la basse société, le genre de gens à qui je n’adresserais jamais, mais oh grand jamais la parole. Et comble de malheur je ne pouvais même pas naviguer sur le net de mon black berry, le réseau ne se rendant pas dans les tunnels du métro. Je réussis finalement à remettre les pieds sur la terre ferme, je venais de manquer tous mes cours de l’avant-midi, en fait il était presque l’heure du déjeuner. Je vis un restaurant japonais de l’autre coté de la rue, je décidai donc de m’y rendre. Mais comme je n’avais pas envie de manger seule, être seule dans un restaurant rimait avec rejet social pour moi. Je n’avais pas vu mon demi-frère depuis longtemps, en fait Drew n’est pas vraiment mon réel demi-frère, son père s’est marié à ma mère il y a cinq ans, donc il n’y a aucun lien de sang réel qui nous unis tous les deux. Je pris donc mon téléphone et composa son numéro, il me répond assez rapidement. Hey Drew! Long time no see, how are you? Je ne lui laissai meme pas le temps de répondre. So I was wondering if you wanna come join me for diner? I’d really like to talk to you. Entre Drew et moi c’était plutôt ambigüe, surtout depuis que nous étions sorti ensemble tout un été. Cela ne c’était pas vraiment bien terminer, il était reparti à l’université me laissant seule le cœur brisée. J’étais cette bitch qui ne tombait jamais en amour, au contraire j’aimais bien profiter de la gente masculine, mais avec Drew ça avait toujours été différent, il avait été là quand j’en avais besoin et depuis je l’admirais. Il avait été tout pour moi et jamais je ne l’oublierais. Il avait été le seul que j’avais aimé, le seul à avoir le pouvoir de me brisé le cœur. Jamais je ne lui avais dit ce que je ressentais réellement pour lui, par peur sans doute. Je ne voulais plus jamais me retrouver dans la situation dans la quel il m’avait mise au par avant, mais c’était toujours plus fort que moi je devais lui parler, entendre sa voix ou du moins simplement le voir lui et son corps d’appolon. Après tout je savais que je n’étais pas prête pour une relation sérieuse alors pourquoi lui dire que c’était ce que je voulais alors que c’était faux. Valait mieux qu’il croit que j’étais intéresser que par son corps, de cette façon je gardais mon cœur bien en sécurité. Je traversai donc la rue et m’installa à une table près de la fenêtre en attendant que Drew me rejoindre.

Un sms de Memphis me faisait tout à coup retrouver un sourire depuis quelques temps difficile à manifester. Un tas de souvenirs me revenaient en tête, je revoyais notre fameux été passé ensemble, cette fameuse fois où nous avions couché ensemble sans même savoir que nos parents étaient sur le point de se fiancer... Un vrai souk s'était installé dans nos vies depuis que nous nous connaissions et nous étions pourtant toujours restés aussi proche jusqu'à la fin de ce fameux été où j'avais décidé de mettre fin à notre histoire qui ne menait simplement nulle part. C'est vrai, soyons sérieux un instant quel avenir aurions-nous eu ? Nos parents nous auraient reniés et nous nous serions retrouvés à devoir... travailler pour avoir de l'argent alors que nous étions tous les deux à la fac ? C'était la meilleure façon d'échouer ! Non, nous n'avions pas la prétention de pouvoir dire que notre amour était assez fort pour survivre à cela même s'il s'agissait bien d'amour, il n'était qu’éphémère et donc n'était pas fait pour durer.
Je n'eu même pas le temps de répondre à son invitation qu'elle me raccrochait déjà au nez en parfaite petite peste New Yorkaise. Je riais la reconnaissant bien là car nous pouvions avoir changé de ville mais nos personnalités étaient toujours les mêmes ! J'avais un vague souvenir de notre vie ensemble car j'avais essayé le plus vite possible de mettre tout cela de côté pour me concentrer sur des relations qui pouvaient être possibles et non sur celles qui étaient vouées à l’échec avant même d'avoir pu éclore... avec le recul je me disais que nous aurions pu vivre une belle histoire d'amour mais nous n'étions tout simplement pas nés dans la bonne famille... nos parents avaient été plus rapides et je me voyais mal faire ce sale coup à mon géniteur qui passait son temps à me sortir des mauvais pas les plus saugrenus. Non il fallait que je réfrène mes pulsions voila tout et que je me contente de la considérer comme ma soeur, une soeur incroyablement sexy avec qui j'avais envie de faire des tas de choses cochonnes que je ne pouvais même pas m'imaginer sans en rougir... mais une soeur quand même !

J'attrapais ma veste et je laissais tranquille ma guitare que je grattais déja depuis quelques heures sans pouvoir rien en tirer. C'était tout de même une nouvelle passion pour moi que de pouvoir me consacrer à la composition mais j'avais l'impression que trop de choses se passaient dans ma tête en ce moment pour que je puisse me concentrer sur ça uniquement. Le visage de Calypso toujours venait troubler mes pensées et même si je pouvais la considérer comme une muse pour moi, le fait de sentir à nouveau mon coeur battre pour quelqu'un était quelque peu déroutant. Je ne savais plus où j'en étais et je supposais qu'elle non plus n'était pas très sure de ses sentiments mais nous avions décidé de nous donner une chance, une chance de vivre quelque chose de vrai à l'image de notre relation de l'époque... ça n'avait pas été facile d'oublier qu'elle avait été enceinte, que nous aurions pu être parents à l'époque mais maintenant nous avions mûri et grandi, il était temps de passer à autre chose et de nous donner un nouveau souffle peut-être que cette relation que nous avions partagé quelques années plus tôt n'était que le commencement d'un amour vrai et pur destiné à renaître plus tard.
J'avais beaucoup trop de doutes pour être heureux en ce moment et même si Caly et moi allions plutôt bien et que nous étions toujours autant en phase qu'auparavant entre nos jeux de ping pong verbal et notre volonté presque maladive de casser l'autre par tous les moyens, je sentais qu'il restait un vide à combler, il fallait que je décide maintenant si elle pouvait être la femme qu'il me faut, j'en avais assez de perdre mon temps avec des filles d'une nuit alors que j'étais un père à l'aube de la fin de ses études, il fallait redescendre sur terre, je ne pouvais plus me permettre de faire le fou avec des relents d'esprit delta pour passer le temps alors que je n'étais plus seulement responsable de moi même...

En un instant je me retrouvais à passer devant la vitre du restaurant, je regardais à l'intérieur pour apercevoir la jeune femme la carte à la main déja prête à commander. Cela faisait des lustres que j'avais espéré un signe de vie de sa part et voila que maintenant qu'elle s'y mettait je n'étais plus vraiment certains d'avoir envie de la voir ! Un sourire en coin vint me ramener à nos anciens amours, on dirait que je la revoyais en terrasse d'un café de New York à m'attendre dans une petite robe de mousseline à la fois tendance et si facile à retirer... mes idées perverses ne faisaient que vagabonder dans ma tête tandis que je lui parlait et nous finissions toujours dans la même position allongée à la fin de la journée, tel était notre destin de l'époque mais aujourd'hui qu'étions nous devenus ? Des amis ? Des frères et soeurs ? Je ne m'étais pas posé la question n'ayant même pas cru à son retour prochain à Berkeley mais aujourd'hui j'étais bien obligé de me triturer le cerveau avec un sujet qui ne m’intéressait même pas et ça ne m'enchantait guère, j'avais d'autres chats à fouetter en ce moment que de jouer les baby-sitter pour une soeur encore amoureuse de son frère trop vieux pour elle...
J'entrais finalement pour me retrouver face à elle et m'asseoir à sa table comme si de rien était, je pris la carte entre mes mains avant de lever des yeux mutins au dessus du morceau de carton.

Well well, your have as much taste as before when you chose a restaurant ! Your credit card hasn't been confiscated by mom and dad this time ? je la regardais avec un léger sourire sur les lèvres .It's good to see you again, though... ma main vînt frôler la sienne avant de la prendre vivement. I missed you, you know, I missed the sister not the girlfriend je disais cela pour poser directement la base, il n'était pas question que nous nous laissions aller à des ébats illégaux à nouveau, c'est certains.

Tandis que je commandais une blanquette de veau accompagné d'un bon vin blanc, je la scrutais du regard, un peu à la manière d'un observateur devant ses oiseaux rares... elle était pour moi un péché mignon, une petite gourmandise que je m'accordais auparavant entre deux repas dirons nous et aujourd'hui qu'elle était là à nouveau je me demandais sérieusement si nous pourrions entretenir une relation normale comme nous étions supposé le faire depuis le début. Personne n'était au courant de nos passe-temps et pourtant cela ne les rendait pas moins immoraux et chaque fois que j'y pensais je me disais "crap what was I doing back then ?" mais justement lorsque cette idée me venait immédiatement je la chassais pour retrouver mes vieux démons... comment ce serait cette fois-ci ? J'appréhendais... j'attendais...

Malgré le début de journée complètement désastreux que je venais de vivre, j'étais déterminée à faire changer les choses, le reste de cette journée ensoleillée allait se terminer sur une meilleure note je n'avais aucun doute sur ce fait. Il y avait qu'une seule façon possible que ce désir se réalise, Drew. Je venais tout juste de lui envoyer un message texte lui demandant de venir me rejoindre dans un petit restaurant japonais. Je n'avais aucune idée s'il allait venir ou pas, entre lui et moi les choses étaient devenu plutôt étrange depuis que nous nous étions quitté quelques années plus tôt à New York. Bien sur nous nous étions revu depuis, mais à chaque fois nos rapports étaient des plus simples et polis, rien comparé à la façon dont nous agissions au par avant. Drew, celui que je devais considérer comme un frère depuis le mariage de nos parents, avait et est toujours une des personnes les plus importantes dans ma vie. Je savais au plus profond de moi même que ce n'tait pas bien ressentir se genre de sentiments pour lui, mais c'était plus fort que moi je ne pouvais n’empêcher de pensé à lui de cette façon. J'avais enfoui ses sentiments d'amour que je ressentais à son égard au plus profond de mon âme, mais malgré tout je me retrouvais constamment avec son visage imprégner dans la tête. Il hantait tellement mes pensés que dès que je fessais la rencontre d'un jeune homme je ne pouvais m'empêcher de le comparé à mon frère. Et inévitablement je me retrouvais déçu lorsque je me rendais compte que l’individu devant moi n'avait rien de Drew, mon Drew. Les deux mois que nous avions passé ensemble avait été sans aucun doute les deux plus beaux mois de ma vie, pour la toute première fois j’avais l’impression que quelqu’un m’appréciait pour ce que j’étais réellement et non seulement parce que j’avais tel ou tel talent qui attirait l’attention. E ne voyais alors pas ce qu’il y avait de mal dans notre relation, j’étais bien et enfin heureuse alors pourquoi aurais-je voulu mettre un terme à se lien si fort qui nous unissait. Mais malgré moi tout c’était terminer du jour au lendemain, je m’étais retrouver seule avec mon pauvre petit cœur brisé, c’est ce jour exacte que j’avais pris la décision de ne plus jamais tomber en amour. J’avais perdu tout espoir en ce sentiment que je qualifiais dorénavant de complètement inutile et absurde. Une partie de moi souhaitait que Drew retrouve ses sentiments qu’il avait eu pour moi, j’allais tout faire pour lui montrer à quel point il avait été idiot de me laisser partir aussi facilement.

Bien entendu depuis que le seul que j’avais aimé m’avait quitté, j’avais eu quelques relations, enfin plusieurs, mais à tout coup ce n’était jamais rien de très sérieux et dès qu’il y avait un jeune homme qui montrait trop d’intérêt à développer une réelle relation, je me sauvais, je courrais le plus loin que je pouvais. J’avais eu le cœur brisé une fois et plus jamais je n’allais revenir une période aussi difficile. J’étais prête à offrir mon cœur qu’à une seule personne, et cette personne était bien évidement le seul et unique Drew Leonard Mcfendders. Malgré qu’il était le seul à m’avoir brisé le cœur j’étais prête à lui laisser toutes les chances du monde juste pour la façon dont je me sentais dans ses bras, toute la douleur que je pourrais ressentir en valait la pleinement la peine. Je m’étais donc installer près de la fenêtre afin de voir mon frère arriver sur les lieux de notre rendez-vous, parce que pour moi cette petite rencontre n’était que le premier rendez-vous d’une longue série. Un jeune serveur s’approcha de moi et me donna la carte des vins, je ne pris même pas le temps de regarder les vins disponible et je commandai la bouteille de blanc la plus dispendieuse. Il m’était évident que plus tu payais plus le vin allait être meilleure et puis ce n’était pas comme si j’avais un budget à suivre tous les mois. Pour moi l’argent poussait dans les arbres, j’avais été élevée de cette façon et pour rien au monde je changerais de place avec quelqu’un de moins bien nantis. Le serveur fut de retour quelques minutes plus tard et me servis un verre, il restait planté là à attendre après je ne sais quoi, je compris finalement qu’il voulait savoir mes commentaires sur le vin et de mon ton condescendante je lui répondis qu’il était bien. Il du comprendre que je n’étais pas là pour faire la jasette en sa compagnie et me laissa consulter le menu en paix.

Mon regard se dirigea vers l’extérieur du bâtiment, au loin j’aperçu une silhouette familière, c’était Drew, il avait décidé de venir me rejoindre. Un large sourire se dessina alors sur mon visage. Un doute m’envahi alors, et s’il était venu que pour me dire de ne plus l’appeler, qu’il ne voulait plus jamais ne parler ou pire encore que plus jamais il ne désirait me voir. J’en serais complètement anéanti, je ne crois pas être capable de surmonter une telle peine. Je lui suivais donc du regard alors qu’il entra à l’intérieur du restaurant et mes yeux scrutaient le moindres de ses mouvements jusqu’à ce qu’il s’assoit devant moi. J’avais eu envie de me lever et de lui faire la bise, mais j’avais eu trop peur de sa réaction et décida de rester assise sur ma chaise, me contentant de lui sourire. I don’t see why I would change, I’m awesome, don’t you remember? Lui répondis-je petit sourire hautain au visage. No, not this time, they trust me now, I don’t see why but they do. Je laissai un léger rire s’échaper avant de poursuivre. I’ve already ordered wine, the best one they have of corse. Au meme moment ou je terminai ma phrase, le serveur arriva et servit un second verre de vin pour Drew cette fois. Une fois débarasser du dit serveur les choses se dirigèrent vers ou je l’avais espérer avant de dérapper complètement. La main de mon frère vient se poser sur la mienne, instinctivement j’entremelai ses doigts au miens. Don’t be so silly, I’m sure you missed the girlfriend part too; I’m way too amazing to be forgotten like that. Je refusais de croire ses paroles, ce que nous avions eu autrefois était beaucoup trop fort pour qu’il arrive à s’en passer aussi facilement. I still miss the boyfriend I founded in you. Je plongeai mes yeux tout droit dans les siens et d’un seul geste brusque il lacha ma main.

J'entrais dans le restaurant aussi fier qu'à mon habitude, tandis que je scrutais les environs, je reconnu immédiatement l'objet de mon arrivée... Memphis avait toujours ce visage d'ange et ce sourire qui me faisait craquer au plus haut point et je ne pouvais ignorer longtemps l'effet qu'elle me faisait. Cependant, il fallait que je garde en tête le fait qu'elle était ma demi-soeur, nous n'étions plus des adolescent qui se laissent diriger par leurs hormones et qui ne résistent pas à l'envie de se sauter dessus à la moindre occasion... Pourtant, elle semblait de par sa tenue, bien décidée à me rendre la tâche la plus difficile possible. Je gardais le visage le plus stoïque possible alors que je venais m'asseoir devant elle, il fallait à tout prix que je ne laisse rien transparaître mais le fait qu'elle me connaissais très bien, que ce soit moi ou mes mimique lorsque je mentais, me faisais sourire nerveusement.

Je vois que tu es toujours aussi sûre de toi ! Malheureusement j'ai déja assez d'ego à revendre pour deux alors je t'en prie épargne moi le numéro de bitch impassible ce midi, ou je pourrais bien rendre le délicieux repas que nous allons avaler ! Je souriais tout en déblatérant mon verbiage qui venait de lui clouer le bec. J'avais envie de garder le dessus sur elle, elle aimait d'ailleurs être dominée parfois notamment lorsque nous étions dans l'intimité... il ne fallait pas que je pense à ça, stay focus Drew !

Je pris le verre de vin qu'on venait de m'apporter, le faisant tournoyer dans ma main un instant et après un examen olfactif des plus minutieux, j'en pris une gorgée, faisant signe au serveur qu'il pouvait partir sans un mot. Il ne s'attendait tout de même pas à ce que je lui lâche un pourboire alors qu'il n'avait même pas encore apporté les plats ! Je vous juste il suffit que nous entrions dans un resto de luxe pour que les mecs se sentent plus élevés dans la chaîne alimentaire que les autres serveurs, alors qu'il n'en était rien... pitoyable tout de même la vie à San Fransisco parfois !
Je pris soin de terminer mon verre et de m'en resservir un plein à moitié avant de prendre la carte et de parcourir la liste des différentes entrées disponibles. Passant des yeux mutins au dessus du morceau de carton, je lui fis du charme à ma manière, je voulais l'embobiner un peu et lui laisser penser que tout était encore possible entre nous alors qu'il n'en était rien ! Aujourd'hui je n'étais plus ce mec qui couche avec les filles pour son simple plaisir, je cherchais une vraie relation, un avenir à construire et ça, elle ne pourrait jamais me l'apporter avec cette épée de damoclès qui me disait sans cesse que je serais déshérité rien qu'en la regardant d'un peu trop près... c'est vrai si mon père avait seulement vent que je couchais avec la fille de sa femme, il serait certainement entré dans une colère noire au point de me renier sans même me laisser l'occasion d'argumenter ! Malgré tout, elle avait ce regard et cette allure qui me faisait simplement fondre comme neige au soleil.

Tu sais quoi ? J'avoue que parfois ça manque, on a passé un été formidable tous les deux et... j'aurais du mal à tout effacé d'un trait comme ça, ce serait me mentir et surtout nous mentir. j'esquissais un sourire avant de reprendre. Cela dit je ne regrette pas d'avoir toujours ma soeur avec moi aussi sexy soit-elle ! Et evidemment que je te manque, je suis tout de même un coup d'enfer au lit ! je riais sans vraiment trouver ça drôle car elle allait surement le prendre comme une avance de ma part ce qui n'était pas l'intention première... n'est-ce-pas ?

Je commençais à douter de moi et malgré la relation assez houleuse que j'avais avec Calypso en ce moment, je ne voulais pas commencer à la tromper dans un sens en couchant à droite ou à gauche même si nous n'étions pas officiellement ensemble, ce ma ne saurait tarder une fois que j'aurais réussi à passer la carapace de fer qu'elle avait formé autour de notre relation après sa fin tragique en France... Avec Memphis j'avais la facilité, il n y avait jamais eu d'attentes cachées entre nous, simplement du sexe, des rires et des regards complices qui ont fait de notre relation un moment exceptionnel de notre vie, mais qui n'était simplement pas destiné à durer.

Tu ne penses pas qu'on devrait se faire un petit voyage à New York un de ces jours tous les deux ? La ville me manque et j'ai bien envie de voir ce que devienne mes anciens camarades de classe tu sais... une bande connard qui pensaient qu'ils allaient finir chef d'entreprise ou au congrès ! J'aimerais bien les voir aujourd'hui être obligés de travailler pour leur papa parce qu'ils n'ont rien fait de leur vie ! Un peu de rancœur c'était installée en moi alors que je repensais à mon passé. Aucun des potes que j'avais eu à New York n'avait repris des nouvelles de moi depuis mon départ d'Harvard ou toute notre bande était allée... j'étais sans doute trop inférieur pour qu'ils ne daigne m'apprécier désormais... contrairement à la grosse pomme, ceux là ne me manquaient pas le moins du monde en réalité ! Partager un starbucks avec toi et manger chacun le gâteau que l'autre à choisi j'avoue que tout ça me rend nostalgique ! je lui pris la main mais à la minute ou son regard vint transpercer mon âme, je la lâchais tant je ressentais des sentiments enfouies remonter à la surface. Alors... on commande ? dis-je un peu décontenancé.

Revoir Drew avait fait ressortir de vieux souvenirs enfui en moi. J'étais heureuse lorsque nous étions tous les deux ensemble, c'était probablement l'époque ou j'avais été le plus heureuse de toute ma vie. Sans doute pour cette raison que je ferrais n'importe quoi pour revivre tout ça une deuxième fois, ne serait-ce que pour une seule journée. Notre relation avait beau être anti étique, mais pour mon bonheur cela n'avait pas d'importance. De toute façon qui a décider que deux enfants ou dans notre cas, deux jeunes adultes, ne pouvaient pas être amoureux l'un de l'autre si leurs parents étaient marié. Les normes de la société je n’en avais rien à faire. Entre Drew et moi il n'y avait aucun lien de sang de ce fait je ne pouvais comprend pourquoi je ne pouvais l'aimer. Mon cœur me disait de foncé et de l'embrassé dès l'instant ou il est entré dans le restaurant alors que ma tête me disait que cela serait mal vu. C'est ma tête qui remporta la première bataille, mais mon cœur n'avait pas dit son dernier mot encore. Son regard stoïque et son léger sourire me fessait fondre, ça avait été plus fort que moi je ne pouvais m'empêcher d'essayer de le charmer. Rapidement il me ferma la porte en plein visage. Il aimait avoir le dessus sur tout et moi aussi, mais Drew, mon Drew était le seul à qui je laissais le droit d'être le dominant. Pas le peine de le prend comme ça Drew, ce n’est pas ma faute à moi si t'es beau comme ça. Tu sais très bien que je ne peux pas te résister bien longtemps. Mes yeux ne pouvait le quitté, amusé par son petit jeu de fils à papa beaucoup trop gâté avec le serveur, un léger sourire vient se dessiner sur mon visage. Il m'avait manqué, beaucoup plus que je ne l'avais imaginé. J’avais rapidement compris son petit manège, il fessait comme s’il ne voulait plus rien savoir de moi, de mon corps de rêve alors qu’au fond je savais bien qu’il devait être entrain de m’imaginer entièrement nue. Peut importe ce qu’il disait, je le connaissais bien trop pour ne pas savoir ce à quoi il pensait. Il avait sans doute raison, valait mieux garder notre relation frère et sœur, une relation banale quoi. Mais jamais une telle relation ne saurait me satisfaire. J’avais toujours voulu plus avec lui et cela n’allait sans doute jamais changer, je ne voulais pas que ça change. J’avais créé cette image de mec parfait, pour moi personne n’était à la hauteur de Drew. J’étais loin d’être le genre de fille niaiseuse qui croyait au grand amour et au prince charmant, encore moins au mariage et tout le tralala qui vient avec, mais s’il me demandait de porter une telle robe blanche j’accepterais sans même avoir besoin d’y réfléchir. J’avais cette impression qu’il était l’homme de ma vie, vous savez celui dont vous ne pouvez arrêter de pensé. Je savais qu’un jour je deviendrais une vieille grand-mère à ses cotés, le contraire m’était inimaginable. Tu fais exprès de jouer avec mes sentiments là, t’as de la chance que t’aime bien. C’était peu dire comparé mes réellement sentiments. Bah tu sais j’ai vu mieux hein! Cela était loin d’être vrai, mais pourquoi pas y aller pour du dent pour dent œil pour œil. Je me doutais bien qu’il allait voir à travers mon mensonge et puis le rire que j’avais laissé s’échapper en disait long. Je pris finalement la carte entre mes mains, tout en lisant attentivement le menu je frottais ma jambe contre celle de Drew sous la table. Il s’en rendit compte rapidement, comme il enleva sa jambe de ma portée, ce qu’il pouvait être cruel avec moi. Pour un voyage à New York, je suis toujours partante, surtout avec toi. Tu crois vraiment qu’ils ont tous échouer, peut-être qu’ils sont réellement chef d’entreprise et tout ça, mais non je plaisante, c’est évident que tu as mieux réussit que n’importe le quel de ces tarés et aller rire d’eux me ferrait un grand plaisir, je ne l’ai jamais aimer tes amis New Yorkais de tout façon. Lorsqu’il parla de notre vielle habitude de manger le gâteau de l’autre, je pouvais sentir des papillons venir s’installer dans mon ventre, j’avais l’impression que j’allais être malade tellement je n’étais pas habitué à se genre de sensation plutôt étrange. Et lorsqu’il me prit la main, c’était comme si j’allais perdre conscience, j’en mettais peut-être un peu trop, mais d’avoir Drew devant moi qui me rappel tout les bons moments que nous avions eu ensemble me rendait d’un nostalgique fou. Un léger malaise s’installa et il proposa de commander. Hum, ouais commandons. Je fis signe au serveur, qui visiblement ne tenait pas vraiment à son emploi. Un serveur qui me fait attendre, perd son job en moins de deux, je suis une princesse et je mérite d’être traiter de la sorte. J’avais tellement été distraite par mon demi-frère que je n’avais même pas encore décidé ce que je voulais manger, je me contentai donc de prendre la même chose que lui sans même savoir se qu’il avait commandé, après tout nous avions les mêmes gouts j’allais aimer mon plat sans aucun doutes. Alors tu me raconte tout ce qu’il y a de nouveau dans la vie trépidante de Drew Leonard Mcfendders? Ma question était plutôt vague, mais la seule chose qui m’intéressait vraiment c’était de savoir s’il avait une fille en vue, j’espérais bien que non, au pire j’aurais une nouvelle ennemie, rien de bien grave.

Inutile de vous dire que je faisais immédiatement mon petit effet sur la demoiselle qui, complètement sous mon charme commençait déja à s'exciter sur notre petit tête à tête qui jusque là n'avait rien de plus qu'un simple dîner entre deux frères et soeur qui se retrouvent. Oui enfin ça c'était jusqu'au moment où la jeune femme commença à me faire du pied sous la table ce qui rendait la situation bien trop indécente pour un garçon comme moi qui ne supportait pas de me donner en spectacle lorsqu'il s'agissait de sauver les apparences. Encore une trace de mon éducation assez sévère où ma nourrice m'enseignait toutes les règles de la bienséance et je n'avais pas le choix que de suivre le mouvement si je ne voulais pas me prendre une belle correction de la part de mon très cher papa ! Enfin la jeune femme ne semblait pas vouloir entendre raison et moi tout ce dont j'avais envie c'était de lui sauter dessus et de la déshabiller sur place même si je ne laissais rien transparaître sur mon visage il était évident qu'elle ne me laissait pas du tout indifférent non plus.

Je sais que tu as du mal à me résister, c'est le cas de beaucoup de filles, mais elles n'ont pas toutes la chance d'être ma soeur ! Je faisais redescendre un peu ses espoirs en souriant. Je sais que tu m'aimes ne t'inquiète pas ça n'a jamais été un secret pour moi que lorsque je t'ai quitté tu étais complètement désespérée, je suis un mec formidable ! narcissisme quand tu nous tiens !

Je lui fis un léger sourire tandis que nous abordions le sujet de New York il est bien vrai que ma très chère ville me manque, les starbucks tous les matins, passer devant les vitrines des grands magasins en se rendant en cours... rejoindre les amis dans les boites branchées qui n'avaient rien à voir avec la débauche californienne, nous avions un minimum de classe là bas même si aujourd'hui je m'étais accommodé de cette façon de vivre, je prenais les choses du bon côté et je voyais même d'un bon oeil les nouveaux riches que j'avais été enseigné à detester par dessus tout ! Avec leurs manières de fils à papa alors qu'ils n'avaient eu qu'un coup de chance pour trouver leur richesse... pitoyable comme comportement ! Comme si l'argent devait dicter qui nous sommes, ce n'est pas parce que l'on gagne au loto qu'on devient une personne différente, okay on est mieux fringué et alors ? Est ce que porter un jean prada apporte tant de notoriété que cela vaut la peine de troquer son intégrité contre celui-ci ? J'avais une approche assez spéciale de la richesse que je possédais car j'aimais à croire que cela m'avait apporté des valeurs et une certaine rigueur dans l'éducation mais l'argent... oui c'était cool d'en avoir ce serait hypocrite de le nier mais se pavaner partout carte de crédit à la main pour montrer qu'on en a ce n'est pas vraiment le genre de mec que je voulais être... Je riais légèrement repensant à ceux que j'avais pu considérer comme mes amis à l'époque du lycée, évidemment qu'ils étaient devenus quelqu'un ! Ils étaient issus des familles les plus aisées de la ville et il n'aurait pas fallut plus d'un claquement de doigt pour les caser dans les entreprises ou les cabinets d'avocat les plus renommés... peut-être étais-ce moi après tout qui ressentait le mal du pays et qui était un peu jaloux de leur vie là bas tandis que j'étais encore enfermé dans ma prison étudiante ici...

Oh je suis certains qu'ils ont tous fini avec des très bonnes places, l'argent de papa ouvre toutes les portes il ne faut jamais oublier ça ! Enfin je suis content d'avoir quitté la ville dans un sens, j'ai appris à vivre en venant à Berkeley, prendre mes responsabilités, devenir un homme ! C'était ce dont j'avais vraiment besoin je pense...

Je souriais en coin, je m'ouvrais à elle plus facilement au'avec les autres, certainement à cause de notre lien ambigu a la fois familial et sexuel. Nous avions une alchimie, quelque chose qui passait entre nous mais qui était tout bonnement impossible à concrétiser, cela mettrait bien trop de choses en jeu et je n'étais même pas sur que ça en valait la chandelle, c'est vrai je n'allais plus m'embarquer dans une histoire compliquée alors que tout pouvait être si simple avec n'importe quelle fille... oui mais toutes ces filles n'étaient pas forcément celle qu'il me fallait, LA fille, celle qui ferait vibrer mon coeur et me donnerait envie de tout faire pour que la relation ne disparaisse pas ! Après avoir passé commande en toisant le serveur du regard pour le presser un peu, elle me posa la fameuse question que je redoutais, je posais les mains sur la table très sérieusement avant de commencer le bref récit de mes dernières aventures un peu dépité.

Eh bien pas grand chose figure toi ! Je passe la plupart de mon temps libre avec Jason, c'est un véritable amour, je crois qu'il ira loin dans la vie, je ne compte pas lui imposer une éducation comme celle que j'ai reçu même si mes grand parents le déplorent, ils aimeraient que le petit soit élevé comme dans les familles bourgeoises françaises, ce que je n'accepterai sous aucun pretexte... je veux qu'il puisse être heureux, garder l’insouciance due à l'enfance... A part ça je continue les études de droit, c'est assez difficile de tout concilier mais je pense me tourner vers l'enseignement peut-être ou alors retourner à New York pour ouvrir mon propre cabinet mais je ne sais pas si je suis prêt à tout quitter comme ça... enfin bref passons et toi alors dis moi ?

Je souriais à la jeune fille, elle m'intimidait un peu plus chaque seconde avec ses yeux de biche et sa voix suave et envoûtante. Tout ce que je voulais la tout de suite c'était passer cette histoire de dîner pour me retrouver dans une chambre avec elle et laisser exploser... la joie que j'éprouvais à l'idée de la revoir ! Tant pis pour la partie plat, nous n'étions pas à ça prêt de toute façon ! Je la regardais avec un air innocent avant de me lever de table déclarant simplement. Je vais aux toilettes... je lui fis un petit signe de tête évocateur, cela ne servait à rien de nous mentir et puis au moins une fois cela réglé nous pourrions avoir une discussion normale dans imaginer l'autre en tenue d'adam et eve ! Me dirigeant vers le lieu du crime, j'ouvris la porte, me posant contre le mur j'attendis qu'elle me rejoigne. Je savais que c'était probablement une erreur mais je n'avais encore aucune relation en vue et mes rapports avec Calypso étaient loin d'être au beau fixe même si elle avait réveillé quelques sentiments en moi, je doutais qu'elle voulait me revoir de sitôt... allons y, laissons nous aller !

Mon amour envers mon demi frère n'avait jamais été un secret entre lui et moi, il avait toujours su se que je ressentais pour lui. Il avait beau essayer par tous les moyens de me résister je savais pertinemment que j'allais parvenir à mes fins, comme toujours. Ce petit jeu du chat et la souris avait toujours fait fureur entre nous deux. Alors malgré ses efforts afin de me résister et ses paroles parfois blessante envers mon ego, je me mis tout de même à jouer du pied sous la table. D'ici quelques minutes mes regards coquins allaient porter leurs fruits, je n'avais aucun doute la dessus. « J'aime bien que te la joues grand frère protecteur, mais tu semble oublier qu'on a pas le même sang qui coule dans nos veines. » Je n'allais pas lâcher l'affaire aussi facilement. « Fais attention, bientôt tu ne passeras plus dans le cadrage de porte. » Ajoutais-je avec un léger rire. Drew se mit alors à parler de New York, cette ville ou j'avais grandit tout comme lui. Oui la ville me manquait, mais depuis mon arrivé en Californie j'avais rapidement appris à aimer le style de vie complètement différent. La débauche qui était beaucoup plus acceptable ici que dans la grande pomme, était l'un des attraits qui me plaisait le plus. Ce qui me manquait le plus de ma ville de naissance, était sans l'ombre d'un doute, les moments passer en la compagnie de Drew, tous ces matins à boire un Starbuck dans Central Park, il y avait rien de mieux pour bien débuter une journée. J'avais beau critiquer ouverte cette ville, j'y avait vécu beaucoup de choses qui avaient marqué ma vie, sans doute que je n’oublierais jamais cette endroit qui pour moi signifie énormément. Je repensais à mon enfance, cette enfance que j'avais passé avec une petite cuillère d'argent dans la bouche, on pourrait croire qu'avec tout l'argent dont ma famille disposait qu'il me serait impossible d'être malheureuse. Pourtant j'aurais préféré de loin pouvoir passer une journée au parc avec ma maman comme tous les autres enfants. Non pour moi ce genre de chose m'étaient refuser, à la place c'était tenu chic et soirées mondaines dès le plus jeune âge. Ce que j'aurais donner à cette âge pour pouvoir aller jouer dans la boue sans aucun soucis. Drew qui parlait de ses anciens amis, me fit penser aux amies que j'avais à New York, toutes aussi riche si non plus que ma famille, elles avaient toutes eu une éducation semblable à la mienne. Je ne les avaient jamais considérer comme de réelles amies, sans doute du au fait qu'elles avaient toutes voulu devenir mon amie après mon premier grand succès au cinéma. Je n'avais jamais rien dit devant elles parce que sans elles j'aurais été seule, ce qui n'aurait pas été mieux. Aujourd'hui, elles devaient toutes étudier à Colombia, Yale ou Harvard, parce que c'est bien connu il y a rien de mieux que l'Ivy leage pour l'élite New Yorkaise. « De toute façon on s'en fou d'eux, tu fera mieux que n'importe quel d'entre eux et par toi même, tu sera plus fier de toi qu'ils ne peuvent l'être d'eux-même. » J'adorais quand mon demi frère s'ouvrait de la sorte envers moi, j'avais l'impression d'être d'une importance capitale dans sa vie au delà de la simple fille qui ne fessait que se mettre nue au moment voulu. J'avais beau être parfois très insistante avec Drew, mais malgré ça je savais pertinemment que notre relation était vouée à l'échec. Il est absolument impossible que nous soyons ensemble sans qu'il y ai aucun conséquences. Parfois je nous imaginais retirer tout l'argent de nos comptes bancaire et partir, partir au loin dans un autre pays vivre la vie que nous avons envie de vivre sans qu'il n'y ai personne pour nous juger. « Il doit être rendu grand Jason depuis le temps que je l'ai vu, on devrait faire quelque chose avec lui bientôt, il doit connaitre sa tante ce petit bonhomme. En tout cas je suis très fier de toi, t'es un super papa en plus de continuer tes études. Tu sais que tu peux toujours m'appeler quand ça devient trop difficile, je vais toujours être la pour mon grand frère quand même. » Il me demanda alors ce qu'il se passait de bon dans ma vie. « Ma vie elle a déjà été mieux tu sais, mon agent vient de rompre mon contrat, j'ai pas réussi à décrocher de nouveau rôle depuis plus d'un an. Je suis en train de me dire que je ferrais mieux de changer de carrière. »[/b] Puis il se leva de table proclamant qu'il allait aux toilettes, le petit signe de tête qu'il fit en se levant disait tout. Mon objectif avait été atteint, tout ces sourires coquins avaient enfin porter fruit. J'attendis quelques secondes qui me parure être plusieurs minutes avant de me lever. J'étais presque arriver aux toilettes, dans ce long corridor sombre à l'arrière du restaurent, personne ne pouvait me voir j'en profitai donc pour retirer la petite robe que je portais avant même d'entrer. Je poussai la porte pour entrer dans les toilettes ou se trouvait Drew, j'étais vêtu que de mes sous vêtements. Il était accoter contre le mur et sans dire un mot je m'approchai de lui et l'embrassa. En moins de deux je lui retira son chandail dévoilant de la sorte son torse, ce torse qui m'avait tant manqué. Tout en lui caressant le dos je continuais de l'embrasser, je pouvais sentir l’excitation monter en lui et l'objet de sa virilité grossir à vue d'oeil.