the great escape
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Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family.

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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
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MessageSujet: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptyJeu 29 Mai - 2:41


They're going to take Berkeley..
"There were lives in those books, and deaths. Families and friends and lovers and enemies. Joy and despair, jealousy, envy, madness, and rage. All there. I reached out and touched the cover of one called The Earth. I could almost hear the characters inside, murmuring and jostling, impatient for me to open the cover and let them out."  Jennifer Donnelly for Savannah and Jill

Septembre 2041. Ses talons retentissent à nouveau sur le pavé de l'Université de Berkeley, comme dix ans auparavant, la faisant retomber dans sa jeunesse. Digne héritière de la BitchyJune, Savannah a tracé toute sa vie à ressembler à sa génitrice avec qui elle partage une complicité hors du commun, qui pour beaucoup, semble quelque peu démesurée. Qu'importe. A vingt sept ans, Savannah a appris à ne plus se soucier de ce que pouvaient dire les autres, de ce que les gens pouvaient penser à son sujet. Qualité absolument nécessaire dans son cadre de vie et surtout vu son statut. Depuis la fin de ses études, Savannah s’est mise en tête de monter sa propre agence évènementielle, et autant dire que ce pari plutôt risqué au départ, s’est avéré un très bon investissement. Son nom lui avait été bien sur bénéfique au début, pour s’ouvrir des portes. Mais bien vite, le nom de Martin n’a plus été une nécessité, et sa réputation fut tout ce dont elle avait besoin pour organiser les plus grandes soirées. Les Oscars de l’année passée ? C’était son entreprise, peut-être sa plus belle réussite, sa plus grande fierté. Et cette ascension fulgurante, malgré la masse de demande et donc de travail lui a permis de s’intégrer à de nouveaux projets, certes bénévoles, mais tout aussi gratifiant. Depuis bien longtemps, les Universités américaines ont mis en place un système pour protéger les confréries étudiantes, un moyen de s’assurer de leur bon fonctionnement, leur bon déroulement. Un ancien étudiant de chaque trinité des confréries revient dans la confrérie pour donner ses bons conseils auprès des étudiants, et surtout, s’assurer que les membres ne fassent pas les plus conneries du monde. Chez les epsilons, Savannah est devenue depuis deux ans cette mère secondaire pour les mauves, leur prodiguant ses bons conseils, les choses à éviter, et surtout, s’assurer que tous occupent leur poste avec dignité. Et depuis deux ans, la jeune Martin passe une fois toutes les deux semaines, s’assurer que les epsilons restent les meilleurs, restent au top du top, leur place attitrée depuis des années. Et aujourd’hui, Savannah débarque à Berkeley pour mener à bien ce rôle qu’on lui a confié, même si en cette journée, deux petites particularités sont à noter. En ce début de Septembre, la rentrée va battre son plein, et les confréries vont devoir faire de leur mieux pour attirer les premières années dans leur rang – non pas que les epsilons soient à la peine -. A ce titre, Savannah a pour rôle de guider les nouveaux leaders dans ce recrutement qui fait beaucoup d’émule chaque année. Et cette année plus que jamais, le recrutement s'annonce plus que parfait, en particulier avec la venue de la jeune Jill Rosenbach, sa petite cousine, filleule de June Martin. En somme, cette future première année et Savannah sont proches comme jamais, et nul doute que sa venue à Berkeley ne passera pas inaperçue. C'est donc en ayant fait un petit détour par l'appartement de Jill à San Francisco que Savannah débarque dans le pavillon epsilon, aussi conquérante et fière qu'à son habitude. C'est qu'elles ont fières allures les deux cousines, juchées sur leur hauts talons louboutin et moulées dans leur robe griffées. Elles sont habituées à voir les regards se tourner vers elles, mais en duo tout est bien plus intriguant, plus intéressant. Et comme leurs mères avant elles, Jill et Savannah entendent bien mettre ensemble à leur pied tout Berkeley. Postées devant la porte du pavillon epsilon, les deux jeunes femmes prennent une profonde inspiration. « C'est ton premier jour à Berkeley, et le premier jour du reste de ta vie Jill. » Un sourire adressé à la demoiselle, elle passe son bras sous le sien et poussa la porte de cette maison qui lui a apporté tant de bonheur et de moments inoubliables durant sa vie estudiantine. La confrérie semble en ébullition, certains étudiants courant de toute part, pour préparer cette journée si importante. Inclinant sa tête en guise de salut auprès de quelques personnes qu'elle reconnait et qu'elle a un minimum en estime, Savannah avance en direction du bureau qu'on lui a assigné quelques années auparavant pour y entreposer ses affaires. « Tiens, laisses tes affaires ici, il est préférable que tu sois les mains libres, c'est quand même plus agréable. » A côté de ce bureau se trouve la doyenne actuelle de l'Université, et surtout le président des epsilons qui n'est autre que son petit frère, qu'elle entend bien saluer. Sans crier garder, elle débarque dans le bureau, Jill sur ses talons. «Surpriiiiiiise ! Tu l'avais pas vu venir celle là hein? » Prenant son frère dans ses bras, elle jette un regard en biais à sa cousine, cherchant à observer sa réaction, ses impressions sur Raphael. Intérieurement, elle a toujours espéré que son frère et Jill finissent ensemble, et au vue des remarques de leurs mères respectives, elle est loin d'être la seule. « Je ne suis pas venue seule, j'ai ramené Jill. C'est sa première année à Berkeley, sa place est donc logiquement ici, n'est-ce pas? » Un baiser déposé sur les cheveux de son frère, elle entraine les deux jeunes gens un étage plus bas, où une réunion de préparation doit commencer. L'agitation a fait place à une certaine tension, les gens tous installés sur leur fauteuil, sans broncher, toujours assez inquiet de voir débarquer la mère epsilon. Ses talons martèlent le sol de la confrérie avec puissance, forçant ainsi le respect. De toute sa hauteur, Savannah impose un silence de plomb, presque religieux. «Bonjour à tous. Premier jour de l'année scolaire, c'est peut-être bien le plus important. J'espère que vous êtes d'attaque, car nous avons beaucoup de travail à faire. » Une ombre passe, celle de June Martin, sa mère, qui a elle aussi marquée la vie des epsilons. Pour ceux qui auraient eu le plaisir de connaître June,  nul doute que Savannah en est le portrait caché, tout comme Jill ressemble trait pour trait à la Rosenbitch …
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MessageSujet: Re: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptyDim 8 Juin - 15:54



« SAVANNAH MARTIN & JILL ROSENBACH-DA RUSSO. SEPTEMBRE. 2041 »


Jill s’accrochait fermement au bras de Savannah tout en progressant sur la très réputée Allée des Grecs. Elle avait une boule au ventre, et elle craignait que ses jambes se dérobent sous son poids à tout instant. Aujourd’hui c’était un grand jour pour la princesse Rosenbach-Da Russo. Elle allait faire ses premières pas dans la très célèbre université californienne comme ses parents avant elle. Clairement, l’héritière n’avait pas droit à l’erreur, elle avait une réputation à entretenir, un nom à glorifier et une place parmi l’élite à s’approprier. Elle savait d’ores et déjà que sa mère lui passerait un savon monumentale si elle échouait dans sa tâche, qui était d’une simplicité enfantine, intégrer les Epsilons. Jill ne s’imaginait pas ailleurs que dans cette confrérie, et il lui semblait tout bonnement impossible qu’on ne veuille pas d’elle. Eileen Rosenbach, présidente sulfureuse de l’élite pendant des années et Roman Da Russo bras droit impeccable. Elle voulait suivre leurs traces, qu’ils soient fiers d’elle. Son regard se perdait sur les demeures et les bâtiments du campus, elle se projetait déjà dans ce paysage et imaginait sa nouvelle vie. Elle avait quitté Vegas le matin même, elle avait tourné la page pour en commencer une nouvelle. Son père n’avait cessé de lui dire de faire attention, de prendre soin d’elle. Il était comme ça Roman, toujours aux petits soins pour sa princesse, sur-protecteur. Eileen au contraire était bien plus permissive et prônait la liberté. « Tu imagines si ça se passe mal ? Savannah, tu jures de rester avec moi quoi qu’il arrive ? » Jill tournait son regard bleu azur, le même que sa maman, en direction de Savannah. Elle avait besoin de se sentir soutenue, encouragée et épaulée. Plus elle avançait, plus elle se demandait comment sa mère avait fait pour survivre dans cette jungle. Comment elle s’était faite une place durable au sommet. Quelques regards se tournèrent vers elles. Savannah et Jill, la crème de la crème, les filles de June D.J Martin, d’Eileen Rosenbach et de Roman Da Russo. « Tu sais que ma mère se faisait appeler Rosenbitch à l’époque, c’est elle qui me l’a raconté. J’ai pas envie que ça m’arrive. » Le passé de sa mère était un océan d’interrogations et d’excès dont elle ne connaissait même pas le tiers. Elle avait seulement eu échos de quelques histoires de fêtes endiablées, de drogues, de champagne et de sexe complétement libéré. Néanmoins, elle craignait que la très sulfureuse réputation de sa mère déteigne sur elle. Jill ne voulait pas faire les mêmes erreurs. Pour couronner le tout, son père avait racheté Playboy l’an dernier, un magazine plus axé sur les filles en petites tenues que sur l’actualité économique. Aussi, elle prit une longue inspiration et arrivait à la conclusion que ses parents étaient des fous. Des fous furieux. Puis, la demeure Epsilonienne se matérialisait enfin devant elle. Il était temps de sauter dans le grand bain. Elle balançait ses long cheveux blonds au dessus de son épaule, et  affichait un rictus parfaitement maitrisé. C’était le moment de faire honneur à son nom de famille et à son patrimoine génétique plus qu’avantageux. Savannah l’a trainait dans une pièce adjacente afin qu’elle puisse y déposer son nouveau Vuitton offert par papa. Il était là. Raphaël. L’amour de sa vie imaginaire. Beau comme un dieu, élégant comme un prince de Walt Disney. Elle manquait de crever sur place. Son coeur battait à tout rompre. Elle ressemblait à une groupie superficielle mais s’en moquait. Elle était dingue de lui depuis qu’elle devait avoir dix ou onze ans, ce n’était un secret pour personne sauf pour le principal concerné malheureusement. Elle était sure qu’il l’a voyait comme une petite soeur rien de plus, et elle espérait que les choses changent cette année. « Raphaël, ça me fait tellement plaisir de te voir. » Elle ajoutait à ses paroles un sourire plus que charmant et déposait un baiser sur sa joue. Puis, elle ajustait ses mèches blondes et avançait en direction du salon, suivant de près Savannah. Ses talons claquaient sur le sol marbré de la maison sacrée, l’endroit était bondé d’Epsilons purs et durs. Aucuns petits nouveaux comme elle dans le coin. Elle faisait clairement tâche, mais elle tenait de sa mère et comptait bien s’imposer pour prendre de droit ce qui lui était dû. Raphaël accompagné de la Doyenne firent également leur entrée et immédiatement, elle se retournait vers elle. D’un regard, elle l’a fusillait, littéralement. « Il y a un problème ? » demandait t’elle sans se démonter. Cette fille ne l’effrayait pas. Elle avait déjà entendu parler d’elle par le passé et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’avait ni la classe, ni l’étoffe d’une Rosenbach-Da Russo ou d’une Martin-Joynner-Hill. Même pas peur. D’un ton tranchant, on lui expliquait qu’elle n’était pas, ou pas encore une Epsilon et qu’elle n’avait pas conséquent rien à faire ici. Peu importe son nom, ses origines et ses relations. « J’ai ma place parmi vous depuis ma naissance. Mes deux parents faisaient partie de la trinité bien avant que les tiens gagnent leur premier million, alors ton détestable monologue réserve-le pour la plèbe qui se presse aux portes de la confrérie. Pas à moi. » Elle concluait ses paroles d’un sourire provocant. Tout le monde restait scotché. Personne avant Jill, et surtout pas une personne présente à Berkeley depuis quinze minutes n’avait osé s’en prendre à la Doyenne. Etait-ce une bonne idée ? Peut-être pas. Quoi qu’il en soit, Jill avait un caractère bien trempé et ne comptait nullement se faire rabaisser par ce genre de pimbêche absente de la précieuse liste Forbes. « Quelqu’un d’autre à une remarque à faire ? » Elle marquait une brève pause, et se tournait vers Savannah. Les paris étaient lancés. Sa place elle l’aurait, et qu’importe si elle devait employer la force pour ça. 
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptySam 21 Juin - 1:41


They're going to take Berkeley..
"There were lives in those books, and deaths. Families and friends and lovers and enemies. Joy and despair, jealousy, envy, madness, and rage. All there. I reached out and touched the cover of one called The Earth. I could almost hear the characters inside, murmuring and jostling, impatient for me to open the cover and let them out."  Jennifer Donnelly for Savannah and Jill

Arrivé à un certain point, votre famille est tout ce qui compte pour vous, votre roc, votre point d’ancrage. C’est ce sur quoi vous comptez le plus quand tout va de travers. Mais parfois, la famille est loin d’être ceux auxquels on s’attend le plus. Certaines personnes se choisissent leur propre famille, que ce soit leur sang ou ceux qui partagent leur quotidien. Dans sa vie, Savannah a bien compris que certaines personnes ont bien plus d’importances que sa famille, peut-être parce que leur présence dans les moments les plus difficiles de sa vie a été plus notable que sa famille. Entre autre, les Rosenbach-Da Russo. Petite, elle regardait avec avidité et passion sa maman se pavaner aux côtés d’Eileen, sa grande amie. Bien sur, quand la Rosenbitch était présente, Savannah se faisait toute petite parce que la présidente epsilon n’aimait pas vraiment les enfants. Mais en prenant de l’âge, la petite fille avait appris à se faire aimer par l’amie de sa maman, au point d’en venir à la considérer comme sa tante. Alors tout naturellement, en grandissant, la famille Rosenbach-Da Russo est devenue sa famille, la fille du couple devenant bien sur pour elle une cousine, un membre à part entière de sa vie. C’était donc d’une logique imparable que Savannah soit là pour les premiers pas de Jill à Berkeley. Un sourire se dessine sur les lèvres de l’ancienne epsilon de Berkeley quand elle entend les doutes de sa petite cousine. A son époque aussi son inquiétude avait atteint son paroxysme. Ce n’est guère surprenant pour ces deux jeunes femmes. La pression exercée par leur patrimoine familiale les forçait à être irréprochable, au top de leur forme et de leur statut social. Être la fille de la BitchyJune ou de la Rosenbitch est loin d’être si facile à porter que l’on peut le penser. Heureusement pour Jill et Savannah, elles portent fièrement leur patrimoine familiale et avec brio. « Je reste avec toi quoi qu’il arrive, tu le sais ! Et tout se passera bien, ton simple nom fait frémir de peur les gens ! » Cette inquiétude dessinée sur le visage de la Rosenbach la fait sourire et la ramène quelques années en arrière, quand c’était elle qui faisait ses premiers pas à Berkeley dans la confrérie élitiste. Mais à l’inverse de Jill, personne n’avait été là pour la seconder et pour la superviser, elle s’était débrouillée par ses propres moyens, certainement pour ça qu’elle avait atteint les hautes sphères des epsilons, la trinité. Mais comme le fait justement remarqué Jill, sa mère n’est autre que l’illustre Rosenbitch de Berkeley, alors vraiment, elle n’a aucun souci à se faire. «Ta mère était Rosenbitch et la mienne BitchyJune,. L’un dans l’autre, je ne sais pas ce qui est le mieux ! Mais ne t’inquiètes pas. Ca n’arrivera que si tu le veux. Tu connais ta mère. Tu crois vraiment qu’elle aurait laissé n’importe qui l’appeler par un surnom stupide si elle ne l’avait pas validé au préalable ? » Rassurant la jeune femme, elle passe un bras protecteur autour de ses épaules et l’emmène dans les profondeurs de la demeure epsilon, zigzaguant parmi les membres et les meubles comme si elle était chez elle, comme si tout ceci lui appartenait. Mais après tout, n’est-elle pas un peu chez elle dans le pavillon epsilon ? La frimousse de son jeune frère se matérialise sous ses yeux, tout comme le regard pétillant de Jill. Savannah en est persuadée, un jour ces deux là se marieront et uniront pour de bon la famille Rosenbach- Da Russo et Martin-Joynner Hill. Mais la jeunesse les trahit beaucoup trop pour le moment pour qu’ils s’en aperçoivent, ou du moins qu’ils le reconnaissent l’un et l’autre. C’est un trio imposant qui descend les marches du pavillon pour se rendre dans le salon pour la réunion de rentrée, visant à préparer le recrutement de cette nouvelle année. Pas d’inquiétude à avoir pour les étudiants de l’élite, les epsilons ont toujours eu une demande accrue et n’ont jamais eu à se voir menacer de fermer les portes. Elle salue d’un geste l’assemblée, annonce la couleur de la réunion et se tait lorsqu’elle entend Jill prendre la parole et s’adresser directement à la doyenne des epsilons. Tiens, voilà qui va s’annoncer des plus intéressants. Nul doute que ça l’est et que Jill est la digne héritière de sa mère. Mordante, piquante, efficace et percutante, la doyenne n’a d’autre choix que de s’écraser. « Si tu avais peur de trop ressembler à ta mère, trop tard, c’est déjà fait, sweetheart ! » Qu’elle lui glisse discrètement avec un sourire. Mais qu’elle ne s’y méprenne pas, c’est bien là l’un des plus beaux compliments qu’on puisse lui faire. Et puis surtout, elle a pris le taureau par les cornes, s’est dressée face à tous comme la successeur d’une lignée d’epsilon, digne d’être ici, et surtout fière. « Nous pouvons donc sauter le chapitre où je vous présente cette jeune demoiselle. Vous l’aurez compris, Jill a sa place ici depuis des années et le premier qui remet en doute son recrutement redeviendra bizu pour l’année entière, peut importe son année, son rang, sa famille. Vous avez devant vous l’une des héritières de la trinité epsilon, au même titre que dans quelques temps vous verrez débarquer les Pelizza Da Volpedo. Autant vous prévenir que ces familles là, vous ne devrez pas leur faire des courbettes, vous devrez ramper à leur pied ! » Elle marque une pause, leur laissant suffisamment de temps pour imprégner les paroles qu’elle vient de prononcer. « Vous êtes peut-être l’avenir epsilon, mais ils en sont l’héritage, et à ce titre, vous avez plus qu’intérêt à vous écraser face à eux. Il est hors de question qu’un Pelizza Da Volpedo n’atterrisse chez les oméga ou les sigma, que l’on soit bien clairs. Alors préparez vous à sortir l’artillerie lourde pour demain soir pour la première soirée de recrutement. Je serai là pour superviser, et croyez moi que je ne laisserai rien passer. » Son ton claque dans l’air, aussi sec et aussi dur que son visage parait de marbre. Savannah Martin n’a pas l’intention de rigoler avec l’avenir des epsilons et elle entend bien mener sur la route du succès Jill à ses côtés. « Je vous laisse maintenant aller réfléchir à un plan pour les séduire. Réunion supplémentaire à dix huit heures pour voir où vous en êtes. » Pointant du doigt son frère et les deux autres membres de la trinité, elle leur intime de monter dans son bureau à l’étage. Jill sur ses talons, elle les rejoint, ferme la porte derrière elle et pose les bases. « La soirée de recrutement de demain soir doit être parfaite. Qu’avez-vous prévu ? » Watch and learn Jill. Dans à peine deux ans, ce sera toi sur le trône epsilionnien au côté de Raphael.
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MessageSujet: Re: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptyDim 6 Juil - 20:36



« SAVANNAH MARTIN & JILL ROSENBACH-DA RUSSO. SEPTEMBRE. 2041 »


L’allée des Grecs était baignée de soleil, partout les étudiants se pressaient entre les demeures colossales et légendaires des confréries. Tout semblait présager que l’entrée de Jill dans ce monde serait parfaite et remarquée. Pour cause, la fille de l’illustre Eileen Rosenbach n’avait rien laissé au hasard. Premièrement, elle se faisait accompagner par Savannah ancienne reine mère des mauves. Deuxièmement, il était impossible d’avoir une chevelure plus resplendissante. Enfin, elle savait au plus profond d’elle que Berkeley était sa destinée. Un sourire radieux s’étendait sur ses lèvres, elle était plus que jamais reconnaissante envers Savannah pour sa générosité. Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis toujours et Jill l’a considérait comme la grande soeur qu’elle n’avait jamais eu. Savannah avait toujours été présente à ses cotés, et lorsqu’elle avait besoin de précieux conseils elle savait qu’elle pouvait se retourner vers elle et tout lui confier. Inséparables comme leurs mères avant elles, Savannah et Jill formaient un duo unique et durable. Néanmoins, même si la journée avait merveilleusement bien commencé, Jill ne pouvait s’empêcher d’avoir une certaine appréhension. Aujourd’hui, elle allait se jeter dans le grand bain et elle n’aurait pas droit à une seconde chance si les choses tournaient en sa défaveur. Elle confiait à Savannah ses doutes, ses craintes afin d’être rassurée. Puis, elle repensait aux multiples discussions qu’elle avait eu avec Roman et Seth. Contrairement à June et Eileen, les deux hommes ne craignaient pas que Jill ne parvienne pas à s’intégrer, parce que c’était impensable. Ce qui les tracassaient davantage était la présence abondante et nuisible des Deltas, des coureurs de jupons, des séducteurs assoiffés de chair fraiche. Roman n’avait cessé de la mettre en garde, il lui avait même fait la promesse de tuer de ses propres mains le premier crétin qui oserait s’approcher trop près d’elle. « Seth veut que je lui téléphone ce soir pour lui raconter comment ça s’est passé. » lançait t’elle dans la discussion. Savannah et Seth s’étaient toujours admirablement entendus, et même s’il n’était pas officiellement son père, elle l’avait toujours considéré comme tel. « C’est vrai que Rosenbach-Da Russo, ça a de la gueule. Merci papa, merci maman. » Elle fut incapable de contenir un rire sonore, et tout en marchant vers la demeure Epsilonienne, les deux jeunes femmes discutèrent une dernière fois de leurs mères respectives. Un sujet de conversation qu’on pouvait aisément qualifier d’inépuisable. « Tu as sans doute raison. N’empêche que j’ai entendu suffisamment d’histoires sur elle pour t’affirmer qu’elle était tout sauf une sainte. » Elle levait les yeux au ciel tout en se demandant comment son grand père Gregory avait pu laisser Eileen faire tant de scandales. Il semblait que dans sa tour d’ivoire à Vegas il n’avait rien remarqué des agissements de sa progéniture, de la cocaïne par kilos, du sexe omniprésent, et de tout le reste. Ce qui était véritablement grotesque lorsqu’on connaissait la réputation de l’homme, l’un des plus puissant du pays. D’ores et déjà, elle savait que Roman ne lui laisserait pas faire le quart de ce qu’avait pu faire Eileen. A la moindre erreur il serait capable de l’envoyer dans un pensionnat isolé de tout, dans une région glaciale et reculée, au pire encore, dans un couvent. « Tu sais Savannah, j’aurais tellement aimé qu’on entre à Berkeley en même temps. Tu viendras me voir souvent, tu promets ? » demandait t’elle avec un regard implorant même si elle connaissait déjà la réponse. Elle regrettait parfois la différence d’âge qui l’a séparait de Savannah, elle aurait fait une complice parfaite dans cette épopée Californienne. Poussant l’imposante porte de la confrérie, les deux jeunes femmes s’engouffrèrent rapidement à l’intérieur. Le regard de Jill se perdait sur chaque recoin, chaque détail, tandis que Savannah nageait comme un poisson dans l’eau. Elle était ici chez elle, ça ne faisait aucun doute. Après un bref détour par le bureau pour y déposer quelques affaires, elles allèrent dans le grand salon où se tenait la première réunion de l’année. Les Epsilons étaient tous au rendez-vous, se dégageait d’eux une classe phénoménale, ils imposaient le respect, ils étaient les héritiers de ce monde fortuné. Debout aux cotés de Savannah, Jill ne s’était pas attendue à ce que toute l’attention soit immédiatement centrée sur elle. Et pourtant, à peine avait t’elle fait un pas dans la pièce qu’on l’accusait de n’avoir rien à faire ici. La doyenne des Epsilons une pimbêche écervelée se permettait de s’adresser à elle comme si elle n’était rien d’autres qu’une vulgaire paysanne. Elle devait sans doute ignorer que Jill Rosenbach-Da Russo se tenait devant elle et que malgré son visage angélique à peine sorti de l’enfance, elle avait hérité du caractère acéré de ses incontournables parents. En trois phrases pleines d’éloquence, elle envoya la-dite doyenne dans les roses. Une attaque publique qui allait sans nul doute faire des échos. Qui avant elle avait osé ridiculiser la doyenne de la sorte ? Personne. Mais Eileen l’aurait fait, elle était prête à le parier. « Mes parents m’ont tout enseigné de l’art de la guerre. » se moquait t’elle en rajoutant volontairement une couche supplémentaire. Puis, elle lançait un clin d’oeil complice à Savannah, avant de prendre place sur l’immense canapé blanc. Son canapé. Celui de sa confrérie. Savannah se lançait alors dans un long discours dans lequel elle expliquait que certaines familles étaient plus importantes que d’autres, qu’elles avaient droit à un traitement de faveur. Attentive, Jill n’en perdait pas une miette. Néanmoins, elle ne manquait d’y ajouter son petit commentaire personnel, ils pouvaient s’appeler Pelizza Da Volpedo, Bill Gates, ou Windsor, elle s’en moquait éperdument. « Un Rosenbach-Da Russo ne rampe aux pieds de personne. Merci. » Lançait elle pas trop fort, mais suffisamment pour que Savannah l’entende. Elle voulait mettre les cartes sur table immédiatement qu’importe si ça déplaisait, qu’importe si ses paroles s’apparentaient à de l’égocentrisme exacerbé. C’est sur ce climat un peu électrique que Savannah terminait son discours avant de faire signe à la trinité et à Jill. Ensemble, ils retournèrent à l’étage dans une pièce bien plus intimiste. Marchant bien à coté de Raphaël, elle le bouffait des yeux sans se priver mais avec une certaine discrétion afin de ne pas se faire prendre la main dans le sac. Tous débouchèrent dans un immense bureau, Savannah était debout au centre de la pièce, Raphaël et Jill confortablement installé sur un canapé en plume, et les autres sur des fauteuils semblant provenir de Versailles. « Le plus important c’est le champagne. » soufflait t’elle en riant et en cherchant le regard de Raphaël. Il était tellement beau, le physique de Seth mêlé à celui de June. Un mannequin, un dieu grec. « Si vous avez besoin d’aide, je suis volontaire. Je pourrais me mettre en équipe avec Raph’ par exemple ? » Sourire radieux auquel il est impossible de dire non, pupilles pétillantes, blondeur candide, la définition du mot adorable. Maintenant Savannah devait entrer en scène et se mettre dans le rôle de cupidon.
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MessageSujet: Re: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptyMer 9 Juil - 17:05


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"There were lives in those books, and deaths. Families and friends and lovers and enemies. Joy and despair, jealousy, envy, madness, and rage. All there. I reached out and touched the cover of one called The Earth. I could almost hear the characters inside, murmuring and jostling, impatient for me to open the cover and let them out."  Jennifer Donnelly for Savannah and Jill

HAPPY BIRTHDAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAY GERTRUDE :plop: :plop: :plop:
La famille de la jeune femme a toujours eu une histoire compliquée, et ce, depuis sa naissance, voir même sa conception. Elle le sait, de base, elle n’a pas été désiré, et n’est le fruit que d’une nuit un peu trop arrosée, entre un homme un peu trop aveuglé par la beauté angélique d’une jeune franco-suédoise et cette dit jeune fille, un peu en manque de plaisir et d’amusement. Les choses ne lui ont jamais été cachées, pour la simple et bonne raison que June a toujours voulu construire une relation basée sur l’honnêteté et la franchise depuis le départ. Sa mère ne lui a donc jamais caché qu’ils auraient pu vivre comme une grande et belle famille, envisagé d’avoir d’autres enfants. Ils avaient même entamé le processus pendant quelques mois. Mais son père n’avait pas tenu le rythme, et n’avait finalement pas réussi à se faire à cette idée de couple. Il s’était donc barré avec une amie de June et avait eu d’autres enfants ailleurs, frères et sœurs que Savannah aime évidemment plus que tout. Toujours est-il que sa mère est loin d’être du genre à s’apitoyer sur son sort, et c’est tout naturellement qu’elle a rencontré quelqu’un, un certain Seth, delta, roi de la confrérie et fier adepte des one night. Mais comme beaucoup avant lui, Seth avait succombé au charme de l’epsilon, avant de finir par la demander en mariage au bal de promotion. Pour le jeune homme, c’était d’un naturel qu’il agisse tel un père avec Savannah et pour la jeune fille, Seth était un second père pour elle, parfois aussi important que son véritable père. Alors la jeune femme a conscience de la complexité de sa famille, surtout lorsque vous rajoutez les pièces rapportées qui sont devenues sa famille, entre autre les Rosenbach – Da Russo. Ce n’est donc pas une surprise pour Savannah d’entendre que Seth attend un coup de téléphone de la part de Jill pour lui raconter la journée. « Tu l’embrasseras de ma part ! Je pense que je n’aurai pas le temps de l’appeler, je vais être prise dans des réunions jusque tard et ensuite je compte me reposer parce que demain ce sera le même cirque. » Et puis peut-être qu’elle passera faire un coucou à une de ses anciennes connaissances de l’Université, à savoir Charlie Levy-Carcenac Clives Barkha, long plus de toute la Terre apparemment, et ancien petit ami de la jeune femme. Lui aussi fait partit des pièces rapportées de la famille, son père étant le meilleur ami de Seth depuis des années maintenant, depuis leur temps à l’Université. Mais elle ne sait pas encore si elle compte lui rendre une petite visite ou non, cela dépendra certainement de son état de fatigue. « Evidemment que Rosenbach-Da Russo ça a de la gueule ! Autant que Rosenbach – Reynolds d’ailleurs ! » Et oui parce que le cousin d’Eileen a épousé la troisième partie du trio que formaient Eileen, June & Lily-Rose ( qui avaient trouvé un petit chat au détour d’un voyage à Los Angeles, dont avait hérité Savannah ). Alors forcément, Rosenbach-Reynolds c’est aussi une famille au top, surtout après tout ce qu’ils ont vécu ! « Même si tout ce que tu entends est vrai, et je mets ma main à couper que c’est le cas, qu’ils aillent tous au diable. Ils sont simplement tous jaloux, ni plus, ni moins. Et puis ce n’est pas comme si ta mère enchaînait les conneries encore aujourd’hui ! » Du moins les conneries de jeunesse comme se lancer des paris avec son cousin le long du toit d’un des plus hauts hôtels du monde … « Tu sais que c’est réciproque ! Mais ce n’est pas grave, j’ai déminé le terrain pour toi, je peux t’informer de tout avant l’heure ! Et bien sur que je viendrais te voir, tu sais que je reviens régulièrement à San Francisco, et tu seras la première personne avec Raphael à qui je rendrais visite ! » La pression monte d’un coup, à mesure que la réunion prend forme, et que Jill recadre en bonne et due forme la doyenne actuelle de la confrérie epsilon. Il est vrai que celle-ci est loin d’être fine à dévisager ainsi le doux visage angélique de Jill. Mais Savannah ne peut lui reprocher l’excellent travail qu’elle fait dans sa confrérie. La jeune diplômée s’enquiert de présenter la situation de la soirée du lendemain, entre autre, la nécessité de recruter les Pelizza Da Volpedo. Certains des enfants de cette famille peuvent prétendre autant à un rang chez les epsilons que chez les iotas tant leur parents avaient de l’influence dans les deux confréries. Il va donc de soit pour Savannah que l’accent doit être mis sur eux. « Mais la Rosenbach-Da Russo le fera s’il le faut, comme je l’aurai fait s’il l’avait fallu, prestige de la confrérie oblige Jill. » Digne héritière de sa mère, Jill n’est pas encline à se rabaisser face aux autres, c’est bien là une certitude. Mais parfois, lorsque la situation l’impose et pour le bien-être de tous, ente autre cette confrérie si chère à leur cœur, arriver à mettre son égo de côté pour quelques instants est une nécessité. Savannah va le faire et ce malgré son diplôme déjà acquis, il va donc sans dire que Jill devra le faire à son tour, surtout pour pouvoir prétendre à un poste dans la confrérie, maintenant que la doyenne tire sa dernière année à Berkeley. Et puis viennent les idées de chacun pour que cette soirée soit inoubliable. Et la réflexion de Jill fait littéralement exploser de rire sa comparse qui ne peut s’en empêcher. Telle mère telle fille est la première chose qui vient à l’esprit de Savannah face à cette réflexion. La Rosenbitch n’était-elle pas connue pour être une accro du champagne, allant même jusqu’à envisager des bains de champagnes ! « En équipe avec Raph hein ? » qu’elle lâche un brin taquine à sa comparse. Ainsi soit-il. « Que chacun se mette par équipe de deux, à dix huit heure, retour ici pour faire un debrief général ! » Pour Savannah, son duo ne sera personne puisqu’elle n’a pas l’intention de s’allier avec qui que ce soit dans ces jeunes. Bien au dessus d’eux et ne supportant pas leur maturité digne d’un enfant mâchouillant encore sa sucette, Savannah préfère être seule que mal accompagnée !
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MessageSujet: Re: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptySam 23 Aoû - 19:05



« SAVANNAH MARTIN & JILL ROSENBACH-DA RUSSO. SEPTEMBRE. 2041 »


« Tu peux compter sur moi. » affirmait t’elle sur un ton enjoué. Déjà, elle savait qu’elle passerait une bonne partie de la soirée pendue à son téléphone. Roman dans un premier temps risquait de la bombarder de questions puis, sans doute menacera t’il de venir jusqu’à Berkeley pour veiller personnellement que sa princesse est confortablement installé. Eileen ne manquerait pas de faire ses commentaires très subjectifs et de s’informer des principaux scandales qui, aujourd’hui encore, animent Berkeley. Zadig et Wren figuraient également en tête de liste, les conseils qu’ils pouvaient prodiguer étaient toujours bons à prendre. Enfin, June et Seth ,qu’elle considérait comme ses deuxième parents tant ils avaient fait parti intégrante de son enfance seraient au courant des moindres détails de cette première journée. Après tout, c’était à Berkeley que tout avait commencé pour eux. Que les destins s’étaient scellés, qu’ils avaient bâti leurs réputations, qu’ils avaient commencé à écrire les premières lignes de leurs histoires respectives. Jill espérait vivre des aventures semblables, se créer des souvenirs impérissables qui traverseraient les âges. Elle souhaitait devenir quelqu’un, que son prénom résonne encore entre ses murs mythiques dans vingt ou trente ans. Elle était à l’aube de sa nouvelle vie, au bord de sa destinée. « Evidemment. D’ailleurs ça me fait penser que maman et Zadig ont prévu une réception gigantesque à Las Vegas pour Noël. Il y aura tout le monde. Absolument tout le monde; ça va être grandiose. » lâchait t’elle un sourire dessiné sur les lèvres. C’était encore un secret, mais elle jugeait pertinent de mettre Savannah dans la confidence. Zadig et Eileen allait inaugurer un nouveau complexe hôtelier démesuré pour le réveillon, et c’était dans cette enclave de luxe préservée de tout qu’ils comptaient se réunir. Les invitations seraient sans doute lancées le mois prochain, mais pour l’heure, Jill s’imaginait parfaitement accrochée au bras de Raph’ dans une robe Oscar De La Renta. « Je crois qu’il y a certaines choses que je préfère ne pas savoir au sujet de ma mère. » Elle levait ses pupilles bleues vers le ciel et esquissa une moue boudeuse. Du tableau de chasse aux histoires sordides qui mêlaient la cocaïne et l’argent, certaines anecdotes devaient absolument rester secrètes, question d’équilibre au sein de la famille. La jalousie, en revanche, c’était une autre affaire. Depuis sa création, la confrérie des mauves avait toujours été enviée, épiée, tout le monde avait rêvé un jour ou l’autre fouler le sol de cette maison. Mais l’élite, comme son nom l’indiquait, était triée sur le volet. Seuls les plus méritants pouvaient prétendre entrer ici. Plus qu’une question de portefeuille bien garni, il s’agissait aussi de prouver à tous qu’on disposait d’une ambition sans pareille, d’une rage de vaincre inégalable, d’un désir de réussite inépuisable, d’un acharnement incomparable. Etre Epsilon c’était avant tout un état d’esprit, une manière de penser commune à tout un groupe qui se voulait être la nouvelle noblesse. C’était la royauté remise au goût du jour, avec ses valeurs, ses codes, ses secrets. « C’est trop aimable de ta part. Dis-moi tout ce que je dois savoir. » Savannah avait fait place nette pour que l’entrée de Jill se déroule à merveille, très généreux de sa part. Néanmoins, elle ne serait plus là dans quelques semaines. Elle reprendrait le cours de sa vie, loin de Berkeley. Jill devait apprendre à se débrouiller seule dans cette jungle, sauver sa peau, survivre et gagner. Gagner, c’était ça le plus important. L’emporter sur les autres et tirer son épingle du jeu. Zadig en connaissait un chapitre là dessus, ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’elle s’était confiée à lui avant d’entreprendre de conquérir le monde. Zadig était foutrement admirable, intimidant, il avait âme d’un vainqueur, un tempérament de leader. Personne ne lui avait jamais marché sur les pieds, aussi, il s’était souvent comparé à Dieu dans le bref élan de modestie qu’on lui connaissait. « Je pense que d’ici là tu nous rendras visite à tous les deux. En même temps. » Un clin d’oeil plus tard elle s’engouffrait dans la demeure des mauves. Il était hors de question que Raph’ reste encore célibataire longtemps. Jill désirait mettre le grappin dessus et ce depuis, des années, voir l’éternité. La première qui s’approcherait de l’objet de ses désirs risquait de périr dans d’horribles souffrances, de voir la tempête Rosenbach-Da Russo s’abattre au dessus de sa tête. Jill établissait des stratégies dans l’ombre, Raph’ devait absolument la voir autrement que comme une petite soeur de substitution. Pourquoi n’avait t’elle pas hérité du pouvoir de séduction légendaire de maman ? Eileen avait cette facilité déconcertante à mettre les hommes à ses pieds, à les faire succomber, Jill à l’inverse était bien moins à l’aise avec le sexe opposé. Roman lui avait inculqué des valeurs puissantes, la protégeait envers et contre tous, il éloignait les nuisibles. Jill ne passait pas ses week-end dans les clubs chauds de Vegas, elle ne portait pas de tenues indécentes, elle avait des préoccupations plus spirituelles. « Par ailleurs, si tu as un conseil à me donner concernant Raphael je suis preneuse. » demandait t’elle le plus naturellement du monde. Savannah était au courant de ce coup de coeur, Eileen aussi, June encore plus. Seul Raphael semblait être aveugle, et ne pas percevoir les maigres efforts de Jill. Savannah connaissait incroyablement bien son demi-frère, ses goûts, ses envies, et tout le reste par conséquent, elle serait une alliée de choix. Les filles regagnaient le salon et en découla les prémices de la troisième guerre mondiale. Jill défendait sa peau comme une championne, elle clouait le bec à la prétendue princesse de la maison, et l’envoyait tout droit au cachot. Fallait pas se fier aux apparences, malgré son visage angélique tout juste sorti du monde de l’enfance, Jill avait un caractère foutrement bien épicé, parfois même tranchant. Certaines choses étaient inadmissibles à ses yeux, à commencer par se mettre à cirer des pompes pour se faire bien voir. « Quand ils m’auront à tour de rôle passé de la pommade dans le dos, je consentirai peut-être à faire quelques efforts. En attendant, plutôt crever. » On aurait juré entendre la voix d’Eileen Rosenbach. Mine renfrognée, bras croisés, Jill refusait de revenir sur ses propos. Qu’importe que Savannah ou les autres fassent les gros yeux, madame avait un certain standing, point barre. « En plus du champagne, je peux demander à papa d’envoyer une armée de filles de Playboy... » lançait t’elle alors que les questions d’organisations et les idées fusaient. Sauf, qu’évidemment, Playboy et les filles en petites tenues c’étaient trop pour les enfants de bonnes familles qu’étaient les Epsilons, déjà à l’époque ses parents faisaient tâches avec leurs vies trop excessives. « Je plaisante. C’est bon. » Elle éclatait de rire en imaginant à quel point la soirée pouvait devenir une orgie. « Champagne, caviar... » poursuivait t’elle en s’accrochant au bras de Raph à la manière d’une groupie hystérique. « A toute à l’heure Savannah, on va mettre au point une stratégie avec Raph. » Aussitôt dit, elle se dirigea vers un canapé un peu plus loin. L’organisation très peu pour elle, tout ce qui l’intéressait c’était le regard de braise du fils de Seth et June, son sourire éclatant, le timbre délicieux de sa voix.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: Friendship is everything. Friendship is more than talent. It is almost the equal of family. Friendship is everything. Friendship is more than talent.  It is almost the equal of family. EmptyJeu 18 Sep - 18:49


They're going to take Berkeley..
"There were lives in those books, and deaths. Families and friends and lovers and enemies. Joy and despair, jealousy, envy, madness, and rage. All there. I reached out and touched the cover of one called The Earth. I could almost hear the characters inside, murmuring and jostling, impatient for me to open the cover and let them out."  Jennifer Donnelly for Savannah and Jill

Septembre 2041.Nul doute pour les deux jeunes femmes qu'une amitié profonde et sans failles les lient l'une à l'autre. Peut importe les aléas de la vie, peut importe ce qui pourrait être dit, rapporté ou déformé, la vérité elles la connaissent, et elles savent que rien ne pourra les séparer. Après tout, plus que des amies, elles sont une famille, recomposées d'une certaine manière certes, mais une famille à part entière malgré tout. C'est donc en souriant que la fille de June écoute son amie lui raconter que ses parents ont prévu une réception des plus immenses pour le réveillon de Noël. S'il y a bien une chose sur laquelle il est impossible de douter, c'est bien la qualité des réceptions données par la famille Rosenbach, peut importe le membre. Savannah est assez bien placé pour en attester puisqu'elle a, pendant de nombreuses années, assistée à certaines d'entre elles. C'est d'ailleurs à l'une d'entre elles que la vodka a fait ses premiers émules chez elle. La première fois qu'elle a embrassé un garçon - Charlie pour être exacte- fut aussi à l'une de ces réceptions somptueuses et enviées de tous. Ces soirées rappellent énormément de souvenirs à l'ancienne présidente epsilon qui a grandi dans ces soirées, y a appris beaucoup de ce qu'elle sait maintenant. L'idée donc de se rendre dans une nouvelle réception Rosenbach ne peut donc que l'enjouer au plus haut point. Elle se voit déjà à la soirée sans avoir été invité officiellement. Mais Savannah Martin accessoirement Joynner-Hill n'a pas besoin d'invitation pour ça, son nom est marqué d'office sur la liste des invités. « A voir avec mes parents, mais je pense bien être de la partie cette année. J'espère juste que ma mère n'a pas prévu quelque chose avec Naël, ou Valentina, je sais qu'elle voulait rendre visite à leur famille … A méditer et à comploter ! » Bien qu'elle aime les deux amis de sa mère comme s'ils étaient son propre sang, à choisir entre un passage dans la famille de Naël - au père régulièrement alcoolisé - et une réception digne des plus grands chez les Rosenbach, le choix était vite fait pour la Martin. Le passé de June n'a plus aucun secret pour sa fille, tant elle a vu grandir et évoluer sa mère au fil de ses années d'université. Pour Jill, c'est une toute autre histoire, puisque sa mère avait déjà quitté les bancs de l'Université lorsqu'elle est tombée enceinte de sa fille, de sorte que celle-ci ne sache pas vraiment ce que sa mère avait bien pu faire à la fleur de l'âge. « Ta mère est une légende, il va bien falloir que tu te fasses à l'idée que tu vas régulièrement entendre ses exploits, et surtout que l'on va faire la comparaison entre elle et toi. Le seul conseil que je peux te donner c'est, soit toi-même, oublie ce que ta mère a pu faire. Personne n'attend de toi que tu sois son sosie, simplement que tu t'épanouisses en étant toi, la douce et impitoyable Jill. » Savannah se souvenait avoir vécu le même sort à son arrivée à Berkeley, la réputation de sa mère la précédant de bien trop près. Nombre de gens lui avait demandé si elle comptait être rapidement enceinte et élevé un gamin à l'Université. D'autres encore lui demandaient si elle comptait épouser un membre de la royauté anglaise … avant de se rendre compte que cela serait de l'inceste pour la jeune femme qui faisait déjà partie de cette royauté vieille comme le monde. Et puis bien sur, il y avait la comparaison avec ses frasques, les nombreuses conneries et sorties en tous genres que sa mère avait pu faire en compagnie d'Eileen ou de Lily-Rose, voir même de Helsye. Les choses avaient fini par se tasser lorsque les gens avaient remarqué le caractère fort de Savannah, et surtout son indépendance vis-à-vis de la réputation de sa mère. « Evite la doyenne. C'est une garce insupportable que j'ai envie de claquer dès qu'elle ouvre la bouche. Ca ne tiendrait qu'à moi, elle n'aurait pas ce poste. Mais par je ne sais quel stratagème elle a réussi à se hisser sur la plus haute marche du podium, et parfois il faut la faire redescendre sur Terre. N'hésites donc pas à lui dire ses quatre vérités, sans pour autant t'attirer ses foudres. Elle est redoutable et pourrait te faire une réputation dont même ta mère pâlirait d'horreur. » Voilà son premier et unique conseil concernant son entrée chez les epsilons. Le reste ira tout seul aussi longtemps que Jill restera fidèle à elle-même. « Mon frère, bien que je l'aime plus que tout, est un débile profond qui ne voit pas les choses quand elles sont sous le bout de son nez. Tu pourrais débarquer devant lui topless que je ne suis même pas sur qu'il comprendrait ce qui se passe. Rapproches toi de lui en faisant ce qu'il aime, en participant au même projet que lui. Ne deviens pas la bonne copine par contre. Reste autour de lui mais avec une classe et une attitude sexy au possible. Tu peux être sur que dans quelques semaines, il te croquera dans la main. » C'est qu'elle l'avait déjà vu à l'œuvre son frère, et elle connaissait son mode opératoire. Pour le moment elle se contentait d'observer sans rien dire, mais Savannah sait exactement ce que ressent Raphaël pour Jill. Timide comme un pou, il n'ose pas lui dire que depuis qu'il a l'âge de parler il en pince pour elle. Et comme la relation entre Savie & Raphaël passera toujours avant le reste, elle lui a promis de ne rien dire à Jill. Tenant cette promesse de son mieux, cela n'empêche pas l'ancienne epsilon de donner des conseils à la Rosenbach-Da Russo. « Tu veux être une epsilon oui ou merde Jill? Tu as l'étoffe d'une epsilon, c'est une certitude. Mais à toi de le prouver. Et c'est en commençant par les attirer dans nos filets que tu vas le prouver. Tu feras ce qu'on te dit et conseille de faire. Pas parce que je suis ta cousine, mais parce que je suis la mère epsilon et que je te le demande. » Posant une main sur l'épaule de Jill, elle se calme en voyant qu'elle a haussé le ton envers son amie. Mais en même temps, Savannah ne veut qu'une chose, que les epsilons continuent à être l'élite ultime, la confrérie enviée de tous, et désirée par tous. Et pour ça, si elle doit s'énerver contre sa cousine ou son frère, elle le fera. « Ne le prends pas mal Jill, c'est juste que je vois la pérennité pour les epsilons, c'est tout. Dis toi bien que j'ai le même comportement avec Raphaël, je suis même parfois pire que ça.» Ne pas s'étonner donc, que son frère déteste quand Savannah s'installe aux commandes de la confrérie le temps d'une journée. Des duos se forment dès lors que Savie l'ordonne, et Jill saute sur l'occasion pour aller avec Raphaël, des idées folles pleins la tête. Des filles de playboy … Manquerait plus que ça ! Cela n'empêche pas la Martin de rigoler pour autant en imaginant la scène assez surprenante, voir comique. Elle regarde les deux louveteaux s'éloigner pendant qu'elle monte s'enfermer dans son bureau.

Dix huit heures. A l'heure pile, rendez-vous donné dans le salon des epsilons. La Martin descend une à une les marches et espère bien entendre une foule de bonnes idées pour cette soirée d'intégration. Voyant la doyenne des epsilons s'installer à côté de Raphaël, Savannah pointe son doigt vers elle et lui indique une autre chaise. « Chaque duo se met l'un à côté de l'autre s'il vous plait, je n'ai pas envie d'avoir à bouger ma tête dans tous les sens pour vous écouter parler. » Plus clairement, c'est simplement là un moyen pour Savannah de mettre Jill et Raphaël côte à côte. S'avançant discrètement vers Jill, Savannah lui glisse à l'oreille. « Autre info. La doyenne en pince pour Raphaël depuis un long moment et elle le travaille au corps très durement. C'est ta principale rivale et je ne la veux pas comme belle-sœur, je te veux toi. A bon entendeur Jill ! » Elle sourit et repart à sa place comme si de rien était, avant de lancer les hostilités. Elle invite chaque duo à faire part de ses trouvailles. Certaines se ressemblent, d'autres pas, pas mal s'ajoutent, et quelques unes sont à jeter. Notant tout dans son bloc note, Savannah est studieuse et a l'impression de retourner sur les bancs de l'université quelques années en arrière. Vient en dernier Jill et Raphaël, ce que Savie attendait avec impatience. « Allez vous deux. Le meilleur pour la fin peut-être? » Sans jamais caché ses préférences, entre autre pour son frère, cela n'a jamais empêché pour autant Savannah d'être juste envers lui et les autres, le punissant si besoin était. Nul doute que si elle doit le faire avec Jill, la belle fille de Seth n'hésitera pas un instant à le faire pour le bien de la confrérie.
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Edison L. Allen
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