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❥ they say that love is forever. Your forever is all i need.

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MessageSujet: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptyMer 23 Fév - 1:17


“ i'm afraid of losing you „

charlie&belammée


Trois jours. Trois putains de jours que j'avais passé la porte. Trois jours que je n'avais pas dormi. Trois jours que j'avais passé la porte. Je ne savais pas si j'en avais réellement besoin ou si c'était juste le temps de réfléchir ou encore que je ne devrais pas revenir. Et si Emma avait débarqué là, sans prévenir et m'avait prit tout ce que j'avais lâchement laissé ? Je m'étais presque revue passer la porte de chez moi, à 14 ans, le jour de ma rencontre avec Adam, en pensant une seule chose : « Est-ce que papa remarquera que je suis partie ? » Une semaine. Et non. Trois jours. Est-ce que Charlie l'avait vu, qu'il avait été seul le matin ? Je soupirais. Quelle heure était-il ? J'avais perdu la notion du temps. A dire vrai, j'avais perdu pas mal de choses... Peut-être qu'au fond, j'avais un peu perdu la réponse, moi aussi. Trois jours. Trois jours que je n'avais pas dormi. Je n'avais pas sommeil, ma tête marchait trop pour que je puisse dormir. J'avais fumé comme jamais depuis neuf mois, je n'avais pas bu, tout de même, mais j'avais réfléchi. J'avais beaucoup marché, aussi, dans la ville, je voulais voir jusqu'où je pourrais aller mais lorsque j'ai vu des endroits dont je n'avais pas idées, j'ai fait demi-tour. Jusqu'à la plage. Et mon appareil photo m'avait lâché, niveau batterie. C'était le signe que je devais rentrer. Alors, mal aux pieds, j'avais pris le chemin de la maison. Il n'y avait pas que la batterie de l'appareil photo qui avait lâché prise, celle de mon iPod, la vie de mon.. mes paquets de cigarettes, ma sensation de faim, celle de sommeil et puis mon cœur. Sans Charlie, je me suis rendue compte que tout ce que je pouvais faire ne servait pas à grand chose. Le moment où vous vous retournez, parce que vous avez vu quelque chose de drôle et vous réalisez que non, finalement, vous ne souriez pas, parce qu'un truc vous manque terriblement. Charlie. Tout perdait de sa saveur. La vie en elle-même, finalement.

Est-ce que c'était vraiment ça, l'amour ? Être condamné à avoir un trou béant remplaçant chaque petit morceau de votre corps quand vous savez que l'autre vous en veut ? C'était censé pouvoir faire aussi mal ? J'avais l'impression de mourir un peu plus à chaque minute passée loin de Silver et pourtant.. Rien ne venait. Surement parce que rien d'autre que quatre mots de Charlie pouvait me faire crever sur place et pas autre chose. Si je passais cette porte, je m'en foutais royalement qu'il m'en veuille, vraiment. Mais jamais je ne pourrais supporter qu'il me dise « Je ne t'aime plus. » Que ce soit fini, le divorce, rien à battre tant que, égoistement, il m'aimait encore. Au fond, on n'était pas censés être au dessus des épreuves et des séparations ? Sinon, ce n'était pas ce que chacun appelle à sa manière. Le bon, le seul, l'unique, l'âme sœur... Et tout se résumait à une seule personne pour moi. Je m'étais souvent moqué des femmes qui ne juraient que par l'amour, tellement je trouvais cette notion stupide, surtout après l'histoire d'Adam qui, aussi bien physiquement que mentalement, m'avait complétement anéantie. Mais la drogue, oh mon dieu, ce n'était rien comparé à ce que je vivais maintenant. Si je l'avais su ailleurs, trop loin pour moi ou qu'il ne veuille plus jamais me revoir, je me serais allongée. Et j'aurais attendu. Rien ne valait la peine, sans ça. C'était assez triste , en fait. Je trouvais les Beatles chou, lorsqu'ils disaient « All you need is love. » mais je ne savais pas à quel point cela me ferait mal de me rendre compte qu'ils avaient raison. C'était censé être beau, non ? Enfin, on a toujours trouvé des choses superbement immondes, alors après tout, pourquoi pas. Alors je pris la meilleur décision depuis trois jours : je refermais la porte derrière moi, rentrant dans la maison.

Sans même passer devant la porte de la chambre que je partageais avec Charlie, je prie la direction de la chambre de Sidney, en l'entendant commencer à renifler. Je me penchais au dessus du lit et le prie dans mes bras, presque naturellement, avant de m'appuyer contre le mur. Il était... tellement fragile. J'avais toujours eu peur de le casser.
Je déglutis. Cette boule de chair était décidément trop mignonne et la culpabilité qui résonnait encore plus que lorsque les basses dans les gros concerts. Ça me remuait le ventre, et pas de la bonne manière. Je touchais sa joue du bout de mes doigts, comme si c'était de la porcelaine trop fragile. Je soupirais et embrassais le haut de son crâne. J'avais paniqué. Je le reposais dans son lit, en veillant à ne pas y aller trop vite ou faire trop de bruit. Sidney, ça allait. Charlie, c'était une autre histoire. Je me préparais mentalement à la catastrophe de le retrouver. Bien sur que j'en avais envie. Mais je savais qu'il allait sans doute m'en vouloir. Je n'avais pas agi de la manière la plus responsable. Mais depuis quand j'étais responsable ? C'était ça, devenir parents ? Devoir être parfaits ? Si c'était le cas, je n'allais jamais y arriver. Je devais être la personne la plus imparfaite du monde, surtout ces jours-ci. Je fermais les yeux et respirais profondément. L'apocalypse intersidérale que j'avais dans le cœur ne faisait que s'augmenter au fur et à mesure que j'attendais. Je me retournais, prête à passer la porte. Boum. Je rentrais dans une masse que j'identifiais à l'odeur comme mon mari. Je ne cherchais pas à bouger et de toute façon, j'en étais plutôt incapable. J'avais envie de resserrer mes bras autour de sa taille mais j'étais paralysée. Peur, angoisse, stress, amour. C'était trop. Je restais la tête contre son torse et je sentis les larmes couler. Je ne l'avais pas fait, ces derniers temps mais Charlie m'avais toujours mise dans un état complètement incroyable et inimaginable, que ce soit en bien ou en mal. Une seule chose que j'ai réussis à articuler, sur le moment, en chuchotant vu le contexte.

« Charliiiiiiiiie, je suis désolée. »
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MessageSujet: Re: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptyLun 28 Fév - 21:59

Je m'étais réveillé, ce matin là, au calme. Au départ, j'en fus heureux, j'avais bien dormi. C'était avant de remarquer que c'était anormal. Qu'une présence manquait à mes côtés, et que mon fils d'à peine quelques jours ne faisait pas sa crise matinale. Mort du poupon? Ou tout simplement maman qui c'était levée pour laisser dormir papa, tel une déesse? Peut importe, je devais me lever, malgré que ce n'était pas l'envie qui manquait de resté couché, de dormir jusqu'à midi, et de faire la fête toute la nuit. Je mis donc un pied sur le tapis à poil long qui recouvrait le sol de ma chambre, puis un autre. La gauche avant le droit, probablement, vu le reste de ma journée, qui fut infernale. Je m'étirai lentement, dénouant les muscles de mon dos en baillant. Je passais mes mains sur mes yeux, pour les desseller, et je me levai, cherchant à de quoi m'habiller en regardant le sol, tournant sur moi même, pour finalement repérer mon peignoir qui jouait à cache cache. Je sorti de la piece, et fut directement attaqué par Panama, Whisky et Manz', qui devaient avoir faim, ou une envie pressante d'animal de compagnie. Je fis quelques pas, après les quels ils comprirent que j'avais plus important à faire. Je me rendis vers la chambre verte de mon petit Sidney, où je croyais que Bela allait se trouver. Mais elle n'y était pas. Il y avait seulement mon petit bébé qui gazouillait, couché sur le dos, tout seul, dans sa chambre comme un grand. Je pris ma petite bête toute fragile dans mes bras. On aurait dit un petit spaghetti tout mou. Puis je fis le tour de la maison, cherchant Bela. Ne la trouvant pas. Elle avait déserté.

Je ne sus pas quoi en penser pendant quelques jours. Ma première hypothèse fut qu'elle était partie faire des courses, du genre, des couches format nouveau-né, même si nous en avions une demi-tonne en réserve « au cas ». Puis, après la fermeture des magasins, je me dis qu'elle devait être partie voir sa famille, elle avait besoin d'aide, elle allait en demander, c'était aussi simple que ça. Puis, après une nuit à ne pas dormir, à cause des cris de mon petit crouton et de mon cerveau, qui ne voulait pas arrêter de penser que ce soit une seconde à ma femme, j'en vins à penser que je n'étais qu'un accessoire. Qu'elle restait seulement le temps de s'enlever ce petit poids dans le ventre. Qu'elle en avait marre de moi, depuis le début. Certes, je pensai aussi pendant un moment à un kidnapping, ou à un meurtre.... mais je l'aurais senti. Elle me manquait. Elle manquait à Sid. Mais elle ne revenait pas. Son absence me parut comme une éternité. En réalité, durant les trois jours qu'elle fut partie, je bougeai à peine. Je n'avais pas la force de cligner les yeux. De toute façon, j'étais trop occuper à jouer le papa pour mon fiston. Je n'imaginais même pas le travail que mon père devait avoir eut à m'élever, en papa mono-parental, comme je ne voyais ma mère qu'une fois par mois, ou encore qu'une ou deux semaines, en période de vacances. Ça pouvait sembler égoïste de ma part de dire cela, mais je ne voulais pas élever Sid comme mon père l'avait fait avec moi. Je voulais qu'il puisse voir sa mère, et qu'il n'est pas l'image que j'avais de la mienne : Une femme sérieuse, austère, qui ne me connait pas. Je ne voulais pas qu'il est l'impression d'être une erreur de parcourt. Un humain trop grand pour la moyenne un peu mal dans sa peau, qui compense alors en faisant l'idiot avec sa petite amie blonde qui lui montre tout les moyens pour détruire sa vie. Je préférai être celui qui accompagnerait son fils dans tout ce qu'il fait, qui le comprend, et qui l'aide à se battre contre la stupidité de l'univers. En vérité, en regardant mon petit crouton, je ne voyais pas un être parfait, comme tout les parents voient leur progéniture. Non, il avait un visage un peu long pour un bébé, et il était hyper colérique. J'avais envie à apprendre à ce petit à faire avec ses défauts plutôt qu'à les cacher, à tenter de faire de lui un être parfait, inaccessible.

Après trois jours, finalement, pendant que je changeais de tee-shirt – Sidney venait de me régurgiter dessus, la joie – j'entendis des bruits dans l'entrée. À entendre le son de ces pas, j'en déduis tout de suite que c'était Bela. Enfin. Malgré le fait que mon attente fut enfin fini, je ne souris pas. On devait s'expliquer avant, et puis, le manque de sommeil m'affectait toujours. Je mis un tee-shirt qu'elle m'avait acheté, en remplacement d'un de mes anciens qui avait servit à ramasser un dégât. Un truc bien, propre, qui pour une fois n'avait pas plus de 5 ans, comme la plus part de mes tee-shirts. Il avait encore les lignes de repassage, dessus. Je sorti finalement de la chambre, avec un air grave. Un truc qui ne me ressemblait pas du tout. Je me rendis jusqu'à la chambre de ma petite tartine au nutella, lentement, pensant.

J'avais mal. Ce n'était même pas comparable à une balle dans l'épaule. C'était pire. Bien pire. Pourtant, ce n'était pas la première fois que l'un de nous deux avait besoin d'une pause. Ça m'était arrivé, à moi aussi, de partir, comme ça, sans donner trop de nouvelles. J'avais même fait pire; décamper pour me refaire une vie. Une vie avec un autre. Un autre qui avait aussi la fâcheuse habitude de partir, sans laisser de note. Les gens étaient comme ça. Ils partaient. Ils revenaient. Ils blessaient les autres. C'était la vie. L'amour, c'était les pardonner sans limites, même si on était dans mon cas; défait. J'étais près de la chambre de mon fils, espérant que ma femme ne soit pas en train de faire les valises du petit - je n'aurais même pas eut la force de défendre mes droits de père – quand elle me bouscula. Elle. Dans le corridor de ma maison, de notre maison, vu le fait que nous étions mariés. Je ne sus pas trop quoi faire sur le coup. Je devais passer, sans trop lui faire attention? La prendre dans mes bras pour lui montrer à quel point elle m'avait manqué? La gifler pour lui faire ouvrir les yeux, réaliser qu'elle avait été absente dans la première semaine de vie de son fils. Alors, je ne fis rien. La laissant me faire le premier pas. Revenir a la maison comme une grande. Elle était désolée. Je l'étais aussi pour elle ; elle avait manqué un petit sourire de la part de Sid, la veille. Elle n'avait pas pu toucher la peau du bébé après le bain : le truc le plus doux qui m'avait été donné de toucher. Je réfléchi à ce que je voulais dire. J'aurais pu rester là des heures, sans trouver la réponse, alors, je me contentai d'un truc bête. De toute façon, je ne trouverais pas mieux.

« Bela il faut que tu arrêtes. »

d'être désolée. De partir sans prévenir. Ou de revenir. Parce que ça me faisait un mal de chien a chaque fois. Je la regardai dans les yeux, comme mon père faisait pour me faire comprendre un truc important. J'entendais Sid qui nous alertai doucement de sa présence, en musique d'ambiance. La vie de parent était géniale. J'avais été forcé de prendre un tournant vers la maturité pour le week-end, et j'en avais déjà marre. J'avais hâte que Sid marche et ait à l'école, que l'on puisse lui apprendre des trucs, parce que pour le moment, c'était comme élever une grosse limace . Il était tout mou et bavais. Malgré cela, je ne pouvais pas m'en séparer, comme s'il était un petit aimant. Je regardai ma femme. Elle avait le chic pour me faire craquer. Comme si ça l'amusait. Elle était de retour. Je pourrais dormir. À cette idée je souris. C'était assez étrange, en réalité. Elle était là, je pouvais aller me coucher, lui dire que l'on parlerait plus tard. Mais j'en n'en avait plus envie. Elle était là. Sidney aussi. J'avais seulement envie de repousser la discussion pour aller voir le petit. Dire à bela tout ce que l'on avait fait. Je crois que j'étais un peu perdu, en réalité. Je ne savais pas si je devais me montrer doux, faire comme si de rien était, le prendre comme un adulte, accepter ses fautes, comme nous avions un enfant à élever, ou encore faire une crise, comme un enfant, parce que j'avais eut mal... et j'avais besoin de mon bisou magique. Alors, je souris.
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MessageSujet: Re: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptyLun 28 Fév - 23:15


“ let me back into your arms „

charlie&belammée




Non. Non. Non. Ça faisait juste trop mal de soutenir son regard. Alors je baissais les yeux, un peu comme quand on casse un truc précieux. Parce qu'au fond, on sait que c'était pas bien, mais on l'a fait quand même. Et on doit assumer. Je jetais rapidement un regard derrière moi et l'entrainais vers la cuisine, parce que j'avais trop besoin de parler. Surtout à lui. Ça me rappelait les premières fois où je voulais lui demander de sortir avec moi, en fait, et même les premières fois où je lui avais parlé, parce que mon cœur battait tellement fort qu'il résonnait dans tout mon corps. Toutes les fois où je le voyais, en fait.

« Tu sais Charlie, j'ai jamais eu peur avant il y a trois jours. J'avais jamais autant douté de moi-même et de tout le reste. J'avais jamais autant douter de ma vie. Et ça m'est tombé dessus comme ça. Pendant un moment, je me suis même demandé si c'était pas pour Sidney, que t'as voulu te remarier. En 72heures, j'ai tenté de penser au mieux. La vérité, c'est que je me sentais comme une étrangère, ici et que je pouvais plus le supporter. Je me suis pas sentie pas capable de tout ça, c'était trop dur, parce que je ne savais pas quoi faire. Rester dans le coin ou partir pour toujours ? Qu'est-ce qui aurait le mieux pour toi ? Pour lui ? Est-ce que je serais une bonne mère ? Est-ce que je ferais pas une connerie ? Est-ce que je serais vraiment capable de gérer ça avec les cours ? J'ai compris que je devais faire le point quand on lieu de douter de moi, je me suis mise à douter de nous. Et je ne le supportais pas. Tu sais pourquoi ? Parce que tu as toujours été celui qui m'a donné la force d'avancer. La force de faire les choses. Celui qui me rallumait les étincelles que j'avais perdues. Je ne sais pas comment j'en suis arriver là, mais c'était trop dur. J'ai pu supporter beaucoup de choses, sans rire. Le départ de ma mère, la descente en flèche de mon frère, le changement de Capryce, Adam, la drogue,la rupture, la route en van avec de l'eau chaude comme seule boisson, lutter pour rentrer à Berkeley avec tout les polaroids qui trainaient dans ma voiture. Et t'es arrivé. Oui, t'as pas apporté que des bonnes choses, parce que dès le début, tu m'as eue. Et moi je t'avais pas. Pas assez. Et puis après... on connait l'histoire. Je crois que dans un sens, j'ai pu supporter ma relation avec Kienan la deuxième fois, parce que j'espérais qu'un jour, je tombe dans les pommes ou alors qu'il me frappe alors que t'étais à côté, juste pour que tu viennes me sauver, comme tu l'avais toujours fait. Et je n'ai même pas eu besoin de ça, t'es venu quand même. Je sais même pas pourquoi. Mais ce soir là, j'étais tellement heureuse que je ne me suis pas posée de questions. Ce soir là, j'avais réalisé quelque chose. Quand j'avais appris ton mariage, j'avais cru pouvoir tranquillement passer au dessus, tourner la page et t'oublier. Et à un moment, j'ai regardé mon poignet. T'avais pas perdu ta gourmette. Je l'avais. Et je l'ai encore. Et j'ai su, ce jour-là, que peu importe ce que je ferais, je pourrais jamais tourner la page si je suis plus avec toi, parce que c'est la seule chose qui compte maintenant. Et au fond, ça l'es depuis deux. Je suis pas habituée à ce genre de trucs, je sais comment facilement me sortir des gardes à vues, mais arriver à être mère, tu vois, je sais pas. Ça se règle pas avec un sourire. J'aurais aimé, je te promets.

Alors, voilà. Je suis rentrée, parce que je le devais, parce qu'au fond, de pas arriver à faire face à ça, c'est aussi devenu une habitude, tenter de s'habituer au fait que oui, je suis mariée, de m'habituer au fait que j'ai besoin de toi plus que de n'importe qui. Et je sais pas pourquoi. Je peux pas l'expliquer. C'est juste comme ça. Et.. Et j'ai juste peur de me réveiller un matin et de découvrir que je rêvais et que je vais te revoir au bras de je-sais-pas-qui. Et je pourrais pas le supporter, tu vois ? Je t'aime tellement Charlie, que ça m'a détruite, reconstruire et diverses choses et je savais plus où j'en étais. J'avais l'impression de ne pas voir le temps passer, que tout allait trop vite, parce que j'avais peur. Et je le suis toujours. Tu me donnes des sentiments, bons comme mauvais, et je sais que tu seras le seul à me faire cet effet-là, parce que c'est toi. Dans ma tête, c'est une raison suffisante. Je crois que j'ai juste.. pensé que j'y arriverais pas. Et c'est stupide. Stupide de dire ça sans avoir essayé. Parfois, je crois que je m'attache aux mauvaises personnes, parce que ça me fait mal. Ça me fait mal de t'aimer Charlie, putain. T'es merveilleux, avec ou sans moi, et je sais que t'as quand même réussi à faire face à tout en trois jours mais moi je peux pas. Je suis... inutile. Et en plus, maintenant, j'ai honte, alors je me sens faible. Je l'ai toujours été un peu plus fasse à toi. Mais je sais aussi que j'ai besoin de toi. J'ai besoin de te voir ouvrir les yeux le matin, du fait que la première chose à laquelle je pense, c'est t'embrasser, de t'apporter ton thé encore au lit parce que t'es pas du matin et que sans ça, tu te lèves pas, j'ai besoin de voir mon reflet dans tes yeux, j'ai besoin de pouvoir te prendre la main quand j'en ai envie, j'ai besoin de sentir que t'es près de moi, j'ai besoin de savoir que t'es à moi et de me sentir totalement égoïste de le penser, j'ai besoin de t'aimer et d'entendre Sidney pleurer la nuit, parce que ça me donne une raison d'avancer, de le réconforter. Alors pourquoi j'ai cette boule amère dans la gorge ? Je me dis que ce que j'ai fait, c'est tellement stupide. Et c'est plus d'être mère dont j'ai peur, c'est que tu me dises que c'est fini. Tu pourrais me dire de m'en aller, je crois que je le ferais, tellement j'aurais eu mal de l'avoir entendu. Mais sache que pour moi, ce ne sera jamais terminé Charlie. J'arriverais jamais à tourner la page. Tout simplement parce que c'est toi, que c'est la dernière page du roman qu'on a écrit et que je préfère fermer le livre et garder tout ce que j'ai dans le cœur plutôt que de tenter d'oublier l'homme de ma vie. J'y croyais même pas, à ces conneries du grand amour, et je suis devenue une vraie guimauve depuis que t'es là. Enfin, avant je l'étais aussi, mais pas autant sur le plan... amoureux ? J'étais convaincue que les amies pouvaient suffit. Et il y a eu la foire, et je suis tombée en plein dans le coup de foudre, et tout les autres jours qui ont suivis et qui m'ont mis des feux d'artifices dans le ventre, dans le cœur, partout. Et puis tu sais, même si tu voulais divorcer, je signerais pas les papiers, na. Je sais que c'est immature, mais je préférais vivre avec la fausse idée que tu n'aimeras que moi toute ta vie. C'est assez inhumain, mais si je voulais survivre, parce que je ne vivrais plus, vu que tu seras plus là, j'en aurais besoin. Du dernier espoir. Comme l'espoir que Luc Skywalker est pour Yoda et la force. Regarde, dans la pire situation du monde, je te parle de Star Wars. Je suis définitivement pas assez bien pour toi. Je comprends pas trop pourquoi tu m'aimes, si tu m'aimes encore, en fait. Oh, et... je suis désolée, parce que finalement, après tout ce bla bla, j'avais pas dit l'essentiel. Pardon. Je t'aime, Silver. »

Je soupirais. Je passais mon temps à m'excuser, je devrais songer à arrêter. Arrêter les conneries, peut-être, aussi. J'avais dis ce que j'avais à dire. J'aurais pu continuer longtemps, lui dire le pourquoi et le comment je l'aimais, et je m'étais rendu compte que c'était indescriptible. Et puis à le voir, je me dis surement qu'on irait se coucher vite, à dire vrai. C'était peut-être même un peu cruel de le dire comme ça, dans le sens où... je ne sais pas trop. Mais je trouvais ça moche, qu'on règle tout par le sommeil. Je le regardais et je me rendais compte de tout ce que j'avais pu comprendre, pendant ces journées. Peut-être que j'avais trop pensé, et que ça avait grillé un truc en moi , la zone de paranoïa et d'abandon que j'avais constamment. J'avais la gorge hyper sèche. Même le bordel de la maison, je n'avais pu m'empêcher d'y penser. Ça n'avait pas été les trois jours les plus calmes de ma vie. Quand on s'éloigne de tout, on se rend compte à quel point on peut tenir à certaine choses et je n'avais pas cessé de penser à eux pendant trois jours, ça faisait mal au cœur, vers la fin, parce que je savais que j'avais fait une connerie.
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MessageSujet: Re: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptyVen 4 Mar - 18:51

J'aurais pu l'écouter parler comme ça pendant des heures. Pas parce que j'aimais spécialement ce qu'elle disait, mais elle était elle. Elle, ma femme, mon amoureuse, la maman du plus beau des Sidney de l'univers. J'avais envie de répondre à chacune de ses phrases, chacun de ses mots, la réconforter et lui dire que tout allait bien aller...Mais je pensais aussi, qu'il y a des fois, comme celle ci, ou ce n'est pas des centaines de mots alignés les uns aux autres qui font que notre interlocuteur ce sent mieux. Ce n'était pas un discourt tout fait que n'importe qui aurait pu prononcer qui allait réconforter mon olympe. Ce n'était pas un livre de croissance personnelle qui allait lui montrer comment ne plus avoir peur d'être mère, d'être elle même dans ce genre de situation. Il y avait aussi le fait que j'avais peur qu'elle m'arrête avant la fin de mes phrases, qu'elle comprenne mal certaines nuances. Elle n'était pas stupide, mais elle pensait souvent trop vite, se fiant aux mots et non aux émotions cachés derrière. C'était pourquoi je ne voulais pas lui dire que, oui, c'était à cause de Sid que j'étais revenu. Parce qu'elle se serait arrêtée à cette phrase, son regard aurait changé, serait devenu plus triste encore qu'il l'était déjà, elle aurait fait demi-tour et serait repartie. Oui, j'étais donc revenu pour Sid. J'avais fait tout les scénarios possible dans ma tête. La vie de cet enfant ne serait pas heureuse sans sa mère. Pour la simple et bonne raison que moi, j'étais incapable de l'être sans elle. Il aurait manqué un morceau à notre famille. Sans elle, je devenais un électron libre, qui cherche à tout prix à se greffer à quelque chose, à retrouver un peu de stabilité, et ce n'était pas ce qu'il fallait pour notre fils. Il lui fallait une famille qui l'aime, dont les membres s'aiment aussi, et c'était ce que j'avais, quand j'étais avec bela, parce que ça aurait été le plus gros mensonge du monde de dire que j'avais arreter de l'aimer, bien que j'ai essayé de m'en convaincre à mainte et mainte reprise, parce que ça me faisait trop mal de voir la vérité : c'était elle, pas une, ou un autre. Elle. Toute seule. J'avais eut peur, moi aussi. Peur d'être enfermé toute ma vie. Que les truc que l'on raconte sur le mariage soit vrai : que les mariés sont enchaînés l'un a l'autre pour l'éternité. J'avais eut la trouille, oui, et je m'étais rendu compte que c'était vrai, parce que « quand on se marie pour les bonne raisons, ça ne peut que durer ». Le pasteur aurait probablement rit. N'importe qui qui avait pu lire notre conversation sur messagerie la soirée où je l'avais demandé en mariage également : un voyage gratuit en égypte n'est pas une bonne raison. Peut-être, mais l'amour derrière était une très bonne motivation. Enfin bref. Elle était là, à aligner des mots. À se vider de sa salive. Moi à l'écouter. Et a me dire qu'elle pouvait s'arrêter n'importe quand : je l'aimais de toute façon, elle n'avait rien a prouver, malgré ce qu'elle semblait penser. Elle finit en me disant qu'elle m'aimait. Une des seules choses que je ne me lasserais jamais d'entendre. Je passai une main dans ses cheveux longs. J'avais une fixation sur eux depuis le premier jour. C'était l'endroit rêvé pour mes mains. Ils étaient doux, soyeux, et avaient cette odeur caractéristique a ma Bela. Ils flotaient comme un voile éternel dans son dos, et puis, c'était de leur faute si tout avait commencer : pour cela, j'allais toujours leurs être reconnaissant. Qu'ils soient blonds, bruns, roux, noirs, je m'en contre fiche, en réalité – malgré le fait que bela pensait que je la préférais en brune à cause de cette connerie que j'avais fait avec une brunette - fuck hairs. J'avais envie d'être avec elle. Là. Tout de suite. Pour la vie. J'étais entrain de me rapprocher, lentement, pour l'embrasser, lui dire que rien n'était oublié, mais que tout était pardonné – parce que sinon, les événements n'aurait pas de poids et je n'étais pas le genre de personne qui passe par dessus un truc et qui se dit ; bah je ne l'ai jamais fait. Il faut se rappeler de ses erreurs et de ce que l'on a découvert, quoi. - de lui dire que je l'aimais en fou que j'étais quand je fus interrompu par un petit cri. Ce bébé. Je fis un signe à bela pour lui dire que je revenais dans un moment. J'accourus dans la chambre du petit, le prenant dans mes bras et le ramenant près de sa maman.

« Tu sais Bela, j'étais sur le point de te dire que je t'aimais mais ce bout de chou à décidé de le dire à ma place. Mais tu en est consciente, non, que je t'aime comme un malade, hein? Enfin, je dois te dire que je l'espère bien après tout... ça parce que je veux dire, je ne saurais plus comment te le prouver avec tout ça.... T'as pas changé d'avis, hein, tu en veux pas un autre maintenant? Parce que moi, en trois jours, je me suis découvert une très bonne aptitude à ne pas dormir pour aller donner un biberon à un bébé, et qu'en fait, c'est inspirant. J'ai aussi découvert qu'il allait peut-être bien être pompier plus tard, il adore arroser tout et n'importe quoi – moi, genre – quand il en a l'occasion. Je t'aime. Lui aussi, par ailleurs, tu veux le prendre? Il est a toi aussi, après tout. »

Limite, j'allais être jaloux, si elle le prenait. Elle l'avait eut des mois, déjà. Moi, trois jours. Mais je ne pouvais pas me montrer jaloux aujourd'hui, c'était probablement la seule chance que j'avais de faire connecter bela avec ce bébé. Qu'elle en devienne gaga. Qu'elle l'aime, juste un peu moins qu'elle m'aimait moi. Son numéro deux, dans le palmares de ses hommes préférés sur la terre
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MessageSujet: Re: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptyDim 6 Mar - 3:08


“ never let me go „

charlie&belammée


Aussi longtemps que je me souvienne, je n'avais jamais prévu de me marier. Peut-être pour les avantages économiques, et encore. Même petite, je ne rêvais pas de la belle robe de mariée en meringue et je n'avais jamais une personne très performante pour pondre des phrases clichés, sans doute parce qu'il y avait toujours un ou deux jurons. La vérité, c'est que j'avais peur du couple même. C'est bête hein ? Je crois aussi que c'est pour cette raison que je n'ai pas été avec Charlie avant le mariage. Je ne restais jamais très longtemps avec la même personne et ma plus longue relation eh bien... J'étais plus défoncée qu'amoureuse, on va dire. Et me connaissant, j'étais du genre à me lasser vite. Je n'avais pris conscience de ce que je faisais que devant le pasteur, ça m'avait frappée. Du genre... paf. Et même plus tard.

Flash-back.


J'avais des messages et des appels manqués de Sterling me demandant ce que je foutais. Même moi je me demandais. Je soupirais, le jetant sur le tas que constituaient mes affaires mêlées à celle de Charlie. Comme jeunes mariés, je crois qu'on avait fait plus organisés. Je ne regarderais plus mon portable. J'étais ici déconnectée de tout Berkeley. Presque. Je sentais ses doigts venir se poser sur mes hanches et ses lèvres déposer un baiser dans mon cou. Sur le moment, je fermais les yeux, tenant de me calmer. Tout s'affolait autour de moi et en même temps, je me sentais étrangement sereine. Comme si pour moi, c'était la bonne chose à faire. Alors que je sortais avec Kienan. Ou plus, je ne savais pas trop. Pour la première fois depuis longtemps, j'étais sure de moi, malgré tout ce que j'avais essayé pendant deux ans pour me convaincre, j'allais probablement aimer Charlie même si je ne sortais pas avec lui, même si je ne lui parlais plus, même s'il était avec un(e) autre, peu importe tout les mecs avec qui j'avais pu sortir, je ne m'étais jamais sentie aussi... moi. Et puis il était là. Certains n'aiment que les qualités chez les gens mais je devais admettre que tout les défauts de Charlie me plaisaient. Je me tournais pour lui faire face. Tant pis pour le reste du monde, je n'avais pas envie de parler de lui. C'était sans doute égoïste mais je m'en fichais : j'étais amoureuse. Je me tournais vers mon tout-juste-mari – depuis quelques jours, en fait – et souris. Ces derniers jours, je le faisait tellement que j'allais presque restée bloquée, je parie. Il déposa un baiser sur un bleu que j'avais à l'épaule mais ne demandait rien.

« 14 Décembre 2008. Tu sais, c'est un peu étrange, mais je me souviens encore de cette date là. Le jour où t'es arrivé au réfectoire avec Kimy. Je crois que c'était la première fois où on s'est disputés, enfin, pour une bonne raison, et je me souviens que dans le couloir, alors que t'officialisais ta relation et que je devais surement avoir un plan cul par loin, paf. Je t'aime. D'un coup, comme ça. Et quand je te l'ai dit, je le pensais. Et devant le pasteur, je me disais juste que... Je referais la même chose, les mêmes erreurs, les mêmes paroles, tout pareil. Même si les derniers mois ont pas été facile, quand je vois où ça nous a mené, ça valait le coup, hein ? God damn it, je t'aime. »


fin du flash-back.


J'aurais pouvoir aimé me souvenir de chaque petit moment comme ça, où je lui avais dit que je l'aimais mais je l'avais vraiment beaucoup dit. J'avais sans doute peur qu'il oublis... Et puis d'un coup, Sidney. Mon père disait toujours cette même chose à propos des enfants : « Ne soit jamais énervée contre un bébé qui pleure Bela, il pleure parce que la vie est belle et qu'il ne sait pas encore le dire. » et il m'embrassait sur le front avant de me demander de lui passer le sachet d'herbe. Je crois sincèrement que j'ai eu un bon père, même si je n'en étais pas vraiment sure. Ça semblait... plus facile que je le croyais. Tout simplement car à mes côtés, j'avais la meilleure personne au monde qui puisse devenir parent : Charlie. Je le savais. En le voyant revenir, j'en étais plus que certaine, parce que c'était naturel chez lui et que c'était le plus important. La maternité, c'est presque comme un couple, si c'est pas de votre propre cœur, ça ne marchera jamais. Alors quand mon mari m'a proposé de prendre Sid, j'ai ravalé toutes mes peurs qui me rongeaient depuis huit mois et une semaine, et je me suis approchée doucement. Je l'embrassais, dans un premier temps. C'est dingue comme un gosse, c'est beaucoup moins gênant dehors que dans l'utérus, pour embrasser les gens. C'était toujours trop dur de se détacher de là. Je le regardais dans les yeux, en lui souriant.

« On s'aime. On le sait. C'est le plus important. Et à peu près toutes les personnes qui étaient nos voisins que ce soit sigmas ou omégas. Mais bref, non. Je veux dire, pas maintenant, plus tard, pourquoi pas, oui, on verra bien comment on y arrive et puis... On a déjà un bout de chou à s'occuper et à aimer, fais voir la bête ! »


Je soutenais la tête de l'enfant dont j'avais « accouchée » il y a quelques jours, dire qu'il m'était passé par le ventre sur une table d'opération était un peu...gore ? Mais bref, je ne savais pas comment j'avais pu le faire sans avoir fait des milliards de possibilité dans ma tête, mais j'avais réussi. Sid était dans mes bras, sans être tombé. Comme une boule de chaleur. Je le regardais, alors qu'il recommençait doucement à fermer les yeux. Peut-être qu'au fond, c'était l'instinct. Me rendant compte d'un truc, j'eus soudainement un immense sourire,en me mordant la lèvre. C'était trop beau. Je me tournais vers Charlie, j'avais presque les larmes aux yeux tellement je souriais, je crois. Je me savais émotive, mais je n'avais prévu que ma voix tremble autant lorsque je ne pus que me réjouir de cette découverte. Mon dieu, j'étais dans la béatitude totale.

« Il a tes yeux. »
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MessageSujet: Re: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptySam 12 Mar - 20:11

J'avais eut l'impression que l'on m'avait plongé au plus profond de l'océan. Avoir été une épave, comme ça. Personne qui nous regardait, L'univers qui se fichait éperdument de notre existance. Les poissons de toutes les couleurs qui m'émerveillaient, comme si je n'avais jamais rien vu. Tout était trop merveilleux. Bela avec moi, pour toujours. Elle était là, de dos. Le dos le plus merveilleux qui m'était donnée de voir. Il était doux, sans aucune imperfection. Un dos de rêve, digne des meilleures pubs de produits pour le dos, s'il y en avait. Il était comme une dune en pleine Égypte. Demain. Demain nous prenions l'avion pour le caire, quittant notre chambre beaucoup trop confortable, à Athènes. Le lit avec les draps d'un blanc beaucoup trop éclatant, les murs tapissés et le sol, que l'on pouvait a peine voir : Bela et moi étions plutôt bordéliques. Je m'approchai lentement, tentant de ne pas me prendre le pied dans un tee-shirt ou de ne pas déchirer sa jupe préférée – on disait que la plus part des couples se jouaient dans la première semaine, selon cette relation, on pouvait évaluer comment ils allaient finir : je préférais faire hyper attention, quittes à marcher sur des oeufs pour le reste de ma vie, avec elle – pour aller chercher un bisou. L'occupation que je préférai, maintenant. Pas que je n'aimais pas l'embrasser, comme on faisait avant, mais seulement, aujourd'hui, ça avait un goût plus particulier... Parce que ses lèvres étaient miennes, je n'avais pas à les partager. J'arrivais à sa hauteur, mis mes mains sur ses hanches – qui semblaient faite l'une pour l'autre, sérieusement – et déposait un bisou dans le cou de ma femme. Bordel que ça faisait drôle de dire ça. C'était totalement irréel. J'allais me réveiller, à tout moment, dans mon lit, à leominster, Emma a mes côtés. Un cauchemar à côté de ce que je vivais, quoi. Je descendis sur son épaule, à l'endroit où il y avait un bleu, pour y déposer un bisou magique. Le con qui lui avait fait ça ne méritait même pas de l'avoir vue ; il méritait tout simplement de crever attaché par les bras au dessus d'un bol d'eau : ses membres pourriraient un à un, une infection, la mort. Je l'écoutais parler, pendant que j'imaginais toutes les façons possible de torturer cet idiot. Elle disait qu'elle m'aimait. Elle n'avait même pas idée de ce que moi, je pouvais ressentir. « Tu sais, je crois que c'était de ta faute, ce truc que j'ai eut avec Kimy, je voulais juste me prouver que je n'étais pas « si amoureux que ça » de toi et que je pouvais me détacher comme je le voulais, et puis tu vois, ça n'a pas marché, du tout, parce que tu vois, t'es toujours là et mon état addiction empire : du jamais vu sur la planète, je te jure. Je t'aime trop, c'est insupportable. »

_____________________________________________________________________________

Les planètes devaient s'être toutes alignées, parce qu'un moment qui aurait pu être pénible c'était transformé en moment merveilleux. Je tendis Sid comme si elle était une reine, et que sid était un accessoire des plus tendance. Elle le prit, et son sourire se tendit. Tadam. On était une famille, d'un coup de baguette magique (ici, je ne parle pas de sexe, c'était vraiment magique. Pervers.) On était liés, même si on ne le voulait plus ; même si Sid, quand il serait un grand garçon ne voudrait plus de nous ; il avait notre adn. Un mélange parfait de bela et moi, dans son petit corps de bébé hyperactif. Je les contemplais, impuissant face à la connexion mère fils qui s'opérait. Elle dit malgré tout qu'il avait mes yeux, ce qui était une bonne chose en soit. Ça prouvait qu'il était réellement un Silver, et pas le fils d'un autre connard qui aurait pu se faire ma femme quand j'avais les yeux fermés. Je lui sourit – je n'y pouvais tout simplement rien, c'était trop bien comme situation – regardant Bela, qui elle, regardait notre fils. « Et il a tes fesses » Ce n'était même pas une blague. J'avais pu le constater durant les changements de couches – très très fréquent, contrairement à ce que j'aurais pu penser – et il en avait de la chance : sa mère avait des fesses divines, vraiment. Sid fit une petite grimace, il en faisait tout le temps, comme si sa langue était trop grosse pour sa bouche. J'avais déjà noté que ma propre langue était très grosse pour ma bouche, c'était peut-être un truc génétique, genre, tout les hommes de ma famille avaient des langues trop grosses pour leur bouches? Ou encore, c'était tout à fait normal et j'avais rien d'unique? Ma langue et celle de mon fils n'étaient que des répliques de toutes celles qui se trouvaient dans les bouches des autres? Je devais devoir demander à mon père, quand il appellerait en fin de soirée comme tout les soirs depuis qu'il avait sut que Bela était enceinte, question de bien suivre sa grossesse, et maintenant son petit fils favori : le seul. Pour une fois, j'avais hâte qu'il appelle, puisque habituellement, j'avais plutôt l'impression d'être espionné, qu'il voulait seulement contrôler ma vie a distance, bien qu'il ne l'avait jamais vraiment fait, il était plutôt « vivre et laisser vivre » un genre de hippie en retard qui c'était converti à la science. (il faut dire qu'il avait été élevé de la sorte, ma grand-mère m'avait déjà raconté que quand mon père était jeune, ils avaient une chèvre sur la quelle il faisait du rodéo.) Je passais du coq à l'âne, pensant un peu à mon fils, à ma femme, puis soudainement à ma grand mère.... qui allait bientôt débarquer. Je n'avais pas eut le temps de le dire à bela. C'était le temps où jamais, elle était au paradis, alors, même si elle n'en avait pas envie, elle garderait le sourire. « Au fait, ma grand-mère arrive le week-end prochain. Elle va prendre la chambre d'amis. Elle... veut voir son arrière petit fils avant de crever, qu'elle dit. » J'avais une forte impression que j'allais me prendre une baffle, malgré qu'il n'y avait pas de raison : bela ne connaissait pas ma grand mère, et lui avait seulement parlé quelques fois au téléphone... J'avais peut-être toujours peur des sautes d'humeur, qui nous avait pas mal écorchés, malgré qu'elles devaient être terminés. Je regardai bela, tentant de voir si elle était heureuse, triste, en colère, ou si elle se fichait complètement de ce que je venais de lui dire. Tout ce que je pus dire, c'était qu'elle était foutrement belle.
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MessageSujet: Re: ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. ❥ they say that love is forever. Your forever is all i need. EmptyLun 14 Mar - 1:49


“ until the end „

charlie&belammée


J'avais toujours eu le même sentiment en regardant Charlie. Pas qu'il soit étrange, peut-être un peu dérangeant mais aussi agréable. Comme si tout était possible, l'amour donne pas des ailes, parce que sans lui, je redevenais presque cette ado incertaine que je pensais avoir oublié, mais avec, mon dieu. Pas sauver le monde, voler – quoique, voler, pourquoi pas – ou des conneries inhumaines. Non, l'avenir devenait possible et ça restait magique. Je savais que pendant deux ans, on était restés toujours à deux doigts de se mettre ensemble et pourtant, il y avait toujours ce truc. Je savais que si je tombais une fois officiellement dans les bras de Charlie, je pourrais plus m'en détacher et ça me faisait peur, de m'être autant attacher à quelqu'un tout en sachant que si jamais je ne l'avais pas près de moi, j'avais ce courant d'air dans le cœur qui ne partait pas. Alors je me contentais du rôle de l'amante, même si je n'avais jamais apprécié aucunes de ses petites-amies. Encore moins Kimy, parce que c'était la première que je voyais. Je n'aimais pas partager, encore moins quand il s'agissait de Charlie. Alors quand je les avais vu arriver main dans la même, sourire sur le visage, ça m'a tuée. Mais je n'avais pas pu lui en vouloir, parce que c'était lui. Pet-être que c'était ça. La meilleure des relations est lorsqu'on peut agir en amants et en meilleurs amis. C'est quand vous avez des moments plus heureux que sérieux. C'est quand on peut plaisanter mais aussi avoir des câlins et de baisers inattendus et totalement aléatoires. Comme maintenant. C'est lorsqu'on se donne à l'autre, ce regard spécifique, particulier, unique et se contenter de sourire. C'est quand vous préférez rester pour regarder des films, manger des trucs vraiment chimiques et rester blottis contre l'autre, que d'aller dehors tout le temps. C'est quand tu sais que tu vas rester debout toute la nuit juste pour régler vos arguments et les problèmes du monde. C'est quand vous pouvez tout à fait agir naturellement et on peut encore s'aimer pour qui on est. Et qui on devient ensemble, car c'était juste... Faire un. J'avais toujours eu peur des papillons, mais les avoir dans le ventre ne me gênait plus tant que ça. Ses mains sur mes hanches, les bisous dans le cou. C'était normal, presque habituel, et pourtant totalement différents. Je me retournais avec de poser ma tête contre son torse. J'adorais entendre le battement du cœur de quelqu'un, même si pour ça, il aurait fallu que je me taise, et lui aussi. Ça, c'était impossible. Mais j'étais toujours heureuse, de le savoir près de moi. Ça me rassurait, dans un sens. « Tes autres copines, c'est de ma faute aussi ? » Je me mis à rire, doucement. Après tout, la seule raison de la présence de mes petits amis, c'était de le rendre jaloux. « Jure pas, c'est pas bien. Mais t'es pire que la clope Charlie en fait. D'abord, c'est aux soirées, puis occasionnellement, puis de temps en temps, puis journalier et au final, tu dis « j'arrête quand je veux » et non, pas du tout, j'ai jamais pu. Et jamais eu l'envie, en fait. Je me suis rendu compte de ça ce jour-là. Quoique je fasse, je pouvais pas me forcer de t'aimer, c'était contre à ma manière d'être, tu vois ? Mais c'est problématique que ce soit insupportable, tu crois ? Tu sais, je crois que je t'aime tellement que ça me dépasse. Je peux pas passer une bonne journée si je te vois pas, je crois pas aux porte bonheur, mais merde hein, t'as quand même réussi à me marier. » Je souris, contre lui, mes bras se serrant autour de sa taille. Merde, j'étais tellement heureuse.

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Peut-être qu'au final, c'était simple. Il fallait l'accepter, devenir adulte. Le devenir à deux. Je regardais les yeux de Sidney et j'y voyais un peu de mon Charlie, et je ne pouvais qu'être heureuse. Et recommencer à me dire que tout était possible, comme cette nuit de juillet. Quand est-ce que j'avais perdu ça ? Pourquoi ? Ça n'avait juste pas de sens... Quoique je fasse, quoique je dise... Je resterais amoureuse de Charlie et je chérirais Sid comme la prunelle de mes yeux. C'était ainsi que les choses allaient. Je me mis à rire. « t'arrête de penser à mes fesses, parfois ? » J'embrassais Charlie. Damn, ça m'avait manqué. Il m'avait manqué. Je regardais Sidney. Je n'aimais pas les bébés. Mais celui-là, il était différent. Je me demandais souvent comment on pouvait mentir à nos propres enfants, la chair de notre chair, et ce n'était pas un mensonge. Votre enfant. C'est un truc spécial, quelque chose d'unique, vous le trouvez merveilleux quoiqu'il arrive. C'est comme ça, inexplicable. Peut-être parce que c'est une partie de vous, donc vous ne pouvez pas être objectif et une partie de la chose que vous aimez le plus au monde. D'ailleurs, j'avais vraiment hâte de sortir l'appareil photo quand il commencerait à rouler et donner des coups comme il pouvait pour se déplacer. Je n'osais même pas imaginer toutes les photographies que j'allais prendre. Sans flash, faut pas abimer mon bout de chou. J'écoutais mon mari me parler de sa grand-mère. Heureusement que son petit-fils était nymphomane et qu'il aimait pas les préservatifs, sinon, elle aurait peut-être du encore attendre. « Pas de soucis. Elle a raison, on sait pas quand cette connerie de décès se ramène. Et puis elle aura vu les deux plus beaux hommes du monde comme ça ! » Je me mis à rire, toute seule, avant de réaliser. « Putain, frappe-moi, je deviens pire qu'une guimauve. » Je fis une moue embêtée sans m'en compte, en regardant mon fils. Je me mis mes mains sous ses bras et le portait au-dessus de ma tête. « Eh. Chaton. Il a des airs de Simba, là, comme ça, pas vrai ? On aurait du aller genre, au sommet de je sais pas quoi et faire comme le roi lion. Tu dis que je ressemble à Rafiki, Sid va te montrer comment il sait bien donner des coups de pied, j'en ai eu des tas, c'est diiiiingue. Cette boule d'organe est hyperactive. Huh, il est quelle heure, d'ailleurs ? Tu crois qu'il est insomniaque aussi ? Ah non, ça c'est tout les bébés qui sont chiants. Mais celui-là, je l'aime bien. » Je regardais Sid, prêt à régner sur la savane, et surtout, qui ne comprenait rien à ce qui lui arrivait et qui se bavait dessus. « On va être potes, toi et moi, Dude. »
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