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La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous.

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MessageSujet: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyMer 21 Déc - 16:05

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

    Allongé par terre, Callum regardait le plafond de la salle de sport. Il se fichait bien des personnes autour qui se demandait ce qu’il faisait. Ca faisait dix minutes qu’il était là, à regarder le plafond et ça faisait une demi heure qu’il avait remit les pieds à l’université. Les fêtes de fin d’années étaient passées et tout c’était plutôt bien passé. Le mois de janvier avait commencé tranquillement, seulement un jour, Callum avait eu un appel de ses grands-parents. Allant les rejoindre chez eux, il les écouta attentivement. Ca semblait vraiment important. En effet, ils avaient reçu une lettre et ils avaient hésités à la lui montrer. Surprit qu’ils veulent lui cacher quelque chose il comprit mieux quand il eu lu la lettre. Il s’agissait de sa génitrice. Enfin sa mère. Elle l’avait abandonné à la naissance. Son père avait alors prit soin de lui, jusqu’à ce que Callum voit son père tomber dans l’alcool et le voit tenter de suicider encore et encore. Ce calvaire avait duré pendant des années et il avait été élevé par ses grands-parents. Les deux seuls vrais personnes avec qui il avait une relation de totale confiance. D’où le fait qu’il avait été surprit qu’ils veuillent lui cacher des choses. Seulement, il pouvait comprendre. La lettre disait que cette femme vouait le voir. La première fois aussi elle l’avait dit, il était alors aller en Italie, mais il ne l’avait jamais vu. Il n’avait fait que rencontrer ses grands-parents maternels, mais il n’avait pas gardé contact avec ces derniers. Sa mère lui disait qu’elle pouvait le joindre au numéro de téléphone qu’elle avait écrit un peu plus bas dans la lettre et elle donnait aussi son adresse. Il l’avait relu trois fois, avant de la plier et de la remettre dans l’enveloppe. Il avait dit à ses grands-parents qu’il viendrait les voir pour dîner, mais que là il devait repartir pour le campus.

    Il n’avait rien de prévu, seulement, il avait besoin d’un peu de temps. Une fois arrivée à sa chambre, il avait prit un sac, mit le plus d’affaires dedans et il était partit sans rien dire à personne. Cette fois-là il n’avait pensé qu’à lui. De toute façon, les personnes de la confrérie ne penseraient pas forcément à lui et puis, il avait besoin de temps. Allant à l’hôpital, il demanda à l’infirmière avec qui il s’entendait le mieux, s’il pouvait dormir dans les chambres de garde. Ils en avaient tous, mais il y avait une partie réservé aux infirmières et elle avait accepté. En même temps, il lui avait dit de ne pas dire à qui que ce soit qu’il était là. Surtout pas aux étudiants de sa confrérie, si ces derniers voulaient avoir des nouvelles. Personne ne devait le savoir. Le reste de la journée, il le passa à l’hôpital, sous les ordres de son superviseur. Puis, le soir, il alla dîner chez ses grands-parents. Il parla avec eux de ce qu’il avait pû établir comme priorités dans son esprit. Il voulait partir en Angleterre pendant quelques jours. Ses grands-parents comprenaient cela et ils acceptèrent. Callum alla donc prévenir l’administration de Berkeley pour dire qu’il devait repartir dans son pays natal pour problème familial. Ses grands-parents lui avaient fait un mot qui avait plutôt bien passé. Puis, à l’hôpital, il avait dit à l’infirmière qu’il partait quelques jours et qu’après ça irait mieux.

    Après avoir prit l’avion, il était partit directement au cimetière. Il voulait voir son père, il en avait besoin. Ce dernier avait été là pendant très longtemps, avant de plonger loin de lui. Ca avait été dur pour l’un comme pour l’autre et même s’il disait qu’il en voulait à son père, il savait au fond de lui qu’il ne pourrait jamais le remercier comme il fallait pour toutes les fois où il s’était occupé de lui. Toutes les sorties qu’ils avaient fait, l’avoir aidé à faire du vélo, à savoir comment se comporter avec une fille. Enfin bref, beaucoup de bons moments désormais là sous forme de souvenirs lointains. Passant trois jours en Angleterre, il était partit chez des amis de ses grands-parents qu’il avait contacté avant et qui avait accepté de l’héberger. Allant ensuite voir le notaire qui avait fait les papiers de décès de son père, il parla avec lui, voulant savoir des choses sur sa mère. Il n’eu pas beaucoup d’informations et le troisième jour, il reprit l’avion pour revenir à San Francisco. Une fois de retour, il repartit à sa chambre chez les Sampi. Là-bas, il remit ses affaires en place, il alla voir ses grands-parents et revint dans la journée pour aller faire du sport. Il avait besoin de bouger, de se défouler et le sport serait le mieux. Une fois en tee-shirt blanc et bermuda bleu marine, il avait commencé par faire des tours de terrains. Ipod allumé, accroché à son bras et musique mise la plus forte possible dans ses oreilles, il faisait en sorte de ne pas être dérangé si on l’appelait. Après les tours de pistes, il était venu dans la salle et avait commencé par s’allongé sur le sol froid et fixer le plafond. Toujours avec la musique dans les oreilles, il s’tait finalement relevé et avait commencé par protéger ses mains, avant de frapper dans le punching-ball qui était libre. Il frappait aussi fort qu’il le pouvait. Se retrouvant seul dans sa bulle, il frappa pendant plusieurs minutes avant de se retourner pour attraper sa bouteille d’eau. C’est alors qu’il vit Eirik qui n’était pas loin. Hésitant, il enleva ses oreillettes et les passa autour de son cou. Puis, il s’assit sur le sol et entendit des bruits de pas, mais il ne dit rien, buvant plutôt de l’eau, dont il avait besoin.

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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyMer 21 Déc - 23:25

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

Payson était partie à Miami du 9 au 15 janvier, laissant Eirik seul. C'était une semaine, rien qu'une petite semaine, toute courte. Qu'est-ce qu'une semaine dans une vie ?! Rien. Plusieurs fois par jour le jeune homme envoyait des SMS à la jeune femme pour savoir comment elle allait et compagnie. Non, il n'était pas du genre à la harceler en lui envoyant trente textos en deux heures juste parce qu'elle ne lui répondait pas. Il n'était pas du tout comme ça, il savait pertinemment qu'elle avait besoin de son espace vital, de respirer sans qu'il soit toujours derrière son dos... seulement il s'inquiétait pour elle, avant de partir, il avait eu l'impression qu'il y avait un problème -et un gros-, mais il n'était pas arrivé à savoir quoi. Lui qui était si paranoïaque se doutait, sans qu'elle ne lui ait rien dit, promis, que ce n'était pas une question de tromperie ou quelque chose dans ce genre-là. Il avait confiance en elle, et c'était rare. Bref, cette absence prévue, se rajouta à celle de son meilleur ami Callum. Pour ce dernier le jeune homme fut d'abord assez surpris de ne pas le voir en rentrant, mais il s'était dit qu'il avait dû trouver quelqu'un avec qui passer la nuit... Eirik qui avait eu envie de passer du temps avec l'anglais avait fini sa soirée tout seul. Génial. Le lendemain, en ne le voyant toujours pas revenir, et comme ce n'était pas franchement son genre de disparaître comme cela, le norvégien s'inquiéta pour son ami Il lui envoya plusieurs SMS qui demeurèrent sans réponse, à croire que l'autre garçon ne les avaient pas reçu, à moins que Gardner n'ait eu un grave accident de la route et soit à l'hôpital dans un état grave, dans le coma ou même pire mot... Eirik essaya donc de se renseigner du mieux qu'il le pouvait pour retrouver la trace de son ami, et il apprit finalement qu'il était parti mais qu'il allait bien. Cette nouvelle agaça fortement le plus jeune, qui une fois de plus, se senti mis de côté. Il avait plutôt eu l'habitude d'être mis dans la confidence de ce que faisait le beau brun, mais depuis mi décembre il sentait l'autre sampi distant, comme s'il lui cachait quelque chose lui aussi. Eirik avait très vite abandonné l'idée de lui tirer les vers du nez, et avait décidé d'attendre sagement que l'autre mettre à plat le problème, mais les jours, les semaines avaient beau passer rien de s'arranger et cela commençait à miner fortement le moral du norvégien, bien qu'il ne l'aurait avoué pour rien au monde.

Les cours de la journée étaient finis, Eirik se dirigeait donc vers la confrérie quand il lui sembla apercevoir grâce à la porte ouverte d'une salle son soit disant meilleur ami. Tiens, il était revenu celui-là ?! Se dirigeant donc vers son ami il se plaça à quelques mètres de lui et attendit patiemment que ce dernier le voit. Avant de se mettre à râler, ou de se faire de fausses idées, il voulait voir si Callum avait une explication plausible à cette disparition de 72h00 et quelques... Au bout de quelques très longues minutes Gardner s'aperçut enfin de sa présence, mais n'alla ni le voir, ni le saluer, un peu comme s'il avait été transparent... la seule chose positive fut qu'il enleva ses oreillettes, sûrement le signe qu'il était près à avoir une discussion. Après avoir hésité quelques secondes à finalement partir, tellement l'attitude de l'anglais venait de l'irriter, il s'avança finalement vers lui et s'assit à ses côtés. Maintenant, le plus dur restait à faire. Choisir ses mots, il ne voulait pas que l'autre garçon se sente agressé, mais juste qu'il comprenne bien que son attitude n'était franchement pas des plus cools. Après une bonne grosse minute de silence étouffant, ce fut bien Eirik qui prit la parole en premier:

Tu sais que répondre aux SMS, ou prévenir quand tu t'en vas plusieurs jours histoire que ses amis ne s'inquiètent pas, ça se fait dans un monde civilisé... Je ne dis pas de faire un rapport sur le moindre de tes faits et gestes, mais merde, trois jours sans la moindre petite nouvelle ! Il se tut quelques secondes avant de continuer Au cas où ça t'intéresse, je me suis fait un sang d'encre pour toi, j'ai cru que tu avais eu un accident ou quelque chose dans ce genre-là et que c'était pour ça que tu n'étais pas rentré. Mais visiblement tu es entier. Finalement il se leva. Il n'avait pas envie de s'engueuler avec lui et c'était bien parti pour, après quelques pas vers la sortie, il lui dit doucement Je pensais qu'entre ami on se disait tout, surtout que je te considère comme mon meilleur ami et que j'ai une confiance aveugle en toi... mais visiblement ce n'est pas réciproque, j'me suis bien gouré. Il laissa quelques secondes s'écouler avant de rajouter Enfin, quoiqu'il en soit, si t'as besoin de parler de quoi que se soit... par exemple la raison pour laquelle tu es partie, ou n'importe quoi, je serai toujours là pour toi... Si tu me cherches, je suis dans l'appart à bosser.

Sur ces mots il commença à partir, assez déçu d'avoir été aussi "méchant" avec son meilleur ami. Il s'en voulait d'avoir été aussi sec, mais pour l'instant, il ne comptait pas s'excuser, plus tard peut-être... enfin si le destin le voulait bien.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyVen 23 Déc - 19:57

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

    Le côté solitaire de Callum n’avait pas ressurgit depuis plusieurs mois. En Angleterre, c’était sa façon de se protéger des autres et de sa vie qui avait été trop mouvementée. Aux Etats-Unis, il avait tenté de mettre cela de côté et ça avait plutôt bien fonctionné. Seulement, ces dernières semaines, les choses n’étaient clairement pas simples. Il avait vu Payson dans un état complexe. Elle venait de se faire violer, elle n’avait pas encore porté plainte contre ses agresseurs et lui faisait partit de l’équipe de pompier qui l’avait aidé. Il était resté avec la jeune femme, allant jusqu’à l’hôpital et restant avec elle le plus longtemps possible. Il s’était renfermé tout seul, ne parlant presque plus à Eirik. Ce dernier devait clairement se rendre compte que ça n’allait pas, mais l’anglais n’était pas à l’aise. Il ne voulait pas dire la vérité et étant du genre franc, il voulait que ça soit d’abord Payson qui en parle avec le norvégien. Seulement, cette dernière ne semblait toujours pas prête et ça ennuyait Callum, qui avait pourtant essayé de se rapprocher de son meilleur ami. Un soir, ce dernier l’avait aidé au centre commercial, ils avaient reparlés comme avant et les choses s’étaient un peu apaisées, mais avec la lettre qu’il avait reçue, Callum s’était à nouveau renfermé sur lui-même. Cette fois-ci, il était partit et il ne comptait pas revenir avant quelques jours. Trois jours pour être exact. Il avait voulu aller voir sa mère, à l’adresse qu’elle avait donné et il l’avait fait, seulement, il ne l’avait pas vu en face à face. Non, il avait juste prit sa moto et était allé pas loin de chez elle. Faisant comme les harceleurs, il était resté de loin à regarder cette maison, espérant y voir quelqu’un, mais il n’avait rien vu du tout. Alors, il était revenu sans résultats réconfortants et se retrouvait aujourd’hui de nouveau à Berkeley.

    Il frappait dans un punching-ball, pour se calmer, avant de faire une pause et de voir son meilleur ami pas loin. Ne sachant pas tout de suite comment réagir, il finit par enlever ses oreillettes de ses oreilles et il les passa autour de son coup. Attrapant sa bouteille d’eau, il alla s’asseoir au sol et continua de boire. Voyant son meilleur ami se rapprocher, il ne dit rien et arrêta tout de même la musique avant de reprendre encore de l’eau. Ecoutant alors les propos du norvégien, Callum ne dit rien. C’était lui qui était en tort, il le savait parfaitement, seulement il préférait s’expliquer une fois que son ami lui aurait tout reproché et fait comprendre qu’il aurait dû au moins envoyé un message. Voyant le jeune homme se lever, Callum resta assit, tête baissée, fixant alors les chaussures de son interlocuteur. Ecoutant avec attention ses propos, il fronça les sourcils et sentit une nouvelle émotion le submerger. Une émotion très nouvelle pour lui. Celle de se rendre compte que quelqu’un tient à vous. Le norvégien allait partir, il devait alors réagir. Se levant, il couru vers son meilleur ami, le dépassant et se mettant face à lui, avant de le prendre dans ses bras. Il savait que ça surprendrait son ami, mais il avait besoin de cette étreinte. Quelques secondes plus tard, il se détacha de son meilleur ami et soupira doucement. Là, il fallait clairement qu’il s’explique.

    Je suis partit trois jours en Angleterre pour aller sur la tombe de mon père.

    Levant enfin les yeux, pour affronter son ami, il ne savait pas vraiment comment tout expliquer, mais il le devait.

    Je ne t’ai jamais parlé de ma famille, parce que ça n’est pas vraiment glorieux, mais si tu as quelques minutes, j’aimerai qu’on en parle.


    Regardant son ami, il savait que ce dernier pouvait refuser et il le comprendrait parfaitement, du coup il ne préférait rien imposer, mais plutôt proposer.
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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptySam 24 Déc - 14:40

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250
Et voilà, encore une fois il s'était lourdement trompé sur le compte de quelqu'un. Comment avait-il pu espérer que cette amitié soit réciproque ?! Il connaissait Callum, il savait qu'il n'était pas du genre à trop s'attacher. Pourquoi diable avait-il cru que Gardner aurait également pu le considérer comme son meilleur ami ?! C'était débile. A tous les coups l'anglais le voyait comme un simple ami avec qui il aimait bien passer du temps... ou alors comme un ex coup. Allez savoir. De comprendre cela ne lui faisait franchement pas du bien au moral qui n'était déjà pas bien haut, c'est certainement pour cela qu'il s"emporta" aussi facilement, lui déballant ce qu'il avait sur le cœur histoire que cela soit bien clair dans le crâne de l'autre sampi. Une fois qu'il avait fini de parler, il commença à partir... et fut assez surpris de voir que Callum s'était lever et venait juste de le prendre dans ses bras. D'habitude l'autre garçon n'était pas quelqu'un de très démonstratif, enfin bon, il n'allait pas le repousser non plus, bien au contraire.... Alors qu'il s'apprêtait à le prendre dans ses bras l'autre s'écarta. Hum. Câlin très bref d'à peine quelques secondes l'autre garçon l'avait bel et bien lâché. Il écouta ensuite les explications de son ami, grimaçant très légèrement en comprenant qu'il venait de lui piquer une crise alors que son ami n'allait peut-être pas super bien. Génial. Pour une fois il aurait mieux fait de fermer sa grande bouche. Il se sentait un peu mal à l'aise mais bon il devait faire tout pour soutenir son ami.

Je.. je suis désolé. fut la seule chose de correcte qu'il réussit à dire. Ok c'était merdique je... je sais, qu'être désolé ne changera rien mais voilà quoi ! Oh bah c'est certain, maintenant c'est plus clair.... Il laissa Callum reprendre la parole avant de répondre presque au tac au tac Bien sûr que oui j'ai quelques minutes, tu veux qu'on reste ici ou que l'on retourne à la confrérie ou qu'on aille se faire un petit tour ?!

Il regarda l'autre garçon avec un petit sourire. Il ne pouvait rien dire de plus. Même si Callum n'avait pas dit qu'il tenait à lui, qu'il n'avait pas réellement répondu à sa déclaration d'amitié, le simple petit câlin voulait tout dire. Heureusement qu'il connaissait assez bien l'anglais pour cela, pour savoir décrire certaine paroles, certaines sentiments qui chez lui étaient dit, avoués implicitement. Ou alors, peut-être que c'était lui qui était stupide et se faisait des idées, mais il était presque certain que non, qu'au final Callum tenait réellement à lui, même si ces temps-ci ce n'était pas franchement trop visible. Laissant quelques dizaines de secondes passer, Eirik finit par reprendre la parole, et demander:

Et tes grands-parents sinon, ils vont bien ?! Il se tut une nouvelle fois et reprit Quand tu les verras, tu auras cas leur passer le bonjour de ma part... enfin si tu veux, si tu sens que ce n'est pas déplacé.. Enfin en même temps passer le bonjour ne peut pas être déplacé. Enfin, je m'embrouille, désolé. Je suis toute ouïe sur ce que tu as à dire...

Cette fois-ci il se tut, et lui fit un petit sourire pour s'excuser. Vraiment, il n'avait pas géré.... Mais c'est vrai qu'il 'était tellement surpris de ce revirement de situation qu'il ne savait plus trop comment réagir et compagnie, il se sentait donc mal à l'aise, disait n'importe quoi, et donc au final il s'embrouillait tout seul. Alala.... Ne reprenant pas la parole, il écouta son ami et le prit tendrement par l'épaule comme pour le soutenir dans tout ce qu'il était en train de raconter.
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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyDim 25 Déc - 17:06

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

    Prendre sur lui et se laisser aller à parler, c’était quelque chose qu’il ne faisait qu’avec ses grands-parents. L’anglais n’aimait pas s’épancher sur ses problèmes. Il préférait écouter et au besoin conseiller si on le lui demandait. Mais ça s’arrêtait là. Il ne parlait jamais de lui, ou alors très très peu. Bref, cette fois-ci, il avait préféré ne pas donner de signes de vies. Il n’avait pas laissé de mots, il n’avait pas répondu aux messages d’Eirik. Il ne pensait pas de toute façon, que son ami pouvait en avoir réellement quelque chose à faire. D’un côté, il savait les problèmes qu’il avait avec Payson, d’où le fait qu’il pensait pouvoir partir comme ça, mais d’un autre côté, savoir que son ami s’tait posé des questions sur son départ lui plaisait. Leurs sentiments amicaux étaient réciproques. C’est grâce à cela que l’étudiant, pû se lever et aller vers son ami pour le serrer dans ses bras. Callum n’était jamais aussi démonstratif, pour ne pas dire pas démonstratif du tout. Le câlin improvisé n’avait pas duré longtemps, du coup Callum devait se reprendre vite et il expliqua son départ à son ami. L’entendant alors un peu mal à l’aise, l’anglais ne lui en vouait pas du tout. Il comprenait le fait qu’il se soit emporté et il aurait dû donner de ses nouvelles. Ne sachant pas trop comment il pouvait parler de ses problèmes, le silence prit place entre les deux amis. Puis, écoutant le norvégien reprendre la parle, Callum le regarda enfin et se mit à sourire.

    Ils vont très bien et je leur passerais le bonjour.

    Gardant son sourire, il devait avouer qu’il appréciait les propos de son meilleur ami.

    Tu devrais aller les voir, ils t’aiment bien et ça leur ferait plaisir.

    C’est vrai que c’était surtout la grand-mère du jeune homme qui appréciait Eirik. A chaque fois, elle demandait à Callum si elle devait faire quelque chose à manger et elle adorait cuisiner pour le norvégien, qui il fallait l’avouer n’était pas du genre à refuser à manger. Enfin bref, attrapant ses affaires, Callum regarda son ami et apprécia la main qu’il posa sur son épaule.

    Allons à l’appartement.

    Il y avait du monde ici et ça n’aiderait pas l’anglais à se détendre pour parler. Marchant tout les deux, dans le silence, Callum cherchait le meilleur moyen de parler de ce qui s’était passé pendant ces trois jours. Arrivant finalement chez les Sampi, il fit quelques signes de tête aux personnes présentes, pour leur dire bonjour et il alla avec son ami dans leur appartement. Posant ses affaires près de son bureau, il alla prendre une serviette et s’essuya un peu. Son odeur n’était pas vraiment agréable, mais il ne se voyait pas aller prendre une douche en laissant poiroter Eirik. Mettant la serviette autour de son cou, il soupira doucement et alla vers son bureau, pour prendre un papier qui était plié en deux. Puis, il le donna à Eirik. Il s’agissait de la lettre de sa mère, avec son nom, son adresse et son numéro de téléphone, plus ses écrits comme quoi elle voulait le voir. S’asseyant ensuite sur son lit, il regarda son meilleur ami.

    Ma mère m’a abandonné à ma naissance et c’est mon père qui a prit soin de moi. Seulement un jour ma mère m’a amené une lettre où elle demandait à me voir et ça a brisé mon père, qui a eu peur de me perdre. J’ai hésité à la voir et c’est là que mon père a commencé à boire. Le jour où j’ai décidé d’aller voir ma mère, elle était partit et mon père lui continuait encore et toujours de boire.

    Se passant une main dans les cheveux, il soupira doucement.

    Mes grands-parents ont alors prit le relais et ce sont eux qui se sont occupés de moi. Mon père a alors décidé de se suicider, mais il n’y ait pas parvenu. C’est moi qui l’ait trouvé et qui ait appelé les pompiers. Il a été directement en soin psychiatrique et ils ont tentés de le server de l’alcool. Aucun des deux n’a pû être soigné et en octobre dernier, il a réussit à se tuer. C’est pour ça que je suis venu vivre ici et mes grands-parents m’ont suivit.

    Fermant les yeux, il vit la tombe de son père et il ouvrit les yeux, pour regarder le norvégien.

    Quand on s’est rencontrés pour la première fois, je cherchai ma mère en Italie, sachant qu’elle vivait chez ses parents, mais je ne l’ai jamais vu.

    Haussant les épaules, il devait avouer que finalement ça n’était pas si grave que cela, même s’il pensait parfois le contraire.

    Ce papier que tu tiens, c’est la lettre de ma mère que j’ai reçu il y a quelques jours. Mes grands-parents m’en ont parlés et je suis partit sur la tombe de mon père et voir le notaire de la famille pour savoir s’il avait des informations sur ma mère, mais il n’avait rien. Alors, je me suis rendu à l’adresse dont elle parle, mais je n’ai vu personne.

    Il haussa à nouveau les épaules et soupira, se passant les deux mains sur le visage.

    Du coup, aujourd’hui, je suis rentré, mais je ne sais toujours pas si je dois aller la voir ou pas. Elle m’a abandonné trop souvent et pourtant j’aimerai faire sa connaissance. Alors, j’avais besoin de réfléchir, loin de tout le monde, ne pensant pas que quelqu’un en aurait de toute façon quelque chose à faire réellement.
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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyDim 25 Déc - 18:38

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

[Quand il s'y mettait le norvégien pouvait être un vrai buzzkill. Là, par exemple, il venait de demander comment allaient les grands-parents de son meilleur ami, en même temps du "pourquoi" il était parti trois jours prévenir, et comme ce dernier sujet avait l'air sérieux, la première question n'avait donc rien à faire ici, mais soit... L'anglais ne semblait pas trop lui en tenir rigueur et c'était vraiment ça le principal. Visiblement même, le fait que le norvégien ait demandé des nouvelles des personnes auxquelles Callum tenait le plus avait réussi à faire sourire ce dernier. Eirik, sourit à l'autre Sampi avant de reprendre la parole:

Tant mieux alors s'ils vont bien. C'est le principal, et, merci. Il haussa un sourcil, lorsque son meilleur lui signala qu'il devrait aller les voir, car les grands-parents Gardner aimaient bien le Norvégien. Ah ouais ?! Première nouvelle, mais celle faisait chaud au coeur d'entendre des choses comme celles-là. Heu... Bah quand t'iras, tu auras cas me le dire... enfin, si ça ne te gêne pas... et euh, c'est réciproque.

Et voilà que Eirik s'imaginait que cela embêterait peut-être Callum que ses grands parents lui portant autant d'attention. Non, ce n'était pas franchement du genre de l'anglais d'être jaloux et possessif, quoiqu'avec sa famille c'était plutôt possible. Bref, ceci dit, le norvégien devait bien avouer que lui aussi aimait beaucoup les grands parents de son ami qu'il trouvait géniaux tout simplement. Le jeune homme acquiesça ensuite doucement lorsque son ami choisi qu'ils aillent dans l'appartement pour discuter tranquillement. Bon choix. Au moins ils seraient un peu plus tranquille.

Ça marche, allons-y. Je te suis... Allez, il fallait qu'il essaie de dérider son ami et chercha un truc à dire qui pourrait le faire rire... malheureusement la seule chose qui lui vint à l'esprit fut Tu sais que j'aime bien quand tu boucles comme ça.

Merci Eirik. Il laissa passer quelques secondes et voulu s'excuser mais vu la tête que tirait actuellement Callum, il savait qu'il avait réussi à au moins le faire sourire un minimum... malgré le fait qu'il ait été d'une maladresse et idiotie sans nom. Enfin soit. Au bout de plusieurs minutes de marche les deux garçons arrivèrent donc à leur confréries, saluèrent rapidement les gens qui se trouvaient là-bas avant de monter jusqu'au troisième étage où se trouvait leur petit appartement. Callum posa alors ses affaires sur son bureau, prit une serviette et s'essuya la sueur qui coulait. Il était certain que si Eirik n'avait pas été si accroché à Payson, il aurait été... disons émerveillé devant cette scène et voir le tee-shirt plein de sueur de son ami sculpté son corps. Hum. Oublier ce qui c'était passé en Italie était certainement pour le moment, surtout qu'il fallait qu'il se concentre pour être attentif à tout ce qu'allait bien pouvoir dire l'anglais. Ce dernier alla ensuite prendre un papier qu'il donna au plus jeune qui le regarda sans trop comprendre, il préféra attendre que son ami s'explique avant de dire quoi que se soit. Quelques dizaines de secondes plus tard, Callum reprenait la parole éclaircissant la situation.
De suite il se sentit assez mal à l'aise. Merde, lui qui s'était "plaint" à plusieurs reprises de sa famille, il aurait mieux fait de se la fermer vu ce qu'avait vécu l'autre garçon. Merde de merde. Il avait certainement du passer pour le fils de bourge qui se plaignait pour un rien, ce qui n'était pas tout à fait faux dans un sens. Il se mordilla la lèvre et attendit que son ami finisse pour pouvoir parler et donner son avis sur le véritable problème. Plus les secondes passaient, plus l'histoire avançaient plus Eirik aurait voulu se terrer dans un trou de souris tellement il se sentait mal vis à vis de Callum. Enfin, l'autre jeune homme se tut et le norvégien voulut reprendre la parole, mais ne savait pas trop par où commencer, ni comment agencer ses propos. Il voulait montrer qu'il le soutenait, qu'il serait toujours là pour lui, qu'il regrettait son attitude geignarde... enfin toutes sortes de choses, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Après enfin une bonne grosse minute de silence, Eirik réussit enfin à prononcer quelques mots, comme si tout c'était débloqué par magie.

Whow. Je... Je suis désolé pour.. hum; pour toi. Je sais pas trop quoi te dire. Il se passa une main que la nuque et réfléchi aux propos qu'il pourrait ensuite avoir. Après quelques dizaines de secondes de silence, il reprit finalement Si j'avais réfléchi ne serait-ce que quelques minutes, j'aurai du comprendre que tu n'étais pas parti comme ça... pour aucune raison valable. Je suis désolé de t'avoir pété une crise, c'était stupide de ma part... Pour ta mère, je ne sais pas trop quoi te dire. Je suis loin, très loin d'être dans le même cas que toi, mais ehu... si tu as besoin d'aide, que je t'accompagne jusque là-bas pour te soutenir, ou si tu penses avoir besoin de quelqu'un pour te soutenir, je veux bien venir avec toi. Il se tut quelques secondes ne sachant pas trop quoi rajouter sur son passé. En fait il ne savait réellement plus quoi dire. Je pense que c'est normal que tu ais envie de faire la connaissance de ta mère malgré tout, mais, quoique tu fasses, surtout fait très attention à toi Callum... Parce que ça pourrait nuire à ton moral si ça se passe mal, ou si elle n'est pas comme tu l'imagines... même si j'espère de tout mon cœur que cela se passera comme sur des roulettes... Il se tut quelques secondes. Putain, quels conseils merdiques il pouvait donner ce n'était franchement pas possible. Je.. Je suis désolé, de ne pas pouvoir t'aider plus, mais c'est vrai que j'essaie de me mettre à ta place, mais c'est trop difficile, d'autant plus que l'on a pas le même caractère. Enfin voilà, je ne te suis franchement pas très utile et tu m'en vois navré... Il soupira doucement, dépité de ne pas pouvoir être d'une plus grande aide pour son meilleur ami.

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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyDim 25 Déc - 21:30

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

    Parler de ses grands-parents rendait toujours le sourire à l’anglais. Ces deux personnes étaient les seuls qui avaient toujours pû parler librement avec lui. Ils étaient les seuls membres de sa famille en qui il avait confiance. Il avait des oncles, des tantes, des cousins et des cousines, mais ces derniers n’étaient pas vraiment très inquiets pour lui et ils ne participaient activement à sa vie. Enfin bref, Callum avait une très petite famille, mais il s’en fichait bien. Ses grands-parents représentaient les seules personnes en qui il a une confiance aveugle. Il savait d’ailleurs que Callum tenait à Eirik. Ses grands-parents lui avaient souvent demandés s’il avait des amis, semaines après semaines et un jour, il pû répondre oui. Il avait donc parlé du norvégien et les deux personnes âgés semblaient agréablement surprit. Ils savaient parfaitement quel caractère avait leur petit fils et de savoir que ce dernier se laissait enfin approcher, leur faisait vraiment plaisir. Le jeune homme lui était content de voir des sourires sur le visage de ses grands-parents. Aujourd’hui, il proposait donc à son meilleur ami d’aller voir ceux qui l’ont élevé. Souriant à ce qu’il y répondit, il hocha positivement la tête.

    D’accord, je te le dirai. Mais tu sais, tu peux y aller seul, ça ne me dérange pas et ils ne diront pas non, non plus.

    Mais, il pouvait tout à fait comprendre que le norvégien n’ait pas envie d’y aller seul non plus. Puis, l’anglais proposa d’aller à leur appartement. La salle était un peu remplit, du coup pour parler librement, ça n’était clairement pas gagné. Surtout pour Callum qui n’aimait pas parler de lui. Alors plus il serait tranquille en tête à tête avec son ami et mieux ça serait pour pouvoir expliquer sa soudaine disparition. Attrapant donc ses affaires, il commença à marcher et il se mit à sourire à la remarque de son meilleur ami.

    Je sais, tu me l’as déjà dit. Je t’avoue que en ce qui concerne mes cheveux je ne suis jamais sûr de ce que je dois laisser. Boucler ou lisse.

    Haussant les épaules, il se rendit compte de ce qu’il était en train de dire et il hocha négativement la tête. On aurait dit une fille qui parlait de sa chevelure. Devait-il laisser boucler ou pas ? Ca semblait être une question existentielle, alors que ça ne l’était pas du tout. Enfin bref, il marcha aux côtés de son ami. Le silence se fit plus que présent. Callum ne savait pas vraiment par où commencer, du coup, il préféra rester silencieux. Puis, une fois dans la maison de confrérie, il monta dans l’appartement avec le norvégien. Déposant ses affaires près de son bureau, il alla ensuite chercher une serviette pour s’essuyer un minimum. Après tout, vu comment il avait frappé ce pauvre punching-ball, il fallait vraiment qu’il prenne une douche. Mais là, il devait parler en premier, du coup, une serviette ferait l’affaire pour le moment. Puis, allant chercher un papier, il le donna à son meilleur ami. Ce dernier pouvait le lire, ça ne gênait pas Callum, vu qu’il venait de le lui donner. Puis, allant s’asseoir sur on lit, il soupira à plusieurs reprises, avant de prendre la parole. Il fallait qu’il s’explique et c’est ce qu’il fit. Commençant donc par sa naissance, il expliqua ce qu’il avait vécu. Sa mère italienne qui l’avait abandonnée, son père qui avait prit le relai, mais qui avait eu peur de perdre son fils. Cet homme qui avait été un père, qui devenait une personne lointaine, les grands-parents qui avaient prit le relai et qui étaient devenus de véritables parents.

    Finalement, il parla également de leur rencontre en Italie, quelques mois en arrière. Il s’agissait de l’été 2010, où il y avait également Viktoria. Enfin bref, il expliqua les choses, avant de dire qu’il ne savait plus où il en était. Il avait épié sa mère de loin, assit sur sa moto. Seulement, il n’avait pas réussit à voir qui que ce soit. Du coup, ne savait pas vraiment s’il voulait la voir, même de loin. A la fin, il expliqua à son ami, qu’elle était ce bout de papier qu’il lui avait donné et qu’il avait dans les mains. Cette fichue lettre qui avait fait tout remettre en question pour le jeune anglais. Du coup, il était perdu et ne savait pas du tout ce qu’il devait faire. Il avait besoin de parler, mais il ne voulait pas le faire avec ses grands-parents. Pas trop en tout cas, parce qu’il ne voulait pas les blesser, du coup il gardait tout cela pour lui, d’où le fait d’avoir besoin de se défouler en salle de sport. Le silence prit finalement place et Callum ne savait pas si son ami pourrait l’aider. Il avait besoin de parler, comme Eirik avait eu besoin de parler quand il avait apprit de la bouche de Payson qu’elle était peut-être enceinte. Il s’agissait de deux situations totalement différentes, mais les deux jeunes hommes avaient besoin de se confier et qui de mieux pour cela, que le meilleur ami ? Entendant la réponse de son ami, il ne pouvait que le comprendre. Après tout, lui avait eu une famille différente. Quoi que ses parents n’avaient pas été souvent là, enfin de ce qu’il en savait. Il pouvait assimiler cela au fait que sa mère l’avait abandonné. Mais ça restait encore loin d’être la même situation. Au moins lui avaient des parents, pas les biologiques, mais l’homme de maison et la nourrice. Lui, avait eu ses grands-parents. Du coup, ça pouvait être à peu près la même chose pour eux deux, même si certains points différaient.

    Ne t’inquiètes pas, je le méritais, j’aurai dû au moins laisser un mot.

    C’est vrai que ça aurait été la moindre des choses. Puis, en entendant son ami lui dire qu’il voulait bien le soutenir et carrément aller avec lui voir sa génitrice, ça lui fit du bien.

    Merci.

    Il ne savait pas quoi dire de plus. Il ne savait déjà pas s’il comptait voir cette femme ou pas. Se passant une main sur la nuque, il soupira doucement et regarda son ami. Ce dernier était toujours là et il devait avouer qu’il devait vraiment s’excuser.

    En tout cas je suis désolé de ne t’avoir rien dit. Tu sais comment je suis, pas du genre à m’épancher, mais j’aurai dû parler avant mon départ.

    En effet, ça n’était pas une excuse de se dire que personne ne verrait son départ.

    Il faut que je réfléchisse à ce qu’elle m’a dit dans sa lettre, parce que je ne sais pas si ça en vaut la peine. Comme tu dis, je peux être déçu et ça je n’en aie clairement pas envie. Elle m’a déjà fait trop de promesses pour que je m’accroche encore une fois à quelque chose qui finira par être éphémère.

    Posant ses mains sur son visage, il soupira encore et toujours, avant de regarder en face de lui. Il avait le regard dans le vide, se demandant qu’elle était la meilleure chose à faire. En même temps, elle ne donnait pas de date précise pour une rencontre, donc il avait le temps d’y réfléchir à tête reposée.
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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyDim 25 Déc - 23:12

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

Finalement Eirik avait bien fait de parler des grands-parents du jeune homme, cela avait comme détendu un peu l'atmosphère. Il ne savait pas trop ce qu'il avait bien pu faire pour être tant apprécié des grands-parents de son meilleur ami. C'était presque à croire, qu'il n'y avait que chez lui que sa présence "dérangeait". Enfin non, là il exagérait, que sa présence n'était pas évaluée à sa juste valeur serait certainement beaucoup plus juste. Enfin soit, mieux ne valait-il pas essayer de comprendre, car le norvégien risquait fort de se faire du mal tout seul. Il écouta la réponse de son ami, et le regarda assez surpris de sa proposition. Qu'il aille les voir tout seul ?! Ça serait quand même étrange et weird, ça faisait vraiment le garçon en manque d'affection qui avait besoin d'une nouvelle famille qui serait bien plus aimante que ses parents... Eirik regarda donc Callum avec de grands yeux pendant quelques secondes, et puis finalement il se mit à répondre:

Heu, sans vouloir te vexer Callum, je préfère y aller avec toi. Je n'ai pas peur de tes grands parents, bien au contraire ils sont trop cools, mais y aller tout seul sans toi, c'est quand même étrange comme idée... Ebfin, j'sais pas, ça fait un peu "hey salut chez moi, je viens m'incruster". Il se tut regarda son ami et haussa finalement les épaules. Il se tut et reprit la parole après le prochain discours de l'anglais. Il rigola même un peu, et, une fois son sérieux reprit Sincèrement et sans hésiter une seule seconde. Bouclés. Ca te va parfaitement bien, et puis ça fait naturel, ça te donne un petit charme supplémentaire tu vois ?! Lisse ça fait le mec qui aime pas ses cheveux magnifiques. Il se tut quelques secondes avant de reprendre je rêve là où on parle de cheveux comme pourrait le faire des filles avec le fer à lisser et tout ?! Oh mon Dieu. C'est la faute de Viktoria ça, elle me féminise, et comme tu restes trop avec moi et elle, toi aussi. C'est contagieux.... Nouveau silence Ok, ce n'était pas drôle j'arrête.

Le reste du "voyage" de la salle jusqu'à la confrérie se fit dans un silence presque religieux. Pour une fois les deux amis ne s'attardèrent avec les autres, et montèrent directement dans leur chambre comme s'ils étaient très pressés et très occupés. Génial, il ne fallait plus qu'espérer que de vieilles rumeurs ne courraient pas sur les deux ex amants comme quoi ils avaient remis le couvert. Il ne manquerait plus que ça. Eirik secoua doucement sa tête comme s'il voulait chasser cette idée de sa tête... Les rumeurs étaient si vite arrivées et Payson semblait si fragile qu'il avait peur que cela fragilise leur couple qui n'était pas au top niveau ces derniers temps. Enfin soit, là n'était pas réellement le problème. Pour l'instant Callum était plus important que de possibles rumeurs. L'anglais ne tarda pas à expliquer toute sa vie au norvégien qui se sentait quand même mal de tout ce qu'il avait pu dire sur sa famille ses parents... C'est vrai qu'en quelque sorte leur histoire avec quelques points similaires mais bon, il n'était pas à plaindre, il n'avait pas été abandonné, son père était toujours vivant... Eirik aurait voulu prendre son ami dans les bras comme pour le rassurer, lui montrer qu'il était là, mais il n'était pas certain que l'autre sampi apprécie. Gardner n'était pas très démonstratif contrairement au plus jeune quand il tenait à quelqu'un. Quand l'autre jeune homme eut finit de déballer son sac ce fut au tour du norvégien de dire ce qu'il pensait de la situation actuelle. Eirik ne pensait pas être une grande aide pour son ami, mais le principal c'est que ce dernier sache qu'il était là s'il en avait besoin, et ça, visiblement Callum l'avait enfin bien intégré.

Oui, enfin bon... je n'aime pas m'énerver, surtout contre les gens que j'aime... Il haussa les épaules, c'est vrai qu'il était rare que le sampi s'énerve, ou hausse la voix. Juste quand il était à bout de nerf ou qu'on touchait à sa famille, à ses proches -et encore-. Il lui fit un petit sourire penaud avant de secouer la tête et de dire De rien, c'est normal et la moindre des choses que je puisse faire dit-il quand son ami le remercia pour la proposition que le plus jeune avait fait de l'accompagner voir sa mère. Hey, hey, Callum... Zen. C'est oublié, c'est bon, c'est pas grave. Maintenant tu le sais et tu me préviendras, n'est-ce pas ?! Alors c'est le plus important. Pas besoin de t'en vouloir ou de ressasser cela pendant des heures ou autre. Il se tut et écouta ensuite ce que son ami avait à dire sur sa mère. Hum... Effectivement sa situation n'était pas simple et il n'était pas forcément le mieux placé pour l'aider. Finalement, Eirik alla s'asseoir à côté de son ami et le prit tendrement dans ses bras avant de lui souffler Si elle a un tant soit peu de jugeote quand elle verra à quel point tu es un garçon merveilleux, elle fera tout pour te garder auprès d'elle. Je pense que si tu ne tentes pas une dernière fois, tu te demanderas ce que cela aurait pu donner. Vas-y juste doucement en espérant le moins possible, même si c'est plus facile à dire qu'à faire.

Le plus jeune se tut, ne sachant pas quoi répondre d'autre. Il avait essayé d'être le plus neutre possible, de le conseiller le mieux possible et il espérait avoir pu aider son meilleur ami qui semblait dans un état assez piteux, ce qui le peinait grandement. Pour lui Callum était un garçon fantastique, et il avait du mal à comprendre qu'on puisse lui faire vivre cela. Ce n'était pas juste, même plutôt malsain... surtout si c'était pour décevoir une fois de plus. Il espérait que la mère de Gardner allait bien réagir pour une fois et que tout se passerait dans le meilleur des mondes... malheureusement, ils étaient loin très loin d'être au pays des bisounours, et la trahison était quelque chose de très fréquent.
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MessageSujet: Re: La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. EmptyLun 26 Déc - 1:02

La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco5_250La famille, une notion d'aide, mais pas pour tous. Tumblr_lsre1p0eAi1qgzqnco6_250

    L’anglais n’avait pas eu des histoires de famille simples. Il était plus du genre à n’avoir que des soucis de ce côté. Enfin ça c’était arrangé avec le temps, malgré le suicide de son père, quelques mois plus tôt. Alors, parler de ces personnes qui l’avaient élevé, ses grands-parents, c’était juste le bonheur. Ces deux personnes, qui s’étaient occupés de leurs propres enfants, c’étaient également occupé de lui, comme s’il était leur fils direct. Il n’était que leur petit fils, mais ils n’avaient pas fait de distinction. C’était plaisant et puis Callum devait avouer qu’ils avaient fait du bon travail avec lui. Ecoutant les propos de Eirik sur eux, il lui expliqua qu’il prenait note et que la prochaine fois qu’il irait les voir, il lui en parlerait. Quoi que comme il venait de le dire, le norvégien pouvait aussi y aller seul. Se mettant à rire aux propos de son ami, il haussa les épaules.

    Ils t’apprécient beaucoup, tu es le seul qui arrive à me supporter, alors forcément tu seras toujours le bienvenue. En plus, tu es le seul qui reste près de moi quand j’en ai besoin, normal qu’ils aiment la personne qui prend soin de moi quand ça n’est pas eux.

    Se rendant compte de ce qu’il venait de dire, il fronça les sourcils et arrêta de sourire. D’accord, le dire comme ça n’était sans doute pas la meilleure chose à faire, alors il baissa les yeux et fronça les sourcils, se traitant mentalement d’imbécile. Puis, la conversation arriva sur les cheveux de l’anglais. En effet, ces derniers semblaient apprécie du norvégien. Callum lui ne faisait pas vraiment attention à ses cheveux. Parfois, il ne s’en occupait pas de la journée, il ne les peignait pas. Enfin bref, ça n’était pas un sujet pour lequel il avait beaucoup d’attention. Enfin pas toujours en tout cas. Parce qu’à cet instant, c’était partit pour en parler et écoutant les propos de son ami, il devait avouer que c’était étrange de parler ainsi de ce qu’il avait sur la tête. Ca faisait vraiment conversation deux femmes. Mais ça le fit sourire, tout en écoutant ce que lui racontait son meilleur ami.

    Je t’avoue que je viens aussi de me rendre compte du sujet de conversation que l’on a. Ca n’est pas naturel pour nous je dois l’avouer. On n’y est pas habitué. Mais j’apprécie le compliment et je vais penser aux boucles alors.

    Souriant à son ami, il devait avouer qu’il appréciait quand même son compliment. Puis, une fois près, avec ses affaires en main, ils partirent vers la maison de confrérie des Sampi. Là-bas, ils saluèrent rapidement les personnes présentes avant de monter à leur appartement. En y pensant, Callum devait avouer que son meilleur ami, passait désormais plus de temps dans l’autre appartement en compagnie de Payson. Ca ne le dérangeait pas, il savait que ça arriverait. Enfin bref, il se sécha sommairement avec une serviette et commença alors son récit sur sa famille et sur son passé en Angleterre. Un passé pas très réjouissant et surtout complexe. Une mère qui l’a abandonné. Un père qui était là avant de l’abandonné aussi pour l’alcool et finalement pour le suicide. Heureusement les grands-parents du jeune homme avaient été là. Il ne se voyait pas voyager de famille d’accueil en famille d’accueil. Il ne pourrait jamais remercier assez ces deux personnes d’avoir été là pour lui et de l’être encore aujourd’hui. Finalement le jeune norvégien fit comprendre qu’il n’aurait pas dû s’énerver quelques minutes plus tôt. Mais l’anglais lui expliqua qu’il le pouvait sans problème. Après tout, il n’avait pas laissé de nouvelles à qui que ce soit et encore moins au jeune garçon qu’il considérait comme son meilleur ami. Alors, il lui fit comprendre qu’il ne lui en voulait pas et qu’il avait tout à fait le droit de lui en vouloir. Esquissant un sourire à son ami, il devait avouer que ça lui faisait du bien d’être soutenu de la sorte. Enfin une personne qui acceptait celui qu’il était malgré les défauts qu’il avait beaucoup plus que les qualités. Puis, s’excusant à nouveau, il écouta son ami et il hocha la tête positivement. Oui, il le préviendrait s’il devait partir à nouveau pour plusieurs jours. Finalement, il expliqua qu’il ne savait pas ce qu’il devait faire. Aller voir sa mère au risque d’être déçu ou pas ? Le choix était difficile. Sentant le lit bouger, il sortit de ses pensées et tourna la tête, pensant voir son ami, mais il fut surprit de ne pas avoir vu ce dernier venir s’asseoir à côté de lui. Sentant son ami le prendre dans ses bras, il esquissa un sourire. Hochant à nouveau la tête positivement, cette fois-ci, il enlaça son ami, appréciant l’étreinte qu’il lui offrait.

    Je vais tenter de faire attention.

    Il ne pouvait pas le lui promettre. Il savait lui-même qu’il était capable de se jeter dans la gueule du loup et de trop espérer. Seulement, il pouvait en effet être vite déçu et c’tait cette peur là qui le bloquait le plus.
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