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Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT]

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyLun 26 Déc - 12:45

    Le décor importait peu, au fond. Alcide n’y avait pas vraiment prêté attention en entrant ici… ce n’était certainement pas maintenant qu’il allait regarder de plus près où il se trouvait exactement. Après son lamentable échec dans sa tentative de raisonner la jeune fille, van Stexhe devait bien avouer que, de toute façon, ce n’était pas son genre de faire machine. D’autant plus en tenant compte de la situation. Il aurait été bien bête de planter là Breanna, avec ses désirs troubles et sa confiance en lui. Peut-être, au final, qu’il valait mieux que ce soit van Stexhe qui s’occupe d’elle pour ce moment, parce qu’elle pouvait tomber sur n’importe qui et n’importe quoi… Et puis, quand miss Donovan lui sauta au cou, le quinquagénaire n’avait plus aucune raison d’essayer de résister. A quoi bon aller contre la nature et contre le désir d’une jeune fille ?

    Un baiser humide, les langues s’enroulant doucement l’une autour de l’autre, se caressant, doucement, comme si les deux langues partageaient une danse silencieuse, comme si leur lascivité n’était due qu’à quelque chose de non maîtrisable… Un baiser qui faisait naître ou croître le désir, un baiser qui indiquait déjà qu’Alcide serait doux et tendre, parce qu’il préférait bien prendre le temps de laisser Breanna découvrir tout ce qu’elle devait découvrir plutôt que lui imposer des choses et des manières qui, au fond, n’étaient peut-être que des déviances ou des perversions que lui aimait.
    L’homme respectait beaucoup la préparation de la demoiselle. Pas question de venir lui toucher les seins brusquement, non, il avait commencé en lui caressant tout doucement la chevelure, puis la joue. Une dernière petite question pour que miss Donovan soit sûre de ne rien regretter et la réponse qui vint fit sourire l’homme. Il lui scella les lèvres par un petit baiser avant de la regarder dans les yeux.

    Van Stexhe ne savait, évidemment, pas ce qui était en train de se passer sous le cuir chevelu de cette jeune fille. Lui-même se souvenait très bien de sa première fois… les conditions n’avaient pas été vraiment géniales : il avait seize ans, elle en avait dix-sept. Ils avaient fait ça rapidement, à l’extérieur, au beau milieu d’une clairière, et des copains d’Alcide avaient fait la même chose également. Le plus difficile, ça avait été de faire le mur pour venir rejoindre les filles et ensuite de rejoindre l’école et les chambres sans se faire remarquer.
    Alcide ne souhaitait à personne une première fois pareille. S’il avait su que Breanna avait tellement envie de lui, ce soir il se serait comporté autrement au restaurant. Et il aurait préparé un peu le décor pour l’acte d’union. Les filles aiment beaucoup créer des ambiances, avec des bougies, de l’encens, de la lumière tamisée et un verre de quelque liquide un peu original… mais cela n’avait pas, dès lors, le côté pur et sincère de l’improvisation.

    Il lui semblait très important que la jeune étudiante Alpha puisse explorer par elle-même le corps de l’enseignant. Un corps bien différent de ceux des mannequins que l’on peut voir partout dans les magazines ou à la télévision… le corps d’un homme mûr, bien conservé certes, mais il fallait quand même bien reconnaître que le temps avait laissé sa trace sur le physique d’Alcide. Rien que ses cheveux, par exemple, il y a quelques années, ils étaient encore noirs… Et puis, il y avait les cicatrices dans son dos : celles datant de l’adolescence où les jésuites lui avaient inculqué la discipline à grands coups de ceinturon et celles, datant de l’été dernier, d’une opération au niveau des lombaires… Heureusement que van Stexhe faisait un peu attention à lui, tout de même : il n’était pas un adepte des salles de musculation, mais aimait faire son footing tous les matins. Il ne pratiquait plus de sport en équipe, mais il allait régulièrement nager une heure et quelques minutes à la piscine de la ville. Le seul sport pour lequel il avait fini par s’inscrire dans un club, c’était un mélange d’arts martiaux. Pour le moment, il aimait bien, car il avait l’impression de pas mal gagner au niveau de la maîtrise de soi. Restait à voir comment cela allait bien pouvoir évoluer ensuite.

    Ayant invité miss Donovan à venir explorer sous sa chemise, l’homme ferma les yeux un instant. La main caressait, les doigts traçaient des contours et des formes, puis vinrent emmêler les rares poils qui se trouvaient entre les pectoraux du quinquagénaire. Il avait souri et s’était penché vers l’épaule de la demoiselle, pour embrasser délicatement la peau qu’il venait de faire apparaître de la sorte. A nouveau, il vint cueillir ses lèvres, avant de donner clairement à la jeune fille l’autorisation de le dévêtir.

    Elle avait alors parlé, alimentant, peut-être sans le savoir, ce fantasme de l’éducation sexuelle. Elle était son élève. Oui, bon, elle pouvait l’être aussi dans la vie de tous les jours, en fait, mais ça, mieux valait ne pas y penser. Pas maintenant. Breanna était curieuse. Elle voulait connaître beaucoup de choses, et lui n’était pas contre, mais la curiosité intellectuelle des Alpha est peut-être trop vorace et trop gourmande pour ce domaine.


    "Il n’y a qu’une seule règle à connaître, Breanna. Ne faites jamais ce dont vous n’avez pas envie. Vous n’avez pas à vous forcer."

    C’était peut-être ça le pire, avec la télé qui banalisait autant la sexualité et les mœurs. Des jeunes voyaient certaines scènes et finissaient par croire qu’il était tout à fait logique et normal pour une fille d’aimer la fellation ou la sodomie, tout à fait normal pour un mec de pratiquer un cunnilingus sur sa partenaire et puis de la prendre en levrette… Mais tout cela, ce n’étaient que des petits amusements supplémentaires… s’il était possible de prouver cela à Breanna Donovan, sans partir dans un discours sur les dangers de l’érotisation télévisuelle, alors l’homme pourrait estimer avoir mené à bien une partie de sa mission.

    La jeune fille se battait un peu avec les boutons de la chemise d’Alcide, c’était amusant de la voir ainsi. Lui aussi, parfois, il lui arrivait de ne pas s’en sortir tout de suite avec certains vêtements. Il se sentait chaque fois un peu démuni, mais généralement, les femmes se rendaient compte de cela et elles venaient à son secours.
    Alcide avait embrassé à nouveau l’étudiante. Il fallait dire, aussi, qu’elle était restée là, à regarder le torse de l’homme sans avoir l’air de savoir ce qu’elle pourrait bien faire d’autre. Lui, sachant pertinemment que la jeune fille était tout à fait novice dans le domaine, s’était promis de la laisser explorer et découvrir son corps avant de ne faire quoi que ce soit. Et bientôt, voilà que miss Donovan avait passé les mains sur les épaules de van Stexhe pour faire glisser le tissu sur sa peau. Elle venait de le dénuder en partie et elle le regardait à nouveau, avant de défaire son chignon, libérant ainsi ses beaux cheveux couleur de nuit.

    Elle avait l’air d’une sauvageonne, comme ça, presque de profil. Et elle était manifestement un peu angoissée et démunie face à ce qui pourrait suivre. Alcide, quant à lui, avait un peu peur d’y aller trop vite avec elle, de l’intimider, peut-être aussi… Il fallait qu’ils puissent vivre cela en toute confiance, sans qu’aucune barrière ne vienne se glisser entre eux…
    Alors l’homme eut une idée. Prenant les mains de la jeune fille, il la fit se lever, face à lui, puis il posa ces mains féminines sur son torse.[i]

    "Choisissez votre rythme ou celui d’une chanson… et nous nous laisserons porter tous les deux…"

    [i]La première chose à faire, puisque la jeune fille voulait tout découvrir, c’était le déshabillage. Et ça, il y avait tellement de manières différentes de le faire qu’il était difficile de choisir celle qui pouvait le mieux correspondre à une jeune fille encore vierge. Alcide ignorait si Breanna avait eu l’occasion de voir des hommes nus, aussi préférait-il la laisser faire. Lui, il se pliait à ce rythme qu’elle choisissait.
    Et comme il était torse nu face à elle, le quinquagénaire estima que c’était à son tour d’ôter le haut de la demoiselle. Il fit cela doucement, laissant ses mains caresser la peau, laissant ses doigts dessiner les contours et les reliefs… et lui quand il eut le vêtement dans les mains, sans quitter du regard les yeux de la jeune fille, van Stexhe laissa tomber la pièce de tissu, à côté de sa chemise.
    Lui torse nu, elle en soutien-gorge. Ce n’était pas l’envie qui manquait à Alcide de foncer sur ce sous-vêtement, non, bien sûr, il était toujours fasciné par les poitrines des femmes, depuis toujours et à jamais, sans aucun doute… mais il n’y portait pas encore les mains, parce que ses mains se trouvaient sur les hanches de la demoiselle qu’il regardait toujours droit dans les yeux… parce que c’était à elle de donner son feu vert… parce qu’il n’était, dans tout ça, rien de plus qu’un homme ne voulant commettre aucune erreur avec une jeune fille qui ne connaissait rien au sexe et qu’il fallait prendre garde de ne surtout pas dégoûter de tout cela…

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyLun 26 Déc - 21:22

    Le scénario actuel n’avait rien de celui que Breanna avait imaginé de sa toute première nuit d’amour. À commencer par la personne avec laquelle elle se trouvait. Adolescente, elle avait toujours cru que cela se produirait avec un jeune homme de son âge. Le fils d’un collègue de son père, peut-être bien. Peut-être même un camarade de classe, aussi timide et réservé qu’elle et ayant peine à se retenir plus de 2 minutes avant d’atteindre l’orgasme. Oh… Dieu qu’elle aurait été déçue de cette première fois. Nombreuses sont les filles à qui cela s’est produit. Lorsque môssieur a terminé son truc, sa partenaire n’existe déjà plus.
    En réalité, jamais elle n’aurait osé penser être dépucelée par un homme ayant l’âge d’être son père. Mais maintenant que telle était la situation, Bree songea que ce n’était pas si mal, tout compte fait. Après tout, l’amour, ça s’apprend. Alcide était un homme d’âge mûr. Un homme d’âge mûr, c’est un homme avec de l’expérience. Un homme avec de l’expérience, c’est un homme qui sait comment et par où les choses doivent se faire, où diriger ses caresses pour vous faire atteindre le septième ciel.

    Une infime partie d’elle espérait tout de même que l’enseignant ne brise pas sa confiance et l’espoir qu’elle avait d’être bien guidée par cet homme d’âge mûr. Les gestes de ce dernier eurent cependant tôt fait de la rassurer. Il se montrait si délicat et si avenant. Nombre d’hommes auraient déjà posé leurs mains sur sa poitrine. Lui, non. C’est comme si Alcide mettait son propre plaisir et ses propres envies en suspend pour laisser tout le champ libre à la jeune femme. Si Van Stexhe respectait la préparation que lui imposait Breanna, Bree, quant à elle, appréciait énormément le fait qu’il lui laisse prendre son temps, sans se presser. C’est souvent lorsque notre partenaire met sur nous une certaine pression que l’on s’adonne à des gestes qu’on ne veut pas faire ou avec lesquels on nous ne sommes pas à l’aise. Alcide faisait preuve d’un immense respect à l’égard de son inexpérience. Un respect que peu d’hommes pouvaient avoir en de pareils instants.

    Cela dit, l’état actuel des lieux avait en effet peu d’importance. Il n’y avait certes pas de chandelle, de musique d’ambiance, d’encens ou de champagne, mais l’essentiel était que Bree se trouvait chez elle. Cela ne faisait qu’accroitre son sentiment de confiance. Le défaut de cette chambre minuscule était l’isolation. On entendait pratiquement tout de ce qui se passait dans les chambres voisines. On imagine bien que le moment venu, tous les étudiants à proximité entendront ce qui se passe chez Breanna. Et puis… Avoir été chez Alcide, sans doute aurait-elle eu plus de réserve. Peut-être même que rien de ce qui allait s’en venir ne se déroulerait. Quoiqu’il advienne, elle avait toujours le pouvoir de mettre l’homme à la porte ou même de crier à l’aide pour se faire entendre.

    Ignorer l’âge d’Alcide était impossible. Elle le savait beaucoup plus vieux qu’elle et il lui fallait accepter ce fait, puisque c’est lui qu’elle avait choisi. Et maintenant qu’elle avait mis le doigt dans l’engrenage, il était hors de question de s’arrêter et de remercier l’homme en lui montrant la porte sous prétexte qu’il est finalement beaucoup trop vieux. Quelle déception, tant pour lui que pour elle. Du point de vue d’Alcide, cette pensée devait être sûrement la même.
    Malgré son âge, Bree ne pouvait s’empêcher de le trouver séduisant. Qu’on se le tienne pour dit et Breanna n’était évidemment pas la seule à le penser, Alcide Van Stexhe était un homme incroyable sexy. Pas étonnant qu’autant de femmes lui tournaient autour. Ce soir, Bree s’estimait privilégiée de compter parmi celles-ci. Les mains sous sa chemise, elle savourait donc ce moment, bien qu’extrêmement gênée. Il fallait cependant avouer qu’elle s’y sentait les mains bien au chaud. Cela avait de quoi de réconfortant et de confortable. Ajoutés à tout cela les tendres caresses et les baisers tout aussi doux de l’enseignant. Cet instant était tout simplement délicieux.

    Ses mains, elle les aurait volontiers laissées sous cette chemise. Des heures si elle avait pu. Non pas que l’invitation de le déshabiller n’était pas alléchante, mais elle se sentait tellement novice en la matière. On ne déshabille un partenaire sexuel comme on déshabille une poupée d’enfant. Il y a les gestes, mais aussi le rythme et les regards. C’est une technique qui s’apprend, comme tout le reste. Son désir d’apprendre et surtout de la bonne façon se manifesta donc dans les mots qu’elle prononça : « Je serai votre élève ». Le but n’était pas d’accroître les fantasmes de l’enseignant, c’était plus cérébral que viscéral.

    Si Breanna doutait encore d’Alcide, ses paroles dissipèrent ultimement toutes ses inquiétudes. Cette règle, Bree l’aimait énormément : elle n’avait pas à se forcer.


    «Cette règle me convient parfaitement, Professeur… »

    Aux oreilles de Breanna, cette règle sonna plutôt comme une recommandation. Un principe à appliquer, non seulement avec lui, mais en toutes circonstances. Ces sages paroles, elle allait tâcher de s’en rappeler. Il ne faut jamais se forcer à faire quelque chose que l’on ne veut pas faire. Ainsi, elle savait qu’il ne l’obligerait pas à s’adonner à telle ou telle pratique sans son consentement et sa volonté. Ce fut une autre marque de respect qui ne fit qu’augmenter la confiance qu’elle portait à son égard.

    Une fois la chemise d’Alcide retirée, Breanna songea à nouveau cette règle. Voulait-elle ou non profiter de cet instant pour poser ses mains sur l’enseignant ou l’embrasser sur le torse. Était-ce acceptable ? C’est pendant ce moment de réflexion qu’elle sembla se figer en ne sachant trop que faire. Le baiser d’Alcide lui indiqua alors le bon chemin. Ne pas se forcer ne signifie pas pour autant ne rien oser. Il n’est pas interdit de laisser aller par ses instincts… Ce sont donc ses instincts qui lui dictèrent de dénouer ses cheveux. Pour de nombreux hommes, les longs cheveux sont excitants. Breanna se souvenait avoir entendu ou lu cette affirmation. À défaut de ne pas savoir comment faire ceci ou cela, autant alors se servir des atouts que l’on possède.

    Lorsqu’Alcide lui prit les mains, Bree eut d’abord le réflexe de froncer les sourcils. Que voulait-il faire ? Elle le suivit néanmoins lorsqu’il l’invita à se lever. Elle était à présent face à lui, elle pas très grande et lui la dépassant d’une bonne tête et demie. Après avoir posé ses mains sur son torse, il la somma alors de choisir son propre rythme, voire même celui d’une chanson. Quelle charmante idée…


    « Vous connaissez le Lac des cygnes ? Il y a dans ce ballet une magnifique chanson, La mort du cygne. C’est une chanson… très lente. »

    La lenteur. Voilà le rythme qu’elle avait choisi. La jeune femme ferma les yeux quelques instants en souriant. Elle se voyait danser sur cette musique, revêtue de son plus beau costume de ballet. Un professeur de danse lui avait un jour dit, alors qu’elle s’apprêtait à danser sur cette musique, de profiter de sa lenteur pour mieux la vivre. Bree souhaitait qu’il en soit ainsi cette nuit.

    Elle sentit alors les mains de l’enseignant se poser sur celle. Elle put sentir ses caresses au niveau des épaules puis ses mains descendre sur sa taille. C’était très doux. Rien d’agressant, rien d’insistant. Machinalement, elle releva les bras pour faciliter la tâche d’Alcide. Sa robe retirée, elle se retrouva finalement en sous-vêtement. Étonnement, elle ne sentit aucune gêne de se montrer ainsi presque nue. En raison de la danse et du gym, Bree avait un corps quasi parfait. Pas l’once d’un gras en trop. Sa peau satinée était quelque peu bronzée par le soleil californien. La jeune femme avait beau avoir gardé son innocence d’enfant, cela ne lui empêchait en rien de posséder tout ce qu’une femme devait posséder et tout ce qu’un homme pouvait désirer. Ce soir, elle allait le découvrir.

    Alcide avait remis les mains sur ses hanches tandis que de son côté, Breanna s’était permis de nouer ses bras autour du cou de l’enseignant. C’était une façon de lui montrer qu’elle se sentait bien en sa présence. Elle se blottit tout doucement la tête au creux de son cou avant de venir y déposer quelques petits baisers. Des baisers tout d’abord discrets, qui se dirigèrent nerveusement vers le visage d’Alcide puis enfin, sur ses lèvres. Alors qu’elle caressait son dos, un bref coup d’œil vers la porte d’entrée la fit s’arrêter. Elle écarta un peu l’enseignant pour mieux se diriger vers la porte et verrouiller celle-ci. Ne sait-on jamais…

    Breanna se retourna et s’adossa contre la porte. Un simple regard, un simple geste pour faire glisser la bretelle de son soutien-gorge et un simple mordillement de lèvre furent le feu vert attendu par l’enseignant. Bree se sentait prête à passer à une autre leçon. Elle regarda Alcide droit dans les yeux, un sourire coquin dessiné sur les lèvres, comme si elle lui disait « Je suis toute à toi. ».


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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyMar 27 Déc - 16:49

    Prendre son temps, découvrir à son aise, en faisant durer le temps de la découverte. C’était ça le secret d’une première fois réussie. Pour avoir raté lamentablement la sienne, trente-quatre ans auparavant, Alcide savait très bien ce qui lui avait manqué ce jour-là. Et la saveur à la fois enivrante et décevante qu’il conservait comme souvenir de la perte de son pucelage, il l’attribuait au fait d’avoir tout fait trop vite, d’abord, avec une fille qu’il n’aimait pas, ensuite, et dans des circonstances n’ayant rien à envier à un bouge bien que ce fût dans la pleine nature d’une rase campagne, enfin.
    Des éléments que l’homme ne désirait pas voir venir assombrir le tableau pour mademoiselle Donovan. Elle était pure et innocente, vierge de toute souillure et de tout soupçon… et lui, dans tout cela, il allait jouer le rôle de l’homme qui allait la faire devenir femme pour de bon, mais qui allait aussi lui faire perdre ce qu’elle avait de plus précieux en elle.

    Il voulait être doux, il voulait être tendre. Faire entrevoir un morceau de paradis à une jeune profane, c’était sans doute le plus beau cadeau qu’on pouvait faire à un type de son âge. Puisque van Stexhe avait fini par entrer en jeu, il avait décidé de faire les choses au mieux et d’assumer ce statut que Breanna lui avait conféré. De lui et de ses aptitudes dépendrait le goût de la jeune fille pour les plaisirs de la chair. C’était une responsabilité qui lui incombait, puisqu’il avait été, en quelque sorte, « choisi ».

    Aux yeux de l’homme, cela devait commencer doucement. Effleurer à peine avant de caresser. Regarder simplement et apprécier ce que voyaient les yeux. Entre parenthèses les abrasions intellectuelles et les ruminations amoureuses.
    La situation lui rappelait énormément la première soirée avec Lucie. Il n’avait rien voulu précipiter, il avait voulu prendre le temps… et c’était elle qui avait été déçue de devoir attendre. Heureusement, Breanna n’avait pas cette impétuosité et cette avidité pour le sexe. Normal, aussi, puisqu’elle était néophyte. Mais cette pensée ne figura que de manière très fugace dans l’esprit du quinquagénaire. Il préférait ne penser qu’à ce qu’il était en train de faire et à la personne avec qui il était en train de le faire.

    Le mot d’ordre que l’homme s’était donné était le respect. S’il avait été élu pour être le guide de cette jeune fille sur des terres qui lui étaient totalement inconnues, alors elle devait pouvoir lui faire confiance et s’en remettre à lui. Là encore, c’était quelque chose de très prenant pour un homme. Beaucoup de choses semblaient être de son ressort alors qu’il n’avait jamais rien demandé… En bon pédagogue, il avait choisi d’adapter son enseignement à son élève, afin de pouvoir la suivre au mieux et la tirer vers le haut, comme on dit, en lui permettant de s’épanouir dans le domaine qu’il lui enseignait.
    Outre le respect, Alcide se voulait patient et doux. Les petits aménagements qui étaient possibles dans un couple où l’un et l’autre se connaissaient par cœur, cela ne devait intervenir que dans le cas où une certaine routine pouvait apparaître. Les acrobaties et contorsions, jamais la première fois.

    Les mains de la jeune femme, posées sur son torse, jouant avec les dessins de ses muscles ou avec les quelques poils qui ornaient la peau au-dessus du sternum, étaient un peu froides, mais c’était très bien comme cela. Les variations de température jouaient beaucoup sur les sensations et ce n’était pas plus mal. Van Stexhe devait cependant éviter de faire stagner les choses. Tant que la jeune fille ne lui dirait pas d’arrêter, il fallait que la situation se décoince, qu’ils puissent avancer tous les deux. Alors il lui avait demandé de le dévêtir, de lui ôter cette chemise. Et la manière que miss Donovan eut de faire cela n’avait rien de désagréable : elle y avait mêlé des caresses et de la douceur comme l’homme aimait.

    Dans la question de la confiance, pour un domaine comme celui-ci, van Stexhe aimait que les choses soient claires immédiatement : lui, il aimait qu’on lui prodigue une bonne fellation, il aimait pouvoir s’adonner à des irrumations sur ses partenaires et il aimait par-dessus tout pouvoir sodomiser celles qui le voulaient bien. Maintenant, même si ces choses-là sont légion dans les films pour adultes, le professeur de psychologie ne tenait pas à traumatiser ses partenaires plus jeunes. La fellation, à la rigueur, cela pouvait s’accepter de plus jeunes, mais pas le reste.
    Et puis, il fallait bien avouer que l’homme avait déjà eu des patients qui, lors de leurs thérapies, avouaient être blasés dans le domaine sexuel, même à moins de trente ans. La raison avancée ? Ils avaient trop tôt essayé de faire tout ce qu’ils avaient pu voir dans des films pornographiques. Le résultat était incroyablement étonnant pour Alcide : lui, il avait beau avoir beaucoup vu et beaucoup essayé, il avait toujours l’impression d’essayer quelque chose de neuf, de découvrir autre chose… C’était cette curiosité et cette sensation d’avoir toujours à découvrir et à apprendre qu’il fallait susciter chez Breanna Donovan, afin qu’elle ne se blase jamais et qu’elle puisse toujours savourer l’acte sans jamais avoir l’impression de remplir une corvée comme une tâche ménagère.

    Ainsi, la règle édictée convenait très bien, pour plusieurs raisons. Guider une jeune fille sur les sentiers ardus de sa première fois, cela demandait du self-control et un certain sang-froid. Mais Alcide n’avait pas peur : étudiante en médecine, il y avait des erreurs que Breanna ne commettrait pas. C’était logique.

    Peut-être respectueux à l’excès, compte tenu des circonstances, van Stexhe ne caressait pas Breanna au niveau des zones érogènes. Il attendrait son feu vert pour cela. Mais il était clair, quand il la vit dénouer sa chevelure d’ébène, que la jeune fille commençait tout doucement à se laisser guider par ses propres désirs. Parfois, il était bon de mettre sa raison entre parenthèses et de suivre son instinct. C’était parfois révélateur et surprenant.

    L’homme la trouva particulièrement belle lorsqu’elle fronça les sourcils. Il l’avait amenée à se lever, comme pour l’inviter à ce que tous les deux puissent avancer, sans brûler les étapes. Alcide lui avait suggéré de se trouver une musique ou une chanson, quelque chose pouvant lui indiquer un rythme à suivre, afin de garder toute la sensualité qui était à l’œuvre dans cet instant. La jeune fille choisit un morceau et elle le dévoila aussitôt au quinquagénaire, qui approuva d’un sourire.


    "Tchaikovski… Très bon choix…"

    Il ne connaissait pas par cœur la musique – van Stexhe n’avait pas le don de l’oreille musicale – mais il se souvenait d’avoir été fasciné par le ballet, une fois qu’il l’avait vu à la télévision. La musique était belle. Et il s’était acheté un CD de musique classique, lui qui n’aurait jamais cru pouvoir aimer cela. Mais les orchestres philharmoniques étaient un superbe exemple de ce qui était possible de faire en rassemblant des instruments différents. La différence est une richesse, et la musique en est une preuve tangible.

    S’il n’avait jusqu’alors pris que très peu d’initiatives, ce fut pourtant là, debout tous les deux, qu’Alcide décida d’effeuiller lentement la jeune fille, de lui ôter son haut en respectant la douceur de la musique choisie et en respectant, aussi, la délicatesse des formes de la demoiselle. Car oui, elle était superbe. Sa silhouette était parfaite et van Stexhe était sans aucun doute le plus chanceux des hommes d’être le premier à pouvoir goûter à cette fraîcheur et à cette innocence.

    La regardant dans les yeux, Alcide maintenait les mains sur les hanches de la jeune fille, qui venait de lui enlacer le cou, comme s’ils s’apprêtaient à danser ensemble. Un slow peut-être… quelque chose de très doux et sensuel, en tout cas. Et puis miss Donovan vint nicher la tête entre le cou et l’épaule de l’homme, elle y posa les lèvres à plusieurs reprises, puis, petit à petit, ses lèvres vinrent rejoindre celles du professeur, tandis qu’elle s’adonnait à de légères caresses dans le dos de son partenaire.

    A ce stade-ci, van Stexhe commença à sentir le changement de rythme dans sa propre respiration. Lui qui avait jusque là agi et réagi en fonction des règles de conduite qu’il s’était données, il était réellement en train de désirer la jeune fille. Et de plus en plus.
    Aussi, quand elle se détacha de lui, il crut un instant que ce changement en lui avait été perçu par l’étudiante… il crut, sur le coup, avoir tout fait foirer… mais non, Breanna était juste allée verrouiller la porte de son petit studio, afin d’être sûre que personne ne viendrait les déranger.

    Et là, Alcide n’en crut soudain pas ses yeux. La jeune fille venait de s’adosser à la porte. Elle le regardait d’un œil qui semblait brûlant. Et, en se mordillant doucement la lèvre, elle fit lentement glisser une bretelle de son soutien-gorge…
    C’était on ne pouvait plus explicite. Van Stexhe ne la quitta pas des yeux. Il avança doucement vers elle, détachant sa propre ceinture avant d’ouvrir le bouton qui fermait son pantalon, puis, arrivé à quelques centimètres de la jeune fille, il lui sourit à son tour, avant de l’attirer contre lui.
    Une étreinte courte, plus proche du câlin que d’autre chose, et l’homme se baissa soudain, pour porter Breanna comme les princes charmants portent les princesses dans les contes de fées. Il ne voulait pas que quoi que ce soit ne se passe contre la porte, pour la simple et bonne raison qu’il estimait que miss Donovan avait le droit à ce que les choses se fassent dans un endroit confortable. Alors il la porta jusqu’au lit, où il la déposa tout en douceur, avant de venir l’embrasser. Une fois cela fait, l’homme pressa ses orteils à l’arrière de chacune de ses chaussures, afin de les retirer, puis il ouvrit sa braguette et laissa son pantalon choir sur le sol. Maintenant, ils étaient à égalité.

    Lentement, il vint s’approcher un peu plus de la jeune fille allongée. Il laissa l’une de ses mains parcourir le corps de la demoiselle sur toute sa longueur, comme s’il caressait une œuvre d’art, puis il vint l’arrêter sur la main de miss Donovan. Il la prit dans la sienne avant de venir s’allonger à côté de l’étudiante. Encore un baiser sur ses lèvres, puis l’homme glissa la main sur le sous-gorge de la belle Alpha. Doucement, il caressa le tissu, laissant à son pouce le soin d’effleurer la peau qui n’était pas tout à fait couverte.
    De l’autre main, celle qui tenait toujours celle de Breanna, le professeur de psychologie et de critique guida l’organe de préhension de la jeune fille vers son boxer. Caresser le corps de quelqu’un à travers ses sous-vêtements, c’était souvent très suggestif. Et bien souvent, cela encourageait pour la suite. Alors, l’homme comptait bien permettre à sa jeune élève de profiter de cela aussi.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 5:28

    Quand on songe au fait que Breanna aurait pu se retrouver, en de pareilles circonstances, avec un jeune homme douteux, bourré peut-être même, qui n’a d’intérêt que son plaisir personnel, sur la banquette arrière d’une voiture ou, qui sait, dans une ruelle mal éclairée, la nuit qu’elle s’apprêtait à passer avec Alcide s’annonçait être mémorable. Elle se voyait déjà au petit matin, blotti contre lui, le remerciant de tout ce qu’il avait fait pour elle, de la nuit qu’ils avaient passée ensemble, demandant même à quand aurait lieu la prochaine leçon. Oui, bon, tout cela n’était que supposition. Tout dépendant, en fait, de la tournure de cette nuit.

    Tel que déjà dit, Bree s’estimait extrêmement privilégiée de pouvoir vivre sa première nuit d’amour avec un homme tel qu’Alcide. Le sachant très porté sur la chose, mais pas au point d’avoir fait toutes ces positions et ces techniques avec d’autres partenaires, elle savait qu’il serait à même d’utiliser les bonnes techniques avec elle. Celles qu’une novice devrait normalement connaître la première fois, pour que la seconde et toutes les autres d’après soient réussies.

    Elle souhaitait que tout se fasse tendrement et en douceur, bien sûr, elle ne voulait pas avoir mal. Elle espérait cependant aussi que la nuit s’intensifie un peu, tout de même. Pour avoir déjà vu et lu quelques bribes de pornographie, elle en connaissait assez pour savoir que sa curiosité la pousserait, sans nul doute, ce soir, à expérimenter certaines petites choses. Lesquelles ? Peut-être cette position où la partenaire féminine s’assoit à cheval sur l’homme. Une fellation, peut-être. Cette pratique l’effrayait quelque peu, la gênait également, mais il s’agissait d’une certaine base que de nombreuses filles de son âge, et même plus jeunes, pratiquaient. Pourquoi pas elle ? Allait-elle s’y adonner ? Ça, c’était à la nuit de décider, mais aussi à la place qu’Alcide, son professeur, lui laisserait à elle, son élève. Peut-être ne voulait-il l’amener plus loin ?
    Quoi qu'il en soit, Bree ne souhaitait pas non plus brûler d’étapes. Trop peur de souffrir ou d’être déçue. Lorsque l’on est trop gourmand, on devient vite rassasié jusqu’à en perdre le gout. Voilà un point que les deux amants partageaient. Et puis qui sait si cette nuit ne se prolongerait pas au petit matin. Breanna aurait alors tout le plaisir de goûter à de nouvelles saveurs.

    Il faut dire néanmoins que toutes ces caresses et ces baisers échangés avaient de quoi aiguiser tous les sens et surtout l’appétit. Breanna se sentait littéralement comme une enfant dans un magasin de jouets ou dans une confiserie. Avoir le corps d’un homme aussi « canon » qu’Alcide pour elle toute seule… Elle voulait tout voir, tout toucher, mais n’osait le faire, de peur de ne pas s’y prendre correctement. Il lui fallait apparemment se faire davantage confiance, puisque Alcide appréciait ce qu’elle faisait.


    « J’aime aussi le rock’n’roll, vous savez. » Se risqua-t-elle, à la blague lorsqu’Alcide approuva son choix, sachant très bien que ce soir, jamais ils n’atteindraient ce rythme.

    Le rock’n’roll, c’est l’amour à la vitesse grand V. C’est la vitesse des lapins ! Pour sa première fois, ce n’était pas ce à quoi elle aspirait. Aucunement, même. Mais le Lac des cygnes, c’était son domaine, son truc et sa zone de confort. Si par la musique elle pouvait rendre cette première fois plus facile et moins effrayante, alors oui, cette nuit allait être magique et inoubliable, tant pour elle que pour lui. Le rythme choisi, sachant que c’était le sien et qu’elle avait ainsi l’assurance de pouvoir le changer sûrement à sa guise, sans sentir obligé de le faire, cela donna à Bree un peu plus de confiance en la tournure de la soirée. Encore plus devant l’immense respect dont il faisait preuve à l’endroit de son intimité. S’il avait déjà mis les mains sur ses seins, sur son entrejambes ou ailleurs, elle aurait alors eu l’impression de n’être qu’un objet. Voilà donc pourquoi elle n’avait posé aucune résistance lorsqu’Alcide entreprit de lui retirer sa robe. Elle s’abandonnait de plus en plus et la preuve en était avec tous les gestes qui suivirent. Les bras noués autour du cou de l’enseignant, des caresses, de petits baisés ici et là, un soupire. Elle était en confiance. Avoir eu en sa possession la musique du Lac des cygnes, elle aurait fait jouer le morceau et elle aurait entraîné Alcide dans une danse lascive.

    Breanna avait-elle senti le changement dans la respiration de l’enseignant ? Un peu, oui. Mais ce n’était en rien comparable avec ses propres battements cardiaques. Elle avait l’impression que le cœur voulait lui sortir de la poitrine tant il battait fort. Et puis ce frisson dans tout le corps qui lui donnait l’effet d’une décharge électrique. Et puis cette chaleur dans le bas ventre. Elle sentait même son entrejambe devenir aussi ardent qu’une braise. Toutes ces sensations physiques, ça en était un peu trop. La porte, ce ne fut qu’un prétexte pour s’éloigner un peu et reprendre ses esprits.
    Mais à l’instant où elle s’était éloignée pour verrouiller la porte, c’est comme si quelqu’un d’autre avait pris possession de son esprit. Était-ce un signe que le « changement » était en train de s’opérer ? Cela signifiait-il qu’elle était doucement en train de faire tomber la barrière de la retenue et de la timidité ? Allez savoir. Sûrement un peu de tout ça. Quoi qu'il en soit, en se retournant, Alcide devant elle un peu plus loin et torse nu qui plus est, Bree fut aux prises d’une bouffée de chaleur et de désir qui fit qu’elle n’était plus vraiment maître de ce qu’elle faisait. Maintenant que la porte était bien barrée et que personne ne pouvait venir déranger ce moment qu’était celui de sa première nuit d’amour, c’est comme si rien d’autre ne pouvait la retenir.
    Alcide s’approcha tout doucement, sous le regard plein d’ivresse et de curiosité de la jeune femme. Une seconde fois, elle fronça le regard. Que faisait-il donc à détacher sa ceinture ? S’apprêtait-il à la prendre là, contre la porte ? Elle scrutant chacun de ses gestes, elle le vit sourire pendant qu’il l’attirait contre elle. Elle se blottit contre lui, dans une longue étreinte. D’une certaine façon, c’est comme si Alcide lui faisait savoir que quoiqu’il arrive, il était avec elle et qu’il s’assurerait de son bien-être. Soudain, elle se sentit soulevée de terre. Elle ne put alors retenir un petit rire mutin.


    « Ne me faites pas tomber… » Dit-elle, en nouant ses bras autour de son cou. Sitôt dit, il la déposait délicatement sur son lit.

    Breanna était à présent étendue de tout son long sur le lit, les mains d’Alcide caressant son corps avec une extrême finesse. Son regard sur elle, à la fois avide et contemplatif, lui donnait l’agréable sentiment d’être désirée, mais surtout désirable. Quelle femme n’aime pas se sentir ainsi, peu importe l’âge. Pour l’heure, Bree ne connaissait que le regard de son père. C’était un regard plein de fierté et de tendresse. Celui d’Alcide avait quelque chose de bien différent. C’était non pas de la fierté, mais de l’envie. Voilà ce qui différenciait la jeune fille de la femme qu’elle s’apprêtait à devenir. Puis, Breanna sentit la main d’Alcide venir s’unir à la sienne tandis qu’il s’allongeait à ses côtés. Il était d’une telle délicatesse qu’il était difficile de ne pas se sentir à l’aise. Cela ne faisait que confirmer à nouveau son « choix ». Un nouveau baisé avant qu’elle ne sente l’autre main de l’enseignant se poser sur sa poitrine toujours habillée. La jeune femme ignorait à quel point cette partie de son corps, même recouvert d’un tissu, pouvait être à ce point être érogène. Elle poussa un faible soupir en sentait le pouce du quinquagénaire effleurer la peau avoisinant son sein. Sa respiration se fit un peu plus rapide, ce qui semblait donner un peu plus de proéminence à sa poitrine. Enfin, Alcide dirigea sa main sur son boxeur, là même où se trouvait, juste en dessous, le prolongement de son corps. Bree ne fit aucun geste, d’abord pour s’habituer à cette nouvelle proximité. Rappelons qu’elle était néophyte en la matière et qu’elle n’avait, par ce fait, jamais masturbé de partenaire. La curiosité d’en connaître plus et surtout de découvrir comment pouvait réagir Alcide sous ses caresses la poussa néanmoins à bouger la main. Le regard ne quittant pas celui d’Alcide, elle effleura d’abord doucement le tissu, très délicatement. En de petits mouvements circulaires, c’est un peu comme si elle flattait un animal domestique. Les mouvements de ses doigts se firent ensuite un peu plus francs. Elle se mit alors à pétrir tout doucement ce qui se trouvait sous le boxer de l’enseignant.


    « Ça va, comme ça ? » demanda-t-elle tout en continuant, afin s’assurer qu’elle faisait correctement les choses.

    La suite des choses, Breanna l’anticipait. Elle aurait aimé qu’Alcide lui permette de lui retirer son boxer elle-même, de la même façon qu’il lui avait demandé de lui enlever la chemise. Elle serait alors à même de voir d’elle-même l’effet qu’elle pouvait avoir sur Alcide. Cela aurait un petit quelque chose d’excitant qui aiderait Bree à se mettre davantage à l’aise. Une Alpha digne de ce nom ne doit pas être passif dans ses apprentissages. La théorie est importante, mais la pratique encore mieux.


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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyJeu 29 Déc - 18:43

    La confiance de la jeune fille en Alcide était belle. De cette confiance émanait une sorte de pureté, quelque chose de difficile à décrire mais qui faisait que l’homme voulait vraiment ne pas commettre le moindre impair. Si miss Donovan l’avait choisi lui, si elle avait décidé de mettre en lui toute cette confiance pour qu’il soit l’homme de sa première fois, alors van Stexhe se devait d’être à la hauteur et de ne pas abuser de cette confiance.
    Ce qu’il avait fait pour mériter cette élection ? Le quinquagénaire n’en savait trop rien. L’étudiante Alpha lui avait dit qu’il avait été « bon » pour elle, dans le sens de la générosité, sans aucun doute, mais était-ce parce que quelqu’un vous accueillait et faisait preuve de bonté envers vous que vous deviez coucher avec cette personne ? Ce n’était pas lié, loin de là.
    A vrai dire, d’ailleurs, outre cette bonté qui avait, selon toute apparence, marqué Breanna, le professeur de psychologie avait été plus que maladroit, ce soir au restaurant. La jeune fille aurait pu – aurait dû, peut-être – être vexée et le foutre dehors… mais non, elle avait pris cela comme ça venait, comme si l’enseignant lui avait ouvert les yeux…

    Au fond, c’était complètement dingue… Alcide était sur le point de bénéficier d’un véritable présent, l’un des plus beaux qui soient, et il avait tout de même eu la désagréable sensation, tout un temps durant, de n’être pourtant qu’un usurpateur involontaire. Il n’avait rien fait pour mériter qu’une jeune fille aussi jolie et bien élevée lui fasse de telles avances. Mais bon, le quinquagénaire avait fini par ranger ses scrupules, par les mettre de côté pour plus tard, et il avait décidé de donner à la jeune fille ce qu’elle lui avait demandé.

    Les gens ne comprenaient généralement pas ce qui pouvait bien attirer les jeunes filles vers les hommes mûrs. Et, à vrai dire, cette incompréhension était peut-être logique. Certes, les hommes de l’âge d’Alcide avaient l’expérience d’une vie bien remplie, ils avaient aussi, en règle générale, certaines qualités qui les rendaient appréciables des demoiselles, comme la patience, la douceur, l’empathie… mais c’était là, surtout, des éléments se situant sur un plan nettement différent du physique. Qu’est-ce que le corps d’un quinquagénaire pouvait bien avoir pour plaire encore ? Les cheveux poivre et sel, qui devenaient de plus en plus gris ? Les rides sur le front ? Les pattes d’oie au coin des yeux ?
    Van Stexhe était obligé de pratiquer des sports pour rester en forme, pour ne pas voir ses muscles fondre comme neige au soleil. Son jogging matinal, ce n’était pas uniquement pour prendre l’air tous les jours, évidemment. Et les cours d’arts martiaux qu’il prenait, ce n’était pas uniquement pour apprendre de nouvelles techniques de défense et d’attaque. Quant à la natation… non, Alcide, malgré les apparences, ne se rendait pas à la piscine une à deux fois par semaine dans le seul but de mater les filles en maillots. Même si le plaisir des yeux était indissociable de la situation aquatique.

    Disons que Breanna Donovan avait ses raisons pour avoir choisi le professeur grisonnant. Et peut-être qu’il valait mieux pour van Stexhe ne pas se poser de questions et ne pas chercher à savoir quelles pouvaient bien être ces raisons. L’homme avait beau être flatté de la situation, il avait beau savoir que la jeune fille lui faisait là un cadeau extrêmement rare et précieux, il était évident qu’il viendrait un moment, après tout cela, où van Stexhe demanderait à Bree de lui expliquer pourquoi elle l’avait voulu, lui, pour franchir cette étape de sa vie… mais la question pouvait être perçue de diverses manières, il allait donc falloir la poser au moment opportun et de la manière idoine.

    Dans toute situation, le silence est double. Ou bien il est vide, quand aucune parole n’a sous- tendu ce silence, ou bien il est plein, lorsque, au contraire, des phrases et peut-être même des phrases d’amour ont précédé ce silence. Accompagner quelqu’un dans un rite de passage, par exemple, cela peut être vivre un silence plein. Il vaut toujours mieux se taire que mal parler. Saint- Exupéry le disait dans « Le petit Prince » : « La parole est source de malentendus ». Un regard, une caresse, cela peut signifier bien plus que n’importe quelle parole…
    Comme il serait doux de ne plus rien dire, de n’avoir plus avoir à énoncer, à affirmer, à contredire ! Comme il serait doux que la parole se perde dans le tout, dans le logos, dans le plein recueillement, la pure intériorité !
    Le langage est toujours trahison et les mots sont toujours assassins. Ils ne disent pas ce qu’ils voudraient énoncer. Ils taisent ce qu’ils voudraient dévoiler. Ils voilent ce qui pourrait s’annoncer dans la parole.

    Pour l’heure, toutes ces considérations, quasiment philosophiques, devaient être laissées de côté, avec tous les pourquoi qui affleuraient à la surface de l’esprit de l’homme. Chaque union sexuelle lui semblait être un véritable présent, doublé, pourtant, d’une énorme possibilité créatrice de vie. Coucher avec une jeune fille, une jeune femme ou une femme moins jeune, c’était créer la possibilité de la procréation… et comme Alcide avait parfois – comprenez « souvent », plutôt – tendance à oublier l’utilité du latex, cette possibilité créatrice venait toujours l’assaillir après coup, et il se demandait comment il devrait réagir si jamais une partenaire d’une nuit venait à le contacter pour lui annoncer qu’elle était grosse de ses œuvres… Au fond, il ne savait pas du tout comment il réagirait, mais de toute manière, la plupart des femmes qui couchaient le premier soir avaient la présence d’esprit soit de prendre la pilule contraceptive, soit d’avoir une réserve de capotes sous la main pour « emballer » proprement et sainement l’engin de l’homme.

    Cependant, on n’en était pas encore là.

    De caresses en caresses, de baisers en baisers, le professeur et l’étudiante en étaient arrivés à être presque entièrement dévêtus, chacun découvrant le corps de l’autre dans une sorte de danse lascive et lente, dans une harmonie totale des gestes qui trahissaient tous un désir croissant et une tentation sans cesse renouvelée de se laisser aller à suivre ses instincts et ses envies.
    Alcide lui avait ôté sa robe tout doucement, sans se montrer insistant, sans forcer quoi que ce soit… et la belle s’était laissé faire, levant même les bras pour permettre au vêtement de glisser plus facilement sur sa peau avant de terminer sa course lente près de la chemise de l’enseignant.

    Pour la première fois d’une jeune fille, van Stexhe avait des principes. Il tenait à ce que l’érotisme et la sensualité puissent être à leur paroxysme, afin d’éveiller les sens, afin d’éveiller un désir brûlant et de confirmer à la jeune fille que ce qu’elle s’apprêtait à vivre allait avoir la saveur étonnante de la nouveauté, tout en ayant aussi celle du frisson et de la chaleur que l’on ressent parfois au creux du ventre, lorsque l’émotion est forte et qu’il est impossible d’y résister…

    Lui, torse nu face à elle, il misait tout sur les gestes doux, les mouvements tendres… Comme s’il craignait de briser la magie du moment… comme s’il avait peur de blesser la jeune fille…
    Van Stexhe se sentait comme un vieil Adam occupé à faire visiter le jardin à une Eve nouvelle. Mais la comparaison s’arrêtait là. Le quinquagénaire mettait ce brin d’euphorie sur le compte du champagne, de la coïncidence de l’ensoleillement de la saison, de la quiétude perceptible au sein de cette petite chambre d’étudiante et surtout de la superbe chevelure sombre et douce que Breanna avait libérée un peu plus tôt, sans même que l’homme n’ait eu à le lui demander discrètement ou à lui suggérer cette idée. Le résultat était à la mesure de son attente. Cette petite jeune fille, désormais très peu vêtue, l’avait éclaboussé de son sourire tout en le caressant d’un regard de braise.

    L’idée d’évoluer au son d’une musique mentale, c’était quelque chose qu’Alcide avait souvent fait, durant sa vie. Se donner un rythme pour ce qu’il avait à faire, que ce soit dans le domaine du travail ou celui des loisirs… Au début, même, vers seize ans, quand il s’unissait à une femme, il rythmait ses coups de reins en fonction de mélodies qu’il se répétait en silence… mais il avait vite compris qu’il ne servait pas à grand-chose de systématiser tout cela de cette manière, cela ne faisait que matérialiser quelque chose qui devait rester bien supérieur à tout ce qui n’était que règles, directions, obligations et normes. Le sexe échappait à tous ces carcans et il avait fallu un peu de temps pour que l’adolescent qu’était alors Alcide prenne conscience, pleinement, de cela.

    Bien que la belle ait parlé du rock’n roll, van Stexhe n’avait réagi que d’un sourire. Peut-être qu’un jour ou l’autre, ils pourraient remettre ça, en s’arrachant mutuellement leurs vêtements, au rythme d’un tube des Rolling Stones ou des Kinks… ou de Red Hot Chili Peppers… « One Hot Minute » pourrait parfaitement convenir, comme album… Peut-être, une prochaine fois. Si l’avenir le permettait.
    Pour une première fois, quelque chose de doux et de calme, une musique fluide et lente, c’était beaucoup mieux. Alcide respectait parfaitement cela. Et il approuvait totalement le choix de la demoiselle. S’il y avait eu un fond musical, en cet instant précis, van Stexhe aurait fait danser Breanna. Il aimait la danse, il aimait lorsque des corps accompagnaient une musique sur laquelle ils évoluaient comme dans un rêve, légers et presque fusionnés, ensemble, tout simplement. Van Stexhe connaissait très bien la valse, le tango et le rock, mais il ne se débrouillait pas trop mal pour les slows : ce n’était pas compliqué, en même temps, de faire un collé- serré et de suivre la musique tout en mettant beaucoup d’émotion et de sensualité dans chaque mouvement effectué.

    Oui, Alcide commençait, lui aussi, à se laisser faire par le désir. Son souffle qui se saccadait, son rythme cardiaque qui se modifiait… Pour le moment, son envie n’avait pas encore vraiment durci son entrejambe, mais cela commençait tout de même à se faire sentir.

    Quand le quinquagénaire avait vu la jeune fille contre la porte, lui lancer ce regard et faire ce geste l’invitant à la déshabiller encore un peu plus, il avait eu l’impression d’être un lion face à une belle petite gazelle sur laquelle il ne désirait plus que fondre… c’était par instinct, presque par réflexe, que l’homme s’était avancé en ôtant sa ceinture, en commençant à ouvrir son pantalon. Il aurait très bien pu lui faire son affaire contre la porte, s’il n’avait eu un minimum de retenue et s’il s’était agi d’une jeune femme plus expérimentée. Mais non, il l’avait attirée à lui, l’avait enlacée et serrée contre son torse, juste avant de la porter comme une princesse pour la mener ailleurs que près de cette porte.
    Le petit rire et le commentaire de Breanna, qui firent sourire l’homme, n’eurent pour toute réponse qu’un baiser sur les lèvres de la jeune fille, parce qu’Alcide appréciait ce petit trait d’humour, parce qu’il appréciait sentir les bras de la demoiselle se nouer autour de son cou… et surtout, il aimait avoir le sentiment que miss Donovan lui faisait toujours confiance.

    Alors il l’avait déposée, tout en douceur, sur le lit. Le quinquagénaire la caressait et l’embrassait du regard avant de la caresser de ses main et de l’embrasser un peu plus langoureusement que jusqu’alors, soudant leurs lèvres en un baiser qui se faisait de plus en plus désireux.
    Sachant que certains gestes entretenaient la confiance de la gent féminine, Alcide avait pris la main de miss Donovan, mêlant leurs doigts tout doucement, avant de venir caresser, très délicatement, la poitrine de l’étudiante.

    Tout était parfait pour que tout se passe au mieux. Les conditions étaient réunies et il n’en fallait pas plus. L’homme avait amené la main de la belle néophyte vers son entrejambe, où la demoiselle posa la main, immobile, sur le renflement qui déformait le boxer du professeur.
    Leurs yeux étaient toujours plongés les uns dans les autres, comme s’il était indispensable qu’ils ne se perdent jamais de vue… et puis, dans le regard de la jeune fille, van Stexhe ne lisait aucune trace de crainte, elle avait plutôt un regard désireux, comme si elle avait attendu ce moment depuis bien longtemps…
    Lui, il continuait ses douces caresses sur l’un des seins de miss Donovan. Il sentit alors que sa partenaire commençait à mouvoir doucement la main, une caresse très légère, puis des petits ronds tracés du bout des doigts ou suggérés, seulement, par des mouvements légers et doux.
    A ce moment, l’homme laissa ses doigts passer sous le tissu du soutien-gorge de Breanna. Et la jeune fille sembla gagner en audace, voilà qu’elle s’était mise à affermir ses gestes, jusqu’à arriver à une sorte de massage, des pressions, légères ou plus fortes, sur son pénis, toujours à travers le tissu. Alcide ferma les yeux quelques petits instants, et la belle Alpha lui demanda alors si elle s’y prenait bien.

    Ah oui, juste, il était censé lui expliquer aussi certaines choses… c’était le rôle de tout pédagogue, que ce soit devant une classe ou dans un contexte éducationnel un peu plus particulier. Van Stexhe rouvrit les yeux. En sentant les effets de ce massage sur son sexe, à vrai dire, il sentait surtout que sa queue se durcissait et devenait de plus en plus raide. Ce que Breanna pourrait constater par elle-même très facilement, à vrai dire.


    "Continuez, Breanna…" La voix de l’homme était basse et pleine de désir. Bon sang, cette ingénue allait le faire bander comme un âne !
    En fait, il lui aurait bien guidé la main directement dans son boxer, pour pouvoir sentir sur lui la délicate chaleur du corps de la jeune femme, pour l’inviter à enserrer doucement la hampe de son sexe entre ses doigts et lui enseigner les mouvements qu’elle pouvait faire pour entretenir une belle érection… mais l’homme ne voulait rien précipiter, même s’il mourait d’envie de passer aux choses sérieuses, avide qu’il était de pouvoir enlever son soutien- gorge à Breanna, pour pouvoir voir sa poitrine juvénile, la toucher plus fermement, y porter la bouche, exciter doucement ses tétons… Oui, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, c’était un fait.

    Peut-être était-ce à lui à montrer le chemin, à ouvrir la voie… puisqu’il était le guide, celui que la demoiselle avait choisi de suivre pour cette aventure…
    "Je vais vous ôter votre soutien- gorge, Breanna, si vous n’y voyez aucun inconvénient…"

    Oui, bon, van Stexhe demandait la permission, en quelque sorte, mais ça lui paraissait très logique sur le moment. Nul besoin de forcer la jeune fille, nul besoin de l’effrayer non plus en agissant sans la prévenir… Non, en fait, ce n’était pas une permission qu’il demandait, c’était plus une sorte d’avertissement pour que la jeune fille n’ait pas de crainte irraisonnée par la suite.

    Seul le trésor qui prenait vie sous ses doigts lui importait. C’était la seule chose qui occupait son esprit. Le seul être dont van Stexhe se préoccupait. Il avait oublié son désir de savoir, son envie de protéger la jeune fille et de se protéger lui-même. Ce qui lui importait était cette vie palpitante qui pulsait d’une énergie presque surnaturelle sous ses doigts. Peut-être était ce dû à une sorte de magie interne, à son âme qui se déversait dans ses moindres gestes… L’homme ne le savait pas et ne voulait pas savoir. Pour une fois, il cessait d’analyser et ne faisait que savourer la sensation, ressentir de tout son être. Pulsant au rythme de ce sentiment étrange.

    Vous êtes vous déjà énervé très fort ? Ou avez-vous déjà ri au point de ne plus savoir écouter ceux autour de vous ? C’est un peu la même chose de ressentir les effluves assommantes du désir et de deviner les promesses du plaisir.
    On fait ce qui nous passe par la tête sans se rendre compte qu’on le fait. On répond à un millier d’impulsions instinctives et on se fond dans le temps lui-même et l’air, on prend corps avec eux, à tel point que notre vue tourne de tous côtés, qu’on ne sait plus où sont le ciel et la terre, que l’univers entier semble tanguer, que les choses se déroulent devant nous sans qu’on arrive à les stopper, à les influencer. On ne fait plus que réagir. Indépendant de l’autre et en même temps si complémentaire…
    Ça nous arrive et on se dit que c’est insensé, que ça ne tient pas la route. Il faut que l’on y mette bon ordre et que l’on arrête ce défilement si rapide, consécutif et en même temps ralenti… mais pas moyen, cela semble terriblement impossible.
    On vit sans pouvoir arrêter ce qui se passe, tout tourne, notre vue semble ne plus pouvoir se fixer parce qu’elle n’est plus importante, seules les sensations le sont. Nos sentiments s’exacerbent et on dirait que l’on fuit le monde pour rentrer dans un univers fait de rien et de tout. Un univers indescriptible car il est bref, impulsif et qu’on l’oublie vite pour en avoir plus. Plus de cette sensation d’abandon. On subit nos propres envies. Et quand ce cercle infini, cette spirale sans fin ni début est enclenchée, il est presque impossible d’en sortir…

    Dépendant de ses désirs, Alcide l’était. Clairement. Très, voire trop, souvent. L’être humain de sexe masculin est très sensible à un tas de petits gestes, de petites attentions, qui ne sont pas toujours les mêmes que ceux et celles qui « parlent » plus aux représentantes du sexe féminin.

    Alors, sans même attendre la réaction, positive ou négative, de Breanna, le professeur de psychologie et de critique passa les mains dans le dos de la jeune fille, pour dégrafer son sous-vêtement. Il fit cela avec beaucoup de délicatesse, bien sûr, et quand chacune de ses mains en vint à tenir l’une des extrémités du fermoir, van Stexhe les ramena doucement vers les flancs de la jeune fille, caressant sa peau en même temps que le tissu glisser sur elle, puis ses mains montèrent vers les épaules, où elles vinrent faire couler les bretelles du sous- vêtement pour ensuite suivre les courbes, entrainant le tissu du soutien- gorge dans leur périple.
    Bientôt, le professeur put ôter complètement cette partie de la parure de miss Donovan. Il évita d’enfouir son visage dans les bonnets du vêtement – parce que ça pouvait paraître un peu bizarre de faire cela, non ? – et laissa le soutien- gorge tomber au pied du lit.

    Pendant quelques instants, l’homme ne posa pas les mains sur cette paire de seins qu’il venait de découvrir. Il regardait simplement cette poitrine, ferme et bien faite, avec de très jolies courbes et des aréoles bien dessinées… les tétons ne pointaient pas encore vraiment, sans doute parce que l’homme ne les avait pas encore suffisamment excités, mais cela ne saurait tarder.
    Le regard d’Alcide remonta d’un cran et il revint embrasser les lèvres de l’étudiante avant de laisser doucement sa bouche descendre, maintenant qu’il avait découvert une partie du corps féminin qu’il adulait littéralement, van Stexhe n’allait pas hésiter à « croquer » – au sens figuré, bien sûr ! – ces beaux fruits défendus… Suivant un invisible tracé partant depuis la bouche de la jeune fille, les lèvres du quinquagénaire parcouraient la peau, y déposant de petits baisers, y laissant parfois glisser la langue en une caresse humide… et voilà que la bouche de l’homme parvint à son objectif, le sein droit de Breanna…

    Van Stexhe commença par laisser sa bouche embrasser la naissance du sein, puis déposer toute une série de minuscules petits baisers sur le sein en lui-même, jusqu’à l’aréole, qu’il embrassa encore, avant de déposer un ultime baiser sur l’extrémité du téton. Et là, sans attendre plus longtemps, l’homme captura ce téton entre ses lèvres pour lui réserver un traitement excitant digne de ce nom.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyDim 1 Jan - 3:04

Patiente, douceur et empathie. Voilà précisément ce qui avait plu à Breanna en cette séduisante personne qu’était Alcide, comme tant d’autres, sûrement.
La patiente, elle est obligatoire, comme dans toute relation, d’ailleurs. Ne serait-ce que pour s’ajuster et s’adapter au rythme de l’autre partenaire, qu’elle soit plus jeune ou non. Et ce rythme, il ne plait pas toujours forcément. Le rythme de l’un n’est pas toujours naturel pour l’autre. Il faut également de la patience lorsque dans un couple, la première nuit d’amour vient à tarder, par peur ou hésitation de la jeune femme, habituellement. Quand on sait que les pulsions sexuelles des hommes sont souvent plus importantes et plus difficiles à contrôler, certains hommes font preuve d’une persévérance exemplaire lorsqu’ils sont capables d’attendre que LE moment arrive sans avoir précédemment couru ailleurs. La douceur est tout aussi importante quand il s’agir d’une première fois. Perdre sa virginité est souvent une chose douloureuse, ce que les jeunes hommes fougueux et inexpérimentés ne savent pas toujours. Avec un homme d’âge mûr et passé maître en la matière, on a alors l’assurance qu’il connait déjà ces choses-là. Puis l’empathie. D’une part, c’est ne pas être jugé pour son inexpérience et les petites erreurs qui en découlent. L’empathie, c’est aussi faire sentir à sa jeune partenaire que malgré son ignorance, elle est attirante et désirée. Ça facilite énormément les choses.

Qu’est-ce qui peut bien pousser une jeune femme telle que Breanna dans les bras d’un homme de 50 ans ? Tout ça, bien sûr, mais aussi la sécurité que cela procure. Avec un homme d’âge mur, on a l’assurance que tout va bien se passer, que les choses seront faites comme elles se doivent, dans la plus grande des tendresses et dans le plus grand des respects.

Maintenant, pourquoi Alcide, tout particulièrement ? Déjà parce qu’il s’agissait du seul homme de son entourage avec qui elle se voyait faire l’amour, ensuite pour ce qu’il avait été pour elle depuis les dernières semaines. Oui, elle était tombée sous le charme de son extrême gentillesse et de sa bonté. Ainsi, peut-être voyait-elle en Alcide une sorte d’idéal d’homme, celui dont elle avait peut-être toujours rêvé dans ses rêves de prince charmant. Elle avait l’impression que cet homme était prêt à tout, prêt à donner la lune à celle qu’il aimait. Du moins celle à qui il accordait son temps et quelques instants de bonheur et de plaisir. Et ce soir, c’était elle. Enfin, et surtout, Alcide était un homme extrêmement cultivé et très intelligent. Depuis l’adolescence, Breanna s’est toujours montrée attirée par les hommes intelligents. Elle considérait qu’un homme était nettement plus séduisant et attirant lorsque celui-ci pouvait lui apprendre quelque chose.

Est-il encore nécessaire de venter les mérites et les avantages de choisir un homme d’expérience plutôt qu’un jeunot ? Et puis, avouons-le… Ce mélange de génération et de transmission de « savoirs » a quelque chose de riche et de touchant. Tel un adulte montrant à un enfant à marcher, à parler, à lire, à faire de la bicyclette, à nager, Alcide, lui, montrait à la jeune Breanna comment aimer. Ce n’est pas beau, ça ?

Un silence régnait dans la pièce. Un silence beau et paisible qui rendait le moment encore plus précieux et agréable. Un silence de respect également. Breanna aurait certes apprécié quelques mots doux susurrés à son oreille ou quelques gentils commentaires par rapport à son corps ou à sa beauté. Mais en tombant là-dedans, on risquait aussi de tomber dans les paroles plus crues, exemptes de tendresses. La jeune femme ne désirait pas qu’on lui parle de cette façon. Du moins pas ce soir. À moins que cela vienne de manière instinctive de sa part, elle préférait de loin, pour l’instant, les regards silencieux. Cela avait quelque chose de plus fort et de plus pénétrant encore.
Le sujet musique passé, c’est en silence que le reste se fit, les regards scotchés l’un dans l’autre, intimes et extrêmement suggestifs. Des paroles étaient-elles nécessaires quand tout se disait les yeux dans les yeux et dans les gestes ?

Couchés l’un à côté de l’autre, Breanna et l’enseignant se caressaient et s’excitaient mutuellement, dans ce qu’on appelait les préliminaires. Préliminaires souvent oubliés quand les partenaires sont tous deux profanes. Le tout commence par les regards. Ceux-ci permettent de mettre les choses en place, d’autoriser ou non certaines choses, de se sentir désiré. Les caresses, quant à elle, éveillent vos sens. Puis les baisers, tantôt doux tantôt fiévreux et humide, ils provoquent un flot d’effets physiques préparant à l’acte sexuel en lui-même.
Bien que novice, Breanna semblait parfaitement quels étaient les gestes à poser pour exciter Alcide. Tout d’abord timide, parce qu’il s’agissait de la première fois, la jeune femme put évidemment sentir la réaction physique de l’enseigne à l’endroit de son sexe. Le voir fermer les yeux, lui indiqua alors qu’il trouvait ses caresses agréables. Elle affermit donc ses gestes, curieuse de voir sa queue se gonfler encore. S’il avait pu râler de plaisir, Bree aurait sûrement gagné encore plus en audace.

C’est alors qu’il lui demanda de continuer, d’un ton de voix vorace. C’est ce qu’elle fit, en massant davantage sa queue. Débutante ou pas, qu’il était excitant de se savoir l’objet d’une telle érection.
Trop occupée à prendre plaisir à masturber l’enseignant, Bree ne sut réagir lorsqu’il lui demander la permission de lui retirer son soutien-gorge. Mais son regard, par contre, était lourd de sens. Bien sûr qu’elle n’y voyait aucun inconvénient ! La jeune femme remarqua cependant cette attention. Il ne voulait pas la brusquer et c’était tout à son honneur.

L’empressement et l’impatience d’Alcide étaient très bien perceptibles, mais la jolie brunette ne sembla pas s’en déplaire. Bien au contraire. La preuve en est qu’elle l’avait laissé lui retirer son sous-gorge de dentelle noire sans résistance ni fermeture. L’Alpha s’était même mut quelque peu, de sorte à laisser à Alcide l’opportunité de la déshabiller de son sous-vêtement plus aisément. N’était-ce pas là, une fois de plus, un signe montrant qu’elle avait pleinement confiance en son « enseignant » ?
Visiblement habitué à déshabiller une femme, les gestes d’Alcide étaient finement contrôlés, dirigés là où il le fallait. Rien à voir avec ces jeunes hommes maladroits et nerveux sur lesquels Bree aurait pu tomber pour sa dite première fois. Cet effeuillage était donc des plus agréables. Le moindre contact des mains d’Alcide sur sa peau satinée était suffisant pour provoquer en elle d’incroyables frissons et une montée d’excitation. Sa respiration, nettement plus rapide, en témoignait. Il ne faut pas étudier en médecine pour savoir que la peau est organe extrêmement sensoriel et que des milliers de minuscules récepteurs la composent. À cet instant, où il posait ses mains sur son corps, c’est comme si ce chiffre était décuplé.

Enfin, son sous-vêtement termina sa course au pied du lit, à quelques pas de là où se trouvaient les vêtements de l’étudiante et de son « amant ». Ses seins ainsi libérés, l’air ambiant qui contrastait avec la chaleur qui régnait dans les bonnets de son soutien-gorge fit frissonner davantage la jeune femme. Alcide cessa alors tous ses gestes pour mieux la regarder. L’Alpha observa les regards du quinquagénaire. Ce qu’il voyait lui plaisait-il ? La trouvait-il jolie ou repoussante ? Était-ce à la hauteur de ce qu’il avait déjà connu ? Son corps lui inspirait-il du désir ? Presque nue, sous le regard vorace d’Alcide, la jeune femme se sentit quelque peu mal à l’aise… vulnérable… scrutée… analysée. Ce sentiment, il est normal, surtout lorsque pour la première, un homme regarde votre corps comme s’il examinait la carrosserie d’une voiture. Vous avez alors l’impression qu’il sera déçu ou que vous le répugnerez. Ce sentiment fut néanmoins de courte durée, puisqu’il ne fallut que quelques secondes à peine pour qu’Alcide vienne lui capturer les lèvres, comme en réponse à ses craintes.
Depuis ses lèvres jusqu’à son cou, l’enseignant traça un chemin de petits baisers. Par moment, elle pouvait sentir la langue humide de l’homme se mêler à ce jeu érotique, la faisant frémir presqu’aussitôt. Les yeux fermés, elle semblait savourer les caresses que lui prodiguait Alcide, comme si cela allait lui permettre de se souvenir à jamais des sensations que lui faisait vivre l’enseignant, que ce serait enregistré dans sa mémoire.

Les lèvres d’Alcide terminèrent leur course sur son sein droit. S’en suivirent d’autres baisers, un peu partout le sein de la jeune femme dont l’excitation se faisait grandissante. Le moment ultime de cette tendre torture fut lorsqu’Alcide embrassa l’extrémité de son sein, mêlant sa langue et des effets de succession. C’était non plus seulement agréable, mais carrément mouillant, au sens sexuel du mot. Le « traitement » d’Alcide semblait porter fruit, puisque tel un cadeau accordé aux efforts de ce dernier, les tétons de l’étudiante pointaient fièrement vers le ciel.
Breanna, qui avait cessé d’exciter l’enseignant pour mieux goûter à ses caresses, glissa l’une de ses mains comme elle put à l’intérieur du caleçon de ce dernier. Ce geste, presque inné, lui permit de découvrir au toucher l’érection du quinquagénaire. Quelle étrange sensation que de tenir ce sexe entre ses doigts. Bree en fut presque surprise.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyLun 2 Jan - 21:18

    Fondamentalement, Alcide était un type plutôt patient, c’est vrai. Bon, évidemment, on se souviendra qu’il n’avait pas été capable de garder sa queue dans son caleçon pendant les trois semaines durant lesquelles il était plus ou moins avec Lucie Salaun, mais ça, c’était une autre histoire. Trois semaines, c’était excessivement long.
    La patience de van Stexhe n’était pourtant pas feinte, ce soir. Il tenait vraiment à ce que tout puisse se dérouler pour le mieux et, dans cette optique, il était de son devoir de ne rien brusquer avec miss Donovan.

    Pour ce qui était de la douceur, eh bien, puisqu’il s’agissait de la première fois de Breanna, l’homme n’aurait jamais voulu la prendre presque de force, bestialement. Non, elle méritait quelque chose qui corresponde à l’idée qu’elle se faisait de l’acte d’amour. Et même si le professeur aimait, plus ou moins régulièrement, pimenter ses coïts, il était bien des cas où Alcide se montrait plutôt doux et tendre avec les femmes. Il les respectait énormément, après tout, et c’était dans son caractère de n’être ni brutal ni violent. Même la vulgarité, ce n’était pas trop son truc… sauf dans certaines situations, bien sûr, mais on n’en était pas là non plus.

    Restait l’empathie… En psychologie et en philosophie, l’empathie est la capacité de se mettre intuitivement à la place de son prochain, de ressentir la même chose que lui, voire de s’identifier à lui. Cela peut aussi devenir une forme de compassion et d’oblativité. Eh bien, oui, là encore, cela correspondait plutôt bien à ce qu’Alcide entretenait comme manière d’être avec les autres. C’était peut-être parce que son enfance avait été assez bousculée ou parce qu’il avait été élevé dans l’observation de l’adage « Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse », ou peut-être pour ces deux raisons, ou d’autres encore, mais toujours est-il que, de fait, van Stexhe pouvait devenir la générosité incarnée. Et dans le cas présent, ce côté empathique se manifestait principalement par des gestes qu’il aurait voulu qu’on ait avec lui lorsqu’il avait couché avec une fille pour la première fois. Il comprenait bien que si cette jeune femme, même si elle étudiait en médecine, était encore vierge, il fallait lui laisser le temps de découvrir, d’apprendre à connaître et à manipuler, le temps d’oser, aussi… et ça, il était évident qu’un jeune homme ayant trente ans de moins que van Stexhe n’aurait peut-être pas été capable de réagir comme lui le faisait.
    Bon, il fallait aussi reconnaître et avouer que le fantasme du professeur d’éducation sexuelle était plutôt excitant et que pouvoir le réaliser, c’était plus qu’intéressant !

    Or, donc, couchés tous les deux sur le lit de l’étudiante, Alcide et Breanna prenaient doucement connaissance de leurs corps respectifs, à grands renforts de caresses et de baisers, d’excitation et de gestes doux.

    Etrangement, il y a comme une part d’instinct, dans tout cela. Miss Donovan, loin d’être érudite en la matière, avait posé quelques gestes qui avaient éveillé les ardeurs du quinquagénaire. Comme si elle savait, au fin fond d’elle-même que le corps masculin réagissait à certains stimuli.
    Ainsi, van Stexhe sentait bien que son pénis durcissait et gonflait, conséquence évidente, réponse plus que logique aux caresses plutôt timides que lui prodiguait la demoiselle.
    De son côté, il avait fini par attraper entre ses lèvres l’un des tétons de la belle et, grand adepte des poitrines féminines devant l’Eternel, l’homme s’en donnait à cœur joie, tandis que ses mains ne cessaient de caresser le galbe des seins.

    Alors il lui avait demandé de continuer, parce que la timidité des gestes était tout de même bien excitante et parce qu’il tenait à ce que son sexe soit dotée de l’une de ses plus belles érections pour l’occasion. Pas question de flancher, le mot d’ordre devait être le garde- à- vous le plus rigide. Seulement voilà, durant le temps que le professeur excitait les zones érogènes de la poitrine de Breanna, celle-ci cessa ses caresses durant un petit moment… heureusement qu’Alcide avait suffisamment de ressources pour ne pas perdre tout le travail déjà fait… car bientôt, Breanna se laissa aller et glissa la main dans le caleçon de l’homme, touchant son sexe un peu maladroitement, comme si elle découvrait un animal inconnu.
    Alcide déglutit et remonta doucement la bouche vers le visage de la jeune fille. Il l’embrassa à nouveau, puis, d’une voix basse et pleine de sous-entendus, il laissa échapper quelques mots :


    "Serrez un peu plus les doigts et faites quelques mouvements le long de mon sexe, en variant la pression…"

    Marrant, sur le coup, l’homme avait clairement l’impression de donner des consignes pour un travail quelconque. Bon, c’était peut-être un peu ce qu’il faisait, au fond, quand on y pensait, mais il fallait passer par là si Alcide voulait que la demoiselle puisse se rendre compte au mieux de ce qu’elle était capable de faire de ses mains.

    Durant quelques instants, il se laissa faire. Ses mains continuaient à flatter les deux superbes seins de Breanna, tandis que sa bouche couvrait le creux de son cou, puis son épaule d’une multitude de baisers. L’érection se faisait plus ferme, plus confiante. L’étudiante Alpha pouvait être fière de cela !
    Alors, après un moment, l’homme reprit la parole, le souffle un peu plus court.


    "Asseyez-vous sur le bord du lit et laissez-vous aller, Breanna. Je vais vous donner un petit avant-goût de ce que l’avenir vous réserve…"

    Alcide souriait en disant cela. Et lorsque la jeune fille s’exécuta, il se décala pour la laisser prendre ses aises, puis il se leva, rendant plus visible que jamais son érection qui déformait son sous-vêtement de façon presque provocante.
    Quand elle se fut installée comme il le lui avait prescrit, van Stexhe revint poser les lèvres sur la bouche de la demoiselle et reprit le chemin emprunté plus tôt : le cou, le creux de l’épaule, le sternum, un sein, puis l’autre… mais cette fois-ci, il continua à descendre vers le nombril, qu’il passa, et laissa ses lèvres trainer du côté du pubis de la belle.

    Elle portait toujours son sous-vêtement de dentelle noire, accordé au soutien-gorge ôté plus tôt, et l’homme se plut à embrasser la dentelle à plusieurs reprises avant d’y porter les mains pour l’enlever, tout doucement, en frôlant les flancs, puis les hanches, en caressant sans cesse chaque parcelle de ce corps juvénile passant à sa portée. Bientôt, la dentelle s’en fut, elle aussi, rejoindre le reste des vêtements.
    Alors van Stexhe s’agenouilla, la tête entre les cuisses de la jeune fille, et embrassa directement le pubis, tout doucement, en levant parfois les yeux pour observer les réactions de miss Donovan. Ses mains étaient de part et d’autre des cuisses de la jeune fille et l’homme, petit à petit, approchait la bouche de l’intimité de l’étudiante.

    Il savait bien que dans un moment pareil, la première fois, une foule de sensations et de questions peuvent envahir une personne.
    Lui-même se souvenait très bien de la première fois qu’une fille lui avait fait une fellation : il avait eu un peu peur que Géraldine le morde, il s’était demandé s’il était possible qu’il soit le genre de type à ne pas apprécier ça, avait essayé d’imaginer ce qu’il allait ressentir, et tout un tas de choses dans le même genre… ça avait failli le faire débander. Alors il se doutait bien qu’une fille devait avoir les mêmes appréhensions.
    Cela justifiait, une fois de plus, la douceur et la lenteur avec lesquelles l’homme progressait vers le sexe de Breanna. Il ne la quittait plus des yeux, profitant pleinement de la vue du paysage corporel qu’il avait de là où il se trouvait, et se laissait descendre, tout doucement.

    Vint tout de même un moment où la bouche de van Stexhe arriva juste à hauteur des lèvres externes de la jeune fille. Patiemment, il les embrassa, l’une après l’autre, leur appliqua quelques caresses linguales, en variant la façon sont il usait de sa langue – la mettant à plat, la rendant rapide comme celle d’un chat ou en "picorant" de la pointe de la langue – sans cesser de guetter les réactions qui pouvaient se peindre sur le visage de la belle.
    Il était important pour lui qu’elle le conforte dans cette entreprise qui devait sans doute être un peu déroutante pour elle. Mais Alcide savait qu’une fois qu’une femme avait pu bénéficier d’un cunnilingus digne de ce nom, elle ne pouvait plus s’en passer. Il n’était pas rare que certaines jouissent déjà une première fois lorsque van Stexhe jouait au cunnilinguiste. Et généralement, cette expérience partagée ouvrait bien des portes par la suite.

    Après quelques instants à s’occuper des lèvres externes, l’homme vint lécher, d’abord doucement puis plus franchement, la commissure de ces lèvres, se créant un passage pour accéder aux petites lèvres, beaucoup plus sensibles et délicates, celles qui allaient ensuite lui permettre de découvrir l’entrée du vagin de Breanna, ainsi que son organe du plaisir.
    Avec les petites lèvres, Alcide recommença ce qu’il avait fait aux plus grandes, mais cette fois, il prit aussi le soin de les embrasser un peu plus, les capturant parfois entre ses lèvres pour les sucer délicatement, comme pour mieux faire affluer les sensations… à l’humidité des lieux, si l’on peut parler ainsi, se mêlait désormais la salive de van Stexhe.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyMar 3 Jan - 7:23

Consciente qu’Alcide était un habitué du sexe, Breanna ressentait évidemment une certaine pression. Elle souhaitait, bien sûr, prendre son temps. Une première fois ne doit pas être une course, surtout si l’on espère en retirer davantage de plaisir que de douleur. À ce niveau, Bree n’était pas inquiète, vu l’extrême lenteur avec laquelle Alcide faisait les choses. Elle ne voulait cependant pas, non plus, gâcher le plaisir de l’enseignant ou même finir par l’ennuyer par son inexpérience. Extrêmement ambitieuse, apparemment même dans une situation telle que celle-ci, c’était un peu pour cette raison qu’elle se montrait si audacieuse et avide de connaissances. C’était un peu idiot de réagir ainsi, d’autant plus qu’Alcide savait déjà l’ignorance de sa jeune partenaire, il fallait en convenir. Mais… une grande part de la perfectionniste qu’elle était voulait montrer au quinquagénaire qu’elle était pleine d’assurance et d’initiatives, malgré son empressement maladroit. Après tout, les hommes n’aiment-ils pas que leur partenaire sexuelle soit active au lit plutôt que passive ? Impossible pour la jeune femme de demeurer là, sans bouger, en attendant que les choses se fassent. Pour apprendre, elle devait y prendre part.

Cela dit, toute cette mise en place initiée par Alcide était impeccable. Rien à dire. Du moins pour l’instant. C’était tout simplement magique. Pas une seule fois, depuis que les préliminaires avaient commencé, Breanna ne s’était sentie pressé ou obligé de faire quoi que ce soit contre son gré. Il est vrai que cette nuit d’amour, c’était elle qui l’avait réclamé, mais jamais jusqu’à présent Alcide n’avait abusé de cette situation. Pour un homme habitué, justement, il se montrait très sage et très compréhensif. Il savait y faire, de toute évidence, mais ce n’était pas que ça. On aurait dit qu’il avait un don. Un don pour se mettre à sa place, voire même de lire dans ses pensées. Sa délicatesse et ses propositions en étaient presque déconcertantes et la confortaient dans sa décision de l’avoir choisi lui. Rares devaient être les hommes comme lui et une chance comme celle-là, on ne la laisse pas filer entre nos doigts. C’est Mae West qui disait que l’amour d’un homme est comme un coupon réduction : il faut le faire passer à la caisse sans plus tarder. Il y a une grande part de vérité et de logique dans cette simple citation. Bon… Il peut s’avérer parfois dangereux ou décevant de faire les choses aussi vite, mais ce n’était certes pas le cas pour Breanna qui, grâce à Alcide van Stexhe et ses talents d’expert, s’apprêtait à vivre l’un des moments, sinon LE moment, les plus mémorables de sa jeune existence.

Si pour l’enseignant le fait de jouer le rôle du professeur d’éducation sexuelle était une chose excitante, le rôle de « l’étudiante » n’en était pas moins pour Breanna. C’était une façon amusante de se servir des rôles que chacun tenait dans sa vie respective. Une sorte de jeu. Un fantasme, quoi ! Breanna avait beau être novice, des fantasmes, elle en avait. Et plusieurs ! Parmi ceux-là… l’homme en cravate, le médecin, la cabine d’ascenseur, la douche, l’enseignant. Elle s’imaginait même parfois avec deux hommes. Mais pour l’instant, inutile de penser à tous ces fantasmes à la fois. Pour l’heure, rien ne n’importait plus qu’Alcide, pas seulement un enseignant, mais SON enseignant. Elle comptait bien tirer de lui tout ce qu’il pouvait lui apprendre.
Découvrir le corps de quelqu’un pour la première fois, un homme qui plus est, et cette partie de lui aussi intime que son sexe, c’est quelque peu angoissant… pour ne pas dire beaucoup. La peur de faire mal ou de faire un geste déplacé vous envahit, vous fait trembloter. Mais tel que dit précédemment, il y aussi quelque chose d’incroyablement excitant là-dedans. Se savoir la cause et l’objet d’une érection ou d’un soupir, ça vous donne un fort sentiment de compétence et de fierté. C’est que quelque part, vous avez un peu de talent. C’est du moins cette impression qu’eut Breanna lorsqu’elle sentit, en caressant l’enseignant, cette proéminence se former sous son caleçon.
La jolie étudiante, comparativement à d’autres vierges, avait une certaine longueur d’avance. Justement : elle étudiait en médecine. Ce n’est pas « comme » si elle savait certains stimuli. Elle le savait, tout simplement. Mais ce savoir, n’était que théorique, que lu dans les livres ou vu sur des mannequins. Il y avait donc tout un écart entre tout ceci et la réalité, celle que vivait Breanna à cet instant.

La comparaison qui suit paraitra peut-être étrange, mais faire l’amour pour la première fois, c’est comme apprendre à faire du vélo, à jouer du piano ou à apprendre à conduire une voiture. Au début, il faut énormément de concentration pour arriver à coordonner tous ses mouvements. D’un côté, vous êtes en train d’exciter votre partenaire. De l’autre côté, ce dernier en fait de même avec vous de son côté. Et là, vous ne savez plus où donner de la tête. Vous voudriez permettre à votre partenaire d’avoir de belles sensations, mais puisqu’il s’agit de votre première fois, vous voulez également profiter des caresses qu’il ou elle vous prodigue. Impossible, donc, de faire deux choses à la fois. Cela se développe avec le temps, mais rarement la première fois. Voilà pourquoi Breanna s’était arrêté, aussi égoïstement que cela puisse être, sans même imaginer une seule seconde qu’Alcide aurait pu perdre cette belle érection qu’il voulait lui garder. Cela ne dura toutefois que quelques secondes, le temps que la brunette s’habitue à ces baisers reçus sur sa poitrine vierge du contact d’autrui. En voulant reprendre sa tâche là où elle l’avait laissé, sa maladresse avait surpris Alcide. D’une part, elle avait pris son sexe avec beaucoup trop d’ardeur. Peut-être lui avait-elle fait mal. D’une autre part, elle avait les mains terriblement glacées, signe de sa nervosité.

Sur le coup, les paroles d’Alcide la gênèrent terriblement, si bien qu’elle s’arrêta nette. Suivant les consignes de son précepteur, elle recommença ses mouvements, cette fois-ci, tel que demandé. Elle prit entre ses doigts nerveux le sexe de l’enseignant. Ne voyant pas ce qu’elle faisant, elle se laissa guider par ses sensations, mais aussi par les réactions d’Alcide. Une fois l’organe bien en main, elle exerça une petite pression avant de faire glisser sa main sur tout son long. Elle répéta ce mouvement à maintes et maintes reprises, faisant faire à la peau du pénis des allés-retours sur la presque totalité du gland. Cette sensation tactile était à la fois étrange et agréable.


« C’est… c’est mieux, comme ça ? » Chuchota-t-elle à l’oreille de l’enseignant qui se trouvait non loin de sa bouche.
La réponse physique de van Stexhe était on ne peut plus claire. Bree pu sentir la queue de ce dernier se durcir davantage, ce qui tira de sa bouche un petit sourire incontrôlé, presque victorieux. Un peu comme si elle venait de réussir un examen. Coquin, n’est-ce pas ?

Vint alors l’ultime moment où Alcide lui fit une demande pour le moins très suggestive. Il lui quémandait de s’asseoir sur le bord de son lit. Il était facile de deviner la suite. La jeune femme s’apprêtait à vivre une nouvelle étape de ses apprentissages : le sexe oral. Bien qu’il s’agisse d’un moment logique dans tout ce processus, rien n’aurait vraiment su la préparer à cela. Hésitante, ses grands yeux de biches, lui donnant un air encore plus sauvage, témoignèrent de ses inquiétudes. Elle n’était pas très certaine d’apprécier ce qu’Alcide comptait lui faire. Elle n’était pas non plus très à l’aise à l’idée de dévoiler aussi rapidement son intimité, cet aspect d’elle que personne n’avait vu depuis l’âge où ses parents avaient cessé de lui donner son bain, peut-être mis à part le médecin. Elle avait également peur de provoquer un certain dégout chez l’enseignant. Si elle avait pu se rafraîchir quelques instants dans la salle de bain, elle l’aurait fait. N’oublions pas que le corps dégage certains fluides et certaines odeurs. On dit souvent que lors de rapport intime, le corps dégage une odeur agréable, mais la sienne allait plaire à Alcide ou plutôt le répugner. Toutes ces pensées firent que Breanna mit un certain temps avant de s’installer tel que demandé. Elle tremblait de tout son corps et cela s’intensifia lorsqu’elle vit l’enseignant se lever pour constater son érection plus qu’évidente. Était-ce la peur ou de l’excitation. Elle n’en savait plus trop.

Lentement, le quinquagénaire se pencha sur elle pour poser ses lèvres sur les siennes. Ce contact lui permit alors de sentir contre son ventre le sexe de l’enseignant. Ce sexe qui, dans quelques minutes, allait se trouver en elle. Stressant juste d’y penser.
Les lèvres d’Alcide van Stexhe se frayèrent ensuite un chemin, de ses seins jusqu’au pubis, en passant par le nombril. Ces simples baisers la firent se cambrer légèrement. Arrivée à destination, la bouche du quinquagénaire déposa tout plein de petits baisers sur la dentelle qui recouvrait encore son intimité. Mais bien vite, ce tissu rejoignit au sol le reste des vêtements. Les caresses de l’enseignant lui firent presque oublier sa gêne de se retrouver complètement nue.
Enfin, Alcide s’agenouilla, prêt à passer à la suite des choses. Bree le sentit écarter ses cuisses pour enfouir sa tête directement sur sa féminité. Là commença un jeu de langue. La jeune femme tremblait encore, mais la tendresse avec laquelle l’enseignant procéda la calma quelque peu.
Pour mieux voir ce qu’il lui faisant, Breanna releva un peu le haut de son corps en prenant appui sur ses coudes. Elle ne voulait rien manquer des gestes qu’Alcide allait faire.

La respiration nettement plus rapide et bruyante, la belle Alpha laissa l’enseignant poser sa bouche sur ses lèvres externes. Oh… Dieu que c’était étrange, mais ô combien particulier et agréable. Et ça ne faisait que commencer ! L’homme joua de sa langue, variant ses caresses et leur intensité. La jeune femme ferma alors les yeux.


« Mmm… » Soupira-t-elle, visiblement excitée

Elle se décontracta enfin tandis que l’enseignant dirigeait ses caresses un peu plus loin. Il s’attaquait maintenant à ses petites lèvres. La réaction fut immédiate. Elle se mit à mouvement le bassin tout en attrapant la tête d’Alcide entre ses mains. Elle mêla ses doigts à ses cheveux, comme pour guider sa tête, sa bouche, sa langue. Était-ce utile de dire que déjà, son sexe s’humidifiait de plus en plus ?


« Oooh… »

Elle commençait à gémir, un peu à la manière d’une plainte. Alcide pouvait être rassuré : elle appréciait cet avant-goût qu'il lui offrait.



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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 2 EmptyMer 4 Jan - 9:55

    Avez-vous lu « La philosophie dans le boudoir », du Marquis de Sade ? Le complément de titre de cette œuvre est « Les instituteurs immoraux »… et la trame de l’histoire est simple : une jeune et innocente pucelle va se voir dévergonder par quelques libertins très prompts à enseigner leur savoir à cette candide créature…
    Quand il avait lu ce texte, Alcide avait été interpelé par cette possibilité non négligeable d’avoir un jour à enseigner tout ce qu’il savait à une jeune personne pure et innocente. A l’époque, il s’était imaginé rendre carrément perverse la fille qui lui permettrait de dispenser son savoir dans le domaine sexuel. Il y avait quelque chose de très excitant à imaginer cela : une semaine de stage avec lui et toute jeune fille pouvait devenir une belle salope en puissance, avide de sexe et de pratiques peu orthodoxes. Ouais, rien que d’y penser…
    Seulement tout cela restait de l’ordre du possible, mais pas forcément du réalisable. Pas de manière imminente, pas comme s’il s’était agi d’autre chose que de masturbation intellectuelle et imaginative…

    Ça c’était pour avant. Car aujourd’hui, bien évidemment, il ne s’agissait plus du tout de masturbation intellectuelle et imaginative, puisque l’érection était bien physique, entre les doigts de mademoiselle Donovan. La petite ingénue avait fini par trouver une manière de faire qui contentait tout le monde. En tout cas, physiquement, van Stexhe ne pouvait pas nier qu’elle était capable de le faire bander comme il se devait.
    Il ne répondit pas à sa question inquiète, cependant, car il savait bien que dans une situation pareille, l’excitation rendait sa voix rauque, donnant presque l’impression d’un râle venant d’outre-tombe… et puis aussi parce que Breanna pouvait avoir la réponse d’elle-même, en observant et en analysant un peu les réactions physiques de l’enseignant. Ce ne devait pas être bien compliqué, surtout pour une étudiante en médecine… mais quand elle eut compris, son sourire avait l’allure d’un sourire de victoire, comme si elle venait de remporter une bataille contre un hypothétique refus… Un sourire qui lui donnait un air de sauvageonne, mais qui avait aussi, et surtout, pas mal de charme. Un sourire que l’homme aurait bien aimé défoncer à coups de queue, mais ils n’en étaient pas là et Breanna n’était certainement pas prête à se faire baiser la bouche et à pratiquer la gorge profonde. Il fallait lui laisser le temps et éveiller son corps et son désir, étape par étape, en y allant toujours doucement, même si Alcide commençait sincèrement à vouloir se la faire plutôt que de faire traîner les préliminaires.

    Au bout d’un moment, cependant, van Stexhe avait demandé à la jeune Alpha de prendre place au bord du lit. Il fallut un certain temps pour qu’elle obéisse, il était clair que la simple idée de recevoir la bouche d’Alcide contre son intimité avait quelque chose de stressant pour cette jeune femme. Pourtant, lui ne voyait aucun problème à cela. Et quand, enfin, elle s’exécuta, l’homme tâcha de la mettre en confiance en la couvrant de baisers, en descendant doucement depuis sa bouche jusqu’à son vagin… Il était venu au-dessus d’elle et n’avait même pas essayé d’éviter à son pénis d’entrer en contact avec le bas-ventre, puis le ventre de la demoiselle. Il aurait été idiot de priver miss Donovan d’un tel contact, après tout.

    On pourra toujours dire ce qu’on voudra, le cunnilingus, ça ne sera jamais rien d’autre qu’un baiser intime. Le plus intime, bien sûr, mais aussi celui qui faisait sans doute le plus « peur » à ceux qui se lançaient dans l’aventure pour le pratiquer sur une partenaire neuve, dont ils ne connaissaient ni les goûts, ni les habitudes. Et puis, pour celle qui le recevait, il y avait la crainte que sa saveur ne plaise pas, ou que son intimité ne soit pas suffisamment belle, d’une certaine manière, pour encourager le pratiquant à continuer… Alcide était bien conscient de tout cela et jamais il n’avait refusé ce plaisir à une femme. Il savait les craintes, de part et d’autre, car même s’il n’était pas une femme, il avait eu les mêmes craintes que celles que miss Donovan devait avoir en ce moment même, lorsqu’une fille lui avait offert sa première fellation.

    Alors, il y allait doucement. Pour commencer, un baiser un peu sonore sur les lèvres intimes de la demoiselle. Ses lèvres touchèrent celles de Breanna un bref moment, demeurant souples et douces, afin d’éviter que ce premier et bref contact ne semble maladroit ou brutal. Puis, il passa à ce qu’il appelait « un baiser d’invitation » : il répéta le baiser, modula sa durée, sa pression et l’endroit visé.
    La troisième étape, pour le professeur de psychologie et, désormais, d’éducation sexuelle, fut le baiser de désir. Un baiser qui avait énormément d’importance pour lui, puisqu’il le considérait comme le passage tangible de la sensualité à la sexualité. Un baiser qui traduisait le désir inéluctable qui se faisait de plus en plus ardent : il captura entre ses lèvres celles, intimes, de Breanna, une par une, et les suça, les massa, les étreignit… Un baiser mouillé, qui franchissait le cap d’intimité par les fluides, mêlant la salive de l’homme à la cyprine de la jeune fille, et qui ouvrait le chemin à la langue.

    L’homme tenait les cuisses de la jeune femme, il était concentré sur ce qu’il faisait et il espérait vraiment pouvoir satisfaire les exigences de sa jeune étudiante, même si cette dernière n’y connaissait manifestement rien de plus que la théorie. Il appliqua ces différents baisers aux grandes lèvres, puis aux petites, qui sont toujours beaucoup plus sensibles. Et pendant qu’il caressait, massait, embrassait la vulve de la jeune fille, il la regardait, il observait ses reliefs, ses formes, ses couleurs, il admirait ses parfums… et, au bout d’un moment de cet « échauffement », Alcide laissa sa langue entrer en action. Il commença par donner un grand coup de langue, le long de la fente, de bas en haut, un frôlement, un contact bref et atténué par les grandes lèvres… il recommença. Et puis il colla sa langue contre le haut de la vulve avant de l’agiter doucement, afin qu’elle caresse le clitoris, sa tige, la commissure ventrale et le frein comme une vague.
    Suivant ses instincts de cunnilinguiste, l’homme continuait, appréciant les premiers gémissements de la demoiselle, il agissait ainsi parce qu’il aimait le faire, il aimait le goût amer qui s’échappait des sources féminines.

    Et puis Breanna sembla soudain clairement décidée à pousser l’homme à continuer sur cette voie. Elle devait donc aimer ce qu’il lui faisait… La jeune néophyte venait d’agripper la tête de van Stexhe entre ses mains et, jouant un peu avec ses cheveux grisonnants, elle avait amené le visage de l’homme à se coller davantage contre son intimité. Il était clair qu’elle ne pouvait qu’aimer, sinon, elle l’aurait plutôt fait dégager de là.
    Alcide se demanda si c’était une bonne idée de la faire jouir déjà une première fois. Mais il ne se posa pas longtemps la question, car la réponse lui apparut bien vite très logique : il n’y avait rien de tel qu’un orgasme pour faire tomber barrières et réticences. Il fallait que Breanna jouisse grâce à sa langue, d’abord, ensuite le professeur pourrait la prendre et essayer de l’amener à nouveau au paroxysme du plaisir. Un orgasme clitoridien, puis un orgasme vaginal. Cela devait convenir pour une première fois, non ?

    Alors, étant bien décidé à donner du plaisir à sa jeune partenaire, van Stexhe continua son traitement lingual, titillant, caressant, léchant, suçant et massant entre ses lèvres ou avec sa langue, excitant régulièrement le clitoris de la jeune fille. Parfois, il recueillait au creux de la langue le jus de la demoiselle et, sans quitter des yeux le visage de miss Donovan, van Stexhe avalait ce jus amer qui était dû à son savoir-faire. Un fluide corporel à la fois flatteur et rassurant.

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