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Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT]

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MessageSujet: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyVen 11 Nov - 22:26

Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] Breannaalcide
« EMMÈNE-MOI LÀ OÙ JE NE SUIS JAMAIS ALLÉE »

    Le regard des autres, c’est comme un miroir qui nous renvoie ce que l’on est. Prétendre qu’on se connait soi-même plus que quiconque, c’est un peu mentir. Ça, Breanna venait de l’apprendre à ses dépens…

    Ce soir, elle avait partagé un repas avec Monsieur Alcide Van Stexhe, un enseignant de Berkeley qui l’avait recueilli chez lui après être sorti bien mal en point d’une boite de nuit, quelques semaines auparavant. De cette rencontre hasardeuse, s’en était suivi un petit déjeuner tout en confidence, puis cette proposition d’entrevue pour une étude menée par le professeur Van Stexhe, prétexte de ce diner au restaurant. Pendant des semaines, Bree avait espéré revoir Alcide. Cet homme, par son charisme et son extrême générosité, avait réussi à éveiller sa curiosité. C’est qu’il a un sacré charme ! Cela dit…

    Il n’est jamais facile d’entendre certaines vérités. Surtout lorsqu’elles viennent d’inconnus ou gens que l’on connait à peine. Ça a l’effet d’un verre d’eau glacial jeté en plein visage. Ça réveille, certes, mais ça saisi et ça fait mal. C’est précisément ce qui s’était produit ce soir, alors que ce qui devait être une entrevue se transforma en ce que Breanna craignait le plus : une séance de psychanalyse. Sitôt les premières questions posées, la jeune et jolie Alpha comprit que la principale préoccupation de Monsieur Van Stexhe n’était pas de mener à bien son étude, mais plutôt de la connaître ELLE. Ce soir, de nombreuses larmes ont été versées.

    « Vous semblez avoir été formée et formatée. »… Voilà l’un des nombreux propos d’Alcide à son égard. Des propos difficiles à entendre, mais ô combien vrais quand on y pense. En effet. Toute sa vie, Breanna avait été éduquée selon le principe que jamais elle ne devait ternir l’image familiale. Être parfaite, être toujours calme et posée, ne jamais placer un mot plus haut que l’autre, respecter l’ordre parental et n’obéir qu’à ce qui est demandé et convenable. Être fille de politicien exige des sacrifices. Voilà dans quel environnement Breanna avait grandi.

    Au fur et à mesure que la soirée passa, la vérité lui éclata au visage. L’éducation qu’elle avait reçue l’avait rendu socialement inapte. Il était là, le problème. On lui avait appris les bonnes manières, mais rien de la vie ou de ce qu’elle aurait normalement du vivre. Vous connaissez l’histoire de Raiponce ? Et bah ça ressemblait à peu de choses près à ce qu’avaient vécu Breanna, une sorcière et les longs cheveux magiques en moins.

    Ce soir, au fil des questions d’Alcide et de ses explications, Breanna avait replongé dans son enfance, approuvant les commentaires de l’enseignant un peu comme aurait obéi un chien en plein dressage. Les idées se bousculaient trop dans sa tête pour qu’elle adhère ou non aux propos de Van Stexhe. Tout ce qu’il disait coulait de sens. Ce fut ainsi jusqu’à ce qu’il la dépose devant sa résidence d’étudiante. Après l’avoir remercié pour la soirée, elle descendit de la voiture et se dirigea chez elle.

    En entrant dans sa chambre minuscule, seule avec elle-même, Bree referma la porte et s’y adossa. Elle retira ensuite ses chaussures et ce fut plus fort qu’elle. Elle se mit à pleurer et à pleurer. La honte, le sentiment d’avoir raté sa vie, l’orgueil blessé. Un tas d’émotions surgirent. Et par-dessus tout, la colère à l’égard de ses parents.

    La jeune femme se dirigea vers son lit lorsqu’on cogna à la porte. N’ayant aucune envie de répondre et préférant se coucher, elle se retourna malgré tout pour aller voir de qui il s’agissait. Regardant par le judas, elle aperçut qu’il s’agissait d’Alcide.

    Après un moment d’hésitation, elle lui ouvrit
    .

    « Oui ? »
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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyMer 16 Nov - 7:51

    La soirée ne s'était pas exactement passée comme prévu. Alcide n'aurait jamais voulu que ce rendez-vous au restaurant tourne ainsi à la séance de psychothérapie... mais il n'avait pas pu empêcher ça. C'était sa faute à lui, bien sûr, quelle idée, aussi, de répondre aussi sincèrement à la question de l'étudiante qui lui demandait ce qui lui faisait penser qu'elle avait reçu une certaine forme d'éducation plutôt qu'une autre... sur le coup, van Stexhe avait pris un grand plaisir à lister tout ce qu'il avait remarqué et à proposer des hypothèses d'interprétation... et, malheureusement, il ne s'était pas trompé.

    Mouais, de fait, en y réfléchissant bien, Alcide avait peut-être bien foiré, sur ce coup-là…
    Assis derrière le volant de son Audi, l’homme avait de plus en plus l’impression de n’avoir pas bien rempli son rôle : il était tombé dans le travers de la déformation professionnelle, alors que ce repas aurait dû être une belle occasion de pouvoir avancer dans ce projet d’étude, par une prise de contact un peu plus professionnelle que celle qui était la première rencontre entre van Stexhe et miss Donovan.
    Il avait, au fond, commis une véritable erreur de débutant. Pas la peine de chercher plus loin.

    Tournant la clef de contact, Alcide démarra sa voiture, prêt à rentrer chez lui pour s’occuper de son filleul et, une fois Elyott couché, pour méditer au sujet de cette soirée. Mais quand il se pencha pour ouvrir la boite à gants afin d’y prendre une cigarette, van Stexhe remarqua un détail inhabituel. Dans l’espace réservé aux pieds du siège convoyeur, il put apercevoir un objet qui, à ses yeux, paraissait assez insolite. Un sac à main. Celui de Breanna, sans aucun doute : ça ne pouvait être que le sien.
    Bon, c’était peut-être un signe, en quelque sorte, que le quinquagénaire ne devait pas rentrer chez lui immédiatement. C’était l’occasion, peut-être, de présenter à la jeune femme des excuses pour ce repas, pour cette séance de psychothérapie improvisée… cela lui semblait normal de s’excuser, après tout, puisqu’il en était arrivé à faire une analyse pas très reluisante de la jeune Breanna… enfin, non, pas une analyse de Breanna, mais plutôt de l’éducation que lui avaient fournie ses parents… elle en avait même pleuré, donc il était certainement allé trop loin. Pour lui, c’était clair.

    Attrapant donc le sac à main et abandonnant simultanément l’idée de satisfaire son envie de tabac et sa fierté, Alcide coupa le contact et sortit de son véhicule, qu’il verrouilla d’une petite pression du pouce sur sa clef. Il marcha d’un pas vif, car, à cette heure, trainer dehors aurait pu lui faire prendre froid – quelle idée, aussi, de ne porter qu’une simple chemise sous la veste de son costume ! – pour se rendre rapidement au bâtiment des Alphas, où il dut marcher encore un peu avant d’arriver devant la porte du petit studio qu’occupait la jeune fille. L’homme frappa à la porte, deux coups, pas trop fortement, pour signaler sa présence à miss Donovan.

    Ces deux simples coups, sur le bois de la porte, amenèrent quelques mouvements de l’autre côté, mais van Stexhe attendit tout de même un peu avant que la porte ne s’ouvre sur la demoiselle, dont le visage était à nouveau couvert des sillons humides que ne pouvaient causer que les larmes. Alcide n’aimait pas voir les gens pleurer. A une époque, il en aurait ri, mais là, il se sentait plutôt coupable, responsable de ce mal-être.


    "Excusez-moi, Breanna, je…" Non, il ne pouvait pas supporter de voir cette fille dans cet état. "Vous avez oublié votre sac à main dans la voiture…"

    Il voulait le lui rendre, mais pourtant il ne tendit pas l’objet à l’étudiante, désarmé qu’il était par les traits fins de ce visage angélique labourés par des larmes. Instinctivement, il avança la main pour sécher ces larmes d’un geste doux. "Ecoutez, je… je suis désolé… je ne voulais pas vous mettre dans cet état…" Non, en fait, la seule chose qu’il voulait faire, là, sur le moment, c’était parvenir à consoler la jeune femme, il avait envie de la serrer contre lui pour cela… et, intuitivement, c’est ce qu’il fit, oubliant spontanément toutes les barrières possibles et imaginables existant entre elle et lui, il referma les bras sur miss Donovan. "Je ne veux pas vous voir aussi triste…" La voix douce et rassurante de l’homme était claire : Alcide se disait qu’il devrait peut-être abandonner l’idée de cette étude ou se trouver d’autres témoins.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyVen 2 Déc - 5:05

Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] Breannaalcide
« EMMÈNE-MOI LÀ OÙ JE NE SUIS JAMAIS ALLÉE »

    Entre le moment où Breanna ouvrit la porte pour laisser échapper un « Oui » sans grandes convictions et celui où elle s’écarta pour laisser entrer Alcide, il s’écoula plusieurs secondes. Il était à nouveau là, devant elle, à la regarder avec toutes ses faiblesses. Il y avait chez Bree un sentiment de gêne qui s’apparentait à la honte. La honte de se montrer si fragile et infantile. Van Stexhe l’avait certes déjà vu pleurer quelques heures auparavant, mais devoir y faire face à nouveau c’était comme remuer le fer un peu plus dans la plaie. Que cette journée au plus vite !

    Bon… Elle aurait voulu lui prier de la laisser tranquille, mais le fait est qu’il avait dans ses mains sa bourse. Avec toutes ces émotions, elle avait oublié son sac à main dans la voiture de l’enseignant. Il aurait été un peu bête de lui sommer de faire demi-tour. Breanna le laissa donc entrer chez elle, dans sa minuscule chambre d’étudiante. Rien à voir avec le loft de ce dernier. La tête baissée, Bree tenta maladroitement de cacher ses larmes en les essuyant. Geste un peu inutile, quand on sait que de toute façon, leurs regards s’étaient croisés lorsqu’elle lui avait ouvert la porte.

    Le lourd silence qui semblait s’éterniser fut brisé par Alcide, lorsqu’il mentionna la raison de sa présence. « Vous avez oublié votre sac à main dans la voiture… ». La jeune femme releva la tête, esquissant un faible sourire. Rien de bien sincère.


    « Merci… Je devais avoir la tête ailleurs. »

    S’attendant à ce qu’il lui rende son sac à main, l’étudiante se figea lorsqu’elle sentit plutôt le pouce d’Alcide lui essuyer la joue luisante de larmes. Tout aussi instinctivement que le geste de l’enseignant, Breanna pencha la tête de côté, tout en suivant ledit geste d’Alcide.

    «Ne soyez pas désolé, Monsieur Van Stexhe… Il… il fallait bien que quelqu’un me dise toutes ces choses un jour où l’autre. Vous m’avez ouvert les yeux, en quelque sorte.»

    Baissant la tête, elle sentit les larmes l’envahir à nouveau. Quelle situation particulière. Personne n’a envie de se faire mettre sous le nez ses défauts, surtout pas par quelqu’un que l’on connait à peine. C’est presque humiliant. Mais ce qui humilie davantage, c’est lorsqu’on s’aperçoit qu’on ne s’est jamais aperçu de ses défauts. On a alors l’impression d’avoir fait tout faux, toute notre vie. Pourquoi diable personne avant Alcide ne lui avait fait part de ces remarques ? Et surtout, comment changer ce que l’on a été pendant plus de 20 ans.

    Et voilà qu’Alcide vint la serrer contre lui. Sans vraiment réfléchir à ce qui se passait, Breanna s’était mollement laisser entraîner vers lui, sans résistance. Bien qu’humiliée, bien que gênée, il fallait reconnaître que les bras de l’enseignant étaient réconfortants. Le réconfort, c’est ce dont elle avait besoin. C’est comme si allait de soi.


    « Je ne suis pas triste. C’est tout autre chose… C’est difficile à expliquer»

    Machinalement, Breanna posa doucement sa tête sur l’épaule de l’enseignant. Passant ses mains autour de sa taille pour ensuite les diriger sur le dos d’Alcide, elle se serra davantage contre lui.

    Le bon sens aurait voulu que tout s’arrête là, mais dans les circonstances, ni Breanna ni Alcide, sûrement, n’avait toute leur tête. La preuve en était avec l’intuitivité de leurs gestes : une tendre caresse au visage, une étreinte, des paroles douces. C’est ainsi que Bree, plus emportée par l’ivresse et l’étourderie que par les sentiments, posa ses lèvres sur le cou d’Alcide pour y laisser un baiser, puis deux, puis un autre. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes que la jeune femme s’arrêtât net. Que venait-il de se produire ?


    « Je…»

    Elle se défit de son étreinte et recula d’un pas, le regard scotché dans celui d’Alcide.

    «… je suis navrée... » répondit-elle en se mordillant la lèvre inférieure.
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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyVen 2 Déc - 19:39

    Avait-il bien fait de revenir aussi vite pour apporter son bien à Breanna ? Alcide n’aurait pu le dire avec certitude. En tout cas, suivant son instinct plutôt que le bon sens, il avait rejoint la jeune femme, chez elle, pour lui rendre son sac à main et, la voyant à nouveau arborer un visage ravagé par les larmes, il n’avait pu faire autrement qu’essuyer ses larmes, en un geste doux, tel qu’un père aurait pu le faire avec sa fille…
    Et ce que disait la demoiselle quant au fait qu’il ne devait pas être désolé, arguant qu’il lui avait ouvert les yeux, cela n’était pas forcément pour lui faire plaisir non plus. L’homme ne répondit pas et constata que la jeune femme baissait la tête…

    Qu’aurait-il pu faire de plus que serrer la jeune femme contre lui ? C’était spontané, purement et simplement. Van Stexhe avait suivi son instinct et il voulait consoler miss Donovan, mais il avait merdé sur toute la ligne, ce soir, alors il était évidemment persuadé d’être la cause de toute la tristesse de la jeune fille.
    Cependant, Breanna venait de dire que ce n’était pas de la tristesse. Qu’était-ce alors ?

    Et voilà que la jeune fille venait de poser la tête sur l’épaule de l’homme, voilà qu’elle enceignait la taille de l’enseignant avant de glisser les mains dans son dos, se serrant plus encore contre lui. Bien, si au moins il pouvait être la présence réconfortante après avoir été l’origine de tous les tracas de cette jeune femme, l’homme ne demandait pas mieux. Cela soulagerait sa conscience et il lui importait beaucoup de réparer lui-même ses erreurs…

    Etant donné la situation, lorsque les lèvres de la demoiselle se posèrent sur la peau de son cou, Alcide la laissa faire. De petits baisers déposés comme ça, gratuitement pour ainsi dire, dans le cou, c’était très agréable. L’homme ferma les yeux. Cette fille était douce, ses baisers l’étaient tout autant… Et lorsqu’elle cessa, Al rouvrit les yeux, tandis que la demoiselle se reculait après s’être détachée de lui.


    "Ne soyez pas navrée, Breanna… vous… il n’y a aucune raison pour cela…" Faisant un pas vers elle, l’enseignant esquissa un petit sourire. Etait-ce le champagne, mêlé au vin rouge et au digestif qui le poussait à agir de la sorte ? Peut-être bien… ça et également tous les sentiments qui s’infiltraient en lui : culpabilité, envie de réconforter, de consoler…
    A nouveau, il avança une main vers le visage de l’étudiante, pour lui caresser la joue, tout simplement, sans avoir l’intention cette fois d’effacer d’autres larmes. Non, une simple caresse, tout en douceur, et son pouce, cette fois, vint caresser doucement les lèvres de miss Donovan.
    "J’aimerais que vous me pardonniez pour ce soir, Breanna…"

    Certes, il n’y était pas allé avec le dos de la cuillère et, par conséquent, il se devait de s’excuser, de se faire pardonner… c’était nécessaire pour son propre bien : sans cela, il savait bien qu’il ne pourrait jamais plus croiser miss Donovan et soutenir son regard comme il le faisait encore en cet instant précis…

    "Ecoutez, je vais abandonner cette étude… je ne peux pas supporter de vous voir pleurer comme ça…" Il n’était pas entièrement ivre, mais il fallait bien avouer que l’alcool absorbé plus tôt avait tendance à exacerber certains gestes et certains comportements… Et l’homme était prêt à céder à bien des caprices dans ces conditions.
    Les baisers que l’homme avait reçus dans le cou l’amenaient à penser que la jeune femme avait pour lui quelque attirance, mais ce n’était là, peut-être, que divagations dues aux boissons consommées lors du repas. Cela dit, van Stexhe crut bon de se pencher à son tour sur le cou de la jeune fille pour y déposer, lui aussi, quelques doux baisers, à l’instar de ceux qu’il avait reçus de miss Donovan un peu plus tôt. Sa façon à lui de dire à la jeune femme qu’il accepterait d’agir comme elle le voulait.


    "Comment puis-je me racheter ?"

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyDim 4 Déc - 6:12

Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] Breannaalcide
« EMMÈNE-MOI LÀ OÙ JE NE SUIS JAMAIS ALLÉE »

    Est-il possible de provoquer les choses à un tel où tout ce que nous avons imaginé et désiré, tout, ou presque, se produise ? Pendant un bref depuis qu’Alcide avait mis les pieds dans son minuscule « 2 pièces », Breanna fut à se le demander. De sa première rencontre avec l’enseignant, ou plutôt de leur première discussion, étaient nées chez la jeune femme bien des pensées. Celle de passer à nouveau un agréable moment avec lui, de le connaître davantage, de marcher à son bras, de montrer dans sa voiture, de le voir entrer chez elle. Toutes ces pensées, toutes aussi absurdes les unes que les autres quand on y songeait bien sur le coup, semblaient aujourd’hui, l’une suivant l’autre, se réaliser. Est-il nécessaire d’ajouter que Bree, comme la naïve étudiante qu’elle était, s’était également imaginé recevoir ses caresses et se réveiller à ses côtés après une nuit d’amour. Tout ceci était-il déjà écrit quelque part dans le ciel ? Breanna se questionnait. Énormément.

    Pourquoi était-il revenu auprès d’elle aussi vite ? Il n’y avait aucun mystère là-dedans; il était venu pour lui remettre son sac à main. Voilà une question réglée. L’oubli de son sac à main, quant à lui ? Était-ce réellement un oubli ou plutôt le fruit de son subconscient, certain qu’en oubliant son sac dans la voiture du séduisant professeur Van Stexhe, ce dernier viendrait le lui rendre ? Le cerveau, dans toute sa complexité et ses profondeurs, nous pousse souvent à poser des gestes qui ne sont pas si involontaires qu’on le croit. Et pourquoi tant de préoccupations et de tendresse de sa part d’Alcide, si ce n’est que pour témoigner du fait qu’il se sent émotionnellement concerné dans son malheur et qu’il souhaite, quelle qu’en soit la façon, de se racheter à ses yeux. Ce que Breanna voyait devant elle, et il n’y avait aucun doute là-dessus, c’était un homme prêt à tout pour se faire pardonner. Cela transparaissait dans sa façon de lui caresser le visage, d’essuyer ses larmes, de la serrer contre lui, de lui parler avec autant de douceur. Pas de doutes. Il savait réconforter.

    Breanna ne donnait pas sa confiance à qui veut, mais Alcide avait ce privilège, pour s’être déjà comporté en « héros » avec elle, d’avoir la confiance de l’étudiante. Ainsi, il ne lui fut pas très difficile de le pardonner pour tout ce qu’il avait pu lui dire au restaurant. Cela expliquait donc le fait qu’elle le remercie plutôt pour lui avoir ouvert les yeux.

    N’allait pas croire que Breanna profitait du réconfort d’Alcide. Disons plutôt qu’elle profitait du moment qu’elle passait avec lui. Ce n’est pas pour rien si Bree se laissait aller de manière intuitive dans les bras d’Alcide. S’il lui fallait « changer », il lui fallait d’abord quitter le monde de l’enfance et de l’adolescence. La petite fille sage et docile de Washington, surprotégée par ses parents, devait laisser place à la femme qui vivait aujourd’hui en Californie. Qui d’autre de mieux qu’Alcide, expert dans les aventures d’un soir, pouvait l’aider à devenir cette femme ? Sûrement un garçon de son âge. À 20 ans, les hommes n’ont pas toujours assez de maturité. Breanna était consciente qu’Alcide était beaucoup plus âgé qu’elle, mais il possédait au moins l’expérience et la maturité nécessaire qui l’aideraient à franchir, tout en douceur, sûrement, une nouvelle de sa vie.

    Breanna, qui venait de se laisser aller en embrassant Alcide sur le cou, recula donc d’un pas, un peu confuse. Elle s’excusa instinctivement, ne sachant pas si cela plairait à l’enseignant. De toute évidence, il n’en fut pas choqué, puis qu’il s’approcha d’elle pour poser à nouveau sa main sur sa joue. Elle sentit alors son pouce caresser ses lèvres avec une extrême douceur. La jeune femme ferma les yeux en souriant.


    « Vous êtes déjà pardonné, Alcide… »

    Elle ouvrit les yeux lorsque l’enseignant lui déclara abandonner son étude. Son sourire s’accentua alors. Puis il fut à son tour de venir l’embrasser dans le cou. Oh… Breanna ignorait être à ce point sensible sur cette partie du corps. Elle ferma les yeux à nouveau en soupirant de bien-être.
    Venait-il de lui tendre une perche en lui demandant de quelle façon il pouvait se racheter ? C’est du moins l’impression qu’elle eut. À cet instant, elle eut presque la certitude qu’il désirait la même chose qu’elle.


    Tout doucement, avec précaution, alerte à toute réticence, Breanna vint poser ses lèvres timides sur celle d’Alcide. Elle vint ensuite chuchoter à son oreille :

    « J’aimerais que vous me fass… J’aimerais changer ce que je suis. »

    Elle s’écarta lentement de lui pour aller s’asseoir sur son lit. Elle lui faisait face. Elle soutint son regard tout en se mordillant la lèvre inférieure. Allait-il accepter ou refuser ?
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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyMer 7 Déc - 16:50

    Quoi qu’il fût en train de se passer, aux yeux d’Alcide, il n’y avait rien de franchement exceptionnel pour le moment. Il y avait, certes, des éléments un peu particuliers, mais van Stexhe ne s’en formalisait pas.
    S’il était revenu apporter son sac à main à la jeune femme, ce n’était pas uniquement parce qu’il avait effectivement trouvé ledit sac dans sa voiture, non, il y avait aussi ce sentiment de culpabilité qui ne le lâchait pas… Il se devait de s’excuser et de se faire pardonner, c’était un fait.

    Pourtant, son attitude douce n’était pas due qu’à cela. Il avait, et ce depuis le premier soir, comme l’envie incessante de protéger miss Donovan, car elle était fragile, toute pure et innocente, ici, dans une ville où tout allait toujours beaucoup trop vite. Sa candeur avait quelque chose de rafraîchissant et, en toute honnêteté, l’homme ne pouvait s’empêcher de se remémorer quelques souvenirs se rattachant à sa petite sœur. Gwendoline avait été comme Breanna et lui, il avait joué son rôle de grand frère comme il le fallait, en la protégeant, en la défendant…
    Peut-être était-ce cela, au départ, qui avait poussé le quinquagénaire à vouloir prendre l’étudiante Alpha sous son aile.

    Et ce soir, en réalité, ce n’était pas autre chose que ce sentiment fraternel qui l’avait amené à agir comme il l’avait fait. Douceur, caresses… des gestes de sérénité, visant à calmer la demoiselle… Les baisers dans le cou, à vrai dire, c’était plutôt une réponse à ceux que miss Donovan lui avait prodigués.
    Elle lui avait dit qu’il était déjà pardonné, mais aux yeux du professeur, ce n’était pas suffisant. Il n’avait pas fait grand-chose jusqu’à présent pour prouver à la jeune fille qu’il n’avait aucune envie de la voir verser des litres de larmes et, même s’il le lui avait dit, il était clair que pour qu’il se pardonne à lui-même, il manquait quelque chose. Il devait se racheter. Absolument…

    Il n’y avait que très peu de distance entre elle et lui. Et quand l’homme vit la jeune fille se hisser sur la pointe des pieds pour venir poser les lèvres sur les siennes, en un petit baiser tout doux et tout timide, il ne prit cela, au début, que pour un geste inconscient, un peu comme si la belle faisait cela instinctivement, sans vraiment penser à quoi que ce soit…
    Mais quand elle vint lui murmurer quelques mots à l’oreille, le professeur demeura interdit durant un instant. « J’aimerais que vous me fass… ». Qu’il lui fasse quoi exactement ? Ce n’était pas très clair, mais elle avait ajouté « J’aimerais changer ce que je suis ». Changer ce qu’elle était… cela pouvait vouloir dire plusieurs choses, mais Alcide n’avait pas percuté tout de suite.

    Ce fut en voyant la jeune fille aller s’asseoir sur son lit, en le regardant d’une manière plutôt intense, que van Stexhe comprit. Elle était jolie, on ne pouvait pas le nier, mais… pourquoi lui ? C’était plutôt flatteur… très flatteur, même…
    Et l’homme, venant prendre place à côté de l’étudiante, ne cacha pas qu’il était touché de ce qu’elle venait de lui dire… cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, en vérité.


    "Changer ce que vous êtes ? Mais vous êtes adorable telle que vous êtes, Breanna…" N’était-il pas, en quelque sorte, « obligé » de ne rien brusquer ? Une fille de cet âge, conservant sa virginité, ne devait pas l’offrir à n’importe qui, il fallait que l’heureux élu soit un homme qu’elle aimait… "Breanna, j’ai plus du double de votre âge et je ne suis pas un type bien avec les femmes…" Faire appel à la raison plutôt qu’aux pulsions, c’était comme cela qu’il fallait agir. Bien sûr, posséder sexuellement une telle demoiselle, c’était très tentant… surtout l’idée de la déflorer, très certainement… mais peut-être bien que la jeune fille allait revenir à la raison. Oui, c’était ce qui allait se passer et Alcide n’aurait pas à s’en vouloir d’avoir volé sa virginité à une jeune personne aussi pure et innocente, ni même d’avoir, une fois de plus, couché avec une étudiante.

    A côté d’elle, l’homme, à la fois très flatté, mais un peu mal à l’aise, avait l’impression d’être dans une situation plus que délicate. C’était la première fois qu’une jeune femme lui demandait de cette manière de coucher avec elle. Et c’était un peu déstabilisant.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyVen 23 Déc - 21:38

Si, aux yeux d’Alcide, tout de ce qui était en train de se passer n’avait rien de bien exceptionnel, pour Breanna, il en était toute autre chose. Le simple fait qu’il soit là, à proximité d’elle, représentait déjà beaucoup. C’est que quelque part, elle comptait pour lui et il tenait à elle. Les caresses et les baisers ne firent qu’attiser ses désirs. Oh oui. Ce soir, elle en avait plus que marre qu’on lui colle cette étiquette de jeune fille sage, de petite fille pure et innocente. Ce soir, elle avait tout simplement envie d’enfreindre tout ce qui pouvait faire d’elle une bonne fille, incluant perdre sa virginité. Au diable cette enfant qu’elle était. Il lui fallait laisser sortir la femme qui sommeillait en elle.

Savoir qu’Alcide la considérait davantage comme une sorte de petite sœur sur qui veiller que comme une éventuelle conquête d’un soir, elle n’aurait probablement jamais tenté tout ce qu’elle tentait depuis qu’il avait mis les pieds chez elle. Puisqu’elle connaissait les penchants de l’enseignant pour les plaisirs de la chair, elle attribua alors toutes ses petites attentions à ces sentiments que partagent les amants. Ça allait de soi. Ce désir qui la brûlait de tout son intérieur, c’est Alcide qui le lui avait offert. Sur un plateau d’argent, qui plus est. Bon… C’est facile de jeter la faute sur un autre, mais d’eux deux, c’était lui « l’adulte ». Quoi qu'il en soit, il était déjà trop tard pour Breanna. Impossible de faire marche arrière. Elle savait ce qu’elle voulait et elle était bien déterminée à l’obtenir.

Lorsqu’Alcide sembla vouloir prendre part à ses caresses, c’est à ce moment que Bree en profita pour voler un baiser à Van Stexhe. C’est davantage impulsivement qu’elle se laissa aller dans un pareil geste qui n’avait cependant rien de vulgaire. Puis, presque félinement, elle alla s’asseoir sur son lit, curieuse de savoir si Alcide cèderait à ses « avances ». De toute évidence, pas du tout ! Ça se voyait à sa façon de s’approcher d’elle pour s’asseoir à son tour. Il avait l’air d’un gamin.

Il est vrai que souhaiter « changer qui l’on est », ça peut vouloir bien des choses. Mais vous connaissez d’autres façons de dire ces choses ? Lui demander de lui faire l’amour, ça impliquait trop de sentiments. Ni l’un ni l’autre n’en était là. Lui demander de la dépuceler … c’était franchement de mauvais goût. Lui dire qu’elle se sentait prête… trop dramatique ! Non… Les seuls mots qui lui étaient venus à l’esprit, c’était ceux-là : j’aimerais changer ce que je suis. C’était tellement évident. Comment pouvait-il ne pas comprendre ? Ou il se fichait complètement d’elle, ou il le faisait par exprès, ou il ne comprenait vraiment rien. C’était à se le demander.

C’est alors qu’elle le vit presque rougir. Il semblait flatté. Hum… ça, c’est pas bon. Quand on est flatté, c’est qu’on s’apprête à refuser, à dire « C’est gentil, mais… ». Rah, les « mais » ! Et voilà qu’il excusa son refus en prétextant son âge et le fait qu’il n’était pas quelqu’un de bien avec les femmes. Breanna fit une petite moue.


« Je me fiche bien de votre âge ! » lâcha-t-elle, avec une impatience bien palpable. « Tout ce que je sais, c’est que vous avez été bon pour moi et je me fous bien du reste. »

Sitôt dit, la jeune femme agrippa l’enseignant par la chemise pour l’embrasser, cette-fois bien plus franchement. Lorsque les pulsions sont plus fortes que tout, il est difficile de s’arrêter et surtout de retrouver sa raison. Bree ne songeait sûrement pas au poids des conséquences qui suivraient si Alcide venait à céder. Emportée par ses désirs et ses envies, plus rien de comptait.
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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptySam 24 Déc - 11:37

    Assis à côté de Breanna Donovan, Alcide avait essayé de ramener cette jeune fille à la raison. Il n’était pas nécessaire qu’elle cherche à le remercier pour le sac à main, après tout, c’était tout à fait normal… mais en réalité, l’histoire du sac à main semblait oubliée depuis un moment déjà.
    L’homme était un peu mal à l’aise, face à la demande que lui avait faite l’étudiante. Il était plus que tenté, en réalité et pour lui, c’était comme si on apportait sur un plateau d’argent un magnifique fondant au chocolat à quelqu’un qui faisait régime… un fondant au chocolat, avec des pépites de chocolat, des amandes grillées et du sucre impalpable par-dessus…

    En réalité, il ne fallait pas grand-chose pour que van Stexhe craquât. Et l’impulsion nécessaire pour cela ne tarda pas à venir : la demoiselle réfutait les excuses avancées par le professeur et puis, d’un coup, elle chopa Alcide par le col de sa chemise pour venir coller brusquement ses lèvres aux siennes et commencer un baiser plus franc, plus violent, peut-être, et carrément plus humide. Les quelques dernières barrières de réticence du quinquagénaire tombèrent instantanément et il se mit à répondre à ce baiser, avec la même fougue, la même intensité que la jeune fille y mettait…
    Après tout, si elle avait choisi de s’offrir à lui, c’était sans doute là un des plus beaux cadeaux qu’une femme puisse faire à un homme… et un cadeau, ça ne se refuse pas.

    Peu à peu, donc, alors que ce baiser gagnait en ardeur et en humidité, l’homme avait commencé à caresser doucement la chevelure de la jeune fille. Il n’osait pas la toucher vraiment, car justement, elle représentait tout de même cet interdit… l’innocence, la virginité, la pureté… et lui, il allait venir la souiller, détruire cette immaculée partie d’elle… à sa demande, certes, mais l’homme avait toutes ces retenues tout de même.
    Interrompant un instant le baiser, Alcide caressa de nouveau la joue de miss Donovan et il parla d’une voix douce.


    "Si vous êtes sûre de vous, Breanna, si vous vous sentez prête, alors je ne vous refuserai rien…"

    Elle était très belle, cette jeune fille. Les traits fins, les yeux vifs et le regard intelligent… son sourire était de ceux que l’on a envie de voir s’épanouir… et puis, pour ce qui était de son corps, Alcide ne serait pas déçu d’après ce qu’il avait vu et pu deviner lorsqu’il avait recueilli l’étudiante Alpha chez lui, une nuit.
    Prenant la main de la belle, il la passa sous sa propre chemise, invitant la demoiselle à le découvrir de la sorte. Bien sûr, il comptait prendre son temps, donner beaucoup d’importance aux caresses et aux baisers, à tous les préliminaires, car il ne fallait rien brusquer, surtout ne pas faire mal et ne pas dégoûter à jamais cette jolie profane des plaisirs de la chair.

    De son côté, Alcide n’insistait pas trop. Il venait de cesser de caresser la joue de la belle pour laisser doucement sa main descendre, vers le creux du cou, puis l’épaule, qu’il libéra, d’un doigt passé sous la bretelle fine, du vêtement qui la cachait. Une fois l’épaule dénudée, l’homme se pencha dessus, pour embrasser la peau, et remonter doucement, embrassant toujours, pour revenir aux lèvres de la demoiselle.

    Il comptait bien procéder par étapes et essayer de mettre en éveil chaque parcelle du corps de la jolie étudiante, la rendre plus désireuse encore… alors il coucherait avec elle, il ferait en sorte que cela dure le plus longtemps possible, pour que Breanna Donovan puisse conservait un souvenir mémorable et haut en couleurs de sa première fois… Van Stexhe aurait même, désormais, été capable d’accepter de passer la nuit avec elle, de l’enlacer durant des heures et de la prendre à nouveau le matin, peut-être ailleurs que dans ce lit et d’une autre manière qu’en missionnaire… mais ça, c’était de l’ordre du détail pour la suite.

    Portant la bouche à l’oreille de la belle, l’homme murmura quelques mots, la voix toujours aussi douce que possible, comme pour mettre Breanna en confiance, comme si sa seule voix pouvait apaiser les craintes qui devaient certainement envahir la jeune fille.
    "Allez-y, enlevez-moi ma chemise, Bree, et laissez-vous guider par vos envies. Je suis votre serviteur."

    Serviteur qui ferait de son mieux pour initier la belle, pour lui faire découvrir ce qu’elle voudrait bien découvrir avec lui. Alcide se faisait guide et précepteur, en tâchant de garder une certaine moralité, car il ne comptait pas verser dans la perversion avec cette jeune fille toute innocente encore.

    Il s’était rapproché d’elle, imperceptiblement d’abord, mais le résultat était là. Le corps de l’homme affirmait très clairement sa réceptivité. Il en avait envie, peut-être autant qu’elle, à vrai dire, et toute trace de raison s’était envolée, laissant la belle place pour l’instinct, les pulsions et le plaisir à venir…

    Alcide revint à nouveau aux lèvres de la demoiselle. Il s’était un peu tourné, afin de faire face à miss Donovan, pour qu’elle ait la plus grande liberté de mouvement possible sur sa personne.

    De son côté, eh bien, il fallait bien dire ce qui était, jouer au professeur d’éducation sexuelle avec une demoiselle qui n’en connaissait que la théorie, sans doute, comme la plupart des gens, c’était un véritable fantasme. Il aurait adoré apprendre à cette fille comme les hommes aimaient qu’on les suce, comment les hommes aimaient qu’on les caresse… bref, lui enseigner des choses qui pourraient lui servir dans le domaine… Et lui faire découvrir, aussi, tout ce qu’un homme pouvait apporter à une femme dans le domaine du plaisir. Il allait venir lui lécher les tétons, puis l’intimité, il introduirait les doigts avant de la prendre sexuellement. Car ensuite, eh bien, l’homme se voyait très bien pratiquer un coït traditionnel avec Breanna, puis essayer de lui apprendre d’autres positions, d’autres techniques…

    Van Stexhe était sûr d’une chose au moins, dans tout cela : il voulait bien faire les choses. Et pour cela, eh bien, il était prêt à se plier au moindre désir de la jolie demoiselle. Tant pis pour la raison, il s’agissait cette fois de permettre à une jeune fille de devenir une jeune femme et puisque miss Donovan lui avait demandé cela, Alcide allait se donner à fond, faire en sorte de satisfaire Breanna et, si possible, de lui faire prendre goût aux bonnes choses de la vie…

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] EmptyDim 25 Déc - 7:07

    Dans le calme et la presque pénombre de sa chambre d’étudiante, les murs peints en rose tendre, Breanna était assise sur son lit. Des peluches ici, des vêtements là et des livres de médecine composaient l’espace sur lequel elle se trouvait. Elle n’avait pas eu le temps de ranger sa chambre avant d’accueillir son invité. Face à elle, le regard plongé dans le sien, Alcide était là, tout près. Ce dernier venait vainement d’essayer de lui faire retrouver un peu de bon sens. Être raisonnable… À quoi bon quand on a la jeunesse et la vie devant soi ? À force de l’avoir été, raisonnable - et cela bien sûr pour ne pas désobéir à ses parents - Breanna avait manqué bien des choses dans sa vie. À 21 ans, qui sait si elle n’aurait pas déjà connu l’amour et tous les autres petits plaisirs de la vie qu’on devrait normalement connaître à cet âge de la vie. Ce soir, Bree n’avait pas envie d’être raisonnable. Ne dit-on pas qu’il faut bien que jeunesse se passe ?

    Existait-il meilleure façon de faire taire Alcide et de lui montrer son désir d’enfreindre la raison qu’en lui sautant au cou ? Le message ne pouvait être plus clair. C’est lui qu’elle avait « choisi » pour sa toute première fois. Pour un tas de raisons, la première étant son expérience. Elle avait à ce point confiance en lui qu’elle le savait capable de la guider dans le respect. Breanna posa alors ses lèvres sur celle de l’enseignant, pour s’adonner à un long et langoureux baiser comme on en voit dans les films. Machinalement, leurs langues s’entremêlèrent, ce qui marqua une étape de plus. Ce genre de baiser, le french kiss, comme on l’appelle, fait vivre toutes sortes de sensations. C’est assez instantané, en fait. Il y a cette chaleur qui vous envahit de l’intérieur, ce frisson qui vous parcourt le corps depuis l’échine jusqu’à la pointe des cheveux et cette impression d’être emporté dans un tourbillon. Outre tout ceci, il y a également cette réaction physique qui se passe un peu plus bas, à l’endroit de votre intimité. L’excitation est telle qu’on oublie tout le reste.

    Perdre sa virginité est un rite de passage tout de même important, davantage chez les filles, dit-on. Breanna réalisait-elle l’ampleur de ce qui allait se dérouler dans les prochains instants ? À la voir s’abandonner ainsi dans les bras de Van Stexhe, il fallait croire que non.
    Sentant la main de ce dernier dans ses cheveux, elle pencha la tête vers l’arrière, lui offrant son cou. C’est alors qu’il interrompit leur baiser pour ensuite lui parler doucement, une main caressant sa joue.


    « Je n’en ai jamais eu autant envie, en fait. Ce sera maintenant ou jamais… »

    Maintenant que les choses étaient on ne peu plus claires pour Alcide et que Breanna venait ouvertement de lui demander de devenir sa première expérience sexuelle, un silence envahit la pièce. Un silence non pas lourd, mais plutôt respectueux. Nécessaire, surtout.

    Avant de s’unir par le corps, il faut d’abord s’unir par l’esprit. Se connaitre et s’apprivoiser est une autre étape à franchir. Après tout, Bree et Alcide ne se connaissent pas. Qu’aime-t-il ? Que préfère-t-il ? Quels sont les gestes et les paroles qui le font vibrer ? Pour répondre à toutes ces questions, encore fallait-il que la jeune femme sache elle-même ce qu’elle aimait ou pas. Ce soir, elle allait se découvrir. Bien sûr, comme tout le monde, elle cultivait certains fantasmes. Étaient-ils réalisables et jusqu’où Alcide était-il prêt à l’amener ? Et si telles ou telles façons de faire lui déplaisaient. Oh… tant de questions. Ce serait mentir que de dire qu’il n’y avait pas une petite part d’elle qui avait peur. Ce pincement au cœur… était une excitation purement sexuelle ou plutôt de la crainte ? Un peu des deux, sûrement.

    Le regard fixant celui d’Alcide, Breanna lui sourit timidement. Dieu que cet homme était beau. Elle n’avait jamais prêté attention à ces petites pattes d’oie qu’il avait au coin des yeux. Bien qu’elles trahissent son âge, cela lui donnait un air coquin. Et son regard. Hypnotisant. Les yeux… voilà ce que Bree remarquait en premier chez un homme. Les yeux, puis le sourire. Celui d’Alcide était particulièrement charmant. Charmeur, plutôt. Quant au reste, Breanna pouvait le deviner également. C’est alors qu’elle sentit Van Stexhe lui prendre la main pour la lui poser sur torse, sous sa chemise. Bree ne sut tout d’abord pas quoi faire. Elle regarda l’enseignant et compris par son regard qu’il lui permettait de le découvrir.

    Glissant son autre main sous sa chemise, c’est ainsi que Bree put sentir le corps bien sculpté de l’enseignant. Tendrement, elle fit parcours ses doigts le long de son torse. Elle se mit à jouer avec les quelques poils qui s’y trouvaient. Cela lui décrocha un petit sourire suivit d’un rire timide. Puis, sentant qu’Alcide venait de poser sa main dans le creux de son cou pour ensuite déshabiller doucement son épaule, la jeune femme baissa le regard. Le contact des lèvres du quinquagénaire sur sa peau dénudée la fit frissonner et il ne fallu que quelques secondes de plus pour que leurs lèvres se collent à nouveau. Tout ça était si tendre et si enivrant. Breanna poussa un léger soupir, signe non pas d’un bien-être, mais de désir.

    D’une voix douce, il vint ensuite chuchoter à son oreille, l’invitant à lui retirer sa chemise.


    «Et je serai votre élève. J’ai tout à apprendre. Montrez-moi et dites-moi tout ce que je dois connaître. »

    L’Alpha libéra ses mains de leur prison de tissus et regarda l’enseignant tout en déboutonnant son vêtement nerveusement. L’un des boutons lui résista, ce qui la fit grimacer. Lorsqu’elle y parvint enfin, elle s’empressa impatiemment de déboutonner le reste. Cette tâche terminée, elle demeura là, à le contempler, sans oser y toucher. Et si cela ne lui plaisait pas ? Autant l’avouer, elle savait trop que faire. Et, tel un maître avec son élève, Alcide se chargea du reste en venant l’embrasser. Elle su alors qu’il ne suffirait que de « suivre » son guide pour savoir quoi faire.

    Ce nouveau baiser était comme une autorisation. Celle de poser ses mains sur sa personne et de faire ce qu’elle souhaitait de lui. C’est ce que fit Breanna. Elle posa ses mains sur le torse de l’enseignant pour ensuite les diriger vers ses épaules, faisant glisser par le fait même sa chemise. L’homme était à présent torse nu. Mmm…

    Bree s’écarta quelque peu, d’abord et surtout pour mieux regarder l’homme. Puis, après s’être mordu la lèvre inférieure, la jeune femme défit son chignon, faisant ainsi tomber ses cheveux en cascades. Ce geste fut tout simplement naturel.

    La suite, de par son inexpérience, la jeune femme ne savait l’imaginer. Allait-elle faire comme on le voit dans ces films pour adultes et s’adonner à une fellation et bonne et due forme ? Y arriverait-elle ? S’y prendrait-elle de la bonne façon ? Et lui ? Qu’allait-il faire ? Allait-elle avoir mal ? Et s’il était déçu ? Des craintes surgirent, c’était inévitable, mais Dieu qu’elle avait envie de tout découvrir et de tout réussir.

1201 mots
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