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Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT]

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 3 EmptyVen 6 Jan - 18:35

Tiens… cette histoire n’était pas sans rappeler « Les liaisons dangereuses », de Pierre Choderlos de Laclos. Une littérature à laquelle Breanna s’était intéressée alors qu’elle en était à sa dernière année au High School. Elle était alors tombée, par inadvertance, sur ce livre à la bibliothèque. Déposée non loin d’elle par une pimbêche qu’elle était incapable de voir en portait, sa curiosité l’avait poussé à prendre le livre, ne serait-ce que pour savoir ce qui pouvait bien intéresser une fille comme elle. Il ne lui avait fallu lire que les premières pages pour qu’elle décide d’emprunté ledit livre. Pendant les jours qui suivirent, l’adolescente dévora littéralement le bouquin, mais, embarrassée de lire une telle œuvre, avait caché le livre tout en haut de sa penderie, dans une boite à chaussures, s’assurant ainsi que ses parents ne tombent pas là-dessus. Dieu qu’elle avait eu l’impression de commettre le pire des pêchés.
Dès lors, elle s’était identifiée à Cécile de Volanges. Ce personnage, tout comme elle, avait grandi dans l’ignorance de bien des choses. Inutile de le rappeler. L’innocence la caractérisait également, tout comme elle. Jamais, cependant, Ô grand jamais elle n’aurait osé imaginer qu’elle se ferait initier au sexe et à ses plaisirs par un Valmont. Ça, aux yeux d’une jeune femme comme Breanna, c’était de l’ordre de l’inimaginable. Inimaginable, oui, mais pas pour le moins fantasmé. Voilà peut-être une raison qui l’avait poussé dans les bras d’un enseignant. Le fait est donc que ce soir, une certaine part d’impossible semblait vouloir se réaliser, et ça, c’était à la fois inquiétant et excitant.

Du point de vue de l’élève, la rétroaction d’un l’enseignant permet non seulement de s’améliorer, mais aussi de vivre un certain renforcement positif. C’est souvent le cas, mais dans celui qui nous intéresse, peut-être valait-il mieux, en effet, ne rien dire. Ne serait-ce que pour ne pas briser la magie et la tendresse du moment présent. Lorsque l’on fait l’amour pour la première, nous vivons un tas d’expériences nouvelles. Des expériences toutes aussi stressantes et ébranlantes les unes que les autres. En ce sens, entendre parler son partenaire d’un ton de voix bestial, voire même ténébreux, presque plaintif comme s’il avait mal ça peut être bouleversant… déstabilisant, même s’il s’agit d’un signe flagrant et rassurant d’excitation.
Cela dit, il aurait fallu être franchement idiote pour ne pas se rendre compte de l’effet de ses caresses sur le sexe d’Alcide. Sa queue était à présent bien gorgée de sang, bien raide et surtout bien grosse. Pour l’heure, Bree ne pouvait faire de comparaison entre l’organe de l’enseignant et celui d’un autre, mais si elle se référait au touché, Alcide semblait en posséder une bien impressionnante. Cette seule pensée, ajoutée au fait qu’elle avait réussi à le faire bander, comme une autre femme aurait su le faire, la fit sourire. Voilà qui expliquait sûrement le nombre de maîtresses et de conquêtes d’une nuit qu’il avait à son carnet de chasse.

Avide de découvrir davantage le corps d’Alcide, de voir de ses yeux, une fois pour toutes, sa queue dans toute sa splendeur et dans toute son érection, elle se serait plutôt attendue à ce qu’il retire son sous-vêtement ou qu’il l’invite à le faire elle-même. S’il jugeait qu’elle n’était pas prête, alors c’était à elle de lui témoigner son envie de le faire. Après tout, c’était sa soirée.
Au lieu de ça, il l’avait invité à s’installer sur le bord de son lit afin de pratiquer sur elle un cunnilingus digne de ce nom. Et ce n’en était pas plus mal. Elle vivait un agréable moment, en fait.

Être à l’aise au début dans ce genre de moment lorsqu’il s’agit de la première fois, ça relève de l’impossible. Il y a tout d’abord un tant de barrières qui font qu’il est impossible de ressentir un réel plaisir. Un tas de choses vous viennent à l’esprit et quand vous connaissez peu ou à peu près pas du tout ce qui anime votre partenaire à vouloir faire ce genre de chose, vous vous demandez comment quelqu’un pourrait bien avoir envie de sentir mes odeurs personnelles ou de gouter à votre cyprine. Quand on analyse trop, on trouve alors cette pratique très peu ragoûtante, voire même étrange.

Maintenant qu’elle avait les cuisses écartées, Bree n’eut d’autres « choix » que de laisser Alcide faire le reste. Pour mieux voir, elle s’était un peu relevée en prenant appui sur ses coudes. L’enseignant était accroupi, les mains de part et d’autre de ses cuisses. Il bougeait la tête, tantôt lentement tantôt énergiquement, laissant parfaitement deviner ses baisers et des coups de langue. Pour tout dire, le fait de le voir à la tâche n’avait rien de très excitant pour l’étudiante. Peut-être, justement, parce qu’elle passait trop de temps à examiner et analyse ses gestes. Elle ferma alors les yeux pour mieux laisser place aux sensations…

D’abord l’ouïe. La jeune femme se concentra sur les bruits environnants de la pièce. Elle pouvait percevoir les baisers d’Alcide, mais aussi le bruit causé par sa cyprine. C’était très sonore en fait. Elle avait même l’impression d’entendre l’enseignant grogner, comme une bête dévorant sa proie.
Puis l’odorat. Il régnait à proximité une étrange odeur. Celle de son sexe humidifié, de son parfum à elle, de son parfum à lui. Ce mélange de fragrance était très enivrant.
Puis le toucher… Il y avait d’ abord ce contact entre le pénis d’Alcide et son ventre. Bien que son sexe fût toujours sous son caleçon, ce contact fut pour le moins très suggestif. Les mains d’Alcide sur ses cuisses écartées, ses lèvres contre son sexe, sa langue descendant et remontant avec un rythme finement contrôlé.

Tout ceci eut l’effet escompté quand on pratique un cunnilingus : une stimulation des plus complètes, une invitation acceptée et beaucoup de désir. Les yeux toujours fermés, visiblement très excitée, Breanna profitait maintenant pleinement de cette forme de baiser à laquelle elle se savait déjà vouloir reprendre part, avec Alcide, bien sûr, mais aussi avec qui bon le lui proposerait à l’avenir, jeune ou moins jeune. Nous n’en étions cependant pas encore là et les coups de langue d’Alcide contre son clitoris le lui rappelèrent. Cet endroit de sa vulve, comme pour la plupart des femmes, était le plus érogène. Elle se cambra et poussa ses premiers gémissements. Son désir et son excitation étaient à ce point fort qu’elle en oublia tout ce qu’elle put penser précédemment du cunnilingus. Alcide allait finir par la faire crier de plaisir!

Aimait-elle cette douce torture ? Alcide pouvait en être rassuré : elle appréciait énormément cela. Se masturber est une chose. Laisser quelqu’un d’autre le faire en est une autre et c’est ce qui plaisait tant à Bree.

Machinalement, elle avait agrippé la tête du quinquagénaire entre ses mains pour jouer avec ses cheveux. Il faut dire qu’elle ressentait le besoin de le caresser tout en même temps - comme si cela pouvait l’amener à redoubler les siennes - et qu’il s’agissait de la seule partie de son corps la plus accessible.

Elle se mit ensuite à bouger le bassin, faiblement, de haut en bas, ce qui augmentait ses sensations. Au fur et à mesure que les caresses et les coups de langue d’Alcide s’intensifièrent, les mouvements de bassin de l’étudiante s’accélèrent. Ses gémissements, quant à eux, qui n’étaient que de simples soupirs, se changèrent en murmure, puis en plaintes, puis en véritables cris. Elle jouissait, visiblement.


« Mmmh… oooh…. » Gémissait-elle, se plaignait-elle en nouant l’une de ses jambes autour de l’homme.

Alcide la broutait littéralement, comme une bête affamée. Breanna de son côté, le souffle de plus en plus court, sentait l’orgasme monter. De plus en plus.

Dans un ultime geste avant de crier, elle se releva le dos pour s’appuyer à nouveau sur ses coudes. Elle vint ensuite s’accrocher à la couette du lit, laissant par le fait même la tête d’Alcide, et poussa un dernier gémissement tout en sentant le bas de son corps se contracter en de petits spasmes. Elle venait d’atteindre l’orgasme.

Tout ceci dura sûrement plusieurs minutes, qui ne durèrent que quelques secondes aux yeux de Breanna. Essoufflée, elle se laissa retomber sur le lit, les yeux rivés au plafond. Elle ressentait un mélange de bien-être, mais de gêne, aussi. Celle de ne pas avoir permis à Alcide de venir à son tour. Évidemment, c’est qu’elle ne savait pas encore son intention de lui faire atteindre à nouveau le septième ciel, mais cette fois-ci avec sa superbe queue d’adonis.



1417 mots
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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 3 EmptySam 7 Jan - 13:22

    Alcide aurait sans doute pu être identifié comme une sorte de descendant spirituel du Vicomte de Valmont. Mais que pouvait être un Valmont sans une Marquise de Merteuil digne de ce nom ? Van Stexhe ne voulait pas non plus être assimilé comme tel, même si dans un sens cela l’amusait. Il ne tenait pas à avoir la réputation qu’avait ce personnage dans le fameux roman épistolaire de Pierre Choderlos de Laclos.

    C’était sans doute l’un des romans préférés d’Alcide. Il aimait cette œuvre. Tout simplement, à tous niveaux.
    D’abord pour les thèmes abordés.
    Le libertinage est un courant de pensée qui naît en France au XVIIème siècle, s'épanouit durant tout le XVIIIe siècle, et se signale par une revendication de liberté prise par rapport aux mœurs et à la religion. La première moitié du XVIIème voit se développer le libertinage dit « érudit », qui critique essentiellement le pouvoir de la religion. Les libertins de cette époque sont des savants, des érudits, des philosophes, tels Gassendi, Naudé et Cyrano de Bergerac. Au siècle suivant, les philosophes des Lumières reprennent à leur compte l’héritage du libertinage érudit, tandis que se développe parallèlement un libertinage des mœurs. Valmont et Merteuil sont des libertins, aux mœurs légères, ils séduisent, perdent leurs victimes, avec adresse et sans remord. La séduction passe par la réflexion, la conquête se fait militaire ou guerrière. Mais la guerre des sexes détermine deux modes de combat : Valmont est un séducteur redoutable, il recherche les coups d’éclat pour les faire connaître, et chaque séduction nouvelle ajoute à son « mérite ». Selon les mots de Mme de Merteuil : « Combattant sans risque, vous devez agir sans précaution. Pour vous autres hommes, les défaites ne sont que des succès de moins ». Mme de Merteuil, au contraire, parce que femme, doit manœuvrer dans l’ombre. Elle déclare la guerre aux hommes dans l’une de ses lettres : « née pour venger mon sexe et maîtriser le vôtre, j’ai su me créer des moyens inconnus jusqu’à moi. » C’est grâce à un immense travail sur elle-même qu’elle devient une femme de tête, réussissant à conserver son indépendance, ses amants et son inattaquable réputation. En choisissant de mettre au centre des Liaisons dangereuses deux libertins, Laclos inscrit bien son œuvre dans la tradition du libertinage de mœurs, représenté par Richardson, Crébillon fils, mais aussi par le Diderot des « Bijoux indiscrets ».
    Mais que l’on ne s’y trompe pas, si certains passages des Liaisons dangereuses ont valu son succès de scandale à l’œuvre, pourtant, Laclos n’est pas Sade, et Les Liaisons dangereuses ne se complaisent jamais dans la débauche. Ce qui importe toujours, dans l’œuvre de Laclos, ce n’est pas l’acte, c’est son récit, et ses conséquences. Lorsque Valmont viole Cécile, et en fait le récit à Mme de Merteuil, et au lecteur indiscret, il ne sombre pas dans les détails crapuleux ou le vocabulaire spécialisé. Significativement, il songe à composer un « catéchisme de débauche » pour son « écolière », mais le lecteur ne feuillettera jamais cet ouvrage. Les scènes qui pourraient être sensuelles (le viol de la naïve Cécile, celui de la prude Présidente, la rédaction d’une lettre d’amour à la Présidente sur une femme de petite vie transformée en pupitre pour l’occasion, les soirées de "petite maison" de la Marquise de Merteuil, le stratagème de Valmont pour obtenir le contenu des poches de la Présidente ou l’éducation sexuelle de la Marquise de Merteuil sont le plus souvent narrées à l’aide de sous-entendus, de litotes ou d’euphémismes. On peut également relever des jeux de mots grivois dans la correspondance des deux roués, mais ils sont davantage des politesses de conversation, destinées à agrémenter la lettre, que des motifs licencieux livrés au lecteur égrillard. De plus, ils relèvent le plus souvent de la double entente, et confirment ainsi l’habileté stylistique des roués, et donc leur habileté à manipuler les autres. Le libertinage est plus intellectuel que sensuel dans Les Liaisons dangereuses, et significativement, le terme n’apparaît qu’une fois dans l’œuvre, sous la plume de la Marquise de Merteuil, et dans le tour "libertinage d’esprit". Cela n’a rien d’anodin, car le roman de Laclos est aussi un roman d’analyse. Les Lumières sont passées par là, et la séduction profite des progrès de la science, des connaissances, de l’étude de l’homme sous tous ses aspects. Que l’on se reporte à l’une des lettres de la Marquise de Merteuil : elle a lu des romanciers, des philosophes, des moralistes, afin d’étudier la nature humaine, pour la mieux manipuler. Selon l’heureuse expression de Laurent Versini, "la séduction est devenue déduction." Le libertinage des Liaisons témoigne des réalités du temps : l’aristocratie française, faute de combattre pour le royaume puisque la France est en paix, a porté la guerre dans les salons, et les belligérants sont sans pitié, car ils possèdent une arme très puissante, la connaissance de la nature humaine.
    Rien que le titre, en fait, était intéressant. « Danger des liaisons » et « Liaison dangereuse ».
    Le titre d’une œuvre est souvent pour beaucoup dans le succès, fût-il de scandale, de celle-ci. Pourtant, que l’on ne s’y trompe pas : si le terme de « liaison » peut aujourd’hui désigner une relation amoureuse, à l’époque de Laclos, ce sens n’existe pas, et les liaisons du titre renvoient exclusivement à des relations sociales, entre personnes amenées à se côtoyer dans les réceptions, à se fréquenter au théâtre, ou à des tables de jeu, sans que l’amitié, ou l’amour, y aient forcément leur part. Un extrait de la lettre XXII, de la Présidente de Tourvel à son amie Mme de Volanges permet de comprendre correctement le sens du titre : « M. de Valmont n’est peut-être qu’un exemple de plus du danger des liaisons. », écrit la Présidente de Tourvel à propos de Valmont, c’est-à-dire qu’elle le considère comme la victime de fréquentations susceptibles de pervertir des êtres faibles, influençables. Mais Mme de Volanges ne croit pas à cette théorie, puisqu’elle fait un portrait très noir de Valmont à la Présidente de Tourvel et écrit ces mots : « Quand il ne serait, comme vous le dites, qu’un exemple du danger des liaisons, en serait-il moins lui-même une liaison dangereuse? » Le discours de Mme de Volanges est clair : la simple fréquentation de Valmont peut pervertir la réputation la plus établie.
    Mais ce que le roman va démontrer, c’est que la liaison peut être mortelle. Le réel danger n’est pas dans la perte de la réputation, si facile à faire ou à défaire, mais dans le mal d’amour, qui mène à la mort. La Présidente de Tourvel sera la victime du danger des liaisons, car prise dans l’engrenage de la sociabilité, elle deviendra la proie de Valmont, et se croyant délaissée, trouvera la mort, alors qu’elle pensait pouvoir le « convertir » (lettre VIII de la Présidente de Tourvel à Mme de Volanges, à propos de Valmont : « Vous qui le connaissez, vous conviendrez que ce serait une belle conversion à faire ».
    En feignant de présenter une correspondance, « des lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres » (sous-titre des Liaisons), Laclos, devenu le rédacteur fictif, veut faire croire à la vérité de ces lettres, et à l’existence des épistoliers. Pour conforter cet effet de réel, il met en place, dans l’avertissement de l’éditeur et dans la préface du rédacteur une stratégie du doute, bien connue des auteurs de romans épistolaires : l’ « éditeur » écrit : « Nous croyons devoir prévenir le Public que, malgré le titre de cet Ouvrage et ce qu’en dit le Rédacteur dans sa Préface, nous ne garantissons pas l’authenticité de ce Recueil, et nous avons même de fortes raisons de penser que ce n’est qu’un Roman. » Le rédacteur, lui, met en avant l’authenticité de cette correspondance, et précise qu’il a « supprimé ou changé tous les noms des personnes dont il est question dans ces Lettres. » C’est le même souci du respect de l’anonymat des épistoliers qui explique la suppression des noms de lieu (« aux Ursulines de … » ; « au Château de … », par exemple) et l’incomplétude du millésime des lettres. Soyons clair : il s’agit bien d’un roman, entièrement composé, inventé par Laclos. Et cette stratégie, qui joue de l’effet de réel, est, au XVIIIe siècle, âge d’or du roman épistolaire, une convention tacite entre l’auteur et le lecteur, qui assure à ce dernier une grande liberté d’interprétation : il peut penser que cette correspondance est authentique, et chercher des clefs, pour savoir quelles personnes réelles se cachent derrière les personnages du roman ; ou bien il peut accepter l’idée que le roman a parfaitement suppléé la réalité, et qu’en tant que tel, il est captivant. Effectivement, le lecteur d’aujourd’hui, averti, sait que Les Liaisons sont une invention de Laclos. Cela ne l’empêche pas d’apprécier l’œuvre, au contraire : il ne peut qu’admirer la véracité des personnages imaginés par Laclos, et la qualité de leur correspondance.
    Dans le roman de Laclos, chaque épistolier a son style, ce qui permet au lecteur de mieux le cerner : Cécile s’exprime de façon très gauche, elle commet souvent des fautes de syntaxe, ou utilise trop souvent l’adverbe « bien ». Mme de Merteuil, elle a du style, et son écriture est efficace : son « petit modèle épistolaire », fourni à Valmont pour rompre avec la Présidente, fait mouche, aussi sûrement qu’une balle. Citons-en les dernières phrases : (lettre 141, de Merteuil à Valmont) « Adieu, mon Ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. » Merteuil, et Valmont dans une moindre mesure, manipulent la langue : ils savent feindre, par écrit, des sentiments qui leur sont étrangers. Que l’on se reporte à la lettre 36 de Valmont destinée à Mme de Tourvel : tout le vocabulaire du sentiment, du tourment amoureux est employé pour émouvoir le destinataire : « Dévoré par un amour sans espoir, j’implore votre pitié et ne trouve que votre haine : sans autre bonheur que celui de vous voir, mes yeux vous cherchent malgré moi, et je tremble de rencontrer vos regards. » Et le stratagème fonctionne, peut-être aussi parce que Valmont est plus sincère qu’il ne le voudrait lorsqu’il évoque son amour pour la Présidente. Mais il sait aussi jouer du registre dévot, lorsqu’il convainc le Père Anselme, confesseur de la Présidente, de son désir de se convertir, d’abjurer ses erreurs passées, et de s’engager dans « un sentier nouveau » (lettre 120). On peut également citer certaines lettres de la Présidente, qui rappellent le ton passionné des héroïnes raciniennes (lettre 143, à Mme de Rosemonde) : « Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l’illusion de mon bonheur. La funeste vérité m’éclaire, et ne me laisse voir qu’une mort assurée et prochaine, dont la route m’est tracée entre la honte et le remords. »
    Mais la variété des styles n’est pas tout. Avec Laclos, la lettre se pare de nouvelles fonctions : elle devient une arme, nous l’avons dit à propos de Merteuil et de Valmont, mais aussi une clef qui ouvre bien des portes, dans le cas de Valmont : c’est sous le prétexte de remettre à Cécile une lettre de son amoureux Danceny qu’il s’introduit dans sa chambre. C’est pour remettre ses lettres à la Présidente qu’il obtient une entrevue avec elle, et la séduit.
    La lettre est également un outil d’analyse très efficace : Mme de Merteuil est une lectrice extrêmement fine, qui lit entre les lignes, et découvre très tôt dans les lettres de Valmont concernant la Présidente que la forfanterie de celui-ci ne cache que mal un sentiment amoureux puissant, que l’on se reporte à la dixième lettre par exemple. Elle se livre souvent à des explications de texte, comme à la fin de la lettre 33, dans laquelle elle commente une lettre de la Présidente à Valmont, et parfois elle donne des leçons de style ou de stratégie, car style et stratégie ne font qu’un dans Les Liaisons dangereuses. Que l’on se reporte à la lettre destinée à Cécile de Volanges : « Voyez donc à soigner davantage votre style. Vous écrivez toujours comme un enfant », ou à celle destinée à Valmont « la véritable école [faute digne d’un écolier] est de vous être laissé aller à écrire. »
    C’est enfin la lettre qui permet le secret des relations entre Merteuil et Valmont : ils ne se fréquentent jamais en société, et c’est par la lettre que leur union diabolique se maintient. Chacun peut perdre l’autre, et leur mutuelle discrétion est leur seul garant. C’est en manquant à son plus grand principe, « ne jamais écrire » que Mme de Merteuil se perd : Valmont a bien compris qu’en confiant sa correspondance à Danceny, il perdrait très sûrement son ancienne alliée, devenue sa rivale. C’est dans cette perte de la maîtrise que Merteuil, peut-être, est disqualifiée : la plus habile des femmes, la plus méchante aussi, est punie par là où elle a péché. Chez Montesquieu, Richardson, Crébillon ou Rousseau, la lettre raconte l’événement ou les sentiments. Chez Laclos, elle est à la fois moyen d’action et action.
    L'intérêt du roman par lettres doit être maintenu par la variété des formes et des tons. Laclos y parvient par l'agencement des récits comme par le style particulier de chaque personnage :
    Cette secrète fêlure du personnage peut commander, au terme de la première partie, une première attente de lecture.
    Il est assez difficile de déterminer le message exact de Laclos : ce roman est ambigu à plusieurs niveaux.
    D’abord, il y a deux préfaces qui se contredisent : l’une dit que la correspondance est fictive, l’autre affirme qu’elle est bien réelle.
    Le dénouement du roman est également ambigu, en effet, il est plus brutal que moral : certes, les « méchants » sont punis, mais ils ne sont pas corrigés. Ils entraînent leurs victimes dans leur chute. Au fond, ce qui l’emporte, c’est une morale sociale.
    La dernière lettre est une missive de Madame de Volanges, mère de Cécile. Cette épître est pathétique à souhait et demeure sans réponse.

    Laclos était-il libertin, comme ses personnages ou au contraire, était-il une âme sensible qui désirait dénoncer tout cela ?
    Dans l’une des préfaces, il dit que son but est vertueux. D’ailleurs, après la publication des Liaisons, l’auteur s’est marié, a eu des enfants et s’est montré bon père et bon époux. Il a également pris part à la Révolution française. Peut-être était-il plutôt une âme sensible, mais rien n’est certain.

    Pourquoi choisir entre fascination et condamnation ? Les deux cohabitaient peut-être en lui.

    En tout cas, il avait l’impression d’une œuvre pleine d’ironie : la sentimentalité vertueuse de la Présidente de Tourvel et la rationalité libertine de la marquise de Merteuil aboutissent toutes deux à un échec.

    Oui, clairement, ce roman épistolaire était vraiment l’un des préférés d’Alcide. Il l’avait lu et relu, l’avait analysé à plusieurs reprises et de plusieurs façons. Mais il était vrai que dans la situation présente, il pouvait s’identifier à Valmont. Ce séducteur invétéré qui n’hésitait pas à initier la jeune et innocente Cécile de Volanges aux plaisirs de la chair. N’était-ce pas ce que van Stexhe était en train de faire avec Breanna Donovan ?

    Quand il avait senti les mains de la demoiselle sur son sexe, quand il s’était mis à bander comme un taureau sous les caresses de l’étudiante… ouais, c’était aussi l’excitation de la première fois de cette fille, le plaisir d’avoir été choisi, l’honneur d’être sa première fois… van Stexhe était un chanceux. Clairement.
    Et c’était en partie pour remercier la jeune femme de l’avoir élu que le professeur s’était lancé pour elle dans la réalisation d’un cunnilingus comme il savait le faire.

    L’homme la goûtait. Et quoi que puisse penser la jeune fille à propos de ses fluides corporels et des odeurs qui pouvaient surgir de son intimité et de son excitation. Alcide aimait cela. Ces parfums, ces saveurs… et puis ça l’excitait énormément de se dire qu’il était en train de donner un plaisir fou à miss Donovan.
    Cette dernière ne semblait pas être contraire au traitement oral que l’homme réservait à son sexe. Elle y prenait plaisir. D’ailleurs, c’était pour cela, sans aucun doute, que la jeune fille avait agrippé la tête du quinquagénaire, entremêlant ses doigts aux cheveux de l’enseignant.
    Et puis la jeune femme se mit à onduler doucement du bassin, c’était terriblement bandant de savoir qu’une néophyte comme elle prenait peu à peu goût à tout cela. Ou du moins, elle avait l’air d’apprécier cela, à tel point que son bassin en devenait tout tremblant… Il y avait des gémissements qui s’échappaient des lèvres (des lèvres supérieures, bien sûr) de Breanna, et lui, il prenait cela comme des invitations à continuer, à y aller toujours plus franchement, à stimuler au maximum cette demoiselle et à l’amener à mouiller comme une fontaine !

    La jeune fille vint agripper la couette du lit, qu’elle serra fermement, puis elle lâcha un gémissement plus plaintif que les autres. Ou bien non, pas plaintif… non, c’était difficile à décrire les gémissements… quand une femme jouit, elle peut réagir de diverses manières. Breanna avait-elle déjà joui auparavant ? S’était-elle déjà masturbée jusqu’à arriver à l’orgasme ?
    Quand elle retomba, à bout de souffle, sur le matelas, van Stexhe cessa de s’occuper du sexe de la demoiselle. Il remonta doucement pour venir au-dessus de la jeune fille, en faisant exprès de laisser sa queue entrer en contact, sous son caleçon, avec le corps de l’étudiante. Et il vint l’embrasser.


    "Prête pour la suite, Breanna ?" L’homme porta la main, à nouveau, à la poitrine de sa jeune et jolie partenaire, puis il l’invita, d’un geste de la main, en prenant celle de miss Donovan dans la sienne, vers son caleçon.

    S’ensuivit une série de baisers dans le cou et de caresses prodiguées par elle ou par lui. Le quinquagénaire prolongeait doucement ces moments intimes et intenses. Il aimait cela. Mais il tenait surtout à ce que miss Donovan puisse obtenir ce qu’elle avait envie d’obtenir de lui.

    De caresses en caresses, la demoiselle finit par ôter son caleçon au professeur, libérant son sexe turgescent qui ne demandait plus qu’à se mettre pour de bon « au travail ».
    L’homme se plaça de façon à pouvoir embrasser encore et encore la jeune fille, alors, et il vint positionner son sexe près de celui de miss Donovan. De la main, il empoigna sa queue et vint tapoter du gland sur la vulve de la jeune fille, puis il finit par guider son gland vers l’entrée du vagin. Il ne cessait d’embrasser Breanna, et maintenant, il s’apprêtait à la pénétrer pour de bon.
    Il voulait y aller doucement, pour ne pas la brusquer, mais en même temps, il voulait absolument la prendre pour de bon, maintenant. D’abord le gland, puis il se glissa en elle assez facilement, étant donné que tout était bien lubrifié. Alcide étreignait la belle et se faisait le plus doux possible… Une première fois se devait d’être à la hauteur de ce à quoi Breanna s’attendait. Ne pas lui faire mal, ne pas brusquer les choses. Faire attention au moment où l’hymen viendrait à se déchirer…
    Et puis, enfin, van Stexhe put se mettre à onduler du bassin, à donner des coups de reins, d’abord lents et doux, par respect pour la jeune fille, mais il eut bientôt envie d’accélérer.

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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 3 EmptySam 7 Jan - 23:10

Oui, bon… À l’époque où Breanna avait lu ce roman, elle était encore bien jeune, surtout naïve et très peu avertie. Peut-être lui faudrait-il relire le livre et encore, attendre plusieurs années avant d’arriver à en faire une analyse aussi poussée, complète et vraie que celle d’Alcide. Si on avait seulement à faire un bref résumé de tout ça, ce serait qu’en ce moment même, en cette soirée où Breanna s’apprêtait à unir son corps pour la première fois à celui d’un homme, c’est qu’à bien des niveaux, cette union pouvait avoir l’allure de celle décrite entre Cécile de Volanges et Valmont dans « Les liaisons dangereuses. »
Alcide allait-il faire de Breanna une perverse en puissance, une débauchée et une vraie petite dépendante au sexe comme lui-même en était un ? Peut-être bien que oui, mais peut-être que non. Encore fallait-il à la jeune femme des occasions de le faire.
Quoi qu'il en soit, tout semblait vouloir se mettre en place que la jolie néophyte ait envie de faire et de refaire l’amour. Alcide allait sûrement pouvoir se dire « Mission accomplie » !

Si van Stexhe se considérait comme un chanceux, alors imaginez quelques instants comment pouvait se sentir Breanna. C’était une chance que de pouvoir être initié au sexe par Alcide. Cet homme, qui s’était d’abord montré bon avec elle en l’aidant dans une situation délicate et en lui offrant l’hospitalité, avait aujourd’hui accepté de devenir une figure des plus importantes pour Bree. On n’oublie jamais sa première et ça, Alcide en était sûrement conscient. Que ce dernier, habitué à des sensations nettement plus fortes, lui donne la chance de découvrir les plaisirs du sexe aussi doucement et avec autant de patience, c’était un cadeau un peu inestimable. Car grâce à Alcide, Bree venait de franchir une nouvelle étape de sa vie. Ça, ce n’était pas rien.
Par son cunnilingus, Alcide venait de faire comprendre à sa jeune étudiante que le sexe était l’une, sinon LA chose la plus agréable que l’on pouvait vivre.

Avait-elle déjà joui auparavant ? S’était-elle déjà masturbée jusqu’à attendre l’orgasme. Oui à ces deux questions. Malgré sa naïveté et son innocence presque enfantine, il lui arrivait souvent de se masturber. Souvent sous la couette, parfois même dans la douche. Plongée dans ses fantasmes les plus refoulés, elle s’imagine faire l’amour avec des hommes représentants son idéal. Dans les derniers jours, Alcide avait été le fruit de ses fantasmes. A-t-on idée d’être aussi beau et séduisant ! Ça émoustille n’importe qui aimant les hommes. Cela dit, que ce soit chez ses parents, dans sa chambre de petite fille ou même ici dans son studio universitaire, Breanna s’était toujours masturbé en silence et avait toujours joui en silence. Voilà qui expliquait peut-être les simples gémissements qu’elle avait laissé échapper plutôt que des cris.

Comment peut-on être à ce point essoufflé quand le gros de l’effort vient de notre partenaire ? Voilà une question dont la réponse était toute simple et surtout très logique : l’excitation. Notre cœur bat à mille à l’heure, si bien qu’on a l’impression qu’il va nous sortir de la poitrine. Alcide, avec ses doigts d’expert, était arrivé à lui faire vivre des instants de pur plaisir. Dieu que le sexe oral est bon !

Tout était cependant loin d’être terminé. Remontant doucement vers sa bouche, Bree put sentir l’érection d’Alcide à travers son boxer. Son sexe exerçait une pression sur son joli ventre plat, lui donnant l’envie de le voir et de le découvrir enfin.

Après un court baiser, l’enseignant brisa le silence. Bree répondit à ses paroles par un signe de tête accompagné d’un regard rempli de désir. Invitée par Alcide, Breanna glissa à nouveau les mains dans son boxer. Bon sang… Il lui semblait que sa queue était plus raide que tout à l’heure.

L’étudiante vint embrasser van Stexhe à nouveau. Baisé auquel ce dernier prit part, mêlant encore sa langue à la sienne. Les mains de Bree, jouant d’abord avec le sexe d’Alcide, se dirigèrent vers ses fesses masculines. Fesses qu’elle massa tout doucement avant de vouloir passer à des choses plus sérieuses : retirer le caleçon de l’enseignant. Par quelques contorsions, Alcide se retrouva enfin nu, mais toujours sur l’étudiante. Si cette dernière voulait voir son sexe dans toute sa splendeur, il fallait qu’Alcide se trouve dans une autre position. C’est ainsi que par ses regards et ses gestes, Bree réussit à faire comprendre à Alcide qu’il devait bouger et finit par retrouver à cheval sur ses jambes. Alcide était à présent étendu sur le dos.
La voilà… elle était là, la queue d’Alcide, toute tendue et fière, bien levée vers le ciel. C’était la première fois que Bree voyait un organe mâle, un vrai, d’aussi près. Pour tout dire, le sexe d’Alcide était plus gros que ce à quoi elle se serait attendue. Et dire que cette queue allait se retrouver en elle…
Sans hésitation, l’étudiante posa ses mains sur le sexe d’Alcide pour le caresser à nouveau, comme il le lui avait demandé un peu plus tôt. Elle faisait glisser l’une de ses mains le long du pénis, ramenant ensuite toute sa peau sur le gland. Elle fit ce geste plusieurs fois. Plus par curiosité que par envie, et surtout pour savoir l’effet que cela pouvait donner, Bree porta doucement sa bouche sur la queue d’Alcide. Elle posa ses lèvres sur son gland et se risquant même à passer sa langue le long de son pénis toujours empoigné par sa main. Sans plus… Elle était si maladroite. Un jour viendrait peut-être où son professeur particulier allait lui apprendre l’art de la fellation.
Enfin, Bree se retrouva à nouveau sur le dos. Alcide ne semblait désirer qu’une seule chose : la pénétrer.
Tout se déroula assez vite. Alcide s’était installé sur elle pour placer son sexe contre le sien. D’abord une petite pression contre son clitoris, ce qui la fit se cambrer, puis elle sentit sa queue se diriger doucement vers l’entrée de sa féminité. Elle sentit un léger pincement au moment où le sexe d’Alcide entra en elle. Sûrement le déchirement de son hymen. En espérant qu’elle ne se mette pas à saigner trop abondamment…

Difficile à dire si la présence d’Alcide en elle lui était agréable. Il lui fallu quelques secondes pour s’habituer à cette pénétration. Lorsqu’il se mit à onduler le bassin, Bree ferma les yeux. C’était très doux, exempt de douleur, mais pour l’heure, résultat de la position dans laquelle elle se trouvait, Breanna ne ressentait que très peu de plaisir. Et si elle pouvait glisser ses doigts, ne serait-ce que pour caresser son clitoris.


« Al… Alcide… » Déglutit-elle tandis que l’enseignant semblait vouloir accélérer le rythme. « C’est normal, si… si je ne sens rien ? » Se risqua-t-elle de demander. La jeune femme désirait tellement jouir à nouveau.


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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 3 EmptyDim 8 Jan - 18:57

    Il ne fallait pas se leurrer, une première fois est toujours particulière. Et Alcide avait beau avoir été à plusieurs reprises dans sa vie le partenaire de la première fois pour plusieurs jeunes filles, il avait parfois un peu l’impression que ce n’était peut-être plus de son âge, tout ça. Il avait gagné en expérience et en savoir faire, certes, mais au bout d’un moment, l’homme avait tout de même envie d’entrer dans le vif du sujet et de cesser de tourner autour du pot.
    Miss Donovan avait fini par enlever son caleçon à van Stexhe et elle s’était empressée de reprendre ses caresses sur son sexe. Pas désagréable du tout, mais le quinquagénaire voulait beaucoup plus que cela. Elle le branla encore un peu, tandis que lui devait maintenir contractés tous ses muscles pubo-coccygiens pour être sûr de ne pas éjaculer maintenant. Bel effort de sa part, en réalité, car il fallait bien avouer que l’excitation devenait insupportable et qu’il ne désirait plus qu’une chose : prendre Breanna, là, maintenant, tout de suite, et se libérer enfin.

    Mais avant tout cela, eh bien, Alcide devait laisser la demoiselle découvrir son corps, à son rythme, comme elle l’entendait. Il crut un instant qu’elle allait le sucer pour de bon et qu’il pourrait peut-être même lui inonder la bouche de sperme… mais non. La jeune néophyte posa les lèvres sur l’extrémité du pénis d’Alcide, elle le lécha un peu, mais n’alla pas plus loin. Intolérable frustration, sur le coup. Toutefois van Stexhe se faisait violence pour rester doux avec miss Donovan. Après tout, elle n’avait jamais fait quoi que ce soit de tout ceci, il ne fallait donc pas en attendre trop d’elle. C’était somme toute très logique et parfaitement normal… même si c’était frustrant.

    Au bout d’un moment, van Stexhe avait tout de même décidé d’accélérer un peu les choses. Il avait pénétré l’étudiante, lentement, en cherchant toujours sa bouche et son regard, comme pour la rassurer. Le quinquagénaire avait commencé des mouvements du bassin, doux et lents, lorsque Breanna lui adressa la parole. A vrai dire, ses propos ne plurent pas vraiment à Alcide, car compte tenu des efforts qu’il faisait depuis le début, il aurait plutôt aimé entendre autre chose. Mais soit. Si elle ne « sentait rien », alors ils allaient changer de position. Dépucelée en missionnaire, Breanna pourrait peut-être « sentir quelque chose » en levrette. Ou en angevine. Ou en cavalière. Peu importait, mais le professeur tenait à ce qu’elle jouisse.

    Il lui fallait une pénétration plus profonde, sans aucun doute. Collant alors sa bouche à celle de la jeune fille, van Stexhe roula sur le côté, l’entraînant avec lui pour qu’elle se retrouve au-dessus de lui. Avec une telle cavalière, il saurait y faire.


    "A vous de mener la danse, alors."

    La chevauchée put alors commencer, d’abord timidement, puis, la demoiselle gagnant en confiance, avec un rythme et une ardeur bien plus satisfaisants.
    Couché sur le dos, Alcide avait une bien jolie vue sur la poitrine de la belle, en contre-plongée, comme on dit dans le jargon cinématographique, et c’était vraiment un paysage qui lui était très agréable à regarder.
    Le tout, maintenant, c’était de laisser la jeune fille suivre ses instincts. Et si elle n’y pensait pas, l’homme comptait bien lui conseiller de se pencher un peu vers l’arrière, afin que son gland puisse entrer en contact avec la zone ultra sensible qui se trouve derrière la vessie et qui est communément connue sous la périphrase de « point G ». Après avoir eu une stimulation clitoridienne importante, la plupart des femmes préféraient que l’on laisse un peu tranquille leur organe du plaisir, il fallait donc s’en remettre à une autre possibilité. Et là, le point G était véritablement un allié de taille.

    Certes, dans cette position, les mouvements du bassin de van Stexhe étaient moins aisés, même si Breanna était légère, mais ses à-coups pouvaient être plus fermes et plus brusques. C’était peut-être bien cela qu’il fallait à miss Donovan pour qu’elle puisse « sentir quelque choses ». Des sensations fortes. De quoi la rendre folle de plaisir. Il y allait, en quelque sorte, de l’honneur de van Stexhe aussi, suite aux paroles qu’elle lui avait dites. Jamais une femme ne lui avait dit auparavant qu’elle ne sentait rien. Bien au contraire, d’ailleurs, généralement, elles ne le sentaient que trop bien. Sinon, pourquoi en redemanderaient-elles ?

    Les mains posées sur les hanches de l’étudiante Alpha, le professeur lui indiquait un rythme, tantôt lent et profond, tantôt plus rapide et plus sec. Le tout était de varier pour éviter la routine et la monotonie. Alcide guettait sur le visage de la jeune fille des mimiques, des crispations et des mouvements qui lui souffleraient les impressions et les ressentis qui pouvaient bien l’envahir… mais ce n’était pas évident de décoder le langage non verbal dans une situation comme celle-ci.

    Peut-être bien que la position basique du missionnaire ne pouvait pas convenir, simplement parce qu’il n’y avait pas assez de tendresse entre elle et lui. Ça pouvait être une explication. Ou alors Alcide avait tout simplement oublié que la première fois n’est pas forcément associée à un plaisir incommensurable…


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MessageSujet: Re: Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT] Emmène-moi là où je ne suis jamais allée  // Breanna & Alcide [HOT] - Page 3 EmptyMer 11 Jan - 21:13

Il est clair qu’à 50 ans, Alcide avait eu, maintes fois, l’occasion d’être la première fois d’une jeune femme telle que Breanna. À ce point de vue, difficile pour l’Alpha de se mettre à la place de l’enseignant, elle qui n’en était qu’à sa première relation sexuelle et qui ne s’imaginait strictement pas faire l’amour avec un homme plus jeune ou tout simplement puceau. Comme on dit, elle avait encore bien des croûtes à manger et bien de l’expérience à gagner avant de pouvoir assumer tel rôle. Cela dit, le fait qu’Alcide ait accepté d’être le premier homme à lui faire découvrir les plaisirs charnels et de ce fait, de retenir certaines de ses envies, ne faisait qu’accroître, aux yeux de Breanna, sa générosité.

Vous est-il déjà arrivé d’avoir l’intention de faire quelque chose, d’y tenir absolument, de vous y rendre presque, mais qu’au dernier moment, par crainte qu’il ne nous arrive quelque chose ou que cette idée ait de mauvaises répercussions, vous vous ravisiez au dernier moment ? Voilà précisément pourquoi Breanna, pourtant pleine de bonnes intentions, avez brusquement cessé ses caresses buccales à l’endroit du sexe d’Alcide. N’oublions qu’elle était apprentie, pas du tout expérimentée et surtout envahie d’un tas de craintes, d’incertitudes, de nervosité et de gêne. À dire vrai, elle se sentait extrêmement gauche. Par peur, donc, de blesser Alcide physique, mais aussi par peur d’être à ce point maladroite qu’il en vienne à débander, elle avait préféré s’arrêter. L’humiliation aurait été trop grande. Peut-être craignait-elle également que l’homme finisse par jouir dans sa bouche, qu’elle soit répugnée par son sperme et qu’ultimement, qu’il n’aille plus suffisamment l’envie physique de s’introduire en elle. Bref…, un tas de raisons logiques expliquaient son geste, ce qui n’amoindrissait cependant aucunement la frustration d’Alcide. Il avait raison de l’être. Bien que frustré, Alcide joua bien le jeu. Jamais Breanna ne sentit sa déception.

En réponse à cette situation, Alcide avait pris les choses en main, si bien que la pénétration tant attendue d’un parti comme de l’autre se produisit enfin, toute en douceur. Une brève douleur, comme pincement, fit grimacer la jeune femme, mais sans plus. Elle, qui s’était attendue à avoir mal davantage, fut quelque peu surprise de constater qu’une première pénétration, tout compte fait, est aussi simple et peu douloureuse que la piqure d’une toute petite aiguille. Plus de peur que de mal, en somme.

Encore une fois, Breanna adopta une attitude qui avait déplu à Alcide. Qu’aurait-il préféré ? L’honnêteté au mensonge ? Lui dire que tout allait bien alors qu’elle n’avait rien senti et éprouvé que très peu de plaisir ? Ou bien plutôt suivre ses instincts et choisir son rythme, tel qu’il le lui recommandé de faire ?
Ce que bien des hommes ignorent, c’est que le vagin ne devient un organe de plaisir qu’au fil des années. Ce qui explique que la presque majorité des jeunes femmes, encore vierges qui plus est, n’ont que des orgasmes clitoridiens. La position du missionnaire laissant peu de liberté de mouvement à Breanna, il lui était donc impossible d’atteindre son clitoris et ainsi rendre plus « agréable » la pénétration que lui offrait Alcide. Loin d’elle l’idée de lui déplaire…
On aura beau penser ce qu’on voudra, cette réaction de la part de l’étudiante confirmait qu’elle savait précisément ce qu’elle voulait. Peut-être même que cela révélait qu’une dominatrice en puissance sommeillait en elle. Quoi qu’il en soit, Breanna espérait tout de même qu’Alcide ne s’en offusque pas ou pire encore, qu’il continue son truc en se fichant complètement d’elle. Elle obtint rapidement réponse à ses espérances…

« À vous de mener la danse, alors. » Avait-il répondu tandis qu’il roulait sur le côté pour qu’elle se retrouve sur lui, en Andromaque. Durant leur périple, le sexe de l’enseignant avait quitté sa féminité. Sitôt à cheval sur ce dernier, Breanna prit doucement sa queue entre sa main et vint la pénétrer à nouveau en elle, d’elle-même, avec une extrême précaution. Elle avait fermé les yeux pour le rouvrir, le regard plein de désir et d’excitation. Cette position était franchement beaucoup mieux. Ainsi, elle pouvait sentir le contact entre son clitoris et le pubis d’Alcide. En s’y frottant un peu, elle parviendrait à apprécier cette nouvelle pénétration.

Assise à cheval sur le quinquagénaire, Breanna posa ses mains sur torse, comme pour se donner un peu plus d’élan. Commencèrent alors les mouvements de bassin de l’étudiante. D’un côté et de l’autre, de gauche à droite, elle ondulait les hanches très doucement et surtout très lentement pour bien sentir la queue d’Alcide en elle.


« Mmmmm… » Gémissa-t-elle.

Elle changea enfin de rythme, guidée par les mouvements d’Alcide, tantôt lent, tantôt rapide. Dans cette position, Breanna offrait en plus à Alcide le merveilleux spectacle de ses seins qui rebondissaient au rythme de ses élans. Beaucoup mieux, n’est-ce pas ?


« Oooh… Oui… J’aime… J’aime ça !!! » Ajouta-t-elle, la voix saccadée.

La jeune femme attrapa machinalement les mains d’Alcide pour les poser sur sa poitrine. Bree cambra un peu le dos, ce qui augmenta considérablement ses sensations. Dieu que c’était bon! Aurait-elle davantage apprécié d’être prise en missionnaire si elle avait laissé un peu de temps à l’enseignant. Nul ne le saurait. Chose sure, elle appréciait visiblement cette position où elle pouvait contrôler ses poussées. Ça se voyait, ça se sentait, mais surtout, ça s’entendait. La jeune femme n’émettait à présent plus des soupirs et des gémissements, dans des cris qui s’entendaient sûrement jusqu’au studio d’en haut.

Au fil des minutes, des mouvements de bassins, des coups de reins donnés par l’un et par l’autre, de la queue d’Alcide qui venait et sortait parfois entièrement et surtout du frottement entre son clitoris et le pubis de l’enseignant, les signes de l’orgasme se firent enfin sentir, presque en même temps chez l’un et chez l’autre. Breanna se crispa de tout son corps avant de pousser un long gémissement, accompagnée d’Alcide. Elle avait à nouveau fermé les yeux puis les avait rouverts pour mieux regarder Alcide, tandis que ses muscles se relâchaient tranquillement. Tout doucement, elle se pencha sur le torse de l’homme pour venir poser ses lèvres ses les siennes.


« Merci, Alcide… » Lui murmura-t-elle ensuite à l’oreille avant de quitter, avec une extrême précaution, la position dans laquelle elle se trouvait. Il était temps, maintenant, que l’étudiante et l’enseignant retrouvent leur respiration et leurs émois respectifs. La jeune femme roula sur le côté. Elle cacha ainsi ses larmes. Était-ce des larmes de regrets ? Oh non… L’enfance venait de la quitter, certes, mais elle se sentait différente et prête à s’ouvrir au monde. N’était-ce pas là ce qu’elle avait souhaité ? Elle sentit, quelques instants plus tard, les bras virils de l’homme l’étreindre. C’est en petite cuillère qu’ils s’endormirent tous deux, bien au chaud l’une contre l’autre, sans rien ajouter de plus sinon que des sourires de satisfaction et de bien-être dont seul le sexe pouvait être la cause.

Au petit matin, Breanna se réveilla dans un lit vide. Triste ou déçue ? Non… Il lui avait écrit un petit mot qu’il avait déposé sur l’oreiller. Un petit mot pour lui dire qu’il la contacterait au moyen de sa messagerie, plus tard dans la journée. Allait-elle le revoir ? Allait-il lui apprendre d’autres choses et lui permettre de devenir une vraie petite perverse ? Elle n’en savait trop rien. Pour l’heure, elle venait tout simplement de passer une nuit magique. Une nuit au court de laquelle elle était devenue enfin, et ce n’est pas peu dire, une femme.


TOPIC TERMINÉ


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