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 |  Sujet: I SEE YOU, LYING ON THE FLOOR . felino&furio Jeu 24 Nov - 18:49 | |
|  mario and luigi, we are similar Replaçant une mèche de ma chevelure derrière mes oreilles, je continuait d'observer sans grand intérêt le terrain de sport dont les lignes blanches se dessinaient sous mes yeux. Je me fichais absolument de tous ces abrutis portants des maillots de couleur vous bousillant la rétine, non. Juste une seule personne attirait mon regard, un regard que lui seul méritait. Et pourtant, ce type était un con, un vrai. Mais merde, c'était plus fort que moi. Je ressentais un foutu besoin de l'épier dans le moindre de ses gestes, comme un stalker. Sérieusement, je pense que je le faisait chier, mais j'en avait besoin. Besoin vital, où une de ces conneries d'instinct fraternel. Le visage posé sur dans le creux de ma main, je continue de l'observer jouer. J'aime pas ça, vraiment pas. Ça devient presque flippant, à ce stade. Mais j'me dois de le surveiller, c'est vraiment un gamin, au fond. Je pourrais très bien le laisser se démerder comme un grand, mais je peux pas, c'est plus fort que moi. Quel emmerdeur, quand même. Là, je pourrais parfaitement me tirer, le laisser se mettre pleins de saloperies dans le sang, mais je ressens toujours ce besoin de le garder en sûreté. Tant pis, de toutes manières, j'ai pas grand chose de captivant à foutre. Alors autant joindre « l'utile » à l’agréable, non ? Alors que je m’apprêtais à lui foutre la paix, j'observe sa démarche. Qui n'est pas normal, bien évidemment. Il se fout de ma gueule ? Non, sérieusement, il est vraiment bizarre. Quel con, je lui faisait confiance, et lui, il ignore l'une des seules choses pour laquelle je lui prends la tête. Il va m'entendre, ce con. De toutes manières, il a trouvé le moment propice pour terminer son petit jeu avec la balle. Je suppose qu'il va se bouger pour aller aux vestiaires, tant mieux. C'est le lieu que je fréquente le plus. Je me redresse donc en soupirant, il me gave, c'est vraiment un chieur de première. Tout du moins, c'est de cette manière que je l'interprète. Le nombre de fois où je lui ait fait promettre de ne plus se droguer autant, je pensais qu'il m'écouterait, vraiment. Jamais je n'aimerais le revoir allongé au sol, inconscient, jamais. C'est douloureux, bien trop. Et même si je soutient fervemment qu'il me fait chier, je tiens quand même à ce gamin. Mon frère. « Putain, tu fais chier ! » Les vestiaires, les vestiaires. Pressant le pas, bousculant au passage deux trois personnes qui me gênaient, je parviens finalement à l'endroit souhaité. C'est chiant, les couloirs sont toujours pleins de monde. J'ai les nerfs à vif, et s'il croit qu'il va s'en sortir aussi facilement, il se trompe. Profondément. Alors que dans mon dos, j'entends les victime de mon empressement beugler des plaintes inaudibles et bafouillés, je tourne la tête vivement, désemparé. Bordel, je l'ai perdu de vue. Serrant la mâchoire, j'inspire. Calme, respire. J'expire. Continuant de me faufiler de manière plus où moins diplomatique, je tombe finalement face à lui. Bonne pioche. Serrant ses épaules, je plante mon regard qui se veux réprimandeur dans ses yeux. « Tu abuses, sérieusement. » Rester calme, puisque apparemment il ne m'écoute pas autrement.
sorry, c'est vraiment de la daube... |
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| | Sujet: Re: I SEE YOU, LYING ON THE FLOOR . felino&furio Mar 27 Déc - 2:51 | |
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