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we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC

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MessageSujet: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptyJeu 25 Aoû - 16:42

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Cancun tombait à pic. Je n’aurais pas pu rêver mieux pour la tonne de projets que j’avais en tête. Non, rassurez-vous je n’ai pas soudain l’âme d’un grand businessman c’est juste que j’ai envie d’un peu de changement dans ma vie quotidienne. Parcourir les boutiques de luxe de San Francisco, savoir qui a acheté la dernière Bentley ou le dernier yacht à la mode ça ne me va plus. Ce n’est pas que cela ne m’amuse plus mais j’ai juste envie de changer un peu d’air pendant quelques temps, de prendre des risques en somme. J’ai déjà essayé le casino. J’aime. C’est d’ailleurs ici que pour la première fois j’ai pénétré dans ce lieu dédier à l’argent et à la dépense de celui-ci car je n’ai pas de chance dans ma vie alors j’ai tout perdu. Heureusement que je suis loin d’être à sec. Vous m’avez bien entendu, je n’ai pas de chance dans ma vie. Enfin … si vous considérez que perdre la mémoire et ne plus se rappeler où est sa famille est une chance, c’est votre droit de penser cela. Il y a quelques années, j’avais également eu la merveilleuse idée de partir à l’aventure, seul. Grossière erreur ! On me pardonnera au vu de mon âge de l’époque, dix-huit ans, mais je n’aurais jamais dû faire cela. Je suis donc partit à l’aventure à la recherche de sensation et quoi de mieux que ces mini déserts que comptent la Grèce pour assouvir mes désirs. J’étais parti de chez mes parents et je n’en étais jamais revenu. On m’avait recueilli, déshydraté. Il avait fallu me placer dans un coma artificiel et quand je me suis réveillé je ne me souvenais même plus de mon prénom. Lorsque je me suis regarder dans la glace, je ne me rappelai même plus que j’avais cette tête. Dur. Ce que je ne sais encore pas aujourd’hui c’est pourquoi je n’ai retrouvé personne de ma famille. J’étais certain que l’on m’avait mis des bâtons dans les roues en me confiant à cette fermière que je regardais à présent comme une mère. J’ai beau avoir la tête comme une pastèque, je n’oublie pas tout ce qu’elle a fait pour moi. Sans elle, je serais peut-être en train de mendier dans les rues d’Athènes à l’heure qu’il est. Au lieu de cela je suis dans une chambre d’un hôtel multi étoilé de la station balnéaire la plus prisée d’Amérique Centrale. J’en aie parcouru du chemin pour en arriver où je suis maintenant. J’ai beau essayé de me prouver le contraire, l’armée m’a servi. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à elle que j’ai tout cet argent car tous mes salaires allaient directement sur un compte épargne durant sept ans et depuis que je suis arrivé en Californie, on peut dire que j’ai fait de très bonnes affaires. Bref, assez parler d’argent. Si je suis venu à San Francisco c’était parce que la Grèce j’en avais marre. C’était trop de mauvais souvenirs pour moi. Cela représentait trop de choses de mon passé que je voulais à tout prix éliminer de ma mémoire. J’ai un peu honte de ne pas avoir cherché plus que ça mes parents mais on m’a fait comprendre que je n’avais pas de famille, qu’ils étaient morts. Ce n’est qu’en Californie que j’ai compris que tout ceci n’était peut-être pas vrai et je me mettrais certainement à la chercher dans les mois à venir. Mais pour le moment j’avais besoin d’alcool parce que comme je vous l’aie dit, je veux me dévergonder à Cancun. Je veux faire des choses que je ne fais jamais habituellement. Coucher avec la première venue ? J’y aie déjà pensé mais c’est trop classique à mon goût. Enfin … si elle est d’accord je ne dirais pas non. Pour assouvir mes besoins de boisson, j’ai déjà repéré un petit bar très chic et très branché pas bien loin de l’hôtel. L’endroit parfait pour faire de nouvelles rencontres fracassantes car depuis que Neela et moi nous nous étions séparés, ma vie devenait platonique. Je ne savais pas encore qui j’allais trouver et heureusement. Tel que je me connaissais j’aurais sûrement eu peur et je serais rentré dans ma chambre. Je pousse la porte. Plus de place au bar. Dommage. Je me rends à une table et commande un whisky, ma boisson favorite. Je ne fais pas dans l’exotisme niveau alcool. Tout paraissait tranquille jusqu’à ce que je vois l’une des personnes au bar crier sur une autre. Je n’avais pas très bien compris le pourquoi du comment mais tout ce que je voyais c’était qu’elle était magnifique. Au bout de quelques secondes je compris à peu près l’histoire. L’homme avait dû lui renverser une goutte de café sur sa robe haute couture. Je sentis qu’il fallait que je lève lorsque l’homme commença à crier sur la femme à son tour. Certes ce n’était qu’une petite tâche et il n’y avait aucune raison pour que la femme lui cri dessus il y a quelques secondes mais j’avais envie de m’interposer. Un instinct. Je me postai à côté de la femme et m’adressai à l’homme qui parut très surpris de ma démarche. Normal. « On ne t’as jamais appris à être poli ? Surtout avec une femme ? On va éviter que ça dégénère pour une petite tâche donc tu pourrais éventuellement t’en aller, non ? » Il fallait oser lui dire. Mais j’avais eu envie. Je ne sais pourquoi, j’avais envie de connaître cette femme et bien entendu on ne parle pas à une personne sur ce ton.
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MessageSujet: Re: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptyDim 11 Sep - 21:43

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Quand on veut apprendre à vivre sans les gens qu'on aiment il faut savoir faire abtraction des gens eux-mêmes, les effacés de leur mémoire. Pour certains, c'est honteux, pour d'autres c'est génial et pour d'autres encore, c'est une toute autre histoire. Cela demande beaucoup de volonté, d'énergie, ça peut marcher comme ça ne peut pas marcher, la mémoire est assez sélective, elle ne retient que ce qu'elle veut retenir et pourtant, vous avez beau vouloir effacer quelque chose de votre mémoire, il arrive parfois que votre cerveau s'y accroche comme si c'était votre vie toute entière que vous voudriez oublier. C'est un peu le cas, car vouloir oublier quelqu'un, c'est vouloir oublier toute la partie de notre vie où on a vécu avec, des endroits, des noms, des numéros, des couleurs, des sons. Il arrive parfois aussi que la mémoire soit tellement accrochée à ce souvenir, qu'elle le garde en permanence éveillé dans votre esprit. Vous ne voyez que ça, vous ne pensez qu'à ça. Horrible. Après vous pouvez toujours essayer de recréer un souvenir encore plus puissant et attachant que le précédent mais ce dernier restera toujours en éveil, quoi qu'il arrive. C'est là toute la complexité du cerveau humain. Avec ses pensées là, on aurait pu croire que la jeune femme faisait des études sur le corps humain, le cerveau, la pensée et tout le tralala. Or, elle faisait des études de photographe. Pourquoi ? Petite, son frère jumeau aujourd'hui disparut, ne cessait de prendre tout ce qui bougeait en photo, il adorait ça. La photographie, l'art. C'était son truc, Isis avait toujours été interessé par le corps humain, la philosophie, l'Homme, même si elle avait toujours apprecié l'art, à sa façon. Après la mort de son frère, elle a décidé de partir en France pour faire des études de photographies et d'art et aujourd'hui, là voilà en Amérique pour les mêmes raisons. C'est triste à dire mais si son frère n'était pas mort, elle serait surement diplômé d'une grande université de Médecine ou on ne sait quoi. En France, elle a alors rencontré l'homme qui allait deux ans plus tard devenir son mari et qui quelques années après allait à son tour mourir aussi. Enfin, il allait se faire passer pour mort. En réalité, il était bel et bien vivant, heureux avec une nouvelle femme à qui il allait surement refaire le coup, après ça, la jeune femme s'était juré que le prochain qui lui faisait ce coup-là, allait fortement le regretter.

Toute sa vie, Isis avait tenté tant bien que mal d'oublier son frère et depuis quelques temps son mari qui était mort à ses yeux. Elle savait parfaitement qu'elle allait tout avoir après la demande de divorce. Tout. Il était peut-être avocat, mais se faire passer pour mort était interdit. Des fois, elle se demandait comment elle avait pu se marier avec un abruti pareil, enfin, à l'époque elle n'avait que la vingtaine, elle était encore jeune et ignorante. Alors qu'elle était concentré dans ses souvenirs, une voix rauque s'adressa à elle. « Hmm .. pardon, j'étais dans mes pensées. Vous disiez ? » C'était le garçon qui l'avait invité, il était dans le même cours qu'elle, il était tout le temps là. Pot de colle ambulant. « Cela vous dirait qu'on aille dans ma chambre ? » Isis haussa un sourcil, cela faisait à peine quinze minutes quinze minutes qu'ils étaient là et la seule chose à laquelle il pensait c'était la mettre dans son lit. « Non. » Elle s'adressa ensuite au serveur, un sourire aimable aux lèvres. « Un autre s'il vous plaît. » L'Ouzo était une boisson issue de son pays et c'était de loin sa boisson favorite, c'était comme le pastis mais en version grecque. Délicieux. Alors qu'il lui servit son verre, la jeune sigma replongea dans ses pensées, ses souvenirs avec son mari, douloureux souvenirs. Elle avait su trouver chez Liam ce qu'elle n'avait jamais su trouver chez les autres, comme le meilleur de son frère, celui qui était tombé amoureux d'elle étant tout petit. Cela avait été triste, sa façon de le quitter, elle ne l'avait jamais aimé et ne l'aimerais jamais surement mais elle regrettait de l'avoir .. jeter ainsi, oubliant presqu'il était aussi sensible qu'elle, contrairement à son frère. Soudain, elle sentit quelque chose de liquide passer à travers sa robe, quand elle baissa les yeux, elle se rendit compte que son prétendant avait accidentellement renversé son vers sur elle. Accidentellement, c'était vite dis, à coup sûr il l'avait fait exprès. C'était une nouvelle robe, on lui avait offerte pour son anniversaire mais elle ne l'avait jamais mise et pour une fois, elle avait eu envie de la mettre, même si ce n'était pas une occasion pour le faire. « Putain mais .. tu te fous de ma gueule ! T'as vu ce ue t'as fais ?! Non mais .. j'y crois pas ! Je refuse de coucher avec toi alors toi tu tâches ma robe ? Tu sais combien elle a coûté ?! - elle, elle ne le savait pas - Espèce de .. raaaah, t'es con. » Isis tenta tant bien que mal d'effacer la tâche avec une serviette et de l'eau que lui avait gentimment passé le barman, tandis que l'homme s'énervait contre elle, à son tour. « Pas la peine de t'énerver poulette, c'est qu'une robe ! Et je t'interdis de me parler comme ça, tu te prends pour qui, une reine ? Salope ! Tu chauffes les gars et après tu les jettes, tu les traîtes comme de la merde ! Espèce de chaudasse ! » Levant les yeux au ciel, elle continuait desespérement d'enlever cette fichue tâche, tout en l'insultant. Une autre voix se joignit à la dispute, une voix qu'elle ne connaissait pas du tout. « On ne t’as jamais appris à être poli ? Surtout avec une femme ? On va éviter que ça dégénère pour une petite tâche donc tu pourrais éventuellement t’en aller, non ? » Son partenaire semblait étonné, tout comme elle à vrai dire. Observant son "sauveur", quelque chose l'interpella, ses traits avait quelque chose de spécial, quelque chose de .. déjà-vu. Sur le coup, un silence s'installa et un sourire apparut sur le visage de la jeune grecque, quelques minutes passèrent et l'homme se décida enfin à partir, sans oublier d'insulter les deux personnes en sa présence. « Merci, je ne sais pas vraiment ce que je fichais avec cet imbécile. » Elle lui fit un petit sourire, quelque chose chez lui intriguait la jeune femme, il y avait un truc. Un truc qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Elle tendit la main. « Je m'appelle Isis. Et vous ? »
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MessageSujet: Re: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptyDim 25 Sep - 13:09

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Depuis le jour de mon accident, je ne peux pas vous dire si je suis une personne heureuse. Peut être, peut être pas je n'en sais rien. C'est difficile à dire. Bien entendu, j'ai eu des moments de purs bonheurs avec les gens de ma nouvelle vie mais il y a des fois où je me demande vraiment ce que je fou sur cette fichue Terre, elle qui ne m'a apporté que des ennuis. Globalement, on peut dire que vis à vis de mon histoire, ma seconde vie est réussie professionnellement et financièrement. Quant à personnellement et sentimentalement, je ne préfère pas trop en parler. La relation la plus longue que j'ai eu ce fut six mois avec une Omega que je retrouvais bleue tous les soirs. Pour le romantisme, on repassera. Bon, le positif dans tout cela c'est que c'était l'année passée donc des signes d'amélioration sont en vue. D'autant plus que j'ai fait de belles rencontres à Cancun cet été. J'étais par exemple tombé sur Niveane avec qui nous avions parler pendant, disons au moins huit heures. Toute la nuit même mais jamais je n'avais eu envi de lui sauter dessus comme je le faisais habituellement avec les filles de sa trempe. Elle m'avait apaisé en cette fin de vacances et je la remerciais pour cela. L'avantage était qu'elle aussi étudiait à Berkeley donc nous allions pouvoir nous revoir autant que nous le voudrions. Oui, ma plus grande fierté était finalement ma réussite professionnelle. Je ne pouvais rêver mieux. Le ministère de la Défense grec m'avait gentiment proposé de payer l'intégralité de mes études. J'avais d'abord voulu être économe en allant à l'université d'Athènes puis je m'étais laissé porté par l'argent et la soif de pouvoir en déménageant à Berkeley. Je m'étais toujours demandé quelle avait été la raison pour que le ministère me propose cela. Ce n'était pas dans leur habitude de faire des fleurs à ceux qui abandonnaient l'armée comme moi. C'était comme si ils me devaient quelque chose sauf que j'ignorais totalement quoi. J'avais l'impression qu'ils avaient une dette envers moi ou alors c'était mon esprit qui déraillait et ma petite bouille leur avait plus et ils avaient pensé que je méritais mieux que de me faire hurler dessus toute la journée par un sergent alcoolique. De toutes façons, je ne cherchais pas à comprendre, je les remerciais juste de m'avoir sorti de cet enfer car maintenant j'étais heureux professionnellement parlant. Je pouvais m'atteler à ce qui m'avait toujours passionné : la médecine. Je ne sais pourquoi mais j'ai toujours aimé parler du coeur humain, des os, des maladies et tout ce qui se rapportait à cela. Je trouvais le corps humain passionnant et ses multiples secrets ne faisaient qu'accroître mon excitation. Je ne savais pas encore dans quelle spécialité me tourner, moi qui ne rentrait qu'en troisième année à déjà vingt-six ans. Je sortirais diplômé de Berkeley avec la trentaine largement dépassé. Je pense que cela ferait peur à pas mal de monde de se retrouver à cet âge là en cours avec des beaucoup plus jeunes mais il faut dire que personne ne me donnait mon âge et j'en étais ravi. J’étais également heureux de la petite fortune que j’avais accumulé. Grâce à mes salaires dans l’armée que je réinvestissais directement étant nourri et logé, j’ai pu faire de bons placements qui m’ont ramené beaucoup d’argent, que j’ai réinvesti enfin bref, je ne vous fais pas de dessin, je suis millionnaire et les études c’est plus pour le fun que pour autre chose. Je fus sortis de mes pensées par une dispute qui se déroulait non loin de moi entre une magnifique et intrigante jeune femme et un homme que je détestais déjà. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais eu envi de la défendre. Etrangement ce n’étais pas forcément en rapport avec ce que l’homme lui proposait et qu’elle refusait mais plutôt un instinct que je ne saurais expliquer. L’homme se décida à partir après que je sois intervenu. Il nous traita de tous les noms mais nous n’en avions rien à faire puisque nous étions déjà en train de parler. « Merci, je ne sais pas vraiment ce que je fichais avec cet imbécile. » M’asseyant au bar, la jeune femme continua. Quant à moi, j’étais perdu dans son regard que je connaissais sans le connaître. C’était une sensation étrange. « Je m'appelle Isis. Et vous ? » Isis, j’étais heureux de voir que nos prénoms se ressemblaient. Peut être qu’elle aussi était grecque ? Etait-ce une amie que j’avais perdue de vue depuis quelques années lorsque j’étais militaire ? Je n’arrivais pas à me rappeler. « Je m’appelle Isaac. Je vois que nos prénoms se ressemblent ! Dites moi, on ne se serait pas déjà vus quelque part ? J’ai l’étrange sensation de vous connaître. »
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MessageSujet: Re: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptyJeu 20 Oct - 0:09

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On ne pouvait pas vraiment dire que la jeune femme avait eu une vie heureuse, calme et simple. Non, elle avait été plus tumultueuse, compliquée, horrible. Il est vrai que beaucoup d'autres gens souffraient beaucoup plus qu'elle, comme les orphelins africains qui mourraient de faim, ou encore les rescapés de catastrophes naturelles. Quoi qu'il arrive, il y a toujours pire que nous, comme il y a mieux. Après, on peut choisir de vivre normalement ou choisir de ne plus vraiment vivre. Comme disait son professeur d'histoire au lycée ; après .. c'est un choix de vie. Tu choisis ce qui te fait plaisir ou ce qui te feras réussir. Il est rare de pouvoir obtenir les deux, à moins d'être un fils à papa/maman. La famille d'Isis a beaucoup d'argent pourtant, elle n'a jamais rien acheté pour sa réussite. C'est par elle-même qu'elle s'est toujours débrouillé, sa mère l'avait éduqué ainsi ; tu tombes, tu te relèves seule. Un jour elle avait croisé un jeune dans la rue en France, c'était vous savez, les gars qui se prennent pour des grands alors que non, des racailles et quand elle était passé, elle avait entendu une bonne phrase - bien qu'elle soit vulgaire - ; la vie est une pute, alors baise-la, avant qu'elle ne te baise. Sur le coup, Isis l'avait mal regardé mais en y réfléchissant elle s'était dis que cette phrase n'était pas si bête. - comme quoi, les racailles ne sont pas toutes bêtes - Sauf qu'elle avait fait le mauvais choix. Au lieu de se relever, elle était rester au sol, déclarant forfait à la vie. Son frère était mort, son mari venait de mourir et son bébé par la même occasion. Enceinte ? Oui, elle était enceinte, sauf qu'elle avait reçu un choc émotionnel beaucoup trop important pour que le foetus ne résistes à toute cette pression. Que faire dans ces cas-là ? Vivre normalement, comme si de rien n'était ? Sourire, rire, retrouver quelqu'un, le remplacer, fonder une famille, oublier son passé ? Impossible. Le passé nous rattrape toujours, la jeune femme vivait toujours dans le passé. Un pied dans le présent, l'autre dans le passé. Elle vivait par beaucoup de citations, c'était le genre de choses qui la passionnait, elle trouvait toujours le moyen d'en placer une. Enfin bref. Elle en avait trouvé une qui était plutôt pas mal elle aussi. La nostalgie refait surface quand le présent n'est plus à la hauteur du passé. Magnifique, n'est-ce pas ? C'est ce qu'elle s'était dis. En venant à Berkeley, elle s'était dis que son cauchemard était terminé, elle avait rencontré Raïser, tout allait bien, sauf que son voyage en France lui avait réservé une belle surprise. Liam vivant. Damn. Oui oui, Liam n'était pas mort. Non Liam était vivant. Liam était même en couple. Liam était en couple avec une autre. Liam allait bientôt se marier avec cette "autre". Liam avait fait croire à sa mort. Liam va payer. Liam va être ruiner. Liam est mort. Un peu méchant, n'est-ce pas ? Isis avait toujours été très rancunière, elle était capable de bonne choses, comme de mauvaises. On a tous une partie sombre au fond de nous, le problème pour Isis, c'est qu'elle changeait sans arrêt. Son caractère n'était jamais le même. On pensait la connaître mais pouf, elle changeait. Certains disaient qu'elle était instable, d'autre bipolaire. En même temps, on l'avait envoyé dans un hôpital psychiatrique, alors .. Revenant à la réalité, la jeune femme regardait l'homme s'éloigné, un mini sourire sadique accroché aux lèvres. Son regard se posa sur son "sauveur". Son visage lui rappellait quelqu'un. La voix, le visage. Pourtant, quelque chose avait changé, mais elle était sûre de le connaître. C'était instinctif. « Je m’appelle Isaac. Je vois que nos prénoms se ressemblent ! Dites moi, on ne se serait pas déjà vus quelque part ? J’ai l’étrange sensation de vous connaître. » Elle lui fit un petit sourire lorsqu'il remarqua l'étrange ressemblance entre leur prénoms. Soudain, son esprit se stoppa. Rewind please. Isaac. Comme son frère ? Son visage lui ressemblait mais c'était impossible, il était mort il y a de çà huit ans. Parano. Le visage de la jeune femme s'assombrit, comme si quelque chose d'horrible se passait devant elle. Ce qui était peut-être le cas. Isaac n'était pas un prénom très courant et cette sensation étrange de l'avoir déjà vu, lui aussi l'avait remarqué. PARANOS. Il y eut un long silence, puis, elle reprit, tentant de cacher les sanglots qui commençaient à monter. « Excusez-moi mais .. vous avez dis Isaac ? » Sur le coup, elle ne savait pas trop quoi dire, à part ça. Et si c'était lui ? Si c'était SON Isaac. Si c'était sa moitié qui revivait ? Rêvait-elle ? S'était peu probable, mais, rien n'est impossible pas vrai ? Elle se passe discrètement le bras ; non, elle ne rêvait pas. Calme, respire. On pouvait voir qu'elle commençait à gigoter, elle se tortillait sur sa chaise, comme si elle était gênée. C'est lui, c'est lui, lui criait une voix intérieure. Elle approcha son visage du sien, passant pour une folle et l'examina sous toutes les coutures. Sa tâche de naissance. Il fallait qu'elle voit si c'était lui. Intérieurement, elle priait pour que ce soit son frère, son Isaac, sa moitié, son double au masculin. Seigneur, Jésus, Marie, Joseph ! Le barman les regardait étrangement, mais ce n'était qu'un détail. « Je .. heum .. Isaac comment ? Vous me rappelez quelqu'un .. » Son visage se pencha sur la droite, comme un chien qui ne comprenait rien à ce qu'on lui disait.

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MessageSujet: Re: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptyMar 25 Oct - 16:55

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Pour dire la vérité, depuis que je suis à Berkeley, j'essaie d'oublier mon passé. Enfin ... j'essaie d'oublier que je ne me rappelle pas du passé. L'amnésie est certainement l'une des pires maladies car on ne se rappelle de rien et on en est conscient. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé de me rappeler. Les premières années, lorsque j'étais toujours en Grèce, à chaque moment de libre de forçais mon cerveau, je me concentrais, j'essayais de me remémorer des visages, des lieux, des noms mais rien ne venait. C'était horrible. Rien. Pas même un fragment de souvenir, pas même un prénom, pas même une pièce de ma maison. Rien. Au point où j'en étais même me rappeler de la marque de la voiture de mes parents m'auraient fait ouvrir une bouteille de champagne avec des amis. Seulement rien ne venait. Alors j'espérais que cela soit compréhensible qu'au bout de sept ans j'ai décidé de tout arrêter. Enfin, ce n'était qu'en apparence puisque parfois, je me surprenais à refaire le même rituel et à essayer de me rappeler mais je ne le faisais pas souvent. C'était d'ailleurs pour cela que j'avais choisi Berkeley. Ça m'avait permis d'oublier - si je puis m'exprimer ainsi - que j'avais eu une vie avant et je m'étais formé une carapace ici. Pour oublier tous mes malheurs, prendre un vol American Airlines avait été mon meilleur remède et je ne regrette plus d'avoir quitté ma Grèce natale qui de toutes façons ne m'avaient apportée rien de bon. Au début j'avais eu quelques regrets d'abandonner les recherches et mes souvenirs mais il fallait se rendre à l'évidence, la famille ne s'était pas manifestée peut être ne voulait-elle pas de moi. On m'avait dit que je n'avais pas de famille, certes, mais tout cela je n'y croyais pas. Trop de choses étranges me font penser cela en premier lieu le fait que le gouvernement grec me paie mes études, mon logement depuis deux ans déjà. Franchement, quel gouvernement serait prêt à dépenser quarante mille dollars l'année pour une inscription et au moins autant dans le loyer d'un appartement. Aucun. C'était obligé, il regrettait quelque chose à mon égard et j'étais certain que c'était le fait de m'avoir caché certaines choses. Enfin bref, j'avais eu des regrets au départ mais maintenant je mène la belle vie et j'ai presque oublier tout mes malheurs. Grâce à mes nombreux placements en bourse, j'ai pu amasser une fortune assez considérable et m'intégrer parfaitement dans l'élite de l'université : les epsilons. Ils avaient fini de m'enlever tous mes maux en insérant en moi des traits de caractère que, jusque là, je ne possédais absolument pas. Par exemple, depuis l'année passée, j'étais devenu égocentrique et égoïste. Je vis dans le luxe total et ait mon carton d'invitation à toutes les plus grandes soirées de la haute société de San Francisco. Bien entendu, j'évite de m'étaler sur le fait qu'il y a encore trois ans, je vivais chez une paysanne et je travaillais dans l'armée. Seuls mes plus proches amis sont au courant de cela et ont promis d'être muet sur cette histoire. J'étais donc actuellement en fasse de cette magnifique jeune femme qui avait une beauté intrigante. Elle faisait ressentir en moi un air de déjà vu comme si nous nous étions toujours connu. Assez loin d'imaginer qui elle était dans la réalité, j'étais presque gêné d'oublier que l'on se connaissait car oui, vu comme elle me regardait, il était évident qu'elle me connaissait, elle. Le pire dans tout cela c'était que j'étais venu à sa rescousse sans même savoir que nous nous connaissions. J'étais un brave homme quand même. Lorsque j'apprendrais qui elle est en réalité, je penserais sûrement moins cela mais bon. Lui dire mon nom ne fit qu'accentuer la confusion dans mon esprit puisque les deux se ressemblaient énormément. Isis. Isaac. Seule la fin change comme si on avait fait exprès de nous donner les mêmes prénoms. Je divaguais. C'était une pure coïncidence de toutes façons. Cependant, son visage se décomposa à l'écoute de mon prénom. Comme si la terre venait d'arrêter de tourner. Intérieurement, je me demandai pourquoi elle faisait cette tête assez étrange. Certes, nos deux prénoms se ressemblaient mais il n'y avait pas à en faire toute une histoire. Le silence s'installa entre nous. Elle réfléchissait, cela se voyait, elle essayait de se prouver quelque chose ou de faire un truc dans ce genre. « Excusez-moi mais .. vous avez dis Isaac ? » Sa phrase me perturba encore plus. Oui j'avais dis Isaac et je ne savais pas en quoi cela la gênait. D'un côté je me disais qu'elle me confondait avec quelqu'un d'autre mais d'un autre côté j'étais persuadé de connaître cette jeune femme depuis longtemps. Cette manie chez moi de ne rien me rappeler ! Bref, pour la soulager un peu, je lui répondis « Oui oui, Isaac. Je sais que c'est étrange que nos prénoms se ressemblent mais ... vous allez bien ? » Je ne pus m'empêcher de poser cette question même si la réponse était évidente : non. La jeune femme n'allait pas très bien, son cerveau était en ébullition, elle attendait quelque chose de ma part, une réponse à une de ses questions. D'ailleurs, cette dernière ne tarda pas à arriver. « Je .. heum .. Isaac comment ? Vous me rappelez quelqu'un .. » Je m'y étais attendu à cette question. Puisqu'il était évident que nous nous connaissions, il était normal qu'elle me demande son nom de famille. Je répondis donc du tac au tac à la jeune femme. « Harros. Isaac Louis Harros pour être précis. C'est grec mais j'ai quitté le pays il y a deux ans. Comme vous, je suis sur de vous avoir déjà vu cependant je ne me souviens plus où. » J'étais déjà tout excité en attendant la réponse de la brune car il me tardait de découvrir où nous nous étions croisés.

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MessageSujet: Re: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptyMar 25 Oct - 21:14

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La photographie ; la plus grande passion d’Isis. C’était grâce à son frère qu’elle s’y était intéressé, il avait été un grand passionné d’art mais surtout de photographie. Il n’avait pas voulu en faire son métier mais un loisir. D’ailleurs, quand elle y repensait, la jeune femme riait. Isaac avait voulu être voyant. Oui, voyant. C’était fou, n’est-ce pas ? Au début, sa sœur et ses parents pensaient qu’il blaguait mais quand un jour il s’est mis à lire l’horoscope d’Isis, là, ils ont su qu’il ne plaisantait pas. Enfin, trois ans plus tard il avait décidé de devenir politicien. Complètement fou, quand on voit le gouvernement de Grèce. C’était une idée absurde, disait sa mère, mais il n’en avait rien à faire, il voulait être politicien. Sa sœur l’avait toujours soutenu dans ses projets et là encore, elle avait été à fond avec lui.

FLASH-BACK


Il devait être aux alentours de quatorze heures quand sa mère appela les deux jumeaux pour passer à table. En Grèce, il n’y avait pas d’heure pour manger, on mangeait quand on avait faim. « Tu veux que je te dise un truc, Isis ? » Elle porta sa fourchette à la bouche en haussant un sourcil. « Plus tard, je serais politicien ! » Sa mère recracha son eau et Isis se mit à rire. « Sérieux ? Pas mal comme idée. Bon et moi... je vais devenir... prostituée ! » Cette fois-ci, ce fut son père qui recracha son verre d’alcool. « Isis ! » ; « C’est bon, je rigolais… » Vu la tête de son père, ça devait pas être si drôle que ça, pour se rattraper elle déposa un baiser sur sa joue, puis se tourna vers son frère. « C’est bien de vouloir devenir politicien mais… quel genre d’homme politique ? Je veux dire, tu ne veux pas devenir président quand même ? » Elle vit au sourire de son frère qu’elle aurait dû se taire, elle secoua la tête. « Non Isaac ! N’y compte même pas. » Leurs parents soupirèrent. « Bravo Isis, tu viens de donner une mauvaise idée à ton frère, pour changer. » Elle fit sa mine de ‘désoléj’ypeuxriensijeparlesansréfléchiretc’estdesafauteaussi’ qui marchait toujours sur sa mère, jamais sur son père. Isaac haussa les épaules. « Tu m’aideras, pas vrai Isy ? » Elle soupira et lança un regard désespéré à sa mère. « Ah non, cette fois-ci tu te débrouilles ! » Un soupire de plus.

Cela faisait une heure qu’Isaac tournait en rond dans sa chambre pendant que sa sœur envoyait des texto à son petit-ami. « Mais tu vas le lâcher oui ? Mon projet est plus important que ton abruti de copain. Il est niais en plus. » « Quoi ? Il n’est pas niais ! C’est toi le niais. Puis, c’est ton projet, pas le mien. » « C’est toi qui m’en a donné l’idée. Attends. » Isis haussa un sourcil avant de mettre ses mains devant ses oreilles, lorsque son frère hurla pour appeler sa mère. « M’man ? Dis-lui à Isis qu’Alex est niais. » « Désolée chérie, mais ton frère a raison, il est niais. » C’était toujours comme ça, pour son frère aucun des copains d’Isy n’était assez intelligent ou bien. « C’est de la triche, tu sais bien que maman déteste sa mère, c’est pour ça qu’elle dit ça. Attends. » Il y eut un temps. « P’pa ? Dis-lui à Isaac qu’Alex n’est pas niais ! » « Alex ? C’est un bon garçon, il est très gentil ! » Sa sœur lui tira la langue. « T’as quel âge pour tirer la langue, quatre ans ? » « Tu préfères que je t’insulte ? » « Quoi, tu vas m’insulter de pépite, comme à tes sept ans ? ‘Maman, Isaac c’est une grosse pépite !’» La jeune fille plissa les yeux et soupira en reprenant ses textos. On avait l’impression qu’ils avaient dix ans et pourtant, ils en avaient seize.

Il était vingt et une heure lorsqu’ils passèrent à table. Au menu, de la Htapodi xidato – salade de poulpe au vinaigre, des kolokitakia yemistes – petites courgettes farcies - du biftekia – steak de viande hachée grec – et en dessert des loukoumades – petits beignets- . Isis déglutis en voyant la salade de poulpe. Elle détestait le poulpe, contrairement à son frère qui en raffolait. « Alors mon chéri, tu as réfléchis à ton superbe projet énoncé par ta sœur ? » Ironie. « Non, pas totalement. Je préfère y réfléchir encore un peu, pour éviter que je ne fasse le mauvais choix… » « En tout cas, le jour où tu deviens politicien oublie pas de me ramener de l’argent hein, espèce de futur corrompu. » Isaac se mit à rire et hocha la tête. « T’en fais pas pour l’argent Isy, on est déjà riches. »

FIN DU FLASH-BACK


Sur le coup, Isis eu envie de hurler, de sauter de joie. Sauf que ce ne fut que des larmes qui purent exprimer ce qu’elle ressentait à ce moment-là. Isaac. C’était son Isaac. Son frère, le seul, l’unique. Vivant. Son premier réflexe fut de lui mettre une baffe car oui, il la méritait bien celle-ci. De un, il n’était pas mort et de deux, il faisait semblant de ne pas la connaître. « Espèce d’abruti ! Tu t’es pas dit que ça aurait été bien de me dire, de NOUS dire que t’étais vivant et non mort, enterré on ne sait où. Tu sais que ça fait huit ans que… je pleure la nuit parce que je te pensais mort. Merde Isaac, t’es vivant. MERDE ! » Elle affichait un sourire Colgate max white. Elle allait passer pour une folle, enfin, s’était déjà fait depuis longtemps. Pourtant, quelque chose la stoppa. L’expression d’Isaac était bizarre. Il ne paraissait pas comprendre ce qu’elle venait de dire. Jouait-il ? Soudain, la vérité s’imposa à elle ; il ne jouait pas. Il ne se souvenait pas d’elle, il ne la connaissait pas. Etait-ce possible ? Elle se mit à pleurer de plus belle, blessée de savoir que son frère ne se rappelait même plus de sa propre jumelle. « Isaac… tu te souviens pas, c’est ça hein ? Tu… tu nous a tous oubliés ? » Quelques minutes avant elle était une vraie furie, maintenant elle était presque tétanisée. Tétanisée de savoir qu’Isaac n’était plus vraiment… Isaac. Elle passa sa main sur le visage de son jumeau, avec une douceur extrême elle parcourut la moindre parcelle de son visage. « Isaac, mon Isaac. » Elle n’osait pas lui dire qui elle était. Pas encore. Elle voulait attendre qu’il ouvre la bouche, qu’il se souvienne peut-être. Des débris de souvenirs inondaient l’esprit d’Isis, ce qui ne faisait qu’augmenter sa joie mais aussi sa douleur. Comment réagiriez-vous si vous appreniez que votre jumeau est bel et bien envie mais qu’il n’a aucune idée de qui vous êtes ?
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MessageSujet: Re: we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC EmptySam 29 Oct - 11:58

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Cette rencontre était vraiment étrange. Je pèse mes mots, cette rencontre est l'une des plus bizarre de toute mon existence, c'est à dire depuis mes dix huit ans bien entendu. J'en avais fait pourtant des conversions complètement folle où l'on se demande ce qu'on fiche ici, où l'on ne sait que faire mais là, jamais je n'avais ressenti ce que j'étais en train de ressentir mais pourtant tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. J'étais complètement fasciné par cette jeune femme qui me semblait à la fois tellement familière et tellement étrangère. Mon corps était en haleine et était pressé de savoir qui était cette magnifique brune. Je la regardais de la tête au pied, examinais les moindres petites parties de son visage qui me faisait face en somme, je la reluquais. Mais ne vous y méprenez pas, je ne suis absolument pas tombez sous le charme de celle qui en temps habituel aurait parfaitement put être l'une de mes conquêtes. Je ressentais de l'affection pour elle. Oui, c'était ça, j'éprouvais le besoin de la protéger, je voulais à tout prix qu'elle se sente bien en toutes circonstances. Et pourtant je ne savais même plus d'où je la connaissais. Car là c'était sur, je ne pouvais me comporter comme cela avec cette jeune femme sans la connaître. Il était évident que nous avions eu une relation forte il y a quelques temps. C'était vraiment étrange que je ne me rappelle de rien étant donné qu'elle semblait se rappeler de tout. Je réfléchis et je faillis partir en arrière en entendant ce à quoi je réfléchissais. J'étais en train de me dire que je l'avais rencontrée dans ma vie antérieure comme je l'appelais, avant mon accident. Je rougis. Je ne savais que faire parce que de toutes façons je n'arriverais pas à me rappeler de qui elle était. En plus, je refusais de comprendre. Pour moi, les gens de ma vie antérieure n'existait plus. Il n'avait pas daignés partir à ma recherche lorsque j'étais passé dans le coma. Mais après mûres réflexions, tout semblait s'éclaircir. Peut être que j'avais enfin trouvé l'élément manquant dans toute mon histoire. Et si on leur avait dit que j'étais mort comme à moi on m'avait dit que je n'avais pas de famille ? J'étais persuadé depuis quelques mois que ma famille existait et qu'elle m'avait abandonnée mais si c'était l'hôpital qui, au départ, avait fait une erreur et n'avait pas eu le cran de la réparer ? Après, tout cela s'expliquait : pourquoi on m'avait immédiatement proposé un très bon poste dans l'armée, pourquoi ensuite on m'avait payé des études dans l'une des plus chères universités du monde et pourquoi on me payait le loyer de mon immense appartement avec vue sur la baie de San Francisco. J'étais mal à l'aise. Cependant, la jeune femme paraissait totalement hystérique. Elle me retrouvait avec plaisir et allait être franchement déçue quand elle allait s'apercevoir que je ne me souvenais pas d'elle. Décidément, mon amnésie me rongera jusqu'au bout. Elle ne me laissera pas une minute tranquille. J'étais à la limite d'implosé car là, ça m'énervait vraiment de ne pas me rappeler de qui était cette femme elle qui semblait tellement bien me connaître et surtout tellement m'apprécier. « Espèce d’abruti ! Tu t’es pas dit que ça aurait été bien de me dire, de NOUS dire que t’étais vivant et non mort, enterré on ne sait où. Tu sais que ça fait huit ans que… je pleure la nuit parce que je te pensais mort. Merde Isaac, t’es vivant. MERDE ! » Là, c'était sur, je la connaissais avant. Elle était en état de transe. Elle était tellement heureuse de me revoir sauf que moi, bah je ne savais même plus prénom. J'en étais désolé, j'étais embarrassé. Il fallait à tout prix que je lui dise que j'avais perdu la mémoire sinon elle allait m'en vouloir. Je me souviens des examens que j'avais passé à ma sortie du coma. Je ne me rappelais de rien. Il fallut que je réapprenne à vivre et cela me prit du temps. Certes, je me rappelais de beaucoup de choses du quotidien comme marcher, manger ou encore lire et écrire mais tout ce qui était connaissances et culture générale, c'était le trou noir complet. Il ne fallait même pas me demander qui était le premier ministre grec je ne le savais même pas ! Du coup, lorsqu'elle vit mon expression, elle était au bord des larmes car je ne pouvais cacher le fait que c'était une inconnue pour moi. « Isaac… tu te souviens pas, c’est ça hein ? Tu… tu nous a tous oubliés ? » J'étais désolé. Pour atténuer sa peine, il fallait à tout prix que je lui parle de mon amnésie. C'était la seule chose qui m'excusait. « Je suis désolé ... Après mon accident d'il y a huit ans j'ai perdu la mémoire. » Je ne pouvais rien dire d'autre. Je ne savais quoi dire d'autre. J'avais tellement envi de la prendre dans mes bras car c'était la première fois depuis huit ans que que je rencontrais quelqu'un qui m'avait connu avant. Enfin j'allais pouvoir savoir comment j'étais, si j'avais suivi les études que j'avais toujours voulu faire. Elle me passa la main sur le visage, elle regardait les moindres recoins de mon visage comme j'avais fais avec elle tout à l'heure. J'aurais aimé lire dans ses pensées pour savoir qui j'étais par rapport à elle sauf que j'en étais tout naturellement incapable. « Isaac, mon Isaac. » Cette fois, elle allait me faire pleurer si elle continuait. N'y tenant plus, il fallait à tout prix que je lui demande. « Je suis qui, pour vous ? » C'était sorti tout naturellement et je savais pertinemment qu'elle allait être choquée de ce que je venais lui demander cependant, comme elle n'était pas décidée à me le dire, c'était moi qui posait la question.

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