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Another time, another place | IDRIS

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MessageSujet: Another time, another place | IDRIS Another time, another place | IDRIS  EmptyLun 17 Oct - 19:27

Another time, another place | IDRIS  346060tumblrlic1foCIPU1qbb7wto1500

.IDRIS & SID.
.ANOTHER TIME, ANOTHER PLACE .

Une fête avait lieu à la plage et tout les étudiants étaient invités. Je ne savais pas vraiment ce que je fichais là en réalité. J'étais là à déambuler sur le sable, nu pieds. Le pire dans tout ca c’est que je déteste le sable, oui ça s’incruste partout et ca gratte, chose qui a le dont de me mettre à bout de nerfs. Au bout d’un moment je finis par relever la tête et aperçois le panneau Miami Beach. Qu’est-ce que je pouvais bien foutre à Miami ?! Histoire de décompresser je m'allume une clope et cherche comment j'ai pu atterrir ici. A vrai dire je soupçonne même le fait de m’être fait enlever par des extra-terrestres ou bien que ce soit un coup tordu de mon petit-ami…J'avance encore de quelques pas sur le sable, m'éloignant petit à petit de la fête. On entendait les fêtards crier au loin. Alors que je continuais mon petit bout de chemin tranquillement, mon regard croisa celui de Jared Leto. JARED LETO ??!! D'un bond je me retournai afin de le rattraper pour lui engager la conversation. Il était bien plus aimable que je ne le pensais. Bref, au bout d’un certain temps, nos visages se rapprochèrent, petit à petit, plus que quelques millimètres nous séparaient…et la sonnerie du réveil. Dans un sursaut, j'ouvre grand les yeux et envoie valdinguer l’objet à l’autre bout de la chambre. Bordel, c’est qu’il se mettait toujours à sonner au mauvais moment cet imbécile. Passant mes mains sur mes yeux, je me les frotte tout en soupirant avant de tourner la tête. Effectivement ce n'était pas Jared Leto qui se trouvait sous ma couette, mais plutot Idris Samsky. Aucun rapport entre les deux, c'est clair et net. Hormis la couleur de cheveux. Je me glisse alors contre mon petit-ami qui dort encore et l'embrasse tendrement avant de me décider à lever ma carcasse du lit. La tête encore un peu dans les nuages, je m'assois sur le bord du lit et passe une main dans ma chevelure orangée avant de m'étirer de tout mon long. Une fois à peu près réveillée, je me lève et file droit vers la salle de bain – manquant au passage de me vautrer à cause des fringues qui jonchent le sol de la chambre.

C'est un vrai miracle si le voisin du dessus ne se retrouve pas inondé. J'ai foutu de la flotte partout et la salle de bain ressemble à présent à une piscine municipale. Tant pis, j'ai pas le temps de jouer les femmes de ménage, j'suis déjà assez à la bourre comme ca. Simplement vêtue de ma serviette de bain, je traverse l'appartement afin d'aller dans ma chambre et par la même occasion trouver ce que je vais bien pouvoir me mettre sur le dos. Mon armoire c'est un peu Bagdad. Vous voyez le genre ? Des tas de fringues qui débordent de partout. Limite, j'ouvre la porte et tout se pète la gueule. Je crois que mon armoire est le seul endroit qui n'est pas rangé chez moi. Mais de temps à autres ca me prend de tout remettre comme il faut. J'attrape tant bien que mal un t-shirt noir et blanc à l'effigie de Mario ainsi qu'un vieux jean totalement délavé et blindé de trous. Ouais, ca fera l'affaire. Une fois habillée je ressors de la chambre et me dirige dans le salon. « T'as pas vu une Doc Martens trainer dans le coin ? » Demandais-je à Idris qui glande le cul dans le canapé. Bordel de merde. Qu'est-ce que j'en ai foutu ?! Je jette un coup d'oeil circulaire à la pièce et fini par les repérer dans un coin du salon à coté d'une pile de DVD. J'enfile mes pompes et force mon petit-ami à se lever du canapé. « Alleeeeez on va être en retard. » M'exclamais-je en le tirant vers moi. J'attrape au passage mon sac en bandoulière avant que l'on quitte l'appartement direction le centre commercial.

[…] « Non mais dites moi que c'est une blague ! » M'exclamais-je en me stoppant d'un coup, constatant que les escaliers sont bloqués pour rénovation. « Super et je fais comment moi pour aller me faire tatouer hein ?! Je lance une toile comme Spider-Man pour aller au troisième étage ?! » Continuais-je sur le même ton agacé. Impossible pour moi de prendre l'ascenseur, je suis claustrophobe. J'entraine alors Idris avec moi afin de faire le tour du centre commercial, on ne sait jamais peut-être qu'il y a d'autres escaliers. En vain. « Bon...J'crois que j'ai pas le choix hein... » Soupirais-je en grimaçant. Prenant une profonde inspiration, je me dirige vers l'ascenseur et appuie sur le bouton. C'est le coeur battant et à deux doigts de péter la main de mon petit-ami, que j'attends patiemment que l'engin métallique arrive. J'aime pas ce bruit. Au bout d'un certain temps les portes s'ouvrent, laissant une cabine vide. Je bloque quelques secondes avant de me décider à entrer, une boule d'angoisse se formant au fur et a mesure que les portes se refermaient. Face à la porte de l'ascenseur, je ferme les yeux, comptant les secondes les plus horribles de ma vie, espérant arriver au plus vite à l'étage désiré. Subitement une secousse se fit ressentir. Brusquement j'ouvre les yeux et fixe la porte. Les secondes passaient mais la porte ne s'ouvrait toujours pas. C'est à ce moment là que je compris que l'ascenseur était bloqué. Prise de panique, je me jette sur les boutons afin d'appuyer sur chacun d'entre eux. L'angoisse totale. La pire des choses qu'il pouvait m'arriver. J'ai une de ces poisses bordel ! Brutalement je frappe contre les parois métalliques. Tant pis si je me pète les mains, je veux que l'on me sorte de là ! «  A L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE !!!!! » Hurlais-je tout en frappant. « J'VEUX PAS MOURIIIIIIIIIIIR »
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MessageSujet: Re: Another time, another place | IDRIS Another time, another place | IDRIS  EmptyLun 24 Oct - 12:21

(présa en prépa)


Maintenant quelques jours que j'habite avec Sid. Ça me donne un sentiment étrange que d'être enfin en couple avec la nana après laquelle je cours depuis le début d'année dernière. On en avait mis du temps, un sacré bail qu'on se tournait autour sans même sans rendre compte mais enfin, le compte de fée prenait corps, le fantasme se transformait en réalité mais ne perdait absolument pas de sa magie, de son charme. Une bulle de bonheur, j'ai posé mon cul sur un nuage de bonne humeur et je ne compte pas en redescendre de sitôt. Tout se passe bien pour le moment, aucun drame, aucune vanne foireuse, hurlement, bagarre à l'horizon, tout va bien. Faut croire que la roue avait enfin tourné, que la chance me souriait après presque une vingtaine d'années. Il était temps mon petit j'ai envie de dire, j'en ai assez bavé comme ça. Si le karma existe bel et bien, j'allais pouvoir en profiter pendant le double d'années, une quarante d'année sans qu'un truc débile et tragique me tombe sur le coin de la gueule. Tu parles, j'suis un vrai aimant à problèmes, à tous les coups, dès qu'on allait pointer le nez à l'air libre, un vélo fou allait nous foncer dessus. Il déraille, perd le contrôle de son bolide et nous écrase. Pof, et les chiens viennent nous bouffer ensuite pour clore le tableau. Autant de chance ne dure jamais, surtout avec quelqu'un comme moi. J'en avais fait l'expérience plus d'une fois. C'est tragique, vraiment, et ça me fatigue un max. Enfin, c'est comme ça, je n'allais pas refaire l'histoire, ni mon destin. Remarque si je pouvais, ça serait la fin du monde. La fin des autres surtout vu que je me serai directement placé à la tête du monde. Bref, mes délires de conquête, tout le monde s'en branle pour le moment. J'suis bien là, dans l'appartement cosy de Sid, à m'étendre de tout mon long dans son lit pendant qu'elle court dans tous les sens à la recherche de je ne sais quoi. Tel la loutre, j'ai besoin d'un temps d'adaptation au réveil pour émerger. Faut que je me détende, que je m'étire pire qu'un chat, pour pouvoir tenir sur mes deux jambes en sautant du lit. Allez mon fils, du nerf, du nerf.

Sortie au centre commercial. Nouveau tatouage pour ma petite amie. Ca ne m'était encore jamais venu à l'esprit, d'aller graver un truc sur ma peau. Puis je suis certain de le regretter une semaine après si jamais il me prenait l'envie de me faire une Betty Boop dans tout le dos, juste pour voir ce que ça donne. Ouais, non en fait, jamais j'irai chez un tatoueur. J'préfère pas le dire à Sid pour le moment, mais j'ai une peur des tatoueurs assez atroce. Les prises de sang, vaccins et autres conneries du genre, ça passe nickel, mais l'espèce de bzzz du truc pour tatouer, l'aiguille qui laisse les marques noirs, ça me ferait presque tourner de l'oeil. Au pire, elle le comprendra assez vite que j'en ai la trouille si je lui vomi dessus en hurlant de terreur. Bref, faut combattre ses phobies apparemment, c'est ce que mon frère psy me répète à longueur de journée : affronte ce qui te fait peur. Il serait fier le big brother s'il me voyait main dans la main avec ma rouquine, prêt à aller la voir se faire charcuter la peau pour s'y coller un dessin permanent. Et oui, j'ai trouvé une paire de couilles, regarde frangin ! Si c'est pas merveilleux. « Non mais dites moi que c'est une blague ! Super et je fais comment moi pour aller me faire tatouer hein ?! Je lance une toile comme Spider-Man pour aller au troisième étage ?! » Quand je parle de la poisse qui me poursuit : les escaliers sont bloqués, obligés de prendre l'ascenseur et Sid a une trouille monstre de rester enfermée dans une boite comme ça. Allez Sid, combat tes pires peurs toi aussi, tu verras, tu t'en sortiras grandie. Je passe les bras autour des épaules de ma petite amie, laissant entendre un léger rire. « Je t'aurais bien portée, on aurait volé jusqu'en haut mais je crois que tes cheveux ont un effet cryoptonite sur mes pouvoirs tu vois. » Blague, c'est pas méchant en plus, vraiment. A force, elle doit l'avoir compris. J'espère. « Bon...J'crois que j'ai pas le choix hein... » Je lève les yeux au ciel, m'engouffrant le premier dans l'ascenseur, attrapant sa main pour la traîner vers moi et je pose mes lèvres sur les siennes. « Au pire c'est qu'une grosse boite qui monte et descend, il peut rien nous arriver. » Oui bien entendu Idris. Jamais ils ne s'écrasent les ascenseurs, c'est bien connu, tout le monde sait ça. Les portes se referme et la machine se met en marche … en marche jusqu'à l'espèce de tremblement, suivit d'un bruit vachement inquiétant. Bloqués. Génial. Bloqués dans une boite de trois mètres carrés. Oh bordel, Jésus Marie Joseph. L'effet est direct : ça me fige pendant que Sid se met à hurler. « A L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE !!!!! J'VEUX PAS MOURIIIIIIIIIIIR . » Idris, je compte sur toi pour rester calme. Je prends une grosse bouffée d'air, et me tourne vers le clavier, plein de boutons pour sonner sur la petite alarme … qui me renvoie un grésillement. On est foutus. ON EST FOUTU. J'encule le calme, que la panique soit. Tournant les talons, je me poste rapidement devant les lourdes portes, posant les mains à plat dessus pour frapper dessus. « LAISSEZ NOUS SORTIR, LAISSEZ NOUS SORTIR ! »
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MessageSujet: Re: Another time, another place | IDRIS Another time, another place | IDRIS  EmptyLun 24 Oct - 15:10

Depuis que je suis gamine j'adore les tatouages. J'sais pas comment ca se fait, mais c'est la folie dans mon cerveau lorsque je vois quelqu'un de tatoué. Ouais enfin ca dépend du tatouage hein. Parce que les gros beaufs qui ont Johnny Hallyday ou bien Elvis Presley de tatoué sur l'épaule, ca fait limite quand même. Idem pour les «  i love you mum. » Non merci. Peut-être que j'ai loupé ma vocation en fin de compte. Peut-être que j'aurais dû ouvrir un salon de tatouages plutot que de me lancer dans des études sans fin en médecine. C'est vrai, c'est plutôt cool comme job. J'aurais peut-être été la femme la plus tatouée du monde. Mes parents en auraient fait un AVC je crois. Eux, les fervants catholiques qui détestaient tous ces trucs là. Mais pour être honnête j'étais totalement flippée à l'idée d'aller me faire encrer la peau. Surtout derrière l'oreille, bien que ce ne soit pas mon premier tatouage. Non j'en avait déjà un au mollet droit, à la cuisse, au poignet... Mais mes potes m'avaient dit que ca faisait un mal de chien à cet endroit là. Tant pis si je morflais, l'important pour moi étant d'avoir ce que je voulais. Des heures et des heures j'avais passé à chercher ce que je pourrais me faire tatouer. Ce que je voulais c'était quelque chose d'unique. Pas de truc écrit ou quoi que ce soit, je voulais un dessin. Mais quelque chose d'unique. Alors j'avais fait mes recherches, j'avais demandé conseil à des gens pour finalement trouver ce qui me correspondrait. Etant plutot calée en dessin, j'avais fait mon croquis sur un dessous de verre qui trainait à l'appartement. Ouais, c'est la seule chose qui m'étais passée sous la main ce jour là, alors j'avais fait avec les moyens du bord. De toute façon je m'en foutais royalement que le tatoueur se foute de ma gueule à cause du support. Je ne le payais pas pour faire un commentaire là-dessus mais simplement pour me tatouer ce que je voulais. Evidemment mon petit-ami s'était foutu de moi quand il avait vu sur quoi j'avais fait mon chef d'oeuvre.

En tout cas une chose est sure, la prochaine fois je ferai attention de ne pas prendre rendez-vous pendant que le centre commercial est en travaux. Tout du moins les escaliers de ce dernier. Non mais franchement ca craint. Et bien évidement ce genre de merde ne tombe que sur moi. En tout cas avant de me jeter dans la gueule – de l'ascenseur – du loup je préfère vérifier chaque coin du centre commercial pour être certaine qu'il n'y a pas d'autre moyen d'aller au troisième étage. Evidement c'est sans compter sur une énième blague de mon petit-ami. « Je t'aurais bien portée, on aurait volé jusqu'en haut mais je crois que tes cheveux ont un effet cryoptonite sur mes pouvoirs tu vois. » Je lève les yeux au ciel et passe un bras autour de sa taille pendant qu'il fait de même avec mes épaules. Nous avançons alors vers la boite métallique, mais moi je ne me sens pas dès plus rassurée bien qu'Idris soit avec moi. Je me stoppe avant d'entrer dans l'ascenseur et mon petit-ami me tire légèrement sur le main afin que je me décide enfin à mettre les pieds dedans. Si il savait à quel point je suis stressée là ! En tout cas Idris sait très bien comment s'y prendre pour faire baisser la tension lorsqu'il dépose ses lèvres sur les miennes. Je suis presque certaine que si on faisait ca le temps d'arriver au troisième étage, je ne penserai même plus à ma claustrophobie. « Au pire c'est qu'une grosse boite qui monte et descend, il peut rien nous arriver. » Sourire crispé de ma part. Ouais et si le câble pète on fait comment hein ? Une secousse se fait brusquement sentir et là c'est la panique dans ma tête. Dans la seconde qui suit je me mets à hurler et à cogner contre les portes métalliques alors que mon petit-ami fait preuve d'un calme légendaire avant d'appuyer sur le bouton de secours.

Mais c'est bien connu, c'était le calme avant la tempête. Voilà qu'Idris se met à hurler à son tour, cognant avec moi contre la porte. « LAISSEZ NOUS SORTIR, LAISSEZ NOUS SORTIR ! » Hurlements qui me stoppent dans ma folie d'ailleurs. Je m'adosse contre la porte et ferme les yeux. Non Sid, ce n'est pas le moment de se mettre à chialer. La seule fois où je prends l'ascenseur et voilà qu'il tombe en panne ! Passant une main dans ma chevelure je tente de reprendre une respiration normale. Mais rien y fait. C'était comme si quelque chose faisait pression sur ma cage thoracique, m'empêchant alors de respirer correctement. Prise d'une forte impression d'être entrain d'étouffer, je me laisse alors glisser le long de la paroi métallique et m'assied sur le sol. Ayant des sueurs froides, je tente tout de même de me redresser sur mes deux jambes, en vain. Je retombe aussitôt sur les fesses. Et puis j'avais cette impression de voir les murs se rapprocher lentement les uns des autres, que j'allais finir écrasée comme une vulgaire mouche dans cette prison en fer. Mon regard s'est alors une nouvelle fois porté sur Idris qui me disait quelque chose. A vrai dire je n'entendais même pas ce qu'il me disait à cause de cette sensation de bourdonnement que j'avais dans les oreilles. Le manque d'air s'accentua au fur et à mesure que je me rendais compte de la situation dans laquelle je me trouvais. C'était pire que si on m'avait enfermé dans une pièce remplie d'araignées et d'un tas d'autres insectes dégueulasses. Brusquement j'attrape le bras de mon petit-ami et le serre. « J'vais mourir ! J'veux pas mourir !!! J'arrive plus à respirer !!! Me laisse pas !! » Me laisser pour aller où de toute façon ?
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MessageSujet: Re: Another time, another place | IDRIS Another time, another place | IDRIS  EmptyMar 25 Oct - 22:18

:out:
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