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i know i screwed up ●● estevan&charlotte

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MessageSujet: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyMer 12 Oct - 19:10

i know i screwed up ●● estevan&charlotte Tumblr_lpz863EpeG1r0rmoxo1_r1_500

i know i screwed up

J'ai tellement été près de toi, que près des autres j'ai froid. •• N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas. Il est parti et plus rien n’a de sens pour moi. J’envisage l’avenir comme une éternité de souffrances et d’ennui. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et persécuter des cons... Jusqu’à ce que j’en crève... L’humanité souffre. Et je souffre avec elle. estevan&charlotte.


Your smile, shine a little a light, alright. Mimant les paroles, Charlotte baissait les yeux sur son IPod pour changer de chanson. Cela faisait environ une heure et demi qu’elle était dans le métro. Elle avait changé de quais deux fois déjà, et avait repris la même ligne. Ca lui arrivait souvent ce petit blocage, lorsqu’elle voyait s’afficher face à elle le nom de l’arrêt auquel elle devait descendre et où ses jambes ne répondaient plus. Elle laissait les portes se refermer, et voyait son arrêt disparaitre, laissant place au noir des tunnels de San-Francisco. Une fois, deux fois qu’elle passait devant sans se lever de son siège. Elle se contentait de monter le volume pour ne pas entendre la petite voix féminine qui lisait le nom de la station, et fermait les yeux. Elle détestait être comme ça, incompréhensible. Elle avait subit tout le trajet le regard d’un sans-abri allongé sur la banquette en face de la sienne, mais elle n’avait même pas daigner l’affronter. Arrivée une troisième fois à sa station, elle finit par se lever et par descendre, comme si de rien était, ne se retournant pas sur son passage. Elle sortit dans les rues légèrement fraiches de l’ouest de SF, resserra sa veste légère sur elle même et marcha un bon quart d’heure vers la côte, rejoignant le clubhouse, espace de fête où un de ses amis avait organisé une fête au rez-de-chaussée. Ce n’était pas dans les habitudes de Chuck de refuser ce genre de propositions, c’est pourquoi elle s’y était rendue sans même peser le pour et le contre de sortir un mardi soir, et avait laissé un simple mot à l’intention de Perdita pour lui annoncer son absence pour la soirée. Elle avait enfilé une robe noire légèrement décolletée dans le dos pour l’occasion et avait relâchés ses cheveux plus courts qu’au début de l’année en y ajoutant une simple barrette noire.
Arrivée devant les portes du grand bâtiment donnant sur le large, Charlotte se faufila entre les invités déjà bien éméchés et partit elle même se prendre une bière, se limitant à ça pour le moment. Elle s’asseya sur une des marches du rez-de-chaussée, rejoignant un petit groupe formé de quelques amis et de deux trois inconnus. Ce genre de petites soirée, Chuck les connaissait bien pour les avoir un long moment fréquentées. Les soirées parisiennes y ressemblaient beaucoup, malgré le fait que l’alpha soit plus habituée à la débauche française moins accentuée que la débauche américaine. Elle fut vite assaillit, et c’est avec un mec ivre mort qu’elle repoussa gentiment et deux joints entre les mains qu’elle décida enfin qu’il était temps de sortir prendre l’air. Passant par les bais vitrées du salon, elle s’asseya sur une chaise longue du jardin, posant sa veste sur ses genoux après s’être attaché ses cheveux salis d’un peu de bière en un chignon lâche et mal fait. Elle sortit de sa pochette une menthol qu’elle alluma, tirant une bonne bouffée et la rejeter dans un nuage de fumée. Alors qu’elle profitait du luxe de la vue qu’elle n’avait pas souvent eut l'occasion de voir, elle sentit une présence derrière elle. La jeune fille tourna la tête, se préparant à résoudre les espérances d’un gamin de dix-huit à néant.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyJeu 13 Oct - 21:11



Oh, sometimes I gotta get a good feeling, yeah, you don't feel it that I never never never never had before, no no, gotta get a good feeling, yeah, oh, sometimes I gotta get a good feeling, yeah, you don't feel it that I never never never never had before, no no, gotta get a good feeling, yeah, yes I can, doubt to believe what I know what's his plan, pull me, grab me, grab till the bucket can't have me, I'll be the president one day.

Spoiler:

Trois nouveaux messages. Trois nouveaux messages qui, sans les avoir ouvert, énervaient déjà Estevan. Raison était qu'un de ses messages l'avait réveillé. Malheureux ou non, le dernier expéditeur d'un de ses messages passerait un mauvais quart d'heure coûte que coûte. On ne réveille pas Estevan quand celui-ci dort, le sommeil est précieux dit-on, et tout le monde sait qu'un bêta delta en rogne ne fait pas bon ménage, alors imaginez un peu un des deux présidents de confréries. Attrapant son portable sans grande conviction et à taton sur sa table de chevet, un objet froid attira son attention, surement son portable. Premier message Stiyzanna, deuxième Nikolaï, et le dernier.. Alright. Un soirée. Qui paraissait alléchante. Bien plus qu’alléchante même. Comment voulez-vous qu'on tienne bon à une soirée, pourvoir en profiter dans tous les sens du terme sans pour autant dormir tranquillement et confortablement dans son lit la nuit précédent celle de la soirée? Comble du comble, celui qui lui avait envoyer ce fameux message était un couche tard lève tard, surprenant pour Estevan. Il faut bien de tout dans ce triste et bas monde de nos jour non? Regardant l'heure sur son portable, il se dit qu'effectivement, il était grand temps de se lever. Cette nuit avait été particulièrement calme comparé à sa vie animée de début d'année. A croire que tout le monde s'était donné le mot pour faire des folies, pour annoncer des nouvelles pas très réjouissantes même carrément déprimantes. La vie était faite ainsi mais Estevan ne l'entendait pas de cette façon. Ce soir cette soirée serait donc un bon moyen de se détendre dans avoir à penser à tous ces soucis, à tous ces bêta deltas sous son aile en temps que président de confrérie. La vie était belle finalement quand on la voyait sous un autre angle.
Le temps avait défilé à une allure folle, mais en voyant l'après-midi bien rempli du jeune, on ne pouvait s'étonner. Prendre la voiture ce soir ne serait pas une si bonne idée, se faire déposer par un pote serait donc bien. Arrivé à cette fameuse soirée qui était prévue comme merveilleuse par avance, même si l'ambiance ne serait pas des plus grandioses, lui en avait décidé autrement, il y aurait du nouveau et renouveau. Tee-shirt blanc ni trop moulant ni trop ample, jean taille basse, et baskets pour allier le tout, Estevan avait la classe et la décontraction ensemble. Se faufilant dans la foule, regardant de gauche à droite, la soirée promettait. Et à peine arrivé que je n'ai jamais commencé déjà. Évidemment, Estevan n'y jouait que très rarement, le but de ce jeu était simple et précis, mais lui ne se défoulait pas tant que ça, vu qu'il avait tout fait. Connaissant la maison du propriétaire, le jeune homme décida d'aller se caler dans le lit de celui-ci pour faire le point sur deux-trois petites choses qui ne le chagrinerait plus demain, du moins, il l'espérait. Tendant l'oreille pour voir si personne ne s'y trouvait déjà, Estevan, ouvrit ensuite la porte. Mauvaise pioche, celle-ci était prise, et par des personnes qu'il connaissait. Bonjour bonsoir, je ne savais pas que vous étiez comme ça vous deux. Lâchant un léger rire, bien amusé, il raffermit la porte pour laisser ces deux âmes jouer à leur bon grès. Après tout, ils étaient mettre de leurs gestes et mouvements, si quelque chose de mauvais arrivait,ce n'était pas son problème. Redescendant pour prendre l'air après ce spectacle et ne faisant pas attention aux gens qu'ils bousculaient, il prit une grande bouffée d'air avant de découvrir.. De la découvrir, de dos, bien évidemment. Que faisait-elle ici? Elle devait surement connaître un invité, mais la revoir comme ceci, en chair et en os, ici, c'était plus qu'insolite. Mais Estevan ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle ici, et tout changer, comme elle à Paris et tout changeait aussi. Un sourire en coin apparu sur ses lèvres, qu'il fit vite fait bien fait disparaître avant que quelqu'un s'en aperçoive. Avançant vers elle d'un pas décidé et assuré - oui un Delta reste un Delta en toute situation, même si une ex refaisait surface, même si elle refaisait surface.. -, se positionnant derrière cette dernière qui avait l'air pas mal faite. Mais la connaissant, Estevan savait qu'elle était largement en état de parler, et bien encore. Toi ici, qui l'aurait cru. disait-il sur un ton ferme, sans être strict non plus. Sa Chuck de France, de Paris, ici, à San Fransisco, à Berkeley, et surtout à cette soirée. Comment ne pas être surpris. Air charmant, bras croisés sur son torse et posture décontracté, il la détaillé de bas en haut, et vice versa. Effectivement, il ne s'était pas trompé à l'époque et encore moins aujourd'hui, Chuck était toujours aussi.. belle. Pourquoi cela ne m'étonne pas plus que cela que tu sois ici ? Sourire affiché cette fois-ci ais toujours en coin, il l'a regardé sans la lâcher. Après tout, ils ne s'étaient pas revu depuis son départ, c'est-à-dire, beaucoup trop longtemps à son goût. Qui sait de quoi son capable de vieilles connaissances?
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyVen 28 Oct - 12:40



« Toi ici, qui l'aurait cru. » Chuck n’eut pas à se retourner que déjà elle connaissait l’identité du perturbateur. Ca n’avait rien à voir avec un pouvoir qu’elle aurait acquis au fur et à mesure des verres qu’elle avait bu, mais seulement parce qu’elle avait entendue cette voix de nombreuses fois auparavant. Plus que nombreuses... Ca remontait à pas mal de temps, malgré tout. Un an, deux ? La période qui avait suivit son arrivée à Paris était encore floue, comme si son subconscient avait tout misé sur une perte de mémoire. Mais il y avait des choses qu’on n’oubliait pas, et Estevan en faisait parti. Elle se retourna pour la forme -et surtout pour voir si l’alcool ne la faisait pas délirer au point de vouloir que son ex apparaisse- et sans plus s’étendre, elle revint à sa position initial, sachant pertinemment qu’il ne partirait pas de si tôt, ce que de toute manière elle ne souhaitait pas. C’était presque irréel, un coup du sort, une chance ou pas. Bien sûr que le revoir était surprenant, mais dans le bon ou dans le mauvais sens ? Ses pensées déjà brouillées par la boisson n’auraient pas su l’aider plus que cela. Ca remontait à loin leur histoire, presque trop loin pour dire si c’était bon ou non de se revoir maintenant, ici, à San Francisco. Il avait occupé une bonne partie de sa vie Parisienne, passant du statut d’idiot à petit-ami, en passant par guide touristique. Ca n’avait pas vraiment débuté du bon pieds entre eux, et ne s’était pas terminé mieux. Mais elle en gardait un souvenir attachant, malgré la douleur qu’il lui avait infligé ce soir-là. Elle ne lui en avait jamais vraiment voulu de l’avoir quitté, n’importe qui l’aurait fait, et n’importe quel petit-ami datant du CE2 jusqu’à maintenant l’avait fait, soit au bout de deux jours, soit au bout de deux ans. Elle avait finit par s’habituer, au fond. Mais lui, ici, maintenant, c’était plus dur que ce qu’elle aurait pu penser. Le regarder se positionner devant elle avec cet air nonchalant qui l’avait autrefois énervé la confortait dans l’idée que lui, au contraire, ne regrettait pas. Malgré cela, elle ne cilla pas, affichant un sourire amusé, comme si il était un vieil ami qu’elle n’avait pas vu depuis deux semaines, sans plus. Elle n’avait pas repenser à lui, ou peu souvent, se disant qu’il faisait parti de son passé et qu’il devait y rester. Et aujourd’hui, il lui revenait comme une claque, une apparition soudaine, elle qui était si prêtée aux préparations pour ne pas tomber dans la surprise du moment. Il émergeait après des mois de silence, et grâce aux effets de l’alcool, il ne pouvait pas voir à quel point le chamboulement opérait sur elle une pression importante. Elle se contentait de le regarder de son regard perçant, comme lui le faisait. Cette joute de regards se termina rapidement, après qu’il ne reprenne la parole devant le silence de Charlotte. « Pourquoi cela ne m'étonne pas plus que cela que tu sois ici ? » Petit rire, suivit d’un sourire malicieux. Tirant une dernière fois sur sa cigarette, elle se mit à le regarder plus intensément, se consacrant tout entière à lui. « Tu me connais trop bien, depuis le temps. » Elle réussissait à aligner correctement des mots malgré son taux d’alcoolémie, ce qui n’étonnerait personne. On la pensait non ouverte aux boissons, mais c’était simplement parce qu’une Chuck faite ressemblait à une Chuck non faite. Elle tenait la route dans toutes les situations, ce qui était un plus dans beaucoup d’occasions, comme ici. Elle aurait pu le gifler, l’insulter, faire dans le mélodrame, mais ce n’était pas le genre de la maison. Ca avait commencé comme ça avait commencé, pas vraiment en douceur, mais aujourd’hui, elle le voyait comme un amour de passage, un de plus, malgré les sentiments qu’elle avait pu lui porter. C’était comme ça, elle avait passé l’éponge depuis un bon moment, et maintenant qu’il lui revenait, elle n’allait certainement pas recommencer ses conneries. Avec le même air malicieux, elle se décala légèrement pour lui laisser la place de s’asseoir, l’invitant par un mouvement de tête. Pas le moins du monde stressée ou décontenancée, elle se mit à le regarder comme on regardait une vieille connaissance en tentant de retrouver son prénom. Elle essayait de voir ce qui avait changé chez lui, comme lui chez elle, mais elle ne trouva rien de frappant, à part que son visage faisait plus homme qu’avant, malgré son expression assurée qui n’avait pas changée. Elle devait bien l’avouer, il lui plaisait autant qu’avant, si ce n’était plus. Mais ça il n’avait pas besoin de le savoir pour s’en rendre compte par lui même. Seulement une nouvelle coupe et un maquillage plus fin la différenciait elle d’autrefois, mais elle gardait sa taille menue, son parfum floral malgré l’hiver qui approchait et ses yeux noisettes qui pétillaient rien qu’à sa vue. Le silence ne paraissait pas lourd, ni rien, parce que c’était dans leur habitude, et que cette petite inspection faisait du bien, finalement. Il n’y avait pas besoins de mots pour lui dire à quel point cela lui faisait plaisir de le revoir ici. Les mots les avaient déjà menés à la rupture, pas besoin d’une situation gênante en plus. Et puis lui dire quoi ? Il n’y avait pas de mots entre eux, ça n’avait jamais été le cas, ça ne le serait sûrement jamais. Ils n’étaient pas fait pour parler, il devait le savoir, elle le savait. C’était Estevan et Charlotte. N’importe qui les auraient connus à Paris aurait su à quel les gestes disaient beaucoup entre eux. Aussi loin qu’elle se souvenait, ça n’avait été que ça. « C’est dingue, t’as pas changé. » Prenant le garçon par le menton comme faisait les mamans gâteaux avec leurs enfants, elle lui sourit gentiment, continuant de l’inspecter, arborant l’expression typiquement Chuck -gamine mais assez mature pour savoir que ce geste pourrait passer pour déplacé au vue de leur ancienne relation.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyVen 28 Oct - 15:02



Never gonna get too far away from the music, big nights, club I needed this for so long, turn it on, turn it up, take it off and get it on, think a little less, move a little closer, I ride you with my eyes, the only way to be is trippin' on the ceiling,the night's in full swing now, never gonna get too far away from the music.

Tu me connais trop bien, c’était peu de le dire. Charlotte et Estevan, le duo qui avait fait parler d’eux, mais quoiqu’on en dise, ils n’y prêtaient pas une seule oreille, restant dans leur idylle, sans l’avis des autres. C’est ce qu’il faut faire, et ils l’avaient bien compris. A sa remarque le jeune homme lâcha enfin un léger rire. Non, elle n’avait vraiment pas changé, du moins au niveau du caractère. Posant son regard sur elle, il l’observa de bas en haut pour la détailler, comme il aimait si bien faire. Mais physiquement parlant, là Charlotte avait changé. Ses formes, son visage avec ses traits plus affinés, son maquillage qui la rendait plus belle encore que ce qu’elle n’était déjà, et toutes ces choses que les filles acquièrent avec le temps. Malheureusement pour certaines, ces changements n’étaient soit pas du tout flagrant, soit au contraire mauvais. Pour elle, c’était la perfection incarnée, c’est dire. Il prêta alors attention à l’une de ses deux mains. Elle fumait. Oh le vilain défaut. Certes Estevan n’aimait pas spécialement la cigarette, les gens qui fument, mais ce n’est pas pour autant qu’il allait s’arrêter sur ce détail, encore moins maintenant qu’il l’avait retrouvé. Il n’oserait pas l’avouer, mais la voir ici, à Berkeley, à cette fichue soirée, le rendait heureux. Un bout de Paris qui refaisait surface même si ça n’avait pas été toujours des plus roses entre eux, ce n’est pas pour autant qu’il l’avait effacé de sa mémoire. Encore moins du fait que Charlotte était l’une des seules choses qu’il avait apprécié à Paris, cette capitale qu’il détestait pour l’avoir enlevé de son pays natal, Tahiti. Tournant la tête seulement deux secondes pour attraper une bière en bouteille, il sentit son regard sur lui. Cela ne le dérangeait pas d’habitude, mais là c’était elle, et il savait qu’elle, elle cherchait quelque chose en particulier. Mais quoi, telle était la question. Oui il la connaissait, c’était peu de le dire. Avait-il fait une erreur, ou quelque chose qui ne fallait pas ? Oh tragédie quand tu es là. Il entendait déjà la musique, cette triste musique émanant des violons. Cette recherche qu’elle entreprenait ne le déstabilisait absolument pas, sachant qu’il n’avait fait aucun pas de travers, comme à son habitude. Etre Delta était tout un art. Posant à nouveau son regard sur la jeune femme, il vit son mouvement de menton pour l’inviter à s’asseoir à côté d’elle. Il ne se fit pas prier et s’assit, en déduisant qu’elle ne voulait pas qu’il parte de sitôt. Sentiment partagé chère mademoiselle. Il acquiesça – enfin – à sa réflexion d’un hochement de la tête avec un léger sourire. Il était heureux de la revoir, sans réellement savoir le pourquoi du comment. Il n’aimait pas que son passé refasse surface, mais quand il s’agissait d’aussi belles femmes, il ne disait pas non, bien au contraire. Reprenant la parole, il l’écoutait attentivement. Il n’avait pas changé ? Vraiment ? C’est qu’elle n’était pas à ses côtés 24 heures sur 24. Si il avait changé sur pas mal de points. Il était plus sûr de lui, prenait plus soin de son style vestimentaire, et tout ce qui allait avec. Mais ça elle ne pouvait pas le savoir, à moins que.. qu’il était déjà comme ça quand ils s’étaient rencontrés, et que ce voyage à Berkeley lui avait fait ouvrir les yeux sur sa propre personne. C’était assez amusant de penser cela, mais il n’avait pas envie de débattre sur ce sujet-là. Alors qu’Esetvan rêvassait, il sentit quelqu’un le prendre par le menton. Charlotte. Non ses manies étaient toujours là, et le jeune homme ria de nouveau. C’était fou comme sa seule présence le faisait rire. Et ce n’était pas tout le monde qui arrivait à faire ça, elle pouvait en être fière, mais ce n’est pas pour autant qu’il le lui dirait, ce serait lui faire un trop grand plaisir alors qu’il vienne juste de se retrouver. Il remarqua qu’elle souriait, c’est pourquoi il la laissa faire. Regardant autour de lui en attendant, son regard s’arrêta sur un sac à main. La vie de nos jours était assez bizarre. Sur ce sac était représenté quelques chiots vous regardant avec des yeux de chiens battus. Cette fille se trimballait-elle vraiment avec ça dans la rue. Apparemment oui. Poor girl. Se dégageant alors de l’emprise de Charlotte, il l’a regarda, arquant son sourcil droit. Elle connaissait bien ce regard, interrogateur, du genre qu’est-ce que tu cherches ou fait ? Il n’avait pas eu à ouvrir la bouche, ce qui était formidable avec cette fille-là. Ce qui ne marchait qu’avec elle. Toi en revanche, tu as changé. Mais en bien ou en mal, il ne l’avait pas précisé. Sadique ou non, il ne voulait pas tout lui servir sur un plateau d’argent comme si de rien n’était. La regardant à nouveau de haut en bas et vice versa, il prit un air faussement déçu. Plongeant par la suite son regard dans le sien, il retrouva un air des plus normaux. En bien. C’était clair, sec, et net, sans aucune faiblesse dans la voix pour donner quelconque indice à la jeune femme. Tournant la tête, il but quelques gorgées de sa bière prise précédemment et qu’il n’avait pas touché. Ses yeux étaient rivés vers le lointain, n’ayant aucune expression. Posant ses deux poignets sur ses cuisses, tenant la bouteille presque vide, il reprit. Alors Charlotte, que me racontes-tu depuis le temps ? Berkeley hein ? Lui jetant un simple regard furtif en coin, il voulait savoir pourquoi elle était venue ici, ce qui l’avait poussé à partir de Paris et venir à San Fransisco. On a tous une raison, bonne ou mauvaise, on en a tous une, et ce n’est pas maintenant que ça allait changer. Attendant une réponse, il vit deux filles les regarder. Estevan ne leur accorda qu’un seul regard qui voulait tout dire : tourner illico presto la tête et arrêtez de parler de nous ou vous allez le regretter. Il n’était pas violent avec les filles, mais seulement quelques mots suffiraient à les faire descendre six pieds sous terre dans réussir à en ressortir avant un bon moment. Comme si elles avaient lu dans les pensées, il les vit bouger sans demander leur reste. Secouant légèrement la tête de gauche à droite, il ne comprendrait jamais à quoi bon pouvait leur servir ces commérages, non vraiment, jamais.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyVen 11 Nov - 1:28



Elle avait changé. Pas autant qu'il pouvait bien le croire. Elle restait la fille caractérielle qu'il avait rencontré en soirée, la même qui l'avait regardé avec cette aire supérieur qu'elle ne prenait pas souvent mais qu'elle sortait malgré elle dès qu'elle se sentait en position inférieur. Même à peine sortis du lycée, Estevan dégageait une aura imposante, presque intimidante. Elle avait joué avec le feu, ils avaient joué ensemble, jusqu'à arrivé à un point de non-retour. Dans l'histoire, Charlotte s'était étonnée elle-même. Elle avait su ne pas se lasser trop vite, à le garder, à ne pas faire d'histoires, à ne pas chercher à l'éloigner. Finalement, c'était lui qui l'avait quitté. Chose méconnaissable pour Chuck. Cette nouveauté l'avait peut-être fait murir, ou non, elle ne tenta jamais de le savoir. Il était parti, c'était la seule chose qui restait gravé dans sa mémoire. Mais à ce moment, ses pensées étaient légèrement brouillées par ce retour théâtrale à leur vie d'avant, comme une gifle. Comme si revenir à San Francisco ne faisait que lui rappeler sa vie misérable à Paris. Bien qu'Estevan soit une consolation tout à fait agréable.
Elle prit un air faussement outré lorsqu'il fit une remarque sur ses changements, avant de relâcher un petit rire après qu'il lui ait fait remarqué sa bonne évolution physique. En repassant à la gamine qu'elle était autrefois, elle eut un nouveau rire. C'est vrai qu'elle avait changé. Pourtant elle n'avait pas évolué niveau stabilité ; elle gardait sa valise faites derrière sa porte, prête à partir si le coeur y est. Mais ce soir, ce n'était pas au programme. Il avait eut le don de lui confirmer que venir à cette soirée avait été une bonne idée. Elle retrouvait le garçon qu'elle avait détesté surement autant qu'aimer, ce qui était assez exceptionnel vu leur situation. Aucun malaise, aucune pression, comme deux bons amis qui se retrouvait après les cours pour discuter du beau temps. Pourtant ils n'étaient jamais passé par la case amis, choisissant de passer de ennemis à amants, comme si c'était la meilleure chose à faire vu la situation. Ils semblaient presque trop détendus pour paraitre exs, ce qui n'échappa pas aux gens qui trainaient derrière eux, tous à peu près assez alcoolisés pour crier à Estevan de se faire Charlotte tout de suite avant qu'elle ne change d'avis.

Et vint la question tant redouté. Le pourquoi du comment elle se retrouvait là, aux states, à San Francisco, à Berkeley. C'était assez hallucinant, même encore pour elle. En quelques mois, elle avait réussis à retrouver une vie sociale normale alors que personne à part quelques élus ne se doutait de ses déboires. A lui, elle ne pouvait pas mentir. Il savait déjà tout, alors lui inventer une histoire reviendrait à avoir une discussion sérieuse sur le pourquoi du comment elle ne disait pas la vérité. « Tu sais bien que quand j'ai une idée en tête, je fais pas les choses à moitié. » Elle restait vague, ne fournissait aucune réponse concrète, lui faisant penser qu’elle était bien trop ivre pour formuler une réponse correct alors qu’elle lui piquait sans honte sa bière en lui lançant un regard en coin. Suivant son regard, elle tomba sur deux blondes habillés surement avec des fringues qui leur avait couté dix fois plus chères que la pauvre robe noir de Charlotte, mais ce n’était pas ce qui la faisait sourire. Les deux accros des ragots chuchotaient derrière eux, comme si ils ne les entendaient pas. De jour et surtout dégrisée, Chuck détestait ces filles. Elles avaient l’argent, le charisme, assez d’assurance pour qu’on les garde en tête... Seul point mort, leur attitude de bitch que l’alpha remballait rapidement. Elle détourna les yeux en riant légèrement, rendant au Delta une bière achevée, et comme si leur bonne vieille habitude de jouer avec le feu reprenait les devants, elle replaça une mèche rebelle du jeune homme derrière son oreille, regardant du coin de l’oeil les deux pimbêches bien accrocher à leurs blackberry, prêtes à prendre une photo en cas de dérapage. Elle sourit à Estevan, lui adressant un regard rempli de défis. Sans la dose d’alcool qu’elle avait ingurgité, elle se serait surement arrêté là, elle avait quand même sa fierté. « Autant leur donner maintenant ce qu’elle rêve d’avoir, non ? » Si elle parlait d’elle même ou des filles ? Impossible de le savoir. Surement un mélange des deux, mais ça, elle ne le savait pas, et lui non plus. Se rapprochant de lui, guettant toujours la réaction des deux blondes qui avaient fait mine de s’intéresser à autre chose, elle déposa un baiser sur le coin des lèvres du delta, faisant passer ça pour ce qui n’était pas. Elle s’éloigna avec cet air je m’en foutiste que certains n’appréciaient pas, et attrapa une bière qui trainait à leur pieds, continuant sa descente vers le point de non retour ; en même temps, elle ne s’en rappellerait pas le lendemain.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyMar 15 Nov - 1:00



If I hold my hand, would i change where you're standing now? just come back to me, leave all you've found, that's keeping your heart on the ground, just come back to me, so afraid for love to come around your heart again, when it's the only thing you need, just come back to me.

Elle avait raison, une idée en tête, et Chuck était partie sur sa lancée sans se retourner pour savoir si elle avait tel ou telle chose comme ceci ou comme cela. C’était une fille fonceuse, une fille que l’on n’arrêtait pas, à aucun propos quand elle avait décidé quelque chose. Et c’est une chose qu’Estevan aimait chez elle. A Paris, c’était une des seules personnes qu’il avait réellement aimait, à qui il s’était attaché. Chuck n’était pas une fille comme les autres comme on dit, mais là n’était pas la question. Quand on connaissait leur passé, on comprenait largement leur présent. Ensemble, et séparé. Alors la revoir ce soir, dans cette soirée ne pouvait que refaire remonter un flux de souvenirs, ne pouvant empêcher quoique ce soit. Heureusement il y a avait beaucoup plus de bons moments passés avec elle, contre de mauvais. Certes ce n’étaient pas des anges, mais de là à dire que c’était des démons ensemble serait aller trop loin.. quoique. On ne pouvait qualifier leur relation, quoique qu’il fasse, quoiqu’il dise, il y avait toujours une conséquence sur eux, sur leur couple, sur leur entourage, et surtout, ô grand surtout, aux ragots. Ce qui ne les dérangeait pas plus que cela. La preuve faite encore ce soir même, alors qu’ils parlaient tranquillement, il fallait toujours des petites fouines, des personnes qui n’avaient à faire de leur vie, alors ils décidaient d’épier les autres. Ce soir c’était deux filles, deux blondes, qui s’étaient donné le mot. Mhh, les blondes ne veulent pas avoir de clichées de elles mais quand on tend des perches, on tend des perches, et ces deux-là n’avaient pas l’air de comprendre qu’elles allaient lancer un jeu, dangereux ou non, entre les deux jeunes gens. Evidemment, Estevan savait que Chuck jouerait le jeu, ce qui était d’autant plus attirant. Cette situation était attirante. Elle reflétait la joie qu’il avait quand il voyait Chuck, à Paris, il y a de ça quelques années maintenant malheureusement, mais les souvenirs restaient. Et ce soir, ils redevaient réalités, cela n’était-il pas beau ? Que demandez le peuple après tout ? Estevan lui était comblé au plus profond de soi. Voyant la jeune femme regarder dans la même direction que lui, il savait dès à présent la suite des évènements. Oui il connaissait Chuck et son caractère sur le bout des doigts, il ne pouvait le nier. Et ses paroles ne tardèrent pas. A peine eut-il entendu celles-ci qu’il sentit les douces lèvres de Chuck contre les siennes. Il avait oublié tout ça, le désir de cette jeune femme et tout ce qui s’en suit. Fin du baiser, du court baiser, Estevan rendit son sourire à la jeune femme. Guettant la réaction des deux jeunes pimbèches du fond, elles étaient toutes émoustillaient par le spectacle. Et bah mon vieux. Le jeune homme lâcha un rire, regardant droit devant lui, comme si de rien était, et prit une bière pleine de la main d’une personne passant, comme si de rien n’était, tout à fait normal. La personne n’avait rien remarqué, tant mieux pour lui. De ses mains il la décapsula avant d’en boire quelques gorgés. Il repensait à ces moments passés avec la jeune femme, tous ces coups qu’ils avaient fait, les quatre cents coups tout simplement, cette époque – bien qu’il n’aimait pas Paris – qui était pas si mal au final, là où il n’avait aucun soucis, là où il n’avait qu’à faire ce qu’il voulait quand il voulait vu la haine qu’il avait contre cette ville. La gâcher ou non l’importait peu, tout ce qu’il voulait c’était continuer de s’amuser comme il l’avait très bien fait jusqu’à présent à Tahiti. Ces amis de là-bas, ceux qu’il n’avait pas revu depuis qu’il était parti.. Tout à coup, Estevan se demanda où ils en étaient dans leurs vies, ce qui se passait là-bas, s’il n’y avait pas trop de soucis et tout ce que l’on pouvait se poser comme question sur son pays natal, sur sa ville natale, sur ses amis d’enfance et tout le reste. Un jour, il devrait y retourner, oui un jour.. Maintenant que son père était mort, sa cagnotte avait grossi considérablement, donc pourquoi pas, ce projet était à ranger dans le coin de sa tête. Lâchant un petit soupir inaudible grâce à la musique, il se retourna vers le belle et jeune femme assis à ses côtés, qui se trouvait être son ex de Paris. Le monde était quand même petit n’est-ce pas ? Je n’aurais pas cru te voir ici, j’aurai plutôt pensé que tu serais restée à Paris tiens. Pas qu’il pensait à Chuck jour et nuit, non loin de là, et il ne fallait pas qu’elle pense cela, mais la voir ici l’étonnait plus qu’autre chose. Elle n’aimait pas tant que ça Paris, mais à quitter la capitale française, cela paraissait louche, mais enfin, qui sait. Sourire en coin des lèvres, il reprit en la regardant, limite détaillant son visage. Je vois que la soirée commence bien dit moi. Qu’elle n’aille pas se faire d’allusion là non plus sur ces mots, c’était tout sauf ce qu’elle pouvait imaginer. Car oui, Estevan connaissait aussi le fonctionnement de Chuck. Elle venait de l’embrasser pour satisfaire la curiosité et cette espèce d’intérêt aux ragots. La soirée ne faisait que commençait, mais qui savait comment elle se finirait. Qui sait si ces deux jeunes-là ne finiraient torchés par l’alcool à n’en plus finir, ou s’embrasser langoureusement, avec le souvenir du bon vieux temps n’est-ce pas, ou bien d’autres choses encore. Tout ce qu’il pouvait faire ensemble était incalculable, et le faire donnerait bien trop mal à la tête. Autant profiter du moment présent, ne pensait à rien d’autre, et ne vouloir satisfaire que son propre intérêt pour ce soir. Telles étaient les intentions du jeune homme pour la soirée, que ça plaise à quelqu’un ou non. Chuck était à ses côtés, que pouvait-il demander de mieux ? Rien à sa connaissance, du moins pour le moment.. Peut-être voudrait-il autre chose de la jeune femme plus tard dans la soirée et vice versa, on n’est jamais assez préparé aux surprises, encore moins à ce genre-là. Who knows.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyDim 27 Nov - 16:35


C’était un jeudi matin. Tu portais un vieux T-shirt délavé qui te va si bien. Celui qui a un trou dans le dos. Tu venais de prendre une douche et il y avait dans l’air comme une odeur de... fleur. J’étais en retard. Tu as dit qu’on se verrait plus tard, ensuite tu t’es approchée, t’as mis ta main sur mon torse et tu m’as embrassé. C’était tendre, rapide, comme si c’était une habitude, tu sais, comme si c’était une chose qu’on ferait chaque matin tout le reste de notre vie. Tu as repris la lecture de ton magasine et je suis partit au boulot. C’est la dernière fois qu’on s’est embrassé. charlotte&estevan ;; i missed you so much.









Chuck flirtait sans cesse avec le diable. Elle était aussi incalculable qu'instable, et une journée passée avec elle était aussi concluante que l'on pouvait l'espérer en deux ans. Elle tenait sûrement ça de son passé, mais jamais elle ne se l'était avouer, et jamais, encore moins, elle n'avait tenté de changer. On le prenait entière ou non, on l'aimait ou pas. Elle ne faisait rien pour plaire, se contentait de vivre au jour le jour, sans se soucier de rien. Immature, non, juste déçue de la vie et de ce qu'elle n'avait pas su lui offrir. Elle était loin du type de fille que l'on retrouvé au détour d'un couloir de berkeley, celle qui n'avait encore rien vu de la vie et qui, naïvement, pensait trouver son bonheur au fond d'une pochette surprise remplie de bonbons caramélisés. Les illusions de Charlotte s'étaient éteintes lorsque l'âge de raison était arrivé, aussi vite qu'elles avaient mûries dans sa petite tête enfantine. Paris avait été une erreur. Si l'on ne comptait pas les rencontres qu'elle y avait fait, elle pouvait qualifier ces trois années d'horreur. Entre son boulot de serveuse hot en plein centre de la capitale et sa recherche désespérée d'amour paternel, elle avait passé ces années à récolter ce qu'elle avait semé. La conclusion n'était pas glorieuse, et son retour à San Francisco lui paraissait pour l'instant encore trop fragile pour le décrire comme étant une bonne chose. Elle avait commis tellement de frasques qu'elle obtenait sans gêne le palmarès de la tourmente mentale. Et en parlant de troubles mentaux, elle venait d'embrasser son ex, qui l'avait plaqué en apprenant ce qu'elle faisait de ses soirées et qui accessoirement l'attirait tout autant qu'avant. Jamais elle n'avait imaginé le revoir après ce qu'il s'était passé. C'était rare qu'une histoire de Chuck se finisse ainsi ; d'habitude, elle se débrouillait toujours pour être la première à partir, et non l'inverse. Malheureusement pour elle, cette fois-ci elle se sentait bien dans cette relation, ce qu'elle avait voulu garder le plus longtemps possible. C'était sans compter sur Charlotte et ses secrets, ses mensonges, son incapacité à faire durer une relation. Estevan avait été beaucoup de choses pour Chuck. Il l'avait énervée par son arrogance, avant de la séduire et finalement de la laisser tomber. Elle avait rapidement lâché prise, comme toujours. A quoi bon lui courir après si ils avaient déjà tout perdu. Ca aurait mené Charlotte à un obstacle impossible à franchir. Il était déjà bien trop loin, dès lors qu'il lui avait fermé la porte au nez. Elle ne lui en avait jamais vraiment voulu à proprement parlé. Elle n'avait jamais retenu personne, et même si elle l'avait peut-être voulu à un moment donné, elle ne l'avait pas fait. Mais ce soir elle était retombée au même stade que deux ans auparavant. Et pourtant elle souriait de sa bêtise, comme elle l’avait toujours fait avec lui. « Je n’aurais pas cru te voir ici, j’aurai plutôt pensé que tu serais restée à Paris tiens. » Bien sûr qu’il pensait qu’elle serait restée à Paris. Elle l’avait toujours dit ; jamais elle ne reviendrait sur ses pas. Peut-être Paris ou peut-être ailleurs. Mais pas ici. Jamais elle ne pensait revenir, tout comme lui. Il n’était pas le premier étonné et ne serait pas le dernier. Le place qu’il avait occupé dans le coeur de Chuck témoignait de tout ce qu’elle avait pu lui confier. Il en savait beaucoup sur elle, sur ce qui s’était passé à San Francisco, même si ça ne l’étonnerait pas qu’il ait oublié. Buvant une nouvelle gorgée de sa bière, elle regarda devant elle, se détachant de son regard. « Je ne pensais pas revenir non plus. » Elle sourit. Come back where we started from. Sa vie était ici, ou plutôt son ancienne vie, et bien qu’elle ne voulait pas la retrouver tel qu’elle, elle souhaitait réparer ses erreurs, et la plus grosse qu’elle avait jamais faite avait été de partir sans un mot, rien, nada. Comme si elle n’en avait rien à faire. C’était dur de s’avouer ne plus avoir de place dans le coeur de ceux qu’elle avait blessés, pourtant elle continuait sans s’en rendre compte, bien qu’elle sache que tout lui retombera dessus un jour ou l’autre. Et n’était pas contre une arrivée tardive. « Je vois que la soirée commence bien dit moi. » Posant à nouveau son regard perçant sur Estevan, elle lui sourit malicieusement, finissant par lui donner une petite accolade et se mettant à pouffer. « Comme toutes les autres qu’on a eut. » Elle parlait sans vraiment réfléchir, et même si cette phrase lui paraissait légèrement déplacée, elle ne revint pas sur ses mots, se contentant de terminer sa boisson sans un mot. Les deux blondes étaient toujours derrière eux à les épier, et tout en lui adressant un clin d’oeil faussement gentil, Chuck se leva, proposant sa main au delta. « On bouge ? » Mauvaise idée, très mauvaise idée. Mais dans sa tête, le désir gagnait sur la conscience qui avec l’alcool s’était faite de plus en plus petite. Elle l’entraina donc vers l’intérieur du manoir -qui ressemblait plus à une orgie générale qu’à une véritable fête- et s’arrêta au milieu de la piste de danse. Elle prit la bouteille que le garçon tenait encore dans ses mains, la refila à un ado prépubère qui hurla de joie de pouvoir enfin toucher à de l’alcool, et enroula ses bras autour du coup de son ex. L’alcool lui brouillait les pensées, et sans s’en rendre compte, elle était en décalage total avec la musique qui passait. Elle fermait les yeux d’extase, se demandant ce qu’il pouvait bien y avoir eut dans sa bière, et continuait ses mouvements sensuels à l’égard d’Estevan. C’était elle qui pour l’instant menait la danse, mais elle lui passerait le flambeau sans protester.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyLun 28 Nov - 0:40



Let me hold you, for the last time, it’s the last chance to feel again, but you broke me, now I can’t feel anything

Chuck n’avait plus toutes ses idées, et Estevan le voyait bien. Il ne la connaissait que trop bien, cette jeune fille de Paris, son ex. C’était même l’ne des personnes qui la connaissait le mieux, c’est dire. Elle jouait, l’embrassait, s’satisfaisant au passage la curiosité de ces deux jeunes pimbèches de blonde. Elle jouait tout simplement avec le feu, et ça, Estevan savait comment – normalement et sans incident – ça allait se finir. Mais il avait beau être Delta, coureur de jupons, préjugé attribué bonjour, il n’allait pas pour autant profiter d’elle comme un autre mec n’aurait pas hésité une seule seconde. Une fille qui commençait à être bourrée et qui vous tombait dans les bras comme si de rien n’était, certain aurait donné cher pour pouvoir être à sa place. Pas que l’envie n’était pas là, bien au contraire, il l’embrasserait sans s’arrêter s’il le pouvait. Mais il avait du respect pour elle, ces souvenirs qui remontaient instantanément à la surface, Chuck qu’il n’avait pas revu depuis Paris. Depuis le moment où ils s’étaient séparés, où il l’avait lâché. Il avait déjà des airs de Delta le Estevan, true story. Effectivement, comme toutes les autres, on les avait eus. Mais était-ce une bonne chose ? Il avait beau se dire qu’au contraire, c’était parfait, une barrière l’empêchait d’être heureux, d’être content de la situation et d’en profiter, au maximum, comme si de rien n’était. Pour la raison était là, il n’aurait su placer les mots sur ses pensées, sur son comportement car il ne comprenait pas lui-même. Peut-être était-ce les souvenirs, peut-être était-ce le fait qu’il soit déjà sorti avec elle, peut-être que c’était l’ambiance de cette fête, ou peut-être tout simplement que Chuck avait été bien plus que ce qu’il ne l’avait imaginé, qu’il n’avait voulu se l’avouer, du moins, jusqu’à présent. La revoir ici, c’était pour lui inconcevable sachant qu’elle ne revenait jamais là où elle avait mit les pieds. Surréaliste ou non, elle était bien là, et Estevan devrait savoir au plus vite ce qui le chagrinait. Peut-être était-ce le fait qu’elle soit une alpha, et qu’elle lui fasse penser à une certaine Victoire, mais en moins dévergondé si l’on pouvait dire cela comme ça. Il fallait bien arrêter de se poser trois milles questions et arrêter d’écouter ses pensées, et suivre ses instincts. Et son instinct lui disait parfaitement que la soirée venait à peine de commencer et qu’elle n’était pas prête de se finir, au contraire, et ceci, en compagnie, en bonne compagnie. Suivant alors Chuck sur la piste, il ne dirait jamais non pour ce genre de chose. Piste de danse, bon plan. Bien que ce ne fut un excellent danseur, il réussi à se mettre, lui, sur le rythme de la musique, à l’inverse la jeune femme, ce qui le fit doucement rire. Passant ses bras autour de son coup, il savait que c’était le moment de prendre la situation en main et de ne pas la laisser filer. Après tout, on n’a qu’une seule vie, autant en profiter jusqu’au bout, à quoi sert-elle sinon ? Passant à son tour, les bras autour de sa taille, il se pencha pour l’embrasser tendrement, se fichant de l’endroit où ils se trouvaient. C’était elle et lui, Chuck et Estevan, comme au bon vieux temps. Il donnerait cher des fois, rien que pour ces petits moments, revenir à Paris. Mais la réalité rattrape bien vite les fantasmes, les rêves, malheureusement. Se décalant après quelques instants de cette étreinte, il plongea son regard dans celui de la jeune femme. Elle n’avait pas changé. Ils avaient beau avoir quelques années de plus, Chuck n’avait pas changé, et le duo Chuck et Estevan non plus. Il ne manquait plus que son meilleur ami de Paris pour combler le tout et Paris était de retour, m’enfin. L’entrainant sur le bord de la piste, il ne voulait continuer à danser au milieu de ces personnes tous autant droguées, défoncées, ou tout simplement bourrées. Non il voulait être en compagnie de cette jeune femme qui l’avait fait tant rêver dans le passé. Se callant à côté d’un mur avec la piste de danse à quelques mètres d’eux, il se pencha près de l’oreille de Chuck pour lui chuchoter quelque chose. Viens, partons d’ici. Rien de malsain derrière ces paroles, il ne voulait pas l’emmener chez lui pour coucher avec elle et la jetait à nouveau dehors. Hors de question. Non, il voulait, étrange ou non, parler avec elle, savoir ce qu’elle devenait, se promener dans les rues de San Fransisco comme ils faisaient le soir, la nuit, dans les rues de Paris. Retrouver cette certaine naïveté ne serait-ce qu’une nuit ne pourrait lui faire que le plus grand bien. Mais encore faudrait-il que la jeune femme accepte. Et pour cela, il rajouta quelques paroles, toujours le bras accoudé à mur, sa bouche près de l’oreille de Chuck. Comme au bon vieux temps, allons nous promener dans les rues, seulement nous deux, et personne d’autre. Bien sûr, si elle avait une autre idée en tête, il ne serait pas contre, mais rester dans cette maison n’avait plus grande importance pour lui, au contraire, plus il en serait loin, mieux ça serait. Surtout en compagnie de Chuck, avec qui, il l’espérait, allait passer une bonne nuit, et peut-être même, qui sait, une bonne matinée. On ne sait ce que la vie nous réserves, mais quand on veut quelque chose, il faut tout faire pour l’obtenir, et ne pas se laisser abattre, avoir peur des conséquences. Au lieu de regretter, d’avoir des remords, et peut-être même des scrupules, autant tenter le tout pour le tout, sans se soucier du reste, seulement de la personne et soit même, et imaginer et ce qui pourrait arriver si l’on se lancer.
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MessageSujet: Re: i know i screwed up ●● estevan&charlotte i know i screwed up ●● estevan&charlotte EmptyJeu 1 Déc - 22:35


C’était un jeudi matin. Tu venais de prendre une douche et il y avait dans l’air comme une odeur de... fleur. J’étais en retard. Tu as dit qu’on se verrait plus tard, ensuite tu t’es approchée, t’as mis ta main sur mon torse et tu m’as embrassé. C’était tendre, rapide, comme si c’était une habitude, tu sais, comme si c’était une chose qu’on ferait chaque matin tout le reste de notre vie. C’est la dernière fois qu’on s’est embrassé. charlotte&estevan ;; i missed you so much.






La sensation qui se déversa dans le corps tout entier de Charlotte au contact des lèvres d'Estevan la fit sourire. C'était comme lorsque l'on reprenait une deuxième part de gâteau ; on connait le goût, on le sait délicieux, alors on y goûte une seconde fois. Le contact de ses mains sur sa taille, ses lèvres, son regard qui lui semblait familier, cela rendait la scène encore plus mélancolique que lorsqu'ils étaient à l'extérieur. Elle se serait très facilement crut revenir deux ans en arrière, à l'une de leurs nombreuses soirées, lorsqu'ils se mettaient à l'écart et s'embrassaient sans vouloir que ça se termine. Pourtant ils avaient grandis, évolués, mais restaient les même enfants qu'auparavant. Ils jouaient à un jeu que Chuck savait dangereux, mais elle s'en fichait. Vivre l'instant présent, voilà ce qu'elle souhaitait faire. Comme elle se l'était toujours promis. Elle ne faisait pas partie de la catégorie des filles qui restaient attachées au passé, sans pouvoir se défaire de ce qu'elles avaient vécu et de ce qu'elles avaient pu éprouver. Le passé était derrière elle, ce qui la rendait d'autant plus heureuse. Elle avait longtemps attendu ce moment où elle pourrait enfin se dire que c'était du passé, et maintenant que c'était arrivée, Estevan refaisait surface. Et elle en était plus qu'enchantée.
Passant ses doigt dans ses cheveux brun, comme elle l'avait souvent fait, elle sourit, le sentant l'entrainer à l'écart de la piste. Le fraicheur du mur dans son dos lui fit l'effet d'une bouffée d'air fraiche, juste ce qu'il lui fallait pour remettre une partie de ses idées en place. Reprenant son souffle après l'excitation du moment, elle le regarda se pencher vers elle, sentant son souffle chaud dans sa nuque. « Viens, partons d’ici. » Elle sourit un peu plus. Chuck avait beau être une fille instable et complètement à côté de la plaque, Estevan lui faisait toujours ce petit effet qu’elle avait voulu renier au début de leur relation. Il avait ce petit côté entreprenant, ce qui faisait qu’on ne pouvait rien lui refuser. Pourtant Chuck lui avait refusé beaucoup de choses, même si au final c’était pour lui faire le plaisir d’avoir attendu. Il connaissait déjà sa réponse de part son large sourire et son regard malicieux. Elle recommença à titiller les cheveux du delta, le faisant languir de sa réponse avant qu’il ne revienne près d’elle pour lui chuchoter des mots. « Comme au bon vieux temps, allons nous promener dans les rues, seulement nous deux, et personne d’autre. » Ses doigts passèrent sur sa joue un court instant, avant de descendre jusqu’à sa main, qu’elle prit sans gêne pour l’entrainer vers la sortie. Leur jeu malsain continuait, et Charlotte comptait bien profiter de la nouvelle nuit que le destin leur offrait généreusement. Si en plus, c’était pour revivre les moments qu’ils avaient passé dans les rues désertes de Paris à trois heures du matin, c’était encore plus tentant. Elle en avait réellement envie, même si elle ne lui ferait pas le plaisir de le lui avouer. Sa main toujours dans la sienne, elle prit la longue rue qui bordait la plage et ses environs. Elle se souvenait que lorsqu’ils étaient dans la capital française, ils avaient prit l’habitude de raconter tout et n’importe quoi, sans chichis, juste une profonde franchise qui lui avait toujours plu chez eux. Oui, elle pouvait dire qu’elle avait aimé leur couple et ce qu’ils avaient vécu ensemble malgré une fin rude. Montant sur le rebords du trottoir en suivant une ligne invisible, elle le regarda en riant, tentant d’imaginer, à la place de la longue plage de sable noircis par la pénombre, les cafés parisiens qui fermaient à leur passage et les taxis qui amenaient et ramenaient des clients chez eux dans une fanfare de klaxons. Beaucoup de choses avaient changées, mais ça ne l’inquiétait pas, au contraire. Elle ne regrettait pas le temps qu’ils avaient passé ensemble, puisqu’il était de nouveau là. Elle commença à prendre un peu d’avance sur la marche qu’ils partageaient, quittant sa main chaude, lui jetant un coup d’oeil par derrière tout en reproduisant une des scènes parisiennes. « Je veux tout savoir, Monsieur La Tour Dubois. » Le défiant du regard en marchant en arrière pour ne pas lui tourner le dos, elle lui sourit, tout en l’attrapant par la manche pour l’approcher d’elle. Cette fois, c’était elle qui était à son oreille, sa voix fluette mais assurée raisonnant dans l’air dénué d’autres paroles. « J’ai toute la nuit. » Cette phrase faisait toujours son petit effet, mais Chuck ne pensait à rien d’autres qu’à en jouer, sachant pertinemment qu’il ne l’interprétait pas comme les autres garçons qu’elle avait pu amené dans son lit grâce à ses quatre petits mots.
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