Toi, Moi et cette putain de maladie! [Zayn]

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Il était assez tard que je ne voulais pas rester cloitrer chez moi entre 4murs alors je décidais de prendre l’air et d'aller au centre commercial histoire de faire quelques achats même inutiles mais cela me ferait du bien pour le moral; Et puis casser la routine et changer ses habitudes était une chose que je ne faisais jamais, il était temps de bousculer tout ça et de faire un bond en avant, profiter plus, vivre et surtout ne pas se poser de question. Voilà ce qu'était ma nouvelle philosophie de la vie après avoir appris que j'étais atteinte d'une leucémie.

Je me vêtis simplement, un jean's et d'un petit haut par cette chaleur assommante. Je pris mon sac à main ou j'y mis mes papiers et une paire de lunettes sur les yeux. Me voilà fin prête. Ces temps-ci je me sentais mieux je poursuivais mon traitement de chimiothérapie que je supportais plutôt bien à vrai dire que chaque jour pour moi était une victoire!
Au volant de ma Berline Allemande de couleur sombre, je pris donc le chemin du centre commercial qui dura une vingtaine de minute en moyenne même si j'avais été prise dans un bouchon, heure de pointe, ou tous rentraient du travail. Je me dépêchais jetant un coup d'œil sur ma montre il ne me restait à peine une heure avant la fermeture.

Me parkant, je me pressais de pénétrer dans l'enceinte des lieux y faisant d'abord quelques courses alimentaires, je retrouvais peu à peu l'appétit même si c'était des cochonneries en tout genre enrobées de chocolat, pas très nourrissantes mais c'était un bon début! Prenant un panier à roulettes et errant dans les divers couloirs je tombais soudainement sur Zayn. Lui et moi étions amis, de bons amis mais lorsqu'il avait appris ma maladie, il avait mis de la distance entre nous, puis il m'avait fui comme si j'avais eu la peste! De même qu'à chaque fois que je voulais aller à sa rencontre cela finissait toujours par des disputes et de dures paroles, jusqu'à ne plus répondre à mes appels! Là, on allait nous croiser mon cœur se serra mais je ne comptais pas faire comme lui, comme si on ne s'était jamais connus, je n'étais pas ainsi! Arrivant à sa hauteur, je ne lui dis qu'un seul mot "Bonjour"!

Bonjour.

Mais ce fut encore de trop, que je ne pus m'empêcher de réagir cette fois tentant de savoir pourquoi il avait retourné sa veste. J'avais beau chercher et tourner en tous les sens chaque moment passé avec lui que je ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi avec moi! Puis je préférais mettre fin à cette ultime dispute, oui car désormais je n'irais plus au-devant de sa personne. Pourquoi devrais-je souffrir inutilement?
Je me pressais de quitter ce rang quand soudain je dû me rendre au toilette, l'estomac faisait des siennes, l'un des effets secondaires de mon traitement, que je dus rester un petit quart d'heure enfin je le croyais dans ce genre de situation le temps peut passer plus ou moins vite, avant de me rafraichir et de ressortir des toilettes quand soudain je vis une chose différente. L'intensité de la lumière n'était plus la même, elle était plus faible! Puis je vis que les lieux étaient déserts jusqu'à ce que j'entende un bruit auquel je ne prêtais aucun intérêt me dirigeant vers la sortie, ou je vis le store en ferraille totalement baissé! Instinctivement je donnais un coup dedans! Ce qui résonna fortement!

Ce n’est pas vrai! Ça m'apprendra!!

Puis là je me retournais les mains dans ma chevelure tentant de me calmer soupirant prenant mon portable qui ne captait aucun signal, la poisse! Quand mes yeux se posèrent sur un visage familier. J’aurais préféré que ce soit quelqu'un d'autre que lui, Zayn!

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On se trouvait en ce moment même en plein dans les grandes vacances d'été. Qu'est-ce qu'avait décidé de faire Zayn pour celles-ci? Rien, tout simplement rien. Sa sœur jumelle, Mikayla, l'avait bassiné pour qu'il vienne avec elle à New York voir les parents mais il n'en avait eu aucune envie. A quoi bon après tout? Ils ne voulaient voir que sa sœur en fin de compte. Elle avait toujours été la préféré, la plus mise en avant, celle vers laquelle leur attention était portée donc il n'était vraiment pas proche de ses géniteurs. Oui, il les appelait souvent ainsi car il ne trouvait pas que ça avait été des bons parents à son égard. Il était peut être dur mais il voyait les choses ainsi et non autrement. Certes, dire qu'il n'allait rien faire durant ces vacances était un peu lourd, il allait peut être partir quelques jours je ne sais où juste pour prendre un peu de recul vis-à-vis de cette première année écoulée ici, dans une nouvelle ville. Il s'était plutôt bien intégré, et c'est vrai que le fait de s'éloigner de sa ville et de son passé l'avait beaucoup aidé à reprendre le dessus. Il avait intégré les Gammas, quoi de plus normal pour un personnage comme lui? Les conneries, la fumette, le je m'en foutisme était ancré en lui et ne semblait vouloir déloger. Tous les tatouages qu'il s'était fait sur le haut de son corps étaient un peu la marque de sa rébellion. Le début d'un nouveau comportement, d'un nouveau crédo, d'une nouvelle route. Celle-ci avait été prise depuis maintenant plusieurs années. Bref, aujourd'hui qu'avait-il fait? Alors déjà ayant été dehors toute la nuit avec ses potes à faire les cons, il avait dormi la plupart de la journée et ne s'était réveillé que dans les environs des 15heures. Il avait bien la tête dans le caleçon, je peux vous le dire, vus tout ce qu'il s'était mis la veille! D'ailleurs, il avait retrouvé un string dans sa poche de jean, et il se demandait de qui il pouvait bien provenir, n'ayant que des bribes de sa soirée. Bref, une fille comme il y en a des milliers sur cette Terre. Après tout, elles étaient presque toutes les mêmes, chiantes. Pour le reste de sa journée, il resta à trainer dans sa confrérie changeant parfois de partenaire de discussion mais étant resté le plus longtemps avec Ebony. Quand vint la fin de journée et qu'il voulut se prendre un truc dans le frigo, il remarqua qu'il ne lui restait quedal marqué de son nom, 'shit', voila ce qu'il sortit. Il repassa dans sa chambre pour prendre son porte-feuille et les clefs de sa moto avant de quitter la confrérie. Il était habillé d'un jean style usé avec un t-shirt noir et avait coiffé rapidement ses cheveux en arrière. Il grimpa sur sa moto et partit en trombe vers un des centre commercial de San Francisco. C'est à peine quelques minutes plus tard qu'il fut arriver à bon port. Il était déjà en train de parcourir les rayons, n'ayant pas eu l'idée de prendre un panier, il se trimballait avec ses trois bouteilles d'alcool fort dans les bras, son paquet de chips et d'autres conneries. C'est alors qu'il tomba sur..Eh merde, Emy! 'Tin quelle poisse! Genre il fallait qu'il tombe sur elle, San Francisco n'était pas assez grand pour qu'il n'arrive pas à bien l'éviter?! Salut. Lui répondit-il simplement et assez froidement avant que la discussion ne dégénère quand elle aborda le fait qu'il l'esquive depuis un certain temps. Ça va qu'elle décidait de mettre fin à cet échange car tout ça commençait à lui prendre la tête sérieusement. Pourquoi devrait-il s'expliquer? Okay c'était un salaud de fuir alors qu'elle venait juste de lui apprendre qu'elle avait un cancer, mais il avait ses raisons, raisons qu'il n'avait pas envie de partager. Il n'avait parler à presque personne de son passé, de sa meilleure amie qui était morte, de sa tentative de suicide, c'était bien trop dur pour lui de se le remémorer, et puis c'était intime, ça lui appartenait, c'était son passé. Elle venait de lui foutre les boules et il n'avait qu'une envie c'était de tirer sur une clope au plus vite. Etant au fond du magasin, il trouva une porte ouverte, une p'tite pièce où ils stockaient les ballets, et se mit à s'allumer une clope. Il resta là durant de longues minutes à essayer de se calmer, de ne plus penser. Cette fille lui mettait le stresse, elle le remuait sincèrement car quand il la voyait, il repensait à sa meilleure amie et à sa maladie. Ce n'était vraiment pas agréable pour lui. Quand il sortit de ce local, il remarqua que la lumière avait changé et qu'il n'y avait plus âme qui vit dans le coin. Il fronça des sourcils, avançant des les rayons, vers l'avant du centre, se disant qu'il n'avait tout de même pas pu se faire enfermer là quand même! C'est alors qu'il entendit un gros bruit vers l'avant du magasin ce qui prouvait qu'il ne devait pas être seul. Il pressa donc le pas avant de rester figer sur place quelques secondes et lâcher un beau soupir très expressif. Eh merde! Voila ce qui sortit de sa bouche, parlait-il du fait d'être enfermé ou parlait-il du fait qu'il venait de voir que la personne n'était personne d'autre que Emy? Il s'approcha plus de la grille qui était baissé avant de la secouer un peu tout en disant.. Eh on est là, venez nous ouvrir! Déclara t-il tout en regardant s'il n'y avait pas quelqu'un qui trainait dans le coin, mais personne. Putain, qu'ils sont cons sérieux! Lâcha t-il énervé d'avoir été oublié dans un magasin, ça ne lui était jamais encore arrivé. Zayn lança alors un regard vers la jeune femme qui était à quelques mètres.. T'as été aussi bête que moi apparemment. Lui déclara t-il tout en lâchant un autre soupir avant de faire quelques pas vers ses provisions qu'il avait posé un peu plus tôt sur le sol. Il s'ouvrit alors son paquet de chips et commença à les manger. Après tout, ils étaient dans un centre commercial, étaient enfermés, donc il allait en profiter. Certes, il aurait largement préféré être seul qu'avec elle, pour son moral. Je prend le côté gauche, et toi le droit, et tout ira bien. Déclara t-il à son attention, parlant de se partager en deux le magasin pour qu'ainsi chacun reste de son côté. D'ailleurs il commença déjà à partir vers son côté..

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Comment pouvait-il être aussi indifférent à ma personne?! Nous étions de bons mais et c'est aussi pour cela que je m'étais confiée à sa personne, pour me sentir aider, entourée et puis je ne voulais pas être seule pendant ces longs mois à venir. Mais apparemment il y avait eu un revirement de situation puisqu'il me fuyait, ne daignait à peine me dire bonjour ou un simple salut que cela me fit presque me sentir mal. Une rencontre, un mot, une dispute et voilà le schéma habituel qui s'était instauré entre nous depuis un moment déjà. Mais je n'avais pour habitude de me laisser faire ni de me laisser humilier de la sorte avec sa façon de m'ignorer. Mais si ce n'était que cela. Il employait parfois des mots durs qui avaient un impact si terrible à mon encontre que mon cœur se serrait. Je fis une dernière tentative alors qu'il me répondit, je sus que jamais je n'aurais dû ouvrir la bouche sachant pertinemment ou cela nous mènerait, encire vers un énième conflit!

Je poursuivis donc mon chemin faisant quelques haltes ici et là prenant ce dont j'avais besoin avant quand j'avais dû me rendre aux sanitaires prises de nausée, l'un des effets secondaires de mon traitement. Après un instant et être allé vers les caisses j'eus une bien mauvaise nouvelle, la grille était fermée, ne restaient plus que les veilleuses du centre commercial et pas un seul bruit enfin jusqu’à ce que je voye en me retournant celui dont je souhaitais m'éloigner au plus vite et au plus loin, Zyan! Il essaya d'interpeller une personne si toutefois il y avait quelqu'un ou encore un vigile mais rien! Nous devrions rester ensemble en ce même lieu pendant quelques heures enfin j'espérais qu'on vienne nous délivrer de cet enfer. Oui être en la compagnie de Zyan dans de pareilles circonstances était un horreur, un vrai supplice!

Puis il me regarda après avoir essayé à sa façon de nous sortir de là, disant que j'avais été aussi bête que lui, alors là peut-être aurait-il dû se taire; rester enfermé dans un endroit était une chose mais de surplus avec lui c'était pire et puis j'avais cette sensation de claustrophobie! Mais il venait de m'énerver que je me retenais de ne pas lui sauter dessus pour savoir ce qu'il pensait, ce qu'il se tramait dans sa petite caboche! Les raisons qui faisaient qu'il m'évite pourtant un cancer n'est pas contagieux, il le sait ça alors quel rapport cela pouvait-il avoir en dehors de ça. J’avais réfléchi à maintes reprises pour savoir ce que j'aurais pu dire ou faire allant jusqu'à le contrarié mais rien! Je n'avais rien dit ou fait pour qu'il agisse de la sorte avec moi, tout était incompréhensible!

Parle pour toi, et garde tes réflexions! Tu refuses de m'adresser la parole depuis des semaines alors tache de te tenir à cela.

J'avais eu un ton froid, détaché, chose, façon de parler avec laquelle je n'avais pas pour habitude d'employer avec lui mais il ne me voulait plus dans sa vie? Très bien alors je décidais d'aller en son sens, étant désormais de parfaits étrangers! Il voulait qu'on ait chacun notre côté très bien alors je prendrais le droit, n'ayant pas trop le choix d'ailleurs. Marchant à travers les rayons, je pus constater que j'avais différents domaines, telle que le rayon Hifi, Tv, Vidéo, quelques rayons alimentations et confiseries, linge de maison, vêtements féminins ce qui tombait plutôt bien et rayon librairie. Je jetais à nouveau un signe sur mon portable ou l'on ne captait rien, maudit endroit! Puis une idée me vînt, si je prenais de la hauteur alors peut-être aurais-je du réseau.je tentais de gravir sur une étagère afin de pouvoir capter un signal, mais rien! Que je pris de l'élan avant de ne sauter à terre ce qui fit de nouveau un bruit monstre avant de me retrouver accroupi à même le sol, puis à pas de velours je décidais de voir si l'une des Tv fonctionnait, et par chance ce fut le cas. Quelques peu soulagée de me trouver en quelques sortes en compagnie, même si ce n'était que fictif, j'allais chercher de quoi ne pas manquer de sucre et de m'installer devant l'un des écrans pour y regarder le film qui avait été mis dans le lecteur collectif, un film dont je ne connaissais pas le titre d'ailleurs, mais ces temps-ci je n'avais pas trop eu le temps de m'intéresser aux dernières sorties cinéma. Ouvrant le paquet de bonbons, des fraises Tagadda, j'en lis une dans ma bouche même si je n'avais pas pensé à prendre à boire, rayon se trouvant à l'autre bout du centre commercial. Me levant je m'y dirigeais donc évitant de me faire remarquer jusqu'à atteindre la partie qui m'avait été interdite par Zyan, et ne voulant pas le croiser surtout. Enfin je pus me servir et pris un pack d'eau pour ne pas revenir dans les parages soulagée de ne pas être tombée en face de mon ex-ami. Fière malgré tout de moi d'être arrivée en terrain ennemi sans m'être fait remarquer je repartie sur mes pas arrivant enfin à cette frontière à, à peine deux mètres quand soudain j'entendis un bruit que je me stoppais, peut-être avais-je sous-estimée Zyan...

Je suis juste venue chercher de l’eau tu ne vas tout de même pas me l’interdire, si ?

Je poursuivais mon chemin pour atteindre mon côté du magasin avant qu’il ne fasse encore une scène où il m’enverrait balader sur les roses. C’est aussi pour cela que je ne me retournais pas face à lui, comme l’ignorant au maximum dans cette situation…

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Zayn ne s'attendait pas à rester bloqué dans un centre commercial ce soir et en plus de ça avec Emy pour seule compagnie. C'était genre le cauchemar qui commençait. Elle n'était pas de mauvaise compagnie, non, ils étaient même amis il y a encore quelques semaines de cela, mais voila qu'il avait appris qu'elle était atteinte d'un cancer, et là, tout avait changé. La jolie brune devait le prendre pour un bel égoïste d'être parti après qu'elle lui ait révélé sa maladie, il l'avait fui simplement et clairement. Il ne s'en cachait pas, il l'avait évité dans les couloirs de l'université, il n'avait pas répondu à ses multiples appels ou ses textos. Il avait fait le gros con avec elle, et le faisait toujours. Il agissait là que pour son simple intérêt, il faisait son égoïste car il n'avait aucune envie de revivre ce qu'il avait vécu avec sa défunte meilleure amie. A présent, il repoussait plus les gens qu'il ne les gardait à ses côtés et quand ils sont atteins d'une maladie vous pouvez vous imaginer comment cela se passe dans sa tête. Il avait à présent des paroles détachées à l'encontre de son ancienne amie, il lui avait même dit qu'elle était aussi bête que lui, vous me direz il a dit pire mais vus qu'il l'avait dit sérieuse et vus leur passé amical, ça n'avait pas dût très bien passer. Sa prochaine remarque l'étonna, enfin pas en elle-même, c'était plus le ton qu'elle avait employé pour lui dire ses quelques mots qu'il s'était pris en pleine figure. Il essaya tout de même de faire bonne figure, de faire comme si il était fait de pierre et que rien ne le toucher. Il fit style de fermer sa bouche en tirant la fermeture éclair invisible avec ses deux doigt avant de jeter la clef par terre. Okay il se fichait d'elle encore une fois mais il n'arrivait à faire autrement, pour pouvoir se détacher complétement d'elle et de l'image qu'elle lui reportait. Vous me direz, il ne se la ferma pas longtemps puisqu'il vint leur partager le magasin en deux pour qu'ils ne soient pas gênés par la présence de l'autre. Il trouvait cette idée juste superbe, bien sûr il se prit le côté où il y avait toutes les boissons alcoolisés! Tout en partant lui aussi de son côté en silence, il ne put s'empêcher de se retourner une dernière fois vers Emy qui était de dos et qui marchait vers sa zone. On pouvait remarquer dans son regard une pointe de regret, de tristesse. Pourquoi la maladie l'avait prise elle aussi? Vous me direz, elle n'était pas encore morte, elle pouvait s'en sortir, mais dans ce genre de situation, Zayn était plus que défaitiste, et ça pouvait se comprendre. Le beau brun parcouru ses rayons tout en se prenant au passage de quoi s'amuser un peu. Il se retrouva alors au coin jardin où il s'installa sur un transat avant de s'ouvrir une bière. Un gros bruit vint le sortir de son moment tranquille, il tourna la tête tout en s'interrogeant sur ce que faisait Emy dans sa partie, il espérait qu'elle ne soit pas tombée ou quoi que ce soit mais apparemment elle n'appelait pas à l'aide donc c'est que tout devait bien aller. Il se re-concentra alors sur son moment paisible, sirotant sa bière tout en regardant l'équipement qui l'entourait. Il vit alors plusieurs cannes à pêche, il en pris une et se re-installa sur son transat. Il s'amusa alors à essayer de choper quelque chose avec l’hameçon. Comme on dit, on s'amuse comme on peut! Alors qu'il venait de réussir à choper une boite de carton vide avec sa canne à pêche, il se stoppa dans toute action, ayant entendu du bruit à seulement quelques mètres de lui. Il lâcha sa canne sans faire de bruit et commença à arpenter sa partie à la recherche de la source de ce bruit. Si Emy était dans les parages, il arriverait à la coincer et à la prendre sur le fait! Et voila quel quelques instants plus tard il se retrouvait à quelques mètres d'elle, un pack d'eau à la main, dans sa partie. Il croisa alors ses bras au niveau de son torse tout en la regardant. Je sais pas, c'est mon côté après tout. Il la scruta de son regard comme si c'était le boss des environs. Il s'approcha alors un peu d'elle avant de tourner son regard vers ses rayons, se rappelant qu'elle avait toute l’électronique avec elle. Je te propose quelque chose. Il n'y a plus de frontière, on a le droit d'aller où l'on veut mais on fait comme si l'autre n'était pas là, ça te va? Lui dit-il sans aucune once de sentiment apparent. Il la regardait en attendant juste sa réponse, il voulait que ça soit clair entre eux et pour une fois il voulait que les règles soient respectées. Zayn ne pensait qu'à lui dans cette affaire, il voulait juste s'accaparer une télé donc il devait changer son plan..

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Je ne saisissais pas pourquoi Zayn agissait de la sorte avec moi, mais là il fallait qu’on prenne sur nous et qu’on se comporte comme dans des gens civilisés surtout que nous étions enfermés tous deux-là, sans personne ; encore une chance que ce magasin du centre commercial soit assez grand pour que l’on puisse s’éviter. Alors lorsqu’il me choppa en train de prendre de l’eau dans son côté de territoire que l’on s’était enfin que lui nous avait attitré je ne sus quoi répondre avant d’hocher la tête.

D’accord et de toute façon cette idée était stupide ! Un peu comme toi d’ailleurs à agir comme un imbécile, murmurais-je une fois le dos tourné.

Sans rien ajouter je poursuivis mon chemin mon pack d’eau en main et revint regagner ma place devant les écrans plats pour y regarder un film qui soit dit en passant n’était pas très gai, mais bon au moins cela faisait office de compagnie. A y penser on aurait pu s’éclater lui et moi dans ce grand bâtiment, si toutefois nous on s’adressait toujours la parole, mais le fait de ne pas savoir m’intriguait. Pourquoi ce revirement de situation à mon égard ? Il disait qu’il était et serait là pour moi que l’amitié était une chose sacrée, mon œil ! Cela me mina que je ne prêtais même plus attention au film qui défilait surtout que le choix était restreint et qu’un seul téléviseur fonctionnait parmi tout un étalage.

Ouvrant le pack d’eau, j’en sortis une bouteille, y dévissa le bouchon et la portais à ma bouche n’oubliant pas de prendre mes médicaments, ceux prescrits à ma sortie d’hôpital, faisait guise de chimiothérapie. Je réagissais plutôt bien et n’avais guère d’effets indésirables et tant mieux même si je n’avais pas pris ma maladie en début mais en période de risque qui aurait pu m’être fatale !

Avalant ces cachets Trois pour être précise, je ressentais toujours une légère migraine après poussée par une extrême fatigue seule chose qui ne pouvait s’estomper, mais supportable. Il fallait que je mange un petit encas pour ne pas tomber en syncope. Me relevant je me dirigeais doucement les mains dans les poches à travers les multiples rayons pour regardant ici et là pour être sure ou pas, de rencontrer Zayn. J’aurai pu aller le voir et le mettre au pied du monde mais je n’en fis rien. Il savait que j’étais son amie non ? Bref, j’avais certainement plus besoin d’amis que d’ennemis et en l’occurrence de soucis.

Je vis enfin un rayon attrayant, je pris donc des sandwiches, jambon blanc, poulet, crudités et poursuivit mon chemin jusqu’à atteindre les rayons laitiers, pour y prendre des mousses au chocolat. Ma grand-mère paternelle disait toujours que le chocolat remontait le moral, info ou intox, je m’en fichais pas mal j’en pris 4 pots et toujours avec une allure décontractante je revins à ma place devant l’écran ou le film se poursuivait. Prenant confortablement place, avec des coussins que j’avais trouvés dans l’un des rayons à proximités je m’étais fait un petit nid douillet tout en croquant dans l’un des sandwiches. Me demandant bien ou pouvait se trouver Zayn…Mais soudain un bruit se fit entendre je le savais non loin de là, non loin de moi…

T'es vraiment nul en discrétion, dépêche-toi de prendre ce dont tu as besoin et vire de là!

N'était-ce pas ce qu'il voulait qu'on soit comme des étrangers? Des ennemis? Vu la façon dont il me parlait et sa façon d'être avec moi.Mais soudain, je fus envahie d'une incompréhension telle que je me relevais et me dirigeais vers lui, étant face à lui. Sans un mot je l'observais à quelques centimètres de lui.

Je te fais tant peur que ça?! C'est quoi ton problème?! Quand je t'ai dit que j'étais malade tu m'as envoyé balader, alors que j'avais besoin de toi...C'est ça le problème, que je sois malade? Alors excuse-moi, c'est vrai que j'avais demandé à ce qu'il m'arrive une pareille chose, regarde, ça me fait même délirer, après tout pile tu vis, face tu meurs. Au fond c'est toi qui me fait vraiment pitié à être devenue cette personne aigrie, où est le Zayn avec qui je m'éclatais? Te sens pas obligé de répondre, de toute façon tu ne prendras même pas cette peine, laisses tomber va!

Sur ce je repris ma place initiale et fis comme s'il n'était pas là...

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Putain que la vie était juste! Zayn ne supportait pas ce monde qui était simplement basé sur le hasard et l'injustice! Pourquoi ça devait toujours être les meilleurs qui s’achoppaient des maladies à la con? Pourquoi pas les tueurs, les violeurs, les pédophiles, et tous ces connards qui peuplaient le monde?! Pourquoi encore une personne à qui il s'était attaché? Etait-il condamné à ne plus s'attacher à personne? Il s'était déjà dis qu'il ne fallait plus qu'il s'attache à une personne car il était certain que la vie allait encore et encore le baiser! Il comprenait très bien comment elle marchait maintenant et aurait préféré resté dans l'ignorance, ça c'est certain! Là il était en train de passer pour le pire des cons auprès d'Emy qui pourtant aurait besoin de son soutient durant cette dure épreuve qu'est la maladie. Mais il ne pouvait s'y résoudre, il n'y pouvait tout simplement pas. C'était dépasser ses limites que d'accepter encore une fois qu'une personne proche de lui doive affronter la maladie et que peut être -enfin pour lui c'était sûr- la maladie l'emporterait sur la personne. Il venait tout de même calmer le jeu entre eux deux car il se rendait compte que son idée première de partager le magasin en deux n'était pas si bonne que ça. Il lui déclara donc qu'ils pouvaient aller où ils voulaient tant qu'ils faisaient comme si l'autre n'existait. C'était sa seule condition même s'il espérait ne pas trop la croiser car ça lui prenait trop la tête de repenser à toutes ces mauvaises choses. C'était un mec instable et brisé, donc il n'avait pas envie de plus se risquer. Il n'entendit pas sa réflexion qu'elle murmura et cela voulu certainement mieux. Zayn put alors partir vers le côté encore non exploré même s'il connaissait quand même un peu le magasin, s'y rendant de temps en temps. De maintenant jusqu'à ce qu'il se fasse choppé par Emy, le jeune homme avait trainer dans le magasin, but un peu d'alcool, manger tout et n'importe quoi. Il avait ouvert des trucs sans les finir et en les laissant trainer au sol. Au bout d'un certain moment, il commença à se faire chier profond car il ne savait pas quoi faire, alors vus qu'il savait très bien où se trouvait la jeune femme, il alla voir ce qu'elle faisait, ou en tout cas si elle faisait toujours la même chose. Est-ce que ça l'intéressé? Oui, dans le fond. Il s'inquiétait toujours pour elle même s'il essayait de réduire à néant ce sentiment. Il était dans un rayon à quelques mètres d'elle et s'en faire exprès il fit tomber une boite de pile au sol alors qu'il était en train de l'espionner comme un con. Il s'insulta intérieurement avant de sortir de sa 'cachette' lorsqu'elle lui parla, encore un peu surpris de l'entendre parler aussi sèchement. Faisant style de récupérer la boite de piles qu'il avait fait tombé, il comptait partir lorsqu'elle vint soudainement se lever pour alors lui faire face. Là, pour être sincère, il n'en menait pas large. Il la regardait avec cette froideur qu'elle avait à présent l'habitude de voir mais à l'intérieur il craignait vraiment ses paroles. C'est quand elle lui dit les mots qu'elle avait besoin d'elle, c'est à ce moment qu'il commença à baisser la tête, venant par la suite se passer une main dans la nuque à sa suite, sentant qu'il commençait à être fébrile et que tout ça le touchait. Il fronça alors des sourcils à sa fin, son regard s'était durcit mais en même temps on pouvait y voir une once de tristesse en même temps que de colère. Mais putain, pourquoi tu me dis ça? Si je t'ai évité depuis le moment où tu m'as dis que t'étais malade, c'est que j'avais une raison merde! J'suis un connard d'égoïste okay! J'ai pas envie de te voir mourir! J'ai pas envie d'être là durant ta descente aux enfers! Pourquoi je devrais revivre ça?! C'est marqué quelque part?! Merde alors! Déclara t-il la rage l'ayant emporté sur le reste mais cela se sentait que durant tout le long l'émotion était à son comble. A sa fin, sous l'impulsion du moment, il donna un grand coup de pied dans l’étagère à proximité, faisant balader les baladeurs et autres câbles qui étaient présents dessus. Il s'était un peu éloigné d'Emy sous la colère, il s'en voulait de lui avoir dis ça, de s'être un peu plus révélé, de ne pas avoir réussi à rester calme, de repenser à la perte de sa meilleure amie. Cette mort le touchait encore au plus profond, ça ne passerait jamais d'après lui. Il se passait la main dans les cheveux nerveusement, faisant dos à la jeune femme et s'éloignant petit à petit ayant peur de l'affronter une nouvelle fois..

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Je pensais que cette nuit allait être longue enfermée ici avec Zayn mais ce serait bien pire que cela. Nous avions chacun conclut une sorte de pacte, celui de faire comme si nous ne voyions pas l’autre, mais notre conscient ne pouvait en faire autrement, lui comme moi savions que l’autre n’était pas loin et cela ce fut révélé quand un bruit me parvint aux oreilles, le bruit d’un choc au sol que lorsqu’en tournais la tête je le vis, là, l’obligeant à se montrer. De là, je fus prise d’une pulsion que je n’avais pu me contenir et donc je m’étais mise à lui faire face pour crever l’abcès mais si j’avais su j’aurais préféré ne rien dire et rester dans mon coin. Sa réaction me fit un drôle d’effet après avoir vu que mes paroles avaient un impact important sur sa personne.
Je le regardais, sans plus un mot, tentant de rassembler et d’analyser chacune de ses paroles. Il souffrait de me savoir malade, de me voir dépérir alors que je supportais plutôt bien la chimio, qu’il avait déjà vécu une situation semblable et qu’il se retourna après avoir donné un coup violent dans l’une des étagères qui se trouvaient entre nous. Je me sentais vraiment bête après avoir eu un geste de recul par peur et surprise. Qu’ensuite je n’osais aller le voir et que je me vis à ramasser ce dont il avait fait tomber avec une sorte de tranquillité avant de me relever et presque maladroitement je repartis vers lui, qui me faisait dos, passant une main amicale sur l’une de ses épaules, bref geste avant de ne croiser les bras sur ma poitrine l’air un peu gêné, comme si je m’en voulais d’avoir cette putain de maladie qui le rendait, Lui, malheureux. Oui je pensais à lui, à son bien-être avant le mien. Je l’avais retourné pour qu’il se retrouve peu à peu face à moi, n’osant vraiment le regarder.

Zayn, je suis désolée, je ne savais pas à quel point cette…cette situation te pesait. Je ne voulais pas t’oppresser et je comprends mieux maintenant alors…alors, chacun de son côté comme si l’un ne voyait pas l’autre. Je crois que je peux faire ça, dis-je d’une voix calme et douce mais triste…

Défaisant mes bras et un sourire en coin vraiment timide et prouvant mon mal aise, j’enfouissais mes mains dans les poches de mon Jean’s avant de rejoindre les coussins qui me servaient de fauteuil à terre.
Déglutissant je tentais de me projeter dans le film qui passait sans me préoccuper de Zayn, chose difficile qui me trottait dans la tête. Je vivais désormais avec ma maladie, supportant bien l’effet de ma médicamentation pour cette Leucémie, même les effets secondaires n’étaient pas si désastreux sur ma personne. Je ne cherchais nullement à croiser son regard mais je m’enfonçais dans ce film auquel je ne prêtais aucune intention tant ses paroles m’avaient choquées et touchées aussi.

J’aurais dû savoir que le fait que je sois atteinte de la sorte pouvait déboussoler certaines personnes comme cela l’avait été sur la personne d’Alcide ayant frappé dans le mur ou s’était écrasé son poing après l’annonce de ma maladie. Je ne pensais qu’à moi dans pareille situation mais j’avais omis mes proches, leurs réactions, leur façon de me voir. C’est pour cela que sans me retourner mais pouvant sentir la présence de mon ancien ami Zayn je repris la parole les yeux rougis.

Je suis toujours la même malgré tout Zayn…Et je peux concevoir que cela n'est pas évident pour toi, une seconde fois si j'ai bien compris mais ta distance nous punit tous les deux, mais si tel est ton choix alors je le respecterais à contre coeur...

La gorge serrée je repris une profonde inspiration avant de ne refermer quelques peu mon blouson sur moi, il fallait avouer que la nuit dans les centres commerciaux il n’y avait pas grand chauffage ne serait-ce que pour les produits alimentaires… Voilà je venais de dire ce dont j’avais sur le cœur, enfin une infime partie mais avec ses révélations il m’avait coupé l’herbe sous le pied que je ne savais plus quoi lui dire de peur qu’il ne s’énerve davantage et encore plus violemment je ne voulais pas qu’on se quitte en plus mauvais termes qu’on ne l’était…
Je sentais les larmes venir et monter qu'au moment de rouler sur ma joue, d'un revers de manche je les essuyaient aussitôt. jene voulais pas faire preuve de faiblesse devant lui, tant pour moi que pour lui surtout ....Mais je souffrais de ce absence, celle d'un ami avec qui j'avais tant partagé ces denriers mois...

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Zayn voulait être égoïste, il ne voulait pas être de nouveau confronté à la maladie, il ne voulait plus souffrir. Il avait tenté de cimenter son cœur, de ne plus laisser personne s'approcher de trop prés mais pour il restait un homme, un homme qui a un cœur bien présent et qui ne peut allait contre une amitié sincère. Mais merde, il l'avait perdu comme Emy il pouvait la perdre, l'histoire semblait se répéter. Certes, cette fois il n'était pas amoureux de la fille, ce n'était pas sa meilleure amie, mais il y était attaché et le fait qu'elle ait cette maladie lui faisait ressentir qu'ils s'étaient encore plus rapproché. Bien sûr cela, la jeune brune ne l'a pas remarqué car il fait tout pour l'éloigner, mais pour lui il en était devenu encore plus proche car il savait ce qu'elle devait endurer. Après tout il avait été confronté à la maladie de sa meilleure amie durant plusieurs années donc il savait ce que c'était que de devoir se battre contre ce genre de fléau. Cela devait être dur pour elle et lui l'avait lâché par pur égoïsme, son cœur lui hurlait tout un tas de sales noms, lui reprochait de ne pas être là, de ne pas garder ses sentiments pour lui, de ne pas mettre de côté sa personne en faveur de son amie. Mais c'était dur, trop dur pour lui qui se revoyait dans cette voiture prêt à crever parce qu'il venait d'avoir son cœur arraché. La perte est certainement la chose la plus dure dans ce monde, toute personne qui a été confronté à la perte d'un être aussi cher que lui, devait comprendre la souffrance qu'il avait pu enduré et qu'il endure encore aujourd'hui car cette douleur, il ne disparait jamais, t'essaye juste de vivre avec. C'est ce que Zayn tentait de faire mais cette douleur était bien trop présente encore aujourd'hui pour qu'il arrive pleinement à vivre sa vie comme il le faudrait. Cette douleur le ramenait à la dure réalité de la vie, qu'elle était éphémère et qu'il ne servait à rien de mettre son cœur dans des relations qu'elles soient familiales, amicales ou bien amoureuse. Vous finirez toujours par perdre vos êtres chers. Là, tout de suite, Zayn n'avait pu retenir la rage qu'il avait en lui, celle qui le bouffait depuis qu'il avait vu ce trait plat qui lui avait indiqué qu'il l'avait maintenant perdu. Une rage qui s'était ravivée à l'annonce de la maladie d'Emy. Rien n'était de sa faute mais pourtant il lui balançait sa colère, sa tristesse à la figure. Ayant posé les deux mains dans la nuque, il essayait de se contenir, de se retenir de ne pas craquer face à cette situation qui était une nouvelle fois bien trop douloureuse pour un simple mec. Il sentit alors la main de son amie sur son épaule et baissa légèrement la tête alors qu'elle venait de le faire se retourner pour lui faire face. Ses paroles, sa voix douce eurent l'effet de l'apaiser de l'intérieur même s'il s'en voulait vraiment d'être comme ça avec elle, de la laisser tomber, et sa fin de parole lui raviva le mal être qu'il avait en lui. Il ne pensait qu'à lui, qu'à sa douleur et semblait s'en foutre de la sienne! A l'origine, il était loin d'être égoïste et donc il ne pouvait pas le rester indéfiniment, mais pourtant il ne bougea suite à ses paroles. Il la regarda se remettre à sa place initial, devant son poste, tandis que lui alla s'adosser contre le rayon. Zayn se passa les mains sur son visage, c'était beaucoup d'émotions et c'était dur pour lui de rester fort et fier. C'était peut être un rebelle mais ses plus proches amis vous diront qu'il est sensible au fond. Surtout depuis la perte de sa meilleure amie, depuis qu'il a remis les pieds sur terre, depuis que le mec en haut lui a fait comprendre ce qu'était la vie. Il releva alors la tête quand il entendit qu'elle reprenait la parole à son égard. Ses paroles passèrent et repassèrent dans sa tête durant les prochaines secondes, et sans un mot, il finit par venir s'assoir à ses côtés. Après quelques secondes et avoir pris sur lui, essayant de contenir son émotion, il lui raconta tout. Elle s'appelait October, c'était ma meilleure amie et la fille que j'aimais, elle était malade depuis sa naissance. Elle est morte à 19 ans après que son état se soit subitement dégradé. Zayn avait la voix légèrement tremblante, et il ne pouvait retenir les larmes qui coulaient silencieusement le long de son visage. Il regardait en face de lui, cela serait trop dur de raconter cela les yeux dans les yeux. Le fait que tu m'apprenne que t'étais atteinte d'un cancer, m'a fait tout de suite peur, ça m'a fait repensé à elle.. J'ai préféré penser à moi avant pour ne pas souffrir une nouvelle fois, mais..je n'arrive plus à faire l'égoïste avec toi. Je tiens à toi, excuse moi. Lui fit-il en ayant tourné son regard bleuté qui s'était rougi par les larmes et l'émotion qu'il ressentait. Il avait été des plus sincère tout du long, il ne prenait jamais des excuses à la légère, et là il ressentait vraiment le besoin de lui en faire à cause du comportement qu'il avait eut ces derniers mois avec elle, il n'aimait pas le fait de lui avoir manqué de respect..

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Je ne comprenais pas l’attitude de mon ancien ami, je pensais que les « amis » en tant que tel étaient là en cas de problèmes, de bonnes nouvelles, tout pour partager les bons comme les mauvais moments mais Zayn n’avait plus ce statut car il avait pris la fuite tout bonnement face à l’annonce de ma maladie. Il ne m’approchait plus de quelques manières que ce soient pas de sms, pas de mails, pas même un simple bonjour ou un signe de tête, simplement du dénigrement ce qui m’affectait particulièrement…Mais je me devais d’être forte pour moi-même avant tout et pour ne pas me laisser aller à cette saloperie qui me rongeait depuis des semaines alors que je ne m’étais douté de rien, pensant à de la simple fatigue.

L’idée de peut-être mourir m’effrayait, mais non pas pour moi, surtout pour mes proches. Oui j’avais peur pour eux mais je pensais que si cela devait arriver, ils seraient malheureux quelques temps avant de reprendre le cours de leur vie, une fois la période de deuil acheminée. Pour ma part, j’avais vécu beaucoup de choses, j’avais voyagé, j’avais des amis, de la famille, bref, je tentais d’essayer de survivre, de combattre ma maladie sans changer mes habitudes, c’était le meilleur moyen pour moi de me dire que tout n’avait pas changé autour de moi. Mais le changement de comportement tel que celui de Zayn ne pouvait que me rappeler à quel point je devais ne plus être la même. Pourtant j’avais toujours ce même physique bien que plus fatigué et peut-être le regard vide à certains moments mais au fond j’étais toujours cette même Emy Conway ! Et je tenais à ce qu’il le sache c’est pour cela que je le lui avais dit à haute voix sans le brusquer. Je ne voulais pas me battre avec lui, un seul combat à la fois. C’est pour cela que je m’étais dirigeais vers lui posant une main sur son épaule avec la plus grande des affections avant de retourner à ma place devant cet écran ou défilait toujours ce même film auquel je ne prêtais pas un très grand intérêt.

Soudain Zayn vint s’installer à mes côtés, je ne le regardais à peine sans un mot, quand soudain il prit la parole, m’expliquant que sa meilleure amie du nom d’October et celle qu’il aimait à la fois était décédée à l’âge de19 ans suite à une longue maladie portée depuis son plus jeune âge. Je ne pus que serrer ma gorge pour ne pas verser de larmes, car je savais que je pourrais finir ainsi, si la maladie s’accentuait. L’histoire d’October, cette fin pouvait être la mienne… Puis il tourna son regard vers moi que je fuyais. Oui il avait été égoïste mais il m’avait sorti de sa vie par pur préservation pour sa personne. Fronçant les sourcils j’assimilais ses paroles qui me firent énormément de mal. Je me levais toujours sans un mot, évitant son regard comme faisant ensuite les cents pas avant de prendre une profonde inspiration.

Je ne suis pas October et tu m’as délibérément évincé de ta vie parce que j’étais malade.

Puis lui faisait face, je repris à quelque spas de lui les yeux rougis sentant même les larmes couler.

Tu m’as ignoré, tu m’as gueulé dessus à chacune de mes approches, sans que je ne sache pourquoi au début et j’ai culpabilisé pensant que je t’avais offensé de part et d’autre, mais…mais à chaque fois je retournais la situation dans ma tête et je ne trouvais pas, je ne comprenais pas. Tu aurais dû me le dire même par écrit je n’en sais rien mais là, parce que tu te sens prisonnier avec moi alors tu me déballes tout ça ?!

J’essuyais les yeux du revers de mes mains telle une enfant apeurée l’aurait fait avant de reprendre.

J’accepte tes excuses mais jamais je ne pourrais te pardonner de m’avoir laissé seule alors que j’avais besoin de mes amis. Tu m’as blessé et cela me fait encore bien plus de mal que cette putain de merde que j’ai en moi !

Voilà, mes nerfs lâchaient que je me laissais aller à crier.

Puis me sentant quelques peu je dus me rendre aux toilettes sentant la nausée monter à vive allure me plaquant une main sur la bouche. Arrivée et accroupie aux sanitaires je renvoyais tout ce dont j’avais mangé quelques heures auparavant avant de ressortir étant face au miroir me passant de l’eau sur le visage, laissant perler toutes les larmes de mon corps…Je ne voulais pas me confronter à lui de peur de m'effondrer totalement face à lui car malgré tout je ne voulais paslui faire endurer non plus une seconde fois ce genre d'événement...Je m'apprêtais à quitter le bloc des sanitaires quand mes yeux se posèrent sur lui...

» Et si la maladie en était responsable ... {Pv}
» Zayn Kremer - 415.030.0721
» EBONY&ZAYN - because it will be always you and me
» Tu es un idiot, Zayn.
» being silly. (zayn)

Toi, Moi et cette putain de maladie! [Zayn]

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