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choose your last words, this is the last time ●● niko&toma

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MessageSujet: choose your last words, this is the last time ●● niko&toma choose your last words, this is the last time ●● niko&toma EmptySam 21 Jan - 2:56


❝ i walked in here. and i died. ❞
we push ourselves because we have to not because we like it. the relentless climb, the pain and anguish of taking it to the next level. nobody takes pictures of that, nobody wants to remember, we just want to remember the view from the top, the breathtaking moment at the edge of the world. that’s what keeps us climbing and it’s worth the pain, that’s the crazy part. it’s worth anything. ;; toma&nikolaï. i will try to fix you




« Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l’un de l’autre... » Étendue sur le sol de son grand salon, Toma regardait son plafond avec toute l’admiration qu’il pouvait lui inspirer. Elle se trouvait là depuis quelques heures déjà. Son chien était venu lui renifler les cheveux avant de s’étendre sur son ventre, et ils étaient maintenant deux pauvres âmes abandonnées sur le carrelage d’un grand studio. Toma n’avait pas à se plaindre. Elle avait l’argent, l’indépendance, la liberté, l’intelligence, le pouvoir, les hommes, les amis... Ce n’était pas une vie en l’air qu’on pouvait jeter parce qu’on était insatisfait. Le commun des mortels paraissait bien pâle comparé à la vie de la rouquine. Elle avait acquis tout ce qu’il était nécessaire d’avoir pour mener une vie où le mot problème ne faisait pas partie du vocabulaire courant. Elle se savait enviée, mais se sentait tout aussi envieuse. Elle avait absolument tout, mais rêvait d’un grand rien qui lui permettrait de prendre un nouveau départ. Elle ne manquait de rien, comme le lui avait promis son père des années auparavant. Elle avait tout, et pourtant, n’arrivait pas à combler un manque qui subsistait. C’était ce petit détail qui vous faisait perdre la tête, qui vous empêchait d’atteindre la perfection, le rêve américain, le dernier niveau de Mario Bros, la dernière goutte dans la canette de coca. La dernière pièce d’un puzzle coloré. La vie de Toma pouvait bien se résumer en un puzzle. Il y avait d’abord la couleur, du jaune, du orange. Et puis soudainement, cela virait au rouge et au noir. Elle restait maintenant dans les tons marrons, sans parvenir à atteindre le bel couleur du soleil, sans parvenir à extraire des rayons ce pigment lumineux. Alors que faire à ce moment-là ? Prier ? Ou simplement continuer à avancer en sachant pertinemment que jamais on n’atteindra cet idéal. C’était là tout l’objet de questionnement de la jeune femme, ce matin-là, au beau milieu de son salon, étendue par terre, Doug se soulevant au rythme de sa respiration. Elle n'était pas triste, ou affligée, non, juste stoïque, pensive. Le terme "avoir la tête dans les nuages" prenait tout son sens, alors qu'elle se mettait à sourire. Elle était stupide, là, à maudire chaque événement qui n'avait pas tourner dans le sens de sa volonté. Se redressant, elle caressa doucement la tête de Doug, avant de le regarder partir vers sa gamelle. Nouveau sourire. La vie paraissait si simple au beau milieu de cette pièce. Pourtant il fallait bien retomber sur terre, ce qui n'était pas la plus mince des affaires. Sortant son blackberry de sa poche, elle composa le numéro de l'hôpital, tombant directement sur le service où Dereck était interné. Une jeune femme décrocha d’une voix fluette, étonnamment gaie. Elle lui demanda ce qu’elle désirait, et la fille Barrows mit un temps à répondre. « Rosie n’est pas là ? » « Elle est en pause madame. » « D’accord. Dites-lui que je passerais dans une heure. Je m’appelle Toma Barrows. » Sans attendre une quelconque réponse de l’infirmière, elle raccrocha, regardant un moment sans geste l’appareil. Se pinçant la lèvre, elle se releva et enfila manteau et bonnet, avant de sortir dans la fraicheur de San Francisco en plein hiver. Le vent fouettait ses boucles rousses alors qu’elle s’enfonçait dans le centre ville, arrivant finalement devant l’hôpital de la ville. Elle resta un moment devant sans aucun moyen de bouger, de trouver le courage d’entrer. Elle resta un moment debout devant l’enseigne, partagé entre prendre la fuite et rejoindre celui qui avait besoin d’elle autant qu’elle pouvait avoir besoin de lui. Finalement, c’est une main posée sur son épaule qui la fit sursauter et se retourner. « Un café ? » Rosie lui tendait un café que Toma prit sans broncher. Rosie était une fille bien, une bonne infirmière, une bonne amie aussi. Peut-être une des rares personnes en qui Stitch pouvait avoir totalement confiance. Une confiance aveugle, présente depuis deux longues années. C’était l’infirmière de Dereck. « Tu comptes rester planter là ou tu me suis ? » Habituellement, Toma répondait sèchement à ces tentatives de prise de contrôle, de supériorité, mais tout ce qui touchait à son frère était promis à un sort plus doux. Elle la suivit finalement après un moment d’hésitation. Elles prirent l’ascenseur en silence, et marchèrent de même jusqu’à la chambre 301. Rosie la fit entrer, et Toma déposa ses affaires sur la chaise à côté du lit. Elle s’assit près de son frère, lui prenant la main qui dépassait de ses couvertures. Elle la serrait fort, comme si elle attendait une réponse, un mouvement, un cri de mécontentement. Mais rien. Jamais Dereck ne se plaignait de sa présence, jamais il ne lui avait fait part de la sensation désagréable qu’il éprouvait dès qu’elle serrait sa main trop fort. Il n’avait pas prononcé un mot depuis onze ans déjà, sa voix perdu dans son coma. Elle resta toute l’après-midi à ses côtés. Elle lui racontait des histoires pas très drôles, sachant très bien qu’elle était absolument nulle pour raconter des blagues. Elle piquait du nez parfois, faisait un somme, avant d’être réveillée par l’infirmière qui venait changer les perfusions et vérifier les constantes. Comme d’habitude, elle repartait bredouille. Aucun changement en onze ans. Pourtant Toma ne perdait pas l’espoir qu’on lui avait transmit et refusait que son frère termine dans une boîte, entre deux vieillards et quatre)vingt bouquets de fleurs. Il était trop jeune pour ça, trop fort pour qu’on lui enlève sa vie. Tout en le regardant, si paisible et presque heureux, Toma ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il attendait simplement qu’on le laisse se réveiller, que ça avait été un joli rêve, mais qu’il était temps de retourner à la réalité. Elle aurait échangé sa place contre la sienne sans une hésitation, mais rien ne lui permettait de le revoir sourire, la regarder ou lui parler. Elle finit par s’endormir sur son siège, plongeant dans les méandres des rêves poétiques et merveilleux.



Elle se réveilla brusquement vers vingt-et-une heure, lorsque Rosie toqua à la porte pour vérifier que tout allait bien. Il faisait nuit dehors, et Toma vérifia que Dereck n’avait pas bougé. Non, rien. S’excusant, elle sourit à l’infirmière, avant de poser une main sur le torse de son frère. Il respirait encore, et son coeur battait entre ses doigts. Elle sourit, avant de quitter la chambre. Elle avait une sale mine, une sale tête. La tête des mauvais jours, la tête des samedis soirs pour elle. Soupirant, elle remonta dans sa voiture, restant un instant devant le guidon, les doigt sur la clé qui n’attendaient qu’à être tournées pour démarrer la luxueuse mini. Elle finit par mettre le contact et se diriger vers la partie très fréquentée de San Francisco, un soir de semaine. Les bars, chics ou non, où l’alcool coulait à flots, tout comme les cigarettes. De quoi oublier un instant les vies de merdes et autres miséricordes. Elle se gara devant le premier bar qu’elle trouva, à l’enseigne peu accueillante mais peu importait. Elle se dirigea vers le comptoir, avant de s’asseoir sur un grand tabouret. « Un scotch. » Les formules de politesse n’étaient pas au rendez-vous, et Toma accueillie à bras ouverts le breuvage que lui tendait le barman. Alors qu’elle savourait les biens faits de l’alcool, un petit rire lui parvint aux oreilles. Tournant sa tête vers la droite, elle était prête à remettre en place l’homme qui se permettait d’être impoli. Elle tomba nez-à-nez avec Nikolaï, ce qui lui aurait autrefois arraché un sourire crispé. Nikolaï… Ca avait été bien trop compliqué pour pouvoir mettre un doigt sur la nature de leur relation. Il avait fait parti de sa vie, plus qu’elle ne l’aurait voulue, mais maintenant c’était terminé. Ils avaient longtemps joués et cela s’était retourné contre eux, sans que le jeune homme ne puisse le deviner. Il paraissait saoul, et les verres qui s’étalaient devant elle terminait de la conforter dans cette idée. Bien sûr que ce n’était pas la première fois qu’elle revoyait depuis qu’elle l’avait quitter. Mais jamais ils ne s’était reparlé, pas une fois. Il l’avait sûrement remarquée dès son arrivée mais avait attendue qu’elle soit dans une situation moindre que la sienne, soit, mais qui s’en rapprochait assez. Il regardait avec insistance le fond de son verre, alors qu’il en commandait un autre par la suite. Portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres, Toma regarda à nouveau devant elle, ne supportant pas le sourire narquois dessiné sur les lèvres de son ex.
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MessageSujet: Re: choose your last words, this is the last time ●● niko&toma choose your last words, this is the last time ●● niko&toma EmptyMar 7 Fév - 19:17

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