the great escape
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can we be friends again ▬ victoire

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MessageSujet: can we be friends again ▬ victoire can we be friends again ▬ victoire EmptyJeu 1 Déc - 8:11

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'CAUSE EVERYBODY NEEDS TO BREAK FREE FROM REALITY Some days it's a bitch, it's a bummer. We need a rock 'n' roll show in the summer to let the music take us away,Ttake our minds to a better place where we feel that sense of freedom. Leave our worries behind, we don't need 'em. All we need is a sunny day and an old tailgate and we'll escape.

Les examens approchaient à grand pas et moi qui n'avait jamais été une élèves très assidue avait pris la décision que cela allait changer en début d'année. Les examens avaient beau commencer que dans deux semaines, j'avais décider de prendre un peu d'avance sur mes études, apparemment c'est de cette façon que tous les alphas arrivaient à avoir d'aussi bonne notes, aussi bien faire comme tous les surdoués de l'université et étudier un peu pour faire changement. Voila pourquoi en ce dimanche après-midi j'avais décider d'aller faire ma toute première visite à la bibliothèque du campus, j'étais à Berkeley que depuis trois mois, il y avait encore beaucoup trop d'endroit qui m'étaient toujours inconnu et que je devais explorer comme Dora. Arrivée sur les lieux je me sentis immédiatement perdu parmi tout ces rangées de livres, je n'avais jamais mis les pieds dans une aussi grande bibliothèque de toute ma vie, avais-je déjà mis les pieds dans une bibliothèque? Bonne question. J'avais sans doute squatter un peu lorsque j'étais au lycée, mais que pour rire des looser qui s'y trouvaient. Je perdis donc énormément de temps a chercher la section des livres de français, matière que je devais étudier sur le champs comme je ne captais rien à se que mes profs pouvaient me dire dans la langue de Molière. Tous les jours je doutais de mon choix d'études, les langues n'avaient jamais été mon fort, je me souviens encore le cour d'espagnol que j'avais eu au lycée, l'horreur quoi. L'enseignant nous parlait qu'en espagnol bien que c'était la toute première fois que nous avions un cour dans cette langue, selon lui comme nous étions au Texas nous avions déjà été en contacte avec au minimum un espagnol dans notre vie, quel raison stupide je vous direz. J'avais échouer lamentablement ce cour, par chance ma maman chérie avait tout simplement enlever ce cour de mon dossier, c'était comme si je n'avais jamais été dans cette classe de ma vie. Je vis finalement un visage familier, Victoire. L'alpha avait été une des première personne que j'avais connu à mon arrivée à San Francisco au mois de Mai dernier. Dans mon élan de générosité et mon envie de changer ma vie, j'avais participer à une journée de récoltes de fond pour la mucoviscidose à l'hôpital de SF. J'avais vu là une opportunité parfaite pour faire la rencontre de nouvelles personnes et me refaire une toute nouvelle image du même coup. J'aimais bien la compagnie de la jeune blonde, nous avions plusieurs points en commun tout en étant complètement différente. Déjà elle était encore vierge alors que de mon coté je fessais croire toujours l'être. Ce n'était sans doute pas très honnête de ma part, mais il était bien difficile se sortir d'un mensonge lorsqu'il dur depuis près de cinq ans. Le début d'amitié que j'avais développer avec Victoire c'était écrouler il y a quelques semaines, malheureusement. Je me promenais sur le campus en compagnies de quelques filles avec qui je fessais partie de l'équipe de cheerleader de l'université. Pas besoin de vous cacher que ma personnalité changeait quelque peut lorsque je me trouvais avec ce genre de filles un peu superficielle et après tout j'étais exactement comme elles alors que j'habitais encore au Texas. Victoire passa tout près de nous et me salua, j'avais eu envie de la saluer en retour jusqu'à ce qu'une de mes copines se mettre à rire d'elle. « Pour qui elle se prend cette pauvre fille, c'est pas comme si quelqu'un d'entre nous la connaissait. Qu'elle retourne mettre son nez dans ses bouquins, c'est pas comme ça qu'un mec voudra coucher avec elle un jour. » Je me sentais mal pour Victoire, s'était une très bonne personne et ne méritait pas de se faire traiter de la sorte. Pourtant je me contenta de rire avec les autres pompom girls avant de continuer mon chemin tout en l'ignorant. J'aurais sans doute du l'appeler ou lui envoyer des biscuits au chocolat pour me faire pardonner, mais je n'avais rien fait de cela. La voir assise seule dans cette grande bibliothèque, je ne pouvais l'ignorer une seconde fois, je devais aller m'excuser même si je n'y connaissais rien en la matière. Ce n'était pas comme si j'avais déjà eu le coeur d'avouer mes tords au par avant. Pour la toute première fois de ma courte vie j'allais m'excuser de mes gestes qui auraient pu blesser quelqu'un, en fait j'étais sur que Victoire avait été blesser par mes actions. Je pouvais sentir mon coeur battre la chamaille dans ma poitrine, le stress l'a presque emporter. Après m'être cacher derrière une étagère pour quelques secondes, je me décidai enfin d'aller vers Victoire. Une fois arrivée près d'elle je lui sourie timidement avant de me contenter de lui dire un simple : « Salut! » Puis je m'installa face à elle, c'était peut-être impoli de ma part, peut-être aurais-je du lui demander la permission, mais à ce que je sache la bibliothèque était un lieu public, j'avais donc le droit de m’asseoir là ou j'en avais envie que cela lui plaise ou pas. J’attendais nerveusement que Victoire me répondre en retour, je ne pouvais m'empêcher de regarder partout au tour de moi sauf dans sa direction, c'était comme si j'avais honte de ce que j'avais fait, un tout nouveau sentiment pour moi, il m'était donc difficile de l'identifier correctement.
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MessageSujet: Re: can we be friends again ▬ victoire can we be friends again ▬ victoire EmptyJeu 1 Déc - 20:37


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sarabi &. victoireMa mère disait toujours : la vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Remember those walls I built. Well, baby they're tumbling down and they didn't even put up a fight. They didn't even make up a sound. I found a way to let you in but I never really had a doubt standing in the light of your halo. I got my angel now. It's like I've been awakened every rule I had you breakin' it's the risk that I'm takin' I ain't never gonna shut you out. Everywhere I'm looking now, I'm surrounded by your embrace. Baby I can see your halo, you know you're my saving grace •• Halo by Beyonce



Depuis le temps que j'étais à Berkeley, j'aurai déjà du me faire des tonnes d'amis, sortir des dizaines et fois et coucher avec la moitié du campus. J'aurai pu oui, mais mon éducation très catholique pratiquante m'avait comme lobotomisé le cerveau à ce sujet et je ne voyais pas Berkeley comme la plus part des étudiants s'y trouvant : je voyais Berkeley comme un endroit où je pourrai exceller encore plus, ou je pourrais me bouger les fesses et avoir les meilleurs stages, les meilleurs notes et travailler avec les meilleurs chirurgiens du pays. Pendant près de dix huit ans, ma vie n'avait tourné qu'autour de ça, du travail, de la perfection et de ma maladie. Je n'avais pas choisi ma section pour rien à vrai dire. Si je voulais devenir chirurgienne pédiatrique cardio-pulmonaire c'était justement pour aider les enfants qui sont et vont être dans ma situation : passer leur fête de noël à l'hôpital, passer leur été entre quatre murs blancs ou bleus pâles s'ils avaient de la chance, passer leur bal de fin d'année au fond d'un lit entrain de cracher du sang. Je n'avais pas mené une vie comme tout le monde, ça c'était clair et net mais je ne m'en plaignais pas pour autant. J'aimais qui j'étais et au moins j'étais sûre d'avoir ma place au paradis. Certains étudiants me trouveraient totalement grave de penser comme ça mais c'était comme cela que je vivais : Dieu existait j'en étais presque sûre. C'était totalement irrationnel de penser comme cela surtout que j'étudiais dans le secteur de la médecine et que je voyais pas mal d'enfants -et d'adultes- souffrir de toutes sortes de maladie : VIH, cancer, mucoviscidose. Cette maladie était celle dont j'étais atteinte et j'avais beau avoir de tous nouveaux poumons et cœur, je savais très bien ce que c'était d'avoir du mal à respirer au point de vouloir en mourir. C'était d'ailleurs pour cela qu'en plein après midi, j'avais quitté ma chambre d'alpha pour me diriger vers la bibliothèque. J'étais en manque de connaissance et avec les partiels qui commençaient d'ici deux semaines, j'avais franchement besoin de me bouger les fesses. Bon, je connaissais déjà mon cours par cœur mais un peu de précision ne me ferait pas de mal. J'envoyai un texto à Elyas, mon amour de meilleur ami qui devait sûrement encore dormir. Mon petit sampi était un acharné du travail mais pas comme moi, ce qui était franchement dommage en y pensant. J'aimerai tellement éviter de me retrouver seule pour avoir à faire des croquis de découpe de cœur et tout ce qui allait avec. M'asseyant à une table, je me dirigea rapidement vers la section médecine et prit un tas de bouquin. Comme à mon habitude, j'avais presque du mal à tout porter tellement j'avais le don de prendre de bouquin. Posant tout sur ma table, je commençais mes recherches pour mon exposé de fin de semestre : la mucoviscidose. J'étais la mieux placer pour en parler ça c'était clair et net mais je voulais faire quelque chose de tellement parfait que je ne pouvais tout simplement pas me baser sur sur mon expérience chaotique, tout le monde n'avait pas la chance de recevoir les poumons et le cœur de quelqu'un, mon défunt mari en l'espèce. J’allumai mon ordinateur portable et commença à retravailler ma vidéo de témoignage et de la collecte de fond qu'il y avait eu il y a quelques mois à l'hôpital de la vie. Bien entendu, j'avais tout organisé avec Sara, la petite crevette qui était atteinte de la mucoviscidose mais à un stade avancé, très avancé ; elle était entre la vie et la mort depuis une dizaine de jours. Rien que d'y penser, mon cœur se serra et je me sentis mal à l'aise, encore plus lorsque je vis le visage de cette Iota sur l'écran. Pris d'une certaine colère, je ferma rapidement mon ordinateur et m'allongea dessus. Je n'étais pas le genre de fille à sentir énormément d'émotion, surtout la haine à vrai dire. J'avais passé trop de temps à l'église à entendre que non, le pardon n'était pas divin, qu'il fallait accueillir son prochain les bras ouvert et tout ce qui va avec, dès que je croisai cette brune, je devenais littéralement folle, j'étais hors de moi. Je fermai les yeux quelques secondes et revit la scène qui c'était passé il y a quelque jours de cela.

« Flash back on »

Je me baladai sur le campus, mon MP3 sur les oreilles et me détendais enfin après plusieurs heures de révision. Je commençais franchement à devenir folle et j'avais besoin de m'aérer quelque peu l'esprit avant de retourner me plonger dans mes bouquins et de penser à Estevan. Depuis qu'on c'était vu pour un cinéma et que j'avais passé une bonne partie de la soirée avec lui, je ne demandai franchement ce qui se passait pour que je veuille toujours le revoir. Ce n'était pas mon style de vie ça, de voir un homme et d'aller un peu plus loin avec lui. Je n'avais jamais franchi quelconque pas avec un homme ; avec un Delta, cela relevait de l'irréalisable et de l'impensable. Seulement, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui. Voyant au loin Sarabi, une jeune femme que j'avais rencontré à la collecte de fond pour la mucoviscidose, je lui fis un léger signe de la main, sourire aux lèvres et me rapprochais quelque peu d'elle, histoire de discuter puisqu'elle et moi avions réellement accroché. Au lieu de cela, je me retrouvais face à une bande de Iota en chaleur et l'une d'entre elle ne se gêna pas pour me critiquer en plein visage, ce qui me fit mal et pas qu'un peu. Cependant, je pensais que Sarabi allait dire qu'elle me connaissait mais au lieu de cela, elle se cacha derrière un léger rire et continua son chemin, avec ses Iotas chéries, telle une bande de mouton.

« Flash back off »

Cette épreuve avait été franchement difficile pour moi puisque j'avais l'impression de retourner à Paris il y a sept à huit ans où on me traitait d'intello, de cardiaque, de pompier. Certains pensaient que je toussais autant parce que je fumais. Si seulement ils avaient su... Une voix me sortit de mes songes et lorsque je leva les yeux vers la jeune femme en face de moi, je fus partageais entre la colère, la tristesse, la douleur et la vengeance. Bien entendu, aucun de ces quatre sentiments ne me ressemblaient beaucoup et je ne me voyais pas la renvoyer d'où elle venait. Peut être qu'elle voulait tout simplement s'excuser, ce qui me semblait totalement loufoque mais sait on jamais. Je me mis correctement assise sur ma chaise et dit « Salut » Mon ton était quelque peu froid et distant, ce que j'étais avec elle à vrai dire. De voir son visage fuir le mien, je ne savais pas comment prendre ça : la honte d'être vue avec moi, la honte d'elle même peut être pour m'avoir fait prendre pour une coincée devant toutes ses amies, ce que j'étais certes. J'attrapai un livre et l'ouvrit à la page du sujet sur la mucoviscidose. Je lus quelque lignes et vit qu'elle ne bougeait pas d'un centimètre. Levant les yeux de mon livre, je lui dis « Tu comptes rester là longtemps Sarabi ? Parce que comme tu peux le voir, je suis en plein travail et je n'ai pas franchement de temps à perdre avec des personnes qui se moquent de moi en public » J'étais obligée de lui dire que de faire cela était une perte de temps, elle m'avait fait trop mal lorsqu'elle était avec son gang de rouge. Trop c'était trop. Je pouvais être bien gentille et tout ce qui allait avec mais là, j'avais plus envie de lui foutre un gros coup de pied au cul.
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