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EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1

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MessageSujet: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyMer 5 Oct - 19:55

    Beaucoup ne comprendrait sûrement jamais pourquoi je me comportais ainsi. Beaucoup ne saurait jamais pourquoi je ne pleurais pas toutes les larmes de mon corps au lieu de faire la fête. Beaucoup ne me comprendrais pas tout court ... En faîtes, c'était peine perdue, les gens avaient déjà essayer mais dorénavant, avec le nombre de rumeurs qui circulaient sur mon cas, les gens avaient vite arrêté et s'en tenait à des regards curieux et attirés par moi. Moi j'avais quelque chose de mystérieux et de totalement incompréhensif sur mon visage qui faisait que jamais presque, il tentait de m'approcher. Et s'ils le faisaient, soit ils avaient de la chance, soient ils se brûlaient les ailes. C'est vrai, après tout, les hommes se prenaient pour des oiseaux qui monteraient un jour dans les nuages pour aller y courrir cul nu ! Et après c'était moi la cyphonée et la fille perchée ? Ha, laissez moi rire ! Bon c'est vrai que je comprenais que les gens me regardent étrangement lorsque je partais faire la fête. Après tout, j'avais vécut des années avec un homme du nom de Jamie. Nous étions au tout début coéquipier pour dealer un peu de tout ce qui ce faisait de meilleur dans ce bas monde mais malheureusement, le jour d dernier deal, le jour où j'avais apprit que j'étais enceinte, je n'avais rien put lui dire, il était mort ce soir là ... J'éviterais les détails bien sûr ... Bref, avortement, grosse remise en question, boire fumer, boire fumer, se tailler les veines pour le rejoindre ou continuer à s'enfermer dans la détresse et le deuil ? J'avais commencé ainsi puis mettais vite reprise. Je devais avancer, continuer, ne jamais reculer (ça vous fait pas penser à une chanson ça ? ...) bref, je savais que même une grande défaitiste de la vie comme moi pouvait le faire et il le fallait. Jamie n'aurait jamais voulu que je retourne au point dans lequel il m'avait trouvé le jour de notre première rencontre. Une fille aigrie, méfiante et hostile à toutes nouvelles rencontres. Il m'avait aidé à tout, à vire, à m'épanouir, je lui devais de lui montrer ma reconnaissance en ne jetais pas ma vie aux oubliettes ...

    C'est pour quoi encore une fois, ce soir je sortais ! Fin, ce soir, ce matin ?, je ne savais plus trop je l'avouais. Après tout j'avais commencé dans l'après-midi à faire la fête dans la maison d'un ami, à fumer comme un pompier quelques petites substances illicites et j'avouais que la tête m'en tournait terriblemen mais qu'importe, la soirée ne faisait que débuter et je n'avais aucune envie mis alors aucune, de rentrer chez moi et de faire encore une fois un petit tête à tête avec la minette déglinguée du cerveau tout comme moi qui me servait de chat ! c'est pourquoi après avoir vaciller sur mes hauts talons noirs, j'avança en direction de la boîte de nuit du coin... Elle me connaissait par coeur, moi je ne savais pas... J'étais tellement de fois repartie complètemen stone que souvent j'en oubliais où était quoi malgré le fait que j'y allais très souvent ! A l'intérieur je reconnus la même ambiance agitée qui vous prenais aux triples et vous faisait tournoyer dans le vide, les yeux mi-clos... Beaucoup venaient se coller à nous dan ces instants là, il suffisait juste de les chauffer encore plus pour qu'ils croivent que c'était bon et puis au moment où tout devenait divin, pouf ! Disparition totale ... Au moment, où j'allais m'arrêter de danser pour aller vers le bar, je sentis un frisson me parcourir. Mes mains devinrent moites et mes yeux ne reflétaient que très peu les images qui se succédaient devant moi. je m'agrippa à quelqu'un puis à un autre tout en me dirigeant vers le bar. Il était tant de rentrer, je le sentais. Après avoir tanguer pendant quelques instants, les yeux fermés en essayant de reprendre mon souffle, je bus un dernier verre pour me tenir chaud. Chaud ? Bah oui, il devait faire froid dehors non ? J'avais la tête qui tournait. C'était une agréable sensation qui me faisait me sentir complètement libérée de tous les problèmes de l'univers. Je sortis enfin. Je marchais de travers, commença à trébucher puis me redressa. Je ne rentra pas chez moi et n'héla pas non-plus de taxi. Je voulais continuer à marcher, encore et encore. La nuit était si paisible. C'était le moment de la journée que j'aimais le plus. C'était à ce moment-là que les gens vous surprenais, qu'ils se dévoilaient. J'eus un sourire, un sourire un peu béta mais qu'importe il n'y avait personne dehors à cette heure-là ! Pendant une heure je m'amusa avec les lignes droites dessinées sur le sol, je zigzagua à travers les arbres du parc dans lequel j'atteris mais je commençais à avoir vraiment froid et surtout, je ne savais absolumment pas où j'étais. Du moins je 'laurais su si seulement j'avais eu la tête aussi lucide et si ... J'en avais eu quelque chose à faire. Néenmoins, je n'étais pas rassurée après tout, j'avais cotoyé beaucoup trop de mauvaises fréquentations pour savoir que les parcs la nuit, il fallait les éviter. Je chercha mon téléphone tant bien que mal et appela le premier nom qui me vint. Le bip retentit et j'essaya de me concentrer sur mes paroles, l'esprit toujours embourbée. 1-2-3 Mon téléphone glissa de mes mains au moment où la voix de Jayan répondait :

    Merde !
    Je me pencha maladroitement, le saisit et finit par arriver cul contre terre. Bof après tout j'étais mieux comme ça !

    Allo ? Jayan ? Je crois que je suis perdue ...
    J'avais dit ça avec une voie d'enfant malicieuse et j'eus même le rire qui alla avec mais je tremblais néenmoins à l'idée que l'endroit pouvait réellement être dangereux.

    Je suis dans un parc ou une jungle. Avant que je me fasse attrapeur par un kidnappeur en série, tu pourras non pourrais oui c'est mieux, hum ... Ha oui, fin, bref, oui, viens me chercher ? J'ai pas de gps sur moi, essaie de me repérer avec ton tomtom !
    Je n'entendais pas vraiment la réponse de Jayan mais j'en conclus qu'il allait venir. Je ne savais même pas s'il avait compris quelque chose à mon charabia mais c'était dur de se concentrer dans ces conditions ! Je soupira, fourra mon téléphone dans mon sac et reste plantée là, au milieu des arbres, sur un tas d'herbe mouillé, à lever les yeux au ciel puis à regarder autour de moi, l'air vraiment penaud :

    Ouille, il va pas être content !
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptySam 8 Oct - 0:54

    La vie n'est pas le long fleuve tranquille qu'on imagine. Elle m'avait bien réservé des surprises, des déceptions et des souvenirs inoubliables. La plus belle chose qui me soit arrivée est sans aucun doute la venue d'une nouvelle tête dans la maison Barckley. Reagan était tout ce que je souhaitais, tout ce que je voulais. Une petite sœur, rien que pour moi et je comptais bien en profiter, la protéger et l'aimer. L'enfant que j'étais, se perdait dans son innocence et c'est aveugle que j'avançais vers l'inconnu mais aussi vers la perte d'un pilier de mon existence. La femme de ma vie s'est éteinte petit à petit. Flamme après flamme, elle s'en est allé. C'est le plus grand vide de mon existence, le manque que jamais je ne pourrais retrouver. J'ai eu du mal à gérer, du mal à garder la tête froide. Même si je n'ai jamais lâché ma moitié, ma petite soeur de coeur et de sang, qu'importe qui sont ses véritables parents pour moi.. Elle est ma famille, la seule femme qui me reste à protéger. Alors au fil des années, je ne l'ai jamais lâché. Et pourtant, elle fut en mauvaise posture quand moi et mon père, on se faisait la guerre. Je n'avais qu'une envie qu'il remonte la pente et qu'il soulève ma soeur. Il se laissait noyer par sa peine tout en sachant qu'on était également touché de la perte de la tête de notre famille. Car même si c'est l'homme qui a souvent ramené l'argent à la maison. Ma mère fût la tête froide de notre tribu. Elle était là pour chacun de nous, à nos soins et près de nos sentiments. Toujours là pour nous mettre en garde, elle était un ange descendu tout droit du ciel. Sauf qu'on la réclamait là haut et après des mois de souffrance, elle s'en est allée. Pour elle, c'était la meilleure direction à prendre. Éviter la douleur et garder un œil sur nous, c'était le choix le plus favorable pour la suite. Même si au fond de nous, on aurait fait n'importe quoi pour la garder à nos côtés. Je serais prêt à tout pour la récupérer et même s'il fallait qu'on fasse un échange, je n'hésiterais. Je lui donnerais ma place. Juste lui donner un peu plus de temps avec ma soeur et accorder un dernier baiser à mon père. Il ne pourra jamais s'en remettre. Elle était sa dulcinée, la femme de sa vie et de ses nuits. Alors je dois avouer qu'au fond de moi, ça me fait rêver. Est ce qu'un jour, je pourrais aimer de cette même force ? Rencontrer cette personne qui pourrait tout remettre en question, chez moi. Je ne sais pas si cela pourrait m'arriver mais je n'avoue ne pas me protéger. Je ne veux pas être à l'abri de cette émotion et passer à côté de quelque chose d'unique dont je pourrais regretter de nier. Non, je ne veux pas être éternellement armé de cette armure. Je veux être touché. Cependant, je risque de faire marche arrière devant cette personne qui ferait naitre en moi, une nouvelle flemme. Car l'inconnu est la chose qui me tente le plus. Et je ne suis pas dupe, prendre le risque de s'attacher, c'est se donner la chance de souffrir.. Est ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ? Telle est la question.. Je ne suis pas certain d'un jour, trouver la réponse..

    J'étais assis dans mon canapé, j'avais beaucoup trop dormi la journée. Donc le sommeil était la chose qui me tentait le moins. Je passais de chaine en chaine alors que ma colocataire venait de rentrer. Calla et moi vivions en parfaite harmonie. Malgré le fait que les instants soient rares où on se retrouvait où on prenait vraiment le temps de discuter. Elle semblait avoir passé une longue journée. En ôtant directement ses chaussures, elle se laissait tomber dans le canapé à mes côtés. Je lui partageais mon pot de pop corn qui venait tout droit du supermarché. Mais comme on dit chez moi, c'est le geste qui compte.. Enfin, c'est très rare d'entendre une telle phrase sortir de la bouche d'un epsilon. Et pourtant, je faisais bon ménage avec un sampi, c'était pour dire que même les différences pouvaient se retrouver. Quand je sentis soudain mon portable vibré, je suis étonné de le voir d'ailleurs en fonction à cette heure ci de la nuit. Alors quand je remarquais le numéro s'afficher avec la photo d'Ebony, je fus plus que sur le cul. Cette photo de nous était toute fraiche. Je l'avais pris pendant le summer break, à cette journée où tout à repris, où j'ai retrouvé une alliée. Est ce qu'elle n'arrivait pas à dormir ou est ce que je lui manquais simplement ? Je n'en avais pas la moindre idée. Pourtant, il ne me fallait pas longtemps pour être mis au courant. En appuyant sur le mobile de couleur verte, je décrochais et la saluais. « Allo toi. » La première parole de Ebony était plutôt étrange. Je restais un moment silencieux et il ne me fallut pas longtemps pour entendre le son de sa voix. Directement, je compris que quelque chose n'allait pas.. « Allo ? Jayan ? Je crois que je suis perdue » Sérieusement. Je compris directement. Elle était plus loin qu'elle n'aurait pu se contrôler. Est ce qu'elle avait retouché le fond au point de ne plus retrouver son chemin. Je commençais très vite à me tracasser. Où était - elle vraiment ? Est ce que quelqu'un pourrait profiter d'elle ? Un million de question me traversa l'esprit et aucune réponse ne m'arrivait. « Sérieusement ? Ebony, dis moi où tu es. » Une jungle ? Est ce qu'elle était sérieuse ? Où est ce qu'on trouvait une jungle à San Fransisco ? Un vent de panique me prit aussi vite que je me raidis dans le canapé. Elle était plus loin que je ne l'avais jamais vue. Elle ne savait plus son chemin et encore moins me dire où elle pouvait se trouver. Sa voix changeait au fur et à mesure de la discussion. Son air enfantin, son sens de l'inquiétude et au fond d'elle l'euphorie de la nuit. Ne raccrochant pas de suite, j'entendis son appréhension à ma venue. Elle voulait donc que je la repère avec mon tomtom. Et comment j'aurais pu faire ça, elle n'avait aucune puce sur elle pour que j'arrive à la repérer. Heureusement que Calla me parla d'une soirée dans un bar qui faisait assez de bruit. Je voyais où cela pouvait se situer et juste à côté, il y avait le Golden Park. Sans me faire attendre, je montais dans mon véhicule à la recherche de ma poupée en cristal. Il ne fallait pas que quelqu'un la touche, sinon je serais capable de lui faire la peau. A vive allure, j'arrivais au parc et mal garé, je fonçais à travers le parc. Composant le numéro de Ebony, j'attendais impatiemment de réentendre le son de sa voix. « Dis moi que tu es au Golden Gate Park. Ebony, je suis là, je fais les cents pas. Dis moi où est ce que tu es.. Il fait dangereux pour une fille à cette heure ci de la nuit. » Sans attendre, alors que je courais au lieu de marcher, je remarquais sa silhouette sur un banc. Elle était allongée et savait à peine répondre à mes questions. Partagée entre la panique et la joie, l'alcool lui mélangeait tous ces sentiments. Je ne savais pas si je devais l'engueuler ou la rassurer. Moi - même partagé entre colère et le soulagement, je m'approchais jusqu'à elle.. « mon dieu ! Dis moi quelle mouche t'a piqué ? Tu sais que tu me fais flipper. Allais lève toi, on y va. » Je ne pouvais pas rester calme. Elle m'avait tout retourné avec son appel que je ne savais même pas si j'avais dis à Calla où j'allais, si j'avais fermé la porte ou simplement si je n'avais pas laissé ma clé sur mon bijou à quatre roues. Je lui tournais le dos et en même temps ne la lâchait pas des yeux. Je voulais qu'elle se relève et qu'elle réalise l'état dans lequel, elle s'était mise..
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyDim 9 Oct - 17:32

    Je sentis ses paroles se briser au téléphone. Il semblait beaucoup plus inquiet que je ne l'aurais su l'imaginer et le savoir dans cet état me rendit encore plus coupable. Je me sentais affreusement mal maintenant et cette sensation de culpabilité était décuplée avec l'alcool qui coulait encore dans mes veines malgré que le froid atteignait ses maux. Après avoir raccroché, je resta allongé sur le seul banc que j'avais trouvé à proximité. Je ne changerais donc jamais. Je ne voulais pas qu'il me voit ainsi mais après tout, c'était le seul en qui j'avais totalement confiance. C'était d'ailleurs étrange de se dire ça alors qu'il y avait encore à peine un mois, nous n'étions plus que deux étrangers dans la vie l'un de l'autre, ou du moins en surface. Nous nous étions retrouvés enfin pendant les vacances et je n'arrivais pas à croire qu'enfin il faisait de nouveau partit de ma vie. Je n'aurais pu en attendre autant de ce début d'années et j'avouais que beaucoup de choses allaient sûrement changer depuis son retour à mes côters. Bon, d'accord, pour l'instant, cela semblait mal partit. Après tout, j'étais dans un état plutôt précaire, en pleine nuit, seule, sur un banc ragoutant d'un endroit bondé d'arbres qui, à mon humble avis, me dévisageaient d'une manière que je n'appréciais que peu. Je les défis du regard attendant que l'un d'eux se manifestent mais ils restèrent tous, éxtrémement silencieux et j'en déduis qu'ils avaient tout simplement peur de se mesurer à moi. Haha, j'étais bien trop forte ! Ou bien trop amochée pour comprendre que je racontais n'importe quoi ! Mais qu'importe, j'étais seule, j'avais froid, et la seule chose qui me tenais encore éveillée vraiment était le fait que je n'avais envie que Jayan me trouve en plus inconsciente ! La première fois que nous nous étions rencontrés, et bien que nous n'étions encore que de jeunes adolescents, j'avais déjà une attirance pour tous les interdits qui existaient. Après tout, ma famille m'avait délaissé lorsque j'étais petite. J'avais été traité comme une princesse pendant très longtemps mais l'arrivée de mes frères jumeaux vint tout remettre en question. Mes parents me délaissèrent pour envoyer tout l'amour dont il était capable à mes frères et bien sûr, j'eus l'impression de ressembler tout simplement à un fantôme. J'avais alors deux solutions qui s'offraient à moi. Jouir de la fortune familiale sans me poser de question et vivre ainsi, comme un pantin invisible, accroché à l'argent familiale ou devenir tout simplement totalement indépendante mais à ce moment là, ne plus pouvoir avoir ce confort autour de moi. J'avais préféré la deuxième solution et était partit. Je faisais mes études mais travaillais à côté pour me loger et bien que je revoyais de temps en temps mes parents lorsque je venais leur rendre visite, je refusais toujours l'aide financière qu'ils essayaient de m'apporter, plus par principe que par amour. Mais dans cette vie que je m'étais créée, j'avais bien compris que tout me paraissait ennuyeux à mourrir et c'est ainsi que j'avais commencé à avoir ces penchants pour tous les vices de la terre. Car tant que je m'amusais à faire n'importe quoi et à tout faire, je ne remarquais pas à quel point la vie pouvait être si banal et anodine. Au moins, tout ce qui pouvait pimenter ma vie, je le testais, au risque de me brûler les ailes mais vous savez, entre nous, j'étais née plutôt avec des cornes sur le crâne ! et c'est ainsi que Jayan me connut et il n'aima pas ça du tout bien sûr ! Je devais sûrement lui faire penser à ces pauvres adolescentes qui se cherchent encore et qui testent tout juste pour faire leur intéréssante. Sauf que je n'avais pas d'amis et que je n'en voulais pas. Je faisais tout pour moi, je choquais, impressionais, destabilisais mais en aucun cas je ne le faisais exprès. Et puis il y eu cette nuit où notre amitié prit de l'empleur. Maintenant, il était de nouveau à mes côters mais je savais bien que cela voulait dire beaucoup plus de choses que ce que je pensais. D'abord, depuis nos retrouvailles, un poid s'était enlevé de mon coeur. J'avais toujours montré une forme d'aigreur et de mauvaise humeur dans mon comportement dû à la mort de Jamie. Jayan était la personne qu'il m'avait fallut pour enfin faire mon deuil. Mais malheureusement, il restait toujours le problème de qui j'étais et chaque jour où j'y pensais me mettais mal à l'aise. On ne pouvait pas se changer, c'était sûr et je faisais encore beaucoup de choses étranges, ne mangeais pas dans les mêmes assiettes que les gens et ne parlaient sûrement pas des mêmes choses et de la même manière. J'étais beaucoup trop différente et je m'étais beaucoup trop éloignée de la norme maintenant pour que je m'y raccroche comme une pauvre âme perdue. Néenmoins, j'avais peur que cette manière d'être, plus le fait que je continuais souvent à dépasser mes limites avec des consommations pour le moins douteuses, ne lui fasse prendre conscience que nos chemins s'étaient beaucoup trop éloignés.

    Il arriva enfin, après quelques instants et j'eus l'impression qu'il avait mis que quelques secondes. Ses cheveux étaient ébourrifés et je sentais bien que la colère et l'inquiétude parsemait sa voix de trémolos graves. Je ne sus que répondre. maintenant j'avais vraiment l'impression de redevenir une enfant. C'était vraiment très étrange. Je perdais tout mon contenut devant lui . D'habitude, j'aurais sûrement répondu qu'il aille se faire foutre et je me serais relevée en souriant. Oui, mes paroles étaient crues, toujours même et c'était peut-être aussi pour ça que les gens n'arrivaient pas à m'aimer. Néenmoins devant Jayan, je n'étais pas moi-même, mais plutôt une autre partie de moi que je n'avais jamais montré à personne. Une petite fille perdue, qui n'osait élever la voix. Je semblais frêle et innocente devant lui alors que j'avais toujours montré une très grande assurance en moi-même. D'ailleurs, si l'on m'aurait vu parlé ainsi, les gens se seraient bien demandés où était cette Ebony, celle dont tout le monde crégnait qu'elle ne change d'humeur et d'avis au moment où ils passaient à ses côters !

    Attends, deux minutes !
    Je me redressa tant bien que mal et essaya de me mettre sur mes jambes. La sensation en fut étrange mais j'avais l'habitude. Je dus attendre quelques secondes avant que ma tête arrête de faire des loopings et je releva enfin les yeux vers Jayan :

    Merci d'être venut mais euuh t'aurais pu prendre ton temps tu sais. Yavait pas le feu ...
    Bon ce n'était sûrement pas les paroles à dire mais j'avouais que devant son air, je me sentais vraiment génée et complètement à la ramasse. Voilà, Jayan était la personne qui me montrait que ma vie n'était qu'une blague. Il remettait en question beaucoup de choses en moi et cela créait un soucis. Deux parties en moi se disputaient en ce moment !
    Je m'approcha du jeune homme doucement histoire de ne pas perdre l'équilibre et le prit dans mes bras en embrassant sa joue :

    Si tu me portes, je veux bien, sinon va falloir rester ici !
    J'eus un sourire et le regardant sans le lâcher. Oui, j'aimais jouer et surtout avec lui mais j'avais bien peur qu'il ne soit vraiment pas d'humeur !
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyJeu 13 Oct - 17:42

    Je ne sais quelle mouche l'avait piquée ce soir. Ebony semblait avoir trop consommé de je ne sais quoi d'ailleurs. Je n'avais donc pas perdu une seconde. Elle comptait assez pour moi et je ne pouvais pas la laisser dans cet état là, dehors. N'importe quel homme aurait pu venir jusqu'à elle et en profiter vu son état. Je ne pouvais pas me laisser imaginer une telle situation. Allez savoir pourquoi mais cette simple idée me rendait fou. Si quelqu'un posait sa main sur la belle brune sans avoir son consentement, je serais prêt à lui faire la peau. Mettant un pied devant l'autre, j'espérais vite tomber sur celle. Avec la chance que je me paie, elle sera à la fin du Golden Gate parc et ça me rendre fou. J'avais conscience qu'une seule seconde pouvait tout changer dans une vie. Est ce qu'il lui fallait une seconde de plus pour qu'elle se fasse importunée par un inconnu ? Je ne devais pas perdre mon temps et vite la retrouver. C'est étrange le sentiment qu'elle pouvait faire naitre en moins. J'étais inquiet et à la fois en colère qu'elle ait pris un tel risque. Elle ne devrait pas être toute seule et encore moins dans cet état là. On ne sait pas ce qu'il se trame la nuit dans les rues de San Francisco. Allez surtout savoir pourquoi, je pensais que Ebony n'avait pas les meilleures fréquentations qu'il soit. Surtout après la perte de Jamie, je l'avais imaginée dans un sale second. Peut être toujours en compagnie d'une bouteille où d'un peu de poudre blanche. Elle s'était quand même retrouvée seule au monde et je ne sais pas comment j'aurai pris la chose si j'avais été à la place. Ce n'est pas tous les jours qu'on croit trouver notre moitié et encore moins quand celle - ci nous est ôtés. C'est assez compliqué à gérer et surtout quand nous avons fait le choix de n'être que deux. Je me demandais comment elle était passé au dessus ça, comment elle avait survécu à cette épreuve supplémentaire car je savais que Ebony n'avait pas toujours eu la vie tranquille. J'aurais du être là comme je le suis en ce moment. Alors quand je l'aperçus au loin, je n'avais qu'une envie, c'était de lui dire combien elle était inconsciente et qu'elle a bien fait de m'appeler, surtout quand j'entends sa première réflexion. « Attends, deux minutes ! » Je ne comptais pas la pressée. De toute manière, j'étais là maintenant. Elle ne risquait plus grand chose, hormis le fait que je puisse lui faire la morale. Mais ce soir, c'était chose perdue si j'essayais de lui faire entrer quelque chose dans sa cervelle. Le cours sur la sécurité de soi se sera pour demain quand elle aura dé saoulé. « Merci d'être venut mais euuh t'aurais pu prendre ton temps tu sais. Yavait pas le feu ... » Sérieusement, j'aurais peut être du prendre deux heures pour la retrouver. Comme ça quand je serais arrivée, elle serait peut être congelée ou pire encore. Elle avait vraiment trop consommé d'alcool pour une semaine à cette allure là. Même si j'avoue aimer boire mon verre. Rares sont les fois où je termine dans un état comme le sien. Je l'observais essayant de marcher comme une personne tout à fait normal sauf que ça ne le faisait pas. Elle déambulait. « De rien. J'aurais peut être du te laisser ici plus longtemps. Les loups de Golden Gate Parc auraient peut être fini par manger toute crue et congelée à la fois. » Je souriais jaune car je me disais que si je n'avais pas répondu, qu'est ce qu'elle aurait fait .. Je n'en avais pas la moindre idée. Enfin, j'essaye de ne pas y penser car dans le meilleur des mondes j'étais là.

    Je me rendais compte ce soir, combien je tenais à ce petit bout de femme. Elle avait chamboulé ma vie à l'époque où j'avais perdu ma mère. La retrouver, c'était comme retrouver tous les souvenirs que l'on avait partagé et que l'on avait vécu côte à côte. Ces nuits où elle s'endormait dans mes bras. On était si proche que l'on ne pouvait pas que nous étions amis mais pas assez impliqué pour faire croire qu'on vivait dans un amour complet et intense. C'était notre relation à nous et personne ne pouvait la comprendre. Moi même, je n'étais pas sûr d'être capable de mettre un nom sur ce que l'on partageait et cela m'importait peu parce que je l'avais trouvé et que c'était tout ce qu'il comptait depuis le summer break. Je la voyais près de moi et ça me rassurait. Dorénavant, je ne manquais plus de rien chez moi. J'avais retrouvé la seule amie qui me manquait à l'appel depuis toutes ces années. J'avais retrouvé en quelque sorte mon reflet et cela me faisait le plus grand bien. Malgré le fait que ce soir, elle n'était pas vraiment dans son état. Au point même de ne pas pouvoir marcher jusqu'à la voiture. Elle se laissait aller à côté de mon bras. Je ne pouvais donc pas la laisser. « Allais agrippe toi petite terreur. » Je la prenais sous mon aile et la levais du sol. Comme une princesse, elle était sur mes bras. Je marchais jusqu'à l'endroit où j'avais laissé ma voiture et coup de chance, elle était toujours là et sans contravention. Nous avions marché sans un mot, comme si elle s'était reposée sur moi. Je ne savais pas si je devais la ramener chez elle ou simplement lui faire une place chez moi. Calla m'avait prévenu qu'elle n'était pas là de la nuit. Donc je pense que j'avais fais mon choix. De plus, je n'avais aucune idée d'où elle vivait, à l'université ou ailleurs. « On est arrivé à la voiture, il faut que tu tiennes trente seconde sur tes pieds. ça va aller ? Juste le temps de t'assoir là. » Je lui souriais et montrais que je la tiendrais malgré tout. Elle pouvait s'appuyer contre moi. Ouvrant la portière, je l'aidais à prendre dans ma voiture. Du coup, je fis le tour pour me prendre côté conducteur. Si ce soir, on m'avait dit que ma soirée se déroulerait de cette façon, je n'y aurais pas cru. Je n'aurais pas pensé que Ebony m'aurait appelé dans cet état là. Alors elle avait réellement retrouvé la confiance de nos années d'amitié. En même temps, elle aurait toujours pu savoir qu'elle pouvait me faire confiance. Jamais je ne l'abandonnerais, plus jamais je la laisserais me filer entre les doigts. Mettant le contact au véhicule, je démarrais et ajoutais : « Je te préviens, on va chez moi. Je ne sais pas où t'habite et ma colocataire n'est pas là. Donc ce soir, tu vas voir où je vie. Et essaye de ne pas vomir partout. Je te revaudrais ça. » Au final, je prenais les choses avec le sourire car elle était près de moi, je ne me tracassais plus. Je savais qu'elle était dès à présent en sécurité. Je la regardais tout en fixant la route. Elle semblait si paisible. Les traits de son visage n'avaient pas changé. Elle avait ceux que j'avais connu, cette même nuit où on a passé le plus grand silence de toute mon existence. Ce soir là où elle t'a tout compris sans que j'ai eu le besoin de lui dire. Ebony était particulière, elle m'était chère. Je n'avais aucun mot pour expliquer, je la regardais du coin de l'oeil et priait pour ne pas qu'elle vomisse dans cette voiture que je venais tout juste de nettoyer. Arrivée devant chez moi, j'en refis de même. Je me rendis compte qu'elle s'était assoupie et ça ne pouvait pas être mieux avec la gueule de bois qu'elle allait se payer demain. Seulement, je devais la réveiller pour la remettre dans mes bras. Doucement, je fais de mon mieux pour la récupérer et la soutenir contre moi..
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyDim 16 Oct - 1:21

    De rien. J'aurais peut être du te laisser ici plus longtemps. Les loups de Golden Gate Parc auraient peut être fini par manger toute crue et congelée à la fois. Je ris jaune à sa remarque vraiment peu rassurée par ce qu'il me racontait à présent et bien que je faisais mine devant lui de comprendre qu'il blaguait, je ne pouvais m'empêcher de lancer quelques regards furtifs autour de moi. J'avais presque l'impression de voir des grands yeux jaunes fixés sur moi. Les loups ! C'était ça ! J'aurais été mangé par les loups si seulement Jayan n'était pas venut à la rescousse ! Sur le coup je me serais jetée sur lui de peur mais ma tête était bien trop lourde pour supporter le moindre hélan brutal qu'aurait pu vouloir faire mon corps. Moins je bougeais, le mieux c'était ! Bien sûr, ça commençait à descendre doucement et je me pensais un peu plus stupide à chaque minute. Avec la baisse de l'alcoolémie en prime, je commençais à avoir sérieusement mal à la tête et j'avais bien peur de ne pouvoir répondre que par des élucubrations à Jayan qui continuait à me parler. Enfin, bien que mon sang commençait à retrouver sa vraie couleur, j'avais que la fatigue commençait à peser sur moi et bizarrement je ne m'étais pas sentie aussi fatiguée depuis bien longtemps. Pourtant, cela m'arrivais très souvent d'être dans cet état mais à chaque fois, parce que j'avais envie de m'amuser. Ensuite, je rentrais chez moi en taxi, et m'endormais. Je ne me réveillais que le soir d'après pour recommencer à faire la fête, à chaque fois seule. Je ne faisais le retour que rarement seule comme l'allée mais néenmoins, je préférais être seule dans ces moments-là. C'était bizarre. Je ne me sentais bien qu'en présence de moi-même. Pourtant j'avais des amis c'était sûr. Des amis très proches et bien qu'ils savaient que j'étais sûrement la fille la plus étrange de tout l'univers, je ne voulais pas leur montrer à quel point ils avaient raison. Ce soir en revanche semblait différent. Je n'avais pas pris autant de plaisir à me retrouver dans cet état-là et c'était peut-être pour ça qu'au lieu de rentrer j'avais préféré errer dans les rues pour me retrouver au parc. C'était peut-être aussi la raison de mon appel qui avait fait venir Jayan au plus vite. Ce soir, je ne voulais pas me retrouver seule. Ce soir, je ne voulais plus me retrouver seule. J'avais fait mon deuil. Le deuil de Jamie. Il y avait deux jours, j'avais appris des choses sur le fameux soir et tout avait pris un sens dans ma tête. Un voile s'était levé de mon coeur et j'avais eu l'impression d'être libéré d'un poid énorme. Il m'en avait fallut du temps mais j'avais enfin réussit grâce à une seule soirée à comprendre que maintenant j'allais avancer sans traîner ce malheur. Bien sûr, il ferait toujours partit de mon histoire mais néenmoins, j'avançais sereinement à présent... Et c'était ça qui me faisait peur. Avant, je m'étais toujours rattachée à la peine et et à la mort de Jamie mais en faîtes, ce qui m'avait empêcher de lui dire aurevoir avait toujours été la peur d'être seule. De ne plus arriver à vivre. Jayan était là pour moi à présent et c'était en le voyant pour la première fois depuis des années que j'avais compris que tout devait changer. Et ce soir, je n'avais pas pris autour de plaisir que les autres; Et ce soir, la seule chose qui pouvait me faire plaisir était de voir Jayan, le seul qui comptait à mes yeux depuis très longtemps ... Je me redressa donc au bout d'un effort surhumain et il décida bien évidemment que je n'étais pas en état de marcher. En faîtes, ce n'était pas tant les effets de l'alcool que ça non. C'était la fatigue et tout ce que les découvertes que j'avais fait récemment me faisaient à présent. Je me sentais vidée de tout, de la colère et de la tristesse que j'avais avant, ressentit. Maintenant, je puisais ma force des autres et surtout du fait que j'avais retrouvé Jayan. Il me prit dans ses bras et j'eus un sourire. Je déposa ma tête dans le creu de son cou et respira son parfum. J'aurais pu rester des années comme ça sans qu'il me pose mais il fallait bien rentrer dans sa voiture ... Il me posa sur le siège passager et j'eus du mal à quitter ses bras dans lesquels je me sentais plus protéger que n'importe où. C'était drôle la sensation que personne que vous connaissiez depuis si longtemps pouvait vous faire. Je n'avais pas connu de famille aimante, je n'avais pas eu vraiment beaucoup d'amis mais j'avais eu Jayan. Et ça me suffisait amplement car avec lui j'avais l'impression d'être la femme la plus heureuse du monde. La preuve, je n'en voyais pas beaucoup qui aurait pu faire ce qu'il était en train de faire en ce moment ! Je ris à sa remarque :

    Fais gaffe, tu sais que j'ai toujours aimé t'énerver ...
    J'eus un sourire mais qui se transforma en baillement que j'étouffa avec ma main. Non, je n'allais pas vomir dans sa voiture. Je lui avais fait tellement de coups comme ça que je ne pouvais pas permettre, le jour où il m'aidait, juste après nos retrouvailles, de tout gâcher ! Nous allions chez lui ... Mais je ne comprenais qu'à moitié ce que cela voulait dire. Je divaguais, somnolais pour m'endormir complètement. Enfin, je sentis qu'on me portait de nouveau et bien qu'à moitié réveillé, je ne pus m'empêcher de plonger de nouveau mon visage dans son cou comme pour y puiser toute la chaleur dont j'avais besoin. Je sentis une lumière s'allumer puis une autre, je savais qu'on était chez lui à présent mais je ne voulais pas bouger de ses bras. Pourtant il allait bien falloir ... Il me déposa enfin dans sa chambre, du moins je le devina puisque je sentis un lit sous mon corps et j'ouvris un oeil puis deux et me redressa légèrement :

    Merde ! Plus jamais le whisky à 4heures du mat !
    Je me frotta le crâne de douleur. Maintenant, je savais bien que j'avais quelque peu décuvé néenmoins, j'avais vraiment mal au crâne et l'impression que tout était décuplé autour de moi. J'essaya de me mettre debout sans comprendre que Jayan était toujours à mes côters en train de m'observer. Mais j'étais dans un tel état que je ne réfléchissais plus vraiment à ce que je faisais.

    Je t'emprunte des fringues !
    Je pris au hasard dans un placard où je supposa que c'était sa penderie, un tee-shirt et un boxer puis entreprit d'enlever mes chaussures puis ma robe et enfin je le regarda pour la première fois depuis trois minutes :

    Même si j'ai dû mal à comprendre vraiment ce qu'il se passe, je crois que je te vois !
    Mouais bon, pas très clair encore mais c'était plus le genre à dire tu te retournes si tu veux moi je m'en fiche ! J'eus un sourire, comment faisait-il pour me supporter ? J'étais le genre de fille sans aucune gène ! Je fis glisser ma robe le long de mon corps pour me retrouver en sous-vêtements et enfila les affaires de Jayan. Il m'avait déjà vu une multitude de fois en sous-vêtements mais je ne savais si cela le génait à présent. Après tout, je faisais comme si de rien n'était mais nous ne nous étions retrouvés qu'il y avait peu ...

    Au faîtes ça ne te dérange pas ?
    J'avais du mal à parler, les mots semblaient flous dans ma tête et je n'avais pas vraiment l'impression d'être dans la chambre de Jayan. Je lui montrais les vêtements que j'avais enfilé à la hate ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyJeu 20 Oct - 17:32

    Ebony me semblait à la fois différente de celle que j'avais vu au Mexique mais semblable à celle que j'avais pu connaitre dans le passé. Elle aimait prendre un verre sauf que je ne me souviens pas la voir souvent vue dans cet état là. Un stade assez avancé, elle se sentait si mal qu'elle ne voulait plus marcher et sa tête allait surement exploser. J'aurais peut être du la laisser en plan et la forcer à marcher pour qu'elle se rende compte de ses actes et des risques qu'elle prenait à agir de la sorte. On ne vit plus dans le monde des bisounours ma chère bonny. Alors s'il te plait, fait attention à toi. Même si je sais que je ne peux pas m'empêcher de faire comme si elle ne m'avait jamais quitté car cette simple idée me déchire à nouveau. Alors j'avance, j'essaye de continuer comme si simplement nos chemins avaient pris des directions différentes et qu'on se retrouvait comme jamais. J'avais eu le choix de la refouler et d'aller lui dire qu'elle ait voir ailleurs si j'étais. Seulement, je n'avais pas pu. Son regard, sa douleur et tout ce que nous avons partagé. Je ne pouvais pas la renier même si elle m'avait blessé. D'une autre manière, j'essayais de ne pas lui montrer.. Elle ne devait pas savoir combien son départ m'avait désorienté. Elle ne devait pas être au courant, cela devait rester mon secret et je pense qu'il en était mieux ainsi que se soit pour notre relation ou pour le futur. J'avais souvent eu des envies de meurtres vis à vis de son petit ami de l'époque. Comment pouvait - il se l’accaparer de la sorte ? Espèce d’égoïste. J'étais persuadé à l'époque que leur histoire n'allait pas durer. Ebony n'est pas le genre de fille qu'on tient en lèse. Pourtant cette histoire a durer jusqu'à temps que le chemin de l'un deux s'arrête. Je n'ose même pas imaginé la douleur et la souffrance qu'elle a pu ressentir. Je n'étais même pas là pour la serrer dans mes bras, la rassurer. Je ne pouvais pas lui rendre l'appareil comme elle avait pu le faire lorsque j'avais vécu une disparition.. Cependant, je peux sans cesse revenir en arrière et me torturer. Je dois juste profiter de l'instant présent, d'elle et de nous. Alors que je n'hésitais pas à lui faire une place dans mes bras, je la sentais apaisé et se laisser guider toute en confiance. Je voulais la protéger et c'était le meilleur moyen que de la laisser ici sans savoir si demain, elle y serait encore et surtout dans un état normal. Je n'osais même pas m'imaginer toutes les trucs qu'on aurait pu lui faire si son chemin avait croisé la mauvaise personne..

    Sans hésiter, je l'avais ramené jusque chez moi, lui offrant même ma chambre. Ebony avait besoin de sommeil et d'un oeil pour la surveiller. A cet instant, je me trouvais avoir muris dans mes décisions, dans ma façon d'agir. Je nous revoyais à l'époque où on se faisait limite des concours de celui qui sait boire le plus sans vomir. On était vraiment des gamins, enfin surtout moi. Toujours le premier à courir à poil ou à crier dans la rue alors qu'il devait être que trois heures du matin. C'était cette folle époque où elle et moi ne formions qu'un. Nous étions chez moi et j'avais l'impression d'être projeté dans un vieux souvenir malgré tout. « Merde ! Plus jamais le whisky à 4heures du mat ! » La folie, quand on y goûte, on a du mal à s'arrêter. Je connais ça et c'est pour cette raison lorsque l'envie me prend, ce que je dois avouer qui est assez souvent. La plus part du temps, je me pose chez moi où je vais faire un tour chez les epsilon, quitte à dormir sur place s'il le faut. Néanmoins, je pense que la situation ne s'est jamais présentée. Je suis un homme fort et dur, ce n'est pas ça qui va avoir ma peau. Je lui souriais alors qu'elle se frottait le visage. Un petit corps comme le sien ne pouvait pas contenir une grande consommation d'alcool. « C'est ce qui arrive quand on se croit invincible. La prochaine fois, réfléchit et bois un truc de fille. » ajoutais - je avec un sourire si grand sur mes lèvres que même un aveugle ne pouvait pas le rater. En même temps, je n'avais pas totalement tort et d'un autre côté, je me disais que ça pouvait juste l'aider à oublier ce qu'elle ne voulait pas se rappeler. Alors que je la regardais agir, tout en fouillant dans mes affaires. Elle se jouait de moi. En même temps, je n'étais pas du genre à la forcer à dormir toute nue. Puis si elle se sentait plus à l'aise dans mes vêtements, le plaisir était pour moi. Je la fixais toujours alors que nous partageons cette discussion. Elle me rappela malgré tout à l'ordre. « Même si j'ai dû mal à comprendre vraiment ce qu'il se passe, je crois que je te vois ! » Ah bon ? En même temps, je ne voulais pas qu'elle me colle de pervers sexuel, direct. Toujours le sourire aux lèvres, je détournais mon attention sur un autre point. Alors que l'un de mes yeux voulait se retourner vers cette jolie silhouette, je me concentrais pour ne pas faiblir et laisser parler ma curiosité masculine. « J'ai du mal à y croire, Bonny est devenue pudique. » rigolais - je. Tout en restant allonger sur mon lit, je portais mon attention sur le plafond et c'est le son de sa voix qui me fit revenir sur elle. Je ne voulais la gêner et la brusquer alors qu'on venait de se retrouver, il y a encore peu. Elle était toujours aussi magnifique. C'est dingue, ce qu'elle pouvait dégager et même avec une cuite dans le nez. « Pas du tout. Allais vient te reposer, je pense que tu en as besoin. » Tout en me relevant, je lui laissais la place dans le meilleur des lits. « Je serais dans le salon, si tu en as besoin. » Je faisais quelques pas et je posais mon regard toujours sur elle. Ebony n'était pas n'importe qui. Je me rappelle la prochaine que je l'ai vu, j'ai posé mon regard sur cette fille dans le coin du bar. Elle n'était qu'une étrangère à ma vie à cette époque là. Elle était tout le temps avec ce groupe de gars, et pourtant ne montrait aucun marque d'affection envers l'un d'eux. J'avais conclu que soit elle était pour les femmes, soit trop fière pour s'afficher avec un du sexe opposé. Alors lorsque j'avais fait sa connaissance, je dois avouer avoir été stupéfait. Ebony est plus que ça et à la fois si différente de toutes ces filles que je m'y suis accroché jusqu'au point d'en devenir secrètement accroc. D'ailleurs, cette pensée me rappelait que dans la table de chevet que j'avais, se cachait une vieille photo de nous. Me rapprochant une dernière fois de sa personne, je venais la serrer dans mes bras juste le temps de quelques secondes brèves et lui donner un baiser sur le front. Dès à présent, j'étais rassuré et posé. « Je suis rassuré, tu sais que ce soir, tu m'aies appelé moi et pas quelqu'un d'autre. » Je détournais les talons et jetais un dernier coup d'oeil avant d'ouvrir la porte. C'était si bon de l'avoir retrouvé, si bon que je ne trouvais pas un mot à la hauteur de tout ceci. Ebony est une grande femme et elle n'en a pas conscience. Belle et rebelle, je pense qu'elle ne changera jamais. En même temps, je l'apprécie comme elle est et jamais je ne voudrais qu'elle devienne quelqu'un d'autre. Je veux récupérer cette jeune femme que j'ai rencontré dans ce bar, celle qui m'a fait grandir dans le silence. Sans pour autant me faire la moral, elle m'a surement aidé plus qu'elle n'ose l'imaginer.
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyDim 23 Oct - 19:40

    C'est ce qui arrive quand on se croit invincible. La prochaine fois, réfléchit et bois un truc de fille. Ces mots me stopèrent rapidement lorsqu'il les prononça. Je pivota vers lui et après l'avoir regardé longuement, eut un petit sourire narquois et arqua un sourcil :

    Je suis loin d'être une lady, tu le sais mieux que quiquonque !
    C'était vrai. Je n'étais sûrement pas comme toutes les filles. Je faisais pire et me comportais comme un vrai garçon. Déjà plus jeune, je traînais qu'avec des hommes, me battais comme eux, me comportais comme eux pour pouvoir faire partie de la bande. Oui ensuite cela avait évolué et j'étais apparue seule dans les années qui suivirent. Néenmoins, je conservais ce côté masculin, celui qui m'ammenais à prendre des risques constamment, à braver les interdits, à parler d'une manière que seul une homme aurait pu le faire car dans la bouche d'une femme ça ne semblait pas être très bien placé. Mais les gens me connaissaient. Avaient appris à me connaître et ne semblaient plus effrayer par les paroles qui pouvaient sortis de ma bouche. Aussi crues soient-elles, elles étaient toujours justes et bien placées. Et puis il n'y avait pas que dans cette manière d'être là que j'avais l'impression de m'éloigner nettement du caractère que j'aurais dû avoir ent ant que femme. Je traitais les hommes comme eux pouvaient le faire avec des filles et j'avais sûrement la même conscience à ce moment-là c'est à dire aucune. Et c'était bien drôle d'ailleurs. Je les prenais et les jetais, faisais semblant avec l'un pour lui briser ses rêves le lendemain. Et le pire c'est que je traquais souvent des hommes qui faisaient la même chose en me disant qu'ainsi il n'y aurait rien de plus, rien que du sexe. Mais il s'avérait que cela heurtait la fierté des hommes qui croyaient rouler une folle pour juste la délaisser le lendemain et au lieu de ça, il se retrouvait avec une fille encore pire qu'eux et qui leur faisait subir la même chose mais en plus dégradant. Je comprenais qu'en ce moment, il n'y ait personne dans mon lit. Ils avaient dû se passer le mot ... Bon bien sûr, je ne ressemblais pas non-plus vraiment à un homme physiquement. Encore heureux sinon j'aurais pu me questionner sur les attirances sexuelles de tous les messieurs qui avaient bien voulu m'accompagner "boire un verre" et juste un ! Non, j'étais le genre quand je sortais à faire très attention à mon allure sans en faire des tonnes. Juste encore une fois, pour pouvoir charmer et jouer ensuite. Les attouts d'une fille sont ses armes, c'est bien connut et en l'occurence ma vie aurait été bien triste si je n'avais pas eu ce jolie petit visage d'ange ... Je tourna de nouveau mon attention sur Jayan et eut un sourire. Non je n'avais jamais été pudique. Devant lui ou quiquonque d'ailleurs. Je ne feignais jamais que j'avais dû sûrement être élevé par une ancienne nudiste mais qu'importe, devant Jayan je savais qu'en plus, je n'avais aucune gène à avoir. Je n'en avais jamais en faîtes mais avec lui, c'était différent. Nous nous connaissions depuis si longtemps qu'au bout d'un moment, j'avais bien dû voir toute son anatomie. Je me mordis la lèvre ifnérieure en y pensant et eut un sourire. Combien de fois avions nous dormis l'un contre l'autre habillés pour tout et en tout de simples sous-vêtements pour de multiple raisons ! Et jamais nous n'avions été génés par cela mais ici, cette nuit, dans cette pièce, tout semblait différent. Ou du moins, je n'aurais dû pas le penser. Je venais de le retrouver et j'avais peur que me montrer trop entreprenante tout de suite, lui ferait penser que j'allais trop vite et que notre amitié ne commençait qu'à peine à se remettre. Mais je sus à la simple expression qu'il employa que j'avais été complètement débile de croire que quelque chose avait changé. Bien sûr, je savais que ça avait très dur pour lui mais je savais aussi que ce qui nous étais arrivés de mieux avait été de pouvoir ensuite se retrouver alors en aucun cas je devais montrer une différence par rapport à notre passé ... Je voulais que tout redevienne comme avant. J'en avais besoin ...

    Qui aurais-je pu appeler ? J'ai peu d'amis et ceux que j'ai sont certe, très précieux pour moi mais ... Je n'arrive pas à m'accrocher à toutes ces personnes comme je pourrais le faire avec toi ... Ce soir j'ai compris que je ne voulais que toi et je t'avoue que si tu n'avais pas été là, je n'aurais appelé personne. Je serais sûrement restée seule et je me serais faite manger par les loups ...
    Ma tirade était sincère et je savais qu'il pensait la même chose. Je n'allais pas souvent par quatre chemins pour dire ce que je pensais et en cette simple tirade, j'avais résumé tout ce que je pensais à l'instant même. J'avais peu d'amis mais ceux que j'avais étaient meilleurs. Je n'avais pas de connaissances ou de simple amis. Non, moi j'avais de vrais amis, sur qui compter n'importe quant. Mais, j'avais mes moments à moi. Bien qu'ils soient présents pour beaucoup de choses, j'étais d'une nature très solitaire et le resterais sûrement longtemps. Je vivais ma vie seule, la nuit sortait souvent seule sauf si on me proposait autre chose et encore, je déclinais de temps en temps pour moi-même. J'avais besoin de me retrouver au milieu de personnes totalement inconnues. Alors je devenais quelqu'un d'autre, je pouvais jouer, mentir, sourire, imaginer que ma vie n'avait pas été un totale fiasco et tout redémarrait la nuit d'après. Mais Jayan était différent. Maintenant qu'il était là, je ne savais si j'avais la force de continuer ainsi. La fille mystérieuse qui disparaissait puis réapparraissait défoncée ou non d'ailleurs... J'avais quelqu'un à présent qui comptait sur moi et je ne voulais pas le décevoir. C'était bziarre de se sentir tellement lié à une personne qu'on en venait à changer pour elle. Je le regarda longuement puis il me tourna le dos pour partir vers le salon. J'aurais pu le laisser filer mais je l'avais déjà fait une fois, je ne voulais plus refaire la même erreur. Je l'attrapa par la main avant qu'il ne franchisse le seuil de la porte et le regarda lorsqu'il se tourna vers moi :

    Tu as dis que tu resterais toujours avec moi. Maintenant, c'est le moment de tenir ta promesse ...
    J'eus un petit sourire. Pour illustrer souvent une idée j'étais obligée d'aller chercher des phrases qui voulaient dire cent fois plus mais j'aimais les effets mélodramatiques et ces grandes phrases qui faisaient pleurer dans les beaux films américains. Je m'assis de nouveau sur le lit et attendit qu'il me réponde et au fond de moi, je savais que je n'avais vraiment pas envie qu'il parte. C'était bizarre mais je n'aurais pas voulu pour le moins du monde que ce soir, quelque chose nous sépare, que ce soit des années de silence ou une simple pièce ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyMar 25 Oct - 17:41

    Les hommes ne son pas faciles à suivre et j'en étais la preuve même. J'étais tombé seulement une seule fois amoureux. Une unique et petite première que je n'avais jamais plus ouvert les portes à quelqu'un d'autre. C'était bien trop risqué de donner la possibilité à quelqu'un de pouvoir nous blesser, nous rendre plus fragile. Vraona avait eu cette seule possibilité et depuis je m'étais toujours promis de me protéger au mieux. La femme peut devenir une vraie mente religieuse si elle le souhaite. C'est difficile à expliquer et pour certains, dur à comprendre.. Je suppose qu'un jour où l'autre, je partagerais ce sujet de discussion avec Bonny, lors d'une de nos soirées déprimes. A chaque fois que l'un de nous deux sentaient son moral descendre au plus bas, on se retrouvait juste l'instant de partager tout ça et de ne plus porter ce poids seulement seul. Alors peut être qu'elle saurait que pendant son absence, j'ai aimé une femme. Elle pourrait comprendre de cette manière qu'elle n'a plus la seule à avoir connu le chagrin même si l'histoire est différente. Mon premier amour respire toujours. Elle est peut être même heureuse à l'heure qu'il est. Je ne sais pas.. La souffrance n'est pas la même qu'éprouve la jeune femme brune assit dans ma chambre. J'en doute même. Avec Vraona, on avait fait le choix de séparer nos chemins. Je n'étais pas l'homme qu'il lui fallait, du moins c'est ce que je me forçais à croire. L'amour et moi faisions deux. Ce n'était pas ma tasse de café et j'avais du mal à être à deux, moi qui avait pris l'habitude de me retrouver tout seul. Un jour, j'aimerai vraiment pouvoir lui en parler et lui dire que ces soirs là où un million de réponse tournait dans ma tête, à elle seule, elle était peut être une réponse. A chaque fois que je la regardais, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle m'avait tant manqué et surtout que j'avais été un crétin de ne pas faire le premier pas quand on sait aujourd'hui qu'on est redevenu inséparable. Ebony a manqué à l'appel plusieurs fois, pendant un grand nombre d'années.. Je suppose qu'elle a du penser la même chose. Juste à l'instant quand Jamie s'en est allé, mes bras auraient été parfaits pour la réconforter et la protéger. Je ne sais expliquer et être sûr de ce que j'avance mais en tout cas, je partage ce réel pressentiment si elle le ressent et vie comme moi. Ce soir, tout avait repris sa place. Elle était de nouveau dans ma vie et j'étais heureux de pouvoir venir la sauver. Je n'avais plus rien à craindre, dès à présent même en sécurité, je pouvais même aller me coucher. Elle n'était pas bien, juste dans mon lit. « Tu es particulière aussi pour moi, aucune autre fille ne pourrait prendre ta place. Maintenant, tu es en sécurité et les loups ont raté quelque chose ce soir. Je dirais même le festin du roi. Peut être qu'eux aussi auraient été saouls en savourant ton corps et tout l'alcool que tu avais ingurgité comme un vrai homme. Dur à cuire. » Est ce l'alcool qui la faisait parler ou l'envie ? Je n'en avais pas la moindre idée. Mais son regard me donnait envie d'y croire. Alors que je m'étais levé pour la laisser se reposer, elle m'avait dis ces premières paroles qui réchauffent l'esprit. J'avais envie de lui dire : pour le meilleur et pour le pire. Cette vieille promesse que se sont fait deux adolescents sans la moindre idée du chemin qui leur était tracé. On était sur la plage juste elle et moi. Plus fort qu'hier et plus faible de demain.. Je n'oubliais pas cette phrase et cette soirée d'où est née toute cette complicité. Les nuits qu'on a passé à dormir l'un contre l'autre et où je sentais les battements de son corps cogner contre mot dos lorsqu'elle se tenait à moi pour s'endormir. Comme un pilier dans ma vie, Ebony redonnait un sens à beaucoup de choses et faisait ressortir le meilleur qui pouvait exister en moi..

    « Tu as dis que tu resterais toujours avec moi. Maintenant, c'est le moment de tenir ta promesse ... » Elle non plus ne l'avait pas oublier. Son visage angélique et son sourire accroché au bout des lèvres.. Qu'est ce que je pouvais faire pour demeurer intouchable. Je fermais alors la porte derrière moi. Souriant mais avec modération pour ne pas qu'elle puisse démasquer combien j'avais attendu qu'elle me le propose. Que m'arrivait - il ? Quel pouvoir pouvait - elle exercer sur ma personne ? J'essayais de la jouer mieux que n'importe qui, en parfait ami. Je m'avançais jusque elle qui avait prise possession de mon lit. Déposa ma main dans ses cheveux, tout en prenant place à ces côtés. Je dégageais son visage et tombais dans son si doux regard. « Une promesse est une promesse. » J'enlevais mon haut et tout en enfilant un autre sweet. Je n'allais pas dormir à ses côtés comme à mon habitude, nu comme un verre. Toujours assis, je m'étais changé et avais attrapé celui qui se trouvait le plus proche de moi. Celui avec lequel, je descendais le matin pour ne pas perturber ma chère colocataire. Une règle qu'on avait très vite instruite pour ne pas dépasser une certaine limite, sinon notre habitation finirait par tourner à qui tenterait l'autre, le plus grand nombre de fois. « Tu promets de ne pas prendre toute la place ? » ajoutais - je. Souvenir, souvenir. Bonny avait une sale habitude à occuper les trois quart du lit à l'époque alors je la mettais en garde. Cette fois ci je ne me laisserais pas attendrir par son joli sourire quand elle dort paisiblement comme un ange tombé directement du ciel. J'avais envie de la serrer dans mes bras, de la sentir se blottir contre moi.. Que me prenait - il ce soir ? Je n'avais pourtant pas bu par rapport à ma partenaire de soirée. Enfin, je n'allais pas jeter la première pierre car il y a beaucoup de choses pour qu'un soir, les rôles soient inversés. « C'est dingue comme le temps est passé, comme tu m'as manqué et combien, j'ai été trop crétin pour venir toquer à ta porte.. » La plus profonde de mes pensées venait de pointer le bout de son nez. Je ne sais vous expliquer, ce soir, ce qui me poussait à lui dire ce qui traversait ma tête. Fallait que je me contrôle, si je ne voulais pas vendre ma peau. Si je ne souhaitais pas tout dire.. Fallait que je me contrôle. Seulement à chaque fois qu'elle posait son regard sur moi, j'avais l'impression d'être à nu. En même temps, elle était une des rares personnes à me connaitre sous toutes les coutures. Elle savait cerner la moindre de mes faiblesses, montrer ma plus grande force du doigt. Ebony pouvait me dessiner les yeux fermés même après toutes ces années. Dans le fond, j'étais toujours resté identique, fidèle à moi - même et à mes choix. Je lui souriais donc, tout en me reculant sur le lit et en prenant place de mon côté habituel. Elle avait besoin de sommeil et ça m'aiderait à éviter de trop parler.. Surtout si elle continuait à me regarder comme ça. Je n'avais pas la moindre idée de savoir si elle se jouait de moi ou qu'elle n'en avait pas même connaissance. La vilaine Ebony. - fouet2 -
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EBONY&JAYAN - Dans la jungle partie 1 EmptyJeu 27 Oct - 20:53

    Une dur à cuir ... Oui comme il le disait, j'étais quelque chose dans ce goût là. Au fond on est tous pareils, on se cré des images pour chaque personne de notre entourage. On leur montre ce qu'on veut bien qu'ils voient. On devient ce que l'on aimerait être et on change certaines facettes de nous-même que nous ne pouvons supporter mais qui resteront malgré tout, ancrées en nous. La question était de savoir si moi, je me cachais ou pas. Je semblais intouchable, manipulatrice, hautaine, des points de caractère qui faisaient penser que j'étais loin d'être peur sûr de moi-même et que surtout, je n'avais besoin des conseils de personne. Je vivais ma vie au gré du monde et des gens et semblais voler dans un parfait halo de confiance. Une trop grande confiance en moi qui pouvait déceler autre chose. Aujourd'hui, je n'étais plus sûr de ressembler à cette image que je m'étais façonnée. Pendant trop longtemps, j'avais cru être ainsi, rien ne m'atteignais, rien ne pouvait me distraire. Et puis il avait fallut que je me heurte à la réalité des choses. A Jayan et au deuil de Jamie qui s'en était suivit de très près. J'avais eu alors l'impression de me séparer de quelque chose. Que mon âme se coupait en deux. De changer de peau. J'avais tout simplement l'impression d'avoir deux personnes en moi. Celle que j'avais toujous été et celle que je ne voulais pas montrer. Celle-là était perdue, térrorisée par le fait d'avancer et c'est pourquoi, elle laissait faire à chaque fois celle qui se montrait forte et intrépide. Pour ne pas avoir de décision à prendre par elle-même. Et maintenant, je me sentais encore plus perdue de me dire que je ne savais pas réellement qui j'étais. On ne m'approchait que si je le voulais, on ne me parlait que si j'invitais, on ne m'embrassais que si j'avais tendu la perche et que j'avais sortit la carte qu'il fallait. Et puis, tout ce contrôl s'était vu réduit par la simple présence d'un vieil ami dans ma vie. Il me faisait revivre et revitalisait la fille que je connaissais trop peu et que j'avais maintenu à l'écart tout simplement car la laisser se montrer, c'était ne plus rien contrôler et devenir comme toutes les autres filles. S'attarder sur ses sentiments, valsés de colère à joie, être entraîné dans des histoires sans fins, avoir des regret et des bons souvenirs ... Alors j'avais peur et d'un côté assise sur ce lit, je me disais que je ne devais pas et le fait d'avoir peur, me donnait encore plus l'envie de me réfugier sous mon caractère de je m'en foutiste totale. Néenmoins, il suffisait d'un simple regard envers Jayan pour que mon âme se dévoile au grand jour. Devant ses grands yeux bleux, je me sentais mise à nue et bien que cette sensation me procurait beaucoup de plaisir, plus de menssonges, je devais dire que cela me faisait peur. Il avait créé le doute là où il n'y en avait jamais eu. Maintenant bien que son retour m'aidait à avancer sur l'histoire de mon passé, il faisait aussi que tout bousculer dans mes certitudes. Alors je l'observais tout simplement sans rien dire. Je souffrais d'une incroyable incapacité à tout contrôler à ses côters et pourtant cela me faisait du bien. Il m'apaisait et me raussirait car je me disais alors que si ce n'était qu'à ses côters, alors être vulnérable seulement en sa présence ne pouvait me gêner. Mais j'espèrais que ce sentiment ne continuerait pas alors par la suite et que je ne devienne plus qu'un corps contenant une personnalité qui se cherchait de nouveau. J'étais attristée de voir qu'au moment où Jayan me retrouvait, c'était pour être qu'une fille perdue au milieu de personnes qui me méprisaient justement parce qu'ils me voyaient tous comme la fille la plus incorrigible et incompréhensible qu'il existe ! Il vint alors fermer la porte et sa main glissa dans la mienne lorsqu'il s'éloigna et ce contact rompu, fit dispâraître toutes ces pensées ... Je n'avais plus de yeux que pour lui maintenant et lorsque sa silhouette se tourna vers moi et vint s'assoir à mes côters, repoussant alors d'une main mes cheveux, je ne fus plus capable de réfléchir vraiment. J'étais à nue devant lui. J'avais peur d'être aussi vulnérable comme ça. Que m'arrivait-il ? Je frissona au toucher de sa main sur mon visage et vins ensuite m'allonger à ses côters. Je lui souris à sa réplique et fit mine d'être outrée :

    Tu veux dire comme ça ?

    Je vins me mettre en travers du lit et enfouit ma tête dans son cou et remua comme un chat cherchant un endroit chaud pour s'y reposer. Je ris, le pauvre, même aujourd'hui, j'arrivais toujours à l'embêter ! Vilaine Bony ! J'eus un sourire et me redressa en le regardant. Je ris devant sa mine et posa ma tête sur les mains que je posa à palt sur son torse pour le regarder. Je prenais de la place, vraiment ? Pourtant, je n'en avais nullement conscience ! Je l'observa de nouveau pendant qu'il me parlait et je ne pus m'empêcher d'admirer à quel point il n'avait pas changé. Nous avions grandit certe mais il gardait toujours les traits d'enfant que je lui avais connus et même lorsqu'il souriait, je pouvais presque fermer les yeux et le revoir des années en arrière lorsqu'il me souriait de la même manière. Jayan avait été mon premier coup de foudre. Mon premier véritable ami, mon frère, mon adrénaline, la personne qui m'avait donné envie de me lever chaque matin et à qui je pensais en m'endormant le soir en imaginant ce que le lendemain nous réserverais. Nous avions vécut dans un rêve, un rêve que nous nous étions construits pour demeurer intouchables face aux malheurs que le monde n'avait de cesse de lâcher à nos trousses ... Mais nous avions résistés à tout et nous étions de nouveau réunit, comme si le destin n'en avait finit de nous deux. J'avais l'impression d'avoir retrouvé ma moitié, d'être enfin comprise, que pendant toutes ces années, j'avais manqué de quelque chose et j'avais beau hurler, personne ne m'entendais. Aujourd'hui, je retrouvais la vue, j'entendais de nouveau et si c'était dans ses bras ce n'était qu'encore mieux. J'aurais pu demeurer ainsi, dans cette chambre, avec lui pendant des siècles mais je savais que demain nous devrions déjà nous dire aurevoir et je ne voulais pas que ce moment arrive, je voulais rester à ses côters, pour toujours. Un serment d'enfant, une promesse d'adolescent mais c'était toujours une promesse ...

    Jayan ... Rien n'est de ta faute ! C'est moi qui me suis enfuie, j'aurais pu revenir et je n'ai rien fait. Je ne sais pas ce qui m'a traversé la tête à ce moment-là.
    Je me redressa, pour le regarder droit dans les yeux, ses yeux qui avaient le don de me faire défaillir ...

    Je pense que ça devait arriver. Si tout s'est passé ainsi, c'est qu'il y avait une raison. Peut-être que si nous étions restées ensemble, nous n'en saurions pas là à présent, peut-être que tout serait différent. Je suis heureuse de me dire que tout s'est passé il y a longtemps et que maintenant nous sommes ensemble. On aura beau regretter de notre côté beaucoup de choses sur cette histoire, rien n'y changera. Maintenant, je veux profiter, rattraper le temps perdu car c'est ma faute avant tout, ne l'oublis pas ...
    Je lui souris. J'avais peur qu'il se méprenne. J'avais tout foiré, sur toute la ligne et je ne voulais en aucun cas qu'il se sente coupable. J'espérais qu'il le savait. J'avais été aveuglé à ce moment. Jayan était tout pour moi, je voulais lui montrer à présent qu'il était à mes côters :

    Je ne veux plus que t'y pense c'est compris ?
    Je leva mon petit doigt que je lui brandis comme lorsqu'on était petit et qu'on voulait céler un pacte. Je ris, bah quoi ? Nous n'étions encore que de jeune adulte. Je le regardais, son regard étincelant posé sur moi me donnait envie de m'ouvrir totalement à lui, je l'aimais mon Jayan, et il m'avait manqué, mais en le regardant encore et encore je me disais que mon poul n'avait jamais battut aussi rapidement depuis longtemps ...
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