EBONY&ANDREW .: L'amitié c'est un seul esprit dans deux corps

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EBONY&ANDREW

Les vacances d'hiver était passée et je ne me sentais pas tout à fait relaxée pour autant. Les cours allaient reprendre, les examens semblaient finis et bien loin derrière moi à présent et je ne pouvais m'empêcher de me mordiller l'ongle du pouce pendant que je continuais à discutailler avec mon frère au téléphone. Nous étions partis à New York, un magnifique présent qu'il m'avait offert à Noël. Bien sûr, le seul cadeau que je lui avais donné était des chocolats. Oui, on ne pouvait pas faire plus pourri comme genre de cadeau pour son frère qu'on venait à peine de retrouver et avec qui on venait de se réconcilier. Mais bien sûr, je n'était ni douée en relation avec les autres, ni douée avec le fait d'offrir des cadeaux. Maintenant il n'y avait pas qu'Andrew qui le saurait mais aussi mon jeune frère. Tout avait été incroyable mais il fallait le dire que malgré que je n'en avais pas soufflé un mot à Maël, je n'avais pas vraiment envie de repartir. Andrew me manquait c'était évident. Il m'avait manqué lorsque j'étais partie en France et me manquait alors que je trouvais dans l'une des plus grosses villes des Etats-Unis mais j'avais peur du face à face. Nous étions disons, officieusement ensemble. C'était plutôt une sorte de période test pour savoir comment les choses allaient évoluées depuis que nous nous étions avoués craqué tout simplement dès que l'un créait de l'intimité envers l'autre. Soit, notre amitié des plus fusionnelle nous avait ordonné de nous avouer la vérité mais maintenant j'avais bien peur que tout se complique. Si seulement maintenant, lorsque je lui sauterais dans les bras, ça ne serait pas bizarre... Malheureusement j'étais sûre qu'il allait avoir de la retenue avec moi comme je pourrais en avoir et ce n'était pas du tout ce que je voulais. C'est que vivre sans lui c'était bien la chose la plus impossible à faire. Il était tout pour moi et c'était bien la seule personne pour qui j'aurais tout faire pour l'embarquer dans mes valises et lui faire traverser un certain nombre de pays à mes côtés. Oui, j'en étais capable alors c'était pour dire, ne plus l'avoir constamment à mes côtés était impossible. Impossible et pourtant, aujourd'hui, imaginable. Avec toutes ces réfléxions j'avais l'impression que j'allais faire tout capoter. Ressaisis toi Bonny tu vaux mieux que ça ! C'est pourquoi, à mon retour, je décida d'aller le retrouver. Après tout ce n'était pas parce que j'avais les hormones en ébullition dès qu'il m'embrassait que j'allais tirer une croix sur ce qui nous avait toujours lié ! Mon instinct me dicta donc de filer directement vers le campus et de toquer à sa porte. Bon, nan, je n'allais pas lui parler de cette fille que j'avais vu avec lui et qui bizarrement semblait bien plus proche qu'une amie ... Oui mais si c'était le cas j'espérais qu'il me le dirait je ne voulais pas non-plus passer pour une pauvre conne et me retenir de mon côté pour lui ! Non, il ne me ferait jamais ça sans m'en avertir au préalable ... Quoi que ... Et voila, c'était le genre de question qu'on n'était pas censé se poser lorsqu'on était censé avoir envie d'être avec quelqu'un. Sauf que voila, la première discussion sur le sujet avait été intense et houleuse et je ne voulais pas revivre ça. Alors pourquoi diable avait-il fallut que je le vois avec cette foutue fille ? Je pouvais pas être défoncée ce jour-là comme bien souvent ? A ce moment-là, j'aurais pu me dire que j'avais eu une hallucination ou quelque chose de ressemblant ! M'enfin, j'allais essayer de garder mon calme et de ne pas encore sortir de conneries par inadvertance. Foutre diable, me retenir je ne l'avais jamais fait avec lui, encore une chose qui allait peut-être changer. Je n'étais plus sûre de nous et plus sûre de rien. Ma main toqua toute seule à sa porte ce qui me fit recouvrer mes esprits. La porte s'ouvrit et c'est sur un visage plutôt confiant avec un sourire que je l'accueillis. Mon dieu quelle mine. On avait dit prendre des vacances Andrew, pas aller faire la guerre en Irak ! J'eus un sourire m'approcha pour entrer et le repoussa en lui décochant un baiser au coin des lèvres. Oui, les choses étaient si confuses que je n'osais même pas approcher ses lèvres de trop près. Que c'était embêtant dis donc ! J'entra mine de rien à mon habitude et sauta sur le grand lit double qui trônait dans la chambre. Il avait une mine ensommeillée et je ne pus m'empêcher de regarder les draps à moitié dépliée du lit. Non, je n'allais pas commencer à psychoter sur qui avait pu partager son lit ! A ce moment-là il n'y avait aucune confiance à avoir ... Et puis je n'étais pas tout blanche après tout, côtoyer mon ex régulièrement d'une manière si ambigüe et continuer à taquiner un ancien amant dans les couloirs n'était pas non-plus le genre de choses qu'une fille irréprochable pouvait faire. Encore moins quant la dite demoiselle finissait complètement à quatre pattes en soirée dès que quelques pilules blanches venaient se déposer sur ma langue. Oui mais ce n'était pas pareille moi ! Mouais c'était bien ce que j'essayais de me faire croire. On était toujours innocent et les autres avaient bien souvent tous les tords dans ce genre de moments. Tu permets ? La question ne servait à rien, j'avais déjà allumer un joint que j'avais roulé sur le chemin histoire de me détendre les quelques neurones pas encore détruis par la substance qui frôlait mes lèvres... J'espère que t'as du temps car on en a à rattraper, ces vacances ont été longues sans toi et les new-yorkais sont loin d'être aussi marrant ! Genre de phrases que j'aurais pu sortir à tout moment en d'autres circonstances mais ce n'était pas parce que la situation ne se prétait pas que j'allais devenir une autre et lui mentir !

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Les vacances d'hivers qu'Andrew avait tellement attendue depuis que sa meilleure amie Eileen lui avait parlé du cadeau qu'elle allait lui faire à Noël. Elle avait réservé le meilleur hôtel de Monaco et avait trouvé pas mal d'activité à faire. Que demande le peuple franchement, une semaine au soleil, là où les plus riches traînent et ouù il ne ferait pas tâche du tout bien au contraire. Dans un hôtel hyper luxueux ou tout ce que l'on peut imaginer se trouve, avec sa meilleure amie et accessoirement pote de coucherie quand ils sont hors d'Amérique. En gros le plus beau cadeau de Noël qu'on pouvait lui faire. Petite parenthèse, rassurez vous, lui aussi lui avait offert un magnifique cadeau, quelque chose de surement un peu moins cher, mais de tellement fantastique, un saut en parachute retombant ensuite dans une ile qu'on ne pouvait accéder que par les airs, ile peu connue et surtout très peu fréquenté. Oui, mais voilà avant de s'envoler pour Monaco énormément de choses c'étaient passées. Il y avait eu le bal de Noëldurant lequel les deux amis que sont Bony et Drew avaient décidé de tester une aventure ensemble. Il y avait eu quelques bisous, qui encore une fois l'emmené loin puis depuis plus rien. Ils étaient partis chacun de leur côté, échangeant quelques messages, mais rien de plus. La dernière fois qu'il l'avait vu ? Et bien elle était avec Maël, un ami à lui, sauf qu'elle était comment dire, certainement un peu proche. Drew à l'habitude si désinvolte et si peu jaloux avait ressenti une petite pointe qu'il ne pouvait contrôler. Se demandant bien ce qu'ils pouvaient faire ensemble et surtout ensemble avec des bagages. C'est donc avec cette idée en tête qu'il s'était envolé pour la France et plus particulièrement la principauté de Monaco.

Là-bas, c'était le pied, température d'une vingtaine de degré, des voitures de luxes partout, un lit tellement grand qu'ils auraient pu faire dormir un village Africain entier dedans. Autant dire le luxe auquel le jeune homme avait été habitué durant toute sa jeunesse et surtout toute sa vie. Ce qui lui avait posé quelques problèmes c'est le fait que comme d'habitude il partageait sa chambre avec Eileen, qu'il partageait aussi le même lit que la belle. Et que durant les vacances comme d'habitude il y aurait une attirace. Pour poser le décor il faut savoir que dès que les deux jeunes gens se retrouvent à l'étranger. Ils jouent un peu à monsieur et madame Walton, passant pour un couple ultra riche et ultra complice. Voilà ce que voulait éviter Drew à Monaco, non pas qu'il ne voulait pas. Mais il voulait laisser le plus de chance au pseudo couple qu'il formait avec la belle Bony. Bien qu'ayant dans la tête l'image de sa belle avec un autre il avait décidé d'être droit. Repoussant un peu la jeune blonde qui ne comprenait pas franchement tout.
Forte heureusement le séjour fut tout de même des plus agréables, toute manière en bon touriste qu'il est un voyage ne peut qu'être bon. Mais en ce début d'année Andrew était maintenant de retour. Il avait fait un peu la fête pour le nouvel an, pour ne pas dire beaucoup, beaucoup trop. Voilà pourquoi en ce deux janvier il était encore dans un coma profond. Midi sonnait, se réveillant péniblement le jeune homme qui dormait comme toujours dans sa chambre de confrérie se leva afin de se préparer. Ce fut qu'une fois prêt que quelqu'un toqua à la porte, ouvrant en grand la porte laissant voir la troisième guerre mondiale qui avait eu lieu dans cette chambre il fut heureux de voir Ebony.

Ouai ne m'en parle pas, j'ai l'impression que c'est la guerre au Mali dans ma tête. Merci 2013 et les bonnes résolutions qui vont avec.

Comme chaque années il avait pris comme bonne résolution d'arrêter de boire, de fumer et de se droguer, mais comme chaque année les résolutions de ce style ne tenaient que de minuit à minuit deux. Il avait pris une autre résolution, peut être un peu plus sérieuse. Celle de tout faire pour ne pas perdre Ebony, que ce soit en tant qu'ami ou en tant que petite amie. Oui il avait besoin d'elle, oui il ne se voyait pas vivre sans elle et encore une fois oui il avait peur de ce qu'ils étaient en train de faire. Peur d'être jaloux dès qu'il la voyait avec un autre homme, peur de se monter des films. Dans tout ça il avait surtout peur du Drew qu'il ne connaissait pas. Quant à elle, elle n'avait pas l'air si déstabilisé que ça, pour ne pas dire, pas déstabilisée du tout. Entrant dans la chambre pour s'allumer un joint sans trop attendre sa permission. Drew encore une fois crevé et totalement incapable de rester debout ne serait ce que cinq minutes s'étala sur son lit.

Fait comme chez toi hein, par contre tu le finis je n'ai pas envie de fumer là !

Ne bougeant pas il tendit son bras pour attraper une bouteille qui traînait par terre avant d'en boire sans même prendre le temps de lever la tête. La moitié dans sa bouche, l'autre moitié sur son visage ou sur son lit il n'y a pas à dire il n'était pas dans une forme olympique.

J'ai tout mon temps, toute manière je n'ai pas la force de faire quoi que ce soit. Alors passer mon après midi avec toi me tente vraiment bien, par contre on ne bouge pas d'ici, au pire je commanderai à bouffer pour ce midi !

Dit-il une nouvelle fois en ne levant pas le visage, regardant le plafond les yeux à moitié fermé le Drew de 2013 était en mode épave, une épave que même une fille fine comme Bony pourrait tourmenter à souhait...

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C'est dans ces moments-là que j'aurais sûrement dû avoir un super pouvoir. Quelque chose comme la télépathie pour comprendre ce que pensais vraiment Andrew. Pourtant toujours sur la même longueur d'onde, j'aurais dû savoir qu'il était aussi tracassée que moi mais ce que je voulais savoir n'était pas vraiment dans le même genre de préoccupations. Ce que j'avais vraiment envie de savoir, c'est si j'étais déjà cocul ou pas. Cela ne m'était jamais arrivé. Bon il fallait le dire que les rares hommes avec qui j'étais sortis avaient été plus que compliquées comme situations. Mais là, c'était le genre de relation tout à fait normal. Sauf qu'elle était avec mon meilleur ami. Oui, bon pas si facile que ça finalement et pourtant l'une des moins compliquées que j'avais sûrement eu. Je me remémorais alors le visage de cette garce d'Eileen. Depuis le début je n'avais pu la piffrer. Après tout, elle avait commencé à tourner autour de Jayan dès son arrivée ce qui ne m'avait en rien plut et puis pour combler le tout elle semblait bien plus proche d'Andrew que je ne l'aurais voulu. Après tout, ils étaient à moi ! Jayan était mon ami depuis l'enfance et un ami très intime et puis Andrew, je le connaissais depuis 4 ans. Autant de dire une éternité par rapport aux relations que j'entretenais d'ordinaire avec les gens ! Alors qu'une potiche vienne fourrer son grain de sel dans mes deux relations les plus importantes, je ne pouvais le supporter. Bien sûr, pour une fois j'avais essayé de canaliser ma jalousie grandissante et cette posséssivité qui faisait que je devenais souvent ingérable avec moi même. Pour la canaliser rien de telle que de bonnes soirées à boire et fumer pour oublier qu'une greluche pouvait elle aussi tout savoir d'eux. Et pour combler le tout il avait fallut que je la vois en compagnie de Drew alors que celui-ci partait en voyage. Il avait bien sûr oublié le détail qu'il partait avec elle. De quoi avait-il peur hein ? Que je la séquestre ? Ou peut-être que je la drogue un bon coup en la fourrant dans un coin ? Ou que je la tue inconsciemment faute de négligeance ? Bon ok, il aurait pu avoir peur, je ne contrôlais pas très souvent ce que je faisais. Bon j'allais retenir ces pulsions du tueuse encore un petit peu. Pas envie de fumer ? Pas envie de sortir, pas envie de tripoter une nana en détresse... T'es pas malade au moins ? J'eus un sourire. Je le taquinais bien sur, il s'avérait que je m'interdisais pour l'instant de penser qu'il pouvait toucher une autre fille que moi pour le moment. Il semblait dans ses pensées et m'observait d'une manière que j'aurais pu employer si je ne cachais pas aussi bien mes doutes. J'avais une forte envie de l'embrasser de plus. Après tout, il était à quelques centimêtres de moi et je ne lésignais pas sur mon joint de peur de lui sauter au cou. Je voulais un peu assigner mon territoire, c'était triste de dire ça mais que ce soit en amour ou amitié je n'étais pas très partageuse il fallait le dire. Ca ne me dérange pas, après tout ce ne serait pas la première fois qu'on jouerait aux larves. Quoi que moi je serais plutôt une sorte de magnifique papillon ! Je ne pus m'empêcher de rire à ma réplique et m'approcha de Drew le poussant légèrement avec l'index de mon doigt. Oui ce que j'aimais encore plus c'est le faire chier lorsqu'il était ainsi. Il le faisait avec moi constamment quand, dans mon lit, je n'arrivais même pas à bouger un orteil. Alors il ne pouvait s'empêcher de me taquiner, de me chatouiller et tout ce qui s'ensuivait de bisous baveux et autre. A mon tour maintenant. Ben alors Drew ? On tient plus debout ? Et tout en le poussant, m'amusant de son état, je lui soufflais quelques traits au visage pour qu'il commence à s'exaspérer. C'était bien sûr aussi une manière pour moi de m'empêcher de penser à ses lèvres malgré qu'on était ensemble. Et puis, vu qu'une autre a pris ma place pendant ces vacances je pense que j'ai un peu le droit de t'en faire baver ! Et hop sujet lancé et pourtant je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je ne voulais pas qu'on s'engueule mais s'il pouvait me rassurer en une phrase ce serait bien mieux pour nous deux.

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Ils étaient donc à peu prêt au même point, elle avait eu uniquement des relations compliquées et lui avait eu une seule relation. Elle était parfaite quand on y pense, pas d'embrouille, un amour fusionnel et des projets de mariages après six mois ensemble. Bon vous vous doutez bien que si Drew est à l'heure actuelle seule et surtout qu'il enchaine uniquement des relations d'un soir c'est bien à cause de cette relation. Relation qui c'est finis dans un bain de sang, sa mère essayant de le tuer lui, son père et sa petite amie. L'amour maternel faisait faire n'importe quoi et la preuve était encore une fois sortie. Depuis ses 18 ans et la fin de relation il ne c'était jamais pris la tête, mais avait deux grosses règles. Jamais une femme en couple pour la première règle et la seconde règle elle n'était encore plus simple, si la deuxième règle venait à être enfreinte, s'excuser dans le vide après avoir fait crier de plaisir la femme en couple. Vous l'aurez compris Andrew n'avait ni Dieu, ni loi, mais avait une certaine éthique, mentir oui, s'inventer une vie histoire de rigoler oui, promettre à une fille tout et n'importe quoi sans jamais le tenir oui, mais et bien en fait il n'avait pas non plus d'éthique. Alors oui on pouvait comprendre que la jeune brune soit quelque peu inquiète quand elle le croise avec une jeune femme dans l'université ou ailleurs. Il ne sait pas se contrôler et a toujours eu toutes les filles qu'il voulait quand il voulait. Lui aussi appréhender le fait de faire des conneries, il n'avait pas peur qu'Ebony le fasse cocu, si elle le faisait il savait qu'elle le lui dirait. Il aurait mal, leur amitié aurait pris un coup, mais finit. Il ne voulait surtout pas que l'erreur vienne de lui, il s'était donc dit que le jour où il voulait vraiment coucher avec une autre fille il préviendrait Ebony et romprait, par sms bien sûr. Mais pour l'instant tout était nouveau, il marchait encore sur des oeufs et n'avait pas franchement envie de faire des conneries, il fallait donner une chance, même toute petite à ce couple. Depuis qu'ils s'étaient mis ensemble ils n'avaient pas eu beaucoup de temps à deux, entre les vacances de la jeune femme, puis les vacances du jeune homme.

Pas envie de sortir, pas envie de fumer, mais après tripotter une nana en détresse ou pas ça j'en ai pas parlé une seule fois !

Oui les mecs, vous qui avez l'habitude d'être en couple vous êtes juste outrés d'entendre ça. Un gars qui dit à ça toute nouvelle petite copine que ça ne le dérangerait pas de tripotter une nana, encore une fois Andrew est maladroit, partagé entre Ebony amie, meilleure amie même. Puis Ebony petite copine, petite copine très sexy soit dit en passant. Puis bon il pourrait rebondir facilement en disant qu'il parlait d'elle, vu qu'il pensait vraiment à elle. Pour le moment elle fumait et avec ce qu'il avait bu et consommer hier soir il savait très bien que ce n'était pas une bonne idée de remettre ça tout de suite. Le joint qu'avait Ebony était donc pour le moment une protection contre quelques conneries qu'ils pourraient faire en jouant les larves dans un lit.

Un magnifique papillon, un magnifique papillon. Putain pourquoi je n'ai pas filmé cette réplique, ça sort d'un film rassure moi ? Parce que bon tu ne vas pas me dire que tu l'as trouvé toute seule celle là.

Il était vraiment mort de rire à la réplique de la jeune femme, plié en deux peut être par le restant d'alcool de la veille, mais aussi par le fait qu'Ebony quoi qu'on puisse lui reprocher l'avait toujours fait rire. Elle était peut-être froide avec la majorité des gens, mais avec lui elle passait plus pour un clown qu'une nana à ne pas fréquenter. Eileen quant à elle se méfier beaucoup d'Ebony et l'avait souvent dit à Drew. Elle ne pouvait certainement pas comprendre sans vraiment connaitre la belle brune. Oui, mais voilà, les deux ne pourraient jamais s'entendre et Drew ne le savait pas, enfin pas encore...

Non je ne tiens pas debout, mais je peux quand même m'occuper de ton cas, de pendre par les pieds et m'amuser à taper sur toi pour voir s'il y a des bonbons qui te sortent par les narines alors fait pas chié.

L'instinct de survie pris ensuite le relais, il tendit les bras pour la prendre dans ses mêmes bras. Sauf qu'au lieu que le geste soit sensuel, câlin ou tendre il fut brusque, violent et surtout maintenu. Elle était serrée contre lui, mais c'était un peu de force. Quand vous n'êtes pas en état toujours avoir la personne qui vous fait chié le plus proche de vous, elle ne pourra donc pas vous en faire voir de toutes les couleurs. Comme elle était en train de faire bien habillement.
La phrase qu'elle lâcha, bien qu'envoyé avec le sourire ne plu par franchement à Drew, pour la première fois de leur relation amicale elle doutait de lui ou avait un léger doute et c'était quand même beaucoup, voilà pourquoi lâchant l'étreinte il lança presque sèchement cette phrase qui pourtant voulait dire beaucoup de choses.

Enfin ce n'est pas parce que je suis avec une nana en vacances qu'elle prend ta place. En 4 ans il y en a pas une seule qui t'es arrivé à la cheville ou qui m'ai fait rire un dixième de fois autant que toi, alors ce n'est pas maintenant que ça va commencer !

Dit il en remettant son oreiller pour y poser sa tête.

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Je recracha une bouffée de fumée avec un haussement de sourcils désapprobateurs. Du moins qui se voulait puisque finalement je ne pouvais m'empêcher de sourire à sa réflexion. C'était du Andrew tout craché et je ne pouvais en rien lui vouloir de continuer ce genre de déclarations puisque finalement, j'aurais fait la même chose si les circonstances y avaient été propices. Pourtant en tant que nouvelle copine du sexy Drew, je me devais de faire mine d'être outrée. Bon nan, en faîtes j'avais bien du mal. Je n'avais jamais été jalouse, seulement quand les circonstances l'exigeaient vraiment ou que je n'avais guère d'autres choix mais pour moi, quelques paroles sur un flirt avec une autre fille ne me donnait en rien l'envie de devenir jalouse. Au contraire cela me faisait doucement rire et me poussait généralement à faire de même. Je le connaissait parfaitement pour savoir qu'il n'était pas prise de tête, qu'il n'avait pas envie de l'être et cela tombait bien puisque pour une fois je me disait qu'avec lui, je pourrais enfin avoir enfin une relation sans complication, peut-être une vraie relation, sans engueulade sans crépage de chignons et sans bien sûr ces fameuses disputes à cause d'une jalousie quelconque. Du moins je l'espérais que les choses se passeraient ainsi puisqu'évidemment je ne portais pas vraiment cette autre fille qui proclamait meilleure amie, dans mon coeur. Et pour comble, elle était la copine de Jayan. Je n'arrivais toujours pas à me remettre qu'une seule personne pouvait venir mettre le boxon dans toute ma petite vie bien rangée et tranquille. Mouais, fin ça c'était vite dit mais du moment que j'avais le contrôle ça allait. Elle, elle était comme un ouragan qui venait s'engouffrer dans mon linge bien plié. Il en était hors de question mais je n'allais sûrement pas faire de scène. Je n'en avais pas la force. Je n'avais pas du tout la force de recommencer ce genre de chamailleries alors que c'était à cause de ça qu'avec Jayan le début de notre relation avait été extrèmement tendue. Fallait dire que j'étais aussi un cas rare et très irréfléchi pour ma part. Mais en regardant le visage d'Andrew je savais parfaitement ce que je voulais. Ne pas le décevoir. C'était tout ce que je voulais. Je ne pensais souvent qu'à ma gueule, faisait passer mes envies avant celles des autres mais pour ce qui était de décevoir les seules personnes qui comptaient sur moi, c'était hors de question. Alors pour eux j'aurais pu bien tout faire. Je ne voulais pas le décevoir et je savais que j'allais me contrôler pour lui, pour tout ce qu'il représentait pour moi et pour même nous donner une chance car après tout, il était canon et il fallait dire que nous allions plutôt bien ensemble. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait, me tromper, rompre avec moi ensuite mais moi non. Bien sûr j'étais prévenue, je savais les risques de sortir avec une personne qui me ressemblait autant sur ce point-là mais quoi qu'il arrive et si c'était lui qui faisait que les choses ne marchaient pas, qu'importe, il resterait mon ami. Ha oui excuse moi, c'est vrai que ce genre de choses ne se contrôlent pas ... Et ça y est, il se remettait à se foutre de moi ouvertement ! Bon c'est vrai que lorsque je n'étais pas méchante, la plupart des conneries que je pouvais sortir pouvait sûrement être élevés dans le rang des trucs les moins probables qui pourraient être penser par le cerveau humain. C'est vrai que toi niveau conneries t'es pas du tout un champion ! Tout le monde peut se foutre de mes répliques foireuses mais pas toi voyons ! Il me prit dans ses bras et profita de la chaleur de son corps juste assez pour comprendre parfaitement à quel point il ne voulait plus du tout de ce genre de rapprochement. Son corps s'était légèrement crispé et il s'éloigna de moi alors que j'avais fait allusion à son voyage avec la très "charmante" Eileen. Ok, il fallait vraiment que je prenne des gants des fois avec les gens car franchement, j'allais vraiment me faire pendre par les pieds tout comme il l''avait insinué, si cela continuait. Ou peut-être que j'aurais dû l'embrasser à en perdre le souffle histoire que ma langue soit prise à autre chose qu'à dire des débilités en tout genre. Je n'y pouvais rien, elle allait plus vite que mes pensées la fourbe ! Je ne répondis rien à sa remarque mais bien que je le sentais plutôt crispé bien que finalement, ses paroles me faisaient sourire légèrement. Des fois, il ne s'en rendait pas compte mais ce qu'il disait était plaisant. Même très plaisant et je ne pus qu'éteindre mon joint en l'écrasant dans le cendrier pendant que je reprenais place sur le lit à ses côtés. Si je comprend bien, je suis la fille idéale non ? Je ne pus m'empêcher de me rapprocher de lui sur un coude et de savourer ses lèvres contre les miennes pour la première fois de la journée. Je me recula enfin après ce bref baiser. Ok, j'ai compris, je n'en parlerais pas. Il allait falloir que je comprenne qu'à présent je n'étais plus seule et que je ne pouvais plus me permettre d'ouvrir ma bouche sur tout ce qui ce passait dans ma tête, dès que ça me chantait ...

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Andrew ne savait pas ce que voulait dire être en couple, il ne savait pas non plus comment il fallait se comporter, s'il y avait des choses à ne pas dire, des choses à ne pas faire. C'était quand même pathétique à son âge de ce dire qu'il avait été en couple une seule et unique fois dans sa vie. Tout ce qui était du romantisme, de la galanterie c'était quelque chose qu'il ne connaissait pas et qu'il n'avait pas forcement envie de mettre en oeuvre. Bien sûr si la relation avec la belle Bonny venait à durer et à évoluer il ferait quelques efforts pour elle, il n'était pas qu'un simple homme des cavernes, il avait subi lui aussi l'évolution de la race humaine. Mais changer du tout au tout uniquement parce qu'il était en couple très peu pour lui, il était apprécié par sa meilleure amie pour ce qu'il était, alors en couple ou pas cela ne changeait rien. Il allait encore une fois parler sans réfléchir, encore une fois ce foutre d'elle, encore une fois avoir ses moments où il n'a qu'une envie c'est qu'elle se colle contre lui et qu'il y ait le silence. Tout ça agrémenter des bisous magiques qu'ils arrivaient mutuellement à s'offrir et de quelques parties de jambes en l'air, enfin pleins de partie de jambe en l'air. Ils allaient vivre une amitié améliorée avec une seule et unique contrainte ne pas tromper l'autre. Tromper l'autre quoi qu'ils puissent en dire c'était tout de même trahir cette confiance qu'ils avaient eut l'un pour l'autre. Quoi qu'en dise Drew par exemple, s'il venait à apprendre par quelqu'un qu'elle l'avait trompé il n'aurait pas franchement été à l'aise, pas franchement était heureux. Si c'est elle qui lui apprenait la pilule aurait du mal à passer, mais passerait tout de même. Lui avait une préférence, le jour où elle voulait quelqu'un d'autre, lui dire et hop le tour était joué. Tout comme elle, il ne s'autoriserait aucuns écarts. Il ne voulait pas décevoir celle qu'il considérait depuis quelques temps comme la prunelle de ses yeux. La fille la plus importante de son entourage, ou l'une des plus importantes puisqu'il y avait tout de même Eileen qui était comme une petite soeur sur bien des points. Il était bien loin du tourbillon qu'il y avait dans la tête de la belle brune, lui ne pensait qu'à une chose, ce mec avec qui il l'avait vu partir en vacances. Il allait en profiter pour lui en parler, mais il fallait l'emmener subtilement, pour ceux qui connaissent l'artiste qu'est le Walton, la subtilité c'est loin, mais alors vraiment loin d'être son fort. Il réfléchissait donc à comment poser la question sans faire trop jaloux, il venait de remettre délicatement en place sa copine, il n'allait pas après ça pouvoir se permettre de lui poser la même question. Maël était donc le gars qui posait problème, Drew n'était pas forcement inquiet puisque ce mec était loin d'être un top modèle, loin d'être le genre de mec pour qui les filles pincent et encore moins le genre de mec pour qui les filles trompent leur mec.

Puis c'est surtout la seule chose qu'un mec est capable de faire quand il est incapable de faire tout le reste. Franchement quand j'y pense on a bien été fabriqué, ce n'est pas comme vous ! Chiante durant vos règles, chiante une fois enceinte et pourtant sans règle. En gros et sans être trop fort en mathématiques, je pense qu'une nana est 4 fois plus chiante qu'un mec. En prenant un mec très chiant et une nana très commode !

Dit-il en riant. Il n'était pas macho pour un sous, mais il aimait bien taquiner la belle sur des choses totalement vraies. Ebony était pas comme toutes les nanas puisqu'aux yeux du beau Drew elle n'était pas forcement chiante, il avait tout de même réussit à deviner quand est ce qu'elle avait c'est règles uniquement par son comportement. Et il adorait lui souligner, un sourire en coin, ça la faisait encore plus rager.

Tout de suite on parle de moi, je n'ai pas la force d'être à ton niveau aujourd'hui. Un papillon franchement là tu m'as tué, bravo !

Andrew n'était pas mec à vouloir flatter une femme, c'était quelque chose qu'il trouvait parfaitement inutile et surtout pathétique. Les filles il n'avait pas besoin de ça pour les mettre dans son lit, parfois un petit mensonge, mais c'était plus pour le jeu qu'autre chose. Avec Ebony c'était différent, la première chose qu'il avait en tête avec elle c'était pas forcement de la mettre dans son lit, mais plutôt d'être bien avec elle et qu'en échange elle soit bien avec lui. Voilà surement pourquoi il parlait plus souvent avec son coeur qu'avec son sexe quand il se trouvait avec elle, contrairement aux autres filles.

La femme parfaite, euh là encore une fois tu t'enflammes. Dix minutes et tu es un papillon et une femme parfaite, arrête le joint Bony ça ne te convient pas du tout, tu as des hallucinations !

On ne la changerait jamais cette Bonny, elle s'envolait plus vite qu'un avion de ligne et rapidement se faisait des films à succès. Il était peut-être temps de parler de ses vacances à elle, voir si elle allait parler du mec avec qui elle était parties ou pas du tout, pas curieux le jeune Drew, mais un peu quand même !

Et toi t'es vacances bien ?

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EBONY&ANDREW

Moi chiante ? Pff le voila le grand macho que je connaissais si bien et qui sortait sa truffe de temps en temps histoire de m'en mettre plein les dents. Du calme mon cher Drew, il ne fallait pas partir sur de tels sujets avec moi car après tout, une fois lancée, je ne m'arrêtais pas du si tôt. Il le savait mais persévérait dans ses envies de me montrer qu'il était le plus fort. Malheureusement, il savait très bien, il luttait contre un cas indomptable qui ne savourait jamais vaincu avant d'avoir livrer mille batailles et autres guerres verbales à ses côtés. Il sortait les crocs je sortais les griffes. Redescend sur terre Drew, une fille est chiante parce que sans vous en rendre compte vous l'êtes encore plus et forcément, ça donne envie de vous faire chier tout simplement ! On a nos règles pour quoi à ton avis ? Voila, tout est à cause de vous alors ne râle pas monsieur car finalement si les hommes n'étaient pas là, les choses seraient bien différentes ! Bon ce n'était pas forcément vrai il fallait l'avouer mais j'avais vraie pour une très grosse partie de ce que j'avançais. Une fille restait chiante parce qu'après tout, on aimait voir que même avec ce caractère bougon, on nous aimait. Après tout, même en râlant quinze fois par jour, ils restaient à nos côtés. C'était bien finalement tendre le baton pour se faire battre non ? Un sourire vers lui et je ne pus m'empêcher de faire mine de lui mettre un coup sur l'épaule pour pimenter mes paroles. J'aimais être chiante, j'étais comme toutes les filles mais chiante d'une toute autre manière. Taquiner les autres, les pousser à bout c'est ce qui me donnait envie de me lever le matin. Mais si c'était pour d'autres choses que taquiner les gens alors oui, j'étais bien un mec. Je n'aimais pas me prendre la tête, je n'aimais pas que les gens me disent quoi faire et surtout pas qu'on s'incruste dans mon intimité et mon indépendance alors pour moi, c'était exactement pareille pour les personnes que je cotoyais. Je n'avais rien à leur dire sur leurs habitudes, j'acceptais ou non point barre. Et puis il fallait de nouveau qu'on en vienne aux répliques qui faisaient pour se foutre de la tête de l'autre. Oui, je me sentais finalement bien à côté de lui, dans ce lit immense à parler comme on le faisait toujours, à se taquiner comme si rien n'avait changé, à rire et à se sourire sans que les choses nous gènent pour autant. Finalement, c'était peut-être vraiment une bonne chose cette évolution dans notre relation et puis peut-être que c'était l'évolution logique de la suite des évènnements. Au moins, je n'avais plus peur de scruter ses lèvres en ayant l'impression d'être une psychopathe qui n'aurait pas manger depuis 4 ans et qui découvre juste devant ses yeux un très généreux steack ! D'accord, je comparais mon ami à un steack. Il fallait que j'arrête le joint moi ! C'est pourquoi je l'avais écrasé d'office dans le cendrier posé sur la table de nuit à côté du lit et que je me tournais de nouveau vers le Drew complètement affalé sur les draps. Mais allez, je ne fais que déduire certaines choses de tes paroles ! J'avais décidé ensuite de ne plus parler de ses vacances bien que cela me démangeait de savoir ce qui avait bien pu se passer avec cette Eileen. Savoir si elle le prenait mieux dans ses bras que moi, s'il riait bien plus à ses blagues que moi. Bon, il fallait que je fasse bonne figure c'est pourquoi j'eus un sourire et continua sur ma lancée. Super, première fois que je voyais New York donc c'est vrai que j'ai beaucoup aimé. Tout sauf peut-être les new-yorkaise et puis l'hôtel mon dieu, merci les parents dans ces moments-là ! Puis je ne pus m'empêcher de lancer avec un clin d'oeil et une voix suave le regard brillant tourné vers lui. Le jaccuzis était si grand. Dommage qu'on ait pas pu en profiter tous les deux...

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Drew était un minimum macho un peu comme tous les mecs, même si certains ne se l'avouaient pas. Lui aimait bien en jouer, parfois il disait même des choses qu'il ne pensait pas, mais si ça faisait réagir la gente féminine c'était toujours quelque chose de bon. En dehors de tout ça, on dit souvent que les actes valent plus que les paroles, la façon dont il traitait les femmes en disaient donc long. Il leur mentait la plupart du temps, se jouait d'elles, les jetaient comme des kleenex. Il était donc encore plus macho que certaines pouvaient le penser, un riche, beau gosse et sportif en gros il avait tout pour avoir une confiance énorme ne lui. Qui dit confiance énorme en lui dit je prends les autres de haut, homme ou femme bien sûr. Mais quand un homme prend de haut une femme (sans parler de sexe), on appel ça du machisme, alors que quand un homme prend de haut un autre homme c'est simplement se sentir supérieur. L'égalité des sexes c'est uniquement sur le papier, en dehors de ça et surtout dans la réalité c'est tout une autre chose.

Non, mais franchement j'en reviens pas. Tu m'as quand même habitué à meilleure répartie, on est chiante parce que vous l'êtes. C'est celui qui dit qui est non ? Franchement, on dit souvent que vous êtes chiante, même vous vous l'avouer. Je ne le cache pas, on aime certainement ça sinon on virerait tous gay. Après va pas me dire que les femmes ont leurs règles à cause de nous sinon là je te jette par la fenêtre. Après je suis d'accord avec toi si les hommes n'étaient pas là, l'industrie du porno n'aurait jamais vu le jour. Les pubs avec des filles sexy non plus, il n'y aurait certainement pas de bâtiments ni de maison. En gros vous seriez bien dans la merde non ?

Il savait pertinemment en connaissant la belle brune qu'elle lui enverrait en pleine gueule que sans nana il n'aurait jamais vu le jour. C'était l'arme ultime, après il y avait des arguments, lui en parfait macho est persuadé d'une chose. S'il n'y avait pas de femmes, les hommes eux auraient réussi à créer une ovaire artificielle histoire de pouvoir faire des descendants. Il allait loin bien sûr, mais étrangement quand il fallait répondre ou avoir le dernier mot son cerveau était bien plus efficace que quand il fallait bosser. Une chose ressortait du lot, le fait qu'il était toujours aussi bien avec Ebony et qu'une fois oublié le côté gênant d'être en couple alors qu'ils ne l'avaient jamais réellement était tout restait comme avant. Ils étaient tous les deux dans le même lit comme il pouvait leur arriver d'être, ils discutaient se lançant pic sur pic à la figure comme ils avaient toujours fait. Et il n'y avait plus de honte à vouloir embrasser l'autre, le déshabiller et s'amuser avec lui. Ils étaient en couple ils pouvaient donc faire tout ce qu'ils voulaient ensemble sans pour autant que cela en soit choquant. Drew était dans un état second, fatigué et encore très ivre de la soirée d'avant, le joint de la jeune femme lui avait fait un grand mal, voilà surement pourquoi tout en écoutant sa belle il ferma légèrement les yeux. Il était vraiment bien, dans un lit avec Ebony, celle qui lui faisait tant d'effet avec un seul baiser, sa meilleure amie, la fille la plus importante qu'il avait dans sa vie.
Il était en train de partir, la voix de la brune s'éloignait de plus en plus, quand elle se mit à parler de ses vacances. Les yeux du jeune homme s'ouvrirent d'un coup, il était pas mal intéressé par ce qu'elle allait lui dire. Allait-elle lui parler du mec avec qui elle était partie ou pas ? Mais non elle ne parla pas de ce fameux Mael qu'il connait un peu étant dans la même confrérie. Il ne pu s'empêcher de sourire quand elle aborda le sujet du jacuzzi.

New York ça pète bien hein ? J'y allais souvent quand j'étais chez mes parents ça surprend au début puis après on s'en lasse. ça fait un bail que je n'y aie pas. Je ne vois vraiment pas ce que tu as reproché aux New Yorkaise !

Dit il en riant, il ne se surpris pas du tout en se rappelant de celles avec qui il avait fait quelques cours particuliers de danse à l'horizontale. Cette ville lui rappelait beaucoup de bons souvenirs, mais de mauvais aussi. C'est là-bas qu'il avait connu celle qui aurait pu devenir sa femme, enfin que voulez-vous? Ne perdant pas pied il lui lança donc.

C'est certainement pas les mecs qui manquent à New York, t'en as même pas trouvé un qui aurait pu te tenir compagnie dans un jacuzzi.

Sont peu nombreux les mecs qui demandent ça à leur petite amie non ? Peut être parce qu'il ne voyait pas le mal là dedans, surement parce qu'il essayait encore de l'emmener à lui parler de Maël. Puis bon lui avait pris un bain dans un jacuzzi avec Eileen donc il voulait aussi prendre la température.

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EBONY&ANDREW

Je rigolais bien à ses paroles mais ses un regard désespéré que j'affichai pour lui montrer à quel point ses paroles pouvaient me donner envie de me tapper la tête contre un mur. Oui, il fallait savoir parler le débile pour être aux côtés du jeune homme. A en croire notre discussion aucun de nous ne lâcherais l'affaire et puis il s'avérait qu'en tant que meilleur ami et homme qui partageait à présent ma vie, j'avais tappé dans le mille avec celui-là. Il n'en démordait pas de ce genre de discussion et des fois, il fallait s'avouer qu'il avait le dernier mot. D'une parce qu'il pouvait se battre comme ça pendant des semaines alors que moi, malgré mon côté combatif j'étais aussi le genre très désinvolte qui s'en foutais de tout et surtout une lassée de la vie. Forcément, entre nous deux celui qu'avait le plus de vigueur à défendre ses idées étaient le jeune homme. En générale, pour ma part, je clôturais le débat par essayer de lui en mettre une ou en lui sautant dessus ou en lui faisait un doigt. Ce fut cette troisième option que je choisis avec un grand sourire face à lui. Non, mon geste n'avait rien de classe, n'avait rien de très féminin non-plus mais à quoi bon faire semblant d'être la personne la plus féminine du monde si je m'étais déjà amusée à roter devant lui, si, combien de fois j'avais sortit des phrases de bonhomme et si la plupart du temps je ne faisais aucune attention à ma tenue ? Oui effectivement, on pouvait le dire, il y avait plus féminine dans la vie ! Tu pars trop loin des fois Drew, va vraiment falloir que jette un coup d'oeil à ta santé mental ! Un doux sourire tourné vers lui je sentais qu'il n'allait pas tarder à me répliquer quelque chose que je prendrais en pleine tête. A voir si j'allais répondre poliment ou non ! Et puis il en vint à me parler de mon fameux voyage à New York. Il était vrai que je m'étais vraiment amusé avec mon frère et ça avait permis à ressérer nos liens. Je me rappelais de ces longues balades le long des avenues reluquant les hommes qui passaient et crachant sur le dos de ces femmes qui semblaient tout droit sorties des catalogues de mode. Et puis il y avait toutes ces magnifiques vitrines et bien que je n'étais pas le genre à faire les boutiques trois cent sept ans, il fallait avouer qu'elles poussaient vraiment à dédaigner ce que l'on était pour jeter sa carte de crédit dans les mains des vendeuses ! Bien sûr, ce n'était pas comme si à présent je pouvais me contenter que de l'argent des ventes de drogue que je faisais de temps à autre puisqu'avec mes retrouvailles avec Maël s'était aussi des retrouvailles avec les parents et la fortune familiale qui s'étaient amorcées. Elles sont si snobs mon dieu. Après je me suis dis que je comprenais après tout ce que vous pouviez bien leur trouver. Elles sont belles et connes. Forcément ça aide, un coup dans le lit et hop le lendemain c'est limite elles qui se dégagent toutes seules. Elles doivent avoir l'habitude. Pour sûr, je les imaginais bien se proposer de dégager toutes seules. Mon dieu, il fallait voir le son de leur voix bien trop haut, comme si elles essayaient de se donner un genre. Et puis il y avait ces longues discussions sur les hommes, la richesse famiales et les mecs et ça retournait en boucle avec de temps en temps quelques anecdotes sur les prochaines collections de mode. Je ne comprenais pas comment on pouvait vivre dans un monde aussi étriqué et c'était peut-être pourquoi je me disais que j'étais heureuse d'avoir fuguer étant plus jeune. Je serais sûrement devenue ce genre de petite princesse alors que maintenant, bien que j'étais difficile à vivre, disons que j'avais une ouverture d'esprit autre que le leurs ! Disons que j'essaie ce nouveau truc qui s'appelle arrêter de piéger les gens dans un jacuzzis. Après tout on sait comment ça tourne à chaque fois ce genre de conneries ! Mais bon, heureusement qu'il y avait Maël sinon j'aurais été en manque de testostérone ! Je ne pus que rigoler mais en vue du regard de Drew j'avais bien l'impression que quelque chose n'allait pas. Je n'avais pas encore le doigt dessus visiblement ...

» Un esprit sain dans un corps sain.
» J'ai deux passions dans la vie : l'art et faire chier mon monde. Et ce qui est cool, c'est que j'ai un don pour les deux !
» « La vie des morts est de survivre dans l'esprit des vivants. » || Joe
» Seul contre deux femmes, c'est déloyale!!!! [Konomi, Ayane]
» davis&lola .Tout seul on va vite, à deux on va loin.

EBONY&ANDREW .: L'amitié c'est un seul esprit dans deux corps

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