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EBONY&JAYAN | Still loving you |

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EBONY&JAYAN | Still loving you | Empty
MessageSujet: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyLun 19 Mar - 21:52

EBONY&JAYAN | Still loving you | Tumblr_ll8133hPcc1qzga5ro1_500
E&J


    Flashback
    Les portes de l'établissement s'ouvrirent. Je respira un grand bol d'air frais. L'horreur de la fusillade avait durée bien toute la nuit puisqu'au moment où je découvrais de nouveau l'air frais de l'extérieur, le soleil commençait à pointer son nez. Je descendis les quelques marches qui me mènerais aux ambulances et aux secours qui encombraient l'entrée. Je n'avais jamais vu autant de monde s'affairer devant Berkeley et pourtant je n'entendais pas le son qui s'échappaient de leurs bouches à tous. Je n'entendais rien, je ne pouvais parler, j'avais l'impression que la peur qui m'avait assaillit pendant cette nuit m'avait coupé du monde. Alors je jetais des regards affairés autour de moi pour faire le point sur tout ce qui venait de se passer. J'aurais pu pleurer, hurler comme la plupart des étudiants que je voyais aux côtés de médecins mais rien dans ma tête ne me donnait l'envie de quoi que ce soit. J'aurais pu avoir peur d'avoir perdu mon âme si seulement j'en avais eu une. J'aurais pu avoir peur d'avoir céder mon coeur mais il avait été brisé quelques heures avant. Alors sans âme, sans coeur, je errais ci et là en essayant de reprendre mes esprits à faute de pouvoir comprendre pourquoi le sort s'acharnait sur moi même au moment où je croyais pouvoir m'en sortir. Mon regard se tourna alors vers une ambulancière qui me faisait signe de venir avec elle. Elle me parla mais je n'entendis pas ce qu'elle essayait de me dire. Je compris malgré moi qu'elle me demandait de monter dans l'ambulance avec elle, accompagnant alors Zayn sur le brancard. Je lui jeta un regard. Endormit par la morphine, je préférais que ce soit ainsi. J'avais essayer d'être forte pour lui. J'essayais d'être forte car c'est celle que j'étais. Mais finalement, là, à cet instant précis, j'aurais voulu mourir. La route se déroba sous les roues du véhicule et je ferma les yeux... Fin du flashback

    Zayn fut hors de ma vue très vite puisque les médecins l’emmenaient déjà pour essayer de sauver sa jambe. Quand à moi je me retrouvais de nouveau seule et semblait déboussolée, moi qui ne perdait jamais le contrôle ni mes moyens, je devais dire que toute cette situation me montrait que je n'étais pas moi-même à ce moment précis. J'avança alors et vis l'ampleur des dégats qu'avaient causé les tireurs. Des gens criaient que leurs amis ne se réveillaient pas, des médecins s'affairaient sur des corps qui perdaient la vie. Je reconnaissais certains étudiants que j'avais torturer dans mes moments où j'avais envie de m'amuser et encore une fois, je détourna mon regard. J'imaginais deja que Jayan pouvait faire partit de ces personnes là. Malgré que lorsqu'il m'avait laissé seule avec Zayn, je l'avais haït plus que personne d'autre, je l'aimais. Tout mon être me le criait mais j'avais bien l'impression que ça ne suffisait plus. Il m'avait abandonné alors que je lui avais offert mon coeur que j'avais pourtant enfermé à double tour au fond de mon être pour ne plus souffrir. J'avais fait une erreur, une grosse erreur et pourtant, si je devais le refaire, je le referais. Maintenant, je ne savais pas pourquoi mais je me disais qu'il devait me chercher, qu'il avait peut-être peur pour moi, je ne savais pas. Il m'avait laissé et pourtant je continuais à m'inquiéter, à me torturer, comme si je lui avais demandé moi-même de partir. Comme si encore une fois, je l'avais fuit, j'avais couru à contre sens. Je l'avais toujours fait pour échapper à mes sentiments et cette fois-ci, il n'avait pas compris que je lui avais tendu la main pour qu'il vienne avec moi. Il avait cru tout autre chose. Il avait cru en une histoire d'amour entre moi et Zayn et s'était effacé. Mais je ne savais après ce qui venait de se passer si j'avais envie de le contredire. Le laisser penser ça, le laisser partir c'était espérer que mon coeur ouvert depuis peu, pourrait vite cicatriser. Se battre pour lui ouvrir les yeux, c'était prendre le risque de me perdre à jamais s'il ne pouvait rester avec la personne que j'étais devenue. Alors que faire ? A ce moment là, je doutais encore plus que jamais et mes membres tremblaient pendant que j'essayais de trouver son visage parmi la foule de gens qui se pressaient autour de moi appelant des noms comme si leur vie en dépendait. Si Jayan avait été bléssé ou même tué dans la fusillade, c'est moi qui perdrait la vie à coup sûr. Je m'éloigna de la scène pour traverser un couloir moins encombré et jetant un regard par le hublot d'une salle, je le vis, là, assis en train de se faire recoudre la main par un docteur. Mon coeur bondit soudain et je ferma les yeux pour essayer de calmer les battements de celui-ci qui m'en faisait presque mal. Je m'adossa au mur en face de la salle tout en remerciant je ne savais qui pour l'avoir laissé en vie. Maintenant que je le regardais, je me disais que le mieux était de m'en aller. Sûr qu'il n'est rien, j'aurais pu reprendre ma vie, me refermer et faire n'importe quoi en sachant qu'il allait bien. Mais j'étais égoïste. Malgré toute la colère qu'il me faisait éprouver et le doute, je ne pouvais le laisser en dehors de ma vie et malgré les dernières paroles que j'avais prononcé à son encontre, je commençais à comprendre qu'il serait le seul à avoir assez d'emprise sur moi pour que je ne puisse plus m'obéir devant lui. Alors je me redressa, ouvrit la porte au moment où le médecin sortait de la salle et me dirigea vers lui pour me jeter dans ses bras. Je voulais le frapper, lui dire à quel point il me dégoutait et pourtant, mon corps ne pensait pas la même chose. Je me recula enfin après avoir pris conscience que j'étais sûrement beaucoup trop mal placé pour avoir cette réaction et recula de quelques pas ne sachant comment lui dire à quel point je le détestais mais l'aimais en même temps... Comment t'as osé ? Comment t'as pu me laisser là-bas ? Pourquoi t'as fait ça Jayan hein ? Pourquoi ?! C'est parce qu'un jour moi aussi je t'ai lâchement laissé tombé ? Tu voulais me rendre l'appareil ? Et ben t'as réussit ton coup, t'aurais pu me jeter dans les bras du premier tireur que t'aurais croisé, j'aurais ressentit la même douleur ! J'avais presque hurlé mes phrases tellement je ressentais exactement la même douleur maintenant, qu'au moment où il m'avait laissé dans les bras de Zayn pour sauver sa peau. Là à cet instant, j'aurais voulu courir pour me calmer mais des sentiments si contradictoires parsemaient mon corps, que je n'avais pas la force de bouger...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyVen 23 Mar - 11:17



« Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie,
mais pas à l'absence de ceux qu'il aime.. »

Ce soir, pour la première fois, j'ai eu mal, tellement mal. Un coup de poing dans le ventre, le souffle coupé, le cœur en compote, l'estomac complètement écrabouillé. Une douleur physique insoutenable. Je me suis demandé si je m'en remettrais un jour, de cette douleur-là. J'avais mal à en hurler. Mais je n'ai pas hurlé. J'ai préféré la quitter. Je savais le risque que je prenais en la laissant près de cet autre. Je savais qu'elle allait sûrement me détester si elle avait la vie sauve. D'ailleurs chose que j'espérais vraiment. Je préférais la voir en vie et me haire que morte dans cette tragédie qui a touché l'université. Je me disais que je l'aimerai toujours comme évidence. Elle serait en moi qu'importe la distance et la fin de cette histoire. J'avais été un lâche, un crétin de première. Partagé entre partir ou rester, l'aider ou la laisser, lui ou moi. Puis j'ai choisi d'être égoïste. J'ai choisi de ne plus être le second. Si elle l'aimait, c'était tant mieux pour eux vu qu'ils étaient déjà mariés. En tout cas, je voulais qu'elle trouve son bonheur et que les malheurs cessent de s'abattre sur son chemin. Ebony mérite un siècle de sourire, de bien être. Je savais que mon acte l'avait blessé et qu'elle s'était sentie abandonnée. Mais est ce qu'elle a pensé à moi dans cette histoire ? Est ce qu'elle a réfléchis à ce qu'elle faisait quand elle posa sa main dans celle de Zayn et que leurs regards se perdaient l'un dans l'autre. Je ne peux pas expliquer ce qui m'a pris de choisir cette voie et de la perdre dans toutes les éventualités. Je ne pouvais pas supporter de la voir aussi proche de lui, aussi attachée. Elle pouvait me raconter tout ce qu'elle voulait, je savais. Le regard ne trompe pas. Cela me rappelait quand elle est venu me parler de Jamie, je n'avais même pas eu envie de l'écouter. Je ne voulais pas savoir. Si elle était heureuse, c'était bien pour elle. Mais je ne voulais pas m'imaginer leurs instants, leurs échanges alors que je voulais être à la place qu'il a occupé. Sans vraiment l'admettre, mes sentiments à l'égard de Ebony ont toujours existé. Néanmoins, ça fait peu de temps que j'ose me l'admettre, que j'ose prendre le risque. Alors ce soir, j'avais été blessé dans mon âme. Je me retrouvais toujours être le second, celui qui compte après le premier, celui qui ne pourra jamais être une priorité et ça me détruit à petit feu.

Tournant les talons, j'avais aidé cette fille que je ne connaissais pas. Elle avait plusieurs bouts de verres dans la jambe. Cela avait dû être causé par des explosions de fenêtres quand l'un des tireurs a vidé son revolver un peu partout, un peu n'importe tout. Les ambulances commençaient à se faire entendre à travers les murs de l'université. Le silence était devenu un cauchemar. Au coin d'un couloir, on aurait pu rencontre la mauvaise personne. En aidant cette demoiselle, j'avais moi – même senti l'un des bouts de verre traversé ma main. Je ne bronchais pas. Une douleur plus profonde prenait le dessus. Une souffrance qui n'allait pas s'apaiser avec quelques points de sutures. Une difficulté à admettre que nous ne sommes pas maître de ce que l'on voudrait, que je ne peux pas la forcer à me choisir par rapport à un autre. Quand d'un coup, les portes s'ouvrirent et que la lumière de la nuit me brûlait la pupille. Un homme prit la jeune femme que j'avais près de moi. Tandis qu'une infirmière m'invita à sortir et à montrer mes plaies. Tout allait si vite qu'on me transporta avec d'autres blessés secondaires. J'étais comme dans une autre dimension. Les gens parlaient et je ne comprenais pas. Je pensais sans cesse à elle. Je priais pour qu'elle soit toujours en train de respirer. Mon dieu s'il lui était arrivé quelque chose, je m'en voudrais éternellement. Je voudrais mourir à sa place si je le pouvais. Si j'avais la possibilité de faire cet échange, je l'aurais fais comme pour certaines personnes de mon entourage qui ont encore beaucoup de choses à prouver et à faire sur cette terre. Mon cerveau était comme sur pause. Je ne pensais plus à rien, c'était le vide complet. Mon coeur ralentissait ses battements et c'est tout ce qui résonnait en moi. Je m'éteignais à petit feu ce soir. Je n'oublierais jamais cette soirée. Je n'oublierais jamais rien de ce qui s'est passé. Dans quelques jours, j'allais me refaire le film en boucle. J'allais en crever. Mes larmes ne couleront pas car je n'ai plus rien en moi. Je suis dévasté et le seul responsable de cette action. Je devais prendre mes responsabilités mais je ne pensais jamais l'accepter. Quand à ce moment précis où j'ai pu faire le choix, j'ai fais celui de me faire passer en premier. Le regard vide cette secousse me réveilla quand l'ambulance se stoppa devant la porte des urgences. Nous allons être pris en charge mais je n'avais besoin de personne, si ce n'est que le pardon de cette femme. Je me disais que Zayn allait être amené en ces lieux et que j'allais sûrement la croiser. Je le savais d'avance, quand elle arrivera je baisserai le regard mais je lui expliquerai si elle me donnait l'occasion de lui parler. Le remue ménage se faisait sentir, les gens cherchaient leur famille, leur ami et j'avançais parmi eux. Je traversais le groupe de personne pour suivre cette jeune infirmière. Elle m'invita à rejoindre une salle. Je devais me faire désinfecter ces plaies. J'allais sûrement avoir droit à quelques points de sutures et mon coeur serait toujours aussi dévasté après toute cette attention qui me sera portée. Mon dieu, comme j'espérais la croiser. Même si elle me jetais ce regard destructeur, même si elle ne voulait plus jamais entendre parler de moi. Je voulais la voir, l'entendre respirer et en bonne santé. C'est alors que je me retrouvais face à ce docteur qui semblait débutant en la matière. Son âge me laissait prétendre cette hypothèse. Puis il prenait tellement d'attention pour me recoudre que je le sentis. En même temps, avec les blessés qu'il y aurait, il y allait avoir de quoi faire. En espérant ne pas entendre des décès, ne pas voir des corps recouverts de draps blancs. Quand soudain, le bruit de porte s'ouvrant attrapa mon attention. Je la voyais bien vivante. Ebony était là. J'avais envie de pleurer comme un gamin. J'avais envie de me cacher. Je n'osais même pas imaginé ce qu'elle allait me dire. Je savais d'avance que ça me ferait autant de mal que j'avais pu lui faire ce soir. Je devais assumer. Je devais bien lui laisser cette chance de vider son sac alors que j'avais décidé de la laisser.. avec Zayn, son mari. Le médecin croisait ses pas quand elle entra dans la salle. Mon coeur s'arrêta de battre jusqu'à ce qu'elle décide d'ouvrir la bouche. D'une voix forte, elle déclarait : « Comment t'as osé ? Comment t'as pu me laisser là-bas ? Pourquoi t'as fait ça Jayan hein ? Pourquoi ?! C'est parce qu'un jour moi aussi je t'ai lâchement laissé tombé ? Tu voulais me rendre l'appareil ? Et ben t'as réussit ton coup, t'aurais pu me jeter dans les bras du premier tireur que t'aurais croisé, j'aurais ressentit la même douleur !  » Elle avait raison sur toute la longueur. Elle savait ce que je pouvais faire et pourquoi je l'avais fait. Je n'avais pas besoin de lui expliquer, qu'elle savait me décrypter. Je la regardais sortir toute cette colère hors d'elle et je n'avais pas d'autre choix que de l'accepter.

Par où est ce que j'allais commencer pour la retenir. car en franchissant la porte et en s'avançant, elle faisait un pas vers moi. Je me devais de prendre l'opportunité qu'elle me donne de manière détournée. Je ne devais pas la laisser filer. Une partie de moi ne cessait de me répéter que j'étais un crétin et que je ne la méritais pas. Puis l'autre partie me poussait à prendre cette chance qui se trouvait juste là. «  Je ne sais pas. Je suis désolé et rassuré de te voir là. » J'essayais de me contenir et de ne pas crier comme elle avait pu le faire. J'essayais car dans tous les sens, j'étais le seul à avoir foiré. Cependant, je ne pouvais pas contenir la colère et la douleur que j'avais pu ressentir quand elle s'était montré plus qu'attachée à Zayn qu'autre chose. «  Arrête, s'il te plait. Arrête de me faire croire qu'on peut construire quelque chose alors que je ne suis qu'une roue de secours. Tu ne comprends pas ? Je ne veux plus être celui qui passe en second plan. Je ne veux plus rejouer la même pièce. Jamie, Zayn et moi qu'est ce que je dois faire pour te mériter ?? Dis moi. Qu'est ce que je dois faire pour être ta priorité ? » Je m'étais levé de la table tout en criant ces phrases. On pouvait lire le désarroi sur mon visage. On pouvait lire l'amour que je portais à son égard. On pouvait ne pas comprendre mon geste mais on pouvait savoir que j'étais amoureux.Je tournais les talons, lui tournant le dos. Je l'imaginais déjà partir sur ces mots, ne pas avoir à répondre quoi que se soit.. Je ne voulais pas qu'elle me voit verser cette larme qui s'échappa de mon regard. Je ne voulais pas qu'elle se retrouve face à cette évidence.
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyMer 28 Mar - 21:30


E&J


    Perdre une personne qui nous ait chère est toujours quelque chose de difficile. Difficile à croire, à comprendre, difficile à définir. On a beau se plaindre tous les jours, remettre au lendemain ce qu'on pourrait faire aujourd'hui, lorsqu'on y réfléchissait de plus près, perdre autant de temps dans une vie n'était pas concevable. Cette soirée m'avait bien montré qu'à n'importe quel moment, on pouvait perdre des personnes qui étaient dans nos coeurs. Des personnes qu'on aimait, qu'on chérissait et à qui on ne disait malheureusement pas assez ces petits mots qui changent tout, des petits mots mais qui, finalement, on une trop grande importance pour qu'on les oublie. Moi, j'avais tout oublié. Après la mort de Jamie, les histoires de famille, j'avais tout laissé derrière moi. Sentiments, bagages, âme. Je n'avais pas fait demi-tour et je m'étais battue pour rester ainsi, forte, qui trace sa route sans regarder à droite et à gauche si je ne blessais pas des gens par erreur. Avoir le contrôle pour ne plus jamais le perdre dans des moments comme ça. Contrôler les gens car j'avais peur qu'un jour, ce soit eux qui le fassent et encore une fois, la souffrance me paraissait inenvisageable. J'avais perdu le contrôle au moment même où je m'étais de nouveau plongé dans le regard de Jayan. Même des années après, j'avais l'impression que je ne pouvais me cacher. Le perdre aurait été un suplice et je savais dès lors que je n'aurais pu le supporter. J'avais beau être forte, on avait tous ses points faibles et Jayan était le mien. Il ne le savait pas vraiment ou peut-être que si et il en jouait. A force de comploter contre les autres, à essayer de se fixer des barrières pour ne pas être atteints, on en venait à devenir paranoïaque, à se persuader soit-même que les personnes de notre entourage pouvait connaître la faiblesse qu'il pouvait nous infliger. Et alors, ils pourraient l'utiliser. Hum ... Non bien sûr, il n'y avait que moi pour penser ça. C'était des pensées stupides, à ne plus savoir vraiment comment faire pour les enlever de ma tête mais j'avais peur. Une peur sans nom. Une peur qui me glaçait les sangs et j'avais surtout peur car je réalisais qu'encore une fois, j'avais faillit perdre une partie de moi. On peut bien dire tout ce que l'on veut devant la personne en deuil, on ne savait pas vraiment ce que c'était jusqu'au moment où enfin la mort venait frapper elle-aussi à votre porte. Elle était silencieuse, intouchable et on ne pouvait la voir. Et pourtant, elle frappait avec une telle agitation, avec tant de force que les ravages causés étaient inopérables. La nuit dernière, elle avait faillit me prendre Jayan, celui qui avait fait revivre mon coeur, qui m'avait sortit de l'ombre, qui m'avait réchauffé en un regard. Et j'avais faillit perdre Zayn. Je comprenais le chagrin de Jayan à se sentir exclut de la bulle que nous nous étions formez avec le gamma. Je comprenais ses états-d'âmes et ressentais ces peines comme si elle m'appartenais. Et pourtant, je ne pouvais changer le fait que Zayn faisait dorénavant partit de ma vie et que ça, rien n'y personne ne pouvait le changer. Le changement faisait souvent peur. C'était quelqu'un chose d'inconnu, qui attendait qu'on s'abandonne à lui pour qu'on en voit les progrès. Je les avais vu tout comme Jayan et cela ne nous avait pas plus. Pourtant, je commençais à me dire que cela était inévitable mais quand à lui, ne plus m'avoir pour lui tout seul, devoir encore me partager après tout ce temps restait inconcevable. Comment lui faire alors comprendre qu'il n'y avait besoin pourtant d'aucune parole ? D'aucun cri pour lui prouver que c'était l'homme avec qui j'avais envie d'être ? Je n'avais jamais dû me battre pour avoir quelqu'un et pourtant je le faisais en ce moment alors qu'en un claquement de doigt, en laissant Zayn mener sa vie loin de moi, je pouvais nous éviter tout ça. Mais je voulais m'imposer, imposer ma vie auprès de Jayan car bien que j'allais devoir changer pour lui, j'allais me perdre si je ne gardait pas mes repères. J'allais me perdre et me noyer car même amoureuse, j'avais besoin de ça. Zayn était mes repères, ce qui me rappelait mon passé, mes erreurs mais aussi mes bons moments et malgré que nous étions un peu comme chiens et chats, je le voulais à mes côtés car il m'avait aidé à beaucoup de choses. Le laisser c'était comme le perdre tout comme Jamie. Mais Jayan ne le comprendrait pas et je ne savais comment lui expliquer. Je n'étais pas douée dans les relations humaines et peut-être aurais-je dû mal pour encore un bon bout de temps. Mais j'avais apperçut Jayan l'espoir que je puisse enfin un jour réussir à m'épanouir, à devenir quelqu'un qui souriait pas parce que je l'avais décidé mais parce que c'était tout simplement naturel. J'avais l'impression de ne pas vivre comme les autres, en marge total de la société et pourtant, ce seul homme arrivait à me faire penser que tout ça pouvait changer. Il était comme un soleil, un soleil qui pour l'instant n'avait pas envie de briller vers moi et j'avais le devoir de lui montrer à quel point il devait me faire confiance, qu'il pouvait mais que pour ça il devait d'abord accepter qui j'étais et la relation que j'entretenais avec Zayn. Le plus difficile à concevoir pour lui comme cette histoire avec Camélia dont j'avais envie de parler. Pourtant, je n'allais sûrement pas le faire. Ce n'était que minime par rapport à tout ce qui se jouait en ce moment dans cette salle. Je devais le récupérer pour que nous puissions enfin oublier nos erreurs, je voulais qu'il me comprenne comme avant, qu'il puisse lire en moi comme dans un livre ouvert, comprendre qu'il n'y avait que lui et que au grand jamais quelqu'un remplacerait ce que nous avions, ce qui avait toujours été là. Mais je ne savais pas si mes paroles seraient suffisantes et si le temps réussirait par la suite à effacer ce qu'il ressentait. La balle était dans son camp à présent. Ses paroles me touchèrent, je savais depuis quelques temps que le problème venait de là mais je sentis tout de même la colère montée lorsque ses paroles fusèrent, aussi droite qu'une flèche qui s'enfonçait dans mon coeur. Alors comme ça je devrais m'excuser pour ne pas avoir pu anticiper ce qui allait arriver ? T'éloigner de moi lorsque Jamie est arrivé a été la plus grosse erreur de toute ma vie mais tu ne peux reporter tout sur la relation que j'entretiens avec Zayn ! Ce n'est pas juste ! J'essaie de m'en sortir, je te retrouve, je le découvre et toi tu préfèrais écarter tout ça pour quoi ? Pour que j'essaie de te rassurer ? Sa ne marche pas comme ça Jayan, pas avec moi. J'ai besoin de lui à mes côtés car il fait dorénavant partit de ma vie en tant qu'ami, un ami qui m'est très cher et avec qui je me sens bien. T'as pas le droit de m'enlever ça et de me rappeler à quel point j'ai pu te blesser sous prétexte que j'ai essayé de me lier avec d'autres personnes ! C'est toi ma priorité Jayan mais j'ai beau le crier sur tous les toits, j'ai l'impression que ça ne te suffit pas ! Alors qu'est-ce que je dois dire hein ? Qu'est-ce que je dois faire pour tu comprennes ? C'est déjà bien assez dur pour moi de le dire, tu sais à quel point j'ai dû mal avec tout ce que je ressens et pourtant j'essaie de me battre pour toi là, j'essaie mais si tu ne le vois pas je vais mourir à petit feu car tu ne me regarderas plus et ça c'est inconcevable ... J'essayais au plus profond de moi de lui montrer à quel point tout ce qui nous entourait, Camélia, Zayn, n'était rien à côté de ce que nous avions nous. Mais il me tournait le dos. Il me tournait le dos dans cette pièce et dans ma vie et j'avais l'impression que je n'allais pouvoir réussir à faire plus. Je me décomposais, soufflait mon dernier souffle, mon dernier combat comme une débutante que ne saurais où donner de la tête. J'essayais mais mes forces sans allait, ma tête me criait de fuir, de m'échapper de ce trop plein d'amour qui se déversait dans ma tête. J'avais besoin de lui, mon coeur avait besoin de lui mais mes pensées me disaient que si je continuais à me battre pour quelqu'un qui m'en voudrait à jamais, j'allais finir plus bas que jamais. Mais je restais là, je ne savais d'où je trouvais cette force. Ou peut-être que si je le savais. Si seulement il me tendait la main j'aurais pu lui montrer en un regard à quel point il avait tout faux. Jayan, t'auras beau avoir peur de ma relation avec Zayn, tu auras beau fixer des barrières entre nous, il est trop tard pour reculer. T'es revenu vite dans ma vie et tu t'es installé si loin dans mon coeur que je ne peux plus me détacher de l'espoir que tu puisses enfin un jour me redire ce que tu m'as dit lorsque tu es venu me chercher l'autre soir. Ce soir là, il n'y avait que nous qui comptait. On se fichait bien des autres. J'aimerais que tu repenses à ce moment et que tu te dises qu'il n'y a que toi. Mais j'avais l'impression que je parlais à un mur. Fixant son dos, je tressaillais sous toutes ces émotions...
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EBONY&JAYAN | Still loving you | Empty
MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyJeu 29 Mar - 15:33



« Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie,
mais pas à l'absence de ceux qu'il aime.. »

Si l'amour donne des ailes, il peut aussi détruire. De cet amour-là, il faut se défaire : de cette dépendance dont nous n'avons pas toujours conscience et qui nous prive de notre liberté d'être, d'agir, de penser. Ce ne sont pas nos sentiments en tant que tels qui sont en cause, c'est ce que nous en avons fait : des liens qui nous sont néfastes dans le sens où ils nous enchaînent au passé et nous empêchent d'avancer. Des liens qui nous enferment dans une représentation beaucoup trop précise de ce qu'il nous faut faire pour aimer et être aimés. Fuir là où rien ne sera plus comme par le passé. Fuir les chagrins de l'enfance, le monde de la souffrance. Fuir dans l'espoir de se réconcilier avec sa vie. Fuir pour courir vers un bonheur dont on ne sait où il se situe ni où il faut aller le chercher. L'essentiel est de s'aventurer vers des lieux inconnus. L'inconnu ouvre à toutes les espérances : il laisse entrevoir un plaisir de vivre que l'on n'a jamais connu. Je ne sais pas ce que je veux, mais je ne veux plus de cette vie-là. Certains partent loin, toujours plus loin. Ils craignent de s'attarder longtemps dans le même lieu ou dans la même relation. Ils risqueraient d'être rattrapés par ce qu'ils ne cessent justement de fuir : l'ennui et la monotonie, plutôt que de se retrouver face à la mélancolie. J'ai toujours eu la sensation que je n'avais pas une vie comme les autres. J'ai toujours eu la sensation d'être quelqu'un à part, quelqu'un qui ne se dissimule pas dans la foule aussi facilement. Aujourd'hui, encore je le prouvais en ayant fait ce geste. En laissant celle que j'aimais avec un autre et avec le risque de perdre sa vie. J'avais été complètement inconscient mais je ne pouvais pas sans cesse regarder en arrière. J'avais agis sur le coup. J'ai été un crétin en la matière, je plaide coupable sans contredire ce que l'on avance à mon sujet. Je sais ce que j'ai fais et je l'assume. Maintenant, je ne lui demandais pas de me comprendre ou de me pardonner. J'étais prêt à assumer ma sentence même si je l'imaginais déjà bien terrible, bien destructrice de mon être. J'avais gâché mon peu de chance d'avoir une relation avec celle qui faisait battre mon coeur. De manière différente qu'à son habitude, je me sentais revivre à chaque fois que j'osais poser mon regard sur sa parfaite silhouette. Je l'aimais et je ne pouvais pas faire machine arrière. Il y a des millions de couples dans le monde qui ont bâti leur relation à force de volonté et de petites renonciations partagées. Il y a des millions d'êtres qui n'exigent pas de la personne qui est à leur côté cent pour cent de compatibilité et de goûts communs. C'est le désir de perfection qui tue les affects, la soif d'absolu, la peur de l'habitude, la perpétuelle nostalgie de l'impossible, le refus permanent de nous accepter comme nous sommes et d'accepter les autres tels qui sont. Quand on ne se comprend pas soi même, il est impossible de comprendre que les autres vous aiment, et il est donc impossible de respecter ceux qui vous aiment. Mais le temps ne nous laisse que deux options : assumer ce que nous sommes ou abandonner. Et si nous n'abandonnons pas, si nous décidons de rester sur cette planète minuscule et de pactiser avec notre vie encore plus minuscule, nous pouvons interpréter cette résignation comme une défaite ou comme un triomphe.. Je ne sais pas. Je ne sais plus. J'essaye de savoir ce qui serait mieux pour elle, pour moi.. La laisser m'aimer ou plutôt choisir qu'elle me haisse. J'avais du mal à entendre ce qu'elle ajoutait. J'avais beaucoup de difficultés à accepter sa relation avec Zayn car pour moi, il n'y a rien d'amical dans leurs échanges. Même un aveugle, le verrait, c'est pour vous dire. Je veux bien être gentil mais pas con. Elle pouvait me raconter tout ce qu'elle voulait pour me rassurer de cette relation. Cependant, je ferais la part des choses. Je sais qu'on ne reste pas marié juste par envie quand la personne avec qui on est liée n'a aucune importance. Un ami ? Sérieusement, elle voulait me faire gober cette chose, elle allait devoir sortir plus d'argument. La colère montait tellement que je frottais la larme qui s'était échappé de mon regard pour lui dire le reste de ma façon de penser. «  Tu fais toujours la même chose. Arrête de retourner la situation, arrête d'essayer de me prendre pour un idiot. Tu trouves qu'il est marqué imbécile sur mon front ou quoi ?! Dis moi combien de fois tu as couché avec ton si bon ami ? Allais, va s'y prouve moi que j'ai raison et que je n'exagère pas quand je dis que tu es attachée à lui de façon plus particulière. »

Je n'y allais plus par quatre chemins car sinon ça allait perdre de tout son sens. Je voulais qu'elle me regarde et qu'elle me prouve qu'aucun sentiment amoureux rejoignait la personne que pouvait être le Gamma. Je ne pourrais pas accepter qu'elle en aime un autre, l'entendre me serait certainement très douloureux mais au moins je ne perdrais pas mon temps dans une relation vouée à l'échec dès le départ. Je nous connais et je savais d'avance que ça ne saurait pas facile à gérer nos sentiments. Nous sommes compliqués, chacun de notre façon. Néanmoins, être compliqué ça ne veut pas dire accepter quelque la personne que l'on aime, en aime également un autre. Je sais qu'elle peut avoir un grand coeur. Je connais Ebony. De plus, j'avais l'impression qu'elle me faisait devenir un autre. Cet homme qui serait trop égoïste pour qu'elle côtoie du monde. Je suis loin d'être celui qui oserait la renfermer dans une tour de fer. Elle croit que je peux être comme Jamie. Protecteur au point de l'étouffer .. ? «  Tu crois que je veux être comme le crétin que tu as déjà aimé. Tu crois que je veux te renfermer pour rien qu'en profiter, personnellement. Je suis déçu de savoir que tu me vois aller si loin dans mes actes. Te priver du monde et de tout ce qui peut enrichir un bonheur à deux. Tu crois que c'est facile pour moi d'admettre que toutes ces années, j'étais amoureux. Toutes ces années, je me disais que tu allais rentrer. Tu crois que je n'ai pas peur de ce qui nous attend, de ce qui peut nous arriver, que tu partes à nouveau. A t'écouter, je serais l'insensible de l'histoire. Merci. Je sais ce que tu penses vraiment de moi. » Je devenais dingue. J'allais péter un plomb et je me retenais de tapper dans tout ce que je pouvais briser, hormis Ebony. Jamais je ne toucherais une femme. Jamais je ne lèverais la main sur une d'entre elle. Alors je m'éloignais, marchais comme si j'allais creuser mon propre fossé dans le sol de cette pièce. J'avais envie de crier, de hurler, de partir, de rester. Tout se compliquait. Je me trouvais face à différentes routes et je devais faire un choix. Je devais me diriger et je ne savais pas quelle voie me mènerait à la belle. Je n'avais pas connaissance en avance de ce que je pouvais trouver au bout du sentier. Je devais me lancer et prendre le risque. Est ce que j'étais prêt à la perdre encore ? Je m'arrêtais d'un coup. Je devais cesser tout. Je ne pou vais pas continuer. Nous étions pourtant si proche qu'à ce moment précis, j'avais l'impression d'être un étranger. Alors quand elle me sortit cette réplique sur le souvenir de cette nuit où je suis allé la chercher dans le parc. Cette nuit pour la première fois, j'ai goûté à ses lèvres et que j'ai tout compris. Cette nuit qui était si sombre pour certain mais si belle pour moi. J'avais tout compris. Comme si le voile s'était levé et que mes sentiments osaient enfin se présenter. Je l'aimais. Je l'aimais peut – être déjà trop. Normalement, dans une relation on prend son temps. On passe étape après étape. Sauf que là, j'étais impatient, mesurant la hauteur de mes sentiments. Je la voulais. Mais est ce que j'étais celui capable de lui amener sa dose de bonheur naturel ? Telle était ma question. Posant mon regard une nouvelle fois sur elle, je répliquais encore : «  Je ne veux pas reculer. N'essaye pas de me prendre par les sentiments de cette soirée où j'ai pris le risque de m'ouvrir à toi. Tu crois que je ne le pense plus. Tu crois que je ne le veux plus.. » Me rapprochant plus proche d'elle que jamais, ayant quelques centimètre nous éloignant, quelques petits centimètres. Je continuais d'une voix plus posée mais toujours crispée. «  Comment on pourrait être tous les deux ? Dis moi, tu es une femme mariée., ça n'aide en rien une relation saine et posée. De plus, tu essayes de me faire croire que tu l'aimes comme un ami. Alors que si je suis parti tout à l'heure, c'est parce que dans ton regard, c'était tout sauf de l'amitié pure et simple que je pouvais voir. Pourquoi tu ne peux pas admettre que tu l'aimes aussi.. Je ne demande que de la franchise. » Plus fort que tout, je ne pouvais plus rien contrôler face à elle quand cette larme s'échappa de mon regard. Je détournais alors le visage. «  Si tu savais à quel point, je suis en train de crever de cette situation. Cependant je donnerai n'importe quoi pour que ton visage rayonne, qu'il laisse exposé un bonheur comme tu le mérites. » J'étais bien tenté de partir.. Sauf que cette discussion on devait l'avoir, on devait savoir où tout cela allait nous mener.
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyVen 30 Mar - 22:30


E&J

    Je me sentais défaillir de l'intérieur et bien que j'essayais d'être forte devant la détresse que je lisais dans ses yeux, j'avais l'impression que je n'allais pas tenir longtemps. Il était le seul à réussir à me mettre dans des états comme ça. Déjà petit, lorsque nous nous disputions pour des choses magnanimes à côté de la situation que nous vivions, il arrivait toujours à ce que je perde mes moyens, à ce que je perde la face à ne plus savoir quoi faire, à pouvoir demander son pardon malgré que ce soit lui qui ait pu commettre les erreurs pour lesquelles à l'époque nous nous disputions, inconscients qu'il y avait beaucoup plus grave dans la vie. Des disputes sur nos jeux. Maintenant que j'y réfléchissais, je commençais à comprendre certaines discussions que nous avions eu. Souvent lorsque j'allais voir d'autre hommes pour m'amuser à leur dépends grâce à la force d'une femme, le charme, le chant doux de la manipulation. Il n'avait jamais aimé ma façon de faire, ma façon d'arriver à pouvoir manipuler un homme comme je le voulais et je n'avais jamais aimé lorsqu'il me prouvait qu'il pouvait le faire aussi. Nous avions toujours eu ce côté protecteur là envers l'autre mais là on ne parlait plus de broutille ou de simples jalousies. Le sujet était bien plus sérieux qu'il ne l'avait jamais été dans une de nos conversations et j'avais fait des erreurs qui n'étaient pas à oublier surtout lorsqu'on connaissait à présent les sentiments que nous avions l'un pour l'autre. On ne pouvait plus rien cacher, nous n'avions jamais mis de mots dessus. Il ne m'avait jamais avoué vraiment qu'il était amoureux de moi et je ne lui avais jamais dit. Nous nous l'étions fait comprendre en un baiser. Un seul baiser qui avait marqué le début d'une évolution dans notre relation. Sauf que j'avais l'impression de reculer au fur et à mesure que les jours nous séparaient de ce fameux jour et j'aurais tout fait pour y retourner, recommencer tout, cette fois-ci sans doutes, pour pouvoir ne plus faire les mauvais choix. Après tout, c'était toute cette peur, tous ces doutes m’assaillant qui m'avaient fait dériver, qui m'avais pousser à me bander les yeux, à courir dans les bras de Zayn, à prouver que j'étais beaucoup plus forte que mes sentiments, que je ne pouvais plus ressentir. Alors que c'était faux. J'avais juste le coeur qui attendait de s'ouvrir et il l'avait fait pour Jayan. Je ne croyais pas au signe mais là je devais avouer que c'était notre destin. Je pense que ça l'avait toujours été. Malheureusement quand je voyais la situation maintenant, je me demandais bien si finalement c'était vraiment ça. Quel était la suite de ce destin ? S'aimer ou se détruire ? Détruire notre amitié, les sentiments réciproques qui nous poussaient l'un vers l'autre ... Je regardais dans ses yeux la colère qui m'avait submergé peu avant et lorsqu'il ouvrit la bouche je sentis tout le poid de sa tristesse sur mes épaules. Je ressentais tout ce qu'il ressentait et j'étais presque sûr que si là, il s'écroulait sur le sol, je m'écroulerais avec lui dans la même douleur poignante qui nous retenait l'un devant l'autre alors que nous n'avions qu'une envie, s'enfuir et courir le plus loin possible de tout cela. Mais c'était impossible, nos coeurs étaient liés, je l'aimais et il était impossible de bouger car où qu'il aille, j'irais avec lui. Je le savais et c'est pourquoi je savais qu'il n'y avait plus d'heure pour s'enfuir. Je devais enfin être forte, assumer pour la première fois de ma vie mes erreurs, tenir debout, contenir le choc que me procurait ses paroles. Mes yeux plantés dans les siens, ils me brulèrent pour que s'échappe alors une larme puis deux... Il m'avait mis la vérité en pleine figure et ne savais plus quoi dire maintenant. J'étais bloquée. Même moi je ne comprenais pas vraiment comme expliquer que j'avais pu coucher avec Zayn. Mais je savais déjà que je n'aimais pas Zayn mais Jayan. Mais alors comment expliquer que zayn restait plus qu'un ami ? Un ami avec qui j'étais très liée mais pas d'amour ? Une histoire outrageusement confuse qui, si je ne l'expliquais, allait nous briser. De toute ma vie je n'avais jamais dû me justifier pour mes actes ou expliquer mes actions. Je faisais les choses à ma manières et je refusais les questions. Mais là c'était Jayan... Jayan je t'en supplie, arrête de parler comme ça ! J'étais perdue, j'ai eu peur ok ? Je ne croyais plus en l'amour, je croyais plus en rien puis tu es arrivé et alors je me suis imaginée souffrir de nouveau car tout peut arriver, on en a la preuve ce soir encore, revivre ce que j'avais déjà vécu alors que je n'arrivais déjà pas à oublier. Mais t'es arrivé, t'as tout changé et encore plus que ce que nous aurions pu imaginé et puis j'ai eu peur. Tu m'as foutu une trouille monstre alors oui, j'ai couché avec Zayn, pour me prouver que j'étais toujours la même, que je n'allais pas changer, que je pouvais rester insensible même envers toi mais ... Je regrette tellement d'avoir fuit ce soir-là. J'aurais dû te garder, pas t'éviter. C'est mon éloignement qui m'a laissé penser que je pouvais rester forte, mais en faîtes j'ai été faible et j'ai fait tout ce que mon corps me poussait à faire, ma raison alors que mon coeur t'appartenais depuis le début. J'ai été une idiote mais c'est fait, je donnerais tout pour que tu me pardonne Jayan si tu savais... Les larmes coulaient encore et j'essayais de les contenir, de les enlever d'une main agacer par tant de faiblesse mais apparemment mes émotions n'étaient plus de mon côté. J'étais la reine du contrôle et pourtant je ne pouvais plus garder le contrôle de moi-même à ce moment précis. Je ne savais quoi dire de plus et si j'avais eu l'habitude j'aurais pu sûrement m'excuser pendant des heures, le supplier de me pardonner, lui demander qu'on recommence du début, qu'on se donne une seconde chance. Mais je n'étais pas comme ça et je pensais que des paroles inutiles ne serviraient qu'à montrer ma confusion. Devant lui, j'étais une enfant. Une enfant effrayée. Je l'aimais, je l'aimais vraiment et là, alors que j'avais peur de le perdre pour la seconde fois de la nuit, j'étais encore plus terrifiée. La larme qui roula sur sa joue me fit trembler. J'étais tétanisée par le fait que je puisse le perdre ici maintenant et que plus jamais nous ne nous reparlions. Je ne pouvais pas l'imaginer, il était impossible de le faire et pourtant, vu comment la situation se déroulait j'avais peur que tout soit déjà finit. C'est pas ce que je voulais dire Jayan mais tu à tellement l'air de penser que j'ai fait une erreur en allant avec Jamie puis de m'être lié avec Zayn. Oui ok ce n'était peut-être pas les meilleurs moyens de faire mais et alors ? A ce moment j'étais toute seule pour décidé, tu ne peux pas être en colère pour tous mes choix car ça voudrait dire que ce serait moi que tu remettrais en question. Ce que je suis, mes choix sont ce que je suis Jayan et j'ai choisi Jamie, mon erreur dans ce choix a été de te laisser, de ne pas avoir ouvert les yeux avant de me mettre avec lui. Et Zayn je me sentais seule je sais pas ... Je m'enfonçais dans des propos qui n'avaient ni queue ni tête. Je n'arrivais plus à penser normalement. J'avais l'impression que plus j'allais parler et plus j'allais réussir à le retenir. Je le voyais déjà partir, disparaître par l’entrebâillement de la porte et ne pas se retourner au moment où j’apercevrais sa silhouette pour la dernière fois. J'avais pris la décision de faire parvenir les papiers du divorce à Zayn après le bal. Je les ai signé depuis cette fameuse nuit. De toute manière Jayan c'est simple, tu n'arriverais pas à me croire même si je te disais qu'entre Zayn moi c'est plus fort que de l'amitié mais que ce n'est pas de l'amour. Même moi j'avoue que je trouve ça étrange alors si moi c'est comme ça alors comment veux-tu essayer de comprendre que tu as faux alors que je n'ai aucune bonne explication à te donner ? C'est incompréhensible mais j'ai fait un choix depuis bien longtemps et mon choix c'est toi Jayan. Qu'importe ce qu'il y a entre moi et lui, tout ce qui compte c'est nous et rien ne sera jamais plus fort que ce que je ressens pour toi depuis que je t'ai rencontré. Crois moi Jayan car si tu ne me crois pas alors je sais que ça ne vaut pas la peine que toi et moi essayions de nous expliquer dans ce foutu hôpital car ça voudra dire que je t'ai déjà perdu ... Ma voix se brisa sur les dernières paroles que je prononça et je ferma les yeux pour contrôler la déferlante de larmes qui montaient. Je contins ce trop-plein d'émotions et ouvris les yeux, embués de larmes vers l'epsilon, nous n'étions qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et la tension était si palpable que je n'osais le regarder en face de peur de perdre tout contrôle. Aussi proche de lui, j'aurais pu me blottir dans ses bras, embrasser ses lèvres qui m'étais si proche et pourtant si inaccessibles. J'aurais pu lui dire qu'il avait fait le bon choix de me donner une chance malgré mes erreurs ... Si seulement si proches, nous n'avions pas été à des années lumières l'un de l'autre ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyMar 3 Avr - 11:16



« Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie,
mais pas à l'absence de ceux qu'il aime.. »

J'ai apprivoisé la solitude, il faut une patience terrible. J'ai marché dans des villes aux quatre coins du monde à la recherche de l'air que tu respirais. On dit que les pensées de deux personnes qui s'aiment finissent toujours par se rencontrer, alors je me demandais souvent en m'endormant le soir s'il t'arrivait de penser à moi quand je pensais à toi ; je suis venu à San Francisco, j'arpentais les rues, rêvant de t'apercevoir et redoutant tout à la fois qu'une telle chose se produise. J'ai cru cent fois te reconnaître, et c'était comme si mon cœur s'arrêtait de battre quand la silhouette d'une femme te rappelait à moi. Je me suis juré de ne plus jamais aimer ainsi, c'est une folie, un abandon de soi impossible. Une situation bien que compliquée depuis que nos chemins se sont retrouvés. J'ai la sans cesse impression que tu finiras par repartir, par retrouver un autre chemin qui s'éloignerait du mien. Aujourd'hui, je me rends compte que je joue gros, que je l'aime à en mourir. Vous direz que mes mots vont trop loin mais si vous saviez combien elle compte, combien elle peut mettre essentielle. Je l'ai perdu. Je l'ai retrouvé. Je ne veux plus jamais la laisser me quitter. Sauf que ce soir, une force invisible me tient cloué au sol. Comme si je me disais que la situation allait passer et les choses se régler. Cependant, ça ne risque pas d'arriver si je continue sur cette voie, si je cherche un responsable à tout ça. Ressentir des sentiments, ce n'est pas déjà facile à admettre et encore moins quand ils sont de cette ampleur. Mais de plus s'investir; reste un vrai travail sur soi – même. Se dire que c'est bon, qu'on peut se lancer.. Cela reste une situation bien que compliquée. Je ne sais plus sur quel pied danser. J'ai envie d'être avec elle. Mais j'ai en moi cette boule au ventre qui ne cesse de s'accroître plus je la sens proche, plus je la sens totalement dans la même bulle que moi et plus je crains de pouvoir la décevoir. Être ami, c'est une chose. Devenir un couple en reste une autre.. Avant, on se limitait à quelques réflexions quand l'un faisait une action que l'autre n'acceptait guère. On s'est toujours dis ce que l'on pensait. On n'a jamais joué de double jeu.. Ce n'est pas maintenant que ça risquait de débuter. Même si j'admettais que nous passons la limite de la simple amitié protectrice pour se retrouver dans une terrain plus sinueux, davantage amoureux.

Les évènements s'enchaînant, je perdais toute notion du temps et je faiblissais face à la situation. Le destin se jouait de moi. Comme pour essayer de me mettre à l'épreuve, de prouver à Ebony ce que je pourrais faire pour elle, pour un simple baiser ou une étreinte qui nous ferait frémir l'histoire de cinq secondes. Je ne savais pas ce qu'il était bien de faire. J'avais le choix de devenir un homme, d'assumer mes sentiments et de lui prouver qu'à deux on sera toujours plus fort que tout seul. Néanmoins, ce n'était pas réellement l'image que je reflétais à ce moment précis. Je semblais plus tourner vers une autre direction. Celle voie qui ne me laissait rien présager de bon quand il s'agissait de ne former qu'un mais d'être toujours d'eux. J'avais cette impression que je ne pourrais jamais lui faire oublier Jamie. Je ne pourrais jamais la combler comme je le voudrais et je ne suis pas même certain que je saurais lui amener la dose de bonheur qu'elle mérite. Je ne veux pas faire les mêmes erreurs qu'avec Vraona. Quand je m'implique dans une relation, je ne sais jamais comment ça va tourner. Avec la sigma, j'avais compris que je ne saurais pas à la hauteur, que peut – être je n'étais pas prêt et si ça m'arrivait avec la Gamma.. Qu'est ce que je ferais ? J'aurais tout perdu. J'aurais perdu une amie mais aussi la possibilité d'aimer comme personne ne peut aimer plusieurs fois dans une vie. Ce type de sentiment qu'on qualifie d'unique. Si ma mère était toujours en vie, je n'hésiterais pas à lui présenter comme mon éventuelle petite amie. Sauf que nous ne sommes pas le duo à qui tout réussi. La plus part du temps quand on veut s'impliquer soit sa passe, soit sa casse. C'est un risque à prendre. Est ce que j'y suis prêt ? Telle est la question. Je l'écoute ensuite me répondre car tout comme moi, elle a le droit à la parole. Elle doit s'exprimer pour me faire comprendre tout ce qui ne va pas, tout ce qui ne tourne pas rond chez nous. Car en ce moment, elle reste celle qui a la tête la plus froide. Elle n'est pas comme moi submergé par son dernier acte en liste. Personnellement, je n'arrivais pas à l'admettre à haute voix mais à l'intérieur, je m'en voulais de l'avoir laissé avec Zayn. Peut – être que j'aurai dû la forcer, je ne sais pas.. Elle m'aurait quand même tenu responsable si Zayn n'avait pas survécu. Donc dans tous les cas, j'aurais été le perdant de l'histoire, celui qui avait foiré à chaque fois qu'il essaye de s'impliquer. Puis je tombais dans son regard qui m'en disait assez long. J'avais les cartes en main. Je devais régir le jeu et prendre mon avenir en main. Avec ou sans elle ? Il n'y a pas d'autre choix possible. Même si ça me tue de savoir qu'un autre homme peut compter comme je l'étais à l'époque où elle a décidé de partir avec Jamie. J'avais longtemps douter sur l'éventualité que Zayn soit le premier et moi le second. Cependant à cet instant, son regard me priait de la croire, de l'écouter, de comprendre les messages de son coeur. Une larme s'échappait à son tour de son regard. J'étais un crétin pour oser la mettre dans cet état. Mais il fallait qu'elle me parle, qu'elle m'explique le rôle de cet autre homme dans son quotidien. Cela était peut – être égoïste mais je tenais à nous protéger mutuellement, pour ça, je ne voulais pas prendre le risque de nous jeter dans une relation vouée à l'échec dès le départ. Je ne voulais pas être la source de nouvelle cicatrice dans sa chair, dans sa vie et son histoire. Il me fallait malgré tout l'écouter et essayer de la comprendre. J'allais faire ce que je pouvais.. J'allais prendre sur moi, même si je savais d'avance que certaines paroles à entendre pourrait me blesser. Une réalité n'est pas toujours appréciée. Il faut savoir lui donner sa propre facette pour l'accepter, faut savoir de quel côté la prendre pour ne pas l'envisager comme un handicape alors que le départ n'a même pas encore sonné. «  Tu crois que je ne sais pas.. Tu crois que je n'ai pas peur de ce que je ressens et surtout concernant ton égard. Tu me rends malade, tu n'imagines même pas depuis ce soir – là. Je pense à toi jour et nuit, t'imaginant même avec ton mari. Alors je me doute que vous avez eu droit à votre nuit de noce et si tu savais à quel point j'en suis malade, rien que de l'imaginer.. »  Alors l'entendre me confirmer que Zayn avait goutté à sa peau, je ne peux me retenir de balancer toutes les compresses se trouvant sur la table à côté de nous. Faut que j'explose si je ne veux pas encore prendre sur moi. «  Qu'est ce qui me dit maintenant, c'est ton coeur qui va te guider et plus ton corps ? Même si pour moi, cette réponse était une évidence, tu aurais pu prendre un couteau et me le foutre en plein coeur que ça aurait été la même chose. » Mes yeux se remplissaient, je perdais tout contrôle de moi – même et cela ne m'était plus arrivé depuis très longtemps. Depuis cette période où ma mère ne faisait plus partie de ce monde. Cette époque où plus rien ne comptait que de foutre tout en l'air.. De perdre espoir en tout ce que je pouvais croire. Une vrai déferlante. Je n'étais pas en colère contre ces choix où les directions qu'elle avait prise car je pense que ça l'avait plus endurci. Nous étions l'un face à l'autre et nous comprenons chacun que nous avions notre part de responsabilités. «  Tes choix ne me dérangent pas. C'est plutôt comment je te vois agir pour essayer de croire que nos sentiments ne sont pas réels qui me déchire. » Je savais que si elle avait joué ce rôle, que si elle avait pris la situation dans un certain sens, c'était pour se prouver avant tout que nous ce n'était peut – être pas aussi fort qu'elle le pensait. Alors ça me donne de la peine de savoir qu'elle doute encore de ce que je ressens, qu'elle doute de ce qu'elle ressent. Puis je sais que je me retrouve dans la même position quand il s'agit de se remettre en question. Sauf que depuis que je doute, depuis que je cherche à savoir ce qui m'arrive, je n'ai plus goutter à aucune autre femme qu'elle. Et encore, tout ce dont j'avais eu droit de sa part était un baiser; Je ne voulais pas non plus précipité les choses sur le point de l'envie, même si ça faisait un sacré moment que je n'avais plus désirer une femme, comme je la désire elle. Il m'en est même arrivé d'en rêver, de la voir contre moi, nue et touchant ma peau. Ces dernières paroles me ramenaient à cette dure réalité. A cette chambre d'hôpital que nous occupions et à cette fusion dans nos sentiments. Déposant mon doigt contre sa bouche, comme pour qu'elle se taise. J'avais supprimé tout espace qui la tenait encore éloigner de moi.

«  Je t'aime Ebony. »
Pour la première fois, pour la toute première fois même, je m'affirmais à ses côtés. Ces trois mots m'aidaient à lui faire comprendre ce qui pouvait nous unir aujourd'hui moins que demain mais en tout cas plus qu'hier. Tout ne faisait que s'accroître entre nous, on évoluait et je ne devais pas la laisser me filer entre les doigts. Au pire, je me disais que j'avais tout à y gagner. J'étais seul à pouvoir lui prouver que ça peut aller, que nous deux, on peut rouler sur la même route et dans la même voiture. Je suis l'homme de la situation et je dois me lancer, prendre les choses en main et lui donner tout ce qu'elle veut de moi, tout ce que je peux lui offrir. Ôtant mon doigt de sa bouche, je glissais l'une de mes mains dans sa nuque et avec une force douce l'avançait jusqu'à moi. Nous retrouvant ainsi lèvres contre lèvres. Je frémissais et je ne voulais pas que ça s'arrête. De mon autre main, je rapprochais son corps du mien. La soulevant même pour venir la poser sur le lit qui sert de consultation. Je la sentais fébrile après cette soirée, après tout ce qui avait pu avoir et je ne voulais pas qu'elle perde pied. Au moment, où elle se posa sur le matelas, je tenais un instant encore son contact pour m'en éloigner si légèrement que je le réalisais à peine quand j'arrivais à en ouvrir les yeux. La voyant face à moi, je la tenais contre moi, dégageant l'une de ses mèches de cheveux, caressant le bas de son visage pour venir relever son menton et qu'elle me regarde. Car je m'apprêtais à lui dire tout ce que je pouvais contenir. «  Je t'aime comme un fou. Je ne peux pas te laisser filer. S'il faut que je me batte, je le ferais. Je pense sans cesse à toi. Je nous imagine plus proche que jamais. J'ai envie de vivre d'autres expériences à tes côtés. J'ai envie de toi, envie de nous.. Ce n'est pas facile à admettre, et encore plus difficile quand il s'agit de le dire à haute voix mais je me sens poussé des ailes quand je tombe dans ce regard. » Avais – je rajouter si silencieusement, comparant le ton que nous avions pu employer un peu avant dans la conversation.
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyJeu 5 Avr - 21:29


E&J


    Les hommes avec qui je jouais avaient toujours été un soucis entre nous. Déjà adolescent, nous nous entendions peu sur le sujet alors pourquoi cela serait-il différend maintenant ? Toute mon attention focalisée maintenant sur les sentiments qu'il essayait de dégager par son regard, je me disais que j'avais été la plus grande des gourdes et que s'il y avait un moment où j'aurais dû arrêter de jouer c'était bien maintenant. Plus de jeux, plus de manipulation, les cartes étaient posées sur la table, ouverte aux yeux de tous et maintenant, je ne devais plus me cacher où encore inventant des règles que seule moi je connaissais. Aujourd'hui, nous étions deux à jouer à plus d'issus pour que je fuis encore une fois. Je le regardais et tout mon âme avait l'envie de se jeter contre lui, de mêler mon corps au sien, de ne faire plus qu'un avec lui. A sa simple rencontre j'avais fait mon deuil auprès de Jamie, j'avais oublié mon chagrin de cette perte, ce chagrin qui m'avait rongé depuis ces dernières années et qui m'avait fait devenir ce que j'étais aujourd'hui. Une personne qui fuyait les sentiments, la morale et sa propre conscience. Mais au retour de Jayan, mon coeur s'était ouvert d'un coup comme s'il avait toujours eu la clé et que j'avais attendu tout ce temps qu'il revienne car il était le seul que j'attendais. Le seule qui pouvait me faire éprouver cette sensation, le seul que je pouvais vraiment aimer sans souffrir, le seul que je pouvais aimer sans être obligé de jouer sans arrêt comme je l'avais toujours fait. Avec lui, j'avais bel et bien l'impression de redevenir la Ebony qui avait disparu adolescente. Celle qui avait encore des rêves plein la tête, des envies, des joies et des peurs mais qui était vraie et qui ressentait. Une adolescente comme toutes les autres. Jayan m'avait connu au moment où j'étais déjà bien touché par les problèmes qui m'avait accueillis que ce soit familiaux ou autre. J'étais déjà une personne affirmée, quelqu'un qui se jouait de tout malgré qu'à cette époque encore j'aimais lui parler de mes rêves, j'aimais lui raconter qu'un jour je m'enfuirais de cette vie de merde pour enfin réaliser tout ce dont je n'avais jamais pu espérer. Il m'avait toujours dit qu'il m'aiderait et je lui en avais toujours été reconnaissante. Mais finalement c'était cette même vie de merde qui m'avait rattrapé et j'étais tombée beaucoup trop bas pour pouvoir de nouveau imaginer une autre vie, imaginer que je puisse avoir un jour l'espoir ou quelque chose qui me pousserait assez pour que j'y arrive. Et au contact de Jayan soudain, je sentais renaître cette étincelle, ce regard enfantin, cet espoir innocent. Je le regardais et j'avais envie de lui dire que c'est tout ce qu'il me procurait maintenant qui me faisait vivre, qui m'avait toujours fit vivre et que j'avais attendu depuis longtemps. Mais j'avais dû tombé pour m’apercevoir qu'il était le seul à pouvoir me faire retrouver ce que j'avais perdu. Autrement, je n'aurais sûrement jamais compris. J'avais envie plus que tout qu'il me dise au combien j'étais différente pour lui aussi, que jamais il me quitterait et que lui aussi avait compris que sans moi, ce ne serait pas pareille, il manquerait quelque chose. Tout comme je le ressentais à présent, tout comme je ne pouvais pas encore lui dire. Mais je savais déjà qu'il pensait la même chose, ses paroles le prouvaient tout comme son être qui se tendait vers moi alors que ses paroles prônaient l'envie de s'enfuir, de laisser tomber et d'abandonner. De m'abandonner dans les bras du gamma qui lui faisait de l'ombre. Mais Zayn aussi malheureusement, avait ses propres préoccupations. Nous avions tous les deux choisis de prendre une autre voix. Lui avec Nikky, moi avec Jayan car tous les deux, c'était bien trop étrange pour que nous puissions être un jour considéré comme un couple. Sa aurait bien trop tout gâché, notre relation aurait paru trop différente de celle que nous entretenions pour qu'on puisse se l'autoriser. Et puis, la sensation quand j'étais avec Jayan était bien trop différente, unique, presque impossible à expliquer pour que je ne réalise pas qu'il était celui avec qui j'avais envie d'être. Il fallait être complètement folle. Je l'étais, folle amoureuse de lui... Cette nuit j'avais eu si peur de le perdre. Mais il m'avait fait si mal aussi ! C'était comme si qu'on voyait lorsqu'on tombait sous l'emprise de quelqu'un. On ne pouvait plus se le sortir de la tête, on ne pouvait plus s'imaginer sans lui et lorsque c'était cette personne qui partait, vous laissant seule dans un moment terrible, ce n'était pas à vous que vous pensiez mais bel et bien à cette personne qui pour autant vous avait laissé sans protection aucune. L'amour rendait aveugle et moi je l'étais depuis toujours. Je ne comprenais toujours pas comment nous avions pu faire pour nous détester autrefois, je n'arrivais pas à comprendre puisque tout en lui respirait l'envie de le connaître et de l'aimer. Je ne devais pas être la première fille à être tombé sous son charme. La preuve, mon ancienne colocataire Vraona était son ex, son premier amour sûrement. J'avais été jalouse comme je ne l'avais jamais été. Mais maintenant je savais bien que j'étais la seule qui comptait à ses yeux. Du moins j'allais tout faire pour que ce soit le cas si il me donnait une seconde chance. S'il me laissait retomber dans notre bulle, qui me laissait de nouveau entrer mais cette fois-ci plus en tant qu'ami mais en tant que petite-amie, ou quelque soit le terme qui définissait ce genre de relation... Il parla. Mais je ne le coupa pas. J'avais tout dit, j'avais l'impression de me perdre et de m'éparpiller plus j'essayais de le retenir. J'avais peur que je me vide de mes mots, de leur sens de mes émotions pour qu'ensuite il ne veuille plus de moi et que je me retrouve sans rien. Une enveloppe vide sans force et sans envie qui le regarderait partir en ayant voler tout ce qu'avais essayé de lui donner pendant que je me battais devant lui pour rattraper mes erreurs. J'avais voulu fuir mes sentiments en me jetant dans les bras de Zayn et je savais très bien que lui dire c'était fracturer encore un peu ce qui nous unissait mais je préférais miser sur la sincérité. J'avais toujours été quelqu'un de complexe, difficile à comprendre et je savais aussi que ce que je lui disais sur Zayn devait être compliqué à comprendre et je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse bien... Puis il finit de parler et le silence s'installa entre nous. J'étais comme bloquée comme si je n'arrivais plus à parler, mon corps tremblaient sous l'effort que j'avais dû déployer cette nuit et sous celui que je dégageais encore maintenant.

    Mais alors nos deux corps se rapprochèrent sans que je ne contrôle quoi que ce soit, comme si je ne décidais plus, que d'autres forces invisibles le faisaient pour nous. Son visage si près du mien, je n'osais plus respirer, comme si quelque chose allait arriver d'une minute à l'autre et finalement ça se produisit. Il prononça Les mots. Ces fameux mots que je n'avais osé imaginé mais que j'avais pourtant attendu sans jamais vraiment savoir si j'allais réussir à l'entendre. Et pourtant, bien que j'aurais sûrement dû mourir de peur devant ces mots qui signifiaient tant, j'avais plutôt l'impression qu'une barrière se brisait soudain, qu'enfin mon corps était d'accord avec ma tête. Une déferlante d'amour s'empara de moi, mon coeur se mit à battre la chamade pendant que je n'osais plus rien faire comme bloquer devant les sentiments du jeune homme. J'avais envie de lui crier les mêmes mots mais mon cerveau ne marchait plus correctement. Je n'eus qu'à tendre mes lèvres de quelques millimêtres vers les siennes pour que je retrouve cette sensation... La sensation de ne plus pouvoir me passer de lui, de ne plus pouvoir dormir sans qu'il soit à mes côtés. L'embrassant alors, un baiser dont j'attendais l'arrivée depuis longtemps, je n'arrivais à croire que ce soit possible. J'avais peine à imaginer que tout ça était réel, sa main caressant ma nuque j'aurais voulu rester ainsi des heures. Enfin il me souleva et m'assis sur la table derrière et j'enserrai ses hanches de mes cuisses comme si c'était un rêve et que je pouvais le voir partir à tout moment. Nos lèvres se détachèrent enfin et il me parla. J'eus du mal à le regarder dans les yeux tellement l'émotion était forte et je ne pus m'empêcher d'avoir un rire nerveux pendant que les larmes emplissaient de nouveau mes yeux et que je baissais le regard. Fermant les yeux je respira puis le regarda de nouveau. Moi aussi je t'aime Jayan... Je ris heureuse et l'embrassa de nouveau, pressant mon corps contre le sien comme si en prononçant ses mots, il m'avait sauvé de quelque chose et que j'obtenais enfin quelque chose que j'attendais depuis bien plus longtemps que je ne l'avais réalisé. Si tu savais ce que je ressens pour toi... J'arrive même pas à l'expliquer, tu es revenu dans ma vie et c'est comme si tu n'étais jamais partit. Sauf que cette fois, j'étais assez différente de la dernière fois pour comprendre en te revoyant que tout avait changé, que tu serais bien la seule personne qui pourrait me faire ressentir ça de nouveau. Mais je n'ai plus peur maintenant, je te veux et je ferais tout pour que tu me fasses confiance de nouveau. Mon regard en disait long sur ce que je ressentais et je n'avais qu'une envie c'était de me fondre en lui et de fermer les yeux, m'oublier contre lui et le remercier pour la seconde chance qu'on nous offrait, pour cette seconde vie à ses côtés ... Cette nuit j'ai cru que je t'avais perdu, je ne veux plus jamais revivre ça Jayan ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyLun 23 Avr - 18:25



« Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie,
mais pas à l'absence de ceux qu'il aime.. »

Ebony avait toujours eu un souci avec le sexe qui se trouvait en face d’elle. Je me rappelle de l’époque avant qu’elle tombe dans les bras de ce Jamie. Elle était une toute autre fille. Je l’ai vu changé, murir et devenir une femme. Par amour, elles sont prêtes à beaucoup plus que l’on ne croit. Quand elle s’était éloignée, je l’avais senti. Je ne l’avais jamais accepté mais réellement, je n’avais pas eu le choix. Nos chemins étaient peut – être faits pour se croiser un instant, juste l’histoire de quelques années et puis chacun ferait sa vie de son côté. Au début, je l’avais vu comme ça. Je ne me tracassais pas mais le manque commençait à se faire ressentir. Son rire, ses réflexions et ce ton qu’elle utilisait pour me prouver qu’elle avait raison. Je n’avais rien oublié d’elle et dans le fond, elle n’avait pas changé malgré les dernières années. Elle avait pris du caractère mais ça, ça la connaissait. Elle s’était endurcie et c’est ce qui arrive quand on se retrouve face à certaines épreuves de l’existence humaine. Aujourd’hui, je la vois. Je l’ai face à moi. Après nos retrouvailles, nos moments de folies, ces moments d’égarement, la vérité, la trahison, l’incompréhension mais surtout les sentiments. Il parait que les gens viennent et s’en aillent. On raconte que ça arrive tous les jours. Des vieux ferment les yeux pendant qu’on entend le cri de nouveaux – nés. C’est comme ça que la terre tourne et ça a toujours été au même son de cloche, la réalité. Ce soir, j’avais encore une fois, failli la perdre. Je l’avais laissé en plein centre des échanges de balles qu’il pouvait y avoir dans la salle principale. Je l’avais lâchement abandonnée car je ne pouvais pas accepter que Zayn soit dans sa vie. Je le dis clairement. Je ne pouvais me faire à l’idée qu’il était encore devant moi le jour de la Saint –Valentin. Ce jour précis où Ebony et moi – même, on s’était dit d’aller de l’avant. Après plusieurs échanges mouvementés et passionnels. On se disait que le mieux, c’était d’avancer. Reculer, je l’avais fait pendant trop de temps. A mon adolescence, à ma relation avec Vraona et encore à cet instant où j’eus retrouvé cette demoiselle. Alors l’un avec l’autre, j’avais droit à poser mes questions et attendre les réponses. Il était temps pour elle de m’ouvrir la porte, de me parler sincèrement. Je préfère qu’elle soit franche. Je ne veux pas qu’elle se joue de moi où qu’elle prenne d’autre chose pour éviter de me blesser. Je suis un homme et même si par moment, ça m’arrive d’être une lavette car je l’avoue la perfection n’a pas encore de nom. J’ai besoin de l’entendre me dire ce qui se passe chez elle. Qu’est-ce que cet autre peut représenter dans son estime ? Et où est ce que je trouve ma place dans tout ça, si elle m’en accorde une ? Je ne pesai pas mes mots en espérant qu’elle suive mon exemple et qu’elle crache ce qu’elle contient depuis ce temps, depuis que l’on s’est retrouvé, depuis notre premier baiser. Je savais qu’il y avait des choses qu’elle ne me disait pas. Je ne savais pas si c’était très bon ou plutôt mauvais me concernant. En sachant qu’elle avait certainement dû rapprendre des histoires à mon sujet. Rien qu’en habitant avec mon ex – petite amie, les bruits avaient dû suivre. A Berkeley, tout se sait mais également tout se transforme. Une relation qui dure ici à beaucoup de chance de continuer en dehors. On ne dirait pas mais dans les bâtiments de l’université, on sait mettre vos nerfs à bout. Demande à Watch Out, comment elle aime s’en charger.

Puis un court instant, dans un élan d’émotion, je ne pensais plus à rien si ce n’est qu’à nous. Je lui ouvrais enfin une partie de moi. Je lui disais combien elle comptait à ma manière et elle devait comprendre que ce n’était pas facile. Déjà l’admettre soi – même, je n’étais même pas sûr d’en être encore arrivé. Alors l’avouer à haute voix, je ne savais pas quelle force me poussait à faire ça. Puis me dis – je, qu’est-ce que j’avais à perdre en lui disant ce que je pensais réellement ? Au pire, elle pouvait encore partir. Elle pouvait me laisser me débrouiller avec mes sentiments et mon amour propre. J’étais ce qu’il y avait de mieux pour dire que je pouvais être un grand garçon quand il le fallait. Sur le coup, si proche d’elle. A l’instant où je lui ouvris mon cœur, elle n’avait plus qu’à faire un pas pour m’embrasser, pour me montrer qu’il y avait un espoir que tout ceci soit réciproque. Mon cœur prenait une toute autre vitesse dans mon thorax. Les mains moites et la sensation telle que si je ne l’embrasse pas maintenant, je vais tomber contre le sol. Un signe. Simplement un signe. Je n’en attendais pas plus. Une gifle, un sourire, je pouvais tout m’imaginer. Au lieu de ça, je continuais sur ma lancé. Collant mes lèvres aux siennes pour partager ce court instant. Puis je sentis toute cette force me soutenir. La serrant contre moi, je l’amenais à ma hauteur, l’asseyant sur ce meuble. Toujours collé à elle, comme si je ne pouvais plus la laisser m’échapper, je gardais les yeux fermés. De peur de réaliser que tout ceci ne pouvait être que le fruit d’une imagination sans limite.

Entendant le son de rire, je me demandais si cela pouvait me dire que c’était bon ou non. Un sentiment d’inquiétude m’envahit à cet instant présent. Un court instant, jusqu’à ce que je l’entende m’accorder ces quelques mots. « Moi aussi je t'aime Jayan... » Pris ce qui venait de se passer, je la retrouvais une nouvelle fois, accrochée à moi. Un baiser et un message qui n’a pas besoin de plus d’explication. Sentant nos personnes ne faire plus qu’un, je n’avais plus envie de penser à quoi que se soit. Je n’avais qu’une envie, qu’elle et moi soient le début de ce que l’on peut appeler un bout d’éternité. La suite de ses propres ne faisait que me transporter. Il faut se l’avouer, elle me vendait du rêve en direct. Elle et moi, c’est ce qui me suffisait. C’est ce que j’avais attendu depuis des semaines, depuis que j’eus son coup de fil, depuis cette nuit où j’avais senti son corps se blottir contre le mien. Je ne répondis rien car je la sentais encore submergé par l’émotion que nous partagions. Je la sentais complétement renaitre devant mes yeux. Je ne sais quel pouvoir peut avoir l’amour mais il y avait sans doute une faille. Etre heureux puis malheureux. Les hauts et les bas, ça connait les couples de toute époque. Sauf que là, je ne devais pas penser à la suite. Je ne devais pas penser à ce qu’avait été les quelques heures précédant ce moment. Je devais juste regarder son regard et me dire qu’avant tout, le présent compte toujours plus. « Je suis là Bony. A partir de maintenant, tu sais ce que je ressens. Je me sens plus léger. Même si je n’ai aucune idée vers quoi on avance. J’espère juste être à la hauteur de ce que tu attends. » Il fallait se l’avouer directement, je suis un homme et je ne fais pas toujours les bons choix. Des fois, même j’agis sur un coup de tête et je me dis qu’on verra après. Comme ce soir même, où je m’étais dit que c’était le moment de lui dire, de m’ouvrir à elle. J’aurais pu avoir aussi la possibilité de foncer tout droit dans un mur, de me prendre une bonne claque et puis de continuer. C’est la vie. Les gens, il parait que ça vient et que ça s’en va. J’espérais réellement que pour elle et moi, ça ne ferait que rester. J’espérais qu’elle ne partirait pas, qu’elle ne me lâcherait plus. « Dis-moi, simplement comment tu vas ? » Ajoutais – je tout en la serrant contre moi, passant ma main dans ses cheveux et respirant son parfum encore et encore. Ebony. Un prénom qui aura marqué mon existence sous bien des angles. Que se soit avant ou maintenant.. Il y en a des choses à raconter sur toi et moi.
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN | Still loving you | EBONY&JAYAN | Still loving you | EmptyJeu 3 Mai - 20:36


E&J

    Je me disais qu'il en avait bien du courage. La plupart des gens l'aurait traité de fou à essayer de vivre quelque chose avec moi. Car moi même je l'étais, folle; Folle à enfermée pour la plupart. Mais Jayan c'était toujours foutu des ragôts, de tous ses potins qui faisaient le tour des couloirs de l'université et qui souvent, détruisaient beaucoup plus que de simples rêves. Ils détruisaient des amitié, rendaient les gens distants, amenaient à des explications qui souvent n'avaient ni queue ni tête et faisaient douter les gens. Sur tout. Eux-mêmes, leurs amitiés, leurs envies, leur passé et futur. Je me fichais bien de ce qu'on racontait sur moi et même si je connaissais la plupart des ces dires et que je prenais un malin plaisir à les alimenter, je n'allais pas changer pour des ragôts en tout genre qui pourtant, s'avéraient la plupart du temps exacte sur moi. Je n'aimais pas passer inaperçu, j'étais comme ça, à semer la zizanie dans des endroits juste pour qu'on me remarque. Jayan devait bien sûr connaître ces rumeurs et appart être gamma, je n'imaginais pas grand monde qui aurait voulu se frotter à moi plus de quelques heures. Mais il me connaissait. Il savait bien plus sur moi que n'importe qui et c'était une raison suffisante pour qu'il se fiche de tout ça. Qu'il se fiche des regards des autres qui porteraient sûrement sur nous si l'on commençait à s'afficher en public. Il se fichait de tout pour m'aimer, pour être avec moi, pour être à mes côtés comme il l'avait si souvent fait même alors que je n'avais rien demandé. Combien de fois, adolescents, il avait pris ma défense, c'était jeté sur la moindre personne qui disait quelque chose de mal sur moi, insinuait des conneries sous prétexte que me blésser pourrait être un jeu sympathique durant la soirée. Et bien que j'étais toujours sur le point de me venger d'une manière ou d'une autre connaissant assez parfaitement mes méthodes pour savoir que malgré ça, cette personne souffrirait, Jayan c'était toujours mis entre moi et ces personnes. Et bien que je pouvais toujours me défendre seule et qu'il le savait pour avoir longtemps eu à faire à mes caprices et autres humeurs colériques, il l'avait toujours fait pour moi. Comme si, malgré qu'il savait pouvoir me débrouiller seule, il ne pouvait s'empêcher de me protéger car je l'avais fait pour lui au moment il avait tout perdu. Je pense que sans cette fameuse soirée où il avait été au plus mal à cause de la mort de sa mère, nous ne nous serions jamais trouvés. Je n'aurais jamais longé cette plage où il était assis, car j'essayais d'échapper à une soirée des plus nulles. Je ne l'aurais jamais regardé avec un regard curieux et nos regards ne se seraient jamais compris. Je m'étais assis à ses côtés alors que pourtant nous nous détestions encore la veille. Mais cette journée, j'avais aussi eu des affrontements avec ma famille et le regard qu'il m'avait lancé, je le connaissais pour l'avoir trop souvent ancré dans mes yeux. J'avais compris, il m'avait compris et cette soirée avait été décisive. Et quoi alors si tout cela ne s'était pas passé ? Si je n'avais pas été la seule à être présente lors de ce drame ? Si finalement, il n'avait pu parler à personne ? S'il s'était refermé sur lui-même et qu'il avait balayé tous ses rêves et espoirs ? Nous aurions toujours été ennemi et il aurait pu se comporter comme un salaud comme moi je me comportais la plupart du temps comme une garce. Mais Jayan était fort. Bien plus fort que moi. Je ne savais d'où il tirait cette énergie qui le poussait en avant, le menait à d'autres expériences et faisait de lui l'homme qu'il était à présent. J'aurais voulu connaître la recette de son succès mais nous n'avions pas la même vision sur la vie, notre société, notre manière d'être avec les gens et c'était peut-être le fait d'avoir été aidé par nombre de gens qui l'avait poussé vers les autres alors que moi je m'en étais éloignée. Une manie chez moi de faire tout différemment sans me rendre compte que cela pouvait me nuire. Mais finalement, chacun à notre manière nous nous en étions bien sortis. Pour nous retrouver ensuite. Nous retrouver, nous aimer dans deux mondes qui nous opposait. J'avais peut-être besoin de ça finalement. Quelqu'un qui ne partageait pas forcément le même genre de vie que moi, quelqu'un totalement différent sur bon nombre de points et qui pourtant m'aimait plus que tout. Au lieu de m'enfoncer avec quelqu'un comme moi, j'avais l'impression de trouver mon équilibre avec Jayan. Les opposés s'attirent, c'était bien connu et j'avais été attiré vers lui comme Roméo et Juliette aux mêmes âges. Je devais reconnaître que finalement, je commençais à me dire que toutes les épreuves que j'avais vécu n'avait fait qu'à me conduire vers lui et mes pensées allèrent vers Jamie. Je le savais, je pensais à lui chaque jour et bien que maintenant mes pensées qui allaient vers lui n'était plus douloureuse, j'imaginais qu'il aurait été heureux pour moi et qu'il m'aurait sûrement dit de foncer et que j'étais une vraie imbécile si je ne le faisais pas. Il avait raison, il aurait eu raison et que Jayan m'ouvre enfin ses bras, qu'il me dise ces mots que j'avais attendu pendant tout ce temps ... Je ne pouvais le laisser tomber, lui faire de mal, abandonner ce qui commençait à se construire mais qui avait toujours été là. Nous avions les fondations et ils nous suffisaient de créer quelque chose ensemble. Nous avions toujours tournés autour et maintenant nous étions en plein dedans. Je savais qu'il y avait sûrement beaucoup de choses qui se mettraient sur notre chemin, qu'il allait falloir que je sois patiente tout comme lui mais que nos sentiments seraient plus forts que les obstacles qui se mettraient sur notre route. Nous n'avions pas choisis l'une des relations les plus facile à vivre mais j'étais sûre que c'était avec lui que je voulais vivre ces épreuves, ces joies et mes futurs rires et pleurs. Je ne voyais rien autrement et si je devais recommencer tout, j'aurais suivit exactement les mêmes lignes de ma vie qui m'avait conduite ici. J'espérais simplement que maintenant j'allais pouvoir ouvrir les yeux. Que j'allais pouvoir comprendre la relation de Jayan avec ces filles qui lui tournaient autour comme il allait accepté que j'ai un passé plus ou moins houleux avec certains et avec d'autres beaucoup plus intimes. Mais il savait que j'avais toujours joué, que je n'avais jamais eu de sentiments, pour moi les hommes avaient toujours représentés des jouets que je prenais et jetais à ma guise. L’exception était Zayn. Il le savait, l'avait compris et je pensais bien que c'était dur à avaler et que tôt ou tard il m'en reparlerait. C'était inévitable, ce genre de relation comme la sienne avec vraona était risquée dans une relation comme la notre mais nous allions aussi devoir faire des concessions. Avec nos deux caractères forts, j'imaginais déjà la tournure des discussions qui pouvaient en suivre mais qu'importe. Je l'aimais, il m'aimait, nous allions surmonter ça ensemble. Je le devais, pour lui, pour tout ce qu'il m'apportait, pour le courage, la patience qu'il avait envers moi. Je ne lui avais pas facilité la tâche que ce soit dans le déni, les doutes, les erreurs et les mensonges. Je ne le méritais que trop peu et j'espérais être à la hauteur de son choix.


    Ses lèvres contre les miennes m’enivraient et je ne savais plus où donner de la tête. J'étais submergée par l'émotion qu'il me procurait. Je n'avais pas ressentit depuis si longtemps que ce soit la joie, la peur, la crainte ou la vulnérabilité. Et aujourd'hui, sous ses baisers je suffoquais. Mon cœur explosait, mon sang vibrait au creux de mes veines et je ne sentais plus aucune force me tenir contre lui. Il parlait et sa voix m'envahissais sans que je ne contrôle mes mains qui s'éparpillait au creux de son cou, contre sa nuque, sur ses joues... Je prenais plaisir à succomber à la saveur de ses lèvres, à m'arrêter quelques secondes pour le contempler, comme si je vivais un rêve éveillé et que j'avais besoin de lui volé chaque seconde qu'il m'accordait avant que la réalité nous rattrape. Était-ce possible de ressentir autant en un simple baiser ? D'aimer autant et si innocemment, comme si c'était la première fois que ça m'arrivait tout comme lui ? Nous avions vécu tous deux, une relation intense et longue. Nous étions sur une seconde chance avec nos sentiments et j'espérais ne pas tout gâcher, ne pas lui montrer qu'il avait eu tord de se séparer de Vraona. J'eus un sourire à ces paroles. Il se montrait si incertain soudain en face de moi, comme si c'était lui qui m'avait déçu et non le contraire. J'avais qu'une envie, lui montrer à quel point c'était à moi de me montrer à la hauteur même si je ne savais comme en être réellement capable. Arrête, je suis loin d'être un modèle et ce serait plutôt à moi de dire ça ... Je ne voulais pas qu'il s'inquiète, qu'il travaille sur lui car entre nous, j'étais sûre et certaine que c'était moi qui devrait faire quelque chose. Qui devait m'habituer à notre relation, qui allait devoir faire beaucoup plus d'efforts si je voulais que ça tienne et que j'arrête les conneries auxquelles malheureusement, je ne réfléchissais qu'une fois commises. J'espérais qu'il ne découvre pas un visage qu'il n'aimerait que d'autre peu. Je voulais qu'il ressente toujours la même chose que ce qu'il ressentait pour moi à cette instant précis. Je l'aimais, le voulais et plus jamais je ne voulais le laisser. Pas une seconde fois ... Je vais bien mais je te jure que si encore une fois tu me laisses comme ça, je te tue ! J'eus néanmoins un sourire confiant à mes paroles. C'était sa seule erreur et surtout, je savais parfaitement qu'il n'était pas le genre d'homme à refaire la même. Il n'était pas le genre d'homme sur qui on pouvait se tromper niveau confiance et bien que j'allais devoir travailler sur moi-même et la relation que j'entretenais avec les gens je comprenais, qu'il n'y avait plus que moi et moi-même mais que j'allais enfin devoir vivre en pensant à chaque instant à lui. Et si on s'en allait ? Mon regard posé sur lui après un dernier baiser, j'espérais que nous échappions à cet hôpital triste et lugubre, que nous nous échappions du drame, que nous partions que ce soit chez lui ou chez moi mais cette fois-ci ensemble...
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