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EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you...

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MessageSujet: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyJeu 21 Juil - 19:34

EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... Tumblr_lohvneYqsv1qe6y3lo1_500
I hoped you’d see my face & that you’d be reminded,
That for me, it isn’t over.


    Qu'est-ce que l'on pouvait se révéler con lorsqu'on ne pensait qu'à soit et à notre propre plaisir. La jeunesse, voilà, tout se résumait sûrement en ce simple mot. Malheureusement, cela ammenait à différentes pensées contradictoires. Pour beaucoup, la jeunesse représentait un monde perdu, une vie antérieure qu'ils ne pourraient plus approcher. J'étais de celle qui était encore en train de la vivre et surtout d'en profiter car je ne voulais regretter comme beaucoup. Mais la jeunesse signifiait aussi qu'on était débile con, sans entraînement de quoi que ce soit et qu'on commettait souvent des faute irréparables dont on se fichait pourtant éperdumment. On s'en fichait ou tout simplement, on n'y pensait pas. Dans les deux cas, cela allait sûrement nous géner dans le futur. Effectivement, j'avouais que j'avais commis énormément d'erreur depuis le début de ma courte vie. Bon, avec mon caractère, je devais le dire que je m'en fichais éperdumment, néanmoins certaines restaient gravées en moi et j'aurais donné sûrement tout pour les rattraper. Mais l'avouer était impensable pour moi, j'avais bien trop de fierté pour ça. Oui, une fierté qui ressemblait plus à de la bêtise qu'autre chose. La jeunesse donc ammenait à l'apprentissage après l'erreur. Néanmoins, on apprenait de nos erreurs certe mais j'aurais aussi voulu ne jamais les avoir faîtes. On traçait notre route le plus souvent en s'imaginant des futurs totalement différent alors qu'en faîtes, il suffisait d'ouvrir les yeux pour constater que certaines choses ne changeraient jamais. Pour moi, il aurait dû rester toute ma vie à mes côtés. Du moins c'est ce que je me disais maintenant. Non pas toute ma vie non-plus mais au moins encore plusieurs années c'était sûr ! Et j'avais tout foiré, je le reconnaissais à présent. Je me demandais si lui m'avait au moins reconnut, si lui aussi en m'appercevant avait ressentit cette douleur qui me tenaillait toujours à présent et qui ne cessait de me persécuter au sein de ma poitrine. J'avais mal pour deux raisons. La première car son visage m'avait manqué vraiment, et la deuxième chose qui me faisait dire que je souffrais c'était car je reconnaissais avoir commis une erreur. Certe je m'en voulais mais je devais reconnaître que même en reconnaissant mon erreur, je lui en voulais aussi de m'avoir laissé partir sans essayer d'arranger les choses. Bon d'accord, très mauvaise réplique et surtout de très mauvaise foi mais assumer mes fautes n'était pas le domaine dans lequel j'exellais le plus ! Fumer des pétards peut-être beaucoup plus oui ... Je me demandais si après tant de temps, il continuait à penser à moi ... J'avouais que beaucoup de fois j'avais pensé à lui avec nostalgie, en me disant que maintenant, c'était trop tard, que nous vivions nos vies chacun de notre côté, que toutes ces années magique que nous avions passés ensemble ne seraient plus que des souvenirs que je ressasserais de temps en temps dans ma chambre, un soir alors que j'aurais encore trop abusé de la fumette ... Je soupira, connerie, que de connerie de l'avoir laisser partir ...

    Et me voilà à Cancun, le paradis, l'endroit rêvé ou ... Ou jamais les gens m'aurais attendut ! Effectivemnt, je n'étais pas du tout le genre à accepter des belles vacances avec une bande d'étudiants attardés qui riaient aux éclats et qui étaient pétés au bout d'une bière. Mais bon, cela faisait bien trop longtemps que j'errais dans la maison, à fumer, me balader nue dans les pièces et baiser dans celles-ci avec Keyllan ou d'autres ... Qu'importe, j'aimais ma vie ainsi, faîte de légères distractions. Pas d'évènnements brusques, rien de bien concrets, une vie à fermer les yeux et se laisser emporte par le sons qu'apportaient la société à mes oreilles .. J'eus un sourire mais il s'atténua de nouveau lorsque le visage de Jayan s'imposa à moi. Je ne savais même pas qu'il étudiait à berkeley et cela avait été un choc pour moi de le voir dans le groupe des étudiants. Je n'y aurais pas prêté vraiment attention si seulement nos yeux ne s'étaient pas croisés. Ce grand regard bleuté ... Un regard bleu d'une intensité sans fin qui m'avait fait comprendre qu'on n'aurait pu se détester encore longtemps. C'est avec ce regard que j'avais compris, accompagnée de mon unique valise que j'avais fait une énorme bêtise et pire encore, que je devais absolumment la réparer. Et voilà, lorsque j'avais quelque chose en tête, je ne pouvais plus m'en sortir ce qui était très pénible puis finalement, des excuses, c'est bon pour les bouffons ! Mais à croire qu'on doit tous un jour se mettre à quatre pattes par terre pour se faire prendre sauvagement par le doux sentiment de culpabilité. Pff je devrais vraiment m'aboner à vie de merde ! Oui mais en attendant maintenant j'avais bien l'air d'une idiote, assise là sur ma valise à méditer si oui ou non je devais aller le voir; Il devait sûrement ranger ses affaires dans sa chambre située dans le même couloir que moi ... Merdouille ! Je me leva et ouvrit la porte. Le pire en faîtes dans tout ça c'était que j'allais devoir m'excuser d'avoir vécut la plus belle et la plus horrible histoire de toute ma vie. Celle qui m'avait anéantit et pourtant appris à vivre en même temps ... Il fallait vraiment que je me mette dans des histories aussi compliquées moi ! Mais plus j'approchais de sa porte plus je savais que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Il avait toujours été là pour moi, je l'aimais comme un amant, comme un meilleur ami, comme une personne qu'on aime rendre jalouse ou encore comme l'homme qu'on regarde dormir profondémment et qu'on espère qu'il reste à nos côtés toute notre vie ... Je pinça les lèvres et toqua sans réfléchir ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyMar 26 Juil - 13:26

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« le regard est le miroir de l'âme »

    Il y a des instants qu'on n'oublie pas. Des personnes qu'on rencontre, qui nous touche et nous marque en laissant une empreinte sur notre existence. Peu de personnes savent qui je suis vraiment dans le fond. Peu de gens savent mes plus noires pensées, mes plus beaux souvenirs, mon passé ou encore le futur que j'aimerai me voir tracer. Elle en faisait partie. Cette fille à la chevelure brune étincelante, elle savait tant de choses à mon sujet. C'est peut être pour cette raison que notre relation était une évidence. Une amitié pas comme les autres, une compréhension indestructible, des gestes qui ne trompent pas et des silences qui nous suffissent. Mon adolescence fut semée d'embuche. Après le décès de ma mère, j'ai commencé à perdre pied. J'ai fréquenté les mauvaises personnes. Je me suis rendu dans les pires endroits et j'ai pris des choses qui m'ont fait tout oublier, le temps d'une soirée. Avec mon père, c'était l'incompréhension. On ne se suivait plus et aucun de nous deux semblaient vouloir faire le moindre effort. Tous deux, nous étions des hommes perdus, blessés et vides à l'intérieur. On avait chacun perdu la femme de notre vie. Cette personne qui peut donner un sens à notre vie. Celle pour qui on se serait battu sans relâche. Cette femme qui m'a donné la douceur et l'intelligence. Cette femme qui est le modèle d'une vie sans ratures, le sourire toujours porté au bout de ses lèvres. Elle était le rayon de soleil de mon existence. C'est à cette époque que je fis une rencontre inoubliable, elle s'appelait Ebony. Cette femme avait le don de m'énerver. A chaque fois que je la croisais dans un de ces coins mal famés, je ne pouvais m'empêcher de lui jeter ce regard noir, celui qui en dit si long qu'aucun mot ne suffit. Néanmoins les choses changeaient quand elle apprenait le décès d'un de mes parents proches. Elle ne semblait pas douer pour discuter vu qu'on était habitué à se faire la guerre, à se faire chier l'un l'autre. Cependant ce soir là, c'est un autre visage que j'ai pu apercevoir. Sans un mot ou la moindre explication, elle m'amena à la plage. On y prit place et on y passa toute la nuit. Sans le moindre bruit, aucun de nous deux ne prit la parole. On restait dans le silence et ça nous allait bien de cette façon. Depuis, je ne pouvais plus la voir comme mon vilain petit canard, elle était plus que ça. En grandissant, nous avons su de quelle manière prendre notre relation. On s'est rapproché et on s'est lié plus que personne. On semblait inséparable, personne n'aurait pu se mettre en travers de notre chemin. Sauf lui. Il l'éloigna de moi. Elle prit ses distances et complétement impuissant, elle me blessa. Pour la première fois depuis le décès de ma mère, je me sentais à nouveau délaissé. J'étais blessé voir carrément meurtri.Jamais je n'aurai pu croire qu'elle tourne de cette façon, qu'elle me tourne le dos sans le moindre regret. Depuis, plus un signe, plus aucun texto et encore moins d'appel. Mais j'étais loin de me douter que c'est à cancun que je retrouverai ce regard..

    L'année venait de se cloturer. Cela me faisait le plus grand bien de participer à ce summer break, surtout quand on me fit part de la destination. Pour se faire, j'avais entrainé avec moi ma meilleure amie Levaah. Elle allait devoir me supporter parce qu'en plus de prendre l'avion à mes côtés, elle partagerait ma chambre. De bonne humeur, je venais de passer ma première nuit dans cette chambre et la chaleur ne se faisait qu'apprécier. Voir les filles en deux pièces et boire des cocktails au bar, étaient les deux choses notées sur ma liste à ne pas oublier. Bien entendu, d'autres étudiants étaient arrivés les jours précédents et certains arrivaient encore dans la journée. Chacun faisait selon son planning et ce n'était pas plus mal.. De cette façon, on ne se retrouvait pas tous dans le même avion et cela pouvait encore réserver des surprises sur cette nouvelle terre qu'on envahit. Me levant tranquillement, je remarquais Levaah déjà sur notre balcon. Elle n'avait pas voulu me réveillé et s'était donc posé là - bas. Je me demandais ce qu'elle pouvait faire à cette heure et tout seule sur cette chaise. Quand j'ouvris la baie vitré, je pouvais remarqué qu'elle était penchée sur ses notes. C'est clair qu'elle n'avait plus que ça pour un peu se changer les idées. Je la voyais mal se promener avec un piano dans sa valise. On aurait eu un sur poids à l'aéroport et pas sûr qu'elle aurait pu passer la douane avec ça. Quelle idée. Sans perdre une seconde, je me rendis dans la salle de bain, me lava et ressortit aussi vite. Je ne voulais pas pourrir toute la journée de ma gentille colocataire de voyage en lui accordant l'accès à cette pièce en fin de journée. Entouré de ma serviette, je lui donne l'accès et termine de m'apprêter. Laissant tomber ma serviette, j'enfile vite un boxer assez sexy. J'ai beaucoup de goût. Je ne suis pas du genre à me lancer des fleurs. Seulement lorsque je cherche mon pantalon dans cette valise bien remplie. On toque à la porte. Inconsciemment, je ne sais quelle idée me pousse à aller la porte. Ça aurait pu être n'importe qui.. Néanmoins sous le choc, elle était devant moi. Ebony était ici ? Que faisait - elle là ? Et surtout devant ma porte ? L'air surpris. Je reste là debout en petite tenue comme si c'était normal, comme si je portais un pantalon et une chemise. En même temps, elle avait déjà pu me voir en petite tenue lorsqu'elle s'aventurait chez moi en pleine nuit où à l'aube pour me sortir du lit et me faire prendre l'air. A une époque, on était tellement lié qu'il n'y avait de chichis entre nous. « Salut, quel vent t'amène à ma porte.. » Depuis qu'elle m'avait lâché, je lui en avais toujours voulu. A cet instant, j'étais étonné de la voir devant moi, la voir devant ma porte. Pourquoi avait - elle toqué ? Pourquoi je lui en voulais tant ? Tellement de choses que je ne pouvais pas expliquer, je ne pouvais pas trouver les mots. Tellement que cette blessure était profonde.. Et qu'elle n'avait pas pu cicatriser. Ebony m'avait abandonné. Je ne l'avais jamais oublié..


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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyDim 31 Juil - 12:05

    Maintenant que j'avais frappé sur le battant de la grande porte qui me faisait facen rien ne pouvait m'arrêter dans maquête du pardon. Pour chaque chambre, le nom de la personne qui l'occupait avait été écrit sur un petit morceau de papier disposé dans un étuit sur le côté. De cette manière, il n'y avait aucune chance pour que nous ne nous trompions de chambre ! Cette fois-ci, je lisais ce papier. Rien que son préno, Jayan, me parcourait de mille frissons. Je ne savais si c'était l'exitation de le revoir ou plutôt la peur. La peur du silence, la peur de ne pas être pardonné... Je n'aurais sut dire, nous étions si similaire après tout que je ne pouvais savoir comment il allait réagir. Après tout, j'avais toujours détesté d'essayer de me comprendre ou de réfléchir à ce qui faisait mes forces et mes faiblesses, nan, je ne m'embêtais pas de toutes ces questions alors pourquoi je l'aurais fait pour lui ? Sauf que dorénavant, j'aurais bien voulut au moins anticiper sa réponse histoire de préparer quelque chose pour répondre, ne serais-je qu'avec un soupçon d'idée sur la manière dont il allait réagir ! Mais pour l'instant, le doute me tiraillait l'estomac, sensation qui rendait la situation encore plus pénible. J'espère que ce serait rapide et sans douleur au moins ! Pff, la vie était si dur lorsqu'on ne fumait pas au moins un petit joint avant d'entamer notre journée ! Tout d'un coup, la moindre pensée pouvait vous rendre malade ! C'est ce qu'il m'arrivait à présent et le doute croyez-moi, ça n'avait rien d'une habitude chez moi. Je savais tout, avant tout le monde, jouait avec les autres, retournais les situations à mon avantage mais jamais, au grand jamais, je ne m'étais retrouvée dans cette position ou tout devenait inconnu pour moi et où j'avais l'impression que j'allais m'évaporer dangoisse à chaque seconde. Puis je regarda de nouveau l'étiquette où son nom était noté, beaucoup moin enclinte biarrement à me faire pardonner. J'en aurais presque tournée les talons bizarrement si seulement cette instinct ne m'avait pas dit de rester. Pff lui, il se manifestait vraiment dans les moments qu'il ne fallait pas ! Je soupira en voyant qu'il partageait sa chambre avec une fille. J'avais peut-être loupé cetaines choses ... Non, pourquoi se mentir, j'avais loupé beaucoup plus de choses que je n'aurais dû. J'avais été conne mais j'avais aussi, depuis notre séparation besoin de parler à quelqu'un et jamais je ne l'avais fait. J'avais quitté la seule personne qui aurait pu écouter ce que j'avais sur le ccoeur et c'était peut-être à cause de ça, à cause de son absence que tout s'était finit ainsi ...
    La porte s'ouvra enfin et je sursauta, perdant le fil de mes pensées. Mon visage s'était assombrit et je releva le regard vers Jayan qui me faisait face, en calçon. Oui, forcémment, il devait se passer de drôle de choses dans cette chambre mais qu'importe ... Cela me faisait étrange de le voir ainsi. En faîtes, cela me faisait remémorer quelques souvenirs ou nous étions tous les deux chez l'un chez l'autre, qu'on se baladait en souvenirs devant l'autre sans aucune pudeur. Cela avait toujours été, j'espérais retrouvé ces moments où tout semblait parfait entre nous ... Il parla d'une voix sèche et s'il fut surpris de me voir, il n'en montra rien. Ou j'étais peut-être si absorbée par le fait de ne pas balbutier ou de réagir d'instincts en lui parlant comme si jamais rien ne s'était passée entre nous, que je n'avais peut-être pas remarqué sa surprise !

    Salut ! Et bien je passais par là et je me suis dit, tiens si t'allais voir Jayan ? Sa fait un bail non ?

    Bon je m'étais emporté mais sa réplique m'avait laissé totalemen au dépourvut. Qu'est-ce que je faisais là ? Bonne question, comment dire, excuse moi lorsque même ces mots n'étaint pas suffisant pour réparer la gaffe ? Je me repris, l'air beaucoup plus piteux à ce moment :

    Je peux entrer ? Ou on peut parler quelque part ?
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyVen 5 Aoû - 10:10

    Je n'avais pas oublié son visage et encore moins certains traits de son expression. Avec elle, c'était comme une évidence. On s'était appris l'un de l'autre. Alors qu'au départ, elle avait l'audace de m'ennuyer, de m'enquiquiner je ne sais pour quelle raison. Au début, je dois avouer l'avoir détester un minimum. J'évitais de la croiser pour ne pas m'énerver sur elle. Même si elle était une fille et que je me retenais pour ne pas lui mettre la fessée. J'étais assez conscient pour savoir qu'on ne lève pas la main sur une femme. Pourtant ce n'est pas l'envie qui m'avait manqué. J'étais dans cette mauvaise passe où il ne fallait pas m'ennuyer, où je prenais chaque chose au premier degré. Elle se jouait de moi et ça me rendait complétement dingue. Jusqu'à cette soirée que je me rappelle comme si c'était hier. Je me rappelais de la gentillesse dont elle avait fait part à mon égard. Elle me souriait avec les yeux. Laissant paraitre un certain sentiment de compassion, elle avait du entendre parler de ma situation. La disparition de ma mère avait fait basculer toute mon existence. Ce vide immense qu'elle avait laissé en moi m'avait complétement détruit. Je n'arrivais pas à trouver quel comportement avoir.. Elle n'était plus de ce monde et j'en souffrais énormément en sachant que ça ne changerait jamais. Jamais. Elle s'en était aller, elle m'avait laissé contre sa volonté et j'aurai tellement voulu avoir la force de lui dire une dernière fois qu'elle était tout pour moi, que je l'aimais tellement. Pour la première fois, j'aurai pu lui dire ce que j'avais sur le coeur. La force me manquait. La maturité également pour savoir quoi dire et quoi faire, comme lui tenir la main jusqu'à son dernier battement, sa dernière respiration. J'avais perdu ce jour là, la meilleure partie de moi. Sombrant dans les ténèbres de la vie, je m'étais laissé aller au vice. Je n'avais plus envie de savoir si c'était bien ou mal, si j'avais fait le bon choix ou pris la bonne direction. Plus rien ne m'importait.. Jusqu'à cette soirée où Ebony m'emmena sur la plage. Dans le plus grand des silences, on passait la nuit sur le sable chaud. Elle m'avait longtemps regardé, elle avait fini par s'endormir et je l'avais gardé tout ce temps sur mes jambes. La tête posée sur mon genoux, je l'avais si observer que je pourrais la reconnaitre rien qu'en la touchant, rien qu'en redécouvrant ses traits fin et si marqué à certains endroits. Cependant, elle m'avait laissé pour cet autre. Elle n'avait pas su nous prendre tous les deux. Ebony avait fait son choix et pour moi, il l'était le mauvais..

    Quand j'ouvre la porte de ma chambre d'hôtel, j'étais loin de la voir elle. Je pensais que c'était Levaah qui revenait de la piscine ou je ne sais laquelle de ses copines. Alors quand je pose mon regard sur cette femme que je n'avais jamais oublié, mon coeur s'emballe. Après tout ce temps, elle n'avait pas changé. Elle avait toujours les mêmes traits. Elle avait pris quelques années mais elle restait identique pour moi. J'aurai pu faire comme si rien ne s'était jamais passé, comme si elle ne m'avait jamais laissé. Mais c'était complétement impossible.. Quand je l'avais senti s'éloigner de moi. Je n'avais eu aucun mot à redire, j'aurai bien pu la retenir. Qu'est ce que j'avais à y perdre ? Beaucoup de choses, je savais que je pouvais me la mettre à dos. Elle l'aimait ce gars et bien plus que moi. Elle l'aimait sans compter et au point de me laisser en plan. Alors je n'avais pas bouger le petit doigt, je l'avais laissé partir et je ne regrettais pas. Car si un jour, elle se rendrait compte de cette bêtise, elle en apprendrait davantage. Elle en saurait plus sur les relations qui nous lient et des choix que l'on fait. On agit et à chaque fois, il y a des répercussions sur le reste. Nos actes dictent le chemin que l'on prend et la tournure de notre existence. Elle m'avait tellement manqué.. Mais je ne pouvais pas lui pardonner. « C'est clair que ça fait un bail, mais c'est juste maintenant que tu réalises.. Sérieusement, je ne sais pas quoi de dire. Bonjour et faire comme si rien n'avait changer.. » Elle arrivait à me tirer les vers du nez sans que j'ai eu le besoin de le réaliser. En quelques secondes, j'aurai voulu tout lui dire. J'aurai voulu tout lui expliquer. Néanmoins, ça m'était impossible. Comment trouvait - elle la force aujourd'hui et là de revenir me saluer ? Je n'avais eu aucun droit à une petite excuse. Elle n'avait jamais essayé de se faire pardonner et c'est ici à Cancun qu'elle souhaite recoller les morceaux.. J'avais cette boule dans la gorge. Après avoir prononcé mes paroles et qu'elle me demandait de rentrer. Je n'arrivais plus à m'exprimer. Elle m'avait complétement figé. Ebony était toujours fidèle à elle - même, surprenant et incalculable. Puis en caleçon, je ne semblais pas troublé par ma tenue mais plus par ses propos. Complétement à l'ouest, un léger silence s'imposa. Pour ensuite, réagir de façon réserver. « Va s'y entre. » Quatre mots, simple et légèrement froid. Le ton de ma voix n'arrivait pas à s'adoucir avec la douleur que je pouvais ressentir et qu'elle arrivait à faire remonter à la surface après tout ce temps.. Après ne s'être jamais retourné..


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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptySam 20 Aoû - 14:43

    Tout était trop dur à supporter dans son regard. Je sentais à présent que je ne pouvais m'en tirer aussi facilement que je ne l'aurais pensé et avec difficulté je soutenais ses grands yeux bleux que j'avais tant admiré autrefois. Un regard qui m'avait toujours réchauffé le coeur plus d'une fois et pourtant, aujourd'hui, il me glaçait de peur et me laissait miséreuse et peu confiante sur quoi que ce soit que j'aurais pu lui dire à cet instant précis. Je ne flanchais cependant pas ne voulant toujours pas assumer ce sentiment de culpabilité et de colère en moi. Coupable de l'avoir laissé, coupable de tout, mais en colère parce que Jayan n'était jamais venut me parler lorsque je m'étais écartée et je pensais bien qu'à sa place j'aurais campé à sa porte pour lui crier au moins ses quatre vérités en face. Mais il s'était simplement effacé, effacé de tout, de ma vue, de ma vie. Et je lui en voulais à présent de me rendre aussi coupable alors qu'en le revoyant, tout ce que j'avais traversé depuis notre séparation avait été les moments les plus durs et les plus beaux de ma vie mais malheureusement, aujourd'hui en le voyant en face de moi, je savais parfaitement que j'avais besoin de lui, de parler de tout ça, parce que se taire et interiser comme je l'avais fait, peut-être que ça n'avait pas été la meilleure solution. C'est maintenant que je le voyais alors que pourtant j'avais vécu ces derniers mois tranquillement sans me plaindre de quoi que ce soit. Apparemment, ça marchait bien de cacher tout et de se dire qu'il fallait juste avancer. Sa marchait bien jusqu'au moment où il suffisait d'une seule chose ou en l'occurence une personne pour que toutes vos barrières tombent et que vous compreniez que nous étiez en faite juste un bateau à la dérive, une épave qui dérivait encore en pièce ... Voila, la seule personne qui en un regard avait su tout faire tomber en moi. Maintenant je me demandais bien si ce que j'avais vécu ces derniers mois étaient vrais ou pas. Avais-je fait semblant d'arriver à vivre comme avant, d'être heureuse ? Maintenant, en sentant tous ces anciens sentiments remontés en moi, je me disais que j'avais encore caché beaucoup de choses comme à mon habitude et Jayan me perturbait encore plus ... J'avais envie de lui dire que j'avais besoin de lui plus que de n'importe qui, que je comprenais à présent que j'avais été bien conne, qu'il m'avait manqué ... Ces mots là je n'avais pas l'habitude de les sortir. En faîtes, c'était très rare lorsque j'étalais ainsi mes sentiments mais apparemment au fond de moi, je restais comme toutes ces autres pleurnicheuses ... Cette faiblesse me mit encore plus en colère. Puis le son de sa voix troublée me destabilisa enfin. Il avait raison, je jouais la maline devant lui pour essayer de garder un minimum de contrôle sur la situation mais en faîtes j'étais plus accrochée au-dessus du vide en ce moment. Ce sentiment de ne plus rien maîtriser, je ne le ressentais jamais non-plus ... Je ne dis rien à ces paroles et resta devant lui l'air étonamment bloquée par la situation qui semblait ne pas aller dans mon sens. Puis il me laissa tout de même entrer. Je pensais bien alors qu'il ne devait y avoir personne à l'intérieur ... Sans un mot je m'approcha de la baie vitré qui donnait sur un petit balcon et regarda la vue de là, le dos tourné à Jayan essayant de puiser dans mes dernières forces pour parler. L'avoir à mes côtés, c'était comme si je revivais tout ce qui m'étais arrivée une nouvelle fois, je devais affronter deux vieux fantômes aujorud'hui, Jayan et Lui ... Je suis désolée, écoute, tu me connais, la plupart du temps je me défile pour ce genre de situation mais je t'avoue que c'était pas bien malin de te dire ça ... Jayan, je sais pas vraiment par où commencer ... Je me retourna pour le regarder droit dans les yeux, comment lui dire ? Par où commencer ? Je sentais une grande tension entre nous, j'en étais amèrement dégoutée. C'était de ma faute si on en était arrivé là. J'avais trahis sa confiance sans même en plus de ça m'en rendre compte et je crois bien que c'était la pire erreur que j'avais pu commettre dans ma vie. Après tout, il n'y en avait pas deux comme lui. Je plongea dans mes souvenirs et m'imagina la même scène si rien n'avait changé. Je lui aurais sûrement sauté dessus, on serait sûrement tombé à terre vu ma délicatesse et on aurait finit par rigoler comme des fous ... C'était ce genre de petits moments que je voulais retrouver, mais c'était pas gagner, pour l'instant c'était plutôt la scène du boudinage à deux ... J'ai déconé. J'ai complètement merdé sur toute la ligne. Je sais pas ce qu'il s'est passé, fin si mais je n'aurais jamais dû t'écarter de ma vie comme je l'ai faîtes. J'ai été stupide et je suis venue aujourd'hui pour t'avouer que tu me manques... Paroles complètement sincère mais qui manquait d'assurance. Et puis après ce que j'avais fait, il m'en faudrait plus pour le convaincre de ma pardonner j'en étais persuadée. Je l'imginais se dire que Jamie m'avait plaqué alors je revenais le voir. Mouais ... Sauf que l'histoire était bien différente en réalité ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyVen 26 Aoû - 20:00

    Cette femme, elle aurait pu me désarmer. A l'époque, je me rappelais son regard avant de me coucher, avant de rêver. Nous étions amis mais à un instant, j'ai senti autre chose nous réunir. Avant que cet homme arrive et décide de tout chambouler dans sa vie. Je ne l'avais jamais perdu et je m'étais forcé à la hair car elle en faisait autant de son côté. Aucun signe de sa part, aucun texto secret pour prendre de mes nouvelles. Le silence complet. Cette situation m'avait rendu dingue. J'avais perdu d'une façon ou d'une autre mes limites. Je n'avais plus envie de faire attention à ce que je buvais ou à ce que je fumais. Alors quand elle était là, rien de tout ça ne me manquait.. J'avais juste le besoin de l'entendre rire et me raconter mille et une connerie. Ebony, c'était ma petite soeur à moi. Ma bouffée d'air frais qui me donnait l'espoir du lendemain. Je n'avais plus peur du réveil. Je n'avais plus peur d'affronter les épreuves de la vie tant qu'elle serait à mes côtés. Je me rappelle son regard quand elle m'a fait comprendre qu'une certaine distance entre nous devait être évidente. Là, je me rappelle la seule envie que j'avais, c'était d'aller trouver ce mec et de lui dire entre quatre yeux ce que j'avais sur le coeur. Il ne pouvait pas l'obliger à ne plus me parler, à ne plus me retrouver. C'était injuste et minable pour un homme qui se dit amoureux. On ne peut pas priver nos proches de ce qui compte vraiment pour eux. C'est quoi cette connerie! Seulement, elle ne m'a pas écouté. Elle a tourné les talons et a choisis la meilleure direction à prendre pour elle. Il était mieux que moi. Il était l'amour et moi simplement l'amitié. Tout était réfléchi et sans même que j'ai eu le temps de réagir, elle avait fait son choix, elle m'avait tourné le dos pour avancer de plus belle avec cet homme. Je l'ai tellement hais que j'en ai eu honte. Je voulais qu'il lui blesse le coeur et qu'il la lâche pour qu'elle se rende compte de sa terrible erreur. Sauf que le temps a fait son chemin et qu'ils sont restés un moment côte à côte. Silencieusement et blessé, j'ai relevé la tête sans cette amie qui m'était si chère. Cette histoire fait partie de mes secrets. Je ne veux pas m'avouer qu'une amie avait pu me laisser, et ainsi graver en moi cette petite cicatrice qui avait fait son temps. J'avais cessé de lui en vouloir, je me rendais à l'évidence même de la vie. Elle avait fait son choix, c'est que ça devait être comme ça. Que pouvais je faire de plus ? La retenir ? ça n'aurait pas été le meilleur plan. Alors je l'ai laissé vivre et apprendre de ses erreurs. Peut être qu'elle s'en rendrait jamais compte, peut être que si.. L'avenir, seul, pouvait me le dire.

    Alors la voici, face à moi. Elle était seule et mal à l'aise. Enfin, peut être que je me faisais des films. Peut être pas. Ebony avait changé depuis le temps. Elle s'était affirmée. Elle était devenue une véritable magnifique femme. Ses traits me parlaient toujours et je pouvais l'imaginer sourire. Même si pour l'instant, elle faisait la mine décomposée, la fille avec les yeux confus. Lorsque je l'entendais arriver en plein sujet, cette discussion que j'avais imaginé un beau nombre de fois, je dois m'avouer ressentir un malin plaisir. Elle avait fait une erreur et le plus dur c'était de se l'avouer, surtout à haute voix face à la personne directement concernée. « Désolé, mais c'est trop tard Ebony. Tu es tellement paumée que toi même, tu ne sais pas par où commencer. Que veux tu que je te dise, que je fasse genre rien ne s'est jamais passé ? Tu ne m'as jamais manqué et tout va pour le mieux. C'est dont ça que tu attends de moi. » Je dois avouer qu'à l'intérieur de moi, c'était comme une vrai bombe à retardement. Je n'avais qu'une envie, lui crier tout ce qui m'avait blessé cette soirée là. Son regard qui m'avait semblé froid et fière de ses choix. Ebony avait changé pour cet homme et elle n'avait pas toujours fais les meilleurs choix. Néanmoins, je n'étais plus personne pour elle. Je n'avais plus la chance de la conseiller sans paraitre mal placé, sans être la personne de trop. Je l'observais à cet instant et je me rendais compte encore plus qu'auparavant, l'importance qu'elle avait pu avoir dans ma vie. Je restais un moment silencieux, l'écoutant se protéger et s'excuser de façon détournée. Je me demandais comment, elle arrivait à me parler encore, comment elle n'était pas gênée. Peut être que j'étais trop fière pour me mettre à sa place. Je me voilais la face de temps en temps ou plutôt souvent, je dois l'avouer. Mais s'excuser est une chose que je n'avais pas souvent appliquer. « Ce qui c'est passé, c'est que t'étais trop amoureuse pour réaliser que tu mettais les personnes les plus importantes de côté. Tu as tout rayé pour cet amour, tu as fais comme si je n'avais jamais existé et jusqu'à maintenant, j'ai toujours pensé que ça ne t'avait pas tant dérangé. Tu as fait ton choix, ce soir là. Seulement si je te manque, c'est juste maintenant parce qu'on s'est croisé et toutes ces années, il t'est arrivé de penser à moi ? Je ne pense pas, t'étais trop occupé.. » Je n'y allais pas par quatre chemins, je lui confiais mes plus profondes pensées.


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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyMar 13 Sep - 23:03

    Il me voyait en face de lui sûrement pour la première fois depuis la dernière où nos yeux s'étaient croisés. Il n'avait pas changé où peut-être que si en faîte, il ne me regardait plus de la même manière et tout dans sa façon d'être en face de moi me montrait qu'un lien s'était brisé ! Maintenant il s'exprimait beaucoup plus violemment et je me rappelais que le seul moment où il avait pu montré autant d'animosité envers moi était lorsque nous n'avions pas encore appris à nous connaître. Maintenant, j'étais persuadée que tout revenait en lui et ce qui me mettait encore plus mal à l'aise était que je psuchotais sur les pensées qui pouvaient lui traverser la tête. Est-ce qu'il était possible qu'il comprenne qu'il avait eu de vrais raisons de me détester avant ? Maintenant, j'avais surtout peur qu'en me voyant il comprenne qu'il avait eu raison et que je n'avais pas changé en faîte, que j'avais toujours été la même mais qu'il n'avait été qu'une passade, un pion dans mon jeu jusqu'à ce que je trouve mieux à me mettre sous la main. En connaissant mon caractère, on pouvait suposer qu'il avait raison. Je jouais partout et avec tout le monde, j'étais sûrement très sournoise, machiavélique toujours, mesquine et manipulatrice et c'était vrai qu'il était dur de savoir lorsque j'étais sincère dans mes paroles et lorsque je mentais totalement mais pourtant, je ne lui avais sûrement pas dit assez souvent, maintenant je m'en rendais compte mais j'avais toujours été honnête dans tout ce qui s'était passé encore nous et de me le redire me rendait encore plus triste devant la situation qui se jouait devant moi. A force de ne penser qu'à ma gueule et à rien d'autre, j'avais foiré tout et maintenant j'en payais les pôts cassés sans savoir comment les réparer. Je semblais maintenant à l'agonie devant ses paroles pleine de mépris. J'étais paumée... Ces mots qu'il venait d'employer, je ne les entendais que rarement. Lorsqu'on pensait à moi, on disait surtout que j'étais toujours sûr de moi et très calculatrice, qu'il n'y avait pas une minute où je perdais le contrôle et que même si je feignais la faiblesse ce n'était qu'une ruse pour avoir quelque chose mais lorsque ces mots sortirent de sa bouche, cela fit comme si, il me ramenait à la réalité, à ma réalité et qu'il me définissait comme un psy pourrait le faire. J'étais perdue, totalement perdue mais je ne voulais rien en montrer et pourtant on pouvait voir à quel point il me connaissait bien puisqu'en l'espace de quelques minutes il avait su lire en moi comme dans un livre ouvert. Qu'importe, il avait touché juste dans ses paroles et une barrière en moi s'écroula soudain sans que je puisse la retenir. Je baissa mon regard pour qu'il n'arrive pas à lire le trouble en moi. Depuis la mort de Jamie, j'avais feignis après deux semaines de perdition, un élan de joi de vivre et de je m'en foutiste en me disant qu'il fallait vivre puisque c'est ce qu'il aurait voulu pour moi mais apparemment je m'étais cru assez forte pour suivre l'exemple que je voulais me donner. Maintenant, devant Jayan, je ressemblais plutôt à une épave. C'était la première fois que je me remettais en question sur ma manière d'être depuis la mort de Jamie ... Mon regard toujours baissé je ne savais quoi dire.

    Je ...
    Je balbutia cette première syllabe mais il ne me laissa pas me rétablir et continua à enfoncer le couteau dans la plaie qu'il venait d'ouvrir. J'avais été pendant ces derniers mois un barrage contre lequel mes émotions et la perte de Jayan, Jamie. Maintenant, tout s'était fendu et ces émotions me rattrapaient et je voyais clair en moi sûrement pour la première fois. J'avais effacé tout le monde de ma vie et de mon regard d'abord Jayan, puis Jamie après sa mort et avait conitnué à vivre comme si rien ne pouvait m'attendre. Avec ce trou qui se créait en moi, je ressentais enfin toute la peine, la rage et la tristesse et surtout le manque de ces êtres chers que j'avais essayé" de cacher durant ces dernières années pour l'un et mois pour l'autre. Je m'en voulais, non la perte de Jayan ne m'avait pas rien fait, au contraire, c'était juste que le fait que l'éloigner de ma vie m'avait fait mal mais que j'avais caché ce manque derrière d'autres sentiments en espérant que tout disparaîtrait. En faîtes, je n'étais forte pour rien. Je n'assumais finalement pas aussi bien mes actes comme j'aurais pu le prétendre.

    J'étais perdue Jayan, ce n'était pas qu'une question de toi, c'était moi... D'accord je n'ai rien fait pour arranger les choses mais on fait tous des erreurs, je n'ais jamais eu de vrais amis, c'est peut-être pour ça qu'au début j'ai cru que cela ne te ferais rien d'être débarassé de moi ... J'étais bête et trop jeune pour comprendre à quel point je faisais une erreur. Je n'avais pas confiance en moi, tout ce que je faisais c'était me créer des problèmes et tu es bien placé pour le savoir. A présent j'ai tout perdu, tout ! Tu n'es plus là pour me montrer qu'en faîte tu étais bien la seule personne sur qui je pouvais compter, lui n'est plus là alors que je pensais pouvoir m'en sortir dans ces bras ... J'ai été stupide oui, je ne réfléchissais à rien et maintenant je suis toute seule et j'ai besoin de toi Jayan, plus qu'à n'importe quel moment, je t'en supplie, j'ai besoin de te retrouver, de nous retrouver car je crois bien que j'ai des problèmes, beaucoup plus que je ne l'aurais imaginé et j'ai besoin de toi parce que tu as toujours été la seule personne qui soit resté à mes côtés assez longtemps pour ne plus me juger ...
    Sa y est, lors de ce discour, les larmes avaient roulé d'elles-même sur mes joues et je sentais le poid des années me rattraper. C'en était finit de cette vie dans laquelle je me mentais j'avais besoin de lui et le fait de lui avoir montré clairement que Jamie était mort n'arrangeait rien aux choses et me montrait de plus en plus que si je ne retrouvais pas Jayan, j'allais sûrement ne pas m'en sortir dans tous les problèmes que j'avais accumulé. J'allais sombrer et en le regardant, les yeux baignés de larmes je savais que c'était le seul qui pourrait m'aider maintenant qu'il venait d'ouvrir cette brèche en moi ...
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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyJeu 22 Sep - 15:20

    La vie s'était jouée de nous. On avait été si proche que jamais je n'aurais douter la voir s'éloigner de moi. Notre rencontre, notre rapprochement et notre amitié m'étaient bien plus chers que tout. On dit souvent que c'est lorsqu'on voit des personnes s'éloigner de notre chemin que l'on se rend compte à quel point, elles peuvent compter. C'est ce qui s'était passé pour Ebony. Elle avait été la seule épaule sur laquelle je pouvais me reposer après la perte de ma mère. Elle m'avait comprise sans que j'ai eu le besoin de lui dire. Le regard nous liait. Les émotions, on les ressentait. Quelque chose de vraiment particulier nous unissait. Je ne sais pas comment l'expliquer mais cette relation nous appartenait jusqu'à ce que Jamie arrive dans sa vie. A ce moment là, tout à changé et elle la première. Elle est devenue une autre femme à ses côtés. Elle n'était plus celle que j'avais rencontré. Cet homme avait une emprise énorme sur ses sentiments et ses choix. Elle devait être complétement aveuglé par lui pour me mettre de côté, pour ranger ses amis les plus proches sans éprouver le moindre remords. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Elle s'était comme enfuie de ma vie, envolée de mon quotidien et je n'avais aucun pouvoir de la ramener, de m'en rapprocher. Jamie était derrière chacun de ses pas. Bien trop près d'elle pour que j'y trouve une minuscule place. J'ai donc fais marche arrière. Je me suis rendu à l'évidence. Elle n'avait pas besoin de moi. Je m'étais fais trop d'idées. Je ne comptais pas autant qu'elle comptait pour moi. Elle avait fait son choix et il semblait être sans précédent. Elle et lui seulement, face au reste du monde. Dans leur bulle, elle est devenue sourde, aveugle et muette. Ebony est devenue une autre femme, une qui me plaisait moins. Je n'avais plus aucune arme pour me battre. Elle n'était plus celle que j'avais côtoyer et celle à qui j'aurai pu tout donner. J'ai donc cessé d'espérer, j'ai fais une croix sur notre amitié et bien des choses encore. J'ai simplement du me faire une raison et continuer mon chemin, digne et fière de l'homme que j'étais. J'avais vécu des hauts comme des bas. Elle avait été certes à mes côtés dans ces moments là. Aujourd'hui, elle n'était plus près de moi. Je me devais quand même le respect de continuer, de ne pas lâcher prise pour continuer de rendre fière ma mère qui me guettait de la haut. C'était même Ebony qui m'avait poussé à y croire, elle m'avait dis qu'importe l'endroit où elle était depuis son décès.. Ma mère serait toujours là que se soit dans mon coeur ou dans mon regard. Je me devais de vivre pour elle, sans me soucier de quoi sera fait demain. Vivre ou survivre était réellement l'histoire d'une vie, de ma vie.

    Je ne l'avais pas ménagé. Je n'y étais pas allé par quatre chemins. Elle m'avait blessé et je ne pouvais plus le cacher. Je ne pouvais pas paraitre être cet homme si fort face à elle, car Ebony était dans le fond, une des personnes qui connaissaient mes plus grandes faiblesses. J'avais peur de l'abandon, peur de me retrouver seul au monde et elle le savait plus que personne. Elle était cette amie que j'avais toujours écouté sans juger. Cette personne à qui je pourrais donner sans rien attendre en retour. Notre relation était saine et juste agréable que j'avais toujours eu du mal à ravaler ma salive quand j'entendais qu'on prononçait son nom. J'avais été mis au courant du décès de Jamie mais pour moi, je ne pouvais pas aller de l'avant, aller lui parler et faire comme si elle n'avait jamais retourné sa veste. Face à moi, je la sens bravé les interdits, prendre la responsabilité d'assumer tout ce qu'elle a pu faire. Je l'avais une première fois coupé dans ses propos mais elle ne s'était pas laissé démonter. Sa voix tremblante et la tristesse que je pouvais ressentir, me faisait connaitre une autre partie de moi. Je ne pouvais pas être rancunier toute mon existence et surtout pas envers elle. Je l'appréciais encore plus que je n'aurais pu l'imaginer. Quand elle eue fini de parler, je pouvais apercevoir ses yeux remplis de larmes. La tension était à son comble pour la journée, je pense. Qui aurait su que c'est ici que je la retrouverai ? Que s'était donc ici qu'elle ferait le premier pas vers moi ? Aucune idée et peu m'importe, je devais réagir.. « Je ne peux pas oublier ce que tu as fait. Je ne sais pas quand j'arriverai finalement à tout te pardonner. Mais une chose est sincère et claire, tu m'as manqué plus que tout, plus que le fait que tu aies pu t'éloigner de mon chemin. » Sans attendre, après avoir prononcé ces mots, je m'avançais vers elle. Sans rien calculer, je n'avais qu'une chose à faire, qu'une envie à combler. Je la serrais dans mes bras, la tenait contre moi. Je ne pouvais pas faire comme si ces larmes ne me touchaient pas. Je ne pouvais pas. J'étais un humain avec des sentiments et tellement de choses à lui raconter. Ebony était peut être mon équivalent au féminin et ça m'offrait un certain équilibre. Alors je la serrais contre moi, sentant une larme s'évader de mon regard. Je fermais fortement mes paupières pour la sentir complétement près de moi, jusqu'à sentir les battements de son coeur cogner contre le mien. Ebony était quelqu'un de bien et je ne pouvais pas faire comme si rien n'avait jamais existé entre elle et moi. « Je suis désolé que tu aies pu perdre Jamie. J'aurai du être là.. mais toi même, tu sais que la situation était délicate. Je ne t'ai jamais oublié, tu le sais. Ebony et Jayan, c'est l'histoire d'une vie. » rajoutant ses derniers mots avec un léger sourire, j'avais glissé mon doigt sous son menton pour plonger mes yeux dans les siens. J'en ressentais le besoin. J'avais retrouvé une partie de moi, un morceau du puzzle de ma vie..

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MessageSujet: Re: EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you... EmptyDim 25 Sep - 20:57

    J'attendais à présent sa réponse après mon long monologue et j'avais bien l'impression que cela faisait une éternité que je me prosternais devant lui, l'échine courbée comme pour attendre d'un roi dans l'ancien temps, la sentence qui allait jaillir de ses lèvres. J'attendais alors, sauf qu'au lieu de planter mon regard dans le sol, je ne quitter plus ses yeux. Je voulais au moins assumer si sa réponse restait négative. Après tout, quand on semait la merde, on ne recoltait que la merde ! Du moins, pour moi, après le proverbe avait été modifié mais bon passons ... Je le regardais toujours et j'avais l'impression de ressembler plus à un fantome à présent qu'à une jeune femme sûre d'elle qui aimait se jouer des gens et de la vie. Il n'avait pas été épargné et j'en avais souffert. Je le voyais à présent alors que toutes ses larmes dévalaient sur mes joues. Des larmes qui exprimaient en plus de la souffrance, la surprise. Non que j'étais surprise qu'il m'est manqué mais surtout surprise de tous les sentiments qui m'assiégeaient à présent sans que je ne puisse les faire reculer. En faîtes, ils avaient toujours été présent au fond de moi, mais pour me protéger j'avais tout refermé, enfermé les souvenirs pour ne plus les ressasser, voiler le regard bleuté devant lequel je m'étais tant de fois extasié... Maintenant, il n'en ressortait sur mon visage que toutes ces épaves que 'javais essayé de froisser et de jeter au fin fond de ma mémoire. On aurait pu croire à une personne à double personnalité si seulement on ne me connaissait pas. Après tout, j'étais celle qui avais fermé les yeux pendant que mon double me protégeais de la souffrance par tous les moyens possibles. Mais un jour, on finissait par l'emporter sur les barrières qui avaient ocstroillés nos regards. Aujourd'hui, je voyais clair, pour la première fois je sentais comme un trou béant en moi qui ne pourrait se refermer que grâce à Jayan. Tant de souvenir en le regardant qui surgissait des profondeurs de ma mémoire. Nous deux assis sur une plage, nous deux à des soirées, nous deux à dormir l'un à côté de l'autre, enlacé comme deux naufragés contre le monde entier. Notre amitié avait été très forte. Beaucoup plus forte que beaucoup pourraient le penser et on aurait pu même croire que plus de choses nous liait encore que ce que nous le disions et pourtant, nous étions comme des âmes soeurs, sans lui je n'étais plus rien et le retrouver allait m'aider à de nouveau surmonter mes troubles et mes peines. Il était là devant moi. Et alors que pendant plus des années, j'avais bravé les interdits, sourit à en perdre la tête, à fumer, me droguer, à jouer et manipuler, il avait fallu qu'en un seul jour toute cette existence que j'avais mené soit remit à l'ordre du jour. Qu'elle soit rayé et montré du doigt comme un pure menssonge que je m'étais créé en son absence. Même après la mort de l'homme que j'aimais, j'avais réussit à me relever et j'avais perdu la tête pour me concentrer sur toujours les mêmes choses sans m'arrêter pour respirer, pour cracher ma colère. La colère d'avoir perdu les deux personnes qui comptaient le plus dans ma vie. Maintenant qu'il était devant moi, à me regarder sans rien dire, je me sentais petite, faible et je n'avais qu'une envie c'est de me plonger dans ses bras qui m'avais tant étreints dans le passé. Enfin il parla. D'une voix plus posée que précédemment et ces mots n'eurent de sens qu'au bout de quelques minutes où je l'observais médusée par ses paroles. Je n'osais sourire de peur que rien ne soit vrai et mon coeur manquait de sauter quelques battements. Je le regardais étonnée par son choix mais toujours peu soulagé; Après tant de temps j'avais tout simplement peur de rêver et que ces paroles je ne les ais tout bonnement qu'inventer. Pourtant, il s'avança enfin vers moi et me pris dans ses bras pour la première fois depuis des années. Mon coeur trésaillit et pendant quelques instants je n'eus même pas la force de lui rendre son étreinte. Enfin, je me colla contre lui respirant enfin son parfum qui m'avait tant manqué, enlacé sa nuque tout en caressant les cheveux qui lui tombaient dans la nuque qui me rappelait lorsque je n'arrêtais pas de les ébourrifer et que ça l'énerver tellement. Je fis glisser ma joue contre la sienne pour me rappeler des doux baisers contre s'offraient pour se dire aurevoir. Pour se dire que chaque jour on resterait à côté l'un de l'autre, à se battre pour nos convictions et pour l'autre. Il parla de nouveau et ses paroles ne me bléssèrent pas malgré qu'il parle de Jamie. Maintenant, cela ne m'étonnait même plus de savoir qu'il pouvait être au courant; je l'avais retrouvé, j'allais enfin me reconstruire sans cacher ce que je pensais.

    Jayan, tu m'as tellement manqué. Je sais que c'est dur de me pardonner et je ferais tout pour regagner ta confiance...
    Je m'écarta quelque peu de lui pour le regarder dans les yeux :

    Tu sais que je t'aime plus que tout et m'éloigner de toi à été la pire erreur de ma vie ...Il était enfin à mes côtés et son souffle caressait mon visage d'un voile de paix sur les sentiments que j'avais pu détester en moi. Enfin, il était là et je ne voulais plus le quitter, maintenant je savais que tout irait bien car je l'avais retrouvé. Le regardant toujours droit dans les yeux, je souris enfin pour la première fois depuis le début de notre conversation :

    Je crois bien que j'ai beaucoup de choses à rattraper ...
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