Le bruit fracassant venant de la chambre lui faisait peur. Quoi que ce soit, cela ne signifiait rien de bon. Rien de bon du tout, sérieusement. Ce fut inquiet et paniqué qu’il ouvrit la porte, ésperant qu’il n’était rien arrivé à Neela. Qu’est-ce qu’il ferait s’il s’était passé quoi que ce soit ? Ca aurait été de sa faute, si elle était blessée. Berny n’aurait pas dû la laisser toute seule dans la chambre, ça avait été une mauvaise idée. En entrant, on aurait dit qu’une bombe avait explosé dans la chambre. Une bombe atomique ou j’sais pas. Des morceaux de verre étaient par terre, pleins de choses étaient cassés. Bordel, c’était un violent qui était venu. Mais non, il y avait juste Neela, qui était en train de tout détruire. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait rien. Il la regarda en fronçant les sourcils, pourquoi faisaient-elle ça ? Sa main se posa sur sa tête, regardant ahuri l’état de la chambre. C’était vraiment la grosse merde. Mais le pire, ce fut quand elle cria qu’elle le détestait. Quoi ? Il fronça les sourcils et posa son regard dans le sien. Pourquoi disait-elle ça ? Oh.. En se posant la question, justement, il vit son portable en train de giser par terre. Complètement mort. RIP, bel iPhone. Mais..pourquoi elle avait fait ça ? Berny était complètement paumé. Mais alors complètement. Il posa son tee shirt qu'il avait en main sur son lit. Et mit ses lunettes sur le meubles. Heureusement qu'il avait ses tongs, sinon il se serait sûrement taillader le pied avec tout ce qui était cassé et qui traînait au sol. La pauvre femme de ménage aura beaucoup de boulot, et Neela devrait sûrement payer plus pour toute cette casse.


Jagger comprit bien vite, au final, ce qui l’avait mit dans cet état. Flavia. Enfin, en croyant ses paroles, c’était le cas. Mais.. D’une, il ne savait même pas comment elle était au courant de leur relation, et il ne savait même pas qu’elle connaissait Flavia. Sérieusement. Ses sourcils se froncèrent, et il posa son regard dans le sien. Elle ressemblait à une folle. Certes, Berny était du genre colérique, mais là il n’avait aucune raison valable de se mettre en colère « J’étais venu reprendre mon portable.. Mais je vois qu’il n’y à plus de portable.. » Il fit la moue. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi le fait qu’il couche avec Flavia la méttait dans un état pareil. Elle savait bien qu’il couchait avec d’autres filles, et elle avait d’autre mec. « Qu’est-ce qui te prends, Neela ? Comment tu connais Flavia, et pourquoi je me fouterai de ta gueule ? arrête un peu.. Qu’est-ce qui va pas ? » Lui, complètement paumé ? Oui. Il n’était pas au courant que les deux jeunes filles se détestaient. Oui, il couchait régulièrement avec Flavia, mais sans plus. Ils étaient seulement amis. Di marco avait l’air en rogne. Elle était en rogne, justement. On aurait dit un animal enragé. Quand elle leva sa main pour la passé sur son front, il remarqua qu’elle était en sang. Pourquoi se faisait-elle du mal ? Inquiet pour elle, il s’approcha d’elle pour prendre sa main ensanglanté « Qu’est-ce qui s’est passé ? Regarde ce que tu t’es fais, il faut soigné ça.. » Berny avait toujours été du genre protecteur, pour qu’il n’arrive jamais de mal à ses proches. Berny tenta de prendre délicatement la main de Neela en ésperant qu’elle ne le rejette pas. Même s’il était convaincu que sa scène durerait encore longtemps. Jagger qui s’était approché la regarda dans les yeux, et passa son autre main sur la joue de Neela, la caressant doucement pour l’attendrir « Calme-toi.. ». Il avait parler d’une voix tendre. Ce qui n’était pas commun. Il n’aurait jamais cru que le fait qu’il couche avec Flavia aurait eu cet effet sur elle. C’était fou. Jagger regarda autour de lui. On aurait dit qu'il y avait eu une tornade, ici. Jamais il n'aurait cru que seulement la petite Neela était capable de faire des vacarmes pareil. Bon.. Un peu perdu, Berny regarda Neela. Il ne comprenait vraiment pas. Il ésperait qu'il n'allait pas se faire taper dessus par le jeune femme, tout de même.

« J’te jure que je ne savais pas que tu l’as connaissais, Neela. C’est vrai. Crois-moi. » Il était sincère, n’importe quel idiot verrait qu’il était sincère. Berny était blessé. Vraiment super blessé. Blessé que Flavia se soit servi de lui, blessé que Neela puisse croire qu’il ai fait quelque chose de la sorte. Blessé qu’elle ne le croit pas. Bien sûr, pourquoi le croirait-elle ? Elle en avait rien à faire, de lui. Bien sûr, Jagger ne montrait rien de toute ses sentiments. Il n’exhibait pas ce qu’il ressentait. Il paraîtrait pour faible, et n’aimait pas ça. Il était blessé, mais ça personne ne saurait jamais au courant. Il montrait seulement sa colère. Elle ne comprenait pas.. elle ne comprenait pas qu’avec elle, c’était différent qu’avec toute les autres filles. Vraiment différent. Le premier amour reste le dernier, dit-on. Il n’était pas du genre à croire à ce genre de choses, mais il fallait croire que c’était vrai. Bien sûr, Berny se la jouait rebelle, intouchable, détaché.. Mais au fond, c’était un homme bien et attentionné. Et ça, seul les personnes qui le connaissent réellement le savaient. Il espérait qu’elle le savait également. A sa crise, il avait l’impression d’être dans un mauvais feuilleton romantique. Sauf qu’ils n’étaient pas en couple. Même s’ils éprouvaient quelque chose l’un pour l’autre.. plus ou moins.. du moins du côté de Berny, c’était le cas.

Ces derniers jours avec elle avaient été fabuleux. En fait, ça avait été parfait. Trop parfait. C’était pour ça qu’il y avait forcément anguille sous roche. La perfection n’existait pas. Quelque chose, à un moment ou un autre gâcherai tout. Ses paroles ne l’étonnèrent pas. C’était du Neela tout craché. Il connaissait Neela. Oui, il la connaissait. « Peut être que je n’en ai pas le droit, mais je le fais quand même. Je te force, même. Par contre, toi, tu n’as pas le droit de discuter. Ouais bah ton choix de rester comme ça est complètement con Di Marco. » Il ne lui posa pas la question et la porta pour la poser sur le lit. Malgré le fait qu’il était horriblement deçu et en colère, il était hors de question de la laisser souffrir comme ça. Parce qu’il tenait à elle. Bon dieu..Il tenait horriblement à elle. C’était horrible. Et le fait qu’elle le regarde de cette manière, comme si il était le pire homme au monde, lui faisait mal. Très mal. Bon sang, quelques jours à ses côtés, et il devenait sensible. A croire qu’elle éveillait ses sens d’attendrissement ou un truc dans le genre. Berny ne voulait pas croisé son regard dégouté, alors il se baissa pour directement s’occuper de son pied. C’était clair et net, elle le détestait. Mais Jagger ne pouvait pas se résoudre à la détester également, c’était trop dur. « Tu as besoin de quelqu’un pour t’aider. Je ne vais pas te laisser toute seule alors que t’es en sang. Même si t’es pas en sang, d’ailleurs.. » C’était clair que même si elle n’avait pas marcher sur ces bouts de verres, il serait resté. Non, Berny ne la regardait toujours pas. Il était concentré sur son pied, et enlevait délicatement et minutieusement chaque bout de verres. Il se pinça les lèvres quand elle cria. Il ne voulait pas lui faire de mal. Il tenait sa cheville pour pas qu’elle ne la bouge. A ses paroles, il fronça les sourcils « Pourquoi je suis étrange ? » Il ne comprenait pas sa réflexion. Il avait parler de façon normal, même si son ton restait dur et froid.

Le dernier bout était le dernier. Elle cria. Comment ne pas crier, vu tout les bout qu’elle s’était foutu dans son pied. Il massa vite fait sa cheville « C’est bon, il n’y à plus rien, calme toi, ça va aller.. Il faut juste désinfecté. » Mais avant ça, il fallait enlevé les verres de sa main blessé. Il s’asseya à côté d’elle pour prendre sa main, et entreprendre d’enlever les bouts de verres qu’il s’y trouvait. Bizarre, mais il avait réussit à éviter son regard pendant tout ce temps. Sa tête était rempli comme une pastèque. Il pensait à plein de chose en même temps. A la confiance de Neela qui était au niveau zéro, au fait qu’elle pouvait penser une tel chose de lui, que Flavia s’était complètement foutu de sa gueule. En un instant, tout s’était écroulé. Ses doigts chaud allèrent sous son menton qu’elle souleva. Berny posa son regard dans celui de la belle Neela. Bordel, ce que ça faisait mal au cœur. Il avait l’impression que c’était lui qui avait eu les bouts de verres plantés dans le cœur. Non, maintenant il ne pouvait plus éviter son regard. A ses paroles, il passa une main sur la joue de la douce, et caressa sa joue à l’aide de son pouce, sans répondre en tout premier lieu. Ils s’embrassèrent. Ce fut sûrement la première fois de sa vie que Berny embrassait une femme avec autant de douceur et de tendresse. Avec autant d’attention et de sentiments derrière. Jagger passa sa main dans le dos de la belle, pour la serrer lentement contre lui. Et puis ce fut en à peine quelques seconde que tout se passa. Elle toussa. Elle saignait de la bouche. Elle s’évanouit. Berny fit les gros yeux, paniqué d’un seul coup, son cœur cognant contre sa cage thoracique. « Neela ? Neela, répond-moi ! » Elle était inconsciente sur le lit, allongée. S’il avait peur ? La peur était rien du tout par rapport à ce que Berny ressentait sur le moment. « NEELA ! J’t’en supplie ! » Il avait l’air désespéré, à crier de la sorte. Bon dieu, que se passait-il ? Jamais il n’avait ressenti une chose pareille qui se passait à l’intérieur de lui. Il tenta quelques tapette pour la réveillé : rien. Il se leva d’un seul coup, et chercha un téléphone, n’importe quoi pour appelé. Il attrapa e portable de Neela est appela les urgences, complètement paniqué. « Allo ? Allo ! Il y a une femme qui s’est évanouie, elle saigne de partout ! C’est très urgent, venez vite ! Tout de suite ! C’est à l’hotêl de Cancun » Jagger flippait tellement qu’il avait l’impression qu’il allait faire une crise cardiaque. Elle devenait blanche. Il ne savait pas quoi faire, il n’était pas doué dans ce genre de truc. Il alla prendre un chiffon qu’il mouilla avec de l’eau gelé. Il s’assit sur le lit à côté d’elle, et commença à trempé son visage. Peut être que ça marcherait. Puis il fit un truc un peu plus violent : il la secoua par l’épaule. Mais pas fort, bien sûr. Juste assez pour qu’elle puisse se réveiller. Mais elle ne se réveilla pas. Il attrapa sa main gauche, la serrant dans la sienne. Sa main non blessé. « Je t’en supplie Neela.. Réveille toi.. » Son ton était désespéré, et triste. Maintenant, le feuilleton romantique était passé au feuilleton dramatique. Berny avait l’impression de réellement tout perdre, en à peine quelques minutes.

« Je te le répète, je n’avais aucune idée du fait que tu ne l’aimais pas. Flavia ne m’a jamais rien dit. » D’un côté, la plupart du temps où ils se voyaient, ce n’était pas pour parler. M’enfin, surtout qu’il savait bien que parler d’une femme, à une autre femme était quelque chose de quasiment tabou. Les femmes devenaient vite jalouses pour rien, ça il l’avait comprit. Et puis, Berny n’avait pas que ça à faire que de faire souffrir les gens. Ce n’était pas sa première passion, loin de là. Mais ce qui le désolait, c’était qu’elle pense que c’était vraiment le cas. Qu’il était capable de faire ce genre de choses. Le prenait-elle vraiment pour ce genre d’homme ? Ca ne faisait pas plaisir à entendre, franchement. En fait, ça lui faisait mal, sérieusement. Bien que ça le blesse profondément, ça l’énervait aussi. C’était pour ce genre de choses qu’il se mettait facilement en colère. On le prenait pour quelque chose qu’il n’était pas. Elle le prenait pour quelqu’un qu’il n’était pas. Elle.. Alors qu’il aurait cru qu’elle aurait été justement la seule à vraiment le connaître. Il s’était sûrement trompé sur son compte. Sûrement, oui. Tout ce qu’il pensait n’était qu’illusion. Neela était alors loin d’être fait pour lui.

Jagger ressentait ce truc bizarre dans son ventre, quand il était avec elle. Ca avait été toujours comme ça, et ça le serait sûrement toujours. Mais jamais il ne se l’avouerait. Ni à elle, ni à lui-même. Ca serait comme avouer sa défaite, et montrer qu’on est faible. Non, il avait trop de fierté pour cela. Pourtant la plupart de ces moments étaient vraiment parfaits avec elle. A ses paroles, il leva les yeux aux ciels. Il était hors de question qu’il la laisse comme ça alors qu’elle était blessée. Et puis..elle l’avait appelé « Jagger » alors peut être qu’elle ne lui en voulait pas autant que ça. Berny soupira un instant et secoua la tête négativement. « Si je serai responsable. Et même. Responsable ou pas, je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit. » Autant qu’elle le sache, vu qu’ils en étaient arrivé au point de l’engueulade, il devait être un minimum franc. Sa colère contre Flavia et Neela s’était quelque peu calmé, remplacé par l’angoisse de Neela qui était blessée. Elle était trop importante pour lui pour qu’il la laisse comme ça. Jagger l’avait porté et posé sur le lit pour tenté de la soigné un tant soit peu. « Hum..tant mieux alors si je suis pas comme les autres.. Je veux pas être un clone de quelqu’un de banale» Il avait sorti ça comme ça, parce qu’il ne savait pas pourquoi elle disait qu’il était bizarre. Petit à petit , il avait enlever les bouts de verres qu’elle avait dans le pied, avec douceur et attention. Non, vraiment, il ne pouvait pas la laisser dans cet état.

« C’est mieux que d’être en colère et avoir mal.. » Il y avait l’air de ne plus avoir de danger. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Peut être qu’au fond, elle le détestait toujours tout autant pour avoir coucher à mainte reprise avec son ennemie. D’ailleurs, cela l’étonnait qu’elle soit son ennemie. Flavia était vraiment quelqu’un de plutôt adorable, sérieusement. M’enfin, ce n’était pas ça l’important pour le moment. Le bel homme s’était assis à côté d’elle et l’embrassa au final. Bien sûr que tout irait bien. Du moins il l’espérait fortement. Après qu'elle l'ai embrasser, et qu'elle ai poser son menton sur son épaule, tout se passa très vite. Elle toussa en crachant du sang, et tomba dans les pommes la seconde suivante. Berny était paniqué, il avait peur, il ne savait pas quoi faire. Il gueula quasiment sur elle pour qu'elle se réveille, puis il se rendit compte que c'était vraiment grave et appela l'ambulance, tout en tenant la main de Neela dans la sienne, son regard inquiet se posant sur elle. Il était mort d'inquiétude. Elle était là, allongé sur le lit, toute pâle. On aurait dit blanche neige. Son coeur battait à la chamade à l'idée qu'il lui arrive quoi que ce soit.

Quelques minutes plus tard, l'ambulance arriva en emportant la belle Di Marco. A son grand désespoir, elle ne s'était pas encore réveillée. Malgré les "réconforts" des médecins, il n'en était encore plus paniqué. C'était horrible, cette sensation. Il ne voulait pas la perdre. Il avait suivit les ambulances, pour aller à l'hopital. Hors de question qu'il ne la lâche d'une semelle. Berny se devait d'être là pour elle. Ils ne l'avaient pas laisser entrer,et la suivre. Il était obligé de rester dans la salle d'attente. Rien de mieux pour stresser encore plus, bien sûr. Il ne savait pas ce qui se passait. Il crevait d'inquiétude pour elle, il en pouvait plus. Il s'asseyait, se lever, faisait les cent pas dans la salle, aller dehors fumer, et refaisait la même chose. Un cercles viseux. En cinq heure, il avait fumé quatre paquet de clope. Son record.Le pire, c'ést que ça ne le calmait pas, mais faisait passer son temps. Bordel, il en pouvait plus, il allait devenir fou, comme un lion en cage. Il tournait en rond depuis cinq heures, s'imaginant la pire des choses qui ai pu lui arriver. Non, il n'en pouvait vraiment plus. Tout ceci lui était réellement insupportable. Il rêvait de pouvoir voir Neela marcher dans les couloirs comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé, que tout allait bien, et que même cette dispute n'aurait jamais eu lieu.



Ce fut cinq heures après son arrivé qu'un médecin vint dans la salle d'attente le chercher pour lui parler. Jagger s'attendait au pire. Il se leva pour rejoindre le docteur. Son regard inquiet et paniquer le trahissait, et on voyait qu'il était tout sauf calme. Il avait peur pour Neela.. Plus que peur, même. En fait, il se rendait compte qu'il serait prêt à donné sa vie pour qu'elle, elle aille bien. Aux paroles du médecin, il resta bouche bée. Il ne dit rien pendant plusieurs secondes. « Tout ça à cause.. d'un insecte.. ? Sérieusement ? Ohmondieu..Elle va aller mieux ? Dite moi qu'elle va aller mieux ? Elle guérira ? C'est pas dangereux, si ? » Pleins de question se bousculaient dans sa tête, il voulait tout savoir, dans les moindres détails, il la voulait en sécurité, il voulait qu'elle aille bien. Il était vraiment très inquiet. Le fait qu'il ai dit que cet insecte faisait qu'elle avait un excès de violence et de colère expliquait la scène de tout à l'heure. Ou peut être aurait-elle eut la même réaction si elle n'avait pas été piqué. Jamais il ne le serai, ça serai un mystère. Puis à la fin de sa phrase, il beuga un peu. Beaucoup, même .« Qu..Quoi ? Enceinte ? Pourquoi ?! Co..Comment ? » Question la plus débile du monde. Il savait très bien pourquoi et comment on tombait enceinte. Il se serait peut être dit que le père de l'éventuel bébé ne serait pas lui. Mais il se rappelait bien que dans la précipitation de leur retrouvailles, ils ne s'étaient pas protégés. Ni après, d'ailleurs. Parce qu'ils étaient toujours dans la précipitation de passé à l'acte et tout ça.. Ils avaient été bêtes. Il n'avait pensé à rien, ils n'étaient pas responsable. Ohmondieu. IL y avait de forte chance pour qu'elle soit enceinte. De lui. Enceinte.. Ça voulait dire avoir.. des bébés. Des enfants. «Je..euh.. Quand est-ce qu'on pourrait savoir si elle est réellement enceinte ou non ? » Oui, il se posait des questions. Qu'est-ce qu'ils feraient si elle était réellement enceinte? Bordel.. Il aurait préféré qu'en fait, il ne vienne même pas le voir, ce docteur. Le médecin le regardait avec compassion, comme s'il savait d'avance qu'il allait en baver, et qu'il allait encore plus souffrir. Et c'était pas du tout réconfortant.

Il n'eut pas besoin de parler plus que ça pour que Berny accepte de signer les papiers. Il s'en foutait que Neela râle ensuite, qu'elle lui pique une crise, ou ne lui adresse même plus la parole. Jagger faisait ça pour son bien. Si elle allait mal, il allait mal, c'était comme ça. Et il ne voulait pas qu'elle fasse n'importe quoi avec son organisme et tout ça. Non, il fallait qu'il s'occupe d'elle. Et il le ferait. Même si elle ne le voulait pas. Plus tard, elle le remercierait. Non, à partir de maintenant Di Marco ne serait pas libre. Il prit le papier des mains du docteur, et signa les papiers qui confirmer que désormais, Berny était le tuteur de Neela.. Jamais il n'aurait imaginer ça en venant à Cancun, ni à Berkeley.. .« Voilà.. Je peux la voir, maintenant.. ? S'il vous plaît.. » Il avait rendu les papiers au médecin, et avait poser son regard sur ce dernier. Ces derniers temps, c'était à peine s'il passait cinq heures loin d'elle, puisqu’ils étaient toujours ensemble. M'enfin, là, c'était encore pire, puisqu'elle était à l’hôpital..