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Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute.

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MessageSujet: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyMar 26 Aoû - 22:31

«Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute.  »
Anastasia & Xavier



Les derniers rayons de soleil sonnaient la fin de l'été. La fin d'un été qui avait été plus révélateur que jamais. Je devais y faire avec mes sentiments, les bons comme les mauvais. Je commençais sérieusement a avoir une bonne bande d'amis, j'arrivais à passer peu à peu le décès de mes parents et de mes frères. Je voyais loin devant moi pour une fois et ça me faisait du bien fallait se l'avouer que j'étais de bonne humeur ce matin. Je me levais rapidement, je ne prenais pas de petit déjeuner pour en prendre un au The Hot Cookie Bakery. Je m'habillais plutôt une jupe noir de costard un petit haut zébré mais pas de talons surtout que je prenais Baxter avec moi aujourd'hui. Mon adorable chiot. Mon petit buldogg français et moi marchions donc vers Castro il était dix heures du matin, le soleil pointait le bout de son nez. Une belle journée en perspective, pas de problèmes à l'horizon. Après quelques minutes de marche j'arrivais devant le café, me préparant à manger le meilleur cookie du monde je salivais rien que d'y penser. Quand tout à coup Baxter commençait à aboyer contre un homme. Je tirais sur la laisse gentiment en me baissant vers Baxter tout en caressant sa tête " Baxter je sais que tu veux me protéger mais on aboie pas sur des inconnus ! "
. Je caressais le crâne de Baxter tout en me levant pour aller m'excuser auprès du jeune homme. Une fois debout, je le regardais un peu bizarrement. Il me faisait penser à quelqu'un mais je n'arrivais pas à mettre tout de suite un nom à cette personne.


Excusez moi, il est petit encore !


Lui avais-je dis simplement. Froide comme toujours mais quand le jeune homme souriait face à la situation. Je le reconnu de suite Xavier Cavendish ! Le seul homme avec qui j'avais couché après mon beau-père. Je ravalais ma salive moi qui voulait passer une bonne journée, nous avions passé la nuit ensemble, puis le lendemain matin il n'était plus là j'avais quatorze ans à l'époque. Et ça il ne le savait pas. Alors une idée me venait en tête, je n'allais pas lui faire croire que j'étais enceinte mais je m'imaginais bien la scène s'il croyait que j'étais amoureuse de lui depuis toujours. Mais d'abord fallait être sûr que ça soit lui :

Xavier ?

Lui demandais-je, retirant peu à peu ma froideur. Je pensais passer une bonne journée mais avec le plan que je concoctais j'allais en passer une bien mieux. Après tout il ne risque pas de faire grand chose. Mais j'étais sûre que je ne me trompais pas ce regard brun qui vous prenait au piège, ce sourire charmeur qui m'avait fait succombé il y a quelques années. Je reconnaissais même ses légères fossettes quand il souriait. Je n'avais passé qu'une nuit avec lui, mais cette nuit avait été importante pour moi. C'était le soir de ma rebellion, de ma libération en quelque sorte. Du coup je m'avançais à lui dans un sourire en lui disant à l'oreille, car au vu de son regard c'était bel et bien Xavier. Pour le taquiner :

Tu sais que je ne t'ai pas oublié..

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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyMer 27 Aoû - 15:35

La lumière cuisante de la fin du mois d'août à San Francisco avait de quoi éblouir le plus aveugle des hommes. Loin de l'agitation d'Orlando et de ses parcs, ou encore du feux de camps de Santa Barbara, de retour dans cette belle ville qu'est San Francisco, Xavier trouvait enfin un repos bien mérité. La rupture avec Briséis avait été dure à accepter, dure à vivre et dure à comprendre. Il était sot de penser que son attitude pouvait rester la même avec une femme comme sa meilleure amie comme compagne. Libre, sauvage, aventureuse, elle n'avait de limite que celles qu'elle s'imposait et elles étaient minces. Xavier avait du mal à comprendre ce qu'on attendait de lui, il ne comprenait pas qu'on est des attentes de sa part. Il était égoïste, manipulateur, il jouait du malheur des autres dans ses plus mauvais jours et se complaisait dans une douleur insoutenable. Il était étrange, paradoxale. La joie le rendait heureux mais le plus grand malheur de son pire ennemi le rendait euphorique pendant des jours. Il voulait être heureux, mais comment l'être quand l'être que vous aimez le plus vous rejette. Lysa avait fait un choix et depuis les quelques petits jours qu'il était à San Francisco après son passage à Santa Barbara pour le feu de camps. Il était dans un trouble complet, complètement perdu dans sa propre vie mais pourtant, il voyait une lueur d'espoir. Alexandra ne mettrait pas de désordre dans toute cette vie bien construite qu'il avait. Elle ne serait pas sa bombe humaine mais seulement une faible étincelle qui s'éteindra grâce à une bourrasque d'amour et d'espoir. Du moins, c'est ce que Xavier espérait car il était hors de question que ces retrouvailles se passent mal. Il devait prendre son courage à deux mains et lui avouez ce qu'il se passait réellement, la vérité pure et simple. Prenant le reste d'énergie qu'il lui restait après avoir passé la nuit à travailler sur ses cours de la rentrée, le jeune homme prit ses affaires et partie en direction du meilleur magasin de cookie du monde. Il avait bien besoin d'une petite douceur vu qu'aucune femme ne voulait lui tenir compagnie. Il enfourna sa moto comme dans les films d'Hollywood, à la manière d'un cow boy gentleman, sauf qu'il n'avait rien d'un avec son t-shirt noir à l'effigie du label OVO, celui de Drake, son artiste préféré, et son jean Calvin Klein blanc. Il était beau le jeune homme, trop pour son propre bien sans doute. L'attention qu'on lui porte au niveau de son physique le flatte comme jamais, mais cette attention tend à titiller sa bipolarité et à le rendre agressif si il manque ne serais-ce qu'une pilule. Le traitement qu'il suit doit être suivi à la lettre et le moindre manquement à celui ci le ferait tomber dans une douce folie. Le vent lui fouette le visage avec délicatesse, il est libre de sa journée, ayant fait sa part de boulot pour le magasine. Le problème d'avoir plus de six heures de décalage avec le site de son travail est qu'il faut rester debout toute la nuit afin de rendre les dossiers à temps et lors des horaires de travail. Xavier était épuisé mais une bonne douche et une bonne crème hydratante avaient effacé les dégâts comme une baguette magique. L'enseigne du magasin lui faisait de l'oeil et arrivant de bonne heure, il avait de la place à la terrasse. Ayant pris assez de cookies pour trois personnes, il prit son café americano et s'installa en bordure de la rue. Un gros nuage faisant de l'oeil durant quelques minutes le convainquit de rentrer au cas où. Xavier était prudent et il détestait être prit par surprise sous une pluie torrentielle de la côte californienne. Ce n'était pas la fine bruine d'Angleterre. Il était dix heure à l'horloge et son petit calme commençait à bouger. Les clients affluaient dans le café. Et une jeune femme avec un beau chiot tout mignon lui tapa dans l'oeil. Petite, de longs cheveux bruns coulant dans son dos comme une cascade, un regard hypnotique, une vrai beauté en somme. Xavier était fou amoureux de Lysa Dickens mais ses yeux étaient amoureux de la beauté de la femme. Il n'était pas comme Zadig sur ce point qui ne trouvait pas le moindre intérêt à complimenter pour ne pas obtenir quelque chose en retour. L'anglais aimait la beauté simple et sans artifice comme celle de la jeune femme et ne semblait avoir aucun mal à lui dire. Seulement, quelque chose dans son regard le glaça sur place. Il la connaissait, un peu trop même. Le chien adorable s'en prit à sa chaise, sans doute pas habitué à la chaleur humide de la côte est ou alors juste parce qu'il n'aimait pas le jeune étudiant. Quoiqu'il en soit, la voix froide de la jeune femme lui fit tilt. Et encore plus quand elle le reconnu. En même temps, comment oublié celui avec qui elle avait couché à même pas quatorze ans, en lui ayant omis de lui dire son âge et même si l'acte en lui même avait été très doux et patient. Xavier était un connard dans sa jeunesse, un royal classe. Anastasia ? Xavier était stupéfait. Il ne pensait pas la revoir avant ... jamais. Elle était toujours aussi belle et sa beauté était un hypnotisant, bien trop pour son jeune âge. Elle le rendait confus mais dans un sens nouveau. Il s'était levé pour repousser le chien mais il devait se rasseoir face à sa réponse. Elle jouait comme une joueuse de poker professionnelle. Ana, celle qui aurait pu le faire arrêter pour détournement de mineur, tout comme Eileen d'ailleurs. Dans quel merdier il s'était mis il y a de cela des années encore ?! Que fais-tu ici ? Tu n'étais pas censé être en fugue la dernière fois que je t'ai vu ?
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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyMer 27 Aoû - 22:18

«Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute.  »
Anastasia & Xavier



Quatorze ans. Quel bond en arrière ça me faisait de le voir ici, lui Xavier Cavendish, je n'aurai jamais pensé le revoir un jour dans une quelconque situation. Et encore moins ici à San Francisco. J'étais à des années lumières de l'imaginer vivre ici à San Francisco, vu que la seule fois où je l'avais vu c'était à Moscou. Vous imaginez un peu tous les kms qu'il avait du se taper.  Je le regardais là fringué comme une starlette, un petit sourire sur le bord de mes lèvres je m'approchais de lui encore plus quand il déclinait mon prénom en entier. Il devait se remémorer ces souvenirs. Il aurait pu être comment n'importe quel connard, mais pourtant cette nuit avait été agréable. Il avait vu mes quelques cicatrices proche de mon intimité et c'était comporté avec douceur et avait même réussit à me donner du plaisir contrairement à mon beau père.Je me rappelais souvent de la manière qu'il avait de m'embrasser, tout en laissant avec douceur ses mains parcourir mon corps. J'entendais encore parfois la respiration de ses lèvres contre mon cou. Ou encore quand nos pieds se mélangeaient quand nos corps faisaient plus qu'un. A chaque fois que ses moments me revenaient en mémoire, j'avais des crampes à l'estomac. Je n'étais pas encore sous son charme, mais à l'époque il dégageait beaucoup de chose, de la liberté, de la joie, de l'insouciance. Oui de l'insouciance puisque nous avions eu un rapport sans protection. Nous avions passé la nuit à boire et à tester plein de conneries, il était doux avec moi à croire qu'il pensait que j'allais me briser sous ses doigts s'il était plus violent avec moi, ou s'il me bousculait ne serait-ce qu'un peu. Du coup malgré ma froideur j'avais une certaine tendresse envers lui. Son regard était en train de phasé sur ce que j'étais devenue, ce qui me faisait légère sourire. Je m'asseyais alors à côté de lui en posant Baxter entre nous.

C'est une question de sécurité..au cas où tu me sautes dessus...t'sais..


Lui disais-je avec mon regarde de coupable. Tout en caressant le crâne de Baxter. Je n'écoutais pas ce qu'il me disait avant de piocher dans ses cookies vu que le destin m'avait fait croiser sa route. Je le regardais avec mon petit regard, de oh oui moi pas du tout gêné ? Une bouchée de ce cookie et je sortais un soupir légèrement exagéré. Avant de savourer ce cookie délicieux je capturais son regard tout en lui disant en haussant les épaules :

Vu que tu m'as laissé comme une conne le matin, je suis rentrée à l'orphelinat et j'ai fais un cahier de toi..Que je garde près de moi avant de dormir.

Je riais intérieurement, il le savait que je me foutais de sa gueule sauf pour l'orphelinat. Je lâchais mon rire qui était bien unique à ce qu'il parait tout en enfournant une autre bouchée de ce cookie. Je posais ma main innocemment sur sa cuisse pour lui susciter le doute sur mes attentions, en lui disant en imitant la fille vexée :

Pourquoi tu t'es barré le matin ? T'as cru que j'allais te suivre jusqu'au bout du monde ! Avec ta tête tu dois te faire braquer tous les jours je suis sûre...

Lui disais-je dans un sourire narquois. Quoi j'avais le droit de l’embêter après tout je n'étais pas aller porter plainte contre atteinte sur mineure, il devait s'estimer heureux que je sois cordiale avec lui.


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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyDim 7 Sep - 0:28

Le passé du jeune homme était une chose difficile à comprendre. Plein d'histoires étranges et de révélations cachés, de problèmes en vois-tu en voilà et surtout une bonne dose d'humour salace. Entre la cousine du meilleur ami défleurée, la fille en fugue qu'on avait retourné dans tous les sens et la mère prostituée, il fallait s'accrocher pour être dans le passé du jeune homme. Xavier était ce genre de personne qui n'ont pas froid aux yeux, qui fonce tête baissée et se prennent des murs sans jamais avoir mal. Les médicaments contre sa bipolarité lui donnaient une certaine stabilité, et enlevé les lui et il est reparti pour un tour de folie sans précédent. Xavier avait une vision de la vie si imparfaite que la moindre perfection prenait des allures de taches d'encres sur une feuille de papier blanc. Assis à cette putain de table de ce magasin de cookie à la noix en train de subir les affres de ce chien à la noix, il se disait que sa journée prenait une tournure beaucoup trop dramatique à son goût. Les longs cheveux d'Anastasia lui fouettèrent légèrement le visage alors qu'elle se baissait pour calmer son satané chien. Ana ne lui rappelait pas de bons souvenirs. Cette nuit était flou dans son esprit, totalement. Il avait couché avec elle suite à de nombreux verres corsés et de nombreuses lignes de cocaïne sans doute de très bonne qualité dans sa Russie natale. Le jeune homme regardait la jeune femme qu'elle était devenue avec un air intrigué et furieux. Il détestait cette part de lui-même. Cette part de lui qui le poussait à être une personne dénué de coeur et d'esprit après quelques lignes et quelques verres. Ces réponses énigmatiques le rendaient frémissant de honte et d'excitation. Son début de journée semblait plein de promesses et de drames à la simple vision du visage angélique et innocent de la russe. Ne t'inquiète pas pour ça. Il regardait le chien en faience, l'air de dire, ne m'approche pas ou je te coupe ta queue bizarre là. Xavier n'était pas un fan des chiens, il préférait largement les chiens et leur grâce prétentieuse. Elle s'est assise à ses côtés, sans aucunes gênes. Son naturel glacé lui donnait la chair de poule. Pourquoi faisait-elle interruption dans sa vie telle une comète dans l'atmosphère ? Il ne lui avait rien demandé, il lui donnait la permission de passer son chemin et de l'ignorer avec élégance sans qu'il ne soit vexé ou autre. Mais non, Ana n'était pas comme ça. Elle était là, et comptait bien lui faire remarquer sa présence désagréable. Son discours lui donnait des frissons. Un cahier sur lui ? Sérieusement ? Ils n'avaient eut qu'une seule nuit ensemble et elle faisait un putain de cahier sur lui. Non. Elle devait se foutre de lui et avec passion. T'es sérieuse là ? ! On n'a eut qu'une nuit. Une seule et putain de nuit. D'ailleurs, je m'en souviens à peine. Il ne cherchait pas à être méchant ou vexant, il énonçait juste une vérité cruelle. Il n'en pouvait déjà plus de son air supérieur et de ses cheveux qui ne faisait que lui rentrer dans le nez quand ils s'envolaient. Pffff, Xavier passait décidément une matinée pourrie. Repenser à tout ce qui se passait avec Briséis et Lysa le rendait anxieux et complètement paranoïaque. Il devait se calmer illico presto ou tout ce qu'il construisait allait être réduit en poussière et être arrêter pour perturbation de l'ordre public n'était pas dans ses objectifs de la journée. Ecoute ma chérie, je sais que je suis inoubliable et tout mais j'en ai rien à faire de toi. On a passé une nuit, ok. Une seule. On n'était pas censé se revoir. Et surtout pas dans mon magasin de cookie préféré bordel. Prenant son cookie à pleine main, il enfourna une belle bouchée, bien décidé à lui faire comprendre que ce n'était pas lui qui allait bouger ses fesses pour aller faire chié quelqu'un d'autre. Dégage de ma vue la Moskvine. Essayant de l'ignorer, il sortit son téléphone, guettant la moindre réponse de sa belle blonde et danseuse. Pfff, pas plus que toi qui doit se faire siffler à chaque coin de rue. En clair, jamais. Il y a des gens qui sont chiants, et d'autres qui sont ultra chiants. Anastasia Moskvine était hors catégorie.
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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyMar 9 Sep - 13:21

«Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. »
Anastasia & Xavier



Si Xavier pensait que sa vie était merdique je voudrais bien l'échanger avec la mienne le temps qu'il voit toutes les souffrances par lesquelles je suis passée. Mais n'étant pas du genre à passer mon temps à me plaindre je ne faisais que soupirer. Il ne me rappelait pas de bon souvenirs non plus, se faire retourner comme une crêpe dans tous les sens puis se retrouver seule le lendemain matin à quatorze ans fallait se l'avouer ce n'était pas le plus délicat après tout. Nous avions fait que boire et s'enfiler des rails comme on s’enfilerait des cacahuètes. Je mettais Baxter entre nous par sécurité et puis parce que je ne voulais plus qu'il daigne me toucher à nouveau un jour. Une nuit avec lui m'avait suffit, je voyais bien quel type lâche il était. Voilà pourquoi je me mettais à côté de lui , manquant totalement de respect comme il avait pu le faire avec moi. Je n'étais pas du genre à ressasser le passé mais j'étais une rancunière tellement en puissance qu'il ne fallait pas me faire un coup comme ça. Je continuais de le chercher en lui disant que j'étais amoureuse de lui. Heureusement pour moi que ça n'a jamais été le cas pour mon propre bien. Je soupirais à sa remarque, prenant un élastique pour attacher mes cheveux car le vent était trop fort et je ne voulais pas qu'il prenne la crasse du visage de Xavier, il avait déjà assez souffert. A sa remarque, je ne répondais pas. Il ne méritait pas ma parole, je terminais mon cookie tout en caressant le crâne de Baxter sans le calculer. Crève Xavier. Crève. Car tout simplement tu fais des erreurs et tu ne les assumes pas, et me traiter comme de la merde c'est bas classe je ne mérite pas ça. Perdue dans des pensées plus saines j'en oubliais presque sa présence. Je repensais à mes parents, je repensais à la vie qu'on m'avait volé. Personne en tiendrait le coup à ma place, mais non moi je n'avais pas le droit de pleurer et de passer pour la petite fille orpheline. Non. Fallait que la Moskvine fasse la russe, la fière. A la troisième remarque du jeune homme la haine s'emparait de moi. Comment il pouvait parler comme si j'étais qu'un objet je ne demandais rien d'autre qu'un peu de respect rien de plus. Le poing sur le banc je me retenais de ne pas lui mettre la gifle de la terre. Il méritait même pas ça, je regardais ailleurs car son regard n'amenait que de la haine pour lui et si je restais plus longtemps ça allait péter comme il se doit. Je lui disais alors en le regardant en biais tout aussi sèchement.

Déjà tu ne m'appelle pas chérie, t'es rien t'es qu'une pauvre merde. C'est pas ton 10 cm que tu trimballe qui fait de toi que t'es inoubliable. T'étais juste un acte de rébellion pour moi, tu ne valais pas le coup si j'avais su j'aurai fais ça avec quelqu'un de moins lâche qui assume ses actes. Alors moi non plus je ne voulais pas te revoir, t'es qu'un pauvre type qui passe son temps à se défoncer pour faire croire qu'il va bien. T'as cru un instant que j'aurai pu tomber amoureuse de toi . Naïf.

Lui disais-je le souffle court tant de colère dans mes mots. Je ne les regrettait pas il le méritait cette enflure. Il m'avait trop blesser en l'espace de quinze minutes. Je n'étais pas dans mon état normal de toute façon. Je le savais puisque mes mains commençait à trembler, des palpitations au cœur de plus en plus intense. Le regard dans le vide, je me perdais fallait que je prenne un cachet pour me calmer sinon j'allais le tuer. A sa dernière pique je lui disais sans réfléchir :

Ferme là deux secondes tu veux.

Baxter savait quand j'allais commencer à faire mes crises, il commençait à s'agiter . Je le poussais d'un revers de main cherchant dans mon sac ma petite boite orange. Je n'arrivais plus à me concentrer j'étais dans ma phase dépressive depuis plusieurs semaines. Mais aujourd'hui pourtant je pensais que tout allait mieux. La boite m'échappa des mains, aussitôt Xavier me la rattrapait. J'imagine par réflexe, mais il contemplait bien trop longtemps la boite comme s'il pouvait déchiffrer quelque chose. Seul les bipolaires connaissaient ses médicaments. Je soupirais en lui arrachant des mains la boite tout en le regardant d'un regard noir.

Quoi tu n'as jamais vu de bipolaire? Enchantée.


Lui disais-je avant d'avaler mon comprimé sans eau. Je penchais un peu ma tête en arrière, prenant quelques rayons de soleils perdus dans le ciel gris. J'allais partir dans pas longtemps mais fallait attendre que je sois un peu plus calmée avant de faire quoique soit.

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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyMar 9 Sep - 17:55

Quand on lui tapait sur le système, le russo-anglais était extrêmement cassant, agressif, presque violent. Il s'agaçait rapidement de la stupidité pure et dure, il ne supportait pas quand on ne comprenait pas l'agacement qu'autrui provoquait en lui. Son coeur était certes plein d'amour, mais pas pour tout le monde. Comme cette Grace qui ne cessait de le harceler depuis cette partie de jambe en l'air insignifiante par rapport au reste de son existence. Son existence à lui surpassait celle des autres, et de loin. Il se concentrait sur lui avant, sur son propre bonheur et après regardait autours de lui les dégâts qu'il causait. Mentalité nombriliste, égoïsme surdimensionnée. C'est sur et certain. Mais comment vivre autrement quand la vie vous avait tout pris avant même d'être né. Xavier avait une parfaite connaissance de la chance qu'il avait d'être encore en vie et en profitait au maximum. Peut-être trop. Peut-être pas assez. Il voulait connaître l'amour, être dans une relation stable et s'épanouir d'être dans un couple sain et solide. Mais il voulait aussi profiter de sa jeunesse. Il voulait ralentir le temps et profiter de chaque moment comme si c'était le dernier. Alors se faire faire la leçon et embobiner par une fille telle que Anastasia, il n'aimait vraiment pas. Il avait beaucoup mieux à faire que d'écouter les blablatages d'une débile qui ne voulait que perturber son train train quotidien. Ecoute moi la naine. J'en ai rien à faire que tu sois pas contente de la manière dont je te parle. Tu veux prouver quoi là ?! Hein ?! Que je suis un connard ? Trop tard, je sais déjà ça. Que je suis un lâche ? Rêve en couleur, tu connais pas la moitié de ma vie alors la ferme. Et puis, tu sais quoi ? J'en ai rien à faire de ce que tu penses de moi. Ma vie m'appartient, tu n'as pas à la juger comme je ne jugerais pas la tienne. La voir se mettre en colère comme ça avait fait raviver le feu ardent qui brûlait tout au fond du jeune homme. Il devait éviter les colères depuis que sa bipolarité avait progressé. C'est une maladie psychologique certes mais qui peut très bien évoluer au même titre qu'un cancer. Etant de type I, Xavier pouvait s'estimer heureux de ne pas avoir de grosses crises. Mais son chemin se fait doucement vers le type II et si il veut pouvoir avoir une vie plus ou moins normale, il doit se contrôler au maximum. Alors la naine, elle va devoir se contrôler sinon il va tout casser. On ne me dit pas de la fermer. Ferme la toi même, c'est toi qui dit des absurdités. Il vit le chien commencer à s'agiter, à secouer ses oreilles désagréablement. Calme ton chien là, si il me saute dessus, j'te jure j'en fais un chien laqué sauce saté. Il ne supportait vraiment pas les chiens l'Omega. Avec ses babines mouillées et ses oreilles trop moches. Il était très non esthétique pour le jeune homme et comptait vraiment le donner à un restau chinois ou vietnamien si elle ne le virait pas. Il remarqua que la jeune femme sortait une boite orange en tremblant fortement. Sa colère devait vraiment faire des ravages car il dut rattraper la boite qui s'ouvrit dans sa main dévoilant des psychotropes et antipsychotiques bien familier. Il regarda la jeune femme en plein dans les yeux, la regardant avaler ses comprimés sans une goutte d'eau. On reconnait les personnes qui ont l'habitude de prendre des médicaments très souvent à ce geste. Elle, bipolaire ? Elle est sérieuse la gamine là. T'es sérieuse là ? T'es bipolaire ? Il n'en croyait pas ses oreilles ni ses yeux. Pourtant, les pilules étaient bien là, présente dans cette petite boite orange qu'elle trimbalait sans doute partout avec elle. Il se redressa sur son siège et se cala tel un pacha dans sa chaise en bois. La regardant avec des yeux nouveaux, il essaya de déceler les signes de son trouble. Il était bipolaire depuis plus longtemps qu'elle, vu qu'il était plus âgé, mais à la voir au premier abord, sa maladie n'était pas visible, comme tous les bipolaires. La bipolarité était une peste. Elle était invisible tant que l'on ne connaissait pas les signes qu'ils soient physiques ou mentaux. Bienvenue au club des malades mentaux. Il sourit d'un air entendu, sa colère aussi vite évaporer qu'une pisse de chien sur un trottoir de Paris. Il fallait être culotté pour oser et elle osait. Malgré son foutu caractère de merde, Ana avait du culot, et une bonne dose de culot et d'agacement pouvait faire des miracles avec Xavier. Le jeune homme usait de ce cocktail au quotidien. Il ne gardait pas sa langue dans sa poche et la dégainait dès qu'il le fallait. Ana était une jeune femme assez agaçante, c'est sur et certain. Mais cette nouvelle lui donna de quoi réfléchir. Pas de la pitié, ni de la compassion, parce que avouons-le, elle était vraiment chiante. Mais il appréciait l'honnêteté et le culot de la jeune femme avec son air innocent et ses grands yeux bleus. Bon, dis moi ma petite, t'es bipolaire depuis l'adolescence ou bien tu penses que c'est plus profond que ça. Dis moi que c'est pas ma faute à cause de cette stupide nuit. Sérieux, j'y ai pas été aussi fort. Les doses étaient petites par rapport à mes habitudes. Il était chiant le Xavier aussi. Il la taquinait beaucoup trop pour quelqu'un qui semblait vouloir le tuer avec des ciseaux de coutures et planquer les morceaux au find fond de la Baie de San Francisco afin de côtoyer les poissons morts et les produits radioactifs présent dans cette eau dégoûtante. Je te le dis tout de suite, si tu veux me tuer, faudra que tu passes par dessus une pile de meuf. Toutes mes meilleures amies plus le bastard le plus épique des Etats-Unis et une armée de garde du corps et payer avec la prison à vie.  
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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyJeu 11 Sep - 2:07

«Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. »
Anastasia & Xavier





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La colère en moi avait pris demeure depuis bien trop d'années. Je montrais toujours mon visage angélique et doux, cachant toute la haine et la colère derrière des phrases provocantes. La provocation était comme une seconde nature pour moi, tellement que ça sortait aujourd'hui sans même demander l'autorisation à mon cerveau. Aujourd'hui j'étais encore plus seule que jamais. J'avais perdu mes parents et mes deux petits-frères adoptifs dans un accident de voiture alors que nous avions vécu que quatre ans et huit mois ensemble. La colère et la haine était des comportements normaux après ces traumatismes me disait mon psychiatre. Il me suivait depuis mes huit ans, et même si maintenant j'habitais San Francisco, du moins depuis mon adoption il me suivait, et c'est lui même qui avait décidé de changer de cabinet pour s'installer aux États-Unis. Pour lui j'étais le fruit de son travail, celle qu'il a toujours voulu soigner. Il ne comprenait toujours pas comment je pouvais tenir le coup, après tous ses malheurs. Il disait que j'étais une personne forte. Mais moi je ne voyais qu'une personne faible qui se faisait manger de plus en plus par sa maladie. Je devenais froide, et hostile au monde qui m'entourait. De peur de me faire encore avoir. Alors oui, j'étais chiante, mais moi au moins j'avais des excuses. J'avais essayé de prendre Baxter pour soulager ma solitude ce qui marchait plutôt bien. Dès son adoption nous étions allée dans un centre spécifique pour chien pour leur apprendre quand leur maître n'allait pas bien les signes tout ça. Les chiens c'était très intelligent et surtout c'était plein d'amour. Et mon chiot, malgré mes folies et mes crises étaient toujours là. Il m'aimait, toujours. Pas comme Adrian. Putain. Encore lui dans le crâne. J'en avais marre, fallait qu'à son retour on mette vraiment tout ça au clair car je n'allais pas vivre plus longtemps dans le doute d'une romance. Je le méritais après tout ? Ca faisait presque plus de quatre ans que je le connaissais. J'avais moi aussi le droit à ma part de bonheur non ?. Mon esprit commencer à avoir des idées un peu mortuaires et fallait que ça stop tout de suite. Revoir le Cavendish, me rappelait ma mère biologique, l'orphelinat ou encore ma rencontre avec « Le loup », ses journées seules à l'orphelinat me rendant un peu plus folle chaque jour. Je venais de lancer la tirade du diable à Xavier, celle qui m'animait, du moins qu'animait toute la haine et colère que j'avais au fond de moi. Dommage que ça tombe sur lui Tant mieux pour moi. A sa tirade je haussais un sourcil tout en lui adressant mon majeur. Moi aussi j'en ai rien à foutre de toi Xavier le roi du merdier. Mais d'un coup, du moins d'un coup c'est vite dit, mes mains tremblaient comme pour me signaler de ma crise, les palpitations toujours de plus en plus rapprochées et puissantes j'allais éclater en milles morceaux. Alors quand cet imbécile parlait de Baxter, mon visage n'était que haine, je lui crachais à la figure comme on cracherait dans un caniveau :

Cavendish, tu touches mon chien je te tranche la tête en moins de deux, c'est clair ?

Ce qui montait d'un degré encore ma colère qui me faisait perdre ma boite de médicaments entre ses mains. Un soupir d'exaspération encore. Je roulais des yeux face à sa question tout en reprenant ma boite, son regard était bizarre toute façon lui aussi il était louche comme type. Il me regardait comme s'il apprenait la nouvelle de l'année je lui disait d'une façon un brin mais vraiment un brin blessante :

Tu veux une photo avec pour intitulé « La timbrée de l'année » aussi tant qu'on y est ?

Puis sans que je m'attende à quoique soit le jeune homme me lançait bienvenue chez les malades mentaux. Non mais quel con celui-là je vous jure. Avec une force dans laquelle il ne s'attendait pas à me trouver je lui tapais fort dans l'épaule de mon poing droit :

Ose dire ça une autre fois, et je te fais vivre un enfer. Je ne suis pas une malade mental, toi sûrement vu comment t'es con, mais pas moi. Je me soigne, toi la connerie ça ne se soigne pas , puis t'es vraiment trop con qu'on peut même pas t'insulter.

Bravo Cavendish, t'avais trouvé le nerf sensible de la Moskvine. La bipolarité était ma honte ce qui me rendait faible comme dit précédemment. Elle me rendait folle, me faisait faire des folies, à croire qu'une simple maladie pouvait niquer votre existence. J'étais encore agitée à cause de mes nerfs, alors je prenais Baxter pour le mettre sur mes genoux et le caresser doucement. Mes mains et ma lèvres inférieure tremblaient nerveusement. Finalement il me regardait encore une fois plongeant son regard brun dans mon bleuté comme pour me passer un message, mais je n'étais pas très réceptive  à ce moment même. Je comprenais alors, que je n'étais pas la seule bipolaire dans le coin. Il ne me poserait pas ce genre de questions, entre bipolaire on a ce petit code on évite de parler de la maladie pour ne pas faire peur aux gens d'autant plus que c'est héréditaire. Essayant de reprendre mon calme puis-qu’après tout il était trop tard pour reculer je lui répondait de la plus honnête des façons.

Putain t'es vraiment lourd comme mec, je n'aimerai pas être ta copine. Non ce n'est pas parce que tu m'as retourné dans tous les sens en se faisant des rails de coke que je suis bipolaire. Je crois que ça a commencé quand j'avais huit ans quand j'ai vu ma mère morte dans mon salon. Je crois que là haut ça a disjoncté. Et toi alors, cachottier ?

Après tout s'il avait reconnu mes médicaments ils devaient les prendre aussi . Il avait de la chance que je n'étais pas le genre de fille à me démonter. Car je pensais qu'au fond il préférait une jeune femme qui avait un caractère qu'une qui n'aurait fait que pleurer à ses remarques blessantes et cinglantes . Mais pas moi j'étais pareil. Cependant mon regard ne changeait pas à son égard il a cru quoi ce débile ? Qu'on allait devenir des meilleurs amis de maladie, et qu'on allait se faire des tresses dans la queue chez le psy ? Un sourire s’esquissait sur mon visage à l'image de Xavier avec des tresses. Il me retirait de mes pensées absurdes avec sa voix limite trop grave pour son visage, je penchais un peu la tête vers lui remarquant qu'il avait des traits assez fin pour un trou du cul vraiment les pauvres filles qui devaient être amoureuse de lui le cauchemar. Alors il me sortait tout un charabia sur qui je devais passer pour le tuer. Je riais d'un rire un brin sadique pour la situation :

Je m'allierais avec les meufs pas un problème, les meilleures amies ? T'as des amis toi franchement t'es un enfer à toi tout seul. Quand à ton bastard t'as cru qu'on était dans une série et que je connaissais tous les débilosses de Berkeley ? Les gardes du corps je leur donnerai de l'exta, je serais tranquille. Puis, toute façon, la mort j'ai pas peur j'ai déjà tué quelqu'un et regarde je suis encore là.

Bon, il n'allait pas me croire pour le fait que j'ai tué quelqu'un mais c'était vrai, j'avais tué mon beau-père. Comment ? Simplement. Il avait son couteau planté dans la poitrine et au lieu de le lui retirer pour l'aider je l'avais enfoncé encore plus, pour me venger de toutes ses années de viol sordides qu'il avait causé. Je chassais mes idées noires rapidement en regardant le plus innocemment Xavier. Il ne pouvait pas savoir ce que j''avais vécu..personne ne le pouvait. C'était trop gros on me prendrait pour la plus grande menteuse de la terre.. Alors que c'était de la vérité pure et simple.

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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyDim 14 Sep - 13:44

tu es la pire des tentations, innocente et diabolique, complètement à ma merci et hors de portés


Rien à faire de ton chien, empêche le juste de m'approcher ton demi cabot. Il n'aimait vraiment pas les chiens mais en voyant les médicaments de la jeune fille, il changea directement d'expression. Son air ahuri lui donnait un air de petit garçon, un air enfantin, une fausse impression sur sa véritable nature. Le russe était complètement fou en ce moment. Trouver des personnes comme lui était compliqué, trouver des personnes qui comprenaient ce que c'était de vivre une vie remplie de hauts et de bas, d'être complètement baloté par ses humeurs et des émotions aussi forte que l'amour ou la colère. Ana était sans doute une fille pleine de bonté et de gentillesse, mais sa bipolarité remettait tout en question. Etait-elle toujours aussi assidue sur le fait de rendre la vie des autres chiante ou alors était-ce dans sa véritable personnalité et non pas l'exagération de ses émotions du à ce dérèglement psychologique ? Xavier se posait plein de question pour lui même et voir un autre cas, tel que lui le rendait presque euphorique. Oui, euphorique. Il aimait rencontrer des gens comme lui, des personnes qui étaient hors du commun par leur maladie, qu'elle soit complètement invisible aux yeux des autres ou non. Ses études majeurs démontraient bien cette envie de voir le monde d'une autre façon. La psychologie comportementale se basait sur les actes, les gestes et l'intonation de l'objet étudié afin de comprendre son passé et son présent et anticiper le futur. Xavier ne se comprenait qu'à moitié, persuadé qu'il finirait sa vie seule à pleurer un amour déchu qu'il n'aurait jamais pu vivre pleinement. Pessimiste sur son futur, ambitieux pour autant de manière professionnel, il combattait chaque jour une envie de partir au bout du monde pour tout reprendre à zéro. Mais non, Xavier n'était pas comme ça, il n'était pas lâche sur ce point. Il avait merdé en l'étant, il n'allait pas refaire les mêmes erreurs. Tu comprends vraiment rien la naine hein ?! Pas les mêmes erreurs Xavier, pas les mêmes. Tu n'allais pas te mettre à draguer la fille qui t’insupportait il n'y a pas dix minutes, elle et son chien. Mais non, ce n'était pas ça. Il voyait déjà Isay qui lui disait qu'il ne craquait que pour les folles dingues ou les blondes sculpturales. Ouais ben, c'est pas sa faute. Il aimait l'originalité et Ana était bien partie pour l'être. Bref. Il fallait qu'il remettre son cerveau à la bonne place et articule deux mots devant sa débâcle énervée. Ana avait l'air vraiment remonté contre le jeune homme et il lui donnait un peu raison. Il était con comme ses pieds en ce qui concernait les relations avec les autres. Pourtant, elle parut avoir une étincelle d'intelligence au dessous de cette masse de cheveux bruns et hyper longs. Sérieux, faut qu'elle les coupe, ils lui taclent au visage même attachés. Ses révélations ne le mirent pas mal à l'aise, au contraire. Rencontré ou plutôt revoir une personne aussi dérangée que lui le calmait bizarrement. Oh, c'est banal. Abandonné à la naissance, receuillis par une famille de malade qui m'ont battu pendant trois ans pratiquement tous les jours avant que la police n'arrive, que je me retrouve en orphelinat et sois adopté par mon père. Mais tout ça avant de savoir qu'il était en fait mon père biologique qui avait trompé ma mère adoptif. Banal. Il n'avait pas honte de son histoire, il n'avait plus honte de son histoire. Fut un temps où il refusait de parler de ce qu'il avait vécu enfant, de sa plus tendre enfance où il n'avait pas été des plus agréables avec ses parents. A présent, il en parlait librement, ayant compris que un ça attirait vachement les filles et qu'il n'avait pas à avoir honte d'une chose sur laquelle il n'avait aucune prise. Il était trop jeune, il était un bébé. Et je n'ai pas de copine. Je suis pas fait pour ça apparemment, même si j'espère le contraire. Alala. Cette dernière phrase avait été prononcé à voix très basse. Il voulait être le genre de mecs qui soit fait pour être stable, au moins une putain de fois dans sa vie. Mais non. Il était définitivement le genre de mecs qui papillonnaient à droite et à gauche. Quel con ce mec, je vous jure. Lui même le pensait. Il voyait son instabilité mieux que les autres. Sans doute pour ça qu'il donnait de si bons conseils dans sa rubrique à GQ. Ou qu'il attirait autant les filles. Alors, mes meilleures amies sont particulières donc pas touches. De toute façon, en ce moment, tu leur parles de moi, elles partent en courant. Quand au bastard de la fac, si tu connais pas Zadig Rosenbach, au moins de nom, t'es foutu. Il te fait retourné en Sibérie en deux secondes. Et l'exta, tu me la files plutôt, au lieu de la gâcher sur les gardes. Sérieux, ils vont encore faire des conneries après. Et puis ... Attend quoi ?! Comment ça elle avait déjà tué quelqu'un ?! Comment ça ?! Elle avait tué ? Bon, Xavier avait déjà frappé des mecs jusqu'à ce qu'on les emmène à l'hosto mais pas au point de les tuer. Et puis, vu son petit corps, elle avait du se servir d'un flingue ou d'un couteau. Enfin, si c'était vrai. En la regardant, la fureur dans les yeux, il voyait bien qu'elle en était complètement capable dans des circonstances particulières. Et comment il aurait pu lui en vouloir. Il était con, oui mais aussi très intelligent le petit. Il comprenait qu'une situation dangereuse et des circonstances pleines de peur pouvait pousser quelqu'un à tuer. Il aurait pu lui même. Surtout qu'une bipolarité, non diagnostiqué, poussait aux extrêmes. Qu'est-ce qui s'est passé ? Il ne la prenait pas en pitié. Mais sa curiosité le rendait vraiment chiant et tant qu'elle ne lui aurait pas dit la vérité, il n'allait pas la lâcher d'une semelle. Pas d'une semelle, je vous dis. Xavier curieux est un Xavier prêt à tout pour obtenir la vérité. Il avait voulu savoir si la Eileen pouvait retomber dans ses filets, et bam, elle l'avait fait. Et patient comme il peut l'être, Ana allait finir par avouer toute sa vie et les raisons de sa présence à ses côtés alors qu'il avait clairement exprimé son envie qu'elle fiche le camps au début.
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MessageSujet: Re: Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute. EmptyVen 19 Sep - 21:40

«Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que t’en rajoute.  »
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Quelle était la probabilité pour que je retrouve Xavier ici ? Aucune. Quelle était la probabilité pour qu'il soit bipolaire tout comme moi ? Aucune.  Le monde parfois était étrange, les rencontres que l'on faisait semblaient éternelles. A croire que le fait d'avoir eu une aventure avec le Cavendish me liait à lui à tout jamais. Je ne pouvais pas trop prévoir tout ça et encore moins le destin. Pourquoi aujourd'hui, il se retrouvait dans ce magasin de cookie et moi je me retrouvais avec Baxter ici. J'aurais pu venir à n'importe quelle heure, mais fallait que j'arrive ici. Voilà où j'en étais là, à parler avec le russe sur ma bipolarité non mais franchement ridicule non ? Pourtant bizarrement je savais qu'il n'allait pas me juger et qu'il n'avait pas intérêt à le faire.  Calée contre le banc je l'écoutais il me racontait son histoire, si j'avais été n'importe quelle fille j'aurais pu avoir de la peine... Mais vu mon histoire, il avait vécu un conte de fées. Si moi on m'avait abandonné à la naissance j'aurais sûrement eu une meilleure vie, bien plus simple. Je haussais juste un sourcil cherchant quelque chose à dire pour ne pas non plus le refroidir et croire que je n'étais qu'une jeune fille sans cœur et sans pitié. Je lui disais alors tout en posant mon regard sur lui «  A nous deux on pourrait peut-être faire un bon film, mais je m'en fou c'est moi qui récolterai le plus de blé ».. L'art de faire des blagues pas drôles.. En même temps parler du passé chez certaines personnes n'était pas chose facile et je ne savais pas si Xavier répéter ce discours inlassablement ne ressentant même pas d'émotions face à ses dires. Puis à son autre réplique je faisais une moue triste sois-disant oh le pauvre petit chaton. Je lui tapotais l'épaule en guise de geste amical juste pour la taquiner «  pauvre caliméro, tu veux un mouchoir ? ». Puis sans qu'il puisse me refuser quoique soit je prenais un autre de ses cookies tout en le mangeant je l'écouter déblatérais ses conneries sur sa vie, sur ses copines , ses meilleures amies et sur ce Rosenbach je ne sais pas quoi à deux balles. Je soupirais tout en reprenant un bout de cookie. Sans m'attendre à quoique soit je caressais mon adorable bébé avant que Xavier reprenne la parole en me demandant comment j'avais pu tuer quelqu'un. Je raclais ma gorge sans répondre tout en fixant le vide. Puis il captait mon regard avec insistance, je roulais les yeux vers le ciel avant de lui dire d'une traite «  Ma mère a rencontré un mec quand j'avais quatre ans, il m'a violée jusqu'à mes huit ans presque tous les jours, le jour de mon anniversaire je suis arrivée chez moi, j'ai vu ma mère là étendue sur le sol gisant, alors j'avais compris que c'était mon beau-père le coupable. Du coup je l'ai cherché dans toute la maison il était en haut des escalier, un couteau dans la poitrine, je l'ai poussé, le couteau s'est enfoncé, et puis je l'ai enfoncé de toutes mes forces. J'ai été jugée par cas de légitime défense. ». Lui disais-je sans l'ombre d'un remords dans ma voix, avant de lui dire dans les yeux «  J'aurais pu avoir des regrets d'avoir tuer un homme, mais il m'a volé mon enfance. Alors si on me demandait je le referais, avec même plus de cruauté. Je ne suis pas le genre de personne qui a peur de ses actes ». Je ne savais pas trop à ce moment précis si ma franchise allait le faire fuir. Après tout, je me confiais à lui alors qu'il pouvait fuir et raconter un tas d'horreurs sur moi quelques minutes après. «  Banal, quoi. Comme tu dis. ». Lui disais-je dans un demi-sourire pour ne pas paraître pour une sadique quand même. «  Tu me juges ? Enfin t'en pense quoi de tout ça, t'aurais fais quoi à ma place tu lui aurais laissé la vie sauve, alors qu'il tabassait ta mère ? Qu'il la droguée du matin au soir.. ». Je terminais ma phrase et mon cookie avant de me lever de descendre Baxter de lui dire un peu fuyante «  Je pense que tu as raison je devrais te laisser Cavendish ». Je ne savais pas trop pourquoi je voulais le fuir, après tout qu'est ce que je risquais ? Il n'allait pas voir la police, et pour leur dire quoi ? L'affaire avait déjà été jugée.. du coup je ne savais pas pourquoi j'avais peur. Je voulais peut-être au fond qu'il me perçoive comme une gentille fille innocente, qu'il ne sache pas que je pouvais monter dans des folies morbides. Au fond cette partie de mon passé me dérangeait car je n'étais pas une fille à problèmes, et que je n'aimais pas souhaiter du mal à autrui. Je restais debout pendant un nombre incalculables de secondes cherchant comme du réconfort dans son regard quelque chose pour me retenir, mais je ne voyais rien, du moins ma perception était floutée par cette petite peur qui mettait en pression mon cœur. Je secouais légèrement la tête avant de lui déposer un baiser sur sa joue, comme pour lui prouver que je n'étais pas un monstre. Je n'aimais pas être jugée pour un crime qui se méritait avant de lui chuchoter à l'oreille «  Merci pour les cookies, je te rembourserais promis. » Avant de rester encore plantée là.. Xavier, help..sors moi de cet enfer.

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