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It's a bad man's world

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MessageSujet: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyMar 14 Juin - 19:56



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



It's a bad man's world  256490Marialhpital It's a bad man's world  665934BradleyCValentinesDa

    « Maria ? Tu pourrais me rendre un petit service, s'il te plait ? »

    Elle était vraiment trop bonne, trop conne, comme on dit si bien. Alors qu'elle ne supportait plus le directeur de cet établissement, elle trouvait encore moyen de l'aider lorsque celui-ci en avait besoin. Non mais et puis quoi d'autre encore ? Quand cesserait-elle d'être aussi gentille avec lui ? Peut-être quand il dégagerait de Berkeley, et encore, elle en doutait fortement. Auparavant, Maria s'était toujours dit que leurs différents étaient sans doute dus à leur différence d'âge, mais aujourd'hui, la brunette avait bien comprit que ça n'avait absolument aucun rapport avec leurs âges respectifs mais plutôt avec leurs caractères bien différents, celui de Maria semblant moins idiot que celui de l'homme d'ailleurs. Bref. Il lui avait demandé d'aller vérifier si le théâtre était prêt pour les épreuves qui commençait, et comme elle n'avait rien de bien « important » à faire à ce moment-là, elle avait accepté, idiote et bonne comme elle était décidément.

    Voilà donc la raison qui faisait que Maria déambulait dans les couloirs à présent quasiment vides de l'université de Berkeley. On sentait l'été pointer violemment le bout de son nez, les élèves étaient dehors en train de bosser pour leurs examens, ou bien se trouvaient elle n'osait imaginer trop où pour faire elle n'osait imaginer trop quoi. On aura tous comprit ce à quoi son esprit parfois un peu étrange pouvait songer en ce moment. Une fois arrivée devant les amphithéâtres, la brunette fit quelques pas supplémentaires pour finalement se retrouver devant l'entrée du théâtre de l'université, là où des centaines d'élèves allaient passer très prochainement, pour ne pas dire dès le lendemain même.

    La porte était ouverte. Comment cela pouvait-il se faire ? Maria tiqua, fronça les sourcils et s'engouffra dans le théâtre pour résoudre ce qui – à ses yeux – était devenu un nouveau mystère qu'elle aimerait résoudre d'elle-même. Si c'était encore deux élèves qui tentaient le diable pour s'envoyer en l'air dans des endroits fous, et donc ici c'était l'université, ils allaient entendre parler de Maria qui ne se priverait pas de leur faire la morale et de les virer des lieux vite fait bien fait, ça commençait à bien faire ce genre d'initiation débile là. D'accord, il lui était arrivée – avec Edward – de commettre la même erreur dans certains endroits de cet établissement, mais c'était totalement différent. On ne voit pas toujours très bien en quoi, mais pour la brunette ça l'était complètement.

    Entendant des toussotements venir de plus loin, Maria arqua un sourcil et se dirigea vers les loges du théâtre. Que se passait-il ici exactement ? Cela commençait presque à inquiéter la brunette qui, ne comprenant absolument pas ce qui se passait, entrouvrit la porte qui menait aux loges ce qui lui donna alors le droit à une image horrible.

    « Ed !! »

    Courant vers l'homme qui se trouvait à terre, Maria se laissa tomber sur les genoux se souciant peu de la douleur, et passa une main dans les cheveux de son compagnon qui était salement amoché. Mais qui avait pu faire une chose pareille ? Si elle retrouvait l'homme – car elle voyait mal une femme faire de tels dégâts – elle le tuait !

    « Mon amour, qu'est-ce qui s'est passé ?! »


    Ne sachant tout d'abord pas quoi faire en voyant l'homme qu'elle aimait dans cet état, elle prit sur elle et entreprit d'aider son compagnon à se reposer contre elle pour avoir appui quelque part. Il semblait avoir terriblement mal et au vu de l'état dans lequel il se trouvait, cela n'était pas très dur à concevoir, Maria avait d'ailleurs mal pour lui présentement.
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyMar 14 Juin - 20:34

It's a bad man's world  Iohy8l It's a bad man's world  Cuddy0122d




Sacrée journée. Il n'y a encore que quelques minutes, Andrew et moi étions en train de nous battre comme les derniers des chiffonniers, en nous agressant verbalement, comme physiquement. « Et toi avec Maria ? Tu l’obliges à vivre aux côtés d’un condamné, ça n’est pas la séquestrer et faire en sorte qu’elle te pleure pour le reste de sa vie ? » Je ferme les yeux. Allongé sur le sol, me soulevant légèrement à l'aide de mes coudes, je tente de récupérer mes esprits. Mon corps bouillonne entre la haine et la tristesse. Andrew a su toucher les cordes sensibles, je ne le pensais pas aussi doué en fait... « Tu devrais vraiment la laisser tranquille. En plus si mes souvenirs sont bons Ambre considère un autre homme comme son père, non ? » Je tousse. Mes côtes me font gémir de douleur. Mon visage me brûle, tout comme mon corps. Je sens un liquide chaud couler dans mes cheveux en continuant sa route sur ma nuque, en une petite trainée. J'y passe mes doigts. Nouvelle douleur au niveau des côtes. Puis j'observe ma main tachetée de sang. Je me souviens être tombé deux fois de suite à la renverse, et la première fois, mon crâne a taper sur quelque chose qui traînait pas terre. Je ne saurais dire quoi. Dans le fond, je m'en fiche. J'avais bien plus mal moralement, que physiquement.

Les paroles d'Andrew résonnent encore dans ma tête, aussi agressives que des armes. Dans le fond, il n'a pas tord. Je le sais, il le sait, Maria le sait. Et c'est cela qui me faisait le plus mal. La brunette ne voulait pas l'admettre, mais c'était pourtant la vérité et au plus profond d'elle même, elle en était consciente. En fait, Holden a réussi à raviver mes peurs, mes doutes et ma culpabilité. Mais n'allez pas croire qu'il a été le seul à s'être montré violent. J'ai su lui mener la vie dure et je n'ai pas été très tendre non plus, loin de là même. En fait, j'ai également agi comme un vrai salopard. Pourtant si c'était à refaire, je recommencerais sans aucune hésitation.

Puis tout s'enchaina très rapidement. Alors que je tentais de me redresser, j'entendis la porte du théâtre s'ouvrir et se refermer. Cela attire mon attention. Je me tais, fixant l'entrée des loges. Mes sourcils se froncent. Et si c'est de nouveau Andrew pour terminer ce qu'il a commencé ? Je tente de me relever et lâche un râle de douleur. Puis c'est Maria qui apparaît. Savait-il que je me trouvais ici ? Et merde... bonjour la discrétion... Elle s'approche de moi rapidement et passe ses mains dans mes cheveux. « Mon amour, qu'est-ce qui s'est passé ?! » Ses doigts effleurent la blessure à l'arrière de mon crâne. Mon réflexe est de me reculer. Tout ceci accompagné d'un léger gémissement.

« Me touche pas s'il te plaît... » Je préfère rester sur le sol, je m'y sens plus en sécurité. En fait, j'ai l'impression que si je me lève, la première chose dont je serais capable, c'est de m'écrouler de nouveau par terre. Je ferme un instant les yeux en serrant les dents. Je sais que Maria ne me lâchera pas tant qu'elle n'en saura pas plus. « Je... je me suis encore battu avec ton crétin de meilleur ami. », lui avouais-je en formant des guillemets avec mes doigts en prononçant les deux derniers mots.
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyMar 14 Juin - 20:54



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



It's a bad man's world  256490Marialhpital It's a bad man's world  665934BradleyCValentinesDa

    « Exc...excuse-moi. »

    Lui dit-elle de suite après qu'il lui ait simplement demandé de ne pas la toucher, Maria supposa qu'elle avait dû toucher un endroit douloureux – pour ne pas dire que tout son corps semblait l'être, et se rendit compte que c'était effectivement cela. Elle avait du sang au bout des doigts. C'est alors qu'elle entendit Edward lui dire que c'était Andrew qui l'avait mis dans cet état-là. Maria qui avait jusqu'alors les yeux rivé sur ses doigts ensanglantés, reposa de suite son regard sur son compagnon en l'entendant lui donner l'identité de son agresseur. Elle en fut extrêmement choquée et ne se priva nullement pour le montrer. Mais comment en étaient-ils arrivés là ? Et comment Andrew avait-il pu faire ça ? Edward semblait en pièce, et cela n'était en rien pour rabaisser l'homme fort qu'il était de manière générale, seulement là il fallait bien dire ce qu'il en était, et on pouvait aisément dire qu'Edward s'était fait éclater la gueule. En même temps, Andrew et lui étaient deux belles pointures, et le combat avait dû être violent. D'ailleurs, Andrew ne devait pas être en très bon état non plus, mais franchement en ce moment elle se fichait pas mal de savoir comment celui qui avait mis Edward dans cet état pouvait se sentir, même s'il s'agissait de son « meilleur ami » comme l'avait si bien exprimé Edward quelques secondes auparavant.

    « Il...il faut que tu ailles à l'hôpital, Ed. »

    A croire qu'ils ne faisaient que cela ces derniers temps, des allers-retours à l'hôpital, c'en devenait presque effrayant à force. Même pour eux qui étaient suffisamment habitués à devoir y aller pourtant. Comme quoi, parfois...

    « Tu ne peux pas rester dans cet état-là. »

    Il allait refuser d'aller aux Urgences, Maria ne le connaissait que trop bien pour en être absolument persuadée. Il ne supportait pas les hôpitaux, elle non plus, seulement là il ne pouvait pas rester dans l'état dans lequel il se trouvait présentement ce n'était tout simplement pas possible, ni même temps envisageable une seule seconde. A tous les coups il avait des côtes de cassées, et il avait peut-être un traumatisme crânien. Pas de blabla, il devait voir un médecin !
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyMer 15 Juin - 19:18

It's a bad man's world  Iohy8l It's a bad man's world  Cuddy0122d




Mon côté coq fier me rassurait lorsque je me disais que je n’avais pas été la seule personne amochée dans toute cette histoire. Certes, je devais avouer que pour le coup, c’est Andrew qui a gagné. Il s’est très bien battu et il est très rare pour moi de finir dans un tel état. J’utilise mes poings depuis que je suis môme – il faut dire qu’en Irlande, lorsque j’étais haut comme trois pommes, même si je venais d’une partie d’Irlande assez calme, j’ai passé beaucoup de temps chez ma famille à Belfast, ce qui expliquera mon côté « je ne me laisse pas marcher sur les pieds – et j’ai toujours été assez doué là-dessus pour venir à bout de mes rivaux. Je n’en suis pas forcément très fier, car on dit souvent que la violence ne résous pas tous les problèmes. Mais en partie quand même, non ? Quoi qu’il en soit, cette fois-ci, je devais avouer avoir eu en face de moi un adversaire de taille, qui sait se défendre à mains nues. Et même si Andrew peut paraître calme, il n’en reste pas moi qu’il peut devenir très violent lorsqu’on le provoque – chose que j’ai fait.

Je n’avais pas envie que Maria voit tout ceci. Certes, j’aurais dû y penser avant de provoquer Andrew au point de nous frapper avec violence et méchanceté. Et même si la brunette n’était pas arrivée maintenant, elle m’aurait vu dans cet état là quelques heures plus tard, quand je serais rentré à la maison. Oh, j’aurais bien pu aller exceptionnellement dormir à mon appartement, mais elle se serait posée des questions dans la mesure où toutes mes affaires sont chez elle. Ainsi, elle n’aurait pas pris plus d’une heure pour venir jusqu’à moi afin de voir de ses propres yeux ce qui me valait ce petit revirement de situation. Quoi qu’il en soit, c’était un peu tard désormais pour penser à ce genre de choses. Je n’avais plus qu’à assumer mes faits et mes gestes.

« Il... il faut que tu ailles à l'hôpital, Ed. » Mes yeux venaient de se poser sur ses doigts recouverts de mon sang. Et pourtant, je restais serein face à cela. Je n’avais pas envie d’aller à l’hôpital. J’y avais passé beaucoup trop de temps dans ma vie pour y retourner pour quelque chose que j’aurais caractérisé de ‘’petit bobo’’. Ce fut la raison pour laquelle je secouais négativement la tête, ce qui me déclencha une petite douleur. « Tu ne peux pas rester dans cet état-là. » Je posais mes yeux sur elle et croisais son regard. « C’est encore à moi d’en juger. » Je n’avais pas dit cela méchamment, contrairement à ce que l’on aurait pu croire. Maria connaissait ma réticence quand à aller à l’hôpital. La dernière fois que nous y sommes allés ? Il y a quelques jours seulement quand Aaron est tombé malade. La dernière fois que j’y suis allé tout seul ? Il y a encore très peu de temps, pour voir comment Cheyenne se portait : raison pour laquelle je suis venu casser la figure d’Andrew.

« Andrew est venu me chercher des noises quand je t’ai faite souffrir. Il m’a frappé pour quelque chose qu’il a lui-même fait à Cheyenne. J’avais envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais comme tu peux le voir, ça a été plus loin que la dernière fois. », lui lançais-je sur un ton étrangement posé et à la limite de l’arrogance. Je détournais le regard en soupirant. « Ca va passer, ne t’inquiète pas. Je vais juste rester par terre un petit moment, je suis bien là… »
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyMer 15 Juin - 21:17



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



It's a bad man's world  256490Marialhpital It's a bad man's world  665934BradleyCValentinesDa

    Ne pas le toucher, et le laisser là où il était présentement, apparemment c'était exactement ce que désirait Edward, ce que Maria pouvait tout à fait comprendre – même s'il est vrai qu'elle aurait largement préféré qu'ils se rendent à l'hôpital pour vérifier que tout allait bien du côté du crâne de son compagnon et de ses côtes. Maria était tourmentée, elle n'avait vraiment pas besoin de voir son compagnon se trouver dans cet état en ce moment, mais d'un autre coté, la brunette avait terriblement envie de s'occuper d'Edward comme d'un enfant dont la fragilité dépassait celle d'un vase en cristal.

    « Tu...qu'est-ce que je peux faire ? »

    Lui demanda t-elle, quelque peu gênée quant à la situation. Maria se sentait affreusement inutile, et pourtant elle n'avait qu'une seule et unique envie : celle d'aider l'homme qu'elle aimait alors qu'il s'était fait démolir – quoi ?! C'est vrai – par celui que Maria osait encore considérer comme étant son meilleur ami. Comme quoi elle était complètement folle parfois. C'était n'importe quoi, depuis quand ne peut-on rien faire lorsqu'on désire aider quelqu'un à qui l'on tient ? Oui, bon d'accord, c'est plutôt fréquent comme situation, mais Maria ne voulait pas se trouver dans un schéma similaire alors qu'Edward était dans cet état-là. Qu'il le veuille ou non, il avait besoin de soins, et rapidement si possible. Sauf qu'il se refusait clairement à bouger.

    « Attends-moi ici. »

    Idiote, pensa t-elle. Edward ne pouvait pas bouger d'un poil, alors il ne risquerait pas franchement d'aller bien loin au vu de son état physique – sans que Maria n'imagine un seul instant l'état psychologique dans lequel il pouvait également se trouver, ignorant totalement les paroles qui avaient pu être échangées entre les deux hommes durant la bagarre. Se levant rapidement, la brunette fonça à l'infirmerie qui – heureusement – ne se trouvait pas bien loin d'ici et prit tout ce dont elle aurait forcément besoin pour prendre soin un tant soit peu de son compagnon salement amoché. Une fois armée, la brunette retourna là où se trouvait l'Irlandais, qui évidemment n'avait pas bougé comme elle s'en était fortement doutée.

    « Ton infirmière privée est là. »


    Elle lui fit un petit sourire, comme si elle voulait de cette manière atténuée sa douleur, pour ne pas dire ses douleurs, bien qu'elle sache pertinemment que cela était tout à fait impossible. Le pauvre. Elle finissait par avoir mal pour lui. Maria prit du coton et de l'alcool, elle imbiba le coton et le dirigea doucement vers la plaie quelque peu ouverte sur le crâne de son compagnon.

    « Oui, ça va faire mal. »

    Elle parlait pour lui, sachant exactement ce qui allait suivre.
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyVen 17 Juin - 14:49

It's a bad man's world  Iohy8l It's a bad man's world  Cuddy0122d




« Tu... qu'est-ce que je peux faire ? » Je fus étonné par ses paroles. En effet, je m'étais attendu à ce qu'elle hausse la voix, qu'elle tente de m'expliquer que je ne suis qu'un abruti fini, puéril et hyperactif, que ce soit physiquement comme mentalement, ce qui rendait mon comportement dangereux et violent. Je m'attendais à me faire passer un savon, mais ce ne fut pas le cas. Maria semblait vouloir s'occuper de moi, me remettre sur pieds, me venir en aide. Non pas que cela soit étonnant, bien au contraire, mais je m'attendais à me faire tirer les oreilles. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Une fois que je serais au meilleur de ma forme, je risque de m'en prendre plein la figure. Après tout, Andrew n'est pas l'unique fautif dans l'histoire, même si, à mes yeux, il ne se trouve être qu'un crétin doublé d'un con.

Je ne pris pas la peine de répondre. Mes yeux continuaient de fixer le sol, alors que je restais silencieux. Je n'osais toujours pas croiser le regard de Maria. Sourcils froncés, je l'entendis me demander de rester ici. Puis elle disparut. De toute façon, ce n'est pas comme si je pouvais aller bien loin dans mon état. Et pendant mon moment de solitude, mes orbes bleus balayaient la pièce. Le silence après la tempête. Les paroles d'Andrew continuaient de résonner dans ma tête, comme des lames acérées. Je fermais un instant les yeux en serrant les dents. Ma main forma un poing et je d onnais un violent coup par terre en lâchant une injure. Puis je retombais dans le silence, pensif, le visage aussi renfermé.

Quelques minutes plus tard : « Ton infirmière privée est là. ». Je ne tournais pas la tête vers Maria. Andrew avait raison. Je la séquestrais en quelque sorte en restant avec elle, j'allais nuire à son bonheur. Il avait raison sur toute la ligne et ça me rendait fou. Comment agir ? Être égoïste et profiter de sa présence et de son amour jusqu'à la fin ? Ou bien agir pour son bonheur et faire en sorte qu'elle me déteste ? Je n'étais pas sûr de ce que je voulais. Sacrifier un bonheur éphémère et aussi puissant pour elle mais contre moi ? Une décision difficile à prendre. J'aurais aimé qu'elle n'éprouve plus rien pour moi. Enfin, ''j'aurais aimé'' car ça lui aurait permise d'aller voir ailleurs, de reconstruire sa vie avant que je ne détruise la sienne. Et je ne faisais même pas attention à ce qu'elle faisait. Mes yeux continuaient de fixer un point sur le sol. « Oui, ça va faire mal. » J'eus à peine le temps de réagir que je sentis une brûlure atroce derrière mon crâne et des picotements plus que désagréables. Je serrais les dents en fermant avec force mes yeux. Un gémissement étouffé.

Je tournais enfin la tête vers Maria et croisais son regard. Nous nous observâmes un moment dans les yeux, dans le plus grand des silences. J'arrivais à lire sur son visage toute l'inquiétude qu'elle me portait. Mes sourcils se froncèrent. « Tu as vu l'état dans lequel tu te trouves pour si peu ? Comment tu vas agir dans quelques années quand je vais... » Inutile de poursuivre. Elle voyait très bien de quoi je voulais parler. Et alors que je n'avais qu'une envie, celle de la prendre dans mes bras pour la rassurer, je trouvais plus judicieux de me montrer arrogant et désagréable. « Je peux me débrouiller tout seul. Vas t'en. » Je soutenais son regard en tâchant de me montrer le plus convaincant possible.
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyVen 17 Juin - 16:49



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



It's a bad man's world  256490Marialhpital It's a bad man's world  665934BradleyCValentinesDa

    Edward était dans un sale état après sa bagarre violente avec Andrew, voilà pourquoi il semblait normal – et évident – que Maria souhaitait s'occuper de lui et faire en sorte qu'il aille un petit peu mieux, même si cela voulait dire qu'elle allait devoir le torturer légèrement avec ses soins, de toute façon, ils n'avaient pas le choix, ni elle ni lui, alors autant faire les choses rapidement mais convenablement pour qu'on en finisse le plus rapidement possible. Mais cela ne fut apparemment pas de l'avis d'Edward qui s'opposa bien vite à ce que Maria lui procure des soins face à ses blessures dues à la bagarre. Reculant son bras en l'entendant lui dire qu'elle se mettait dans un état qui dépassait outre mesure la situation, puis l'entendant qui parlait au futur, Maria comprit bien rapidement où il voulait réellement en venir et en fut d'ailleurs quelque peu blessée, mais ne montra rien. Mais comment ne rien montrer lorsque l'homme que vous aimez vous rejette par la suite comme venait tout juste de le faire l'Irlandais en ordonnant à la brunette de quitter les lieux, d'une manière si autoritaire et quelque part méchante qu'elle en eut les larmes aux yeux en quelques secondes à peine ? Blessée, là pour le coup Maria l'était vraiment, en même temps comment ne pas l'être au vu de la situation ? Elle se voulait présente à ses côtés et l'aider, et il la rejetait d'une force qu'elle n'aurait pensé probable venant de lui. Déçue, elle le fut également mais n'étant pas le premier sentiment lui venant, elle n'y pensa pas automatiquement. C'était presque “moins” important que le fait d'être blessé à vrai dire aux yeux de la brunette qui, ne sachant que faire, se leva et quitta simplement les lieux. Honnêtement, que pouvait-elle faire d'autre ? Ramassant tout d'abord son matériel de soin, Maria les remit ensuite en place pensant idiotement qu'il allait s'occuper de lui-même comme il le lui avait dit, ainsi elle n'avait pas à reprendre ce qu'elle venait tout juste d'apporter. Se relevant, la brunette adressa un regard d'incompréhension le plus total à l'homme qu'elle aimait, qui était toujours allongé à terre mais dont le regard se faisait presque méchant. Ce n'était pourtant vraiment pas le genre de l'homme qu'il était, tout du moins pas avec les femmes, et encore moins avec la brunette.

    Puis elle quitta simplement les lieux. Décontenancée cependant. Et quelque peu dégoutée de la situation présente. Maria voulait aider l'homme qu'elle aimait mais ce dernier venait de la rejeter d'une manière encore inconnue de Maria jusqu'à maintenant. Comme quoi, peut-être ne connait-on jamais véritablement les gens qui nous entoure...
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyVen 17 Juin - 17:28

It's a bad man's world  Iohy8l It's a bad man's world  Cuddy0122d




Je suis dans l'incapacité de croiser le regard de Maria quand je vis – quelques secondes plus tôt – l'expression étonnée qu'elle afficha. Son silence me trouble. J'aurais préféré qu'elle hausse la fois, qu'elle hurle face à mon comportement. Mais rien de cela n'arrive. Cela m'arrache le cœur. Je fais cela pour elle. Et mes paroles semblèrent convaincantes dans la mesure où la brunette crût que c'est ce que je souhaitais. Je fixe toujours ce même point alors que je l'entends se lever, laissant tout ce qu'elle a apporté à côté de moi, pour se retourner et quitter les lieux. Quelques secondes plus tard, j'entends la grande porte du théâtre se refermer dans un claquement. Je ferme les yeux. « Je fais ça pour toi... », murmurais-je, conscient qu'elle ne pouvait désormais plus m'entendre. Je reste là quelques secondes, avec cette envie de pleurer comme un gamin. La respiration rapide, je me sens mal.

J'ai uniquement le réflexe de me pencher sur le côté pour vomir. Je sens des sueurs froides prendre possession de mes tempes. Me rallongeant sur le dos. Mes yeux fixent le plafond. Ça tourne comme lorsque l'on a trop abusé de l'alcool. Et puis j'ai envie de dormir. Je vais me reposer là un peu en attendant d'aller mieux... Maria... pardonne moi.

Ce fut un des concierges de l'université qui retrouva Edward O'Malley quelques minutes plus tard. Dans une grande frayeur, il appela les urgences tout en s'approchant de l'homme inconscient. Il semblait prier le ciel pour qu'il aille bien, qu'il ne soit pas mort. Ce fut en portant ses doigts contre son cou, comme il avait vu faire dans les films, qu'il comprit que l'homme était toujours en vie, juste en proie à un malaise. Il fit le rapprochement avec la ''petite'' quantité sang qui avait coulé de la blessure à l'arrière de son crâne. Il dû compter quelques minutes avant qu'on embarque le professeur d'Histoire jusqu'à l'hôpital le plus proche où il fut pris en charge par des médecins. Ces derniers examinèrent l'étendue des dégâts, lui firent passer un scanner, et appelèrent Maria O'Berkeley.

J'ai repris connaissance dans un lit d'hôpital. J'eus l'impression d'avoir fait une bonne nuit de sommeil. Je pris quelques secondes avant de comprendre où je me trouvais. La pièce m'était inconnue, et à la fois bien trop familière. Ce genre de murs, je les connaissais. Les yeux plissés, je tentais d'adapter ma vue à la lumière. On me fit passer un scanner très rapidement afin qu'on me reporte dans la chambre. Je n'avais même pas la force de dire quoi que soit, de protester. J'avais envie de partir d'ici. Mais c'était sans compter sur ce mal de crâne puissant. « Arrêtez de bouger monsieur. » Uniquement mes yeux se tournèrent vers l'interne qui m'observait. Enfin, j'imaginais que c'était un interne en vue de son âge. « J'ai envie... de vomir. » Je le vis hausser les sourcils. « Pas très étonnant. Tenez... » Il me présenta une bassine rouge. Mh... Trop d'honneur. « Cool, ma couleur préférée... »
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MessageSujet: Re: It's a bad man's world It's a bad man's world  EmptyVen 17 Juin - 18:51



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



It's a bad man's world  256490Marialhpital It's a bad man's world  665934BradleyCValentinesDa

    Après ce court entretien avec son compagnon, la brunette était simplement retournée dans son bureau, n'ayant pas la moindre idée de ce qu'elle aurait pu faire d'autre. Cependant, rien ne lui vint à l'esprit lorsqu'il fut temps pour elle de rédiger un rapport de fin d'année comme elle avait pris l'habitude de le faire en cette période, chaque année. Seuls les mots d'Edward lui revenaient véritablement en tête, et de manière suffisamment violente pour qu'elle ne les apprécie guère, et cela était finalement peu dire. Malheureusement, d'ailleurs. C'est ainsi, qu'assise à son bureau, la brunette était restée là, sans bouger, complètement statique – attendant simplement que quelque chose veuille bien se passer dans ce bureau qui lui semblait présentement bien vite, bien trop vite de tout sens d'ailleurs.

    C'est alors que le téléphone portable de la brunette se mit à sonner. Un numéro inconnu. Qui pouvait-ce bien être à cette heure de la journée alors qu'elle se trouvait au travail et que seule l'école de sa fille avait ce numéro et qui serait apte à l'appeler dans un moment pareil ? Évidemment, énormément de personnes étaient en possession du numéro de la brunette, mais elle ne voyait pas qui l'appellerait excepté situation grave à vrai dire. « Allô ? » Le Blackberry collé à son oreille, la brunette fut rassurée de se trouver dans un fauteuil présentement, dans le contraire elle se serait effondrée à terre en entendant ce que l'on était en ce moment même en train de lui annoncer au téléphone.

    Edward se trouvait aux Urgences de l'un des hôpitaux de la ville, le plus proche de l'université soit dit en passant. L'un des concierges l'avait retrouvé allongé, inconscient dans les loges du théâtre et avait alors de suite prévenu les urgences. Ils étaient rapidement intervenus, et avaient emmené l'homme à l'hôpital pour qu'il passe quelques examens. Il venait de passer un scanner, lui expliqua t-on. Cela ne rassura en rien la brunette qui expliqua à son tour qu'elle arriverait d'ici quelques minutes à l'hôpital.

    Raccrochant, la brunette se leva d'un bond, prit sa veste et vérifia qu'elle avait ses clefs de voiture et s'apprêta à partir lorsqu'un doute l'envahit. Et si Edward ne voulait pas la voir ? Après ce qu'il s'était produit dans les loges du théâtre, Maria avait tous les droits de se poser la question, non ? Seulement, on parlait tout de même de l'homme qu'elle aimait qui se trouvait présentement à l'hôpital là, ça n'était pas rien. Elle devait y aller, quoiqu'il puisse lui en coûter. Maria quitta donc l'université, ne prévenant par avance personne, et fonça avec son véhicule à l'hôpital où était dorénavant Edward.

    Lorsqu'elle arriva dans le hall de l'hôpital, la brunette se rendit à l'accueil où on lui indiqua alors où se trouvait en ce moment son compagnon. Il était dans une chambre. La 335. Elle devait donc monter au troisième étage de l'hôpital, ce qu'elle fit d'un pas rapide, ne prenant pas l'ascenseur. Elle n'en trouva pas le temps, alors elle monta par les escaliers étant complètement essoufflée une fois arrivée à l'étage souhaité. Mais une fois arrivée, la brunette se posa encore une fois la question à savoir si l'Irlandais voudrait ou non de sa présence. Et s'il la chassait comme il l'avait fait tout à l'heure ? Elle eut un peu peur que cela ne se produise, mais son instinct et son amour l'empêchèrent clairement de quitter les lieux, ainsi elle se rendit à la chambre 335, là où était donc Ed.

    La porte de la chambre était ouverte. Elle n'osa entrer. Elle se posa à l'entrée et ne bougea plus, mal à l'aise. Les portes étaient en verres dans cet hôpital, d'ailleurs, tout était en vitre, ainsi on avait pleine vue sur la chambre. Il ne dormait pas, mais semblait épuisé. Cette vision de l'homme qu'elle aimait effraya Maria et la pétrifia sur place.
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