♣ « Who's That Chick ? » ♣
Featuring Capryce & Joe ♥.

La vie est, et restera, une chose surfaite. Sans lendemain, parfois sans sens. Elle fait parfois du mal à qui n'en mérite, capable d'influencer la saveur d'une journée orgasmique ou bien cauchemardesque. Le jour se lève, une nouvelle planète m'ouvre ses bras. Façon de parler, puisque je ne savais même pas où j'étais, je ne reconnaissais même pas mon propre chez moi, mais quel gland. Une soirée bien trop arrosée à mon goût. Je viens simplement d'ouvrir les yeux, je n'ai pas encore vu le rêve, ou bien le cauchemars autour de moi. Je tourne dans un premier temps la tête à droite, pour apercevoir une femme nue dans mon lit. Inutile d'essayer de chercher ce que j'ai fais avec elle hier soir, c'était loin d'être un monopoly. Je vois au loin des cadavres de bières empilées en forme de pyramide, j'avais sans doute vraiment que ça à foutre. Non loin, un homme endormit, contre le mur de ma chambre. Super. Je reviens à ma position initial, fixant de nouveau le plafond, d'un air intrigué. Poursuivons. Je tourne finalement la tête vers la gauche afin d'observer une nouvelle femme nue à mes côtés. Une blonde et une brune, j'avais fais fort cette fois-ci. Du Rhum, des chaussettes, de la vodka. Une bouteille de whisky par si par là, un cadre avec une photo de la famille totalement pulvérisé, de toute manière je voulais le faire. J'en reviens à ce plafond. Toujours le même, qui avait été le témoin privilégié d'une bonne petite sauterie, ainsi que d'un plan à trois. Un petit veinard celui-ci. Finalement je décide de me relever, levant tout d'abord mon torse, restant assis entre les deux femmes. Je ballais mon regard sur leurs formes envoutantes et je me dis qu'au final, je comprends mieux pourquoi j'ai hésité entre les deux. Je glisse vers le bout du lit, simplement vêtu d'un caleçon. Heureusement que ce n'était qu'une simple piaule d'hôtel, sinon je me demande encore comment j'aurais fais pour m'occuper du rangement et du nettoyage, un truc de dingue en soit. La première chose que j'ai faite lorsque mes pieds ont touchés le sol ? Ouvrir la fenêtre et balancer ma tête. Prendre une grande dose d'air frais, c'était plutôt relaxant, surtout après un lendemain de cuite et fête. Je laisse cette dernière ouverte, je me foutais littéralement des femmes couchées sur le lit, ce n'était pas mon problème, moi j'étais levé, mon petit bonheur personnelle passait avant toute chose. De la cendre sur le sol, des mégots de joins encore présent. Une soirée chaotique, mais sans doute amusante et riche en dossier. Foulant le sol à la recherche de la salle de bain, je finis par faire couler l'eau une fois mon être dedans, arrosant mon visage d'eau, comme on arrose une dinde au four, avant de pénétrer dans la douche. Pendant quelques minutes, rien d'anormal. Un homme qui se lave le corps, jusqu'au moment où une des deux femmes pénètre dans la douche, alors que j'y suis. Un premier baisé échangé, puis un deuxième. Des caresses délicates, sensuelles. Je sentais des frissons parcourir sont corps au fur et à mesure qu'elles étaient intenses. Et puis après, nos corps se mélangèrent, inutile de faire des dessins bande de pervers, vous savez très bien de quoi je parle. La petite gâterie du matin, c'est sans aucun doute la meilleure. En plus sous la douche. Comme je dis toujours, il n'y a pas que des femmes voulant du sérieux dans ce bas monde. Toute chose, même bonne, on une fin. Je sors de la douche, me séchant, m'habillant. Puis je fuis au plus vite cet hôtel en prenant toutes mes affaires. Direction la confrérie. J'avais deux trois cours, puis je devais faire un peu d'exercice avant de repartir une nouvelle fois en soirée. J'étais plutôt étonnée de ne rien avoir comme effet secondaire. Genre un mal de tête persistant à te faire croire que dans ton crâne, c'est pire que Bagdad. Ou des vomissements constants qui te rappelle à quel point t'étais épave hier. L'attitude soignée, mais le corps totalement déréglé, je rentre dans la confrérie, avant de m'enfermer dans ma chambre qui se situait au premier niveau. La première chose que j'ai fais, c'est me jeter dans mon lit et fermer doucement les yeux. Finalement, je pense qu'aujourd'hui, je vais m'abstenir d'aller en cours, je n'étais pas en état. Que je dorme ici, ou à l'amphi' ça reviendra au même. Je demanderais les cours à … je ne sais quel gros con et puis le tour sera joué.

C'est finalement mon réveil qui viendra me mettre fin à ma tendre passion en compagnie de Morphée. Il est environ … vingt trois heures, la soirée commence pour moi. Je me décide d'aller faire la tournée des bars, mais un en particulier attire mon attention et je ne sais pas pourquoi. Je gare la voiture le long du bâtiment, enfilant ma veste en cuir avant de sortir et de fermer cette dernière à clef et de pénétrer dans le bar. La première impression ? Un endroit pour les jeunes, j'aime bien, ça correspond plus à ma façon d'être. Je commande ma boisson habituel, un mètre, soit un litre de téquila, disposé dans des shooters. Accompagné de sel et de citron, une téquila frappée quoi. Une, puis deux. Un verre en entrainant un autre, je n'allais pas tarder à récidiver les actes d'hier soir. Mais peu importe, c'était ça la fête et c'est ainsi que ma vie se déroulait, j'emmerdais les gens. J'étais dans un coin du bar, tranquillement, lorsque mon regard se posa sur cette femme près du bar. Elle me disait quelque chose. Elle semblait totalement ivre. Elle avait attirée mon attention, même dans cette état si misérable, chapeau à elle ..