the great escape
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« Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT}

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyVen 4 Mar - 6:07



Andrew Holden était une taquinerie vivante.

Taquin au point de me faire soupirer légèrement en penchant doucement ma tête sur le côté, lui présentant une nouvelle cible à attaquer de ses baisers. Le tout était si lent, si empli de sensualité et de tendresse que j'en avais le coeur gros. Mais il restait humain, et lorsqu'il exhala de l'air chaud contre ma nuque après y avoir déposé une pluie de baisers, de nombreux frissons me parcoururent l'échine... Me mouvant doucement pour obtenir une position plus confortable sur le lit, j'étais loin de me douter que j'allais me retrouver un peu plus encastré à lui... ou peut-être m'en doutais-je un peu. Lui, feignant ignorer totalement que son bas ventre résidait désormais tout contre le mien, continuait ses taquineries en ne laissant ses lèvres que frôler ma peau, me laissant déchirée entre le délice d'avoir son souffle me caresser doucement et le désir brûlant de ressentir ses lèvres une fois de plus sur moi. Alors j'ai fermé les yeux, tentant d'oublier pour un instant qu'il me rendait dingue et en m'efforçant de me concentrer sur la piste qu'il s'amusait à dessiner sur mon corps, arabesques d'air chaud que je jurerais pouvoir redessiner plus tard tant je ne pouvais les ignorer.

Fermer les yeux. Se laisser aller à cette danse qui n'appartenait qu'à nous et en savourer le moindre instant.

Tout était soudainement plus amplifié, ma peau devenant très vite extrêmement sensible, le peu de vêtements qui nous recouvraient encore me laissant pantoise d'un sentiment de frustration mêlé à une envie d'en ressentir toujours plus. De s'abandonner. De cesser de jouer et de juste glaner les fruits de ce que nous avions passé des années à cultiver. Mais il avait évidemment d'autres plans pour moi. Parce qu'avec lui, ce n'était pas comme avec n'importe autre homme, si rares furent ces derniers dans ma vie personnelle; avec Andrew, je me sentais femme. Vivante. Vibrante. Immortelle. Comme si rien ne pouvait m'arriver pour la simple raison qu'il était là. Avec Andrew, je me sentais différente, comme s'il avait toujours su poser sur moi le regard qui se prouvait différent des autres gens. Comme s'il me voyait moi, pas celle que je montrais d'ordinaire au monde, et cette pensée seule me fit frissonner parce que malgré cela, il n'avait pas fui. N'importe qui d'autre aurait fui. Maintenant, il ne savait pas toute la vérité non plus, et sans doute un jour lui parlerais-je de tout ça, mais au risque de le voir fuir en apprenant les cicatrices de mon passé, je voulais au moins m'offrir la réalité de ce que cette nuit avait à dévoiler. Au moins une fois.

Une fois avec cet homme qui parvenait à faire battre mon cœur en folie par un simple regard. Avec lui j'étais différente, plus encore que ce que je n'avais ressenti avec quiconque d'autre auparavant. Capturant doucement la machoire que j'avais frappé un peu plus tôt, je devinais le tissu légèrement tuméfié sous mes doigts, irradiant encore d'une chaleur qu'un muscle meurtri pouvait dégager. Tendant le cou pour atteindre ce point précis de son visage, j'y déposais un court baiser, comme si le fait que mes lèvres soient en contact avec sa peau pouvait lui donner un quelconque soulagement à la douleur qui ne devait certainement pas le laisser totalement tranquille. Je ne frappais pas souvent, mais quand je m'y mettais, c'était rarement de main morte... et je le regrettais. Je regrettais l'avoir malmené plus tôt, à l'appartement, à l'université. Capturant sa machoire dans ma main, je le maintenait là, plongeant mon regard dans le sien, laissant mon pouce reposer sur ses lèvres tout en l'observant attentivement comme s'il était un mystère que je tentais vainement de déchiffrer. Son oeil était intense, et je sentais mes lèvres trembler légèrement d'anticipation, vibrant au rythme du souffle et rythme cardiaque qui se faisait plus élevé à mesure que les évènements suivaient leur cours.

Je me sentais dans un état d'overload sensoriel tel que je n'avais jamais connu, et nous n'avions fait que nous toucher jusque là.

Descendant ma main de ses lèvres vers sa nuque, puis de son épaule au reste de son bras, je laissais doucement mes songeries dessiner des formes aléatoires sur ses bras, le laissant profiter de la caresse tout en me laissant le loisir d'admirer ses réactions. Mais Andrew n'était pas homme à passer trop de temps à observer, je découvrais en lui un homme d'action et lorsque sa bouche ravit ma poitrine, je n'eus d'autre réaction que de me cambrer de plaisir sous l'expertise de son toucher. Ai-je déjà mentionné qu'il me rendait littéralement dingue? Bien que pas un niveau "dingue" tel que ce que je m'apprêtais à instaurer en lui. Passant mes doigt dans l'élastique de son caleçon, je laissais doucement ma main parcourir les côtés de ses hanches, baissant progressivement mon inspection anodine tout en emportant le vêtement. Le but évident de la manoeuvre étant de le mettre au même point que moi, mais également parce que je ne supportais que de moins en moins ce rythme lent qu'il semblait s'être imposé.

Me débarrassant de l'article textile, le dernier qui me séparait de lui -au moins autant que lui était concerné-, je profitais de laisser ce dernier descendre autant que possible sur ses cuisses pour laisser mes mains errer en toute ignorance, mon expression concentrée par le plaisir de la découverte et l'illumination des sens. Un coup d'oeil de sa part me laissait savoir qu'il ne trouvait pas juste qu'il soit seul à être nu en cet instant précis, et un sourcil arqué de ma part le mettait au défi de venir rétablir le statut quo.

    Qu'advient-il de Lex?, demandais-je soudainement

Arrêté dans la tâche par la question qui venait de m'étreindre le coeur à l'instant, il m'observa un court instant, comme s'il considérait sa réponse ou si, lui aussi, venait de réaliser ce dont je venais de parler. Il était venu pour parler. Pas pour passer la nuit, ou en tout cas, ça n'avait été prévu au départ. Je savais à quel point sa fille était importante pour lui et à quel point il haïssait l'idée de la faire dormir seule à la maison. Je n'étais même pas sûre de la raison pour laquelle j'avais mentionné le sujet. Peut-être était-ce la crainte de le retenir malgré ce qu'il désirait, ou bien la peur de le forcer à ignorer des obligations qu'il n'aurait en temps ordinaire ignoré. Sans doute craignais-je aussi qu'il ne soit pas entièrement à moi cette nuit, si ses pensées continuaient à virevolter vers sa fille. Peut-être était-ce moi qui me faisait du souci pour l'adolescente...

Il ne me laissa pas le temps de poursuivre sur cette voie, m'embrassa tendrement comme s'il voulait me remercier de quelque chose et me répondit avec un sourire, faisant taire mes peurs. Laissant ses mains courir le long de mon torse, frôlant ma cage thoracique, posant une main à plat sur mon abdomen, il s'attaqua enfin à l'ultime pièce vestimentaire qui faisait obstacle. Et si lorsque ses mains atteignirent un point précis de mes hanches, un petit gémissement échappa mes lèvres, ça n'avait rien en comparaison au plaisir auquel il semblait s'être donné le mot alors qu'il dévoilait doucement l'entièreté de mon corps à ses yeux...






{HJ: je ne suis pas sûre si ça va te plaire, je suis un peu énormément k.o. à cause de l'heure, mais je n'arrivais pas à dormir... J'espère que ça t'ira quand même et que le tout ne manque pas de sens (je me relirais tout à l'heure, une fois avoir bien dormi. Une fois encore, si tu veux que je change la moindre chose, n'hésite pas à m'en faire part et j'éditerais dès que je reviendrais « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 828200 }
:bingo:
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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyVen 4 Mar - 16:50

    Entendre les soupirs de la jeune femme et la voir pencher la tête pour avoir un meilleure accès à sa peau, fit sourire Andrew. Elle semblait bien et ça lui faisait plaisir. Le fait qu’elle accepte de se laisser ainsi faisait plaisir à voir, surtout pour lui qui s’était toujours demandé s’il parviendrait un jour à avoir la jeune femme si près de lui et dans cette situation. Profitant donc de cette chance qu’il avait et qu’il ne pensait pas avoir une nouvelle fois, il prit son temps. La nuque de la jeune femme, ses épaules, le haut de son décolleté, il embrassait tout ce qui se trouvait sur ce chemin imaginaire qu’il trouvait. Il ne voulait rien laisser au hasard et il comptait bien prendre en note dan son esprit les différentes réactions de la jeune femme. Caressant toujours sa cuisse, il appréciait sa peau au contact de la sienne. Sentant une main sur sa mâchoire, il fit une grimace, mais la laissa faire. Fermant les yeux quand elle embrassa la partie qui lui faisait mal, il ne dit absolument rien et ouvrit les yeux pour la regarder. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, il essayait de savoir à quoi elle pensait. Sentant son pouce sur ses lèvres, il se laissa faire, appréciant la douceur du geste. Appréciant encore plus sa caresse qui allait de son visage à son bras, il ferma les yeux. Il se laissa faire, s’arrêtant dans ses mouvements. Ouvrant finalement les yeux, il soupira de satisfaction et il décida qu’il était temps de continuer. La poitrine de la jeune femme venait d’être découverte et il la regarda d’un regard plus qu’appréciateur avant de décider que cette nouvelle partie de peau devait être elle aussi goûté par sa bouche. Prenant donc son temps, il sentit la jeune femme se cambrer et il continua donc ainsi. En même temps, il sentit les doigts de la jeune femme aller à son caleçon, puis passer sur ses côtes. Il eu du mal à déglutir, mais il resta concentré sur sa tâche. Sentant tout d’un coup son caleçon se baisser, il en eu un frisson. Ayant un long soupir quand il sentit les mains de la jeune femme sur lui, il cru que son cœur allait exploser.

    Elle lui avait retiré son caleçon en grande partie et sentir ses mains sur cette partie de son corps plus que sensible à l’heure actuelle, lui fit la regarder. Il avait l’impression de la voir, l’ingénue qui faisait semblant de ne pas voir et comprendre que ce qu’elle faisait allait le tuer. Puis, il se rendit compte qu’il était nu, mais pas elle. Il fixa donc la jeune femme et il vit au moment où elle arqua un sourcil, qu’elle était prête elle aussi à être nue. Alors qu’il allait bouger, il écouta la question de la jeune femme. Elle pensait à sa fille à lui alors qu’ils allaient faire l’amour ? Drôle de concept, mais il acceptait ça. Quelque part, il appréciait aussi le fait qu’elle s’inquiète pour sa fille. La fixant dans les yeux, il se mit à sourire. Alexis était chez la voisine, elles avaient acceptés cela toutes les deux, au plus grand plaisir d’Andrew qui avait voulu parler avec Cheyenne. Embrassant la jeune femme, il la regarda ensuite en lui souriant. Il la fixa encore quelques secondes avant de se décider à reprendre là où il s’était arrêté. Se redressant légèrement, il caressa la jeune femme. Partant de sa nuque, pour descendre vers sa poitrine, puis son ventre, où il posa sa main. Fixant le corps de la jeune femme, avec une certaine insistance, Andrew posa sa main sur le bord du dernier rempart de vêtement que portait la jeune femme. Faisant glisser ses doigts le long du tissu, il l’entendit gémir. La regardant, il se décida alors à enlever le bout de tissu. Dévoilant alors son corps entier, il laissa le sous vêtement tomber au sol et il en profita pour retirer complètement son caleçon. Fixant un moment le corps de la jeune femme, il vit la cicatrice qu’elle avait, mais il détourna le regard. Certaines blessures n’étaient pas de bons sujets de discussions. Lui aussi avait quelques cicatrices, un peu moins voyantes, mais il en avait, depuis l’armée. Deux étaient bien visibles, une surtout sur la cheville droite et une sur sa jambe gauche. S’allongeant finalement à nouveau au-dessus de la jeune femme, il l’embrassa. Il aimait tout chez elle et désormais, son corps faisait partit de la liste. Souriant contre ses lèvres, il la fixa dans les yeux.

    Tu es sûr de vouloir le faire ?

    Non pas qu’il doutait de ses performances. Mais il voulait être sûr que la jeune femme ne regretterait pas ce qui allait se passer. Il préférait être sûr et certain qu’elle en avait envie autant que lui. Il voulait ne pas avoir l’air de celui qui profite de la situation. Evidemment, elle aurait pû l’arrêter bien avant, mais elle continuait, ce qui lui faisait penser qu’elle voulait aussi, mais il préférait tout de même poser la question et avoir une réponse claire.

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyDim 6 Mar - 1:32



Je ne pense pas que je pouvais rester silencieuse, qu’importe la question. La passion du moment jouait copain copain avec la nervosité qui m’étreignait le cœur, chaque contact de cette main avec ma peau reflétant d’autres souvenirs, plus violents, moins emplis de douceur et de patience. Mais ça me rendait nerveuse, même si je tentais par tous les moyens de le réprimer ; et en majeure partie, j’y parvenais. Vraiment. Je laissais mes propres mains enserrer les biceps d’Andrew, passer mes doigts sur chaque muscle, chaque centimètre carré de peau que je pouvais atteindre, savourant cette caresse alors que dans mon esprit se formait un plan mnémotechnique des moindres frémissements qui le faisait soupirer plus lourdement, indicatif bien évident que je venais de desceller chez lui une nouvelle zone érogène. Mais un soupçon d’incertitude restait ancré malgré tout, et se manifesta sous la forme d’une question que nul n’aurait jamais entendu en pareille circonstance. Et la question était sincère, pas juste une excuse pour me laisser récupérer mon souffle une seconde et à nouveau me battre pour enterrer mes craintes au plus profond de moi.

Son regard se faisait curieux. Interrogateur. Et pendant un millième de seconde, je me demandais s’il ne considérait pas sérieusement le fait que je soie devenue dingue pour de bon. Penchant doucement ma tête de côté, plongeant mon regard dans le sien, je voulais qu’il comprenne que c’était aussi important que moi… et que je n’avais pas du tout l’envie de le voir s’éclipser au milieu de la nuit parce qu’il avait sa fille à s’occuper. Si cela devait se passer ainsi, je préférais encore arrêter les choses maintenant et qu’il fasse ce qu’il avait à faire tout de suite : ça serait frustrant, mais nettement moins douloureux et blessant. Attendant une réponse, je ne lâchais pas son regard. Ce visage d’ange qui pourtant savait se montrer aussi taquin qu’un démon.

Il sourit. Et de mon cœur, un poids sembla se lever.

Je ne doutais pas qu’il avait dû arranger quelque chose pour la sûreté d’Alexis, mais le voir ainsi reprendre du poil de la bête après mon interruption et admirer ce rictus taquin et satisfait de lui me rassura immédiatement.

    Désolée d’avoir posé la question…, dis-je dans un souffle, la phrase s’achevant sur un gémissement de plaisir alors qu’il opérait des merveilles sur moi. J'espérais juste qu'il ne s'imaginait pas que j'avais perdu la raison..

Il ne fallu pas bien longtemps pour que je me retrouve dans le plus simple appareil, à éprouver la sensation d’être une déesse croulant sous le regard de ses adorateurs. Ou, dans mon cas, de mon adorateur. Son regard était caresse, tendresse, tout un mélange d’expressions que j’avais l’impression de découvrir pour la première fois. Cette fois, c’est comme si tout ce que je vivais était une nouveauté continuelle, parce qu’Andrew avait le mérite de me faire découvrir des sensations que j’ignorais pouvoir ressentir. Il se leva un petit peu, comme pour m’admirer en plein, et cette observation, caresse visuelle, découverte sensuelle, n’eut pour effet que de me faire légèrement rougir en détournant le visage et en souriant. Callant à nouveau mon index en bouche pour le mordiller tout en lui offrant un sourire éclatant et appréciateur, je me laissais à découvrir à mon tour ce corps que je m’étais toujours refusé. Le sang pompait vivement dans l’artère visible au niveau de son cou, laissant ce dernier vibrer sous l’éclat lunaire pour laisser paraître la vie qui pulsait en lui. Vie qui se propageait rapidement à d’autres parts de son anatomie, me faisant rougir à nouveau comme une étudiante à qui ça arrivait pour la première fois. Lorsque je sentis son regard se poser sur l'entièreté de mon être, je fus surprise de ne pas éprouver le même réflexe que j’avais exercé lorsqu’il m’avait caressée en ce point précis, plus tôt, dans le hall de mon appartement. Au lieu de ça, je déposais ma main sur celle qu'il maintenait à demi-posée sur mon estomac, et je lui adressais un regard indescriptible, mêlé de confiance et de quelque chose de plus sombre. Je me surprenais moi-même, en tout cas... D’ordinaire, je cherchais toujours à cacher ce stigmate de mon passé, mais aujourd’hui, je ne pouvais que me montrer curieuse quant à ce qu’il en penserait. Aussi masochiste celui puisse paraître. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il garda le silence et laissa ses yeux glisser vers une autre partie de moi qu’il désirait découvrir. Toucher. Consigner dans sa mémoire comme s’il s’agissait d’un évènement précieux. Comme si moi, j'étais précieuse.

Le fait qu’il ne cherchait pas à me couvrir de questions quant à l’origine de cette cicatrice me touchait vraiment. Je savais que ce n’était pas juste parce que nous allions faire l’amour qu’il se taisait, je le connaissais assez pour deviner qu’il allait me laisser me confier à mon propre rythme. Il avait vu la cicatrice. Il savait que j’avais vu qu’il avait vu. Dans son esprit, ce qui se déroulerait à présent à ce sujet ne dépendait que moi, il était respectueux assez pour ça. Et lorsqu’il revint au niveau de mes yeux, nichant doucement son bas ventre contre le mien, j’ai plongé mon regard dans le sien, passant une main autour de son cou alors que l’autre caressait doucement ses cheveux, comme pour me prouver une quelconque tangibilité au miracle d’attentions qu’était Andrew Holden. Je souriais doucement, et l’embrassais une dernière fois avec une tendresse toute particulière qui semblait le remercier pour tant de raisons que les mots n’auraient jamais fini de les énumérer.

    Tu es sûre de vouloir le faire ?, dit-il d’une voix lourde d’anticipation, mais aussi d’inquiétude sincère.

Je savais en cet instant précis que si je lui demandais de se lever, de se rhabiller et de partir, il le ferait. Ou au moins, il se retirerait assez pour que nous nous dépétrions de cette situation dans laquelle nous nous glissions doucement. « Il n’est pas trop tard pour faire marche arrière », c’était ce que j’étais supposée comprendre par là. Sauf que je n’avais pas envie de faire marche arrière. Je l’aimais d’autant plus à la seule pensée qu’il était prêt à songer à mes sentiments avant les siens, à attendre mon approbation avant d’agir, alors que d’autres n’auraient jamais eu cette attention. Je l’aimais. Rien que pour ça. Pour me donner cette sensation de passer en première, de n’avoir aucun souci autre que mon bien être et le désir apparent de bien faire vis-à-vis de moi. Sa sollicitude m’arracha un dernier sourire avant que je ne lui glisse doucement à l’oreille

    S’il te plaît…

Je n’étais pas sûre qu’il allait pouvoir résister au ton de voix utilisé, mais dans le cas où le moindre doute résidait encore en lui, je capturais sa taille avec l’une de mes jambes, m’offrant à lui tout en l’invitant subrepticement à couronner d’un geste ce que nous avions mis trois ans à anticiper. Le doute n’était plus la bienvenue ici. Lorsqu’il s’exécuta et plongea en moi en nous permettant de passer ce cap décisif dans notre relation, rien n’aurait pu être plus éloigné de mes pensées, de toute façon... Il n'y aurait plus de marche arrière.

Plus maintenant, en tout cas.

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyLun 7 Mar - 15:22

    Le fait que Cheyenne lui pose une question sur sa fille, lui fit étrange, surtout dans un moment comme celui là, mais quelque part, il appréciait qu’elle s’inquiète. Andrew savait que sa fille aimait Cheyenne, même si elle n’avait dû la croiser qu’une ou deux fois. Andrew n’avait aucun souvenir du fait que sa fille ait été voir Cheyenne, mais peut-être que ça c’est passé quand il n’était pas là. Il ne le savait pas en tout cas. Bref, il regarda la jeune femme et l’embrassa pour lui faire comprendre qu’il appréciait l’attention, mais que tout allait bien. Continuant de l’embrasser, il reprit son périple sur la peau de la jeune femme. L’entendant dire qu’elle était désolée pour la question, il se mit à sourire, mais ne répondit rien. Il avait apprécié qu’elle s’en fasse pour Alexis, mais pour le moment il ne voulait pas y penser. Sa fille était en sécurité et elle allait bien, alors il voulait désormais profiter pleinement de ces moments qu’il allait vivre avec son amie, son amante. Se redressant, il pû regarder son corps nue, après l’avoir entièrement dévêtue. Ce corps qu’il avait si souvent voulu voir et aujourd’hui son rêve était enfin réalité et qu’elle réalité. Elle était belle, délicate et la voir ainsi offerte le rendait dingue. Il savait qu’il ne tiendrait plus longtemps pour en avoir plus, mais il ne voulait pas non plus se montrer comme trop pressé. Alors, il parcouru le corps de la jeune femme de son regard. Il voyait ses courbes généreuses, mais aussi une cicatrice sur laquelle il jeta un œil rapide. Il ne savait pas à quoi cette cicatrice correspondait, mais il savait qu’il ne poserait pas non plus de questions à ce sujet. Elle avait un passé qu’il ne connaissait pas, tout comme elle ne savait pas tout de son passé à lui non plus. Chacun ses secrets et il préférait que ça soit elle qui lui en parle plutôt que de l’interroger. Puis, il revint se coucher sur la jeune femme pour la fixer dans les yeux en souriant. Sentant une main de Cheyenne se poser dans son cou et une autre dans ses cheveux, son sourire se dessina encore plus. Il se sentait bien là et il n’avait pas envie que ça change. Se laissant embrasser par la jeune femme, il en profita pleinement, avant de la regarder à nouveau et de lui demander si elle était vraiment prête pour ce qui allait se passer. Il ne voulait surtout pas la brusquer, où qu’elle regrette, alors il se voulait prévenant jusqu’au bout et c’était à elle de décider si oui ou non elle acceptait de faire l’amour avec lui cette nuit.

    L’écoutant alors parler à l’oreille, il esquissa un sourire. Elle voulait donc bien que les choses soient concrétisées. Sentant la jambe de Cheyenne venir sur ses hanches, il fut assez surprit, mais la laissa faire. Il comprenait également par ce geste qu’elle ne le laisserait pas partir et qu’elle voulait autant que lui que ça continue. La regardant, il accepta alors ce fait et se laissa aller à découvrir un nouvel aspect de la jeune femme. Lui faire l’amour, découvrir la façon dont elle aurait de se comporter avec lui. Il n’y allait pas trop vite, prenant à nouveau son temps, tout en sachant qu’à un moment où un autre la passion et le désir donneraient plus de force à tout cela. Il regardait la jeune femme, voulant ancrer dans son esprit les réactions de la jeune femme. Voir son visage à chaque mouvement de bassins, à chaque baiser, à chaque caresse. Il voulait tout voir d’elle, tout découvrir. Continuant, il se laissa aller et eu un rythme plus soutenu. Caressant la cuisse qu’elle avait passée autour de son bassin, il sentait son rythme cardiaque augmenté rapidement. Heureusement pour lui il pouvait encore gérer à peu près ça. Embrassant la jeune femme, il sentait sa respiration augmenter également et ça le fit sourire. Il embrassa chaque parcelle de peau qui tombait sous ses lèvres. Il prenait plaisir à entendre Cheyenne gémir et soupirer. Il faisait durer le plaisir, tout en lui en donnant toujours plus. Il devait avouer qu’il doutait également de lui. Ca faisait plus de trois ans qu’il n’avait pas fait l’amour à une femme, où même qu’il n’avait pas couché avec une femme. Il se savait performant avant, mais aujourd’hui le serait-il assez pour elle ? Elle avait eu des hommes dans sa vie. Combien, il n’en savait rien et ça n’était pas son problème, mais il voulait être à la hauteur. Il voulait qu’elle soit comblée, il voulait être celui qu’elle aimerait mentalement, physiquement et sexuellement. C’était peut-être beaucoup demandé, mais il espérait que ça puisse être le cas un jour.

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyVen 11 Mar - 19:08



Je ne parvenais pas à me souvenir du jour où je m'étais un jour sentie aussi à l'aise avec un partenaire. Aussi libre de faire ce dont j'avais envie. Aussi exaltée au fait de n'avoir rien à pouvoir lui cacher, un peu comme si le fait qu'il me dévorait du regard mettait à nu bien plus que mon corps à ces yeux. Je me découvrais doucement un plaisir non dissimulé au fait que je m'amuse avec lui, même si cela n'était supposé m'étonner: quand donc ai-je failli à m'amuser une fois qu'Andrew était impliqué? Jamais. Et puis, le sexe ne m'avait été désagréable qu'une fois, les hommes qui ont suivi me prouvant bien efficacement que le fait de s'amuser, de savourer les sensations de l'autre, de le taquiner et de partager une expérience pareille était satisfaisant. Très, même. Au mieux la nuit se passait au plus satisfaisant ça pouvait devenir en fait, un peu comme ce qui s'annonçait ce soir, entremêlé de quelque chose qui était bien plus que ça. Cette satisfaction là ne pouvait pas trouver racine dans le simple plaisir d'être avec un homme, de laisser ce corps reconnaître ce dont il désirait et avait besoin et apprécier la course le temps qu'elle durerait. Je pouvais trouver un niveau d'intimité ici que je n'étais pas sûre de pouvoir quantifier un jour. C'était quelque chose de nouveau. A peine ai-je eu de quoi répondre à sa question que je me retrouvais fermement coincée sous lui, capturée entre le matelas et Andrew, laissant au petit rire de plaisir qui s'échappa de mes lèvres s'entrelacer d'une feinte note de nervosité.

Machinalement, j'ouvris ma bouche pour parler, mais aucun son ne passa mes lèvres alors que je réalisais soudain que plus aucun mot n'était nécessaire. Ses lèvres sur les miennes me confirmèrent cette pensée alors que nous nous battions pour la dominance dans ce baiser, un peu comme si nous cherchions à transmettre dans ce seul baiser tout ce qui nous brûlait de l'intérieur, consumant mes doutes alors que je le laissais se positionner. Je me demanderais plus tard ce que tout ceci signifie, ne laissant au présent que ce qui existait à mes sens: son corps sur le mien, ses doigts sur ma peau, notre souffle combiné le seul son résonnant dans le silence de la pièce.

Ce n'est que lorsqu'il se guida en moi que j'ai réalisé: nous nous trouvions finalement là, sur un chemin que j'avais toujours refusé admettre m'être engagée avec lui...

Il resta immobile pendant un instant, et je dois avouer que pendant ces quelques secondes, je ne lui en ai pas voulu le moins du monde, profitant de l'occasion pour plonger mon regard dans le sien. Partageant un intense coup d'oeil avec lui, je pouvais voir que le même choc noyait ses pupilles, comme s'il avait eu la même révélation que moi. A le regarder ainsi, nous discutions, partagions un million de songes et de pensées sans avoir à prononcer le moindre mot. Tendant le cou un instant, je capturais ses lèvres à nouveau avec les miennes avant de sentir son torse contre mon corps, quelques secondes à peine avant qu'il n'initie cette danse ancestrale qui aurait pu paraître doucereuse si ce n'était pour le feu dans son regard qui offrait un contraste affolant à ses mouvements. Le laissant déposer une multitude de baisers alors que ses hanches continuaient leur assaut dans un rythme délicieux qui ne cessait de doucement s'accentuer, je décidais de prendre les choses en main en ressentant une brûlure à la gorge, comme si j'allais soudainement laisser mes émotions prendre le pas sur moi et faire quelque chose d'aussi stupide que de pleurer doucement pendant un acte si merveilleux.

Je n'étais pas certaine de pouvoir être en mesure de pouvoir lui expliquer l'action s'il cherchait à savoir, mais ma jambe accrochée à sa taille et une main placée fermement aidèrent assurément. Une seconde après, nos positions étaient inversées sans pour autant qu'il n'ait été délogé de l'écrin dans lequel j'espérais le garder à jamais, prenant appui sur ses épaules, chacune de mes jambes glissées le long de son corps qui tressaillit lorsqu'il comprit ce qui venait de se passer. La surprise fut de courte durée avant que ses mains ne reprennent leur assaut à leur tour, l'entendant gémir doucement aux sensations nouvelles que l'angle permettait et provoquant à nouveau un mouvement giratoire de mes propres hanches pour le simple plaisir d'entendre ce son s'échappait de sa bouche à nouveau.

Peut-être était-ce là, le problème que j'éprouvais auparavant? Plongeant mon regard dans le sien alors que nous reprîmes notre rythme de plus belle, je voyais clairement la différence entre Andrew et mes quelques précédents amants: ce n'était pas juste du sexe, avec lui. Ce n'était pas la recherche d'une délivrance que seule une interaction sexuelle pouvait apporter, je l'avais suffisamment fait par le passé pour comprendre que ce soir, avec lui, c'était bien plus que ça. Et cette pensée à elle seule était terrifiante. Parce que ce n'était pas qu'une partie de jambe en l'air, insignifiante et sans lendemain. Nous faisons l'amour et par ce simple fait cela dépassait de loin tout ce que je connaissais. Mais je ne m'étais jamais sentie si chérie, si adorée par un homme tel qu'Andrew auparavant et cette simple pensée fut suffisante pour me dire que peut-être, ça pourrait mener vers quelque chose de réel. De concret. Que le simple fait d'adorer le sentir vibrer et se mouvoir contre moi pouvait être synonyme de quelque chose de bien plus important, que tout ceci n'était peut-être que la première pierre posée de ce que nous nous apprêtions à bâtir ensemble.

Peut-être.

Le changement de position n'avait été qu'une tentative futile de ma part pour me distancer de tout ce qu'il me faisait vivre comme émotion, une tentative pour reprendre un certain contrôle sur ce que je ressentais. Un certain contrôle sur ce que je vivais. Lorsque mes hanches continuèrent à se mouvoir au même rythme qu'il avait initié, mon dos se cabra doucement dans une invitation que je ne réservais qu'à lui. Je me décidais. Je refusais de trop réfléchir ou analyser l'instant précis, il y aurait bien assez de temps plus tard pour ça. Je ne tentais pas d'échapper à quoi que ce soit en ce moment, mais plutôt à consigner à ma mémoire chaque baiser, caresse, la manière qu'il avait de panteler alors que moi même perdais progressivement mon souffle à l'intensité du moment. Je préférais me perdre aux sons qu'il faisait. A ses mains sur mes hanches.

Aux mots essoufflés qui glissaient à mes oreilles lorsqu'il me disait que j'étais magnifique...

Je n'avais pas réalisé devoir me battre de plus en plus pour l'écouter murmurer, mon attention divisée entre ce qu'il me faisait vivre et ce qui se tramait dans l'ombre en menaçant de m'emporter plus tôt que prévu. Refusant de rompre le contact visuel, il m'encouragea d'un sourire à me laisser aller, sans nul doute appréciant ce qu'il voyait se dérouler devant lui. J'allais lui faire payer son arrogance lorsque tout son disparu, et que mon corps entier fut prisonnier d'une tension uniquement balayée par les vagues progressives de plaisir qui me noyèrent en leur sein. Laissant son nom courir sur mes lèvres, tout en me laissant incertaine quant au fait qu'il se soit s'agit de "Andrew" ou de n'importe quel autre quolibet que je lui réservais. J'ignorais combien de temps cela avait duré, ou même combien de patience il lui a fallu avoir pour attendre que mon coeur et ma respiration retrouvent un rythme quelque peu normal alors que je me laissais aller à me poser sur lui, percevant son sourire sans même avoir besoin de le voir. Comme s'il était fier d'être la cause de tout ça, même si lui même avait (je ne sais comment) pu garder une certaine forme de contrôle...

Fidèle à lui-même, il me fit une remarque que je ne pouvais définir autrement que par "cocky", et lui fit payer son insolence en contractant une fois de plus mes muscles internes contre lui, exaltant lorsque j'entendis un soupir étranglé pour unique réaction. Aussi satisfaite et repue que je me sentais à cet instant précis, je me sentais frustrée de ne pas avoir partagé ça avec lui et pendant un instant je maudis son self-control.

Lorsqu'il recommença à bouger, comme pour me faire payer ma dernière action pour le taquiner lui, j'étais à la fois ravie et inquiète de ce que ça allait annoncer. C'était comme si j'avais éveillé le dragon et un sourire me laissait comprendre que ce n'était que le début et à ça, je mordis à nouveau ma lèvre -quelque chose que je faisais souvent, ces jours ci- avant de le sentir nous faire basculer à nouveau, retrouvant une position dominante sur moi que j'ignorais jusque là aimer. J'aimais avoir le contrôle, être en position de force sur mon partenaire et jamais, au grand jamais me laisser aller à paraître soumise à lui. Mais je découvrais quelque chose à propos d'Andrew que je n'aurais jamais deviné auparavant:

...apparemment, lui, il aimait me voir le perdre, ce contrôle. Et c'est avec un délice certain, alors qu'il recommençait à me caresser, que je compris que j'allais absolument le laisser faire...
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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyVen 11 Mar - 23:59

    L’amour, Andrew l’avait déjà vécu, avec la mère d’Alexis. Le sexe, il en avait usé et abusé pendant longtemps, passant de conquêtes en conquêtes. Il connaissait les deux, mais il ne les avait jamais eus ensemble. Avec la mère d’Alexis bien sûr, mais c’était différent. Il avait aimé cette femme en moins d’une semaine et ils avaient finit par faire l’amour le dernier jour de permission de son unité. Mais avec Cheyenne s’était différent. Si on lui demandait ce qu’il préférait avec elle, les préliminaires ou le sexe, il dirait les préliminaires. Pourquoi ? Parce que ça faisait trois ans qu’ils se tournaient autour sans rien faire d’autres. D’accord, il était un gamin puéril et elle était une femme indépendante, mais ça n’était pas une raison, plus aujourd’hui en tout cas. Aujourd’hui ils savaient ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Même si ça n’avait pas été simple à évoquer, ils y étaient parvenus. Il leur avait fallu trois ans, donc oui les préliminaires étaient ce qu’il préférait. Mais là à cet instant, c’était l’acte en lui-même. La voir l’accepter à ses côtés, la voir nue, pouvoir l’embrasser, la caresser, tout ça était un tout et il aimait ce tout. Il y avait enfin droit, une chose qu’il avait voulue depuis très longtemps. Il avait été jaloux des hommes avec qui elle était sortit, il avait haït ses homes qui avait la chance d’être à ses côtés, de pouvoir la prendre dans leur bras, de pouvoir l’embrasser, lui faire l’amour. Oui, il avait haït ses hommes, mais aujourd’hui c’était son tour. Un tour qu’il ne laisserait pas passer et surtout qu’il ne laisserait à personne d’autre. Il aimait la jeune femme et il voulait faire partie de sa vie. Il ne savait pas ce qui allait se passer après cette nuit, mais il voulait vraiment qu’elle comprenne et voit que malgré son manque de maturité parfois, il voulait faire les choses bien. Il embrassait chaque parcelle de peau qui était à sa portée, revenant toujours à ses lèvres. Quand il sentit la jambe de la jeune femme se placer autour de ses hanches, il comprit qu’elle ne voulait pas faire machine arrière et qu’elle le voulait lui. Flatté, il accepta volontiers l’invitation et il accepta de ne faire plus qu’un avec la jeune femme.

    Une nouvelle étape venait d’être franchie. Il ne savait pas comment elle ressentait cela, mais lui se sentait parfaitement bien. Pouvoir faire l’amour à la femme qu’il aimait était une chose incroyable, parfaite, à vrai dire il ne saurait trouver de mots pour décrire ses pensées et ses réactions physiques. La fixant dans les yeux, il voulait voir ce qu’elle ressentait, ce qu’elle pensait, il voulait tout savoir et surtout, tout voir. Posant sa main sur la jambe de la jeune femme, celle avec elle, elle l’avait emprisonnée à elle, il caressa la peau qui était sous ses doigts. Se laissant embrasser à son tour, il en profita une nouvelle fois, pleinement. Se laissant aller au mouvement, il prenait son temps à nouveau, pour pouvoir voir et découvrir ce qu’elle aimait et ce qu’elle n’aimait pas. Seulement il ne pû réfléchir plus longtemps. Ne comprenant pas tout de suite ce qui se passait, il ne pû voir qu’une masse brune. Fronçant les sourcils, il vit cette masse brune, qui n’était autre que des cheveux, faire place au visage de la jeune femme. Retrouvant alors un visage plus souriant, il sentit ses mains sur ses épaules. C’est alors qu’il se rendit compte qu’elle venait de leur faire changer de position pour prendre le dessus. Posant ses mains sur les hanches de la jeune femme, il la laissa mener la danse. Et quelle danse ! Il y en avait plusieurs mélangées. Ca commençait par un slow. Lent, contrôlé, mais laissant l’intimité nécessaire dont ils avaient besoin et envie. Puis une valse, plus rapide où les corps se détachent et se cambrent. C’était exactement ce qui se passait pour Cheyenne et Andrew en profita pleinement pour la regarder. Se laissant aller, il remonta une de ses mains de la hanche de la jeune femme, pour la remonter doucement sur son ventre et remonter encore et toujours pour finir à l’arrière de sa nuque. Puis, il la fit finalement redescendre à ses hanches quand il sentit arriver le tango. Plus rapide, plus en harmonie avec le partenaire. Il ne restait pas inactif, mais il la regardait. Lui aussi aimait ces danses et il en profitait pleinement, se laissant exprimer ce qu’il ressentait pas des baisers, des caresses, des gémissements et des mots murmurés. Continuant de la fixer, il comprit qu’elle parviendrait à finir la danse avant lui. Souriant, il la regarda pour lui donner son accord. Entendre son prénom prononcé ainsi, le fit se sentir encore plus envieux que la vague de plaisir qu’elle ressentait. Il voulait lui aussi pouvoir y parvenir. Mais il pensa d’abord à son plaisir à elle et la laissa venir contre lui. Pensant au fait qu’il aurait bien aimé avoir le droit au zook, il se mit à sourire et la seule remarque qui lui vint à l’esprit, il ne pû s’empêcher de la dire tout haut.

    Alors, heureuse ?

    Francky Vincent, sort de ce corps. Gardant son sourire, Andrew ne pû cependant pas s’empêcher de soupirer en sentant le mouvement qu’elle venait de faire. Ca n’était pas parce qu’elle avait eu le droit à sa part de plaisir qu’elle devait le punir et ne lui pas lui accorder la sienne. Alors, il décida qu’il n’allait pas se laisser faire et il répondit à son attaque, plus doucement, plus calmement, mais avec autant d’intensité. Quand il croisa son regard, il se remit à sourire et la vit se mordre la lèvre. Il adorait la voir comme ça. C’est aussi pour cela qu’il décida que c’était à son tour d’avoir le dessus et donc de lui prouver que lui aussi pouvait être tout aussi bon qu’elle. Se retrouvant donc au-dessus de la jeune femme, il vint l’embrasser et laissa ses mains aller et venir à leur guise sur ce corps offert. Commençant une nouvelle danse, il n’essaya pas de la nommer. Il préféra simplement profiter du rythme et de la musique. Cette dernière était donnée par les gémissements et les cris de Cheyenne. Il se laissait simplement portés par cela et il dansait à son rythme. Gardant le contrôle, il savait qu’il ne tiendrait plus longtemps. Fixant la jeune femme dans les yeux, il voulait une nouvelle fois tout voir, tout lire sur son visage. Un gémissement et un peu de persévérance donnait un cri. Un cri et un peu moins de précipitation donnait un gémissement. Tout cela il l’ancrait dans son esprit et il saurait les ressortir si elle acceptait une nouvelle fois de le laisser l’approcher autant. Seulement Andrew arrêta de penser quand il comprit que le plaisir était proche. Il embrassa la jeune femme et reprit ses baisers sur sa peau. Il voulait tout reprendre du début, tout revoir, pour finir par arrêter de l’embrasser et la fixer en sentant que la danse se finissait, avec son prénom prononcé dans un soupir de bien être. La dernière note de musique fut jouée, les derniers pas furent dansés et seul les danseurs essoufflés et prêt pour une prochaine répétition restaient là. Là à se regarder et souriant. En effet, Andrew resta sur la jeune femme pendant quelques minutes. La regardant, il garda son sourire et l’embrassa à nouveau, voulant imprimer la sortie de scène des danseurs.
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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} - Page 3 EmptyDim 13 Mar - 5:35



Etait-ce un rêve ?? Etait-ce seulement réel ? Je n’osais l’imaginer.

Et pourtant, entendre mon nom être répété avec insistance et dans un plaisir certain alors que je le sentais vibrer en moi, il était difficile de s'imaginer que tout ceci n'était qu'un rêve. Que le poids qui m'appuyait contre le matelas appartenait à l'homme qui venait de m'offrir la plus belle nuit de ma vie. Je n'étais pas sûre de pouvoir donner un chiffre exact si on venait un jour à me demander combien de temps s'était écoulé ou le nombre de fois où il était parvenu, à force de caresses et de gestes calculés, à me faire basculer inlassablement dans l'abîme de la jouissance. Pour être honnête, j'étais tellement ahurie parce qu'il venait de me faire vivre que je me surprenais moi-même à me souvenir de mon propre prénom.

Maintenant, le fait d'entendre "Cheyenne" rouler sur sa langue comme s'il s'agissait d'un mot sacré avait sûrement de quoi imprimer dans mon esprit que c'était de moi qu'il s'agissait. Que lorsqu'Andrew Holden se décida enfin à se laisser aller à ce qu'il se refusait depuis si longtemps pour mon simple plaisir, c'était moi qui le faisait chuter à son tour dans un abîme sans fin. Pendant un instant, son corps pesa lourdement sur moi, mais j'accueillais avec reconnaissance ce poids mort sur moi. Glissant ma main gauche dans ses cheveux, laissant nos deux coeurs battre à l'unisson côte à côte alors que nous nous extirpions doucement de cette brume de plaisir qui avait laissé pour seule témoin la fine couche de sueur qui maculait nos corps transi. Doucement, le monde extérieur réapparu à mes sens, les rues se firent soudainement plus animées, les klaxons se firent entendre en contrebas et pendant un bref instant, je fus reconnaissante de ne pas avoir de mur communicant avec aucun de mes voisins. Je ne suis pas sûre de la réaction qu'ils auraient eu au concert de satisfaction que nous avions dû donner cette nuit.

Rayna, elle, pleurait doucement en grattant à la porte, sans doute inquiète de ce qui avait bien pu me faire gémir et crier ainsi. Un ordre simple, prononcé à mi-voix, eu raison des inquiétudes de l'animal qui retrouva bientôt le silence habituel. Andrew avait encore un peu de mal à s'en remettre, apparemment, parce qu'il n'avait pas bronché depuis tout à l'heure. Ce qui était plutôt étonnant à mes yeux si on considérait que ce n'était pas lui qui avait eu à subir de multiples orgasmes à la dextérité et l'expertise de l'autre. Non pas que je m'en plaignais, franchement.

...

Je fus tirée de ses pensées par une douce caresse dans mes cheveux. Ce geste, insouciant, était devenu machinal et c'est à cet instant précis que je réalisais que le poids me comprimant avait disparu, qu'Andrew gisait désormais sur son flanc, à mes côtés et m'adorait du regard comme si j'étais faite des matériaux les plus précieux qu'il ait jamais vu... Machinal, parce que je doutais qu'il ait regagné plus de capacité de réflexion que moi en un laps de temps si court. Cependant, j'en étais certaine, tant par la régularité du mouvement que par la douceur de l’application de la forte main sur moi. Mais je ne bouge pas, de peur qu’un mouvement de ma part provoque une forme d’incompréhension, de crainte de la part de celui qui avait toujours été là pour moi ces trois dernières années. Alors au lieu de bouger, je ferme les yeux, écoutant d’un air distrait les battements du cœur que je possédais de plus en plus. Ce cœur, vivant, qui battait pour moi… Pour nous. J’inspirais profondément, profitant de la moindre seconde où je me trouvais tout contre lui, espérant que ce moment ne termine jamais. Et il me semble qu’une éternité est passée lorsque je le sens se mouvoir précautionneusement…

Pendant un instant, mon cœur s’est mis à battre à pleine allure. Je le regardais, et il me rendait mon regard, navré de m’avoir sortie de ma torpeur, comme s'il aurait de loin préférait pouvoir m'admirer toute la nuit sans qu'une seule parole ne soit échangée, sans que je ne bouge ou réagisse à son insistance.. Et moi, alors que je le regarde, je commence à m’interroger. A-t-il voulu partir ? Me laisser là toute seule à dormir uniquement pour que je réalise au matin qu’il m’a abandonnée… ?

Il a compris mon sentiment, il faut dire qu’il comprends toujours tout, il lit en moi comme dans un livre ouvert. Alors il me sourit. Et moi je me perds dans ce léger trait barrant son visage d’une manière si innocente. Je me force à détourner le regard de ses lèvres et c’est alors que je m’aperçois du bras qui s'étend, invitant. Roulant sur le côté, le trouve à nicher mon visage contre sa peau, alors que lui vient se coucher en fixant le plafond. Une jambe passé par dessus la sienne, j'entremêle nos corps dans une caresse qui se veut tendre et réconfortante, puisant dans la quiétude que la présence de l'autre pouvait apporter. Il m'enlaça, et mon cou vint résider contre son biceps alors qu'il embrassait mon épaule d'une étreinte dont je ne voulais jamais me libérer. Mon regard devient embué, je le sens, mais pourtant je ne pleure pas. Je suis heureuse et ce bonheur se marque sur mon visage. Mais la surprise le marque également, car d’une attitude douce, il s’était brusquement agité, m’attirant malgré moi tout contre lui. Pendant un quart de seconde, je bouillonne intérieurement… Il aurait pu prévenir.. Ou demander. S’il me voulait contre lui, il lui aurait fallu le dire, et je ne me serais pas fait priée. Nous avions faim de cette proximité qui nous avait été interdite toute notre vie… et qui, officiellement, nous l’était toujours.

Il me berça un instant, et je me sentis soudain plus apaisée… alors que j’ignorais totalement être angoissée ou tendue. Cet homme pensait à tout, il était parfait.

Les sons de la ville s'étaient réduits au silence à nouveau. La nature s’était tue en cette nuit pour écouter un nouveau chant. Le chant de deux amants célébrant leur amour. L’amour possède une mélodie qui lui est propre, et nos deux corps, nos deux cœurs, nos deux âmes avaient finalement réussi à s’accorder sur la note, ne faisant plus qu’un…
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