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« Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT}

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MessageSujet: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyDim 30 Jan - 21:50



22.47.

J'observais la ville endormie du haut du penthouse hors de prix que m'avait offert mon père.. Il n'avait pas souvent été là, il avait été loin d'être le père idéal dont rêvait toutes les petites filles, mais je devais avouer que pour la peine, il avait choisi les lieux avec une connaissance déconcertante de mes goûts. Ce lieu était passé du statut de cadeau non désiré à un refuge improvisé. M'appuyant contre le monte de fenêtre, je place ma tête contre la vitre de manière à ce que la fraîcheur du verre couplé à la chaleur naturelle de mon corps provoquent de minuscules gouttes d'eau qui se pressaient de couler au sol. Comme si cet objet inerte partageait les larmes qui manquaient de me secouer depuis quelques heures...

Au bout de ce qui sembla être une éternité, je repris mes esprit en soupirant et en me décidant finalement de quitter mon poste d'observation improvisé. Cela faisait à peine quelques heures depuis que j'ai appris (-avec moults fracas-) le retour en ville d'Andrew. Et en quelques minutes à peine, il avait trouvé moyen de remuer tout ce qu'il était possible de faire vibrer en moi. Je pense que je l'ai toujours aimé. En ami, confident... Peut-être en quelque chose de plus, même si je ne trouverais jamais moyen de me l'avouer totalement. Combien de fois ne m'étais-je pas trouvée devant chez lui à l'observer, trouvant à rassembler le courage qu'il m'était nécessaire pour entamer une discussion pénible mais qui demandait à être entendue? L'amour suivait des voies difficiles à comprendre et au plus ça allait, au plus je me disais que j'en faisais les frais. J'avais beau tenté d'étouffé tout ça dans les bras de Zach, je devais bien me tenir à l'évidence: les deux hommes n'étaient en rien comparables, précipitant bien vite ma rupture avec celui qui aurait pu, s'il avait su, me faire oublier le prof de théâtre...

Avec Andrew, tout était différent. Étrangement assez, au plus il m'agaçait par son attitude de gamin, au plus je me trouvais attirée vers lui. Et même si rien n'était pas exactement de la manière dont je l'aurais voulu, il avait toujours été là, faisant preuve d'une sagesse qu'il m'était encore aujourd'hui difficile de lui reconnaître. Mon premier ami. Le meilleur, en fait. Et j'avais essayé de me montrer là pour lui aussi. Autant que possible.

...

Je me rends dans mon salon et je m'installe dans le sofa, attrapant une photo qui trônait à quelques centimètres de ma main gauche. Un cadre de bois travaillé maintenait la vitre qui protégeait cette preuve du passé que nous partagions. D'un geste tendre, je dessine le sourire sur son visage. La photo avait été prise à une fête de l'université, et comme à son habitude, il s'était montré on ne peut plus insupportable. Mais je me souvenais parfaitement du moment où il est parvenu à me faire mourir de rire, me tenant proche de lui alors que nous étions secoués par des soubresauts d'hilarité. Une étudiante avait trouvé moyen de prendre un cliché et s'était arrangé pour me le faire parvenir en catimini. Quelqu'un sonna à ma porte. J'aurais dû m'inquiéter de qui cela aurait pu être vu l'heure, mais le bâtiment était sécurisé et si le vigile avait laissé passer cette personne, ça ne pouvait représenter de danger pour moi. Reposant la photo à sa place originale, souriant légèrement au souvenir, je me suis levée pour aller répondre.

    Andrew? Mais qu'...

Je n'aurais jamais l'occasion de terminer ma phrase. Andrew s'était largement assuré de ça...

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyDim 30 Jan - 22:25

« Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} 000ke9p4

    Comment se retrouver avec un cerveau en fusion comme les volcans ? Ca Andrew pouvait y répondre aujourd’hui. Ca faisait quelques jours qu’il était rentré et seulement quelques heures qu’il avait reprit son poste. Aujourd’hui, il n’avait pas grand-chose à faire. Son remplaçant était encore là pour la journée, vu qu’il n’avait pas prévenu de son retour. Il pouvait donc faire ce qu’il voulait, c’était pour ça en partie qu’il était aller voir Cheyenne. L’autre partie était qu’elle lui avait manqué, qu’il voulait la voir et qu’il voulait surtout lui présenter son livre et savoir si elle pourrait l’aimer. Seulement ça ne s’était pas vraiment passé comme il l’aurait souhaité. Il avait commencé par lui renverser deux cafés dessus, dévoilant ainsi un chemisier blanc qui était devenu transparent, au plus grand plaisir des yeux de l’homme. Puis en discutant, il avait essayé d’être agréable, mais finalement ça avait mal finit. Il n’avait pas trop sû comprendre ce que la jeune femme voulait lui faire passer comme message. Il devait avouer qu’il n’avait pas non plus été hyper clair. Un coup il disait qu’il était près d’elle et que oui le personnage de son roman était lui amoureux d’elle et quelques secondes après ils disaient que tout cela n’était que pure fiction. Finalement il avait essayé de rattraper la jeune femme dans le couloir. Ne voulant pas que les étudiants bizarrement pressé d’aller en cours ne lui fassent mal, il avait amené la jeune femme à se plaquer à un casier et à lui par la même occasion. Seulement au lieu de lui demander des explications sur son comportement, il s’était retrouvé à la regarder sans pouvoir prononcer un seul mot. Il n’avait pas fait attention aux jeunes qui s’étaient comprimés autour d’eux. Enfin, il avait sentit un des étudiants le pousser, ce qui avait fait qu’il avait été encore plus proche de la jeune femme. Ca n’était pas du tout désagréable et il s’était laissé totalement absorbé par son regard. Puis, il avait commencé à entendre les jeunes en vouloir apparemment plus comme spectacle. D’accord, sur le coup il n’aurait pas dit non, seulement le genou bien placé, où mal placé, tout dépendait de qui parlait, là c’était Andrew, donc mal placé de la jeune femme, lui avait fait se reculer. Il avait d’abord eu un petit cri de surprise. Il avait également ouvert de grands yeux, surprit d’avoir réagit ainsi, avant de se reculer. Fixant la jeune femme, il eu du mal à déglutir, pour finalement se retourner vers les étudiants, leur demandant de partir vers leurs classes respectives. D’accord, il aurait bien qu’il les collait tous, mais avec le nombre qu’ils étaient une seule salle n’aurait pas suffit. Seulement quand les étudiants partirent, il se retrouva seul dans le couloir. Cheyenne en avait profité pour s’éclipser et il n’avait pas pû avoir le fin de mot de cette histoire. Mais il avait reconnu ses bruits de pas et il l’avait vu partir. Il l’avait appelé, mais rien à faire, elle ne voulait pas accepter de parler.

    Prenant son sac, il était alors partit se prendre un café. Ensuite, il avait été assuré ses cours, enfin plutôt assisté aux derniers cours de son remplaçant. Son café à la main, il entra dans la salle de théâtre et partit s’asseoir, posant non sans bruit son sac au sol. Il n’avait fait que soupirer et évidemment le remplaçant le prenait pour lui, ce qui fait qu’une bonne crise s’en était suivit. Ca n’était pas le moment de chercher Andrew. Il s’était fait alors discret et il avait sortit un cahier et un stylo. Fermant les yeux, il visionna ce qui c’était passé avec Cheyenne et il avait essayé de refaire un récapitulatif pour essayer de comprendre. Seulement plus il y pensait et moins il comprenait. La journée passa beaucoup trop doucement au goût de l’homme. Le soir même, il alla chercher sa fille à l’école et la ramena chez eux. Il n’arrivait pas à se concentrer sur quoi que ce soit et c’est sa fille qui parvint à le faire parler. Il lui expliqua ce qui s’était passé, puis il vit sa fille filer au premier, puis redescendre avec un sac quelques minutes plus tard. Elle lui expliquait qu’elle allait dormit chez la voisine pour qu’il aille voir Cheyenne. Surprit de la façon dont elle lui avait dit cela, il était resté septique, mais elle avait raison. Il avait besoin de comprendre. Evidemment il n’était pas un adepte des longs discours, mais là ça s’imposait. Déposant donc sa fille, il remercia la voisine et partit ensuite chez Cheyenne. Seulement une fois devant chez elle, il baissa les bras et partit au bar le plus proche. Il avait commandé un verre, mais il ne l’avait pas touché. Ca n’était pas le moment de boire de toute façon. Payant tout de même la boisson alors qu’il ne l’avait pas vu, il sortit du bar et alla à sa voiture. En voyant l’heure, il se disait que ça n’était clairement pas le moment de déranger Cheyenne. Seulement en repassant devant chez elle, il s’arrêta. Tapotant le volant du doigt, il posa la tête contre l’appuie tête et soupira doucement. Des passages de son livre lui revinrent alors en tête. Ouvrant les yeux au bout de quelques minutes, il sortit de sa voiture, la ferma et partit vers chez la jeune femme.

    Il en avait même oublié le vigil. Heureusement pour lui l’homme le connaissait. Enfin en quelques sortes. En effet Andrew n’était jamais venu chez Cheyenne avant, mais le vigil l’avait déjà vu avec la jeune femme. Andrew avait vu l’homme à l’université parfois. Au départ il n’avait pas sû qui il était, mais un jour, pensant qu’il harcelait Cheyenne, il avait été lui parler. C’était d’ailleurs à ce moment là qu’il s’était rendu compte qu’il était bien plus grand une fois debout. Il avait donc bizarrement perdu sa voix d’homme viril pour être remplacé par un soupire et un léger sourire. Mais Andrew avait apprit que cet homme était le vigil personnel de la maison de la jeune femme. Donc ce soir, il avait discuté un peu avec l’homme et avait pû passer. Allant jusqu’à la porte, il sonna. Mince, il n’avait toujours pas de plan d’action. Autant le faire comme il le sentait, il verrait bien comment ça se passerait. Voyant la porte s’ouvrir, il n’y eu qu’une seule chose qui lui passa par la tête. Entrant, il poussa la porte et attrapa la jeune femme par les hanches. La fixant dans les yeux, il se rapprocha d’elle pour l’embrasser. Alors là il aurait le droit à un bon coup de genoux bien placé pour elle et des tirages de nez et d’oreilles jusqu’à qu’il perde ces eux parties de son corps. Se reculant doucement de la jeune femme, il savait que ça allait mal se passer pour lui, alors autant en profiter au maximum. Poussant la porte du pied, il l’entendit à peine claquer, qu’il avait plaqué la jeune femme contre et qu’il l’embrassait à nouveau.
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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyJeu 3 Fév - 18:31



Si je n'avais pas vu qu'il s'agissait là d'Andrew, je pense que mon mode d'autodéfense se serait bien rapidement mis en route en voyant cette figure imposante presque forcer l'entrée de mon appartement. Mais il s'agissait là d'Andrew, alors mes sens étaient en veille. Endormis. Noyé dans la confiance relative que j'offrais à l'homme qui faisait irruption ainsi à cette heure de la nuit. Si mes sens étaient moindre à cause de ça, le regard qu'il plongea dans le mien et ses mains qui prirent possession de mon visage et de ma hanche eurent sur moi l'effet électrisant d'un choc auquel on ne pouvait échapper. J'aurais volontiers protesté son attitude, ou le fait qu'il ait à moitié défoncé ma porte pour s'inviter chez moi, mais il fit mourir tout mot dans un baiser qui me laissa pantois.

Ai-je dis baiser? Non. La fureur de l'action, la désespérance qui se masquait derrière le geste, le tout clamait possession. Ses lèvres prenant possession des miennes sans laisser le moindre choix, hormis le choc qui coursait à présent dans mes veines. Andrew. Andrew qui m'embrassait. Sur le palier de mon appartement!

Se reculant doucement, ne laissant entendre que nos respirations saccadées (et dans son cas, bien plus enthousiasmée que la mienne, presque comme il était fier). Il exultait d'assurance, mais je savais que tout ça n'était qu'une façade, parce que le connaissant comme il me connaissait, il s'attendait probablement à une torture physique qui allait le laisser eunuque pour le restant de ses jours. Abasourdie par autant de culot, j'allais réagir. Parler. Faire quelque chose. Ne pas laisser les choses comme ça, merde! Pour qui se prenait-il?! La menace devait planer dans mes yeux, parce qu'il ne perdit pas de temps à capturer mes lèvres à nouveau, fermant la porte dans un clac discret en ayant probablement utilisé son pied puisque son corps restait collé au mien et ses mains maintenaient mon visage en place pendant qu'il insufflait la dose de passion mêlée d'incertitude la plus concentrée que j'aie jamais vécu.

Je dus me battre pour forcer la rupture. Pour le pousser à prendre ses distances et, à la rigueur, à me laisser respirer à nouveau. Fermant les yeux, je me séparais de tout ce qu'il ne me concernait pas: je bloquais l'appartement, je bloquais Andrew, je ne laissais rien paraître d'autre que ce qui m'était utile pour remettre mes idées en ordre une bonne fois pour toute. J'insufflais une bonne fois, profondément, assez pour reprendre mes marques et pour réaliser ce qui se passait. Je devais avoir l'air belle, franchement. Les cheveux dérangés, les lèvres qui vibraient encore de la force du baiser... mon pouce passa sur ma lèvre inférieure, comme si je pouvais d'une manière ou d'une autre reproduire la pression qu'Andrew y avait exercé il n'y a pas quelques secondes. Il dût le voir, parce qu'il refermait déjà la distance qui nous séparait, sans doute enthousiasmé à l'idée d'un "encore".... ou pas.

Je n'ai pas réalisé lorsque ma main avait claqué sur sa joue, jusqu'à ce que je sente son corps à lui tituber d'un pas ou deux en arrière sous l'effet du choc. Je savourais presque son expression d'homme blessé, trop étonné de la réaction pour réellement réagir. Je le vis manipuler sa mâchoire comme s'il cherchait à la remettre en état, et là, je reconnaissais parfaitement Andrew: toujours le genre à en faire de trop, ce n'était pas une gifle qui allait lui déboîter sa maxillaire inférieure.. Quoique, choquée que j'étais, je n'avais pas dû y aller de main morte... C'était en tout cas ce que me susurrait ma main droite, picotant encore de la brûlure du choc entre sa peau et la mienne.. Il se releva doucement et me regarda comme s'il ne me reconnaissait pas. Mon expression devait être celle d'une femme confuse, qui semblait vouloir hurler "mais qu'est-ce qu'il te prends?!" au monde entier, partagée entre l'ébahissement et la surprise, et le choc, et le sentiment ô combien étrange qui ne cessait de faire papillonner mon coeur.

Il m'avait embrassée.

Je laissais la nouvelle s'ancrer doucement en moi, plongeant mon regard choqué dans le sien, brillant de quelque chose qui n'avait rien à voir avec la surprise. Quoi? Je n'en savais rien, mais il n'a suffit qu'une seconde durant laquelle mes yeux dardaient à nouveau vers ses lèvres pour m'avancer vers lui -non sans satisfaction à le voir sursauter en craignant une nouvelle claque- et plaquer ma bouche sur la sienne, demandant, donnant. A réclamer autant qu'à offrir. A décider qu'il n'allait pas être le seul à profiter du moment, tout en me persuadant lentement que jamais plus ça n'allait se reproduire. Qu'à lui autoriser accès à ma bouche allait être la dernière d'une petite série d'erreurs que j'avais pu faire à partir du moment où il était impliqué...

Ses mains se firent baladeuses, emportées par la passion de l'échange que je trouvais soudain impossible à supporter. Sa main droite frôla mon bassin à un endroit où un autre avait décidé de me marquer à vie, et le simple contact eut l'effet d'une douche froide. Je me détachais de lui. Le regard affolé à ce que nous venions de faire, et à ce qu'il aurait bien évidemment voulu continuer. C'était presque comme s'il m'avait brûlée, et moi je reprenais mes distances. J'avais besoin de me distancer. De reconstruire ses murs autour de mon cœur qu'il s'amusait à démolir coup après coup. Je ne pouvais pas me permettre de me laisser aller comme ça...

    Rentre chez toi, Andy...

Je lui tournais le dos, marchant doucement pour regagner la fenêtre qui m'avait tant fascinée tout à l'heure, tentant au possible de secouer les frissons de plaisir qui s'étaient éveillés, rabattus par la vérité simple que je ne devais probablement pas être plus qu'un coup... Il n'était même pas revenu depuis quelques heures, il avait passé des mois à m'ignorer, il avait fait un retour fracassant dans ma vie, et maintenant ça? C'était au total beaucoup trop confus pour moi, trop en une journée, trop pour une seule personne... Et je préférais mettre fin au jeu avant de m'y brûler les ailes.... Je l'imaginais avec un sourire au sobriquet que j'avais utilisé, mais surtout au fait que je n'avais pas intenté à sa vie... ou presque. Croisant mes bras, je maintins ma main près de mon menton, laissant mon index caresser ma lèvre à nouveau. Regagnant une attitude digne. J'entendis la porte de devant ouvrir à nouveau, et une fois refermée, je laissais échapper le souffle que j'ignorais avoir retenu jusque là...

Je ne pouvais pas me permettre ça...


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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyJeu 3 Fév - 19:42

    Une main sur la hanche de la jeune femme et l’autre sur son visage. Oui, il pouvait perdre une main. Embrassant la jeune femme, il s’était collé à elle. Oui, il pouvait perdre son corps entier, mais il était déjà perdu là. Il se perdait à l’embrasser et qui plus est à apprécier cela. Il ne pensait plus à rien et quand il se recula légèrement, il savait qu’elle allait le tuer ou lui crier dessus, donc il préféra anticiper et c’est pour ça qu’il ferma la porte avec son pied et qu’il plaqua la jeune femme contre, pour pouvoir l’embrasser à nouveau. Profitant donc une seconde fois des lèvres de la jeune femme, il la sentit tout d’un coup qui voulait se reculer. Il hésita à se stopper, mais il préféra l’empêcher de faire ça. Elle devait bien ressentir quelque chose elle aussi non ? Seulement il n’eu pas le temps d’y répondre, qu’il se retrouva éloigné de la jeune femme. Elle ne semblait pas vouloir qu’il continue, ce qui le surprit vraiment. Non pas qu’il se pensait irrésistible, enfin plus aujourd’hui, sauf quand il disait cela pour rire. Seulement, il avait pensé qu’avec tout ce qu’elle avait dit dans l’amphithéâtre, elle voudrait de lui. Evidemment ils étaient amis, mais il avait espérait quelques secondes qu’ils pourraient être plus. Seulement elle ne semblait pas partager cet avis. La fixant, il remarqua qu’elle passait son pouce sur sa lèvre. Andrew fut quelque peu soulagé. Il se disait qu’elle avait aimé et que peut-être elle en voudrait encore. Alors, il se rapprocha d’elle à nouveau, seulement il se reçut une gifle qu’il n’avait pas du tout vu venir et qui lui fit ouvrir de grands yeux. Posant une main sur sa mâchoire, il essaya de voir comment était sa mâchoire. Apparemment ça allait, elle n’allait pas lâcher. Sa mâchoire allait bien, seulement là c’était son esprit et ses idées qui n’étaient plus en place. Il avait pourtant été sûr et certain qu’elle voulait plus. Apparemment il s’était vraiment trompé. Il fallait dire qu’il n’avait pas eu beaucoup de relations sérieuses, donc il n’était pas doué pour décoder les signes amoureux d’une femme à son égard. Mais cette fois-ci il pensait qu’il avait raison.

    Se redressant, il fixa la jeune femme, essayant de trouver dans sa façon d’être ou dans son regard une réponse à son comportement. Seulement il ne trouvait rien et il se demandait vraiment pourquoi elle avait réagit ainsi. Bon d’accord, il l’avait embrassé comme ça, sans qu’elle s’y attende, seulement une gifle comme il venait de recevoir était pour lui assez difficile à encaisser. Encore pire parce qu’il aimait la jeune femme. La fixant, il essayait toujours de trouver une réponse à ses interrogations, quand il vit la jeune femme s’approcher de lui. Ayant un mouvement de recul, il tenait à sa mâchoire. Fronçant légèrement les sourcils, il fut alors très surprit de sentir la jeune femme l’embrasser. Se retrouvant impuissant, comme un véritable imbécile, il ne fit que profiter. Seulement, il se mit à bouger, posant ses mains sur les hanches de la jeune femme. Après tout en profiter pleinement et voir s’ils pouvaient aller plus loin. Seulement elle le repoussa à nouveau. Restant cette fois-ci sur ses gardes, il essaya de voir si elle allait à nouveau le gifler ou pas. Mais elle lui demanda simplement de partir. Quoi ? Fronçant les sourcils, il vit la jeune femme partir derrière lui. Il resta planté là, à essayer de comprendre tout ce qui venait de se passer.

    Il était revenu le matin même et il avait parlé avec la jeune femme. Il avait pensé que l’embrasser serait une bonne idée, mais il venait de se prendre une gifle qui ferait toujours peur à sa mâchoire. Puis, elle l’avait embrassé à son tour. Il était complètement perdu et il ne savait pas du tout comment il devait réagir. Elle était très douée pour parvenir à le déstabiliser à ce point là. Il n’était pas non plus du genre à montrer aux autres ce qu’il ressent, enfin pas toujours et là il venait de laisser place à différents sentiments sur son visage et dans son expression corporel. Sortant de ses pensées, il se retourna et vit la jeune femme qui était près de la fenêtre du salon. Elle devait réfléchir à ce qui venait de se passer. Seulement il n’avait pas envie de partir. Non pas qu’il voulait aller plus loin, même s’il avait vraiment envie de faire l’amour avec la jeune femme. Non, là il voulait comprendre le comportement qu’elle venait d’avoir à son égard et il voulait pouvoir parler avec elle de tout cela. Il voulait qu’ils puissent parler comme ils le faisaient avant qu’il ne soit partit en juillet dernier. Il savait qu’il n’avait pas appelé, qu’il aurait dû le faire, qu’il aurait dû écrire, qu’il aurait dû donner signe de vie et pas simplement écrire quelques lignes sans intérêt personnel. Seulement il ne savait pas comment il devait se conduire face à la jeune femme. C’était encore pire aujourd’hui. Se tournant vers la porte, il ouvrit cette dernière. Partir était sans doute la meilleure chose à faire. Elle voulait sans doute réfléchir, alors, il fit un pas vers la sortie. Seulement son esprit lui disait de rester et de mettre les choses aux claires avec elle. Faisant un pas en arrière, il ferma la porte et se retourna pour la regarder. La voyant respirer, il savait qu’au moindre bruit, elle le verrait, alors il se devait de faire attention. Regardant d’abord autour de lui, il se demandait comment il allait faire et surtout ce qu’il allait dire.

    Il posa finalement son regard sur la jeune femme. Elle était toujours dos à lui et il se demandait s’il devait faire un peu de bruit pour lui prouver qu’il était toujours là. Un raclement de gorge ? Une parole ? Il ne savait pas vraiment, alors, il ne fit qu’avancer. A mi chemin, il pensa à l’enlacer, mais il se traita mentalement d’imbécile. Elle ne devait pas être du genre à aimer ça, enfin en tout cas pas de sa part à lui. Arrivant aux côtés de la jeune femme, il se mit lui aussi à regarder par la fenêtre. Elle devait l’avoir vu maintenant, seulement ils restaient muets l’un comme l’autre. Fixant toujours l’extérieur, il se décida à parler.

    Je reste ici avec toi et je ne partirais pas aussi facilement, même si tu comptes démonter ma mâchoire pour de bon.

    Il n’osait pas croiser son regard de peur de voir de la lassitude ou de l’énervement contre lui.

    Je ne suis pas là pour t’énerver, même si je dois dire que c’est un don que j’ai et que j’aimerais parfois effacer. J’aurais pû partir depuis longtemps, depuis que je te connais seulement je reste aujourd’hui et je resterais toujours.

    Mettant ses mains dans ses poches, il essaya de trouver une certaine contenance. Il ne voulait pas paraître stupide ou puéril pour une fois. Il voulait juste comprendre et parler. Pour une fois qu’il se comportait en adulte, il fallait qu’elle en profite, enfin il espérait qu’elle accepterait de parler avec lui.

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyMar 8 Fév - 17:35



Le silence avait au moins le mérite de me calmer. De me plonger dans une réflexion dont, franchement, je ne parvenais vraiment à voir la fin. A entendre la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer doucement, je m’attendais vraiment à ce qu’il soit parti, mais j’aurais dû me douter que jamais ça n’allait être le cas. Ce n’était tout simplement pas le genre d’Andrew, ou en tout cas cela ne l’avait pas été depuis que je l’ai connu: soit il terminait quelque chose qui lui tenait à cœur, ou alors il cherchait à comprendre pourquoi il ne pouvait pas. A ressentir encore l’intensité de ce qui venait de se produire au plus profond de moi, je n’avais aucun doute que ça lui avait tenu à cœur. L’ayant interrompu, je savais qu’il aimerait comprendre pourquoi et que donc il serait incapable de partir même si je lui ordonnais en le menaçant de tous les tourments au monde. Je savais donc qu’il se trouvait toujours dans mon appartement, même si je me trouvais nettement plus détendue que par son arrivée surprise. Parce que c’était qui il est. CQFD.

Ça, et j’avais entendu le couinement infime de la latte en bois qui déconnait, quelque part entre l’espace de l’entrée et l’ouverture qui menait à mon salon…

De toute façon, il n’avait pas de quoi me surprendre, sauf si une porte d’entrée nous séparait et ne préparait pas à ce qu’il me réservait. Quand il était question de s’approcher doucement, Andrew Holden faisait preuve de la furtivité d’un éléphant pris dans un couloir trop étroit. Était-ce ce qui effrayait le plus ? Que je m’étais laissée aller à me laisser prendre à son petit jeu ? Ou bien que je me sois retrouvée à apprécier le fait qu’il m’ait embrassée, au point d’en demander plus, toujours plus ? Je me sentais perdue, je n’étais en aucun cas certaine de ce que je voulais, mais ce dont j’étais sûre, c’est que j’étais sacrément soulagée qu’il ne m’ait pas écoutée et soit resté. Non pas qu’il ait un jour fait comme je lui demandais. Sa présence me calmait, paradoxe étrange au simple fait qu’il était celui qui m’avait mise dans tous mes états pour commencer… Il s’installa à mes côtés et se mit à scruter à son tour les environs, sûrement occupé à chercher qu’est-ce qu’il y avait dans cette vue qui me fascinait autant… Je n’aurais pas été étonnée qu’il cherche un oiseau quelconque, un voisin nu, ou alors n’importe quelle autre connerie qui pourrait supporter une plaisanterie pour briser la glace. Pour alléger l’atmosphère. Au lieu de ça, sa voix se fit étonnamment sérieuse lorsqu’il se remit à parler, doucement. A peine eut-il mentionné sa mâchoire que je mordillais avec frénésie ma lèvre inférieure, sentant une bouffée de culpabilité monter en moi et menacer de se déverser alors que c’était à lui de s’excuser, dans le fond. Il avait forcé l’entrée de mon appart’, quand même ! Je baissais les yeux, malgré tout honteuse d’avoir réagi ainsi avec lui, si impulsivement alors que j’étais en général la tête froide de notre duo. Et c’est alors qu’il recommença.

Réussissant sans peine à me faire sourire en mentionnant le don d’énervement qu’il avait, et auquel j’imposais une emphase en ricanant doucement et en hochant la tête avec approbation, qu’à la phrase suivante il m’arrêtait immédiatement dans mon élan taquin et parlait de choses qui envoyèrent mon cœur hésiter entre un salto de plaisir et un arrêt pur et simple. Rester aujourd’hui et pour toujours. Ça n’était pas rien comme parole et il devait savoir que ça ne pouvait passer inaperçu en ce qui me concernait. Il mit ses mains en poche et continua de regarder l’horizon alors que moi je braquait mon regard sur lui, à la recherche d’une moindre information pouvant m’indiquer qu’il n’était pas sincère. Qu’il cherchait juste à dire ce qu’il fallait pour me mettre à l’aise, sans le moindre égard sur l’honnêteté de ses mots. Je m’attendais à un mensonge. A ce qu’il ne le pense pas vraiment et j’espérais vraiment pouvoir trouver sur son visage une trace quelconque de cette manigance.

Je n’en ai trouvé aucune.
J’avais besoin de réfléchir.

    Installes-toi dans le sofa…, dis-je sur un ton partagé entre la sympathie et l’ordre gentil

Sans doute était-il ravi que je ne le foute pas dehors pour de bon, parce qu’il m’a semblé apercevoir une légèreté dans son pas lorsqu’il s’exécuta. Mais son visage s’obscurcit lorsqu’il réalisa qu’en ce qui me concernait, je ne voulais en aucun m’installer pour l’instant. Attendant qu’il se mette à l’aise, je me tournais vers la cuisine avant de m’affairer à récupérer quelques boissons, et à lui préparer un pack de glace. Lui proposant à boire en revenant m’installer à ses côtés, je déposais doucement ma main là où je l’avais frappé plus tôt, avant d’y déposer doucement le pack pour soulager le muscle qui devait être en feu. Je n’étais peut-être qu’une femme, mais j’avais la réputation à l’université de savoir mettre au tapis à peu près n’importe qui. Je lui décochais un regard dur lorsqu’il sursauta doucement à la fraîcheur soudaine, entamant un mouvement pour s’éloigner des glaçons que je lui infligeais, mais à plonger ses yeux dans les miens il capitula, sûrement craintif de se voir frapper d’une répétition des évènements précédents. Mon regard à moi s’adoucit, et redevint rapidement le coup d’œil qui m’était caractéristique.

    Je suis désolée de t’avoir frappé, dis-je dans un murmure sincèrement navré, mais c’est de ta faute aussi, quelque part

Andrew n’avait pas à jouer les grands blessés, ça avait toujours été dans ma nature de me soucier et de m’inquiéter des autres. Surtout quand j’en étais la cause et peu importe la raison. Alors il pouvait bien soupirer de soulagement, je n’allais rien attenter de plus pour ce soir, je me sentais déjà assez mal de l’avoir giflé comme ça. Ce n’était pas mon genre de me laisser emporter à ce point, mais il avait tellement bouleversé les choses que sur le moment, ça n’avait pas semblé être une si mauvaise idée… Même si dit comme ça, ça me faisait penser que c’était réfléchi, alors que c’était LOIN d’être le cas. Et pendant que je ruminais ça alors qu’il gesticulait sous la froideur soit de mes mains, soit du pack, ses précédentes paroles me revinrent en tête.

    Le fait est que tu ne peux pas jurer de rester pour toujours, Andy, parce que c’est du n’importe quoi. Tu es déjà parti, d’ailleurs, dis-je non sans une certaine déception –ou était-ce de la tristesse ? – dans la voix. Il allait avoir ça pendant encore un sacré bout de temps sur la conscience...,et ne viens pas me dire que tu m’as invitée, que j’ai refusé, on sait très bien que même si j’étais venue, ça n’aurait pas changé grand-chose. Au pire, ça t’aurait sacrément distrait si j’en juge sur ton excuse pour ne pas m’avoir appelée et je me serais retrouvée à être un bagage plutôt qu’une bonne compagnie. Et contrairement à d’autres, je n’ai pas le loisir de lâcher le boulot jusqu’à janvier, moi…

J’éloignais le pack de sa mâchoire, évitant de songer au fait que je me considérais de bonne compagnie à ses côtés et m’attendant presque à un couinement de soulagement de sa part cette fois. Je lui tends sa boisson pour qu’il se console d’une gorgée alors que de mon côté, je posais les coudes sur les genoux, joignant mes mains en laissant mes doigts s’entrelacer dans une attitude qui dénotait clairement une dose massive de nervosité qui s’emmagasinait.

    Pourquoi…. Je m’interrompis un instant, ne terminant pas ma phrase. Incertaine sur ce que je voulais demander. J’avais envie de savoir tant de « pourquoi » : pourquoi il jouait ainsi avec moi, pourquoi il m’avait embrassée, pourquoi, pourquoi, pourquoi… Mais au final, je ne put me résoudre à être si franche avec lui, alors je me posais sur la question qui peut-être allait en rassembler plusieurs autres… Pourquoi es-tu là, Andrew ?

J’avais fait usage de son prénom, entier, pas du quolibet que je lui avais attribué il y a maintenant tant d’années, mais mon ton était doux, comme à mon habitude, même si le tempo se faisait plus feint et incertain. Ce n’était pas un reproche, juste…. une question. Je m’attendais juste à de la franchise de sa part, même si je n’étais pas sûre de la réaction que j’aurais s’il s’avérait qu’il soit trop franc et que ça me déboussole encore plus. Je détestais ça. Cette incertitude émotionnelle. Le fait de me trouver sur le fil du rasoir entre deux possibilités qui me tiraillaient l’une et l’autre d’angoisse.

A mes yeux, il était venu ici. C’était à lui d’ouvrir la conversation, même si d’un point de vue purement physique, le contact était depuis un sacré moment établi…

Noyant mes questions, mes incertitudes et ma propre nervosité sous une goulée de boisson fraîche, j’attendais qu’il se remette à parler… A s’expliquer. Je devais avoir l’air de l’ingénue totale, mais j’avais besoin de savoir. De l'entendre dire ce que je voulais entendre pour y voir plus clair. Moi qui d’ordinaire était toujours la forte tête, celle qui le faisait picorer dans la paume de ma main, je me retrouvais désarmée et je détestais ça ; la moindre des choses serait pour lui d’éclaircir la raison pour laquelle il me faisait vivre ça…

Non ?
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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyMar 8 Fév - 19:27

    Rentrer chez lui ? Il aurait dû le faire avant de réfléchir. Il était le genre d’homme impulsif qui ne réfléchit pas toujours avant d’agir et il aurait pû partir d’ici rapidement. Seulement aujourd’hui son cerveau avait décidé de le faire penser. Son cerveau l’avait abandonné quelques minutes plus tôt quand il n’avait pas sû comment réagir face à Cheyenne et que la seule chose qu’il avait trouvé à faire était de l’embrasser. Quand il l’avait embrassé, son cerveau s’était mit en veille, le laissant simplement profiter du moment. Seulement depuis qu’elle l’avait repoussé, qu’il s’était prit une sacrée gifle et qu’elle lui avait demandé de partir, il avait besoin de réfléchir. Il avait besoin de comprendre. Toute sa vie il avait vu des choses horribles, surtout quand il était petit. Aujourd’hui, étant adulte, même s’il n’en donne pas toujours l’air, il voulait comprendre et prendre ses responsabilités. Il voulait que les choses soient mises aux claires avec Cheyenne. Ca faisait trois ans qu’ils se connaissaient. Ce qu’il ne lui avait jamais dit, c’était qu’il l’avait vu pour la première fois dans un bar alors qu’elle chantait. Elle devait penser que leur première rencontre était le jour de son arrivée au sein de l’université de Berkeley. Mais aujourd'hui et ce depuis trois ans, il se devait d’accepter la vérité sur son état face à la jeune femme. Il était amoureux d’elle, mais pas encore prêt à le dire tout haut. Il lui faudrait sans aucun doute un électrochoc, mais il ne savait pas vraiment comment cela se produirait. Enfin bref, pour le moment, il venait d’analyser la situation et il était allé se planter aux côtés de la jeune femme. Regardant par la fenêtre, comme elle le faisait, il essayait de trouver une façon de formuler ses propos. Déjà qu’elle lui avait demandé de partir, il savait qu’il devait faire au plus vite pour parler et ensuite il accepterait d’être mit dehors, mais pas avant qu’elle ne sache qu’il l’apprécie beaucoup. Expliquant alors à la jeune femme qu’il resterait là même si elle comptait lui démonter la mâchoire, il la regardait et apprécia de la voir sourire.

    Un léger sourire, mais si agréable à voir, qu’il ne pû s’empêcher d’esquisser un sourire à son tour. Reprenant son sérieux, il lui expliqua également que même s’il l’énervait souvent, il n’était pas là pour ça. Il était là depuis qu’ils se connaissaient et il ne voulait pas partir. Il voulait rester aux côtés de la jeune femme. Evidemment la voir avec d’autres hommes était un supplice, mais il faisait comme si de rien n’était. Il n’avait pas son mot à dire à propos de tout cela, donc il se taisait et faisait avec. Tournant finalement la tête vers la fenêtre, il reprit sa contemplation, mais il vit la jeune femme le regarder. Cependant, il ne bougea pas et attendit simplement sa sentence. Il espérait tout de même garder sa mâchoire intacte et pouvoir rester, mais il ne savait pas comment elle allait vraiment réagir face à tout ce qui venait de se passer. Les secondes passèrent quand il entendit la jeune femme parler. Tournant doucement la tête vers elle, il ne savait pas si elle disait vrai ou pas. Mais apparemment oui, elle acceptait qu’il reste et qu’il s’assoit dans le canapé. Enlevant sa veste, il la posa sur le dossier du canapé et prit place dessus. Regardant la jeune femme qui était dans sa cuisine, il fronça les sourcils, essayant de savoir ce qu’elle faisait. Attendant patiemment qu’elle revienne, il la regarda faire. Il aurait aimé savoir ce qu’elle avait ressentit quand il l’avait embrassé. Avait-elle aimée ? Avait-elle détesté ? Il avait envie de savoir mais il savait aussi que c’était une mauvaise idée de le demander. Voyant la jeune femme revenir, il la regarda toujours, essayant de savoir ce qu’elle allait dire ou faire. La voyant avancer sa main vers son visage, il fronça légèrement les sourcils, mais il apprécia de sentir les doigts de la jeune femme sur sa mâchoire. Ca faisait un peu mal, mais ça pouvait aller. N’ayant pas vu le pack de glace venir, il sursauta sous la fraicheur de la chose. Finalement sa mâchoire lui faisait plus mal qu’il ne le pensait et ne le ressentait.

    Voyant le regard noir de la jeune femme, il soupira doucement et se laissa faire. Ne disant rien à ses propos, il abaissa simplement les yeux. Il ne préféra même pas répondre quoi que ce soit, de peur d’enfoncer la situation et de cette fois avoir le droit de voir la porte lui être claquée au nez. Tout un coup il l’avait l’impression que sa mâchoire était anesthésiée. Il ne sentait plus rien et même s’il avait quelques toutes petites notions de médecine, il se disait que ne plus sentir sa mâchoire n’était pas bon signe. Essayant donc de retirer le pack de glace, il remarqua que la jeune femme était dans ses pensées. Il ne pouvait pas faire grand-chose pour récupérer sa mâchoire, il essaya donc en gesticulant, mais elle revint à elle pour lui parler. S’arrêtant net, il se retrouva comme un imbécile à ne pas savoir quoi répondre. Si seulement elle savait ! Elle n’aurait pas été qu’un simple amusement comme elle le dit. Non, il aurait essayé de lui faire comprendre ce qu’il ressent pour elle. Il aurait vraiment tenté de lui faire ouvrir les yeux. Ils seraient peut-être déjà ensemble si elle ressentait aussi quelque chose pour lui. Mais ça aurait également pû briser leur amitié et ça il ne le voulait pas. Se demandant alors si le baiser n’avait pas été trop pour leur amitié, il resta à nouveau silencieux. Appréciant que Cheyenne retire la glace, il ne dit absolument rien. A croire qu’il en avait perdu la parole ! Esquissant un faible sourire quand elle lui donna son verre, il en but une gorgée. En effet, elle lui avait demandé s’il voulait boire quelque chose quelques minutes plus tôt et il avait accepté. Entendant alors la question de la jeune femme, il remarqua que ça n’en était pas vraiment une. Un simple pourquoi. Y aurait-il une suite ? Se rendant compte qu’elle voulait peut-être savoir pourquoi il l’avait embrassé, à vrai dire, il se voyait mal dire qu’il n’avait rien prémédité et qu’il l’avait embrassé pour pouvoir entrer et parler. Entendant alors sa vraie question, il fut quelque peu soulagé, mais il n’en était pas plus fier pour autant. Que répondre à cela ? « J’ai réfléchir toute la nuit et je me suis dit que je devais t’avouer mes sentiments. » Non, il ne pouvait pas dire ça. Buvant une nouvelle gorgée de son verre, il le posa sur la table basse et essaya de trouver la meilleure façon de formuler ses propos.

    A vrai dire, je n’ai pas comprit tout ce qui s’est passé dans l’amphithéâtre.

    Se raclant la gorge, il s’était rendu compte que sa voix vacillait. Il était nerveux parce qu’il voulait des réponses, mais également parce qu’il était sérieux et il n’avait pas vraiment l’habitude de parler en temps qu’adulte. Même sa fille de 12 ans était bien plus mâture que lui. Se passant une main se le visage, il soupira doucement et regarda la jeune femme.

    Je sais que je n’ai pas donnée de nouvelle, que comme d’habitude je me suis comporté comme un imbécile, mais je ne pouvais pas te donner de nouvelles, pas en sachant qu’il était là.

    Il parlait évidemment de l’homme qu’elle avait à ses côtés quand il était partit où plutôt qu’elle avait quittée avant qu’il ne parte, mais ça Andrew ne le savait pas. Rien que le fait d’entendre ce type décrocher le téléphone l’aurait fait s’énerver et il n’avait pas besoin de ça.

    Je sais que j’aurais dû prévenir de mon retour, que j’aurais dû faire profil bas et que j’aurais encore et toujours dû arrêter de me comporter comme un adolescent puéril, mais ça n’est pas vraiment dans ma nature. Cependant, je m’excuse de ne pas avoir donné de nouvelles, de ne pas avoir prévenu de mon retour et d’avoir regardé ton décolleté comme un pervers.

    Il était sincère, même si un sourire venait de se dessiner sur son visage. Reprenant alors son sérieux, il fronça légèrement les sourcils. Il commençait à recommencer à se comportement comme un gamin, il devait se reprendre tout de suite.

    Je suis aussi venu parce que je voudrais comprendre pourquoi ça te fais autant de mal ? Pourquoi est-ce que ne pas avoir de mes nouvelles te blesse autant ? Je sais, j’aurais dû prévenir et tout ça, mais je ne comprends pas ton comportement envers moi. J’ai vraiment été si nul que ça ?

    Il haussa un sourcil. Il ne savait pas ce qu’elle allait répondre et il se demandait s’il avait été pire qu’un imbécile et surtout pourquoi elle semblait si affectée par tout cela.

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyMer 9 Fév - 2:39



Il n’avait pas compris ce qui s’était déroulé à l’amphithéâtre. Tant mieux… moi non plus. Et au plus je me triturais la cervelle pour essayer de trouver une justification plausible à mon attitude je revenais toujours vers la même conclusion… et puis je la balayais sans y prêter plus attention. Je pense que la réaction était des plus démesurées, surtout pour une personne d’ordinaire aussi terre à terre que moi. Mais le voir revenir comme si rien ne s’était passé, comme si on s’était quittés sur un café la veille avec le petit sourire qui allait en prime, plus le fait qu’il avait ruiné mon chemisier préféré, ce n’était pas vraiment propice à une humeur légère et taquine. Je me surprenais moi-même à l’avoir laissé vivre. Quand il mentionne s’être comporté comme à son habitude comme un vrai imbécile, je ne peux que ricaner doucement, approuvant par la même (et de manière clairement compréhensible) ce qui était à mes yeux la Vérité du jour. Et puis il mentionne sans trop de subtilité Zach. Essayant de dissimuler le fait que mon ex était l’une des raisons à son silence… Je ne lui laisse même pas le temps de terminer de poser la dernière syllabe à sa phrase que je rétorque dans un murmure quelque chose qui, j’en étais sûre, ne manquerait pas de le faire réfléchir. Peut-être regretter.

    Et s’il n'avait pas été là ?

En plongeant son regard dans le mien, il pourrait lire que je n’entendais pas par là « absent dans le genre parti faire une course pour permettre à Andy de glisser un appel ». Mais « absent » dans le sens le plus strict du terme. L’été, c’est seule que je l’avais passé, alors cette justification à la noix, il pouvait bien la jeter aux oubliettes parce qu’elle n’aurait jamais de valeur à mes yeux. Même si elle avait le mérite de soulever un sacré nombre de nouvelles questions. Puis il me présenta ce qui ressemblait le plus à une série d’excuses sincères, et si pendant un moment je me suis laissée attendrir par son apparence sincère et le poids qu’il offrait aux mots qui semblaient fixer une trêve, son ultime remarque me fit tiquer. Je le regardais attentivement tout le temps qu’a duré sa phrase, puis mes yeux se plissèrent comme s’ils pouvaient par cette action seule envoyer à mon interlocuteur une salve mortelle de dagues acérées.

Lorsqu’il entama la dernière partie de ce qu’il semblait vouloir me dire, plusieurs pensées assaillirent mon esprit. D’abord, celles que j’avais soigneusement écartées plus tôt, qui me revenaient inlassablement pour me tourmenter. Mon cœur crû en vitesse, me donnant l’impression que si nous restions silencieux assez longtemps Andrew allait être en mesure de l’entendre battre dans ma poitrine.

    J’ai eu peur…

Il y aurait pu y avoir une explosion à côté que je doute que nous aurions bougé. Tant de choses étaient exprimées, en quelques petites secondes, en bien ou en mal je pense que je pourrais vraiment traduire tout ça par la crainte. La peur maladive qui m’étreignait en permanence…

    J’ai eu peur que tu ne reviennes pas. Peur que tu trouves quelque chose ailleurs et que finalement tu ne veuille pas revenir… Pendant tous ces mois, j’essayais d’entendre parler de toi, j’ai presque harcelé Mrs Berkeley dans l’espoir qu’elle ait eu des nouvelles de toi, en vain. C’était comme si tu avais disparu de la surface de la Terre et que tu ne voulais plus que je te retrouve. J’ai imaginé ce qui aurait pu se passer pendant tous ces mois. J’ai tout imaginé. De la femme que tu avais rencontrée et te distrayais de ton retour à la catastrophe en voiture qui t’avais envoyé à l’hôpital ou pire, qui t’avais tué. J’ai été idiote, je sais, de penser ça. Mais il y a un moment où ça m’a rendu tellement dingue que n’importe quel scénario allait pouvoir trouver un sens à mes yeux

Je me suis interrompue, reprenant mon souffle un instant et m’enfonçant dans mon sofa tout en gardant les yeux rivés sur ma boisson, caressant le verre comme s’il pourrait me distraire assez pour m’empêcher de continuer…

    Quand j’ai reçu le livre, tu n’as pas idée de la joie que j’ai éprouvée. Pas que tu m’envoies quelque chose, non, mais d’avoir au moins un signe de vie de ta part. J’ai prévenu Maria sur le champ, et j’étais encore au téléphone avec elle lorsque je suis passée du soulagement à la déception. Parce que tu ne m’avais contactée que pour un apparent boulot. Et ce jour là, j’ai eu la sensation de n’être que ça à tes yeux : une collègue. Que ses dernières années n’étaient rien d’autre qu’un simulacre d’amitié et que je n’étais même pas digne de quoi que ce soit d’autre qu’une brève note professionnelle dans un travail que tu attendais de moi. Alors j’ai rétorqué sur le même ton. Professionnel. Je me suis dit qu’il était assez que je m’inquiète, qu’il suffisait que je me persuade que tu n’étais qu’un collègue comme un autre pour pouvoir à continuer sur ma lancée.

Je me retourne vers lui, le genou plié vers l’intérieur du meuble alors que je lui faisais soudainement face.

    Quand tu es revenu, je me suis sentie soulagée. Perdue. Ravie. Extrêmement irritée. Ça se bousculait tellement dans ma tête que je me refusais vraiment à accepter quoi que ce soit d’autre, mais toi tu continuais. D’abord tu rives tes yeux sur mes seins, puis tu m’offres un cadeau, tu bases un livre sur moi un instant en parlant de héros amoureux de l’héroïne, puis tu signales que je n’ai pas d’idées à me faire. Que ce n’est que de la « fiction ». Et là, tout recommence. Je me souviens ton attitude platonique, ton silence, tes mots professionnels et ton désir on ne peut plus apparent de te tenir loin de moi. Je me pensais ton amie et à partir de là, je ne sais plus du tout ce que je suis. Et toi tu fais comme si de rien n’était, comme si tu ne t’amusais pas à piétiner mon esprit et mon cœur avant de voir si tu peux tout réparer à coup de charme et de sourires taquins.

Je lui jetais un coup d’œil suppliant, totalement désespérée de vouloir comprendre ce que je devais réaliser de son attitude. Je ne voulais rien d’autre qu’il comprenne à quel point il m’avait blessée, qu’il comprenne que j’avais de plus en plus l’impression de n’être qu’un yoyo entre ses mains, réceptacles de signaux positifs et encourageant à maintenir une routine rassurante avant de me voir rabrouée par leur opposé immédiat. Je me sentais perdue, et s’il le voulait absolument, je me tiendrais éloignée de lui… mais même là, il pénètre chez moi et m’embrasse comme jamais auparavant un homme n’avait eu la rare occasion de m’embrasser. Je n’étais pas une personne qui partageait aisément ses sentiments avec les autres, mais… il y avait quelque chose de terriblement indécis chez lui, et j’en faisais les frais en y ajoutant mes propres doutes.

    Si tu avais été à ma place, n’aurais tu pas réagi de la même manière ? Si tu avais tout quitté pour moi juste pour me voir partir je ne sais où et ne plus entendre parler de moi pendant des mois?, dis-je, avant de penser doucement *ne serais-tu pas toi aussi devenu fou ?*

Je me réduisis au silence. Incertaine que le discours que je venais de lui faire aller offrir le moindre sens dans son esprit. De toute manière, ne dit-on pas que les femmes sont difficiles à suivre ? Andrew pourrait au moins profité du même award dans cette catégorie précise, même s’il était un homme... Je le regardais avec appréhension, fixant son regard dirigé vers moi attendant une quelconque réaction de sa part, mais elle tardait à venir. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre, et que ça pouvait même encore tomber sous le coup de la revanche pour son entrée en matière, mais je me refusais à attendre. Déposant un chaste baiser sur ses lèvres, plus doux et tendre que ce qui n’avait été passion et désir tout à l’heure. Je n’avais tout de même rien à perdre, même si le goût salé d’une larme traîtresse se mêlait doucement au contact de nos lèvres, comme si elle désirait sceller ce qui à mes yeux ne serait jamais plus qu’un baiser qui ne se reproduirait jamais.

    Ça m’a blessée parce que je ne pense pas pouvoir dire de n’importe qui que je partage une relation telle celle que j’ai avec toi. Je pensais qu’on était spéciaux, toi et moi. Le cas spécial de la prof et de son gamin de plus de 30 ans. Ça m’a fait mal parce que tu m’as manqué et oui tu m’as blessée. Et là, tu reviens et ça ne semble pas t'avoir affecté plus que ça de ne pas être là pendant tous ces mois. Alors je me suis mise en colère, je me suis surprise à désirer protéger ce qu'il restait. A quoi est-ce que tu t’attendais d’autre, Andy ? dis-je doucement, bien que m'enflammant progressivement, je…

Je quoi ? J’avais envie de dire que je l’aimais, qu’il m'insupportait, qu’il m’agaçait, qu’il me touchait et bien d’autres encore adjectifs qu’il serait trop long à lister, mais je m’arrêtais là. Je n’offrais pas à la phrase la fin qu’elle méritait, parce que je n’étais pas sûre de pouvoir l’affirmer moi-même… Surtout en considérant qu’il avait été le premier à me fuir et qu'il serait éventuellement bien peu enclin à m'offrir une forme de réciprocité. Les baisers qu'il avait imposé clamait la possession et l'urgence, mais je m'étais jurée que je ne serais jamais "une autre". Alors il me fallait me faire une raison, oublier, rebâtir sur une base qui se voudrait nouvelle. Je n’avais jamais été le genre à faire confiance aveuglément et rien que pour Andrew ça avait été particulièrement difficile. Mais il y était parvenu. A force de patience, et de compréhension. Et là, je ne savais plus où j’en étais. Il avait dit ne pas partir, mais il l’avait déjà fait. Était-ce là l’étoffe d’un homme sur qui on peut baser toute la confiance dont on est capable… Je préférait m’abandonner au silence et l’idée de me lever traversa mon esprit juste à l’instant où Andrew se décida finalement à réagir…
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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyMer 9 Fév - 19:21

    S’excuser ça n’était jamais simple pour Andrew, mais il savait aussi aujourd’hui qu’il devait le faire. Non pas que c’était une contrainte qui l’ennuyait profondément. Non, c’était plus parce qu’il ne voulait pas être la cause de la souffrance de la jeune femme. Il tenait vraiment à elle, seulement il ne savait pas comment se comporter avec elle. Le fait d’être amoureux d’elle ne rendait pas les choses simples, parce qu’il ne savait pas comment faire comme si de rien n’était. C’était encore pire quand elle était accompagnée. Il avait été tellement déçu qu’elle préfère passer l’été avec Zach qu’avec lui, qu’il n’avait pas voulu donner de nouvelles au départ. Seulement quelques jours après, il avait regretté de ne pas avoir donné de nouvelles où d’en avoir eu. Mais il ne voulait pas non plus paraître étouffant. Alors, il avait préféré passer au silence radio. Entendant la question de la jeune femme, il resta la fixer. Si Zach n’avait pas été là ? Il aurait voulu passer son été avec elle, sans aucun doute. C’était sûr et certain qu’il voulait passer du temps avec elle, qu’il voulait savoir si ses sentiments étaient réciproques ou pas. Seulement il n’avait pas envie de se prendre une claque, ça serait pire que celle qu’elle lui avait mise quelques minutes avant. Mais il se retrouva bête devant la jeune femme, n’osant pas répondre. Il préféra se taire et essayer de faire l’impasse sur cette question. S’excusant donc, il regarda la jeune femme et il lui demanda s’il avait été si nul que ça. A vrai dire, il ne savait pas ce qu’elle pensait de tout cela et il aimerait avoir des réponses à ses questions. Il ne savait pas si elle lui permettrait d’en avoir. Alors quand elle prit la parole, il écouta, les oreilles grandes ouvertes. Elle avait peur ? Peur de quoi ? De lui ? Il espérait que ça n’était pas de lui. Il se remettrait alors tout de suite en question pour savoir ce qui dans son comportement où dans ses propos lui avait fait avoir peur de lui. La laissant donc reprendre, il écouta à nouveau avec attention.

    La vérité lui fit un choc. Elle avait pensé qu’il ne reviendrait pas et elle avait été souvent voir Maria O’Berkeley pour savoir si elle avait des nouvelles. Mais il avait fait le silence radio pour tout le monde, y comprit Maria. Pour cette dernière, il lui avait juste dit qu’il aurait besoin de temps et elle avait acceptée de lui en laisser pendant plusieurs mois. Elle avait eu peur pour lui, ce qui lui fit plaisir. Cependant, il ne le montra pas. Il voulait rester sérieux et l’écouter jusqu’au bout sans l’interrompre. Elle semblait avoir beaucoup de choses à dire et il ne voulait surtout pas la couper. Il était là pour avoir des réponses, il la laisserait donc parler et dire tout ce qu’elle avait à lui dire. Que ça soit des choses positives ou négatives, il écouterait. La voyant finalement fixer son verre, il l’entendit alors parler du livre et du fait qu’il le lui avait envoyé. Elle avait pensé qu’il donnerait de ses nouvelles avec. Il avait hésite à ce moment là. Devait-il prendre de ses nouvelles ? Demander si tout allait bien avec l’autre type. Mais li n’en avait pas été capable. Il avait été lâche. Il le savait très bien, seulement il ne voulait pas le dire. Un simulacre d’amitié ? Andrew se rendit compte qu’il avait été vraiment nul. Il aurait dû donner des nouvelles et il se rendait à quel point il avait fait du mal à la jeune femme. Elle voulait se persuader qu’il n’était qu’un collègue ? Pourquoi se persuader ? Pensait-elle à autre chose ? Il ne savait pas, mais il resta muet tout de même. La voyant finalement le regarder, il continua de rester sérieux et continua d’écouter. L’entendant alors parler de ce qui s’était passé le matin même, il baissa les yeux. Il aurait dû prévenir de son retour, il aurait dû la jouer plus fine, mais il n’avait pas été à l’aise. Il avait préféré jouer les gamins puérils, plutôt que d’assumer le fait qu’il avait commis des erreurs.

    A l’entente de sa question, il releva doucement les yeux. Evidemment qu’il aurait eu mal de ne pas avoir de nouvelles de la part de la jeune femme. Il aurait exactement réagit comme elle, mais encore une fois, il n’oserait pas le dire. Restant toujours silencieux, Andrew fronça légèrement un sourcil, quand il vit la jeune femme se rapprocher de lui. Sa mâchoire aller à nouveau prendre ? Haussant alors les sourcils, il n’eu pas le temps d’apprécier le baiser qu’elle lui donnait. Il fut tellement court, qu’il n’eu même pas le temps de le prolonger et d’en profiter pleinement. Sentant un goût étrange, il remarqua qu’elle avait pleurée. Une larme avait coulée et il se sentit vraiment mal. Il n’aimait pas la voir mal et là c’était à cause de lui. Il se sentait vraiment minable. Il faisait pleurer la femme qu’il aimait le plus au monde, seulement il ne savait pas comment réagir. L’entendant dire qu’il lui avait manqué, ça le fit sourire intérieurement. Mais qu’elle ajoute qu’il l’avait blessé, ça le fit beaucoup moins sourire. L’entendant reprendre, elle ne sembla vouloir finir sa phrase. Il attendit un peu, mais elle ne disait toujours rien, alors il se décida enfin à prendre la parole.

    Je suis désolé.

    Il la fixait dans les yeux, pour qu’elle puisse lire en lui comme elle sait si bien le faire.

    Tu m’as manqué toi aussi et à chaque fois que je voyais mon portable j’avais envie de t’appeler, mais je ne voulais pas tomber sur une autre personne que toi.

    En effet, il ne voulait pas entendre Zach répondre, ça lui aurait fait trop mal.

    Quand tu m’as dit que tu ne pouvais pas venir avec moi, j’ai été déçu, j’ai essayé de passer au-dessus de ça, mais ça n’a pas été le cas. Mon égo en a prit un coup. Te voir avec un autre, ça n’était pas quelque chose de facile pour moi.

    Baissant les yeux, il fronça les sourcils. Parler « à cœur ouvert », ça n’était pas son truc. Il ne savait pas si prendre, mais Cheyenne lui avait dit tellement de chose, qu’il se devait de lui dire son point de vue à lui. Levant doucement les yeux, il regarda à nouveau la jeune femme.

    Tu as une place importante dans ma vie Cheyenne. A part Maria, tu es la seule femme qui parvient à lire en moi facilement, chose qui parfois me fait peur, mais qui est aussi agréable. Seulement avec toi c’est différent d’avec Maria. Elle, je la considère comme ma petite sœur. Toi tu es une amie, la meilleure amie que j’ai jamais eue, mais tu es également bien plus pour moi.


    Continuant de fixer la jeune femme dans les yeux, il inspira doucement, sachant que plus il allait parler et plus il allait en dire.

    On est spéciaux toi et moi. Je le pense vraiment et je sais que ne te laisserais plus jamais. Tu pensais le contraire, seulement je peux te dire que oui j’ai agit comme un abruti finit, mais cette fois-ci je reste et je ne compte plus partir.

    Il se rapprocha doucement d’elle, seulement il se stoppa en réalisant quelque chose.

    Oh non, quel con je suis ! Je suis désolé, je ne devrais pas être là. Je …

    Il se leva du canapé et prit sa veste avant de fixer la jeune femme.

    Je débarque et je t’embrasse alors que tu es déjà avec quelqu’un. Il faut vraiment que j’apprenne à réfléchir.

    Il sentait vraiment bête. Il l’avait embrassé alors qu’elle était avec Zach, enfin c’est ce qu’il pensait en tout cas, vu qu’il ne savait pas la vérité.

    Il vaut mieux que je te laisse avant de tout gâcher entre toi et … lui.

    Il ne l’aimait tellement pas, qu’il n’avait même pas envie de dire son prénom. Passant sa veste, il regarda tout de même la jeune femme. Seulement rien ne lui vint et il préféra partir sans être raccompagné, c’était sans doute mieux.

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MessageSujet: Re: « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} « Can the pain outweigh the pride? » - Andrew {HOT} EmptyMer 9 Fév - 21:33



De la lente évolution et du calme presque serein qui s'était abattu sur mon appartement après mon "discours", je le laissais s'exprimer et je parviens même à lui offrir un petit sourire feint lorsqu'il se décrit comme étant un abruti fini. Mais je ne suis plus sûre d'approuver de manière aussi véhémente qu'auparavant. Parce qu'il s'est excusé. Parce qu'il a l'air sincère. Parce que je n'ai plus l'impression d'être une adulte de 30 mais une ado de 15 ans devant son plus grand crush... Et ça, à lui seul, avait le don de m'agacer plus que tous les quolibets qu'il pourrait jamais sortir pour se décrire lui même.

Je retrouvais doucement le confortable silence qui savait nous être si familier par moment. Je trouvais même l'opportunité de déposer ma main sur la sienne, de manière à effacer la futilité de la journée que nous venions de passer. De nous conforter par le biais de ce simple contact. De nous retrouver, mais surtout, pour moi de ressentir qu'il était là alors que ses mots m'allaient droit au coeur... Et voilà l'adolescente nantie qui revenait au galop. Je ne pus dissimuler un léger rougissement, sentant bien assez mes joues s'embraser pour savoir que je tournais pivoine, et que lui ne semblait pas plus dérangé que ça. Même qu'il en profitait, ayant terminé de parler mais ne trouvant pas le moyen de s'éloigner de moi. Au contraire, même, il se penchait doucement, provoquant un nouveau salto sans pour autant effacer mon sourire. Une vraie gosse, vous dis-je. Elle avait disparu au loin, l'adulte réfléchie et responsable... Lui s'approchait et moi je perdais mes moyens. Si je devais l'en croire, c'était presqu'un écho à ce que je voulais lui dire. Ne lui avais-je pas dit ça, il y a quelques instants? Je ne sais plus. J'ai déjà oublié, comme quoi...

Pendant un instant, je me persuade qu'il allait m'embrasser à nouveau et dans la seconde qui suit, je me convainc de le laisser faire cette fois. Mais le contact, ce contact, ne vint jamais. Au lieu de quoi, il pesta brusquement en semblant être partagé entre la colère, la tristesse, la frustration, et l'embarras. Je n'étais même pas sûre moi même qu'il fut possible de ressentir autant à la fois. Il était debout, à fouiller pour récupérer ses affaires, à se munir une fois de plus de sa veste à se rhabiller. Et moi, je me retrouvais là, estomaquée, trop surprise par un tel revirement de situation pour pouvoir faire autre chose que rester là sans bouger à le suivre des yeux et me demander quelle mouche a bien pu le piquer. Et j'eus ma réponse. Claire comme de l'eau de roche, même si je n'y comprenais pas grand chose pour autant.

"Lui"

Il n'y en a pas trente-six qu'il pourrait dire de désigner ainsi, et si j'étais seulement encore avec, peut-être que cela m'ennuierait. Mais ça faisait des mois que j'étais seule, alors qu'il appelle mon ex comme ça ou d'une autre manière, qu'est-ce que ça pouvait me faire, hein? Je baissais les yeux, songeant encore aux circonstances qui avaient mené à la rupture. Circonstances auxquelles Andrew n'était pas étranger, même s'il n'était pas à 100% la raison de ce breakup. Juste une importante partie de cette décision. Un pas hâtif et la latte qui couinait me retirèrent très vite de ma rêverie. Sans doute avait-il vu dans mon regard baissé la confirmation à ce qu'il pensait, et tournait déjà les talons vers la sortie. Apparemment déterminé à partir. A enfin écouter ma demande de tout à l'heure et à fuir comme je ne sais quoi alors qu'on avait enfin retrouvé un semblant de normalité... A le voir s'éloigner de plus en plus de moi, c'était comme si sa détermination à lui servait de fuel à la motivation qui m'avait manqué il y a peu. Je me décidais à bouger, me disant que s'il ne m'avait pas laissé le choix au début quant à son entrée en matière, j'allais au moins avoir mon mot à dire sur la manière qu'il aurait de tirer le rideau.

    Qu'est-ce qu.. mais arrête!, dis-je non sans vigueur en trottant presque derrière lui pour combler l'espace que sa foulée rapide avait creusé.

Au moins cette fois, il avait écouté. Figé dans mon hall mais refusant toujours de se retourner vers moi.

    Tu crois franchement que je t'aurais laissé t'en tirer avec une unique gifle si jamais tu m'avais embrassée alors que j'étais encore avec "lui"? Suis-je si facile que ça à avoir?, disais-je dans son dos en ayant l'impression qu'à ne parler qu'à une veste et pas à un être humain. Il est vrai que je l'aurais effectivement handicapé à vie s'il s'était ainsi immiscé. Et que je ne l'aurais certainement pas embrassé de retour... deux fois!

Je m'en foutais, et m'avançais un peu, supportant toujours la vue de son dos avant de doucement passer mes mains autour de sa taille et l'enlacer, le gardant près de moi. Chose qui, nous étions bien d'accord, ne se serait jamais produit si j'étais en couple avec un autre. Pas avec Andrew en tout cas, la limite entre l'amitié et ce que je découvrais de plus fort se faisant trop souvent floue à mes yeux. J'appuyais ma joue contre son omoplate gauche, dans une étreinte telle que je ne donnais jamais, et je murmurais doucement comme si le simple fait de le tenir ainsi allait l'empêcher de partir à nouveau.

    Cela fait des mois qu'il n'y a pas plus de "lui", Andrew...

Je ne lui offris aucun détails supplémentaires. Peut-être plus tard, mais pour l'instant, il devrait se contenter de "mois". Figée dans une attente incertaine, persuadée d'avoir été trop loin tout en étant sûre d'avoir dit ce qu'il fallait, je patientais. J'attendais un signe de sa part qui me dise que je ne venait pas de faire une belle erreur. Que je ne m'étais pas trompée à ce point sur lui, sur ce qui avait été dit, sur ce que je suis persuadée d'avoir compris. J'attendais toujours lorsque je l'ai senti brusquement se détendre et apparemment commencer à bouger...

Le verdict allait tomber...
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