the great escape
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Between the darkness and the dawn • Lyzabeth

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MessageSujet: Re: Between the darkness and the dawn • Lyzabeth Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 EmptyDim 8 Mai - 15:44

Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 JHHT7t
ADELE When the evening shadows and the stars appear, and there is no one there to dry your tears. I could hold you for a million years to make you feel my love. I know you haven't made your mind up yet, but I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong. TO MAKE YOU FEEL MY LOVE.

Mensonges, empilés les uns sur les autres, grouillant de partout comme des bêtes noires et toxiques. Tu es allée trop loin, encore. Tu te retrouves avec un mari qui ne te reconnait pas comme celle avec qui il a partagé un lit, mais pire, qui ne reconnait pas votre enfant, qui ne sait pas encore qu'il ferait tout pour le protéger. Tu l’as mauvaise Lyzabeth, idiote. Pourtant quelque part tu le laisses te regarder comme avant, comme s'il te connaissait mais que les mots restaient au bout de sa langue, indiscernables. Il est confus parfois, et quand il fronce des sourcils lorsque tu lui parle d'un souvenir partagé, de votre amitié, ce mot que tu craches maintenant avec cette douleur qui te taraude, la seule chose que tu veux c'est te lever et le prendre dans tes bras, sentir les siens se serrer autour de toi et te murmurer que « oui, maintenant je me rappelle ». Mais il n'y a rien de tout ça, vos souvenirs se sont envolés avec le reste de sa mémoire entachée, et si tu as encore espoir qu'il les retrouve un jour, tu te dis qu'il vaut déjà mieux en construire d'autres. Seulement tu mens, encore et toujours, et à chaque fois que tu le vois tu évites de le toucher trop longtemps, de lui faire savoir qu'autour de ton cou brûle la chaîne qui porte vos alliances. Tu dis que tes frissons sont dus à la brise du matin, au vent du soir, mais en réalité c'est son toucher qui éveille tes sens longtemps paralysés, et parfois tu rougis parce qu'il te prend à le regarder avec ce désir qui animait autrefois votre amour. Tu as honte de toi et de ce que tu ressens, parce que lui ne sait rien de toutes tes émotions, de la vérité, et tu crains de le faire fuir en lui apprenant. Comment tu pourrais bien t'y prendre après tout ? Je suis ta femme, la mère de ton fils, j'ai rompu avec toi et maintenant tu souffres sans savoir pourquoi. Cette voiture qui t'a percuté était aussi violente que tout ce que j'ai pu te dire, et quelque part c'est moi qui la conduisait. Tu étais allongé des jours durant dans une chambre terne et ordinaire, ton esprit vacillant sur un fil fragile, penchant d'un côté de l'abysse puis de l'autre. Et quand tu t'es enfin réveillé, avec ta voix rauque et tes muscles lourds, tu m’as regardé comme une parfaite étrangère. Une erreur que je n'ai pas rectifiée, pour te donner une deuxième chance de vivre sans ma présence pesante à tes côtés. Seulement mes mensonges se sont multipliés, comme des ricochets dans ta mémoire, et aujourd'hui j'ai peur de les remplacer par la vérité.

Dis moi ce que je peux te dire pour tout faire changer Maxwell, pour faire pencher la balance en notre faveur. Dis moi que tu ne ressens rien quand tu me vois, quand nos doigts se frôlent, quand nos yeux se croisent et nos mots se perdent. Si j'avais moyen de savoir ce qui trottait dans ta tête lorsque tu me voyais, je saurai faire un choix, le bon, pour la première fois. Je ne veux plus m'imposer à toi; et si finalement notre pour toujours n’était qu’un autre mensonge ? Ou un leurre pour faire passer le temps jusqu’à ce que tu te trouve réellement. J’ai besoin que tu reconnaisse ton fils, parce que lui te reconnaît chaque jour, et lorsque tu n’es pas la pour combler son manque, c’est toi qu’il pleure dans mes bras. Il grandit trop vite pour ne pas comprendre, et j'ai peur qu'un jour il te regarde et dise « papa », mais que tu lui répondes qu'il se trompe. J'ai besoin que tu te souviennes, parce que la vérité est trop dure à prononcer. Si j'arrivais à déclencher un seul souvenir de nous en toi, peut-être que ton cœur parviendrai à reconnaitre les autres, comme un domino qui une fois tombé, engendre le reste du circuit. J'aimerai pouvoir te dire tous ces mots à voix haute, tous plus honnêtes les uns que les autres. A la place, alors que tes sourcils se froncent légèrement en regardant une photo de nous deux, je m'approche de toi et murmure par dessus ton épaule.

Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 JvgWtG- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
there's a rumor going around
- - - - - - - - - - and these memories won't go

« On était à une soirée open bar tous les deux, c’est la première fois que je t’ai vu ivre... » je souris doucement au souvenir. Maxwell a toujours été quelqu’un de droit, du moins après notre rencontre. Peu de pas de travers, de mots à regretter, d’actes de la veille à vouloir effacer. « Tu m’a tellement fait rire que mon cocktail est ressorti par le nez, » je plaisante doucement. La vérité n’est pas si loin, mais certains gestes du reste de la soirée laisseraient à supposer que notre relation n’a rien à voir avec de l’amitié, et je suis déjà en terrain miné. « Tu m’as dit que t’étais malade toute la nuit, mais que ça avait valu le coup, » j’ajoute ensuite. Je m’empêche de lui dire que je me suis occupée de lui toute la journée; certains détails ont mieux fait d'être oubliés. Deux semaines qu'il est sorti de l'hôpital; ses cheveux commencent à couvrir la cicatrice sur le haut de sa tête, et malgré ce que tout le monde peut penser, il n'a jamais été aussi beau que maintenant. Sa force le rend plus imposant et quelque part il semble plus sur de lui, même si ça n'est qu'une façade. Je le laisse regarder la photo plus longuement, priant que ça évoque au moins quelque chose en lui, un sentiment, une émotion, qu'importe. Mais il la repose et me fais ce sourire qui veut dire « désolé », et je cache ma déception comme j'ai appris à le faire ces dernières semaines. A la place je lui souris et hausse des épaules, puis murmure, « C'est pas grave, ça te reviendra un jour. » Je lui fais un clin d'œil et me retourne vers le salon, lui faisant dos pour cacher la peur imminente en moi. « Tu es sur de pouvoir reprendre les cours la semaine prochaine ? » Je me mords la lèvre en pensant au désastre que ça pourrait engendrer. Je dois lui dire avant, lui faire face calmement et lui avouer qu'on joue la comédie tous les deux, même si lui n'en est pas conscient. Bcu n'est pas connue pour garder sa langue dans sa poche, et il suffirait d'une seule personne pour lui parler de son fils et s'enquérir de ce qu'il devient. Je ne veux pas que ça le brusque, c’est la dernière chose que je veux, mais le temps se fout de moi chaque minute qui passe, et chaque jour j’ai peur de faire face à la vérité. Doucement je me retourne vers lui et soupire, me disant que le temps fera son œuvre une nouvelle fois, et que je suis idiote de penser que je pourrai l'arrêter.

Les jours passent et toujours je suis prise entre le rêve et la réalité. Le choc de ce que Maxwell vit ne s'est toujours pas dissipé, et chaque seconde se presse contre mon cœur, comme un rappel constant de l'épée de Damoclès qui vacille au dessus de ma tête. Des fragments du puzzle se constituent petit à petit dans la mémoire de mon mari, mais jamais rien de bien concret — comme des sensations ou des couleurs, des sons et des bribes de phrases qu’il s’efforce de mettre bout à bout sans succès. Il se rappelle de certains de ses amis, comme Constance, mais ses souvenirs sont fragiles et les entretenir prend du temps. Hier a eu lieu sa dernière visite formelle à l’hôpital, et les médecins lui ont donné leur approbation pour des activités qui nécessitent plus d'effort. Rien de trop fatiguant mais la nouvelle est un grand soulagement pour sa passion du foot, et ce genre de distraction ne pourrait que lui être bénéfique. Aujourd'hui il est supposé passer me voir, mais quelque chose en moi me fait plus redouter sa visite que normalement. Je sens un changement qui me brûle de l'intérieur, et certaines vérités semblent vouloir sortir malgré moi. J'ai mal partout, des os jusqu'au coeur, et si mes mains ne tremblaient pas autant j'aurai juré être tétanisée. Maxwell a toujours été le seul à insuffler ces émotions en moi, cette sensation que tout va s'arrêter et que je ne pourrai rien y faire. J'ai peur de son regard, de la façon dont il me touche, comme hésitant mais avec une certaine familiarité qu'il ne doit pas comprendre, j'ai peur de chaque mot qui sort de sa bouche, et des lèvres que les miennes réclament incessamment. Zadig n'est pas là aujourd'hui, courtoisie de mon père qui est en ville, et qui soudainement s'est senti d'humeur à être un grand-père à la hauteur. Mais je ne peux pas lui en vouloir, Zadig charme tout le monde au premier regard, et l'homme d'affaire occupé à faire du chiffre à longueur de journée n'est pas une exception. La sonnerie retentit dans la pièce et ses vibrations s'épuisent jusqu'à mon corps. Libérant le souffle que je retenais sans m'en apercevoir, j'ouvre la porte et souris à l'homme que je me suis promise d'aimer quoi qu'il arrive. « Hey toi. »
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MessageSujet: Re: Between the darkness and the dawn • Lyzabeth Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 EmptyLun 9 Mai - 21:07


I had a nightmare, and you were there.


Je n'en peux plus de n'être rien. Je suis peut-être quelqu'un aux yeux des autres, mais ils ne sont rien (ou pas grand chose) aux miens. J'ai l'impression de ne pas m'en sortir, de tourner en rond. Un peu comme un chien qui essaie de se mordre la queue. Il tourne en rond, persuadé qu'il y arrivera, persuadé qu'il avance. En réalité il n'est pas conscient de l'impossibilité de sa volonté. Ne suis-je qu'un chien errant ? Qu'une âme perdue éternellement ? Bien sûr, ma vie n'est pas terminée, je pourrais tout reconstruire, pour sûr j'y arriverais si je le voulais vraiment. Mais il y a deux problèmes. Le premier est que je ne peux pas imposer à des personnes qui me connaissent de m'oublier et de tout recommencer. Le deuxième est que je passerai sûrement à côté de relations en or que j'avais auparavant. Parce qu'au fond de moi, au fond de mon coeur, je le sens, je le sais. Ces relations sont là, comme ces murs datant de l'Égypte antique, avec tout ces dessins racontant une histoire. Il y a des relations dessinées au papier d'or dans mon coeur, mais je n'arrive pas à discerner les visages des personnes qui y sont présentes, ni même le contexte exact. Mes parents ne sont pas vraiment inquiets, ils me font confiance, comme si j'étais un archéologue capable de dépoussiérer les gravures oubliées du passé. J'étudie l'histoire certes, l'histoire du Monde, celle des autres, pas la mienne. Car la mienne m'échappe. Elle s'est envolée, telle une page arrachée de ma mémoire, effaçant ainsi mon passé, troublant mon présent et changeant mon futur.

Les jours passent. Trop vite pour certains, trop lentement pour d'autres. Cela dépend ce qui nous attend, ce que nous espérons. Cela faisait plusieurs semaines que je n'espérais qu'une chose. Le retour mes souvenirs. Évidemment, ils n'allaient pas revenir tous en même temps, comme par magie. Ils n'allaient peut-être même jamais tous revenir. Pourtant j'espérais. Je me réveillais chaque matin dans l'espoir de me souvenir de bribes de rêves pouvant peut-être s'agir de ma mémoire perdue tentant de refaire surface. Et j'avais effectivement beaucoup progresser grâce à des rêves ou à des cauchemars. C'était apparemment de cette façon que la plupart des choses allait resurgir. Plusieurs nuits j'avais rêvé d'enfants se ressemblant comme deux goutes d'eau, jouant ensemble. Puis ces enfants qui étaient proches étaient devenus distants, voir même ennemis. Il s'agissaient d'Edward et moi évidemment. J'avais aussi vu Nathaniel, et mes parents bien sûr. Et le lendemain, je leur en reparlais à l'hôpital ou par téléphone, et ils m'expliquaient ce que j'avais vu, partant ensuite sur d'autres récits de souvenirs qui auraient pu me marquer. Et parfois, cela me revenait grossièrement, leurs voix soulevaient légèrement le voile couvrant ma mémoire. Mais une fois, je m'étais souvenu de quelqu'un d'une manière différente qu'au travers d'un rêve ou d'un récit. Ma meilleure amie, Constance. Elle était passée me voir à l'hôpital. Ses yeux noisettes, sa mine enfantine, puis le moment où elle allait repartir. Sa silhouette s'éloignant de moi… C'est alors que je l'avais revue comme dans un flash, à peine en une seconde, et j'étais à ses côtés. Nous étions en train de rire, dans un salon qui m'était inconnu. Je m'étais donc concentré sur cette image d'elle et moi, sur ce salon, jusqu'à la retrouver. Ma meilleure amie, sa maison, son salon. Ça m'était revenu, mais de manière plutôt floue, juste assez claire pour que je me souvienne de l'importance qu'elle avait pour moi. J'aurais voulu qu'en me concentrant sur des images, les souvenirs qui allaient avec me reviennent. Malheureusement pour moi, cela ne marchait pas comme ça. Sinon je me souviendrais de Lyzabeth, vu le nombre de fois où j'avais eu une photo de nous deux entre les mains. Pourtant, quand je voyais ces photos, quelque chose clochait, quelque chose m'empêchait de me rappeler, sans que je ne sache de quoi il s'agissait. Alors à chaque fois je souriais d'un air désolé, et empli de tristesse.



Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 4ttsew

READ MY MIND The good old days, the honest man; the restless heart, the Promised Land. A subtle kiss that no one sees; a broken wrist and a big trapeze. Slippin’ in my faith until I fall, you never returned that call. Woman, open the door, don't let it sting; I wanna breathe that fire again. She said I don't mind, if you don't mind, 'Cause I don't shine if you don't shine. ★ ★ THE STARS ARE BLAZING LIKE REBEL DIAMONDS CUT OUT OF THE SUN.


Dans le rétroviseur c'était la maison de Lyzabeth. Et elle se tenait là, debout devant la porte, avec Zadig dans les bras. Je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais triste. Affreusement triste. Je m'éloignais d'eux, petit à petit, mètre par mètre. Quand tout à coup, un gros bruit, ce qui me fit me réveiller en un sursaut. Assis sur mon lit, à bout de souffle, j'étais perdu. Cela faisait un moment déjà que je me posais des questions sur Lyz et moi. Parce qu'en plus d'être de plus en plus attaché à elle, j'avais l'impression d'avoir envie de partager plus qu'une simple amitié avec celle qui avait tant été là pour moi. Et ce cauchemar n'arrangea rien, il ne fit que me troubler d'avantage. J'avais de toutes évidences revu mon accident. La scène que je venais de rêver sortait-elle de mon imagination ou bien s'était-elle réellement déroulée ? Je ne pouvais que me poser ces questions à chaque fois que je rêvais de quelqu'un. Et la meilleure façon d'avoir une réponse était d'en parler avec la personne concernée. Je voyais la jeune maman dans une dizaine d'heure, et j'aurais donc tout le loisir de la questionner. Sur ce cauchemar, sur cette tristesse. Elle me racontait beaucoup de choses sur notre amitié, mais il manquait de détails j'avais l'impression, il manquait de fait. Et cela me troublait. Je m'étais même demandé si nous n'avions pas partagé autre chose que de l'amitié à un moment, avant de chasser cette idée en riant presque. C'était ridicule, si cela avait été le cas, il était évident que Lyzabeth m'en aurait parlé. Elle ne m'aurait pas menti sur ce genre de choses, je lui faisais entièrement confiance.

Six heures après mon cauchemar, je m'étais réveillé pour de bon. Je devais passer chez Lyzabeth en début d'après-midi, et j'avais prévu d'aller jouer au football ensuite, car j'en avais désormais officiellement le droit, c'était même recommandé, et ce pour mon plus grand bonheur. Aussi, demain était mon jour de reprise des cours. Edward m'avait donné ceux que j'avais loupé, et je les avais tous plus ou moins appris de manière à être plus que prêt pour demain. J'étais vraiment motivé pour cette rentrée, revoir du monde, en savoir peut-être un peu plus sur celui que j'étais avant l'accident. L'université me rappellerait peut-être des choses, et certainement que mes camarades de classe auraient des trucs à me raconter. Ça serait un grand pas pour moi, et j'étais fier d'avoir tenu bon jusque là. J'avais l'impression que plus rien ne pourrait m'arriver sans que je ne me relève. J'étais prêt à tout affronter. Avant de prendre la route pour aller chez Lyz, j'étais passé devant le miroir. Passant une main sur mon crâne je pus sentir plus ou moins un centimètre de cheveux presque râpeux sur ma tête. Et ma cicatrice était toujours visible. Je voulais qu'elle disparaisse, car j'avais conscience qu'elle n'était pas des plus agréable à regarder. Bref, je pris finalement la route. Au début, conduire à nouveau avait été difficile pour moi, j'avais perdu la confiance que je me portais, j'avais peur du moindre bruit, du moindre klaxon. Mais aujourd'hui j'étais confiant, enfin. En arrivant devant la grande maison, j'eus la certitude que mon cauchemar s'était bel et bien déroulé ici, et j'en eus un frisson. Mon doigt appuyé sur la sonnerie de la porte d'entrée, j'attendais impatiemment le moment où elle apparaitrait devant mes yeux. Et quand ce fut le cas, je ne pus cacher ma joie de la voir en souriant d'un air heureux. "Hey !" lui répondis-je en enroulant un bras autour de son dos et en la serrant contre moi, avant de lui déposer un baiser sur la joue. Je m'écartai ensuite doucement. "Comment va la super-maman ?" Je lui lançais un clin d'oeil amusé, avant d'entrer lorsqu'elle m'y invita. Je la suivis jusqu'au salon, et pris place à côté d'elle sur le canapé. Mon regard posé sur elle, je ne pus contenir les sentiments qui s'étaient logés en moi. J'étais confus, je ne savais pas si ce que je ressentais était une bonne chose. Qu'importe. "Zadig fait la sieste ?" C'est en tout cas ce que le silence m'invita à penser.

Je me mordis la lèvre, hésitant à questionner Lyz sur mon cauchemar, mais pour l'instant j'avais en tête une vision plus légère des minutes qui allaient suivre. J'avais envie de m'amuser un peu, de voir un sourire illuminer son visage, mieux encore d'entendre son rire. Alors, je l'avais touchée rapidement sur l'épaule avant de me lever en un éclair. "Touchée, c'est toi le loup !" Et je me mis à courir comme un gros gamin, jusqu'à trouver un refuge. Ce fut la salle de bain qui m'accueillit. J'avais refermé la porte à clé une fois à l'intérieur. "Je t'ai bien eue hein ?" C'est l'air de rien que je me mis à marcher vers les lavabos, laissant ma main glisser sur le rebords de ceux-ci, quand je sentis comme une chaine sous mes doigts. Je la pris dans ma main, avant de me rendre compte quoi il s'agissait. Deux alliances autour d'une chaine. Qu'est-ce que deux alliances pouvaient-elles bien faire là ? J'avais du mal à comprendre. Peut-être que Lyz avait été marié au père de Zadig ? Elle ne m'avait jamais parlé de lui maintenant que j'y pensais. Curieux, je regardai à l'intérieur d'une des deux alliances, espérant peut-être y trouver le prénom de son ex-mari, enfin je ne faisais que des suppositions basées sur ce qui me semblait le plus probable. "Lyzabeth et Maxwell, 25 avril 2010." Je mis plusieurs secondes avant de réaliser. Non, c'était complètement improbable, complètement fou… Je fermais les paupières le plus fort possible, avant de m'approcher de la porte de la salle de bain, et d'en sortir. Chaine en main, sourcils froncés, regard interrogateur, et des mots que je ne trouvais pas.
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MessageSujet: Re: Between the darkness and the dawn • Lyzabeth Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 EmptyJeu 9 Juin - 19:20

Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 IF6fAI
SIT ON TOP OF THE WORLD. Touch my skin, and tell me what you're thinking. Take my hand and show me where we're going. Lie down next to me, look into my eyes and tell me, oh tell me what you're seeing. Sit on top of the world and tell me how you're feeling. Feel the sun on your face and tell me what you're thinking. Catch the snow on your tongue and show me how it tastes. AND TELL ME WHAT YOU'RE FEELING.

« Non il est avec mon père, c'est- uh une bonne occasion pour lui de le connaitre, » je souris furtivement, bloquant la possibilité d'en parler davantage. Zadig était en sécurité, c'était la seule chose qui me permettait de m'adonner complètement à la journée sans l'avoir dans mes priorités. Maxwell devait connaître l'ampleur du mensonge dans lequel il vivait, même si le paradoxe de la situation ne m'échappait pas. J'avais menti pour ne pas le brusquer, et j'allais le brusquer pour ne plus lui mentir; l'ironie cruelle me raillait. Fallait-il qu'il soit de bonne humeur pour couronner la chose, mais qu'il doive encaisser mon aveu comme s'il avalait de l'acide ou du cyanure. Après tout le « je suis ta femme, Zadig est ton fils » n'est pas une phrase qu'on entende tous les jours au marché. Sans parler de ma part de responsabilité dans son accident, ma naïveté à penser que le protéger de la vérité valait une centaine de mensonges. Ca ne valait rien, juste une autre preuve de cette lâcheté qui glissait en moi et empoisonnait mon libre arbitre. Mais avec un peu d'espoir Maxwell me pardonnerait, et peut-être que, pas à pas, notre famille ne serait plus une image abstraite de ce que l'on avait pu avoir à trois. Comme s'il répondait à mes pensées sans le savoir, il me toucha le bras et courut en direction de la salle de bain. —Le loup ? Le chat plutôt non ?— Je souris malgré moi, son côté gamin tirant les ficelles de mon coeur comme un pantin; peut-être qu'il ne s'en souvenait pas, mais il me connaissait mieux que personne, et parfois mieux que moi même. Mais s'il y avait un Dieu il ne m'épargnait pas aujourd'hui, et lorsque Maxwell sortit de la salle de bain, sourcils froncés et poings serrés, j'aurai juré que tout mon corps s'était figé. « De battre mon cœur s'est arrêté. » Peut-être que l'ironie était là plutôt, assez petite pour être tenue dans la paume d'une main. Les deux alliances, belles et moqueuses, reposaient sur la peau de Maxwell comme une preuve irréfutable du mensonge. Mais dans ses yeux c'était l'incompréhension que je lisais, et ce besoin profond de réponses. Derrière il y avait ce gout amer de trahison, comme s'il m'avait accordé sa confiance pour se faire poignarder dans le dos. Peut-être qu'il ne restait rien de notre amour d'avant, même si mon coeur brulait l'agonie en pesant ces mots, et que le mensonge n'avait fait que cacher le leurre de notre mariage, notre plus grande mascarade. Malgré tout je lui devais la vérité, même si l'herbe avait été coupée sous mes pieds et que mes nerfs se tendaient, et d'un pas hésitant je m'approchais de lui. « Maxwell... »
❥ 25 AVRIL 2010;
Ses mots résonnaient dans mon coeur, accompagnant les battements en staccato, et rien n'avait jamais été aussi facile que ce moment. Sa promesse ce jour là était simple, mais plus tard je l'avais écrite sur un morceau de papier et gardée dans ma main. Parfois, lui et moi dans nos pires moments, nos plus grands regrets, je glissais mes doigts dans ma poche et lisais les mots, les siens, me rappelant nos premiers pas ensembles. Ce jour là le sosie de Johnny Cash nous avait marié dans une chapelle pour 10$, et alors que d'autres auraient pu vouloir plus d'un mariage, il n'y avait pas eu plus intime que celui-là. On étaient naïfs tous les deux, ivres de l'un et l'autre et trop heureux pour penser que le monde continuait de bouger autour de nous. Les jours suivants n'avaient été qu'une trainée de sourires et de rires, de mots chuchotés à voix basse, dans l'intimité de notre chambre d'hôtel, ou de promesses de la nuit à venir susurrées à l'oreille. Aujourd'hui encore je ne regrettais rien, même si le doute persistait à tabasser mon esprit. Si Maxwell ne voulait pas de notre mariage, s'il ne ressentait plus rien d'autre que la compassion et l'amitié qui nous liait à ce moment; selon mes termes; j'étais prête à le laisser partir. Seulement j'avais été élevée sans une figure maternelle, et c'était assez pour savoir que Zadig, lui, aurait besoin de son père. S'il n'allait plus être un mari, j'étais certaine qu'il reconnaitrait son fils.

« Par où commencer... » je murmurai, plus à moi même qu'à l'homme en face de moi. La vérité pouvait facilement rouler jusqu'au bout de ma langue, mais les mots eux étaient serrés dans ma gorge, tous liés et impossibles à dénouer. « Tu es... » quelque chose, un mot que je ne trouvais pas, mais quelqu'un d'important pour sur. Frustrée je baissai le regard et me retournai dos à lui, respiration hasardeuse. « Le jour après ton réveil, tu m'a demandé si tu étais quelqu'un d'important dans ma vie, » j'avalais rapidement ma salive, ma capacité à réfléchir perdue dans les dernières secondes, « et je t'ai répondu que oui, que tu étais un de mes plus proches amis... » Bien à moi de tourner l'histoire en un mensonge atténué, mais j'étais en zone sensible, et Maxwell était toujours sous quelques antidouleurs susceptibles d'intensifier ses émotions. Je ne savais plus quel noeud il fallait délier en premier, quelle vérité lui faire comprendre avant les autres, mais mon instinct semblait vouloir tout balbutier en une unique phrase. « Les médecins... m'avaient dit que tu étais sujet à des crises d'angoisse... Que si je t'en disais trop en un coup tu serais incapable de tout digérer. » J'étais moi même incapable de dire les mots qu'ils fallait, et danser autour du pot avait toujours été plus facile. Maxwell était logique et rapide à comprendre; mais quelque part j'avais peur qu'il veuille entendre la vérité de mes propres lèvres. « Ils avaient enlevé ton alliance pour l'opération... c'est la seule chose que j'avais de toi à ce moment, avec Zadig qui hurlait parce que... - » Les tremblements roulèrent aisément le long de mon corps, mais le frisson qui parcourut mon échine m'obligea à me retourner vers Maxwell. Il était plus proche qu'avant, ses yeux bleus tentant de lire en moi pour trouver les réponses qu'il voulait. « parce qu'il était dans mes bras quand tu as eu cet accident, et quand la voiture t'as percuté... Le bruit du crash résonnait dans mes oreilles jour et nuit. » Soutenant son regard avec le mien, j'hésitai à continuer, sa réaction complètement impassible. C'était comme s'il écoutait de l'extérieur, et qu'il attendait la fin du rendu pour réagir. Seulement j'avais l'impression de m'avancer dans des eaux de plus en plus dangereuses, et la possibilité d'un choc ou d'une panique n'était toujours pas exclue. « Je suppose que tu as lu l'inscription... » je me mordis la lèvre nerveusement, prête à me foutre une baffe pour cette brillante observation. Idiote. « Le 25 Avril, tu m'as dis quelque chose... » Ma main glissa malgré moi dans ma poche, et, dépliant soigneusement le papier chiffonné, je lus quelques mots d'une promesse faite il y a longtemps. « Le temps passe beaucoup trop vite lorsque nous sommes ensemble. Mais il y a une chose dont je suis sûr. Aussi longtemps que tu voudras de moi, je serai avec toi, pour les bonnes comme pour les mauvaises choses. Pour te protéger, t'écouter, te consoler... » Je baissai le papier, incapable de continuer, puis murmurai, « Je t'ai promis les mêmes choses Max, d'être avec toi dans les pires moments... Mais je t'ai aidé à vivre dans un mensonge, et je sais pas si tu pourrais me le pardonner. » Finalement mes yeux croisèrent les siens, et quelque part j'espérai qu'il puisse y lire tout ce que je n'arrivais pas à dire.
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MessageSujet: Re: Between the darkness and the dawn • Lyzabeth Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 EmptyDim 19 Juin - 17:58

Between the darkness and the dawn • Lyzabeth - Page 2 Signlaxwell

LAXWELL Certaines trahisons sont inévitables. Quand notre corps nous trahi, la chirurgie est souvent la clé d’un rétablissement réussi. Quand on trahit l’autre... quand on trahit l’autre, c’est plus compliqué de réparer les dégâts. On fait l’impossible pour reconstruire la confiance qu'on a perdu, mais certaines trahisons, certaines blessures sont si graves, si profondes, qu’on est impuissant à les guérir. Et dans ces cas là, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. L'AMOUR EXCUSE TOUT. IL CROIT TOUT. IL ESPÈRE TOUT. ET ENDURE TOUT. VOILA CE QU’EST L’AMOUR.


Une alliance, c'est si léger. Les deux que j'avais en main étaient légères comme des plumes. Mais elles scellaient un lourd secret, un lourd mensonge. J'étais perdu. J'avais du mal à y croire. Mes yeux étaient posés sur Lyz, la questionnant des mille et une questions qui emplissait mon esprit. Je l'écoutais, sans bouger, sans broncher, trop assommé par le choc de cette découverte. Je n'aurais jamais pensé être marié, jamais. C'était tout bonnement impossible à vrai dire. Elle qui m'avait dit être mon amie. Je croyais en elle, je lui faisais confiance. Et oui, elle me plaisait, au point même où tout doucement je tombais amoureux d'elle, à nouveau. Mais tout venait de changer, à l'instant même où mes doigts avaient effleuré cette chaine maladroitement oubliée sur le rebord d'un lavabo. Je ne tentais pas de dissimuler ma réaction, j'étais simplement incapable de réagir. Puis tout se brouilla dans ma tête. Mes yeux fixaient toujours mon interlocutrice, pourtant j'étais totalement déconnecté. Et mes oreilles attrapaient quelques mots, de ci, de là. Elle m'avait menti, elle m'avait trahi. Elle m'avait caché la vérité sur ma vie. Mais ma vie m'appartenait plus à moi qu'à elle, elle n'aurait pas dû me la voler, elle n'en avait pas le droit ! Je restais calme, voulant la laisser terminer, même si elle ne pouvait pas me cacher plus que tout ça. Mon alliance. Notre mariage. L'union de deux destins, de deux âmes, de deux vies. Lyzabeth était ma femme, mon épouse et… La mère de mon enfant… Zadig… Mon Dieu. C'était trop, trop pour moi. Trop d'un coup. Elle sortit alors un morceau de papier de sa poche. Apparemment, les voeux que j'avais prononcé en ce 25 Avril. Je les écoutai avec attention, y recherchant un souvenir de l'homme que j'étais au moment où j'avais fait cette promesse. Promesse que j'aurais voulu ne pas briser, mais qui s'était brisée d'une certaine manière le jour où ma mémoire s'était effacée, et où j'étais devenu un ami plutôt qu'un mari.

Zadig était un ange. Et maintenant je comprenais. Cette tendresse naturelle que j'avais pour lui, la proximité qui nous liait. La façon dont il me regardait, et la facilité qu'il avait à venir vers moi, me toucher, mes faire des câlins. Tout avait un sens. Sauf ce mensonge. Les poings serrés, je reculai doucement, m'écartant petit à petit de Lyzabeth, alliances enfouies dans ma main droite. Mes sourcils étaient froncés, et je sentais que j'allais perdre le contrôle. "C'est pas possible…" J'avais murmuré dans un léger souffle, avant de fermer les yeux, et de grimacer. J'aurais voulu me pincer et me réveiller en sursaut, après avoir fait un rêve bien étrange. Mais j'étais toujours là, chez… Lyz, Zadig et moi ? Je lâchai un soupir, ouvrant à nouveau les yeux, et reprenant en haussant légèrement la voix. "Pourquoi t'as fait ça Lyz ? Pourquoi si longtemps ? J'avais besoin de savoir la vérité, et toi, tout ce que tu as trouvé à faire, c'est de me mentir ?" Je secouai la tête. Ce n'était pas de la haine qui brûlait en moi, bien que je n'appréciais pas qu'elle m'ait menti, mais plutôt de la douleur. Parce que cette situation n'était facile pour aucun de nous deux, et parce qu'elle avait perdu toute ma confiance. Je l'avais tellement apprécié depuis mon réveil du coma, elle avait pris tellement de place dans mon coeur, que le fait de savoir qu'il me serait difficile de lui refaire confiance, et même de la pardonner, me peinait. Je baissai alors mes yeux, avant d'entrer à nouveau dans la salle de bain, et de reposer les alliances là où je les avais trouvé. Puis j'avais repris ma place en face de Lyz. "Je n'ai pas trouvé ces alliances d'accord, et maintenant, tu vas faire quoi ? Me mentir encore et toujours ? Me raconter des souvenirs de notre amitié ?" La colère avait prit le dessus. Et ma voix se faisait froide et lourde. Je parlais fort, certainement, mais je ne m'en rendais pas compte. "T'avais pas le droit de réécrire ma vie comme ça, t'en avais pas le droit !"

Je passai une main sur mon visage, puis dans mes cheveux. Mâchoires serrées, je tentais de retrouver mon calme, et fis finalement dos à Lyzabeth. Pourquoi avais-je si mal au fond ? C'était le problème que je devais résoudre. Pourquoi ce mensonge me mettait dans un tel état. Mis à part pour le fait qu'il m'avait trompé, qu'à cause de lui ma mémoire avait eu du mal à revenir, que des doutes étaient venus me désorienter, et qu'au lieu de passer du temps avec ma femme et mon fils, j'avais passé du temps avec une amie et son petit garçon. Que se serait-il passé si elle m'avait tout dit à mon réveil ? Cela m'aurait chamboulé, pour sûr oui, mais je ne les aurais jamais rejeté. J'aurais appris à les aimer, comme avant l'accident. Et ils m'auraient été d'une aide beaucoup plus efficace. Enfin je ne savais pas, je ne pouvais pas prévoir ce qui ne s'était jamais passé. Et puis c'était les médecins qui avaient dit à Lyz de ne pas me brusquer en quelques sortes. Peut-être avaient-ils eu raison… Je respirai, calmement, avant de murmurer, une fois ma colère passée. "Je suis désolé Lyzabeth… Mais tu peux comprendre que ce n'est pas facile d'apprendre ça… Surtout comme ça, par hasard… J'aurais préféré que tu en sois le précurseur…" Un énième soupir vint souligner ma déception. Puis je refis face à… Je ne savais pas vraiment comme la désigner à vrai dire. Je m'approchai d'elle, doucement, avant de baisser la tête. "J'ai besoin de toi Lyz, je suis complètement perdu… J'ai besoin que tu regagnes ma confiance, et je trouverais la force de te pardonner ; sans ça, tout s'annonce beaucoup plus compliqué…"
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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