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And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan]

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MessageSujet: And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] EmptyVen 28 Juin - 15:42



Erwan et Lacey

▶ AND IF THESE DARKNESS HAD A NAME. AND IF THIS NAME IT WAS YOUR. Un soupir. Le tapotement d’un crayon contre une table. Le bruit des pages d’un livre qui se tournent et parfois se froissent. Un téléphone portable qui vibre. 15h37. A l’écart des autres étudiants de Berkeley, Lacey travaillait ses cours de psychologie. Elle cherchait à en savoir plus. Mais la question qui se posait réellement n’était autre que la suivante : Cherchait-elle à en savoir plus sur elle ou sur le chapitre en cours ? Sans doute un peu des deux. Des tas de détails la tracassaient. Ces petites broutilles à l’apparence le plus souvent futiles demeurent cependant le fondement de nos interrogations les plus profondes. Et c’était  précisément le cas de la jeune femme. Seulement, elle avait beau creuser toutes les pistes possibles et inimaginables telles que le traumatisme psychique, le sentiment de persécution, l’anxiété, la jalousie ou encore les difficultés relationnelles,  la demoiselle ramait. Car même si la plupart de ces pistes restaient logiques, leur origine ne coordonnait pas. Il subsistait sans cesse un élément contradictoire qui renvoyait la brunette au point de départ. Et cela, elle ne pouvait l’accepter. Serrant les poings, elle rejeta la tête en arrière, inspirant bruyamment. Il était difficile pour l’étudiante de concevoir un quelconque échec, ce n’était d’ailleurs pas envisageable. Mais se bourrer le crâne de possibles symptômes, de potentielles preuves du commencement de toutes ces complications mentales ne s’avérait pas non plus la meilleure des choses à faire. Elle baissa ensuite la tête pour fixer les notes qu’elle avait prises tout en expirant. Il fallait qu’elle fasse une pause pour aujourd’hui sinon elle craquerait, et sûrement plus vite qu’elle ne pourrait le penser. Lacey referma le petit carnet grand ouvert devant elle puis rangea ses affaires. Le temps d’un instant, son regard se perdit entre les lignes imprimées des livres qu’elle avait empruntés. Sans doute était-ce la fatigue qui la rattrapait et s’emparait d’elle. Néanmoins, le prochain cours de psychologie se trouvant être dans une dizaine de minutes, la demoiselle devait s’aérer la tête afin de pouvoir pleinement se concentrer pour la suite de la journée. Posant son sac sur son épaule, elle attrapa les livres divers et variés qui traînaient sur sa table et se leva pour aller les remettre à leur place dans les étagères de la bibliothèque. En réalité, la brunette avait grand besoin de ces moments de solitude. Car là où certains ne supporteraient pas l’absence de contact humain, la jeune femme s’en réjouissait. Elle était de ceux qui avaient un cercle d’amis étendu, mais parmi ceux-ci, elle errait d’un contact à l’autre. Lorsqu’on était lié avec Lacey par n’importe quel lien qui soit, il fallait s’attendre à la voir régulièrement ou, au contraire ne pas l’apercevoir souvent. Cherchant les premières lettres de chacun des auteurs dans les rayons, elle croisa le regard d’un garçon. Assez loin, il semblait assis et la fixait également. Les quelques minutes durant lesquelles les deux jeunes se dévisagèrent semblèrent à la fois durer une éternité et à la fois ne représenter qu’une poussière dans l’espace temps pour la demoiselle. C’était étrange ce sentiment qu’elle avait parfois de ne pas être seule dans ce cas, de ne pas être si à l’écart que cela lorsqu’elle cherchait à s’isoler de tous les autres étudiants de l’université américaine. Consciente du peu de temps qu’il lui restait à présent, la brunette quitta la bibliothèque pour se rendre à la cafétéria. Toutes ces recherches lui avaient donné un petit creux. En quête de l’encas qui la ferait tenir jusqu’au soir, ou du moins le plus longtemps possibles, elle parcourait les expositions d’entrées et desserts en tout genre. Mais rien ne la tentait réellement. Puis, levant la tête, son regard se plongea de nouveau dans celui du garçon de tout à l’heure. En un sens, cette situation quelque peur récurrente s’avérait troublante. Car Lacey ne l’avait jamais vu auparavant ; elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait. Pourtant il était là, à l’autre bout de la cafétéria et ne cessait de la dévisager, tout comme à la bibliothèque. Humidifiant sa lèvre inférieure, elle fronça légèrement les sourcils. La brunette était décidée à découvrir l’identité de cet inconnu. Désignant une pomme verte du doigt au personnel qui n’attendait que son choix, elle les gratifia d’un sourire. Puis, s’emparant de son encas qu’elle fit rebondir entre ses mains, la jeune femme se dirigea d’un pas assuré vers l’endroit où se tenait précédemment l’individu. Mais il n’était plus là. Elle observa les alentours, mais le jeune homme avait bel et bien disparu. Soupirant, elle pencha sa tête à gauche. Quelque chose lui échappait. Cet homme était un mystère à lui seul. Mais sa seule vision l’était encore plus. Etait-elle en pleine crise de paranoïa ? La demoiselle en doutait. A vrai dire, elle se sentait on ne peut mieux bien que l’esprit troublé. La sonnerie retentit dans l’établissement annonçant le début d’une nouvelle heure de cours. L’étudiante reprit donc son chemin en direction de l’amphithéâtre qui servait aux cours de psychologie. Dans les couloirs, Lacey déambulait sans réellement se soucier de ceux qui l’entouraient. Absorbée par ses pensées, elle croquait sa pomme à pleines dents. Mais le visage du garçon ne la quittait pas. Elle se rappelait surtout l’expression sur son visage, la profondeur de son regard, cette étonnante sensation de malaise qu’il avait fait naître en elle, et ce, en quelques secondes. De sa simple présence émanait un quelque chose qui prenait des proportions pour le moins surprenantes. La brunette pénétra dans l’amphithéâtre. Les places de devant étaient déjà toutes prises. Alors l’étudiante se dirigea vers les escaliers qu’elle emprunta. C’est dans l’une des rangées du milieu de la salle qu’elle s’installa. La jeune femme n’aimait pas spécialement être tout devant, mais elle aimait encore moins occuper les rangées du fond. Elle préférait être « perdue » dans le milieu de la salle, là où elle se fondait dans la masse et ne faisait pas tâche avec ses humeurs changeantes, ses crises imprévisibles puisqu’il fallait d’abord la chercher parmi toutes les autres places. Le cours d’aujourd’hui était porté sur les émotions de l’Homme, sujet qu’elle appréciait tout particulièrement. La raison ? Elle ne la connaissait pas véritablement. Seulement, explorer l’Homme, son esprit et ses sentiments restait un domaine qui la passionnait tout autant qu’il l’intriguait. Alors qu’elle sortait ses affaires, elle sentit de nouveau cette sensation si frustrante, ce sentiment de malaise. Relevant précipitamment la tête, la brunette chercha qui pouvait bien la fixer de façon soutenue dans toute la salle. Mais les élèves affluaient pour suivre leur cours de psychologie et même si Lacey croisait le regard de certains, ceux-ci ne la détaillaient pas de manière insistante comme elle le pressentait. Elle détestait cette terrible impression d’être observée et de ne pouvoir mettre de visage à l’auteur de ce saisissement et de ne pouvoir mettre de nom sur ce visage. Appuyant son coude sur son pupitre, elle colla son front contre sa main qui frôla toute sa chevelure pour venir se reposer sur la table tandis que sa tête effectuait un mouvement de rotation. Un sac s’écrasa sur la table d’à côté tandis qu’un individu prenait place sur la chaise. La demoiselle se figea. Ce pressentiment émanait cette personne, elle en était certaine. Alors, sans prendre le temps de dévisager l’élève qui venait de prendre place, sans même regarder de qui il s’agissait, qu’il soit le même qu’à la bibliothèque ou qu’à la cafétéria, elle lança, les yeux rivés droit devant elle : « Je suis si étrange que ça pour être fixée de cette façon ? »
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MessageSujet: Re: And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] EmptyMar 2 Juil - 21:31


 And if these darkness had a name. And if this name it was your.
Lacey feat. Erwan.

 




FLASHBACK ; quelques mois avant la disparition de Melvina.

Bébé, tu y crois toi à ceux qui disent qu'on a tous un double sur terre ? Quelqu'un qui nous ressemble comme deux gouttes d'eau physiquement ? M'avais alors demandé Melvina, ma petite copine. Dérouter par cette question, j'abandonne l'éponge que je tenais alors dans ma main et la rejoins sur la table de la cuisine où elle était plongée dans divers papiers. Mel' et ses questions c'est toute une histoire. Je jette alors un oeil aux papiers éparpillez devant elle. Melvina n'est pas une grande adepte des études et pourtant elle a choisi le dommaine des cellules humaines comme études. Un dommaine que malgré mon "intelligence" je ne serai jamais capable de comprendre. Après tout chacun son truc. Moi la médecine, elle les cellule. Même si j'ai dû faire plusieurs cours de micro-biologie durant cette première année de médecin, les choses n'étaient pas forcément détaillées comme là. Et ben...j'avoue que scientifiquement c'est assez déroutant. Normalement deux personnes identiques on partagés le même placenta et sont issus du même oeuf fécondé, donc sont jumeaux. Deux personnes n'ayant pas été conçu en même temps et dans le même vagin ne devrait pas se ressembler...Si ?Je marque un temps d'arrêt. Le cerveaux déjà en ébullition. Réfléchir à des choses comme celle-ci en compagnie de Mel était habituelle. Surtout lorsqu'elle devait rendre une dissertation sur un sujet aussi complexe. Je la regarde alors, tourner son crayon entre ses doigts fins, prendre sa mous si craquante lorsqu'elle se met à réfléchir puis passer sa main dans ses longs cheveux noirs. Elle plonge alors la tête sur ses feuilles quelques secondes puis plonge ses yeux bleus dans les miens. Elle reprend alors Oui, certes mais théoriquement sur les millions de personne sur terres, il est plausible que beaucoup possède les mêmes gènes....Peut être pas de là à avoir la même forme de visage, mais se ressembler assez pour en être troublé... Ses paroles fussent, sans liens autre elles. Mel réfléchit à voix haute et je ne peux que la regarder et l'écouter parler. Un telles excitation l'envahit alors au fur et à mesure que sa théorie devient crédible. Elle écrit alors à toute vitesse sur sa copie et m'interdis de me lever. Selon elle je suis la seule personne qui arrive à l'inspirer. Alors je reste là, sagement assis devant elle jusqu'à ce qu'elle écrive sa phrase finale et qu'elle relève enfin la tête en ma direction. Elle se lève alors, s'étire puis viens s'asseoir sur mes genoux. En tout cas, si un jour tu tombes sur mon sosie, ne lui saute pas dessus hein. Je rigole alors à sa réplique, les chances que je tombe sur un sosie à elle ou même que sa téhorie tienne la route sont d'environ 2 sur 1000, autant dire que c'est très maigre comme statistique. Je l'attrape alors et la porte jusqu'au canapé où je m'allonge sur elle. Tu es unique, personne ne peut te ressembler. Je l'embrasse alors amoureusement.
FIN DU FLASHBACK

Ce souvenir, enfouit jusque là dans ma mémoire, remonte à la surface lorsque tranquillement j'avançais dans l'amphithéâtre pour me trouver une place afin d'assister à mon cours de psychologie. Plus précisément, ce souvenir remonte lorsque je suis tombé nez à nez avec une jeune femme à l'allure si familière et à la fois si lointaine. Cette femme, brune, les yeux bleus... Cette femme à la beauté si troublante, qui ressemble comme deux gouttes d'eaux à ma défunte petite amie. Si je n'avais pas assisté à l'incinération de Melvina, j'aurai pu croire que c'est elle qui se tenait assise sur ce siège au milieu de la foule. Seulement, j'étais là, j'avais vu de mes propres yeux son corps sans vie dans la chambre funéraire, puis j'avais dispersé de mes propres mains ses cendres dans la mer. Seulement, la femme qui était devant mes yeux avaient l'air plus "féroce" surement dut à sa coupe de cheveux. Machinalement, et sans m'en rendre compte j'avance vers elle et me retrouve alors assis à ses côtés. Sa voix me ramène à la réalité et je me rends soudain compte que je suis en train de tout bonnement la dévisager. Une multitude de sentiments m'envahissent alors , l'incompréhension, le doute, le deuil, l'incertitude, la fierté. Une fierté de me dire que finalement la théorie de Mel' est possible. J'ai tellement envie de la prendre dans mes bras, mais je passerai pour un fous. C'est peut-être ça d'ailleurs, peut-être que Melvina me manque trop et que je la vois partout, peut-être que je deviens fous. Mon regard n'arrive pas à se détacher de se visage. Je passe pour un lourd dingue, transit d'amour voir un psychopathe et je m'en veut de me montrer à ce point irrespectueux. Sa voix, elle semble avoir deux octave plus grave que celle de Melvina, deux points qui différe mais qui pourtant n'arrive pas à me ramener à la réalité des choses. Je ne devrais pas être là, à la regarder ainsi. Je sens soudain la fissure de mon coeur se rouvrir sur quelques centimètres. J'arrache alors mon regard du sien et semble trouver mon sac très intéressant tout un coup. Penaud, mais à la fois paniqué de peur de lui faire peur et donc de la faire fuir, j'essaie de trouver les mots juste parmi tout se charabia qui s'emmêle dans ma tête. Par où commencer ? M'excuser et faire comme si de rien était pour essayer de lui prouver que je ne suis pas un fous ? C'est peine perdu vu mon comportement c'est cinq dernières minutes. Tout lui avouer ? Sa serait me mettre en danger, risquer de raviver mes blessures....Mais, n'ayant pas vraiment d'autre choix pour savoir qui elle est, je rassemble le peu de courage qui me reste, inspire un grand coup et murmure, toujours le regard viser sur mon sac à dos. Je..Je...Je suis tellement désolé, je ne... Je ne voulais pas vous regarder comme ça...C'est simplement que...Je me stoop un moment, n'arrivant pas à réaliser l'ampleur de ce que je suis sur le point de dire. Tu...Vous...Vous vous ressemblez tellement que j'en suis troublé J'avais alors murmuré ses paroles ne voulant pas la brusquer. De toute façon à cet instant présent, je suis carrément sur de passer pour un malade mental. Il faut que je me reprenne et vite. Je n'ose plus la regarder cependant, ne voulant pas rallumer la flamme du deuil. Je la laisse alors réagir, avec mes explications troublantes.



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MessageSujet: Re: And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] EmptyJeu 18 Juil - 18:20



Erwan et Lacey

▶ AND IF THESE DARKNESS HAD A NAME. AND IF THIS NAME IT WAS YOUR. C’est lorsque le silence s’installa enfin dans l’immense pièce que le professeur de psychologie choisit le moment pour faire son apparition devant les divers étudiants installés derrière leur pupitre. Appuyant son coude sur la table et son menton sur son poing fermé, la demoiselle observa longuement celui qui s’apprêtait à leur donner un cours. L’un de ses sourcils était arqué lui donnant presque un air fier. Lacey avait cette particularité si peu commune d’arborer différentes expressions la transformant aux yeux des autres. Il était des fois où la jeune femme paraissait fragile, innocente et inoffensive, puis d’autres où elle apparaissait caractérielle, sûre d’elle, redoutable. Si ça en troublait certains, pour d’autres cela ne changeait rien. Après tout, la brune demeurait de ces étudiantes imprévisibles dont les troubles psychiques amplifiaient le tout. Et même si peu de personnes se trouvaient être au courant de ce que l’omega vivait ou tout du moins endurait au quotidien, quelques uns se doutaient que quelque chose clochait chez elle.  Elle avait des phases de grande sociabilité et des passages plus sombres voire même étranges. Aucun ne connaissait sa véritable identité, et pourtant celle-ci aurait servit à expliquer nombre de situations. Mais Lacey se fichait éperdument des pensées des autres, qu’il s’agisse d’avis positifs ou négatifs. Elle pouvait gagner les élections de la fille la plus bizarre de l’université et cela ne lui faisait ni chaud ni froid. La vie ne se résumait pas à constamment se justifier auprès des autres. Elle était le plus souvent elle-même bien qu’il lui arrive parfois de jouer certains rôles. Car bien que la demoiselle soit franche et compte nombre de bons côtés dans sa personnalité, elle avait comme tout le monde cette facette noire pleine de surprises. Et c’était sans aucun doute l’un des points susceptibles d’effrayer ses connaissances. « Je..Je...Je suis tellement désolé, je ne... Je ne voulais pas vous regarder comme ça...C'est simplement que... » La jeune femme tourna enfin la tête vers celui qui venait de s’installer à ses côtés et qui devrait vraisemblablement la supporter durant une heure entière. Ce qui l’étonnait le plus dans les paroles que l’individu venait de prononcer outre son bégaiement évident figurait être le vouvoiement. Partout ailleurs, Lacey n’aurait en aucun cas été troublée par cette formule de politesse néanmoins c’était un comportement rare entre étudiants, particulièrement si ceux-là se suivaient les mêmes cours. Puis voyant que le jeune homme ne terminait pas sa phrase, elle l’encouragea à poursuivre avec une grimace. « Tu...Vous...Vous vous ressemblez tellement que j'en suis troublé. » Décidément, la brune ne comprenait rien à ce qu’il racontait. C’était pour elle un véritable charabia et là où d’autres auraient abandonné toute recherche vers la compréhension, elle chercha dans son esprit qui pouvait être la personne à qui elle ressemblait au point de le rendre dans cet état. Mais même en cherchant dans toutes ses relations, amicales ou non, proches ou lointaines, l’étudiante n’arrivait pas au bout de cette énigme. Elle qui ne ressemblait même pas à son propre frère. « Je ne te suis pas..Vous vous ressemblez ? De qui tu parles ? » Puis le professeur leur présenta en quelques principaux points le contenu du cours d’aujourd’hui ce que Lacey écouta attentivement. Elle adorait les cours de psychologie et trouvait intéressant chacun des sujets qu’ils traitaient en classe. Cherchant un stylo dans sa trousse, la demoiselle se préparait à engranger le maximum de paroles prononcées par le professeur. Car l’on disait toujours que suivre en classe réduisait considérablement la masse de travail qui nous attendait par la suite, chose qui arrangeait  considérablement la jeune femme. Si elle pouvait réussir ses études tout en ne passant pas son temps cloîtrée dans sa chambre étudiante à faire tel ou tel devoir, c’était parfait. Non pas qu’elle ne se souciait pas de son avenir mais elle n’avait pas la même assiduité que les membres de la confrérie Alpha. Son truc à elle demeurait les sorties, les soirées et tout ce qui était susceptible de lui aérer la tête. Notant sous forme d’abréviations les phrases que débitait le professeur, l’étudiante hésitait à se présenter au jeune homme d’à côté. Peut-être que s’il connaissait son prénom ses paroles seraient moins extravagantes. L’espace d’un instant, la demoiselle se figea. Et s’il avait, par le plus pur des hasards, aperçu ou connu sa mère ? Non. C’était impossible. « Au fait, moi c’est Lacey. » lâcha-t-elle enfin, quelque peu tendue. La brune avait la nette sensation de se torturer l’esprit chaque fois un peu plus. Et elle détestait cette impression. Inconsciemment, Lacey percevait cela comme une sorte de manipulation. En réalité, elle était sans doute beaucoup trop méfiante mais cela était ancré dans sa nature et ce depuis la fin de son enfance. Vivre dans les secrets et les mensonges, elle connaissait cette situation mieux que quiconque. Son regard se posa sur le manuel du jeune homme. Durant quelques secondes, elle fut comme absorbée par la couverture du bouquin. Puis la brune se rendit compte qu’elle avait cherché ses réponses dans son entourage à elle, mais pas dans le sien. Et si elle ressemblait à sa mère ? Ou à sa sœur ? Plus l’étudiante réfléchissait, plus tout cela la rendait dingue. Par ailleurs, le cours de psychologie n’était pas l’endroit idéal pour se poser tout un tas de questions. Soudain quelqu’un se tenant de l’autre côté de l’entrée de l’amphithéâtre toqua à la porte. Tandis que le professeur se dirigeait pour aller ouvrir à l’individu, elle posa son stylo sur la table. Croisant les bras qu’elle appuya sur son pupitre, l’omega tourna la tête en direction de son voisin. « Écoute, je conçois totalement le fait que cette question puisse te paraître disons totalement exubérante et sans doute déplacée mais .. Soufrerais-tu de troubles psychiques ? » Elle avait osé. Dorénavant, l’étudiant la prendrait pour une véritable déjantée. Le seul point positif était le fait que maintenant chacun aurait la même opinion sur l’autre. Car à moins d’avoir une bonne excuse, ce garçon était sûrement fou à lié. Alors que le professeur reprenait son cours, Lacey se demandait si elle n’avait pas été un peu loin dans ses propos. La jeune femme avait hésité avant de prononcer les mots « troubles psychiques ». Elle avait d’abord pensé utiliser les termes « troubles mentaux » mais s’était tout de suite ravisée, sans doute par peur de le vexer. Car si son voisin avait réellement quelques problèmes psychologiques, il valait mieux ne pas le provoquer avec certaines paroles. Néanmoins, la demoiselle trouvait paradoxal qu’un jeune homme avec de tels problèmes puisse suivre un cours comme celui-ci et des études comme celles-là jusqu’à ce qu’elle se reconnaisse dans cette pensée..
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MessageSujet: Re: And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] EmptyLun 22 Juil - 18:37


 
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Lacey feat Erwan.


 




Il aurait pu agir autrement. Il aurait pu éviter d'aborder la demoiselle de cette façon, dans cet endroit. Il aurait pu éviter de passer pour un fou. Mais voilà, Erwan c'est le mec qui agit sans pensée. Bien-sûr qu'elle ne serait pas ouverte à quelconque discutions dans ce contexte et c'est encore plus sûr qu'elle ne sera même pas disposé à entendre ses explications. Erwan avait été bête de céder à sa pulsion et d'aller la voir ainsi. Il aurait dû attendre, la prendre à part et essayer de se contenir pour ne pas passer pour un fous. Car oui, c'est exactement comme ça que la jolie brune le voit. Mais, il lui aurait parlé à par, elle aurait eu dix fois plus peur que maintenant, ça c'est une certitude. L'alpha secoue légèrement la tête, comme pour chasser d'affreuses images ou d'affreuses pensées. Sa capacité à toujours se mettre dans un véritable pétrin et de toujours mettre les deux pieds dans le plats l'impressionnera toujours. A croire qu'il n'arrive pas à mener une vie normal sans la compliquer lui-même. Cela dit, le destin semble s'acharner sur lui également. Et la rencontre avec le sosie de sa défunte petite amie n'est pas de sa faute, loin de là. Ce n'est autre que la faute de se fichu destin qui semble prendre un malin plaisir à faire de sa vie un enfer et à le torturer. Soudain, Erwan se dit qu'il avait dû être sacrément mauvais dans une vie antérieure pour mériter de souffrir autant aujourd'hui. La mort de sa mère, le déni de son père, la mort de Melvina et maintenant cette rencontre, qui le laisse tout simplement sans voix. Hésiter à chaque mot qu'il tente de prononcer fait encore plus de lui un être bizarre, sans aucun doute déranger. Et peut-être bien qu'il l'était. Et si, finalement cette femme n'avait rien à voir avec son ex copine ? Et si, ce n'était rien d'autres que des hallucinations ? Et si, à force de côtoyer des personnes atteintes de troubles mentaux , il étaient devenus comme eux ? Et si, les épreuves qu'il avait dû endurer durant sa vie l'avait rendu tellement fous qu'il ne peut distinguer le vrai du faux à présent ? Et si...Et si...Il aurait voulu pleurer, s'enfuir là où personne ne pourrait le retrouver, ou même avoir dépérit dans un accident de voiture à la place de Mel'. Il aurait préféré mourir que de voir à quel point le destin se joue de lui de jour en jour. La situation le rend triste et pourtant, nerveusement il aurait eu envie de rire. Rire de ce qui était en train de se passer. Rire de se fichu sort qui s'acharne encore et toujours sur lui. Il semble maudit et chaque personne se trouvant autour de lui subiront tôt ou tard cette malédiction. Et même dans le choix de ses amis, de son entourage, le sort s'acharne encore et toujours. Caroline, sa meilleure amie qui vient de lui annoncer sa maladie. Emy, sa cousine qui sort tout juste d'une leucémie et qui lutte contre sa dépendance à l'alcool. Il y aurait tans d'autre exemple à citer, mais le mental d'Erwan en prend un coup à mesure qu'il réalise qu'il engendre le mal autour de lui. Il aurait dû se couper encore plus du reste du monde, devenir totalement con et insociable. Encore plus qu'il ne l'ait déjà du moins. Il est vrai qu'Erwan a changé depuis la mort de Mel', il s'était déjà éloigner du monde, mais de façon égoïste ! Rien que pour lui, pour pouvoir faire son deuil seul. Il n'avait pas réaliser qu'il aurait dû partir pour le bien des autres et non le siens. Oui, il avait été égoïste et ça, il le regrette vraiment, car c'est loin d'être dans ses habitudes. Mais ses habitudes, semblent être bien perdues. Preuve ici, dans cet amphithéâtre, où il opportune une jeune étudiante de façon assez lourde. Tout en assistant à un cours important pour son second cursus, qu'il n'écoute que d'une oreille. Ce qui en soit n'est pas réellement un soucis. C'est un Alpha, il peut se permettre de ne pas écouter attentivement un cours, cela ne lui fera pas baiser sa moyenne ou autre. De toute façon, il est bien trop troublé pour arriver à comprendre quoi que ce soit. C'est à peine s'il entend la jolie brune se présenter. Lacey, un prénom peu commun pour une apparence peu commune. Erwan remonte doucement les yeux vers Lacey, progressivement, tout en se préparant mentalement à ce qu'il allait voir. Le choc fut moins important qu'avant cela dis, l'habitude sans doute. Ou bien cette force mentale, qui reprend peu à peu le dessus et qui lui répète que cette jeune femme n'est pas son ex copine, que Mel' est bel et bien sous terre et que même si cela fait mal, il faut l'accepter. Ce mental qui s'efforce de le ramener à des choses rationnelles et réel. Parce que c'est ainsi que sa vie est régentée. Il ne croit que ce qu'il voit et surtout il ne croit que les choses qui ont été prouvés scientifiquement. Et pourtant, l'irrationalité de la chose ne peut que lui sauter aux yeux. Là, il est forcé d'avouer que parfois, mère nature fait bien des choses dont nous n'avons pas forcément d'explication. Sa gorge se noua lorsqu'il finit par prendre conscience que la théorie de Mel était fondée et qu'il tient peut-être là sa chance de pouvoir appuyer sa thèse. Finir le travail à sa place, pour elle. Cela aurait été une bonne chose, une belle chose même. Mais un acte qui demande bien trop d'efforts et qui engendreront beaucoup trop de souffrance. Et puis Lacey ne serait pas un cobaye, il ne se permettrait jamais une telle chose. Au train où vont les avancer scientifiques, ils ne tarderont pas à pondre une explication. Ce fut lorsque leur professeur se dirige vers la porte que Lacey accorda un peu d'intention au jeune homme. Erwan remarque alors que derrière la ressemblance frappante entre l'Oméga et son ex petite copine, il existe tout de même des points qui divergent. La forme des yeux, la teinte de peau, l'expression de son visage. « Je ne te suis pas..Vous vous ressemblez ? De qui tu parles ? » Lui demande-t-elle. Le tutoiement le choque quelque peut, car pour lui la tutoyer serait être proche d'elle d'une façon où d'une autre. Et il n'est vraiment pas près à une telle proximité. Cette question parait légitime et pourtant elle gêne l'Alpha. Nerveusement, il passe une main sur ses joue, comme pour éviter qu'elle ne voit son malaise. Il est venu le temps pour lui, de dire à voir haute ce qu'il redoute le plus. Seulement, le dire à voix haute, ça serait se l'avouer à lui-même et les mots ont beaucoup de mal à sortir. Et si cela la fait fuir ? Erwan devait se ressaisir, après tout il n'a rien à perdre ! Et si elle fuit, cela sera sans doute un mal pour un bien. Plus loin elle se tient de lui, plus longtemps son équilibre mental sera maintenue. A moins qu'il ne soit déjà trop tard. Après une longue inspiration, regroupant tout son courage il ouvre enfin la bouche pour murmurer.« Vous et ma petite amie. Vous êtes pratiquement identique. » Ses mots semblent avoir moins d'impact sur Lacey que sur Erwan. Avoir prononcé ces simples mots ne fut que raviver une douleur encore belle et bien présente. Raconter sa vie à une inconnue, ce n'est pas son genre et pourtant, il se sent obliger de se justifier plutôt que de la laisser penser qu'il n'est rien d'autre qu'un fou. « Elle est morte, il y a deux ans. » Lui avoua-t-il avec beaucoup de retenue. Il détourne alors la tête, les yeux remplis de larmes espérant que cette faiblesse ne soit pas remarqué par Lacey. Après quelques minutes de silence, Lacey lui demande alors s'il souffre de troubles psychique. Cette réflexion lui vient peut-être du fait qu'Erwan se montre à la fois passionner par elle, mais l'instant d'après il refuse de la regarder. Erwan rigole alors, tout en tachant de ne pas se faire trop remarquer. Se faire virer de cours serait vraiment une mauvaise chose puisqu'il perdrait là sa chance de comprendre les choses. Peut-être que Lacey et Mel' n'ont rien à voir l'une avec l'autre hormis leurs physique, mais peut-être également qu'elles font partie de la même famille sans qu'Erwan n'en ai été informé. Après tout Melvina devait bien avoir certains secrets...Si tel est le cas, elle les a emporter avec elle dans sa tombe. Voilà pourquoi il est important pour Erwan d'arriver à en savoir le plus possible sur Lacey, au risque de devoir se dévoiler lui-même. « Pas à ma connaissance non ! Je conçois que mon approche parait un peu "étrange" mais j'espère que tu comprends un peu ma réaction désormais. » Finalement, le tutoiement était arrivé plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Mais les paroles de Lacey l'ont quelque peut mit en confiance.



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MessageSujet: Re: And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] And if these darkness had a name. And if this name it was your. [Pv Erwan] EmptyVen 13 Sep - 22:32

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