Otto lui souriait en même temps qu’il lui caressait la peau.
Ses mains étaient froides et leur température contrastait pas mal avec la chaleur de Tomas. Le cœur du polonais s’excitait comme lui le devenait un peu plus chaque seconde. Il le regardait toujours dans les yeux.

Son amant combla son envie : il l’embrassa une nouvelle fois. Leonski était aux anges, sur un petit nuage qui s’élevait petit à petit. Tomas était doux, l’emportant avec lui sur son lit. Otto resta tranquille le temps d’atterrir sur le matelas et balança ses chaussures et ses chaussettes avant de s’asseoir en tailleur. Le jeune garçon se rapprocha une nouvelle fois de lui et lui enleva son tee-shirt.

Son torse nu, Otto se noyait dans les courbes séduisantes de son corps. Combien avait-il pu le voir ainsi ? Sans haut…plusieurs fois étant son colocataire mais là c’était complètement différent. Si, avant d’en arriver là ses muscles le ravissaient, il en était encore plus sûr à cet instant. Son ventre se serra, douloureusement. Son cœur palpitait plus que jamais et son envie grandissait encore et toujours.

« T’es vraiment bien foutu ! » lâcha t-il sans le faire exprès.

Otto rougissait doucement et pour éviter de l’entendre dire quoi que ce soit, il posa ses lèvres dans son cou, se penchant en avant pour atteindre sa peau bronzée. Il avait faim de lui. Le polonais s’écarta alors que ses embrassades avaient tout juste commencé. A son tour, il se retrouva torse nu, ayant balancé le sien par terre, en compagnie de ses chaussures. Ce tas de vêtements chiffonnés n’allait pas tarder à s’agrandir.

Kleinen Fräser était beaucoup moins musclé que lui – même assurément. Il avait presque la peau sur les os (pour ne pas dire totalement, car il n’était pas anorexique) mais mince. Ce n’était pas la même chose. Otto ne complexait pas par rapport à cette différence de corpulence et vint se coller à lui totalement. Ses tatouages...Tomas pouvait les contempler encore ! La peau de Tomas était chaude, tout comme la sienne. Le sentir ainsi contre lui ne lui déplaisait en aucun cas. Otto lui souriait, adressant son sourire irrésistible, auquel on ne pouvait résister bien longtemps.

Tomas devait prendre les rênes pour la deuxième partie du déshabillage. Otto lui mordillait le lobe de l’oreille en attendant qu’il se décide. Le jeune mannequin le devinait : ça ce lisait sur son visage. Tomas avait aussi très envie de cette union. Charnelle soit-elle.

Ils allaient être tranquilles le temps qu’ils voudraient : une, deux, trois heures peut être. En tout cas, la porte de leur chambre était fermée, qui plus à clef…Quel ingénieux Otto !

S’il avait sut que ce jour arriverait, où ils allaient passé un moment des plus intimes ensemble, il ne se serait peut être pas avouer la chose. Mais ce n’était plus une quelconque probabilité, ni même un fantasme mais la réalité : un fait.

Tomas était ici comme lui était là. Sur ce lit, pas encore défait donc le dessus des couvertures allaient bientôt se transformer en un cocon amoureux.

Désolé pour la longueur :sorrysnif:
Je trouve ça pitoyable mais j'espère que tu aimeras :sex&love:

Tomas ne pouvait pas poursuivre sa phrase, perturbé par les baisers qu’il lui donnait dans le cou.
Otto termina sa course, allongé sur le dos, regardant son amant – attendant la suite. Le jeune homme ne se fit pas prier et après quelques secondes de pause, où aucuns échanges n’étaient donné, Tomas se pencha sur lui, posant ses lèvres sur la peau de son cou.

Otto fût prit d’un vertige agréable, chavirant de plus en plus au fur et à mesure que les lèvres de Tomas baiser son torse. Sa tête en arrière, le polonais fermait les yeux, une pression de plus en plus présence au niveau de sa ceinture. Et comme si son partenaire avait compris, les mains de Tomas descendaient sa fermeture éclair. Otto sursauta doucement au contact froid de ses doigts. Le polonais redressa la tête en avant pour le regarder dans les yeux. Tomas glissait son pantalon le long de ses jambes et Otto l’aida dans sa tâche en secouant les jambes.

Le polonais ne put retenir un soupir. Sa respira accélérait tout comme le battement de son cœur. Otto lui attrapa le poignet comme pour arrêter ce qu’il faisait – et ce fût un réel supplice sachant qu’il appréciait la chose. Il plongea ses yeux dans les siens, lui lâchant le bras, un poil violemment. Leonski joignant ses mains à son cou et l’attira contre lui, réduisant ainsi la distance déjà infime qui les séparaient alors. Il releva ses jambes pour pouvoir encercler la taille de Tomas et le garder corps à corps avec lui.

La fenêtre ouverte et le peu d’air qui entrait ne permettait pas à la chaleur corporelle qui enveloppée la pièce de se dissoudre. Bien au contraire. Dans une pulsion, Otto l’embrassa langoureusement, s’interrompant pour lui mordiller la lèvre inférieure. Il dériva sur son cou et coinça entre ses dents quelques centimètre de peau. Sa morsure rougissait, laissant un contour blanc à cause de la pression. Ses empreintes dentaires sur Tomas le ravissait. Otto le bascula en arrière, me retrouvant ainsi en califourchon sur lui, le bois du lit se mettant à craquer et cogner le mur. Le polonais papouillait son torse, glissant ses doigts le long de son corps, un pouce dans l’ouverture de son jeans. Il ne lui fallut que quelques secondes pour descendre la fermeture éclair et le glisser le long de ses jambes. Otto le caressa au travers du tissus et collant son front au sien. Puis, dans un sourire plein de malice, ses doigts glissèrent à l’intérieur de son boxer.
« Ô Toto ! » ; lui chuchota t-il à l’oreille – comme Tomas, il était aux anges.