the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptyMer 30 Nov - 21:27

*Il battait des ailes dans l’air lourd de cette chambre. Tremblement fragile d’un éclat de vie. Papillon de la nuit, il virevoltait contre le souffle à peine perceptible de cette inconnue que j’étais. Pourquoi luttait-il cet idiot de papillon ? Il sera mort dans quelques heures !*

Étendue sur le lit, recroquevillée dans les cauchemars de la paresse, tu t’égares à rechercher les bras chimériques d’une étreinte affectueuse. Tu te tournes sur le coté et espère cueillir les élans de douceur d’une présence imaginaire. Pourtant tu restes au fond du trou. Tu gis la sur cette couette humide des sueurs de tes peurs alors. Les instants fugaces de tendresse sont loin, très loin et laissent un goût amer contre tes lèvres. Il n’y a personne. D’ailleurs, il n’y a jamais réellement eut grand monde. La solitude peut sembler si rassurante mais à cet instant tu resserres ton étreinte sur ton oreiller. Ton cœur s’apaise à l’image d’un visage, un tout nouveau visage. Un père. Un véritable père. Tout redeviendra comme il l’aurait dû. Tu l’auras ta famille. Tu y crois.

Perdue dans tes fantasmes d’union et de douceur, tu soupires. Il est temps à présent de revenir dans la dureté du monde réel. D’écraser tes ailes de papillon dans un instant de vie aussi fugace que tenace. Tu relève les yeux, admire la bête qui se débat contre l’apesanteur et souris ironique. A quoi bon, ce petit être lutte t il contre l’inéluctable ? Dans quelles heures, il sera mort contre une vitre. Une pensée qui se répète à t’en faire soupirer. Tu radotes !

Rapidement, tu trouves le jet d’eau d’une douche trop froide. Les cheveux sont relevés pour te donner un air sage et sévère. Un jean, un haut, une veste et te voilà fin prête à affronter le mordant de l’hiver. Précipitamment tes foulées te portent vers la rue. Tu ne supporte plus l’enfermement, la lourdeur des espaces trop rempli de mal aise. La fourmilière du monde et de la ville t’absorbe dans l’anonyme et tu t’élances dans cette immense machine de béton.

Il est bientôt midi et tu sais ou tu vas. Tu t’en vas rencontrer ta destinée, ta nouvelle mission. Elle se nomme Esméralda et tu espères la conduire à la cours des miracles. Tu ne se sais pas réellement comment l’aborder et tu t’en fiches. Tu glisses dans l’anonymat des couloirs de cette fac, en direction de sa salle de cours. Elle devrait avoir fini dans peu de temps. Elle quittera sa salle et toi…toi tu ne sais pas trop ou te placer. Qu’importe. Comme toujours tu aviseras, comme toujours tu t’agiteras maladroitement. Parfois, tu as l’impression de n’être qu’un pantin malhabile que l’on traine contre son gré dans une danse pitoyable. Nerveuse, une pause à la machine à café s’impose. Réalisant que la boisson t’es formellement interdite tu prends un thé ! Le doigt s’acharne sur le foutu bouton avant que la boisson ne tombe dans le petit gobelet et que tu soupires. Pourquoi as-tu pris un café finalement ? Soudain ton cœur s’emballe. Toujours cet effet, cette sensation qui te secoue les tripes. Tu la reconnaitrais cette chevelure entre mille. Tu l’as tant de fois espionné. Qu’est ce que tu avais en tête en lui suivant ? Tu n’es plus réellement toi-même ces temps ci. D’ailleurs, tu ne te reconnais pas quand tu l’aborde avec un sourire fin, tendre. Tu sembles tant n’être qu’une fille banale parmi tant d’autre. Les joues un peu rosies, la lèvre inférieure mâchouillée par le mal aise, tu l’abordes. Enfin, à ta façon… Du coin de l’œil, la distance s’évalue. 4,3,2,1, pivot et bang ! Le café valse, la chemise d’Esméralda ? Que nenni ! Le café était prévu pour ta poitrine et tu t’attaches à ce qu’il le soit. La brulure sur ta chemise toute propre t’informe que le plan a marché. Une grimace de douleur sur ton visage si flexible et …

« Oh je suis réellement désolée. »

Et maintenant ? Que lui dire ? Que faire ? Te présenter peut être, demander un truc ? Trouve une idée et rapidement car déjà tu sens le rouge te monter aux joues. Mais tu restes comme une idiote en face d’elle à lui barrer la route, à former un énorme bouchon juste derrière elle. Tu restes là, à sourire trop navrée. Bêtement, tu espères qu’elle va te reconnaitre, qu’elle a toujours su qu’il lui manquait quelque chose et qu’elle saura qui tu es. Idée idiote et saugrenue mais certainement pas la première ou la dernière qui te passera par la tête.

« Vous n’avez rien ? »

Autant paraitre attentionnée et gentille. Diantre, ca crame ce truc ! Dans les films, ca paraissait nettement moins douloureux ! D’un geste, les doigts pincent le tissu pour le tirer loin de la peau. Sans la moindre discrétion ton regard rempli de douleur tombe sur tes seins. Z’êtes toujours vivants ? On peut encore avoir besoin de vous dans un avenir proche ! Stupidité 1505 intelligence 0 ! Quel plan d’enfer !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptyLun 5 Déc - 17:13

    Ailleurs. Voilà ce qu’elle était ces derniers temps, ailleurs. La jeune femme ne savait trop quoi pourquoi elle l’était d’ailleurs. Était-ce la nouvelle concernant sa santé qui la fragilisait plus qu’elle ne l’aurait voulu ou bien l’idée que son père pouvait à tout moment lui mettre la main dessus ou encore cette sensation d’être épiée. Paranoïa ou réalité, elle n’en savait rien. Bien entendu elle en avait informé l’agent Andrews, chargé de sa protection. Elle savait qu’il ferait de son mieux pour découvrir le fin mot de l’histoire seulement, elle restait tout de même sur ses gardes. Dieu qu’elle détestait cette sensation d’impuissance où elle se retrouvait démunie, sans aucun plan d’attaque. Si on l’entendait penser, on l’aurait cru folle, ce n’était pas comme si elle allait en guerre. Le seul problème était que c’était comme si elle était en guerre. Rester sur ses gardes, surveiller l’ennemi et en cas d’approche, élaborer un plan d’attaque. Seulement, la jolie brune ne se faisait aucune illusion, on ne parlait de n’importe qui, on ne parlait pas d’une fille qui essayait de lui piquer son mec et on ne parlait pas de regards déplacés entre deux étudiants. Il était question de son père, un père qui ne l’avait jamais été vraiment, un père qui n’hésiterait pas à lui régler son compte pour obtenir ce qu’il veut, un père qui s’en prendrait à toutes les personnes importantes à ses yeux pour la faire plier. Et que pouvait-elle bien faire contre ça ? Absolument rien car bien que sous la protection des fédéraux, elle n’était pas à l’abri des tentatives de son père. Tous les coups étaient permis. Elle ne pouvait qu’espérer que toutes ses craintes ne se réalisent pas et faire de son mieux pour sortir cet homme de son esprit. Le plus effrayant restait le fait qu’il puisse s’en prendre à ses amis ou encore à Maria, elle connaissait toute l’histoire et elle était comme une seconde mère pour elle. Edward Davis n’aurait aucune pitié pour elle, elle en était consciente. Laissant échapper un soupir d’exaspération, Esme quitta le taxi qui la conduisait à Berkeley tout en remerciant le chauffeur. Elle ne prenait plus sa voiture de peur que ces malaises refassent surface, elle avait besoin d’un peu de temps pour s’habituer à son nouveau style de vie. Elle reprendrait très vite ses bonnes vieilles habitudes mais pour l’instant, elle préférait les changer. Un peu de changement ne lui ferait pas de mal. La jolie brune prit le chemin de sa salle de cours, elle n’était même pas sûre de suivre un mot de ce que dirait son enseignant mais c’était mieux que de rester chez elle à ruminer son passé plus que pesant ainsi que les imprévus de son présent. Ses études étaient toutes sa vie, elle était excellente dans ce qu’elle faisait. Toujours et encore ces mêmes idées noires qui revenaient à la charge, ne lui laissant aucun répit. A croire qu’elle ne pouvait être tranquille nulle part. Enfin, le cours se termina et elle pu quitter cette salle qui devenait trop étroite pour elle. Elle marcha à travers les couloirs de Berkeley, un autre cours l’attendait, un cours de musique. Ca lui ferait surement beaucoup de bien.

    « Oh non, je ne regardais pas où j’allais, je suis désolée ! » S’empressa-t-elle de répondre.

    Parfois elle se demandait où est-ce qu’elle avait la tête. Marcher sans regarder où elle allait, vraiment parfait tout ça. Croisant le regard de la jeune femme qui lui faisait à présent face, elle ne pu que remarquer la lueur de douleur qui avait traversé ses iris. Elle baissa le regard et comprit bien vite l’origine de cette douleur. Qui n’aurait pas mal à sa place ?

    « Non ça va mais vous par contre, c’est une autre affaire ! Vous devriez peut-être mettre de l’eau froide pour atténuer la douleur. »

    Regardant sa montre, la présidente des Sigma se résigna, pas de musique aujourd’hui, pas d’esprit tranquille pour quelques heures. Tout était contre elle en ce moment. Posant une nouvelle fois le regard sur la brunette, elle capitula.

    « Vous avez quelque chose d’autre à vous mettre ? Je dois surement avoir un chemisier dans mon casier si vous voulez ? » Proposa-t-elle gentiment bien qu’elle aurait préféré ne pas être ici. Bonnes manières quand tu nous tiens, pensa-t-elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptySam 10 Déc - 20:48

Mi déçue mi fière. Tu arbores le dessein des grands utopistes. A trop se moucher de la réalité, à trop garder les yeux rivés vers le ciel, tu en oublies la dure loi de la vie. Pourtant, elle règne en maitre. Trainée des destinées, prostituées des illusions, elle te conduit là, devant cette fille à croire si fort qu’il suffisait de se regarder pour ressentir. Mais ton cœur ne bat que d’angoisse et de désillusion. Il frappe ta poitrine douloureusement, vide, si vide de tout ses sentiments que tu aurais souhaité voir naitre dans vos regards. Rien qu’une lueur d’agacement dans ses prunelles, rien qu’une larme de douleur pour le tien. Tu ne sais plus. Ton plan si fragile soit il ne pouvait vivre sans ce lien qui devait unir vos deux âmes. Pourquoi ne se réveille t il pas ? Pourquoi ? Est il cassé ? Le temps l’a-t-il simplement effacé ? Est-ce que tu n’es à présent plus personne pour cette famille en miette ? Ton poing se resserre en quête d’un calme qui ne vient pas. Tu voudrais tout casser, hurler mais tout ce qui se peint sur ta bouille reste souriant, bienveillant et doux. Tu n’y arrives pas. Tu ne peux pas la haïr si simplement.

« Oui. Un peu d’eau serait la bienvenue. » Sourire navré, regard qui glisse de ta poitrine sur les billes de ta jumelle. « Je ne voudrais pas prendre plus de ton temps. »

Un tutoiement ne serait certainement pas mal poli. Vous avez le même âge, les convenances permettaient une telle prise de liberté. Tu jettes un regard sur la file qui s’impatiente derrière. Tu glisses sur les moutons blancs qui attendent sagement et les loups qui bousculent pour franchir l’obstacle. Tu bats des cils et ton cœur en retraite. Doucement, tu te décales sur le coté, contenant tes désirs de croche pied et de violence pour laisser passer la populace. Tu ne sais pas exploser en public. Tout doit être lisse et stable. L’illusion de perfection tu te dois d’être. Pourtant, il existe un homme sur cette foutue planète qui prendra tes élans de rage en pleine figure. Charles Edouard Castello. Pourquoi lui ? Pourquoi cette relation ? Tu n’en sais absolument rien, strictement rien et à l’instant tu n’y penses plus.Si son image a pu te hanter un court instant, tu ne désires pas t'y attarder, pas face à Esmée. Un regard au fond du gobelet l’accompagne à la poubelle la plus proche. Inutile de se rendre malade ! Thé ou café tout cela n’est que poison.

« Je m’appelle Amy Smith…au faite. »

Un nouveau sourire pour des paroles bien inutiles. A l’instant, si ton regard la touche avec tant de bienveillance, ce n’est que grâce à la haine que tu lui voue. Cette rage et rancœur qui traversent le filtre de ton hypocrisie pour mieux s’adapter à la situation. Tu agis comme ta mère, comme ton beau père, tu joues les illusions. Qui pourrait douter de ton visage d’ange ? Qui ? On te donnerait le bon Dieu sans confession ! Tu reprends ta danse, tu redeviens le pantin. Un subconscient comme marionnettiste te pousse à te détester toi-même, à te vomir et exécrer ce que tu affiches. Tu voudrais lui cracher à la figure, lui arracher les yeux pour oser te regarder ainsi. Tu la déteste, tu la maudis de ne pas t’aimer. Elle n’avait pas le droit de ne pas te réserver une place de choix.

Nerveusement, tes doigts s’égarent dans tes cheveux sombres rapatriant quelques mèches échappées en arrière. Il convient de te ressaisir. Faire parler la raison te scinde en deux. La passion, ta haine et ta colère et la raison, la compréhension et la bonté se font face dans une guerre sans pitié. L’indécision en maitre, mène son coup d’état dans tes états d’âme. Sourire pour bouées de sauvetage, un cœur douloureux pour vengeance d’une douleur que personne n’écoute.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptySam 17 Déc - 22:40

Ce n’était certainement pas le bon moment de tout ceci mais, rien n’arrivait comme prévu, tout se passait à l’encontre de ce qu’on avait prévu ou espéré. Esmeralda n’avait rien contre la brunette qui lui faisait face, strictement rien mais, elle était arrivée au mauvais endroit, au mauvais moment. La jeune femme n’était pas d’humeur à faire la conversation, à être polie et à revêtir ce masque de fille parfaite que tout le monde lui connaissait bien. On la voyait rarement triste, énervée ou encore de mauvais poil, elle mettait un point d’honneur à toujours paraître souriante et heureuse même quand tout allait mal seulement, cela s’avérait être difficile aujourd’hui. Elle aspirait seulement à un peu de tranquillité et de calme, ce n’était quand même pas la lune qu’elle demandait, si ?! Gardant toujours ce même sourire qui lui était propre, elle sortit la bouteille d’eau qu’elle laissait toujours dans son sac avant de mouiller un mouchoir et de le tendre à Amy. Ce n’était peut-être rien mais, ça calmerait un peu la douleur qui, elle en était certaine, était plus qu’insupportable. Elle se demandait encore comment elle faisait pour ne pas hurler de douleur. « Ne t’en fais pas et puis de toute façon, je suis déjà en retard ! » Un sourire réconfortant sur les lèvres et les voilà reparties pour une nouvelle danse. Elles ne se connaissaient pas, elles ne s’étaient jamais vues et pourtant, elles étaient toute destinées à se rencontrer ici, à Berkeley. L’une sachant exactement pourquoi, l’autre l’ignorant. L’une prête à tout pour prolonger cette rencontre, l’autre préférant en terminer au plus vite pour retourner à ses sombres idées et à sa vie. Si seulement elle savait ce qu’il en était, si seulement elle savait ce qui l’attendait. Trop occupée par le chaos qui avait élu domicile dans sa vie ces derniers temps, Esme ne faisait guère attention à ce qu’il se passait autour d’elle. Remarquant que l’endroit n’est peut-être pas des plus appropriés pour entretenir une conversation quelle quel soit, les deux demoiselles se décalent pour laisser passer les étudiants bien plus pressés qu’elles de rejoindre leurs salles de cours, leurs amis ou encore leurs chéris. En y pensant, un sourire sincère se peint sur le visage de la jolie grecque. Dom faisait encore partie de sa vie et même s’il allait leur falloir encore un peu de temps pour se remettre totalement de leur brutale séparation, ils s’aimaient. Mais là aussi, un point noir venait entacher leur bonheur : la maladie d’Esme. Elle n’avait pas encore trouvé le bon moment pour lui en parler, les choses s’étaient déroulées tellement vite ces derniers jours qu’il lui était difficile de le lui annoncer, elle espérait trouver le bon moment pour le lui dire, loin de tout, loin de leur vie. C’était bien beau tout ça, encore fallait-il le trouver ce bon moment. « Esmeralda Williams… Tu es à Berkeley depuis longtemps ? » Autant faire la conversation jusqu’au bout même si rentrer chez elle et se terrer sous ses couvertures était une idée bien plus alléchante. « Viens, je t’offre un café si tu veux ! » Rien de mieux qu’une bonne dose de caféine pour se remettre les idées en place et se réveiller totalement et puis, peut-être qu’en compagnie d’Amy, elle réussira à mettre de côté ses idées noires durant un moment. Note pour elle-même : aller voir Perdita aussi vite que possible. Cette fille était la seule qui la comprenait et la seule à pouvoir l’aider quand elle était dans cet état. Une bonne glace à la framboise avec sa confidente ne pouvait que lui faire le plus grand bien et puis, sa chérie lui manquait énormément, ce serait le moment idéal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptyDim 18 Déc - 1:47

Tu aurais pu la dévorer. A la contempler, elle si belle et si laide, elle si brillante et si brulante. Tes doigts se crispent retenant la volonté de toucher sa peau, sentir sa chaleur et rechercher un lien quelconque avec cette demoiselle. Elle est là face à toi et comme une idiote tu la contemples. Tu ne sais même plus quoi dire et encore moins quoi faire. Tu souris bêtement et naïvement. A l’instant tu emportes la palme de la gamma la moindre crédible de l’établissement. Mais tu t’en fiches. Qui sera là pour te faire la remarque ? D’ailleurs que quelqu’un ose t’en faire la remarque !

Dans ta nébuleuse de rêverie et de sentiment à pagaille, tu ressens toute l’horreur de n’être qu’un brouillon. Chaque sentiment jette sa plume sur la page de ton âme. Si fort, si violemment que tu ne sais plus lequel écouter. Tu te transformes plus encore en un immense gribouillis. Même une profonde inspiration ne parvient plus à ramener ton calme. L’envie de la serrer, de la prendre à l’instant contre toi affrontait en duel le besoin irascible de la gifler et lui hurler de laisser cette famille s’unir de nouveau. Tu fantasmes, toujours dans ta bulle.

Sans même le réaliser, tu tends une main vers le mouchoir qu’elle tend. Un échange, le mouchoir contre un merci que tu ne ressens même pas cogner tes lèvres. Tes doigts effleurent les siens. Premier vrai contact. Un frisson s’éveille et t’arrache un sourire idiot. Diantre mais qui es tu ? La fille d’une poubelle étais tu habituée à répondre. L’enfant du vide ordure soupirais tu avec lassitude autrefois. Et maintenant ? Car sous ses doigts tu crevais d’envie de l’interroger. Ou est maman ? A-t-elle ressenti ton absence ? Ta douleur ? Toi tu n’as jamais éprouvé la moindre de ses souffrances. Tu croyais si fort qu’une autre femme était elle. Il est beau l’être humain, dans sa splendeur, dans sa grande vérité. Égoïste. Toutes les questions centrées sur ta propre petite personne. Tu ne t’interroges pas sur sa vie, sa douleur, ses envies. Non, tu restes plantée comme une idiote, le mouchoir à la main à la fixer comme si elle avait été le messie. Soudain, tu t’entends dans un sourire. Tu as perdu de l’assurance. Ta voix se soumet aux tremblements de ton cœur, aux palpitations douloureuses qui torturent ta poitrine. La voix chancelle dans l’air vibrant de nouveauté :

« Oui pourquoi pas mais allons ailleurs ou nous risquons de créer une émeute. Même si j’avoue que je pencherai plus pour un lait fraise. »

Un rire tonitruant mal mène ton âme à cette réponse. Tu ne bois plus de lait fraise depuis des années. Depuis que tu connais la bière pour être plus précise. Tu avais toujours préféré l’abricot ou le citron. Tu raffoles du piquant de l’acidité, à ton image. Mais parler de fraise rend ton image plus douce. Les filles sages aiment la fraise. Les filles sucrés et douces préfèrent toujours la fraise. Voilà que tu t’apparentes à une boisson, que tu amalgame le consommateur à sa consommation.

Doucement ton pas s’emboite dans le sien, direction un café, un endroit ou t’assoir car rapidement tes jambes se transforment en coton. Chaque enjambée s’allonge en une immensité. Ton souffle se meurt et toi tu l’ignores. Quel importance tant que tu la suis ? La proie est là, juste devant toi, sous ton nez. Elle est ici, innocente à te proposer gentiment un café.

« Je suis arrivée au début de l’année. Je suis venue rejoindre de la famille.» Reprends-tu en réalisant à quel point la réponse avait tardé à rejoindre sa question. « Je fais des études en communication. Et toi ? »

S’intéresser, se dévoiler lentement pour amener l’autre à donner une denrée rare : la confiance. Tu hésites. Tant d’interrogations fusent dans un coin de ta tête que tu ne sais plus par ou commencer, comment t’y prendre. La manipulation n’était pas ton rayon. L’impulsivité, la haine, le mensonge avaient toujours été tes plus belles parures. Tu n’es qu’un mensonge de plus, qu’une image lisse et sans fond qu’elle regardera comme tant d’autre. Peu de monde laissait son âme à la vue de tous. Pourtant, aujourd’hui, avec elle, tu aurais souhaitais autre chose. Il était rare de partager son âme dès les premières minutes de sa conception.

« Je ne connais pas trop les lieux alors, je te laisse choisir ou tu veux aller. Si ca pouvait être assez prêt… ca m’arrangerait. »

Tu ne te sentais pas apte à traverser toute la ville pour boire un verre, même avec ta jumelle. Tu n’arriverais probablement pas en entière de toute manière. Ton sourire toujours accroché, tu te sens entre la lumière et l’ombre. Le plus étrange dans l’histoire, le plus malheureux aussi, restait une décevante déduction. La lumière t’effrayait bien plus que l’ombre. Malheur à qui penserait que l’homme n’était qu’un papillon égaré, attiré par le moindre rayon de lumière car Amy n’était pas de ceux là. Elle était plutôt ce vers croupissant dans la moisissure, se nourrissant de cadavre et fuyant au moindre rayon. Bref, un vampire en moins puissant et mystérieux.

Trêve de comparaison vulgaire ou grossière car toi tu recherches des similitudes entre elle et toi. Pauvre Esméralda, à être ainsi dévisagée. Si elle ne fini pas par s’interroger sur les intentions d’Amy, c'est que tu avais une sacré chance Miss Smith. Malgré toutes tes tentatives pour fixer autre chose. Tes yeux glissent sur son corps. Pas les mêmes yeux, pas les mêmes cheveux, pas le même nez… On pouvait être jumelle et si différente ? Tu commençais à t’interroger. Avais tu bousculé la bonne personne ? Y avait-il deux Esméralda Williams ? Tu devrais peut être apporter une photo d’elle à ton nouveau père. Lui, il saurait. Certes, mais comment avoir une photographie d’elle sans éveiller ses soupçon et la faire fuir ? Tu n’étais pas James Bond ou autre super espion doté de super gadgets !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptySam 24 Déc - 19:37

Pour faire des connaissances et se faire des amis, elle était la première, elle répondait toujours présente. Seulement, devenir ami ne voulait certainement pas dire tout dévoiler sur soi, faire confiance ou parler de choses qui blessent et qui font mal. En tout ça, c’était ainsi qu’était la vision des choses de la présidente des Sigma. A quoi faire confiance à des inconnus, à rien justement. On pouvait très bien parler de la pluie et du beau temps sans pour autant parler de sujets beaucoup plus sérieux, beaucoup plus importants. La jolie grecque ne comprenait pas comment on pouvait se retrouver à déballer sa vie à de parfaits inconnus, des personnes qu’on ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. On ne pouvait pas être à ce point-là si naïf. Ou peut-être que si. Allez savoir. Surement était-ce sa vie passée qui l’avait rendue ainsi, méfiante et incapable de faire confiance. Les personnes qui connaissaient réellement qui était Esmeralda Williams se comptaient sur les doigts d’une main, ce n’était pas plus mal ainsi. Mieux valait vivre dans l’ignorance que de porter un regard différent, blessant sur des êtres qui étaient autrefois chers à nos cœurs. Surtout qu’elle ne se faisait aucune illusion, elle était la digne fille de son père, pour son plus grand malheur. Le même caractère, la même façon d’agir et la même fierté. Enfin question fierté, grecs et italiens avaient atteints les sommets alors, mélanger les deux, ce ne pouvait être qu’un feu d’artifice. La Sigma ne jugeait jamais au premier regard, encore moins à l’apparence, elle donnait le bénéfice du doute à tout le monde mais, elle n’appréciait pas qu’on se joue d’elle ou qu’on puisse l’utiliser quelles qu’en soient les raisons. Ce n’était jamais bon signe de voir la fille d’un mafieux en colère, pas le moins du monde. Gentille et adorable en apparence, elle devenait une véritable lionne quand il s’agissait de défendre ses intérêts.

« Tu as raison, pas la peine de s’attirer la foudre de tous les berkeleyens pour rien… Suis-moi, je connais l’endroit idéal… Un lait fraise, rien que ça, si ça peut te faire plaisir… Allons-y ! »

Un verre de vodka ou d’un tout autre alcool fort n’aurait pas été de refus mais, pas à cette heure-ci de la journée, malheureusement. Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour une petite virée avec Maya, loin de tous les tracas de la vie et loin de tous ses problèmes. Juste mettre un peu de piment dans sa vie le temps d’une journée, ne plus penser à rien à part son bien être. Seulement, ça aussi c’était trop demandé. Reportant son attention sur la brunette avec qui elle était entrée en collision, elle se dit qu’elle se contenterait d’un bon café corsé, le lait fraise ou à un autre parfum n’avait jamais été sa tasse de thé, elle carburait au café depuis bien des années. On ne changeait pas une équipe qui gagne après tout, surtout pas un jour comme celui-ci.

« J’étudie la mode, les arts du film et la musique… Je n’arrivais pas à me décider alors, j’ai opté pour les trois et franchement, je ne regrette rien ! »

Parler de famille lui fit un pincement au cœur. De son côté, elle n’avait personne à rejoindre, aucune famille qui l’attendait, personne qui se souciait de son bien être, pas un proche pour célébrer les victoires avec elle, ni même pour la réconforter quand tout va mal. Personne. On s’y faisait assez vite à cette sombre solitude mais, il y avait certains jours où il était plus difficile de s’y faire. Lui offrant un sourire compatissant, elle l’emmena dans le café universitaire. Autant rester au sein de Berkeley, pas la peine de la trainer dans les rues de San Francisco même si l’air frais lui aurait fait le plus grand bien. Arrivant à destination, elle se dirigea vers une table, assez à l’écart pour ne pas avoir à rencontrer quelques amis et se retrouvait à faire la conversation alors qu’elle n’était pas d’humeur. Voyant arriver le serveur, Ethan, elle lui offrit un sourire sincère.

« Salut Ethan, ça va toi ? » Le temps de lui faire la bise et elle reprit sa place en fac d’Amy. « Un café noir s’il te plait et un croissant aussi… Et toi, tu prends quoi ? »

Posant son regard sur la brunette, elle la laissa choisir ce qu’elle voulait, après tout, elle aurait bien pu changer d’avis depuis tout à l’heure. Elle préférait peut-être autre chose que ce lait fraise dont elle avait parlé ou peut-être pas. Elle faisait ce qu’elle voulait après tout. Et pendant que la jeune femme passait commande, Esme se perdit une nouvelle fois dans ses pensées. La vie était bien étrange parfois tout comme sa vis-à-vis. Elle ne savait pas pourquoi mais, elle avait comme un pressentiment et lorsqu’elle ressentait ça, cela ne présageait rien de bon, en général. Elle avait appris à faire confiance à son instinct et celui-ci ne la trompait que très rarement. Mais, d’un autre côté, Amy n’avait pas été désagréable avec elle, elle n’avait rien dit de déplacé ou quoi que ce soit d’autre, alors qu’est-ce qui clochait chez la Sigma ?!

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptyVen 6 Jan - 15:59

Tu t’impatientes. Qu’importe si tu as été l’instigatrice de ce projet et plan, tu sens la tentation de lui sauter au cou devenir de plus en plus intense. Tu n’es pas coutumière des fourberies et manipulations à long terme. Tu aimes entrer directement dans le vif du sujet mais que ne ferais tu pas pour avoir l’amour d’un père ? Rien. Il aurait pu demander tout et n’importe quoi, tu l’aurais aveuglement suivi. Il devenait une obsession. Dangereuse relation que voilà.

Mais peu importe. C’était une chance inespérée d’approcher ainsi Esméralda. A tord ou à raison, tu t’imagine qu’elle ne t’aurait pas si bien accueilli si elle avait su dés les présentations qui tu étais. Cet homme qui partage la moitié de tes gènes en avait l’air si sûr. Il ne pouvait pas comprendre l’importance d’une sœur, jumelle qui plus est ! Il ne pouvait pas saisir le besoin immense de la voir, de la toucher, de l’entendre ou même juste de partager un moment. Le destin avait choisi de les conduire dans des camps opposés, un nouveau remake de Roméo et Juliette ou d’Antigone. Espérons juste que la fin soit moins tragique.

Un léger rire accompagna la remarque de cette nouvelle sœur et tu inclines la tête sur le coté afin de donner à ton visage un air plus doux. Inconscience du mouvement, innocence dans la posture. Comme toujours tu passes du chaud au froid avec une aisance presque obscène.

« Ca doit demander beaucoup de travail. Comment fais tu pour tout lier ? »

Une question sincère et honnête. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus comment mener la barque. C’ était tellement plus simple ta vie d’avant et tes méthodes barbares mais efficace. Qu’attend t il au juste ce paternel ? Tu ne pouvais pas simplement t’immiscer près d’elle et attendre comme un ours poireaute durant l’hiver ! De telles pratiques restaient ingrates ! Ta nouvelle compagnie se dirige avec aisance et semble même évoluer comme un poisson dans l’eau. Tu l’envierais presque. Presque parce que tu ne supporterais pas d’être souriante et agréable.

« Un chocolat chaud s’il vous plait. »

Ton avis demeure toujours si changeant ! Après une petite marche au frais, tu semblais prête à renouer avec un peu de chaleur même si celle-ci serait prisonnière d’une tasse. Il suffirait de l’enserrer entre tes fines phalanges. En tournant la tête, tes orbes sombres se bousculent sur un visage pensif. Une chose ne va pas. Aurait-elle un doute ? Aurait-elle ressenti ? Dans un doux sourire et d’un geste délicat, tu poses ta main sur son avant bras. Tu ne cherches pas à l’effrayer ou même l’emprisonner. Tu ne souhaites pourtant pas la laisser plonger dans l’obscurité qui avait prit place dans son regard. Aussi stupide que l’idée puisse paraître, tu ne veux pas qu’elle souffre, là devant toi. Douce dichotomie qui pointe son museau. La détruire sans lui faire de mal… dur !

« Tout va bien ? » Demandes-tu d’une voix anxieuse.

Oh et tu t’inquiètes ! Les sourcils qui se froncent, invitent une moue attentive sur ton facies. L’aurais tu blessé avec un simple café ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptyDim 22 Jan - 19:35

Tout se bousculait dans sa tête, d’une part sa vie qui était devenue pire qu’un tsunami et de l’autre part son père qui n’avait plus donné signe de vie. C’était d’ailleurs assez étrange de sa part. Qu’était-il en train de manigancer pour faire profil bas ? Elle le connaissait assez bien pour savoir que ce silence quasi-religieux ne présageait rien de bon. Ne disait-on pas le calme avant la tempête. Elle ignorait qui avait dit ça, ni dans quelles circonstances cette phrase avait vu le jour seulement, elle semblait très bien convenir à Edward Davis. La jolie grecque détestait plus que tout au monde ne pas avoir le contrôle sur sa vie, sur les évènements qui la peuplaient et dernièrement c’était plus que ne plus avoir le contrôle. Elle avait l’impression d’être mise à l’écart de sa propre vie, d’être laissée au bas côté de la route tandis que sa vie continuait d’avancer sans elle. Rien de mieux pour arriver à la frustrer. Et si ce n’était que ça. Les cours, le boulot, elle n’avait que ça pour se vider la tête et ne plus penser à sa vie. Ce n’était pas la meilleure façon d’agir mais, avait-elle vraiment le choix ? Pouvait-elle vraiment se permettre de faire la fête jusqu’à pas d’heure avant de tomber inconsciente sur le sol des toilettes ? Bien sûr que non. Elle n’était pas irresponsable, elle ne faisait pas n’importe quoi pouvant mettre sa vie en danger, elle était plutôt le genre de fille qui faisait tout correctement parce que c’était ainsi qu’elle avait été élevé. Et parfois, être la fille parfaite lui pesait énormément surtout dans ces moments là. Puis, elle se souvenait que jamais, elle n’avait vu sa mère se plaindre durant toute sa vie alors, elle se reprenait en main et affichait son plus beau sourire même si le cœur n’y était pas.

« Disons que ça demande beaucoup d’organisation et de concentration après, quand tu arrives à t’organiser, le reste n’est qu’une question de maintenir le rythme ! »

On se serait cru dans ce genre d’émissions télévisées qui soi-disant nous donner le guide de la parfaite petite femme au foyer. Maintenir le rythme. Quelle belle blague. La vérité était qu’elle-même ignorait comment faire pour y arriver. Elle vivait le jour au jour, donnant le meilleur d’elle-même aussi souvent que possible et se rappelant à chaque pas qu’elle faisait que se laisser aller aux larmes et à la fainéantise la conduirait directement à sa tombe. Revenant sur terre, elle croisa le regard de la Gamma. Encore une fois, elle s’était laissée aller à rêvasser. Enfin, rêvasser était un bien grand mot, perdue dans ses pensées était plus adéquat.

« Juste un peu fatiguée, rien de bien méchant… »

Elle lui fit son plus beau sourire rassurant avant de reporter son attention sur Ethan qui revenait déjà avec leur commande.

« Alors dis-moi, tu t’y retrouve à Berkeley ? »

Esme se souvenait de ses débuts, elle avait eu un peu de mal. Ce n’était pas tant l’immensité de l’université, ni même le nombre des étudiants. Elle sortait d’une mauvaise passe et renouer avec le monde des vivants s’était avéré beaucoup plus difficile qu’elle ne l’aurait cru.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} EmptyLun 7 Mai - 23:45

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy} Empty

Revenir en haut Aller en bas

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquée... [PV Caelan]
» Quand on a rien de mieux à faire .... {Esmeralda}
» Pourquoi juste foutre le bordel quand on peut tout fichtre en l'air? { Kirsten
» L'alcool peut vous faire faire n'importe quoi + MACSEN
» quand on aime un endroit, pourquoi en changer? [PV]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-