Brooke Rowen-Glaswell & Roman Montabonel

D’un mouvement, elle me força à m’allonger sur son bureau, lequel elle avait dégagé de papiers et autres matériels scolaires inutiles. J’étais assez pressé je dois, elle m’excitait et je me demandais si elle était consciente de l’effet qu’elle me faisait. Jamais je n’avais rencontré une femme comme elle, mais n’allons pas jusqu’à prétendre qu’elle pourrait me plaire au-delà du sexe. Aussi impensable que ce soit, je désirais connaître une femme, savoir ses envies, ses rêves et des fragments de son passé, personne ne connaissait cette partie de mon être qui pourrait avoir du respect pour une femme, cette infime partie m’avait été insufflé par la présence de mes sœurs. Les seules femmes, soyons francs, que j’ai réellement aimé. Quoi qu’il y eu Florence, il a deux ans. La première femme, et pour l’instant l’unique, dont j’étais tombé amoureux. Mon premier amour, je m’étais montré avec elle comme avec personne, j’avais été quelqu’un de bien, un type agréable qui contrôlait son côté impulsif et manipulateur. J’avais réussi à aimer quelqu’un et il m’arrivait encore de douter mes sentiments pour elle. Cependant, là il y avait cette femme plus qu’attirante et intelligente qui se trouvait maintenant au dessus de moi. Elle ne perdit pas de temps puisqu’elle retira le bas de ses sous-vêtements, me laissant tout le plaisir de défaire son soutien-gorge. Il glissa le long de ses bras pour se poser sur ses poignets. Je profitais de son corps en y baladant mes mains alors que mes lèvres continuaient d’explorer les siennes.

Certes je n’avais aucune crainte à ce que nous soyons démasqué, au fond je ne courais pas le moindre risque, si ce n’était de perdre tout emprise sur cette femme, si emprise était bien le mot. Je risquais disons de perdre d’autres moments en corps à corps avec elle et ce serait bien dommage. Elle se retira pour se relever et saisit ma main, comme pour m’inviter à la suivre. À ma provocation elle me répondit simplement lui montrer pourquoi est-ce que nous réitérerions ? Je souriais. Elle était nue et je me délectais de cette vision alors qu’elle s’adossait contre l’un des murs. Cette femme était surprenante, après la piscine, nous allions nous attaquer au mur. Je posai l’une de mes mains contre ledit mur et l’embrassait de nouveau, elle voulait que je lui prouve les raisons de fois futures, elle ne sera pas déçue. Sa cuisse vint se coller à la mienne, je saisis cette dernière et la monta jusqu’à ma hanche. Le contact de mon jean ne devait probablement être très agréable, mais je la laisserais s’en occuper alors que je l’embrassais, encore, en découvrant - moyen de ma bouche - son cou, le long de sa mâchoire et le commencement de ses épaules. Sa peau était douce, agréable et mes baisers la faisaient frissonner. Je m’amusais à la laisser se languir. Jouer, et si c’était ce que nous nous apprêtions à faire ? Je serais loin de m’en plaindre, j’avais probablement trouver une adversaire compétente, la passion se reconnaît à l’interdit qu’elle jette sur le plaisir, le plaisir, je comptais lui en donner, afin qu’elle ne puisse qu’en redemander.

- Soit certaine que tu en redemanderas. Dis-je entre deux baisers.

Prétentieux ? Pas le moins du monde, j'avais confiance en mes capacités pour ce qui était de ce domaine, capacités que je sentais décupler par le présence de cette femme.