à croire que c'était un vendredi 13 - pv augusto

Invité

à croire que c'était un vendredi 13 - pv augusto 07-1

AUGUSTO & LANA

Alanna s'était installée tranquillement dans son lit , regardant par la fenêtre elle se disait qu'il était tant pour elle se pointer son nez dehors . Mais il faut dire que la pluie qui s'abattait sur la ville , lui donnait plus envie d'allé rejoindre son lit douillé . Mais bon ce n'était de simple gouttes qui allait déranger son planning de la journée , elle devait allé lavé son linge ... Ce n'était pas vraiment quelque chose qui l'a mettait en joie , mais elle devait un peu apprendre à vivre comme n'importe quel étudiant et donc si cela devait passé par faire son linge pour mieux les comprendre elle le ferrait . Elle s'était mise au défis de passé ce mois ci avec la même somme d'argent qu'une de ses amis de cours , elle pouvait pas comprendre comme celle ci pouvait s'en sortir avec ci peut si bien qu'elle avait besoin de savoir si elle en était capable .Elle devait un peu se mélanger au peuple , pour mieux les cerner ! C'était ce que disait son père sans cesse quand elle était encore une jeune fille .Attrapant son linge qu'elle mis dans un sac ,elle prit un parapluie et elle descendit les marches de sa maison en direction de l'autre bout du campus .C'était limite une incitation à faire demi tours se disait-elle , qui avait eu l'idée de la mettre aussi loin ?!

Arrivant enfin à l'endroit voulue , elle pausa son sac sur le sol un peu suspect de l'endroit . Elle trouvait cette pièce lugubre et surtout digne d'un scénario de film d'horreur ... Mais bon elle n'était pas là pour critiquer cet endroit , elle devait surtout essayer de comprendre cette machine blanche plus communément appeler machine à lavé . Ca ne devait pas être si compliqué que ça tout de même . Regardant toute les indications qui était écrite sur un papier plastifié collé contre le mur, elle se lança au bout de 10 minutes et mis quelque vêtements et lança la machine . Tout avait l'air de fonctionner comme sur des roulettes et un petit sourire victorieux se dessina sur le visage de belle blonde . Elle se disait que finalement ce n'était pas si compliqué que ça et elle s'installa sur une chaise en prenant le soin de lire un livre . Elle se disait que plutôt que s'ennuyer , elle pouvait en profiter pour avancer sur ses travaux . Lana était une jeune fille très studieuse et elle n'avait pas droit à l'erreur à vrai dire . Elle s'était placée la barre très haut et elle savait bien qu'il n'y avait aucune raisons qu'elle n'atteigne pas son but . C'était une jeune femme très déterminée , un peu trop selon certains mais elle s'en fichait très bien de ce qu'on pouvait penser d'elle .

Alors cela faisait 20 min qu'elle était concentrée sur son livre , elle entendit tout d'un coup un gros bruit . Elle fut prise d'une peur avant de se ressaisir , elle remarqua que sa machine faisait des drôles de bruits puis tout s'arrêta . Elle poussa un soupir de soulagement , avant que celle ci commença à recracher de la mousse . Lana se leva d'un bond , et débrancha la machine . Mais qu'es-ce qu'elle avait pu bien faire pour que ceci tourne au drame . Elle ouvra sa machine , qui déversa sur le sol de la mousse . Il y'en avait partout , et bien sur Lana était en pleins dedans . Elle était trempée de la tête aux pieds .

-Merde et Merde . C'est pas possible .

Elle ne savait plus quoi faire et au final ,elle resta au bout milieu de la pièce sans bouger . De toute manière la situation ne pouvait pas être pire se dit-elle . Mais elle ne se doutait pas que le sors en avait décidé autrement , alors qu'elle était sur le point de ramasser ses affaires trempés une coupure d'électricité eu lieu . Elle était désormais plongée dans le noir total .

- Non mais c'est une mauvaise blague ou quoi ?!

Sortant de la laverie , elle se rendit compte que toute la ville était plongée dans le noir . En effet elle qui pensait avoir a une simple averse n'avait pas imaginée un seul instant qu'une tempête se dirigeait sur la vie . Elle n'était pas dangereuse réellement , mais elle avait quand même plongée la ville dans le noir .

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ALANNA && AUGUSTO
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Augusto était trempé. Sa correspondante française, Raphaëlle l'avait appelé en urgence en début de matinée pour une broutille. En la faisant un peu parler, le jeune homme s'était rendu compte qu'elle s'ennuyait tout simplement et qu'elle avait un prétexte quelconque pour le faire venir à ses côtés. Ce qui ne l'avait pas terriblement enchanté mais il s'était tout de même déplacé à pieds car il faisait encore assez beau ce matin. Enfin disons simplement que le ciel était couvert mais qu'il ne pleuvait pas. Toutefois, il était resté avec elle pour déjeuner mais à présent, il fallait qu'il rentre dans sa confrérie car sa soeur Francesca avait demandé à le voir. Bon cela n'allait certainement pas être une partie de plaisir. En effet la veille sa soeur avait remarqué qu'Augusto avait un oeil légèrement plus bleuté que l'autre. Evidemment elle avait tout de suite voulu savoir le pourquoi du comment. L'italien n'étant pas vraiment loquace, elle lui avait donné rendez-vous aujourd'hui pour tirer les choses au clair. Or l'epsilon ne voulait en aucun cas raconter comment il se retrouvait avec un oeil au beurre noir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il s'était battu il y a trois jours à peine et que le souvenir de cette rencontre était encore trop vivace dans son esprit. Merci Keven Pryce ! De plus, connaissant Francesca elle pousserait des exclamations terribles en apprenant qu'il n'avait pas su se tenir tranquille. En quittant sa correspondante, Augusto pensa finalement qu'il ferait peut-être mieux de rester encore avec elle, histoire d'échapper à un interrogatoire. Mais il avait promis et une promesse ne se rompt pas chez les Pelizza Da Volpedo. Avant de partir définitivement de la résidence Victor Hugo, le jeune homme regarda par la fenêtre et vit que dehors les éléments naturels se déchaînaient. Il fronça les sourcils tout en soupirant. Il n'avait pas pris de parapluie tout d'abord parce qu'il ne pleuvait ce matin quand il était parti et aussi parce qu'en Italie on n'utilise pratiquement jamais de parapluie parce que le soleil est toujours présent. Bon il allait se faire tremper jusqu'aux os tant pis. Il ferma sa veste jusqu'en haut et rentra la cou dedans pour que les gouttes ne s'immiscent pas trop dans sa nuque. Puis il se jeta sous la pluie. En moins d'une minute, l'eau ruisselait sur son visage fin et Augusto accéléra le pas pour traverser tout l'université et arriver au plus vite à sa confrérie et ainsi changer de vêtements et être au chaud. Il passa devant d'autres confréries et faillit même s'arrêter pour quémander un parapluie. Mais maintenant que le mal était fait et qu'il était mouillé autant aller jusqu'au bout comme ça. Et puis il était bien trop fier pour réclamer quoi que ce soit. Son oeil droit le lançait, l'eau glaciale qui tombait dessus ne lui était pas vraiment bénéfique apparemment. Alors qu'il pressait le pas, Augusto aperçu une silhouette quelques mètres plus loin, immobile et qui regardait le ciel et on ne sait quoi encore. Il fallait être fou pour rester planter comme ça sans bouger, c'était juste bon pour attraper un bon rhume. Le jeune homme bifurqua légèrement de sa direction initiale pour aller dire sa façon de penser à cette jeune personne. Plus il s'avançait et plus il se disait qu'il la connaissait. En s'approchant, il reconnu finalement Alanna. Bon sang mais qu'est-ce qu'elle faisait à cet endroit ? Le bâtiment à côté d'elle était la laverie. Jamais il n'avait vu la jeune femme lavait elle-même ses vêtements. C'était totalement absurde. Elle était de dos et ne l'avait sûrement pas entendue arriver avec ce vent. Augusto hésita un moment à repartir en sens inverse. Il ne souhaitait pas des masses qu'elle le voit avec un coccar car il ne voulait pas lui donner d'explications. Après tout cela ne la regardait pas. Enfin si un peu quand même quand on sait que c'est pour elle qu'il avait frappé l'omega et que ce dernier avait fait de même en retour. Il la contourna et se mit face à elle. « L'effet chaton sortant du cycle essorage est très mignon mais tu es idiote de rester planter là sans bouger ? » C'était tout Augusto ça. Il commence pour un semblant de compliment pour finir par un reproche. Il vit que le visage de la blondinette n'était franchement pas ravie. Le temps probablement. L'intensité de la pluie ne faiblissait pas et leur confrérie étant tellement loin ... Ils allaient devoir cohabiter ensemble pendant un certain temps. Devant le joli minois de l'epsilon, l'italien fit descendre la fermeture de sa veste et l'enleva pour la passer sur les épaules d'Alanna. A présent il était en pull et totalement frigorifié mais la galanterie avec lui ne se perdait jamais. Il passa un bras autour des épaules de la jeune femme et l'entraîna vers la laverie. Galant oui mais pas stupide au point de rester là et d'attraper une pneumonie. Il ouvrit la porte et fit passer d'abord Alanna avant d'entrer à son tour. Tout était dans le noir alors il laissa un espace en refermant la porte pour avoir un minimum de lumière. C'est alors qu'il remarqua qu'elle avait une sorte de mousse sur elle. L'un de ses sourcils se leva ironiquement. « Tu n'avais plus d'eau dans ta salle de bain et tu as décidé de prendre ta douche dehors ? Tu aurais dû venir me prévenir, je t'aurais savonné le dos avec plaisir. »

Invité

-Moi aussi je suis contente de te revoir . avec un sarcasme dans la voix .

-C'est tellement attentionné de ta part ... Mais non je voulais juste faire une lessive et ça à tourné un peu à la catastrophe .

-Il t'est arrivé quoi ? Tu as encore tourné autour d'une jeune demoiselle déjà prise et tu as subis les foudres de son compagnon ? .en le taquinant .

La pluie. Le vent. Le froid. Augusto détestait ces trois éléments de la nature. Cela avait le don de le mettre de mauvaise humeur et de l'emplir de nostalgie. En Italie, il n'y a que le soleil pratiquement trois cents soixante jours sur trois cents soixante cinq. Alors les jours de grisaille comme celui-ci lui faisait amèrement regretté d'être venu s'installer à San Francisco. Bon d'accord, cette tempête était exceptionnelle car dans l'ensemble le climat en californie était relativement paisible et agréable pour qui que ce soit. Mais aujourd'hui ... Bah sale temps pour le jeune homme. De plus, lorsqu'il trouva Alanna dehors sous ce déluge à regarder ou faire on ne sait pas trop quoi, il eut envie de sèchement la réprimander pour ce manque total de dicernement. Ce n'est pas à temps à rester planter comme un piquet en attendant d'attraper une pneumonie ! Il oublia son fameux coccar ne pensant qu'à une seule chose : Qu'elle se mette à l'abri le plus vite possible. Et il se dirigea vers la demoiselle pour la faire sortir de ses pensées. Quand elle se retourna, il comprit immédiatement à son regard qu'elle avait très bien vu son oeil au beurre noir. C'est d'ailleurs grâce à elle qu'il se remémora le fait qu'il ne voulait en aucun cas qu'elle le voit ainsi. En effet, le jolie blondinette n'était pas réputée pour être une personne discrète. Augusto était donc sûr et certain de devoir passer un interrogatoire d'ici quelques minutes. C'est pourquoi pour détourner un minimum la conversation, il prit directement la parole pour la charrier tout en lui faisant une remarque bien sentie. Connaissant Alanna, elle allait très certainement se rebiffer et avec un peu de chance elle oublirait de le questionner à propos de son oeil amoché. Dans un premier temps, ce stratagème fonctionna à merveille car la jeune femme lui répondit avec une pointe de sarcasme dans le voix ce qui fit sourire malicieusement le jeune Pelizza Da Volpedo. Il avait toujours apprécié ce côté fougueux chez elle et aujourd'hui il faut bien avouer qu'il s'en servait pour lui détourner l'attention. « Le plaisir est partagé Mlle Gardner. » Il lui offrit un magnifique sourire de circonstance avant de lui passer sa veste pour éviter qu'elle ne soit plus trempée qu'elle ne l'était déjà. Ce geste était dérisoire car Alanna était mouillée et des gouttes d'eau roulaient sur son visage et s'accrochaient à ses cheveux. Mais que voulez-vous, Augusto est comme ça. Toujours à prendre soin des femmes. En pénétrant dans la laverie de l'université, l'italien constata rapidement les dégâts au niveau du sol ce qui l'amusa profondément. Qu'est-ce qu'une fille comme Alanna pouvait bien faire dans un endroit comme celui-ci ? Les Epsilon n'étaient pas réputés pour venir faire leur tâches quotidiennes ici. En réalité, ils avaient tous plus ou moins des personnes à leur service pour ce genre de travail. Alanna devait vouloir goûter aux sensations fortes apparemment ... Il la questionna à ce sujet en tournant la situation en moquerie. Tout en l'observant, il vit alors qu'elle ne semblait pas partagé son ironie. Il haussa vaguement les épaules avant de reprendre à son tour la parole. « Ah mais je suis très attentionné comme garçon tu ne l'as jamais remarqué encore ? » Il était tellement obnibulé à se vanter de sa petite personne qu'il ne remarqua même pas la fin de la phrase de la blondinette. C'est après un léger silence qu'Augusto comprit qu'elle était venue faire sa lessive ... Franchement il n'en revint pas. Ils faisaient partis de la confrérie la plus sélective et équipée de toute l'université alors pourquoi s'embêter à faire une lessive ? C'était juste ... Inimaginable pour lui. « Une lessive ... Puis-je te demander pourquoi tu as un soudain intérêt pour les tâches ménagères ? » Pour une fois aucune ironie ne se percevait dans le ton qu'il employait. Au contraire, il était même curieux de savoir ce qu'elle trouvait de fantastique à faire une lessive. L'italien n'avait pas été éduqué dans cette optique là. Pour lui quand on est riche, on ne s'occupe pas des tâches ingrates, il y en a qui sont payés pour le faire à sa place. Alors qu'il attendait patiemment la réponse de son interlocutrice, ce fut une question tout à fait différent qu'il entendit et qui le prit quelque peu au dépourvu. Il alla s'asseoir sur l'une des marches de l'escalier de la laverie et évita à tout prix le regard d'Alanna. « Je ne me suis pas battu avec le compagnon de qui que ce soit ... » Enfin c'est ce qu'il pensait. A vrai dire Keven Pryce s'était présenté comme étant le meilleur ami d'Alanna mait peut-être qu'il y avait une signification cachée ? Entretenaient-ils une amitié améliorée ? Sur le coup, Augusto n'avait pas songé une seule seconde à cette hypothèse mais après tout elle était probable. Cela expliquerait le fait que l'omega soit aussi protecteur envers la blondinette. Il fallait qu'il sache et qu'il en est le coeur net. Il se tourna vers la jeune femme et ancra son regard bleu azur dans celui de son interlocutrice. Fronçant les sourcils, Augusto lança assez sèchement. « Keven Pryce est ton petit ami c'est ça ? Ou bien tu couches avec lui de temps en temps ? » Bon il faut avouer que c'est loin d'être subtil comme entrée en matière. Mais l'italien n'avait jamais su prendre de gants et il n'allait pas commencer aujourd'hui. Il s'en rendit compte après coup. Sa phrase pouvait blesser la jeune femme et ce n'était pas vraiment le but recherché. Reprenant son masque de parfait arrogant cynique, Augusto répliqua une nouvelle fois. « Laisse tomber, ça ne me regardes pas. » Pourtant il mourrait d'envie de le savoir.

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