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cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated.

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MessageSujet: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptyVen 26 Aoû - 11:31

cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Isaacscesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Cesaru
cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Averyx

    Aujourd'hui allait être je le sentais une journée merdique. Elle avait mal commencé, alors peu de chances qu'elle se termine bien ! A croire que depuis la naissance des jumeaux d'Holly, je m'étais transformé en babysitter à plein temps. Aylis avait passé la nuit à la maison après que son très cher parrain ait décidé que garder un bébé de quelques semaines n'était pas du tout son truc ! « Petite Avery, dis moi que tu n'as rien de prévu ce soir ou cette nuit, parce que je te dépose ta filleule pour la nuit. » Sympa le Keyllan, je pouvais dire ce que je voulais, il s'en foutait, j'étais la babysitter, oui c'était bien ça ! Fallait croire que j'étais plus faite pour m'occuper d'enfants que lui. Et malheureusement pour moi, Aylis ne fait pas encore ses nuits. Ce qui signifiait biberons toutes les deux-trois heures. J'admirais Holly de supporter ça toutes les nuits avec deux bébés de cet âge là. Enfin... Après une nuit sans beaucoup de sommeil et un dernier biberon, je ramenais la jeune demoiselle chez sa maman. Et avec ma chance inouïe, il se trouvait que j'avais un rendez-vous à la fac à huit heures et demi ce matin. Problèmes d'activités extra-scolaire et de réinscription, un petit rien du tout quoi, surtout à une heure pareille avec la nuit que j'avais derrière moi. Environ une heure plus tard, je ressortais des bureaux, la liste de mes activités à partir de la rentrée en main. Je me dirigeais vers le café du campus pour aller me chercher une bonne dose de caféine, histoire de ne pas avoir besoin d'aller redormir avant ce soir ! Je ressortais de l'Albattross avec un maxi café, double ration de caféine à ma disposition. N'empêche que ça faisait le plus grand bien, malgré le fait que l'on dise que trop de café n'était pas bon pour le corps. On aurait été en plein hiver, le froid piquant aurait suffi à me réveiller, mais en ce moment, il fallait que je trouvent d'autres solutions de remplacement. Il était temps de rentrer chez moi. Ah non, il était temps de passer chez l'éditeur ! Bon dieu que je n'avais pas envie d'y aller ce matin. Si seulement j'avais eu autre chose à faire, une raison de ne pas aller voir Lucy, l'imbécile qui faisait semblant de ne pas comprendre qui j'étais et qui essayait encore de jouer la chef. Au moins, quand je mettais les pieds là bas, ça avait ça de bien que c'était toujours relativement marrant de lui montrer qui était la vraie chef ! Bref, j'en étais là de mes réflexions, sur le chemin en direction de ma voiture lorsque je pris conscience des regards des deux bruns sur ma droite. Installés sur un banc, Cesar et Isaac qui me regardaient passer... Eux debout à cette heure-ci alors qu'on est en vacances ? J'avais du louper un truc là ! Parce qu'en plus c'était pas une hallucination. Bizarre... Oh, mais ça allait peut être être eux mon excuse, ma raison pour ne pas aller "travailler". « Ben dis donc, vous êtes tombés du lit ou quoi ? Un de vous deux passe encore, mais tous les deux, et ensemble qui plus est, c'est bizarre...! » Je n'étais même pas sûre de vouloir savoir pourquoi ils étaient à deux ici, mais enfin. La curiosité c'est mal, mais on ne peut quand même pas s'en empêcher. J'étais certaine qu'un jour, ça allait me faire du tort -bien que jusqu'à présent, j'avais toujours eu la chance de passer au travers des problèmes causés par cette curiosité maladive-, c'est pourquoi j'essayais au maximum de ne pas provoquer les ennuis, de me tenir à l'écart du monde des rumeurs et des ragots.
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptySam 27 Aoû - 13:17

cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Megancesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. 2d82cd1

Je ne savais pas si il fallait que je me réjouisse ou si il fallait que je pleure de mon amnésie. Je ne me rappelais de rien avant mes dix huit ans mais cette situation m'a quand même apporté de bonnes choses. Peut être qu'avant je vivais dans la misère, dans les bas quartiers d'Athènes alors que maintenant je vis dans le luxe le plus total. Peut être qu'en Grèce j'aurais fini au chômage, sans rien, alors qu'aujourd'hui je ne travaille même pas pour me payer mes études dans l'une des universités les plus prestigieuses de cette planète. En fait je ne savais rien. Si ça se trouve, mon père faisait parti de la poignée de milliardaires grecs. Peu probable. De toutes façons je n'étais pas convaincu qu'il fallait que je retrouve ma famille. A vrai dire je ne suis même pas sur qu'elle existe vraiment. En effet, on m'avait fait part d'une mauvaise nouvelle lors de ma sortie du coma, personne ne s'était manifesté pour me réclamer. C'est sans doute pour cela que je pense que j'étais un espèce de vagabond dans les rues de la capitale grecque. Mais pourquoi m'avait-on retrouver au beau milieu d'un désert ? Il avait bien fallut que je m'y rende en voiture, Athènes n'était pas la porte à côté de ce mini désert de sable et de roches. Je ne sais donc pas la raison mais j'ai décidé de me rendre dans ce désert ... sans eau, sans nourriture, sans rien du tout et le désert grec n'est pas réputé pour son climat tempéré mais plutôt pour atteindre les quarante-cinq degré en été. C'était du suicide. Voilà une chose en plus qui me fait penser que j'étais pauvre et sans personne. Plusieurs jours dans le coma m'attendait et lorsque je me réveillai je ne me souvenais de plus rien. Je n'apprendrai jamais la vérité, maintenant j'en étais sur car comme me l'a dit la personne qui m'a recueillit après ma sortie de l'hôpital, quelque chose ne colle pas mais impossible de savoir quoi. En parlant de cette personne qui m'a recueillit, je crois que je ne la remercierai jamais assez. Certes, c'est une paysanne et tout le monde sait que j'ai pris le melon mais c'est la seule personne du bas monde que j'admire. Recueillir un adolescent sans avenir, sans rien, c'est admirable et je ne l'oublierais jamais. La seule solution qui s'offrit à moi fut donc de m'engager dans l'armée. Je restai plus de six ans là bas mais bien entendu ce n'était en rien la vie que j'affectionnais. L'avantage dans tout cela c'est que je ne touchai pas à mon salaire qui partait directement en bourse ou dans d'autres types d'affaires qui me permirent d'amasser pas mal d'argent. Voyant que je me plaisais de moins en moins dans l'armée, on m'a proposé de me payer des études, celles que je voulais, dans l'université de mon choix. Choisissant d'abord l'université d'Athènes pour faire entamer mes études de médecine, je décidai de m'envoler pour la Californie. Je ne payai rien alors autant choisir les meilleures écoles qui existent. Je ne sais absolument pas pourquoi le gouvernement grec fut aussi aimable avec moi mais je m'en fichais. Je vivais à présent dans le luxe car même mon logement n'était pas à ma charge. Ce logement je le partageais avec César McDonald ou la richesse parmi la richesse. Tout le monde connait son nom de famille. Tout le monde à déjà mangé dans l'un de ses fameux restaurant. C'était une personne que j'affectionnais vraiment. Il était l'un de mes seuls vrais amis sur le campus. Notre duo devenait trio en présence de cette chère Aurlanne Hermès Cador, que j'aperçois d'ailleurs sur le parking. Où court-elle comme cela ? Je fis remarquer à mon voisin cette présence féminine qui nous fit bien rire. La française tourna la tête vers nous, étonnée. Effectivement, il était bien rare de nous voir debout à cette heure ci moi et mon colocataire mais une fois n'est pas coutume comme on dit. A vrai dire, nous n'avions dormit que trois heures au maximum, réveillés par des travaux pas très loin de notre immeuble. L'université profitait des vacances pour se refaire une petite beauté dont nous nous serions bien passés. Tout ça pour dire que, pour ma part, il ne fallait pas venir me gratter ce matin je suis de bien mauvaise humeur. « Disons plutôt qu'on nous a sorti du lit. Mais je pourrais te retourner le compliment en te demandant ce que tu fais ici ? » Elle avait beau posé la question en direction des deux garçons, c'était étrange de la voir elle aussi ici, à cette heure ci. J'avais cru comprendre que les français faisaient la fête toute la nuit et se reposaient ensuite toute la journée. Un mythe venait sans doute de s'effondrer mais bref.
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptyMer 31 Aoû - 0:43



Une nouvelle journée avait commencée et à peine les premiers rayons du soleil levés, voilà qu'elle commençait mal. Très mal même ! Hier soir, j'avais fait la fête jusqu'à pas d'heure avec mon cher colocataire Isaac, nous étions rentrés tous les deux il n'y avait même pas quatre heures de ça. A peine au lit, les yeux fermés et confortablement installé dans les bras de Morphée, qu'une bande de travailleur de mes deux avaient décidé de faire pas mal de bruits dans l'université. En effet, cette dernière était en travaux pour de nouveaux aménagements, mais étaient-il obligés de travailler en faisant autant de boucan sérieusement ? Sans mentir, je dirais que ce bruit infernal pourrait facilement réveiller un mort. Un mort... Ce que je serai bientôt si je ne trouvais pas un donneur de reins compatible avec mon groupe sanguin. Pour le moment c'était pas gagné, des fois, je me sentais plus faible, mais j'étais persuadé que c'était simplement dans ma tête tout ça, que j'étais aussi fort qu'avant que cette saloperie ne vienne me détruire. J'avais une insuffisance rénale, insuffisance rénale à cause de mes caprices d'enfant. Depuis mon plus jeune âge, je consomme, enfin, consommé toute la nourriture que je voulais sans aucunement faire de sport, très vite j'étais devenue ce que dans le jargon médical on appelle un obèse, mais ce que dans le jargon de tous les jours on appeler un gros lard. A cause de mes caprices, j'étais alors très vite atteints d'hypertension. Hypertension qui était à l'origine de mon insuffisance actuelle. J'étais condamné, ma vie ne tenait plus qu'à un file. A tout moment je pouvais atterrir dans le tunnel et suivre la lumière blanche du paradis ou l'obscurité terrifiante qui m'emmènerait tout droit en enfer. A tout moment je pouvais dire au quelques personnes qui étaient dans mon coeur, Isaac, Alec, Aurlanne et tant d'autres, à tout moment je pouvais dire adieu à la fortune et à la belle vie que j'avais eu pour me faire martyrisé par Satan lui-même, parce qu'il faut le dire, je suis loin mais très loin d'avoir été un saint dans ma vie, j'en avais conscience et l'assumait pleinement, après tout, paraître pour le grand méchant, un démon sorti de l'enfer, un petit merdeux qui ne jurait que par le fric plaisait à pas mal de nana. Ca plaisait aux filles d'être un mauvais garçon, mais au fond je m'en fichais d'elles, ça ME plaisait surtout, je prenais mon pied à être un véritable connard avec les gens, je me vengeais de tout ce que j'avais pu endurer dans ma pauvre vie d'enfant et d'adolescent qui pesait bien plus que le poids « normal ». Parce que oui, aussi difficile à croire, il fut un temps où c'était MOI et MOI seul le souffre douleur de toute une école, c'était moi qui passait toujours pour le débile de service, pour la grosse tête ou tout simplement pour le gros cul, tout le monde me voulait du mal. Mais j'avais compris bien assez tard pourquoi, tout simplement à cause de mon nom de famille que tout le monde connaissait et admirer plus ou moins. Oui, j'étais l'hérité des McDonald, la célèbre chaînes des restaurants, oui, bientôt se serait moi qui serait à la tête de cette firme et se serait moi l'un des types les plus friqués du monde. J'étais promu à un grand avenir, alors que mes camarades auraient tous des petits job tous plus minables les uns que les autres, en tout cas, c'est ce que j'avais espéré et c'est ce que je me disais pour me consoler moi-même puisque personne dans ma famille n'était fichue de le faire, enfin il y avait ma mère, mais elle, je lui faisais un sourire hypocrite et la voilà repartie dans son autre famille qu'était les Mcfendders. Parce que oui, il y a quelques temps de ça, que j'avais appris que j'étais malade, mon père, bourreau du travail invétéré m'avais annoncé que ma mère la grande duchesse, avait une autre famille, et que j'avais d'autres frères. Malheureusement comme le destin était contre moi, j'avais appris avec effrois que ce fameux frère était Drew Léonard Mcfendders, le débile dont tout le monde parle à la fac. L'assassin. Personne ne savait pour notre lien du sang, pas même lui. J'étais le seul et seulement le seul à être au courant. De même que pour ma maladie, j'avais seulement avoué que j'étais malade aux gens de confiance et donc, à Isaac et à Aurlanne. Mais je ne souhaitais en aucun cas que ce secret soit divulgué à tout le monde. J'étais l'un des pires salop de Berkeley, si les gens étaient au courant que j'avais un point faible, ils n'hésiteraient pas à s'en servir contre moi et je serai du coup moins craint de tous. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui comme dit plus haut avait commencé par un mauvais événement. Couchait dans mon lit vêtu d'un simple caleçon (avoue tu kiffes Corentine hehe) je me mettais le coussin sur le visage pour étouffer le bruit des travaux qui était à proximité de mon appartement dans la résidence des EPSILON, mais malheureusement, ça n'y changeait rien. Je me levais alors de mon lit en titubant légèrement, les yeux à moitié fermé à cause de cette fatigue et j'allais dans le salon où mon cher compère était. Nous nous regardâmes un instant et après un bref soupir de ma part je lui répliquais donc : « Bon aller, va te faire belle, on va dehors, ça va nous réveillaient. ». Je tournais mes talons pour retourner dans ma chambre et prendre une bonne douche froide qui me réveilla assez pour reprendre le dessus sur la fatigue bien que je sentais mes paupières qui pesaient au moins une tonne à tout casser et qui n'avaient qu'une envie : se fermaient. Après quelques minutes, Isaac était de nouveau dans le salon, habillé et coiffé convenablement tout comme moi. J'avais prévu de lui faire boire un bon café pour commencer cette journée. Alors que nous étions sur le parking, Isaac me pointa du doigt une très jolie demoiselle, cette demoiselle que je connaissais que trop bien cette demoiselle qui venait à nous. Je ne disais rien et laissé mon cher ami parlé, bien que je ne me pouvais m'empêcher de faire de l'ironie en ajoutant à la suite des mots de mon colocataire : « Il n'ose pas te le dire, mais nous sommes à la recherche d'une, péripatéticienne pour être polie. Personnellement je me disais bien que c'était trop tôt mais maintenant que tu es là, tu prends combien pour nous faire la totale ? » répliquais-je avec un sourire.
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptyDim 4 Sep - 23:49

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cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Averyx

    C'était bien ce qui me semblait, c'était vraiment pas normal de les voir debout à cette heure-ci ! Mais ça s'expliquait si ils avaient été réveillés, c'était pas de leur faute ! Pourtant normalement, le bâtiment qui abritait les logements de tous les Epsilons était censé être au calme et il avait été explicitement demandé lors de l'annonce des travaux de rénovation de l'université que les alentours de notre confrérie ne soient faits qu'en pleine journée, c'est à dire entre midi et vingt heures. Mais surtout pas à dix jours de la rentrée. Il allait falloir que j'aille râler un coup pour remettre tout ça au clair avec les entreprises de rénovation. Si ça ne tenait qu'à l'argent, ce n'était pas vraiment le problème, mes parents avaient financé une bonne partie des travaux, toute la partie financements privés quasiment à vrai dire, j'avais donc le droit d'appeler papa au secours pour que personne ne souffre des désagréments des vacances. « Disons plutôt qu'on nous a sorti du lit. Mais je pourrais te retourner le compliment en te demandant ce que tu fais ici ? » Moi et bien... j'avais été réveillée par des pleurs et un réveil, parce qu'il était clair que sinon, je n'aurais pas été ici à cette heure. « Faut croire que c'est la journée où personne n'a le droit de dormir. Fallait que je ramène ma nièce chez sa mère et j'avais un rendez vous à la fac après. Et puis non, pour répondre à la question que tu te poses, j'ai pas fait la fête toute la nuit ! » Pas que je n'aimais pas ça, loin de là, mais premièrement j'aimais pas sortir seule et j'avais pas plus envie que ça en ce moment de voir du monde. Les seuls que je voyais énormément n'étaient pas forcément les meilleures fréquentations en ce qui concernait les soirées et fêtes. Et deuxièmement, je passais mon temps à faire autre chose de mes journées, à tel point que les vingt-quatre heures que comptait une journée n'étaient pas toujours suffisantes pour faire tout ce que je voulais ou devais effectuer, donc la nuit me servait à récupérer mes heures de sommeil bien utiles et donc je ne pouvais pas me passer. J'en connaissais certains qui étaient capables de ne pas dormir plusieurs jours durant sans être plus fatigués que d'habitude mais pour moi, c'était mission impossible. Sans sommeil, je devais infernale, je m'énervais beaucoup plus, et surtout beaucoup plus facilement, ce qui n'était jamais bon signe, parce qu'une Avery de mauvaise humeur, ce n'est jamais jamais agréable à supporter ! Donc, j'étais capable de résister à toutes les soirées, ou du moins à la majorité, qui m'étaient proposées au profit de mon repos, j'arrivais à préférer mon lit aux agréables banquettes d'un club de San Francisco, mon pyjama à une magnifique robe de soirée, tout simplement mon confort à la superficialité du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Mais la réponse de Cesar fut... comment dire, intéressante ! Il disait ça avec un air sérieux comme tout, à croire que c'était une question de vie ou de mort. « Il n'ose pas te le dire, mais nous sommes à la recherche d'une, péripatéticienne pour être polie. Personnellement je me disais bien que c'était trop tôt mais maintenant que tu es là, tu prends combien pour nous faire la totale ? » Pour être poli... j'avais oublié que mon cher héritier McDonald se préoccupait de ce genre de choses, ça n'allait tellement pas avec l'image qu'il donnait de lui sur le campus. Et puis il fallait dire que j'avais vraiment l'air d'en être péripatéticienne, non mais sérieusement. Mais j'allais jouer le jeu, c'était beaucoup plus marrant que de couper court à la conversation directement. « C'est pas mes heures de boulot habituelles, je sais pas si il y a moyen de trouver un arrangement... Faudrait vraiment que ça en vaille la peine... » Les négociations allaient être dures, parce que j'avais appris avec le temps à ne plus me laisser faire par des mâles de leur trempe à tous les deux ! J'avais l'habitude, je commençais à savoir comment les prendre pour arriver à obtenir ce que je voulais. Ne jamais, plus jamais se laisser marcher sur les pieds, les compromis étaient acceptables dans la mesure où ils étaient à mon avantage et puis... toujours récupérer quelque chose de positif pour soi au sortir des discussions étaient -il me semblait- les trois points principaux qui me revenaient en parlant de ça. « Un café ça vous tente ou vous préférez rester dehors ? Ah oui et puis je suppose que vous allez vous comportez comme deux véritables gentlemen... » Maintenant il ne restait plus qu'à attendre et voir la réaction ! Je m'amusais toujours de voir les réactions de ceux que je connaissais plutôt bien, le plus marrant étant d'essayer d'anticiper ce qu'ils allaient bien pouvoir dire ou la façon dont ils allaient aborder la question. Là je pouvais relativement bien imaginer qu'un des deux, très logiquement Isaac allait faire exactement ce que j'attendais, c'est à dire être le parfait gentlemen, pendant que Cesar allait continuer dans sa lancée, et continuer à faire ce que j’appelais le Cesar-connard. Je voulais juste voir si mes prévisions allaient être justes ou non. Avoir raison aurait été cool, mais me tromper aurait aussi été marrant...
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptySam 10 Sep - 14:15

[quote="Isaac L. Harros"]
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L'été touchait à sa fin en Californie mais le Soleil était toujours au rendez vous. A vrai dire, je l'avais vu pendant toutes les vacances, Cancun n'étant pas réputé pour être une destination nuageuse. Il était temps de faire le point sur ce voyage. Je le qualifierais de réussit. Vous allez certainement parler de problèmes de riches mais si j'étais aller au Mexique, ce n'était pas pour tester les derniers yachts sur le marché ... bien que je l'ait fait. Effectivement, si j'avais pris un vol American Airlines en compagnie de mes chers camarades Berkléeen c'était dans le seul but de me dévergonder un peu. Toute l'été, cela avait été mon obsession : faire n'importe quoi. Après les examens de fin d'année, j'en avais eu marre de ma petite vie de riche. Les palaces, soirées mondaines et compagnie j'en avais plus que marre. Il faut dire que je l'avais bien cherché car en arrivant aux Etats Unis j'avais essayé de me faire un petit répertoire de personnes importantes et j'avais réussi mais pour l'été ce n'était certainement pas ce qu'il me fallait. J'avais besoin d'alcool et de toutes autres substances susceptibles dans un état de joie intense. L'université ayant proposé un voyage dans la cité la plus fêtarde d'Amérique centrale, ce fut sans hésitation que je partis. Là bas, je fis des rencontres plutôt étrange mais j'étais finalement arrivé à mon but. Je n'avais pas passé une journée sans boire plusieurs verres de whisky et il faut bien que je l'avoue : je ne me souviens plus de tout ce que j'ai fait là bas. A croire que l'amnésie est dans mes gênes ... Ce rythme je l'avais pris et il était difficile d'en sortir. Pour l'alcool, j'essayais progressivement d'en boire de moins en moins. Bon, en même temps ce n'est pas si difficile que cela parce que je déteste le whisky en fait. Oui, j'ai fait tout ça pour me donner un genre mais bon, personne ne le saura. Sinon, il y a également l'heure du couché et surtout celle du levé puisque c'est celle ci qui nous importe aujourd'hui. Maudits travaux. J'avais eu envi de descendre et de balancer leur marteau piqueur dans le Pacifique ou tout simplement de leur le faire manger. Il ne devait pas être plus tard que huit heures trente et j'étais debout. Isaac Harros était debout à cette heure, non vous ne rêvez pas. Je savais que je n'arriverais pas à me rendormir alors nous avions décidé, moi et Cesar, de descendre. Je n'en pouvais plus. Je trainais les pieds. Je devais avoir la tête d'un drogué avec mes yeux rouges et éclatés. Je ne devais pas ressembler à grand chose et voilà que se pointait non loin de nous la sublime Aurlanne. Elle ne semblait pas fatiguée et cela m'intriguait. Elle avait quelque chose de prévu ce matin. Je voulais tout savoir alors je lui retournais le compliment. « Faut croire que c'est la journée où personne n'a le droit de dormir. Fallait que je ramène ma nièce chez sa mère et j'avais un rendez vous à la fac après. Et puis non, pour répondre à la question que tu te poses, j'ai pas fait la fête toute la nuit ! » Alors comme ça elle n'avait pas fait la fête. Très étrange. Nous, pour notre part, nous l'avions fait presque toute la nuit. Ce ne fut que vers cinq heures du matin que nous décidâmes de rentrer. Nous avions passé la soirée dans un club de San Francisco à la recherche de filles pour se détendre mais finalement nous nous étions rabattus sur la musique et l'alcool. « Toi en gentille tata dévouée qui est debout à une heure pareille. Tu m'excuses si je n'y crois pas trop. » Me frottant les yeux pour essayer de me réveiller un peu plus, je faillis m'étouffer avec ma salive lorsque Cesar prit la parole. Malgré mon étonnement, sûrement du à l'heure, c'était très bien dit. Nous n'allions certainement pas laisser partir Aurlanne sans avoir jouer un peu. Et puis, sans vouloir être méchant, Aurlanne était habillée de façon à ce qu'on la confonde avec le genre de femmes qu'avait cité Cesar. J'étais méchant, mais j'aimais ça. La jeune femme répondit à l'héritier presque du tac au tac. « C'est pas mes heures de boulot habituelles, je sais pas si il y a moyen de trouver un arrangement... Faudrait vraiment que ça en vaille la peine... » Alors comme ça elle avouait en être une. Très intéressant. Isaac n'avait pas l'habitude d'avoir en face de lui ce genre de femmes mais puisqu'elle s'offrait comme cela à lui, ça changeait tout. Et puis, Aurlanne avait un compte en banque assez remplit, elle n'avait pas besoin que l'on paie cher de l'heure. « T'inquiètes chérie, on pourrait nous décerner la médaille d'or olympique dans le sport que nous pratiquons. Quels sont tes tarifs ? » Je commençais enfin à me réveiller et j'étais presque content d'avoir cette conversation. Rien de mieux que de l'humour et une pointe d'ironie pour commencer la journée. Non. N'exagérons rien, je rêve de mon lit à l'instant où je parle. Aurlanne continua. « Un café ça vous tente ou vous préférez rester dehors ? Ah oui et puis je suppose que vous allez vous comportez comme deux véritables gentlemen... » Elle proposait à moi et à Cesar de prendre un café. Très bonne idée mais j'avais un peu envi de jouer. Le nouveau Isaac était à San Francisco, Cancun m'a bien changé et Aurlanne allait voir en quoi. « Quoi de mieux qu'un café pour se réveiller ? Par contre j'ai oublié mon porte-feuille et je crois que Cesar en a fait autant n'est ce pas ? Ça ne te gêne pas de nous le payer ? » Le pire c'est que c'était vrai : je n'avais pas le moindre cents sur moi. Mais bon, entre amis on se dépanne.
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptyMer 26 Oct - 16:12



Cet été avait tout bonnement était... Mémorable ? Oui, je crois que c'est le terme adéquate pour qualifier ses deux mois de pure folie. Pour une fois, j'étais reconnaissant aux pros de la gonflette et du ballon pour avoir gagné tous les matchs et ainsi avoir été d'une humeur très généreuse pour nous payer des vacances à Cancun. Bon, il fallait dire que pour m'y rendre, je n'avais pas spécialement eu le besoin d'avoir leur argent, c'était plutôt la destination qui m'avait le plus plue, et autant dire que je m'y rendrai encore volontiers en période de vacances. Enfin, il faut dire qu'avec la fac, c'était bien mieux qu'être tout seul. Et oui, ayant mon fameux problème aux reins, je ne pouvais pas trop boire d'alcool, mais ça ne m'empêcher pas de bien m'amuser... En regardant les autres sombrer peut à peut dans l'ivresse et le ridicule. J'avais des images, toutes plus drôle les unes que les autres, en tête qui me rappelait d'excellent moment. Mais pas seulement, puisque mon téléphone était aussi blindé de vidéos de personnes de la fac totalement bourré et en train de faire n'importe quoi. C'était plutôt pas mal, j'avais des preuves que certaines personnes n'étaient pas aussi chaste qu'elle laissait le prétendre, de plus, je pouvais faire, avec une facilité extrême, pas mal de chantages aux gens. C'est d'ailleurs ce qu'il faisait de moi une personne extrêmement redoutable au sein de l'université. Non pas que je m'en vantais dans chaque recoin de cette fac, mais bon, plusieurs fois déjà mon nom avait circulé parmi les bouches des élèves. J'étais comme un chasseur de prime, peut-être même que certain pouvais me prendre pour celle que l'on nommée Watch Out, ou alors pour un de ses membres mouchards. Non, je n'étais pas ce genre de personnes pathétiques qui faisait les trucs anonymement, caché derrière un pseudonyme ringard. Quand je faisais circuler des trucs, je les signais de toutes lettres de mon prénom. Je n'avais peur de personne, tout le monde avait peur de moi alors bon, voilà quoi. Ce n'est même plus la peine de déblatéré sur ce sujet-là. Pour reprendre là où j'en était, balancer des vidéos de personnes bourrés était l'un de mes passe-temps favori, après tout, j'aimais le ridicule, enfin sauf quand ce dernier s'abatait sur moi. Mais rassurez-vous, cela ne m'arrivez jamais. On pouvait dire que la journée avait mal commencé. Qu'est-ce qu'ils étaient venus nous faire chier à faire des travaux de rénovations sérieux ? Il ne pouvait attendre quand nous étions en cours pour faire ça ? Non, il faut croire que torturer les gosses de riches étaient le seul luxe que ses pauvres travailleurs pouvaient faire sans craindre le courroux de l'élite des plus puissants. D'autant plus qu'avec Isaac, nous avions fait la fête toute la nuit et avions décidés de rentrer dans nos chambres au petit matin pour faire sombrer dans les bras de Morphée durant toute la journée qui sait. Enfin, notre plan était alors tombé à l'eau il faut croire. C'était alors, la tête dans le cul que j'allais rejoindre mon cher colocataire Isaac, lui aussi réveillé par le bruit insupportable pour ainsi l'inviter à prendre un café avec moi dehors, histoire de nous donner un bon coup de fouet et de nous épargner ce bruit de travaux en bas. Après quelques minutes, nous voilà donc sur le trottoir, fixant alors une jolie demoiselle qui passait. Cette demoiselle n'était pas une simple demoiselle, c'était sans doute, l'une des plus jolies demoiselles que je pouvais côtoyer, parce que voyez-vous, cette demoiselle était... sublime, elle était tellement sublime que sa beauté pouvait me piquer les yeux ! Oui, en général ce n'était pas le bon terme employé, on a tendance à dire que c'était un régale pour les yeux et j'en passe, mais inutile de dire que je ne suis pas comme les autres, cela va de soit. Quoi qu'il en soit, elle nous vîmes et alla à notre rencontre. A présent, le dialogue était en marche et bien sûr mon cher ami Isaac et moi n'allions pas de main morte avec Avery. « Oh lâche lui la grappe Isaac veux-tu ? Elle essaye tant bien que mal de trouver une fausse excuse pour ne pas nous dire qu'elle vient de terminer son service sur les trottoirs. » répliquais-je avec humour. Avery était ma meilleure amie, j'aimais la taquiner, m'amuser d'elle. En aucun cas mes paroles étaient sincères ça c'est clair. Avery & Isaac de même que Kurt, étaient vraiment les personnes les plus importantes à mes yeux, même si je refusais de le monter. Je pouvais faire pas mal de choses pour eux sans pour autant réfléchir aux conséquences. Je ne pus rire à la réplique de mon cher colocataire sur la fameuse médaille d'or olympique à un certain sport, bien sûr, je me devais de renchérir ceci en répliquant : « Il a entièrement le petit. D'ailleurs, une entreprise de pornographie tente désespérément de m'engager, mais bon, je n'ai pas le temps vois-tu, j'ai un emploi du temps très chargé. ». Je ne pouvais m'empêcher de faire des blagues idiotes, j'étais comme ça et apparemment on m'aimait ainsi donc pourquoi changer ? Après cela, Avery nous proposâmes d'aller boire un café, pourquoi pas. Après tout, c'était notre objectif premier avec mon cher Isaac, mais la deuxième partie de sa phrase ne put que me faire sourire. Elle voulait qu'on se conduise en gentleman... Elle rêvait en couleur celle-là, comme si j'avais une tête à faire ça. Un échange de regard ce fit entre Isaac et moi à vrai dire, on avait la capacité de se comprendre sans vraiment se parler, et nous eûmes la même idée : avoir nos cafés à l'oeil. Mon colocataire prit la parole en premier, prétextant qu'il avait oublié son porte-feuille de même que moi. Je lui lançais un faux regard accusateur tout en répliquant : « Quoi?! T'as oublié ton porte-feuille ? Putain j'ai pas pris le mien parce que je pensais que t'allais m'inviter moi ! Bon, Avery tu nous invites ? ». Un sourire enfantin apparut sur mon visage pour ainsi faire croire à mon innocence. Je savais pertinemment que cela n'avait pas marché, qu'Avery ne nous croirait pas. Elle avait tellement l'habitude de nos magouilles qu'à la fin, elle ne protestait plus. Non pas que nous la considérions comme une merde, c'était très loin d'être le cas ! Mais nous aimions, Isaac & moi, se jouer d'elle. Bien sûr pour me faire pardonner, je l'inviterai surement à un diner dans les jours à venir, ou alors à une bonne partie sous la couette qui sait.
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptyDim 30 Oct - 14:12

cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Isaacscesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Cesaru
cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Averyx


    Contrairement aux garçons, et ils n'étaient pas les seuls à avoir profiter de la générosité des iotas, je n'étais pas partie avec quasiment l'ensemble de l'université direction Cancun. Passer les vacances à me prélasser sur une plage, un verre à la main vingt quatre heures sur vingt quatre, très peu pour moi non merci ! Oui j'aurais pu, car c'était tout à fait le genre de vacances qu'on associait le plus souvent avec mon nom, ou avec un nom comme le mien. Mais la Avery est loin d'être comme tous les autres, comme tout le monde. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle fait ce qu'elle veut, mais surtout elle ne veut pas être connue comme étant la célèbre héritière de. Le comportement de certains ou certaines -car malheureusement c'était plus un défaut féminin que masculin- me paraissait abbérant. Construire sa vie entière autour de ça, ou plutôt baser toute sa vie sur le fait d'être né de tels ou tels parents était une chose que je ne parviendrais jamais à saisir complètement. Tout ça pour dire que mes vacances de mai à septembre deux mille onze, je ne les avais pas passé à Cancun au Mexique non, mais au Brésil. Et pas pour aller faire du tourisme. Non, j'étais repartie en mission humanitaire, comme tous les étés depuis que j'avais passé un an au coeur de la pauvreté. Mais c'est un été qui m'avait plu, énormément même. Je mêlais la découverte ou l'approfondissement de la découverte d'un pays que j'aimais particulièrement et le sentiment inégalable de se rendre utile, de servir une communauté entière en aidant les enfants.

    Haha. T'es libre de ne pas croire ce que je te raconte hein. Je vous avoue que c'est pas mes heures de boulot et je vous mentirais pour ça. Franchement. Je te croyais plus intelligent mon Isaac. C'est bon Cesar, t'es pas obligée de m'enfoncer non plus.

    Non mais franchement. Je mettais ma réputation en jeu en avouant des choses pareilles -bon fausses, il en allait de soi, mais quand même-. Il suffisait que quelqu'un qui aurait eu quelque chose contre moi passe par ici et voilà, Avery aurait encore une fois besoin de son pouvoir de persuasion pour s'en sortir indemne. Je leur avouerais donc ça sans hésitation pour leur mentir quand à ce que j'avais fait pendant la nuit, laissez moi rigoler les mecs. Ils s'étaient au moins donner le mot pour me faire rigoler ce matin, médaille d'or olympique qui plus est, l'entreprise de porno'. Oui évidemment. Et puis moi j'étais quoi ? Ah oui c'est vrai, une pute. J'éclatais de rire avant de leur répondre à tous les deux, ils méritaient bien un peu d'attention ces petits, tirés du lit de si bon matin.

    Chérie ? Dis donc tu t'améliores avec moi. Je sais bien, je vous connais... Oh, pour vous, on devrait pouvoir s'arranger, je prends les paiements en nature quand je connais bien les clients.
    Ah oui quand même, remarque ça te ferait un peu d'argent de poche, tu pourrais m'inviter au resto' plus souvent comme ça ! Si chargé que ça ?


    On sentait l'amusement dans ma voix, mais un amusement sincère et cet amusement était accompagné d'un regard qui voulait tout dire. Vous voulez jouer, on va jouer, mais je veux être de la partie ! Game is on. Pas question qu'ils se foutent de moi sans que j'ai mon mot à dire non mais je vous jure, les gars. Mais là, ils avaient atteint le summum. Les deux n'avaient ni argent, ni cartes de crédit, rien. Sérieusement ? Deux et rien du tout. Heureusement que c'était moi qui me trouvais en face d'eux et pas une filles qu'ils auraient aimé ramené dans leurs lits. Pourquoi ? Parce que moi à la limite, je m'en foutais, j'allais râler pour le principe histoire qu'ils sachent qu'ils ne s'en sortiraient pas comme ça, mais ça ne m'empêcherait pas de les revoir, ni de leur payer leur café en fait. Alors qu'une autre n'aurait peut être pas apprécié autant de conneries de leur part !

    Bilan des courses, je vous jure, heureusement que je vous aime pour autre chose que pour votre capacité à m'offrir de quoi me réchauffer quand il fait froid dehors. Même si ça me gênait, j'ai quoi comme choix ? Ah oui, je pourrais vous laisser comme deux cons ici et aller ME chercher un café, ça vous gênerais beaucoup ?! Au fait j'ai quoi en échange ?

    Etre la seule fille de la bande avait à la fois des avantages mais aussi des inconvénients. Et quel inconvénient que de toujours être vue comme la petite Avery, celle dont on peut se foutre. Heureusement que j'avais un caractère un peu plus trempé que ça, et que je me laissais faire seulement si j'avais un retour en échange. Mais je les aimais mes hommes. La seule chose dont j'étais certaine avec eux, c'est que quasiment à chaque fois qu'on était à trois ou quatre avec Kurt, ils étaient impossibles avec moi alors que quand on était rien qu'à deux, chacun était un véritable ange avoir moi ! Je regrettais que ça ne soit pas comme ça en permanence, mais ça apportait aussi un peu de relief à nos relations ! On allait rigoler si ça continuait comme ça, je ne tiendrais pas longtemps seule face à deux jeunes de plus de vingt ans qui allaient se liguer contre moi. J'aurais vite fait de rendre les armes !
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptySam 5 Nov - 14:24

cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Emmast10cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. Jensen10

Les pauvres n'ont que ça à faire : emmerder les riches lorsqu'ils dorment. Je vous jure, parfois j'aimerais revenir à la bonne vieille société d'ordre européenne du dix septième siècle. Je sais, je suis égoïste et égocentrique. Mais je m'en fiche parce que vu d'où je suis parti, on ne m'en voudra pas d'être comme cela. Bon, en même temps pratiquement personne n'était au courant de mes activités avant que j'intègre la faculté de médecine d'Athènes donc personne ne savait que j'avais des circonstances atténuantes mais ça aussi, peu m'importait. En fait, je me fichais de ce que pouvais penser les gens de ma petite personne. Je ne faisais rien de mal, je ne faisais rien d'illégal en rabaissant certaines personnes qui se trouvaient au milieu de mon chemin où qui essayaient de me mettre des bâtons dans les roues. Je me fichais de ce que pouvais penser de moi le bas peuple. Tout ce qui comptait pour moi c'était mes amis et mon argent et actuellement j'ai les deux donc tout ce qui se trouve autour, je n'en ait rien à faire. Bon aller, si un petit peu je l'avoue. Je n'aimerais pas découvrir un article de Watch Out stipulant que je suis un ancien pauvre mais je sais que cela n'arrivera pas parce mon secret est bien gardé. Ce secret, je l'avais partagé avec trois personnes. Pas une de plus, pas une de moins. Avery, Cesar et Kurt étaient les uniques personnes en qui j'avais confiance. Ils étaient mes uniques amis, les seuls avec qui je pouvais étaler toute ma vie sans me préoccuper de savoir si ils allaient le dire à d'autres personnes moins bien attentionnées. Les autres personnes que je fréquentais dans ma confrérie ou dans des soirées, je les appréciais aussi, il n'y avait pas de doutes, mais je les connaissais que trop bien pour savoir qu'elles attendaient le moindre faux pas d'une personne de la haute société pour l'enterrer. Alors je me méfiais. Nous avions donc la tête de deux déterrés avec Isaac. Oui, nous n'avions pas vraiment bonne mine et je remerciais le ciel de ne pas être une personne connue car je pouvais me promener comme cela dans le campus sans risquer de nuire à ma réputation. Quoique, un Epsilon se devait de toujours être beau et parfait alors je ne pus résister à l'envie de faire un tour dans ma salle de bain quelques minutes histoire d'enlever quelques cernes et de me coiffer un minimum. Malgré tout, cela se voyait que je venais de me réveiller en sursaut. Pour une fois que je dormais bien. Pour une fois que je n'avais pas fait de cauchemar cette nuit et bien il fallait que des travaux me réveillent. En temps normal, toutes les nuits je rêvais que je me retrouvais dans le désert sans eau ni nourriture ni protection et que j'agonisais, en gros je rêvais de ce qui m'était réellement arrivé, et au bout de quelques minutes, je me réveillais en sursaut. Je n'avais pas rêvé de cela sans doute parce que j'étais trop bourré hier soir. Tiens, je devrais essayer plus souvent de prendre plusieurs whiskys avant de me coucher. Bref, j'étais assis sur un banc avec Cesar, et j'avais une cruelle envie de dormir lorsque la sublime Avery pointa le bout de son nez. J'aimais le jeu auquel on jouait tous les trois car la sublime blonde n'avait pas du tout la tête d'une femme qui faisait les trottoirs mais on m'avait arraché mon sommeil, alors j'avais le droit de jouer un peu plus ce matin. « Enfin tu avoues que tu passes tes journées sur les trottoirs. J'aime quand on est franc avec moi. » Avery s'enfonçait là. Mais c'était drôle. Nous prenions un malin plaisir avec Cesar à la traiter de péripatéticienne. C'était une sorte de jeu depuis toujours entre nous quatre avec Kurt. Je mis à bailler et je crus que jamais je ne pourrais m'arrêter ce qui m'amusa. Oui, avoir envie de dormir m'amusait. J'étais quelqu'un de très étrange ou alors l'alcool d'hier soir, ou plutôt de tout à l'heure, faisait encore son effet. Oui, cela devait être cela. Cesar continua et ce qu'il dit me fit lâcher un petit rire. Je n'avais même pas fait attention que j'avais dis " chérie " à Avery avant qu'elle ne le souligne. Je trouvais ce surnom assez marrant. « Effectivement, Cesar reçoit beaucoup de courrier pour ses performances. Ne t'habitue pas trop à ce surnom, c'est sûrement l'heure qui me fait dire n'importe quoi. Si tu prends ce type de paiements, c'est parfait. Dis moi, tu es libre à quelle heure ? » Je sortis mon portable et je me calai à la rubrique Agenda pour que la question que j'avais posée à Avery paraisse encore plus vrai. Si elle me donnais une heure, je serais même capable de me pointer chez elle tellement je suis dérangé. Café ... ce mot était une bénédiction puisque j'en avais grandement besoin et cela devait également être le cas de Cesar. Et si nous arrivions à faire payer Avery pour nous, là ce serait le pompon car non, je n'avais pas envi de sortir mon portefeuille et puis après tout, entre amis on peut se rendre service non ? Nous étions gonflés mais Avery ne pouvait résister à nos charmes. Enfin ... je l'espérais. « J'étais persuadé que tu étais pleine de bonnes intentions. En contre partie mon corps est tout à toi le temps d'une soirée, qu'en penses-tu ? Je propose que l'on discute des conditions sur le chemin. » Cette fois, elle ne résisterait pas. Me levant du banc, nous commençâmes à prendre la direction du café le plus proche situé à quelques centaines de mètres à peine de l'endroit où nous nous trouvions. Je lui forçait un peu la main mais mon café, j'en rêvais. Cependant, rien ne se passa comme prévu et au lieu de marcher droit devant moi comme n'importe qu'elle personne normale, je regardai mes pieds et rentrai en pleine face dans un des réverbères qui se trouvaient sur le trottoir. Autant vous dire que je sentis ma douleur. Là, c'était sur, j'étais réveillé. Mes deux compères me regardaient avec la bouche grande ouverte tandis qu'en touchant mon arcade sourcilière, je me rendis compte que le sang dégoulinait. Horreur. Sur le coup, je me paralysai car on ne pouvait pas dire que rentrer dans un poteau faisait du bien. Je priais pour qu'Avery et Cesar aient quelques notions de médecine. Au pire, je leur dirais ce qu'il fallait faire. Dans tous les cas, je n’aurais pas mon café tout de suite et rien qu’à la vision de cette perspective, je m’énervais.
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MessageSujet: Re: cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. cesar&isaac&avery ♣ whatever, it's complicated. EmptyVen 23 Déc - 22:05



La vie de riche était vraiment quelque chose qui pouvait vraiment pourrir des braves gens. Je parlais en connaissance de cause ! Enfin, je ne me désignai pas ! Non, parce que moi je n'étais pas comme tout le monde voyez-vous, je ne succombe pas facilement à l'appelle de l'argent, je ne suis pas un faible qui, parce qu'il a de l'argent se considère comme le roi du monde. C'est justement parce que je suis le roi du monde que j'ai de l'argent, ouais c'est ainsi et pas autrement. Etant un type plus ou moins parfait, frôlant la perfection elle-même, beaucoup de monde était jaloux de ma situation financière, familière, bref tout le monde envier ma vie qui était totalement parfaite. A part une chose, mais je ne vais pas en parler, ça vous ferez surement trop plaisir. D'ailleurs personne n'est au courant de ce petit point noir dans ma vie. Ma maladie. Mais je pense que c'était mieux ainsi, sinon les gens ne pourraient me faire chier comme ils le faisaient. Oui, parce que j'étais certain que si ces espèces d'esclaves qu'étaient les travailleurs qui s'occupaient de rénovés l'université travailler aussi bonne heure que ça, c'était fait exprès pour ME faire chier, moi, le grand et splendide Cesar Judas McDonald. Mais que nenni, cela ne me dérangeait pas et je le ferai savoir à celui ou celle qui avait osé faire en sorte à me sortir de mon lit plus tôt que prévu par pur mesquinerie digne de moi, digne, mais surement pas égalable à mon niveau de "chiantitude", de méchanceté. C'est vrai quand même, il ne fallait pas être devin pour savoir qu'il ne fallait pas commencer des travaux qui se trouvaient à proximités du bâtiment de la confrérie des epsilons avant les premières heures de l'après-midi ! Quoi qu'il en soit, ce bon vieux Isaac et moi étions réveillés pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le pire, puisque le meilleur n'existait pas dans ces moments-là, c'est vrai que rien qu'à voir la pauvre tête de l'ancien pauvre, je ne voyais vraiment pas où ça pouvait être bien. Peut-être me foutre de sa gueule ? Non, je n'avais pas envie, je n'avais pas assez d'énergie pour ça non plus. Il me fallait un café pour me faire oublier cette fatigue qui s'était accumulé lors de la fête d'hier soir. C'est pour cela qu'à ce moment précis, lorsque nous étions dans le parking nous avions l'immense joie de rencontrer Avery, cette douce demoiselle à la gueule et au corps parfait. Elle et moi étions plus que des amis, c'était clair tout le monde le savait. D'ailleurs, je me demande comment. Surement qu'elle avait dû se vanter de mes performances sportives sous la couette qui sait. Enfin bon, le temps passer et les aiguilles des montres du monde entier faisaient des tours, des tours et des tours. Le trio des trois epsilons réunit, je n'oubliai pas mon objectif premier qu'était de boire ce précieux liquide bien chaud qu'était le café. Isaac non plus ne l'avait pas oublié apparemment, à croire que lui et moi étions tous les deux pareils, sauf que moi j'étais bien supérieur à lui, inutile de le préciser. « Ouais je suis pas obligé, mais je le fais quand même, j'adore ça tu le sais. Sinon, tu peux te déplacer lors de tes services ? Je veux dire, on est obligé de venir te voir sur ce fameux trottoir pour avoir tes services ou on peut t'appeler pour que tu viennes faire ton boulot dans nos beaux locaux ? Non enfin je dis ça par pure générosité, c'est sûr que mon lit et bien plus confortable que le derrière de ma voiture mais bon... » répliquais-je en riant. Il fallait toujours que je raconte n'importe quoi, je savais que les deux oies aimaient lorsque je divaguai complètement. « Moi t'invitais au resto ? Pourquoi faire ? J'aurai droit à une gâterie après le désert ou pas ? Oui chargé, chargé ! Je n'ai pas une seule minute à moi si tu savais toute la pression qu'il y a sur mes épaules. Mais je suis sûr que tu pourrais me détendre en un rien de temps mon petit sucre.. Enfin, parlons d'autres choses devant le pauvre nain en manque de caféine. » repris-je alors sur une ton humoriste. Bien qu'Isaac était plus grand que moi en âge, il ne l'était pas en taille ce qui était pour moi un sujet de moquerie quasi permanent. Enfin, il savait que je rigolais ! D'ailleurs ses paroles me firent plus que sourire. « Elle a dit « en échange » quand les gens demandent ça, ils veulent des bons trucs, pas des corps de vieux mecs tout pourri. Tu comprends vraiment rien aux femmes mec, essaye les mecs on sait jamais. Non, je ne suis pas disponible pour toi. ». Dis-je à Isaac avant de reprendre à l'intention d'Avery : « Si tu nous payes un café en échange tu auras.... Toute ma gratitude, c'est bien ça quand même, non ? En tout cas c'est bien mieux que la carcasse de ce cher Isaac. Ne réponds pas, tu sais comme il est, il risque de se vexer comme jamais. ». Après un fameux temps de paroles où nous nous étions assis sur un banc tout proche, nous décidâmes de nous lever sous la pression d'Isaac qui était terriblement en manque de sa drogue noire. Rien ne sert de courir. Isaac n'avait pas comprit cela, à trop vouloir faire vite il s'était passé quelque chose de plutôt inattendu pour le plus vieux de la bande. En effet, alors qu'il ne daignait même pas regarder là où il marchait, il se prit un poteau électrique bien entre les deux yeux. Je mentirai si je disais que je n'avais pas vu que ce cher Isaac aller se le prendre en pleine figure quelques secondes avant que cela ne se produise. Mais si je lui avais dit, jamais il ne l'aurait pris en pleine poire et jamais je n'aurai pu être mort de rire. Oui, parce que c'était le cas. Je riais, riais sans pouvoir m'arrêter, je riais à gorge déployés sans me contrôler. Alors que les passants s'arrêter, regardant le corps du riche gagnant au loto souffrir de martyr moi je riais encore et toujours. Alors ça, c'était vraiment dommage que je n'avais pas filmé la scène mais j'étais certain qu'une caméra de surveillance avait filmer l'action, il fallait que je fasse ma petite recherche. En tout cas, tout était dans ma tête, la bruit du métaux avait pris un coup, la gueule qu'avait pu tirer Isaac lors de l'impact. Tous était dans ma tête et ces images n'allaient pas en sortir aussi facilement que ça. J'essayais de me reprendre, tant bien que mal. « Circulez, il y a rien à voir, merci. » répliquais-je aux passants qui regardaient Isaac au sol. Je m'approchais de lui et lui agrippa le bras pour l'aider à se relever et le dirigea vers le banc le plus proche. De là je l'examinais, je ne savais pas vraiment ce qu'il fallait faire mais cela ne devait pas être aussi terrible que ça. « Tu t'es salement amoché mon vieux, dis, tu pourrais pas me refaire la scène ? Je filmerai en attendant, s'il te plait parce que là c'était vraiment trop tordant... » répliquais-je en riant de nouveau.
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