La philosophie et l'amour se réservent des combats
dans des sphères invisibles. Mais la guerre et le sexe sont
un seul corps à corps.

Première fois que j'acceptais de faire un tutorat. Première fois que je me lançais dans un truc pareil. Non sérieusement comment pouvait ils s'en sortir avec tous ces étudiants qui avaient besoin d'aide. En plus en Maths, croyez moi ils étaient plutôt nombreux à vouloir une aide. Je me demandais parfois si c'était pour mes compétences ou pour passer du temps seul avec moi. Je n'étais pas naïve au point de croire que soudainement tant d'élèves se retrouvaient une quiche en Maths quand même. Je n'étais pas pour autant aguichante. J'aimais juste m'habiller de façon à me mettre en valeur, rien de plus. Après quand vous avez le genre de poitrine que je possède et la paire de jambes dont je suis plutôt fière..on eut pas se permettre de les cacher..

En plus même avec un pull bien épais..ma poitrine je peux pas vraiment la cacher et ce serait d'ailleurs hautement stupide de le faire. Je mis une jolie robe rouge moulante et droite avec de jolis talons de même couleur, un collier, que m'avait offert ma soeur il y a un moment, de jolies perles à mes lobes, vous savez ces jolies boucles qui pendent. Puis ce fut la coiffure, mes mèches blondes sur le côté du visage, la cascade dans le dos et recouvrant mes épaules. J'étais fin prête à enseigner. Ou à draguer en fait..au choix. Dur de faire la part des choses parfois.. Les cours passèrent à une vitesse phénoménale. Je ne regardais pas le suivant sur la feuille et commençais à préparer le dossier que j'avais fait pour remettre chaque personne à niveau.

Je m'installais sur le bureau les jambes dans le vide qui se balançaient et je pris le dossier pour le feuilleter. Après vingt minutes toujours personne. Le jeune avait du décider de changer d'avis et avait sans doute omis de m'en informer. Je détestais ces fuyards qui venaient puis, un jour ,décidaient que ça ne leur était plus d'aucune utilité ou que j'étais pas si sexy que ça (pour ceux qui s'intéressaient à ce détail). Je regardais l'heure et l'ennui vint me gagner assez vite. Je fis plusieurs positions, pour finir à moitié allongée sur le bureau rêvassant et observant le plafond.. Très enrichissante expérience qui m'informa qu'une couche de peinture à tel ou tel endroit ne serait pas superflu...

Puis la porte bougea. N'allant pas l'accueillir ainsi - ce ne serait pas correct n'est ce ne pas - je me relevais. Je me remis en position assise avec le dossier entre les mains et annonça d'un ton monocorde "Entrez vous êtes en retard ". Sauf que quand mon regard se leva sur l'élève en question mon coeur fit un bond.. C'était pas le type avec qui..enfin.. Non impossible il n'était tout de même pas inscrit à Berkeley ? Enfin soit il me suivait et voulait me revoir..soit il était bel et bien un étudiant et là tout se corsait.. Je ne devais rien montrer, juste une prof, lui juste un élève.. Bon une prof hyper sexy et un élève diablement séduisant. On se reprend ma chérie voyons... Je le fixai sans un mot..et sans savoir de toute façon quel son émettre.. Puis quand il prit place j'osais enfin articuler. " Je.. Toi ? C'est une blague ? Pitié dis moi que c'en est une !"

Brooke Rowen-Glaswell & Roman Montabonel

J’étais sortis tôt ce matin, histoire de me mettre en forme pour la journée avec un footing. Le campus était incroyablement grand, notre Sorbonne nationale n’était qu’une naine à côté d’un géant. Alors que je revenais à la résidence Victor Hugo, je filai sous la douche et profita un instant de l’eau brûlante. Je ne traînai pas trop, j’avais une sorte de rendez-vous pour un tutorat, m’enfin je ne savais pas tellement en quoi cela consistait mais j’avais pour projet de rendre la vie dure au professeur afin qu’il n’est qu’une envie : se débarrasser de moi. Des maths qui plus est, ce n’est pas que je n’aimais pas cette matière, bien au contraire, mais généralement les seuls enseignants suffisamment dévoués de cette branche n’étaient que des vieux croutons puants et je pèse mes mots. Je décidai de prendre mon temps après tout, il me virerait peut-être dès que je franchirais le seuil. Je pris au hasard une chemise à carreaux bleus que j’enfilais, la laissant ouverte, par-dessus un tee-shirt blanc. Un jean, des baskets et j’étais près. J’attrapai mon téléphone et ne pris pas de veste.

J’aimais le vent chaud californien, inconsciemment il me rappelait ma ville natale. Bonifacio a toujours été soufflée de tous côtés par des vents plus ou moins porteurs de chaleur selon les saisons. J’empruntai l’un des nombreux chemins du campus pour me rendre dans une de ses salles. J’entrai dans un bâtiment et me dirigeai instinctivement devant la porte du bureau du prof de math. Je toquai et entrai, un manque de politesse qui en plus du retard me permettrai peut-être d’être renvoyé avant même d’avoir franchi la porte. Et non. Étonnamment, ce fut une voix plus que féminine et sensuelle qui s’adressa à moi, surpris, j’avançais dans la salle avant de lever les yeux vers la magnifique et plantureuse femme qui était assise sur le bureau. Son visage se décomposa devant ma venue alors que sur le mien se dessinait un sourire. Il me revint en mémoire la nuit que j’avais passé avec cette femme, au physique plus qu’avantageux, et si j’avais du utiliser des chiffres pour la décrire, ils auraient été vertigineux. Alors qu’elle ne semblait pas réaliser qu’elle s’était envoyée en l’air avec un étudiant. Bah ce n’était pas comme si elle avait à la regretter, elle avait pris son pied et je pensais déjà à la prochaine fois où j’aurai le plaisir de la dévêtir. Je m’assis sur la chaise devant elle et souriait toujours, ses mots me firent ricaner, elle rougissait et ne semblait vraiment pas croire que je n’étais qu’un élève, que c’était une mauvais farce de ma part.

- Oui moi. Dis-je en me moquant un peu. Humm, alors professeur, qu’allez vous donc m’apprendre ?

J’ajoutai cela avec un sourire en quoi qu’elle n’apprécierait sans doute pas mais j’avais bien envie d’avoir un tuteur finalement, je m’adossai et contemplait un peu plus la beauté fatale de cette prof de math, et bien, je pouvais dire que ma vision des sciences venait de bien changer.

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Monsieur je fais un grand sourire me regardait droit dans les yeux. Nan mais il se foutait de moi ? Savait il lors de notre "nuit" qui j'étais ? Était il aussi surpris que moi ? Savait il que là tout de suite j'avais qu'une seule envie...fuir ? Bon après tout personne ne savait que nous étions là non ? Personne ne pourrait de toute façon deviner ce qui s'était passer entre nous simplement en nous regardant. J'étais gênée puis pas tant que ça en fait..passé le coup de "Purée Brooke tu t'es fait un étudiant", je le vivais plutôt bien. Fallait juste PERSONNE ne le sache ! Je ne pouvais me permettre que ca se sache d'une quelconque manière. Plus je le fixais et plus je me disais que je ne pourrais rester de marbre longtemps. Mon dossier ou les Maths, je m'en fichait totalement. Ce qui importait c'était...le jeune homme devant moi..Pourquoi n'avait il pas un énorme col roulé.. Ça m'empêcherait de penser à autre chose que des cours ou de tout autre chose.. Je me levais en descendant de ce bureau puis fermais la porte à clé. On sait jamais !

Tu comprendra que ce que nous avons fait l'autre fois ne doit pas sortir de cette pièce ? Jamais ! Je peux tout perdre si ça se sait ok ?

Blablabla; comme si c'était le premier que je me faisais das mes chers élèves..Il y avait bien le cher petit Shakespeare que j'appelais mon chou et que j'aimais avoir en cours particulier. Il n'avait pas été enjoué à cette idée jusqu'à ce qu'il comprenne que ça voulait dire passer des moments seuls avec moi. Ce n'était d'ailleurs pas le dernier... A croire que les jeunes hommes d'aujourd'hui ne pensait qu'à ça.. Ca y'est je parlais comme les vieux.. J'avais seulement 24 ans pas trois cent quatre vingt dix ans.. Il fallait que je me dise ça plus souvent avant de finir nonne.. Ouais non personne pouvait sincèrement penser qu'un jour je puisse rentrer dans les ordres. Moi ? Non il ne fallait pas dire d'inepties. J'étais tout de même enfermée dans une pièce plutôt exiguë - rien ne vaut les placards remarque - avec un apollon. J'étais complètement folle...

Je revins vers lui et l'observais de plus près disons.. Mes mains passèrent sur ses bras.. Puissants...musclés.. Je ne faisais que regarder n'est ce pas ? A d'autres... J'en avais envie..peut être autant que lui .. Je voulais faire mourir son petit sourire sur ses lèvres je n'aimais pas l'idée qu'il se joue de moi..ou qu'il pense avoir gagné avant d'avoir joué. Je restais là plantée devant lui comme si je n'avais pas le droit.. Resterai je là jusqu'à l'hiver prochain ? Peut être pas.. Je me mordis la langue.. Dis tu.. Enfin..Tu n'en a parlé à personne n'est ce pas ? Waouh Brooke que de conversation ! Tu en a d'autres aussi prolifère comme ça ? Non ,Tant mieux parce que là tu te ridiculise.. Je pris le dossier entre mes mains et lui tendis.. Ma main effleura la sienne et une décharge me parcouru à l'instant ou le contact s'établit..Ses yeux m'avaient perdue.. J'étais condamnée.. Piégée dans une pièce avec un jeune homme plus que canon.. On a vu pire non ? Ma paranoïa repris le dessus.. Et si...il ne voulait pas réitérer.. Et si il s'amusait juste du fait que je sois pas vraiment à l'aise..enfin ça plus vite le désir montait et plus la gêne disparaissait..C'est moi ou la salle avait pris quelques degrés de plus ?

T'apprendre ? Je sais pas.. J'voyais plus un cours d'educa..de maths..

Et voilà que je faisais des allusions... Si je mourrais dans l'instant le paradis ne me serait surement pas ouvert.. Mais diable ! Pour une minute avec lui je me damnerais bien finalement....

Brooke Rowen-Glaswell & Roman Montabonel

Elle me regardait avec ce regard envieux, je ne m’avancerais pas trop en disant que notre nuit était loin de l’avoir laissée indifférente. Brooke descendit de son bureau et réajusta sa robe sur ses sublimes courbes. Je lisais son visage une sorte d’inquiétude mais elle semblait se détendre avec les secondes. J’entendais ses talons se diriger vers la porte, puis le bruit du verrou. Elle venait de nous enfermer ma parole ! M’enfin, je ne vais pas m’en plaindre, loin de là. Je ricanai, je nous voyais déjà pousser ses dossiers d’un revers de la main et prendre notre pied sur son bureau. Qu’elle soit professeur, je n’en avais strictement rien à foutre. Une femme pareille, quelque soit son poste, on ne la laissait pas nous filer entre les doigts alors qu’on avait la possibilité d’explorer son corps parfait. Elle me certifia que personne ne devait savoir ce qui s’était passer entre nous, que ça ne sortirais jamais sortir de cette pièce. De cette pièce ? J’y voyais une allusion, il faut dire que là j’espérais en voir.

- Hum, tout dépend de toi. J’aurai besoin d’une professeure particulière et je pense avoir trouver la bonne.

Je riais, jaune. Elle était mal à l’aise, j’avais entre les mains son travail et sa réputation et c’était, jubilatoire. Je n’avais pas le pouvoir, je ne dirais pas ça, mais j’avais un certain contrôle sur la situation et cela me plaisait. Si ça venait à se savoir, ça entacherait sa carrière, et son dossier probablement marqué par son côté sulfureux. Elle ne devait pas avoir plus de trois ans que moi. Donc au fond, ce ne serait pas si grave si une « erreur » un soir ce serait produite, mais si on réitérait, au nez et à la barbe des autres enseignants, et du directeur, ça lui apporterais des problèmes et à moi, plus de contrôle. Si il devait y avoir un perdant ici, se serait une perdante, quoi que j’y perdrais de belles parties de jambes en l’air avec cette beauté classique et pourtant si attirante. Elle passa près de moi et laissa glisser ses mains sur mon bras gauche. Je ne me retiendrais pas que je me serais levé et l’aurai embrasser, mais je voulais la laisser me désirer. Elle s’inquiéta que j’ai pu en parler à quelqu’un. Je souriais, j’aurai pu la faire paniquée mais je me retins.

- Tu me crois assez stupide pour gâcher de bons moments à venir.

Et je m’amusais, encore, je passais mon temps à s’amuser. J’étais doué pour ça, ça me plaisait. Je du la gêner considérablement puisqu’avec hâte et quelque peu maladroitement, elle me tendit mon dossier, je le connaissais mon dossier et je ne voyais surtout pas ce qu’il venait faire entre nous deux. Nos mains s’effleurèrent et j’étais certain d’avoir senti un frisson, ou alors je disjonctais. Je sentais, et là j’en étais certain, la tension monter. Pas de la mauvaise tension, bien au contraire, de l’attraction. Il y avait une barrière chez elle qui la retenait et je comptais bien trouver comme la briser. Elle ouvrit la bouche et balbutia, en revenant à ma première question. Les choses prenaient une tournure de plus en plus intéressante. Je me levai, et me retrouvai face à elle.

- Les maths, soupirais-je. J’aurai bien quelque chose d’un peu plus chimique, ou physique…

Je ralentis légèrement sur le dernier mot, histoire de bien faire comprendre mes intentions. Toujours le sourire aux lèvres, ce qui pouvait se révéler exaspérant, je repoussais l’une de ses mèches blondes derrière son oreille droite. J’étais certain de la voir rougir, je m’amusais, et la suite s’annonçait des plus passionnantes.

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Prof particulier ? J'allais devoir le voir RE-GU-LI-ERE-MENT ? Pas question ! Si je le voyais trop souvent je serais incapable de me retenir devant lui ! Je savais qu'il s'en fallait de peu que je succombe à son invitation non dissimulée. Je souris, plus malgré moi qu'autre chose. Il était marrant et pourtant tout aussi arrogant.. L'exemple type du mec sur de lui qui se dit que de toute façon je serais à lui avant de dire ouf. Raté je ferais tout pour ne pas me rendre pieds et poings liés. Je jetais un oeil au dossier sur lui et vit qu'en réalité il n'avait que deux ans de moins que moi..pas des masses donc on allait pas en faire toute une histoire si ? Il sufisait qu'on dise qu'il ne s'était absolument rien passé et puis c'est tout n'est pas ? Étais ce vous que je tentais de convaincre ou moi même ? Avant j'aurais foncé dans le tas sans me retourner mais là j'ai peur que tout soit foutu si je merde. Il me parla de gacher de futurs momentsen répétant tout..comment ça ? Quels moments à venir ? Il n'y aurait rien ! Pourquoi voulait il absolument qu'il y ait quelque chose ! Et pourquoi étais je tant attirée par lui en même temps..Pourquoi je le virais pas tout bonnement de cette fichue salle ?

Je n'ai jamais dis que tu l'étais.. Je demande c'est tout et je vois pas de quoi tu parles !

A part le fait que tu veuilles qu'on annonce la couleur et qu'on fasse plus ample connaissance cette fois ci en sachant qui est en face... Sérieusement je me mettais dans une position plus qu'infortable et pourtant si tentante? Pourqui l'interdit m'a toujours attir et pourquoi je n'ai jamais vraiment franchi cette foutue ligne ! Je réfléchissais bien à tout ça et au final me dit qu'après tout il n'aurait pas le loisir de tenter quoi que ce soit si j'étais suffisamment forte pour le repousser. Toujours la limite de la "légalité". Limite de la moralité.. tout ce que je faisais je faisais attention.. Enfin il était vrai que certaines de mes méthodes d'enseignement était différentes de celles des autres professeurs bien plus vieux que moi. Même si il était aussi vrai que même avec Shakespeare je n'étais pas allée bien loin. je m'étais stoppée avant d'avoir des pensées indignes d'un professeur. Parfois je me demandais qui avait décrété qu'un professeur ne pouvait se faire ses élèves.. Arès tout un homme de cinquante ans et une mineure je veux bien mais moi je n'étais pas beaucoup plus vieille que ces jeunes... La remarque qui suivit me fit rire cette fois ci jaune.. Il en rajoutait une couche.. Monsieur ne voulait pas fair des maths il voulit explorer d'autres formules chimiques avancées..comme l'alchimie entre deuxcorprs ? Éducation sexuelle ? Il y allait plutôt fort..et dans un sens j'aimais ça..

C'est bête j'enseigne les Maths moi..Pas autre chose... Tu devrais partir..

Vachement enthousiaste la prof..Je me dirigeais vers la porte afin de le déverrouillé et qu'il s'en aille. Sauf que e sentis bien vite son souffle sur mon cou et là je commençais lentement à obombrer vers l'inégalité, l'interdit.. Je m'approchais de la source de chaleur quitte à me bruler.. Mais parfois la brulure valait le détour non ? Il fallait savoir se bruler pour ressentir ne serait ce que quelques minutes d'extase.. Je m retournais et sans m'en rendre compte.. Je l'embrassais.. Mes lèvres sur les siennes.. Divin ! Mais réalisant que je dépassais tout ce que je m'étais fixé je reculais et me vis plaquée sur la porte ne sachant quoi dire ou faire..

S'il te plait roman.. Va t'en avant que nous ne fassions tous deux une grosse connerie..

Brooke Rowen-Glaswell & Roman Montabonel

Je retirais ma main, laissant le bout de mes doigts frôler sa joue lorsqu’elle se précipita vers la porte, dans la probable intention de l’ouvrir, ou de s’enfuir. J’étais certain qu’elle ne partirait pas. Je savais captiver les gens, ce n’était pas prétentieux, j’avais ce truc depuis tout gamin, je les « enchantait ». C’était mon truc, ma maîtrise des autres, à la limite entre le type intimidant et le gars de confiance. Avec Charles Edouard, on avait joué de cette capacité que nous avions à attirer sur nous une étrange confidence. Les gens nous croyaient alors que l’on déblatérait une quantité incommensurable de conneries. Avec les années, j’avais appris à manier les mots, à les utiliser avec adresse et habilité, à mentir sans hésitation. Mentir est chose aisée, mais mentir, le vrai mensonge, le pur, sur lequel aucun doute ne plane est tout un art. J’en riais. Cependant, j’avais toujours préféré dire ce que je pensais, laisser mes mots passer la barrière de mes lèvres sans vraiment réfléchir, les réactions sont toujours plus intéressantes. Mais revenons à la jolie professeur prise entre l’envie et le sens du devoir. Je m’approchais d’elle, alors qu’elle avait tenté de repousser mon allusion, oh elle l’avait très bien comprise mais elle feignait l’ignorance. Je posai ma main dans son cou et elle vint, sans que j’eu à user de phrases, poser ses lèvres contre les miennes. Puis elle s’éloigna, je m’avançais et elle se retrouvait dos à la porte.

- Ton seuil de résistance n’aura pas tenu bien longtemps.

Elle me demanda de m’en aller, comme si j’allais l’écouter ! Je ne voyais pas de « grosse connerie » dans cette histoire, loin de là. Je souriais, encore, puis je l’embrassai, sans lui laisser le temps de parler de nouveau. Ma main passa derrière sa nuque pour approfondir notre baiser. Je n’étais plus certain qu’elle veuille que je m’en aille à présent. Je me comportais un peu ( beaucoup ? ) en connard manipulateur mais c’était que j’avais vraiment envie de Brooke. Qui n’avais jamais rêvé d’une femme pareille ? À vrai dire, personne, à mon avis. Elle était un concentré de fantasme, elle alliait toutes les qualités et les défauts que l’on pouvait aimer et détester chez une femme. J’étais, sans nul doute, considéré comme un collectionneur, oui c’était le mot exact mais j’avais tout de même mes exigences en matière de femme. Pour moi, elle devait un mélange de simplicité et d’originalité, savoir se montrer douce mais affirmer ses envies et ses objectifs. Je rêvais intérieurement d’une femme capable du meilleur comme du pire, d’une femme vulnérable et pourtant forte, naturelle et élégante. Je la voulais avec ces défauts qu’on apprend à apprécier et ces engueulades dont on aime tant les réconciliations. Je n’étais si exigeant au fond, mais détrompez-vous, c’était bien ce genre de femme les plus difficiles à trouver, à saisir, et le plus dur dans tout ça, était de s’en faire aimer.

J’étais contre Brooke, nos deux corps en contact, sa peau claire au plus près de mon visage, je déposais un baiser dans son cou, je la sentais frémir, et lui murmurait :

- Ose prétendre que tu n’en a pas envie.

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Je savais que j'étais dans une très mauvaise posture.. Pourquoi avais je fermé cette fichue porte ? Étais je si stupide ? C'était limite une façon de lui dire que je voulais y rester avec lui.. Non à la base je voulais juste que personne ne surprenne cette conversation qui n'aurait du avoir lieu.. Que dirait Carl si il savait.. Il aurait une vision de moi différente.. Mais en même temps je ne lui devais rien. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais allée le chercher ainsi.. Quelle débilité sérieusement ! Pourquoi avais je cru qu'en le retrouvant ici j'avais mes chances alors que tout aurait du sortir de ma tête linotte ! Mais coucher avec un élève..là j'avais fait très fort tout de même. Une prof qui se "tapait" son élève ce n'était pas la meilleure façon d'obtenir les honneurs. Il était vrai que non je ne briguais pas non plus ceux ci. Serais je renvoyée ? Ou pire radiée ? Je l'ignorais et ne voulais pas le découvrir bien sur..comment avais je pu baisser ma garde ainsi..ce n'était qu'un petit arrogant qui lui trouvait ça grisant de se faire une prof.. Je détestais ces jeunes qui pensaient que tout leur était du et que cette terre n'était leur bac à sable.. Ils auraient du se rendre compte que la vie n'avait rien d'un jeu.. Mais comment pouvais je le juger ? Moi qui ne pensait qu'à m'amuser en permanence.. Beaucoup de prof pensaient que je ne savais pas enseigner..que j'étais pas assez sévère ou respectueuse des règles pour être ici.. Pourquoi ? Parce que je ne parlais pas aux élèves comme à des demeurés ? Qu'ils m'appréciaient pour ce que j'étais et pas pour ce que j'aurais pu être. Certains me disaient que c'était un des cours qu'il préféraient.. Alors pourquoi changer une méthode qui marche ? Seulement ça ne fonctionnait pas du tout pour Roman... Non lui il voulait un cours de biologie..

Sa main frôla ma joue.. Je restais de marbre.. Je n'avais pas peur de lui..non je savais exactement comment c'était fini notre premier "contact".. Je ne voulais pas être de ces profs qui se font tous les élèves en toute inégalité.. quoi que.. N'en avais je pas eu envie avec Shake ? Je me souvenais encore de notre première entrevue..

FLASH BACK

Roman m'avait juste observé dans son coin.. Il n'avais pas bougé en fait.. Il regardait tranquillement de loin.. J'avais bu pas mal mais pas encore suffisamment pour ne pas savoir ce que je faisais ou disais. J'étais particulièrement amusée par l'idée que cet homme - j'ignorais qu'il était plus jeune - qui me regardait me trouvait plaisante. J'allais me rafraichir près de la piscine.. Et là comme par hasard il me suivit. Une fois que je fus en sous vêtement pour pouvoir me baigner - on ne vit qu'une fois - il était là juste à côté de moi.. Il fit de même et là sans comprendre, il me rejoignit ensuite dans l'eau.. On ne discuta même pas.. Rien juste une attirance réciproque et sans comprendre je fus contre une des parois de la piscine et sous l'eau bizarrement des vêtements furent ôtés assez rapidement. Vous avez déjà testé dans l'eau ? C'est génial..! Une fois que nous avions "terminé" on se mit assez vite à remonter - habillés - et je m'asseyais sur le rebord.. Puis je ne sus pas comment nous en arrivions là mais ma tête vint se poser sur ses genoux.. L'interlude fut courte. Il se leva, il me souffla son nom dans le cou et sen alla..

FIN DU FLASHBACK

Aujourd'hui je compris que ce jeune homme était un de mes élèves... Sacrée révélation, mais après tout ce n'est ps si grave. Tant qu'on recommence pas.. Mais plus facile à dire qu'à faire.. Il s'avança tout près de moi et ce ne fut plus aussi facile d'oublier ses yeux océan dans lesquels on pouvait plonger sans être réellement sur d'en sortir indemne. Je ne savais pas si cette entrevue, même courte, changerait quelque chose.. Une intuition peut être.. Il me lança une boutade quand mes lèvres quittèrent les siennes.. J'avais agis..j'avais cédé.. J'étais faible face à lui et je détestais l'idée qu'on puisse user de moi ainsi. Il me fit un grand sourire qui me mis hors de moi puis avant que je puisse ouvrir la bouche et rétorquer, il posa de lui même ses lèvres et les scella aux miennes.. Sa main toucha ma nuque et le choc électrique se fit de nouveau ressentir. La décharge passa comme un courant dans mon corps et m'électrisa.. Comment faisait il ça ! Le baiser se fit plus intense et mue par un élan étrange, j'y répondis. Plus profond il était plus je m'en délectais. Je commençais doucement à céder sans encore le faire.. J'allais me réveiller n'est ce pas et cesser cette mascarade ? C'était trop cliché.. Le prof et l'élève.. L'interdit.. Et pourtant.. Il était peut temps de.. Changer ? D'avancer ? De me laisser aller ? Nan il fallait que je résiste.. Quand son corps fut contre le mien et que sa bouche vint rencontrer ma peau.. Mon cou.. Je me sentais si bien et si mal en même temps... Ses mots raisonnèrent dans ma tête puis je reculais...

Je n'en ai pas envie..dis je d'un ton froid et désinvolte.

J'ouvris enfin la porte. Il recula dans la pièce certain que je changerais d'avis. Je sortis de cette pièce et me mis contre le mur.. Je soufflais.. J'avais résisté ! Nous n'avions rien fait ! Seulement une lubie me prenait.. Je mourrais d'envie de pénétrer à nouveau dans cette pièce..de sentir son souffle sur moi..de gouter à ses lèvres.. N'y tenant plus je retournais dans la salle et refermais la porte à nouveau. Je le poussais contre le bureau sans ménagement. Avais je entendu un aie ? Peu importait. Je lui montrais qu'une femme aussi pouvait être sauvage.. Folle..imprévisible.. Quand il fut contre le bureau ce fut moi qui capturais l'essence de ses lèvres. Le baiser se fut plus fougueux, plus passionné.. Et surtout plus fou ! Je cessais un instant, le fixais une seconde peut être plus et lui disais sans retenue.

Tu as raison en partie.. J'ai envie de toi.. Mais ce sera la dernière fois tu entends ? Roman je t'interdit de t'en vanter.. Je t'interdis de me recontacter après.. Je ne veux plus te voir après est ce clair ?

Je n'attendis pas de réponse, je ne lui laissais pas le choix. Mes mains enlevèrent son haut et se mirent à passer sur son corps musclé.. Il n'était pas un de ces gringalets qu'on pouvait voir parfois. Il avait des muscle saillants et taillés comme un homme..c'en était un nul doute.. Je collais ma poitrine à son torse et reprenait ses lèvres comme si leur gout, leur contact me manquait..m'électrisait. Telle une droguée..qui réclame sa came. Mes mains posées sur le bureau je le forçais à grimper dessus.. Je n'avais toujours rien enlevé.. Je voulais qu'il se débrouille.. J'ignorais si tout ça me resterait en mémoire.. Si il me manquerait.. Mais une chose était sure.. Je savourais chaque seconde...

Brooke Rowen-Glaswell & Roman Montabonel

Je me rappelais encore du soir ou l’on s’était rencontré, si on pouvait vraiment appeler cela une rencontre. C’était une de ses soirées où je n’avais strictement rien à faire, je m’ennuyais. De la musique que je n’appréciais pas, assourdissante et je ne m’étais pas sentit en Amérique, j’avais l’impression de m’être retrouver dans une mauvaise soirée parisienne. Et puis, au milieu des personnes présentes, alors que j’étais assis au fond de la salle - vers à la main - j’avais repéré une femme plus que séduisante. Je l’avais observé un bon moment avant qu’elle s’en rende compte puis elle était partie, du moins elle avait quitté la salle principale. J’avais avalé une autre gorgée de mon verre et je l’avais suivie. Je n’avais pas vraiment réfléchir mais nos regards n’avaient pas mentis. Il y avait eu comme un désir, murmuré, presque imperceptible mais bien présent. Elle s’était déshabillée, ne gardant sur elle que des sous-vêtements et était entrée dans la piscine, moi sur ses talons. Il n’y avait que nous, la musique résonnait et je m’étais approché d’elle. On s’était bien vite retrouvé nus et on s’était envoyé en l’air dans la piscine. Je l’avais déjà fait dans des endroits insolites mais là, ce fut un frisson de pur plaisir. Nous étions resté quelques instants sur le bord de cette piscine et j’étais partis, lui soufflant mon prénom.

Je lui murmurais quelques mots à l’oreille auxquelles elle répondit plutôt froidement, masquait-elle son envie ou ne voulait-elle pas ( plus ) de moi ? Là pour une fois, je devais avouer que je doutais, très peu, mais je m’interrogeais. Elle ouvrit le porte, je fis quelques pas de recul puis elle sortit. Elle fuyait ? J’haussai les épaules et retournai vers le bureau pour y récupérer mon dossier. Dommage… Je n’avais pas fait trois pas que j’entendis de nouveau la porte se verrouiller et les talons de Brooke se rapprocher de moi, je lui fis face mais elle poussa, je me laissai faire et assez surpris me retrouvai contre le bureau de cette dernière. Ce fut son tour de m’embrasser, et ce baiser fut bien plus langoureux que les deux précédents. Je glissai ma main dans ses cheveux, l’autre partait à la découverte de ses courbes, puis elle s’arrêta pour me parler un instant, je n’avais pas eu tort. Elle avait envie de moi-même si elle prétendait que ce qui nous allions faire ne devra jamais se reproduire, qu’elle ne voudrais plus me voir. Je ne dis rien, à quoi bon la contrarier, j’avais ce que je voulais, de tout façon je n’eu pas le temps de rétorquer puisqu’elle s’attacha à me retirer mon tee-shirt. Ses mains parcoururent ce qu’elle avait découvert puis elle se colla à moi, m’obligeant à m’assoir sur son bureau, je le fis puis on s’embrassait de nouveau. Sa poitrine contre mon torse, l’une de mes mains qui explorait sa cuisse tout en la découvrant de sa robe. L’autre partait à l’encontre de sa nuque pour trouver ce qui me permettrai de la débarrasser de ce bout de tissu, en trop à mon goût.

Je fis descendre le haut de sa robe le long de ses épaules, tout en déposant des baisers dans cou, lorsque cette dernière lui arriva à la taille, je contemplai un instant son corps et ne regrettai en rien d’avoir insisté. Je passai ma main froide sur son bassin puis la passait dans le bas de son dos pour la rapprocher davantage de moi. Les doigts sur ses hanches, je continuai de faire descendre sa robe jusqu’à ce que celle-ci aille d’elle-même retrouver le sol. C’était comme électrique, je sentis même un frisson me parcourir, ce qui n’arrivait pas très souvent. La situation peut-être ? Le fait que je comptais m’envoyer une prof sur son propre bureau, non, ce n’était ça le plus excitant, c’était elle, son envie qu’elle avait si maladroitement dissimulé et la pulsion qui l’avait poussé à rentrer dans cette salle. Je savais pertinemment que ce ne serait pas la dernière fois, elle ne résisterait pas, j’insisterai. Les clauses de son « contrat » n’avaient aucune valeur à mes yeux, merde ! cette file était un super coup et je n’allais surement pas laisser passer ça, professeure ou pas.

- Tu sais très bien que ce ne seras pas la dernière fois. Dis-je dans un soupir à peine audible.

La philosophie et l'amour se réservent des combats
dans des sphères invisibles. Mais la guerre et le sexe sont
un seul corps à corps.

A priori il pensait avoir gagné.. Il avait bataillé et la récompense s'offrait à lui.. Moi. Je n'en revenait pas j'avais cédé à une pulsion folle et dangereuse et dans un sens j'aimais ça. Je devais surement être masochiste, oui c'est ça masochiste sans aucun doute. Il fallait que je m'attelle l'ouvrage, que je lui montre ce que c'était. Non à la réflexion il s'était bien débrouillé non la dernière fois ? A lui de deviner ce qui me ferait grimper au septième ciel en très peu de temps? Ça paraitrait louche si on restait trop longtemps das cette salle. Ils se diraient ou qu'il se passe quelque chose de bizarre, ou encore qu'il est si nul que ça demande beaucoup d'heures. Enfin dans tous les cas je n'allais pas m'éterniser dans une salle de tutorat ! Il glissa sa main dans mes mèches blondes puis son autre main vint prendre ma cuisse. Subtile n'est il pas ? Ce jeune homme avait l'air pressé tout à coup ! Serait il en rut ? Y avait il la queue pur justement prendre la sienne ? J'ignorais si il avait du succès auprès des femmes, je savais juste que se taper un prof ne lui faisait pas peur le moins du monde. Enfin quelques années d'écart nous séparaient, pas quinze ans non plus !


Sa main vint vite chercher l'attache qui l'empêchait de voir en dessous de mes vêtements. Oui pour faire l'amour tout habillé ca devenait bien plus compliqué. Je riais sous cape en pensant à son empressement.. Ses mains sur mon corps j'avouais que ça ne me déplaisait pas tant que ça, j'appréciais, je me délectais, je savourais... Il fit glisser ma robe le long de mes épaules tout en recouvrant ma peau de baisers.. Je garderais peut être en mémoires certaines parties en fin de compte.. On oublie pas toujours ce qu'on voudrait effacer de toute façon. Les souvenirs qu'on veut chasser reviennent toujours nous hanter.. Je fus étonnée qu'il s'arrête en si bon chemin.. Il restait là à me contempler, j'avouais que rarement quelqu'un s'était stoppé pour ce faire. Mes joues prirent une teinte rouge vif.. A parce qu'en plus il me fait rougir, on est pas sorti ! Sa main glacée vin toucher mon bassin et me fit légèrement frémir ! Il me tint de façon à ce que nos corps se rapprochent. Ma robe finit par atterir par terre et je me retrouvais alors en sous vêtements sur un bureau.. Je poussais de mes mains les affaires - pas grand chose - par terre. Puis je grimpais sur lui me retrouvant cette fois ci en position bien au dessus de lui. Je fis glisser ma culotte pour être prête pour plus tard - ne pas aller trop vite non plus - et je récupérai ses lèvres avides du contact avec ces dernières. quand il me dit alors que ce ne seris pas la dernière fois je souriai et me penchant je lui murmurais à l'oreille

Ah oui ? Alors fais moi comprendre pourquoi je serais fiche d'en redemander si tu es si sur !

Je descendis du bureau car la position n'était pas si géniale que ça et me faisais mal au dos. Je me mis contre le mur et l'enjoignis à m'y rejoindre. Contre un mur ça peut être géant aussi vous le saviez ?