the great escape
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Braver l'interdit } Arsène

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MessageSujet: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptyMar 17 Fév - 22:27


Braver l'interdit } Arsène 72831931st4 Braver l'interdit } Arsène 146uh8

« Les choses où l'on a volonté, plus elles sont défendues et plus elles sont désirées. »
Marguerite de Navarre


/!\ RP commode à ceux qui sont en manque mais ceux qui n'aiment pas les rps hot sortez, je vous vois venir les cochons x'D Au moins vous êtes prévenus (a)

    L'interdit, le défi... une pièce, un bureau... un doyen. Voilà à quoi se résumait la mission périlleuse de Roxanne, le faire aller aux bouts de ses limites mentales et physiques. Elle avait vue son visage triste quand il sû qu'il devait attendre encore un peu mais il semblait nerveux quand celle-ci tirait son bras pour ensuite le faire rentrer dans une salle bien précise. De ses mains, elle le poussa légèrement afin qu'il s'éloigne de la sortie puis elle fouina un peu le bureau pour en sortir une clé qu'elle utilisa pour verrouiller la porte. Un sourire diabolique se dessina alors sur les lèvres sucrées de la Zêta – qui allait enfin pouvoir s'amuser avec son amant. Elle fit disparaître on ne sait où la clé puis elle s'approcha dangereusement de son franco-russe. Roxanne n'avait pas oubliée le costume enlevé d'Arsène alors elle le déposa sur une table qui se trouvait au fond de la pièce pour ensuite se retourner vers lui, les bras croisés dans le dos. Naturellement, elle se colla à lui qui avait une partie de son torse nu. Elle plongea son regard dans le sien avant de glisser une de ses mains sur ses muscles. Le caressant de haut en bas pour qu'il ne grogne pas, elle lui expliqua :

    « J'ai dis que j'allais me venger... c'était comme une promesse. Ma vengeance est ta mission. Tu as fais le jeux de frustration. Je te fais le jeux de repousser tes limites au point de me faire l'amour ici, dans le bureau du doyen... »

    Pour qu'il soit plus excité, elle retira sa main pour lui déposer des bisous sur le haut du torse. Elle retira par la suite, son haut le laissant tomber au sol. Roxanne savait que le doyen était trop occupé pour rentrer donc ils avaient du temps de libre devant eux. Coquine, elle allait lui en faire voir de toutes les couleurs pour lui faire braver un interdit de haut échelle pour les étudiants comme eux. Arsène avait l'air perturbée mais la jeune Dickens était totalement détendue. Après avoir finie de lui déposer des bisous, elle lui murmura :

    « N'aies crainte, je sais ce que je fais... »

    Elle s'attaqua à titiller la ceinture de son amant qui ne résista pas bien longtemps. Ses mains glissèrent sur le sous vêtement masculin qu'il portait, bien sûr elle ne le retirera pas histoire de le frustrer. Sa fourberie l'amusait dans le sens où elle ne savait pas si Arsène relèverait le défi de braver cet interdit qui était quand même risqué si ils se faisaient prendre. Roxanne décida de l'embrasser langoureusement tout en enroulant une de ses cuisses autour d'une jambe de son amant afin de se laisser légèrement penchée. Il mourrait d'envie de lui arracher sa robe, ça se voyait, il n'attendait que ça, il en était presque en sueur... Seulement elle mit fin à leur baiser chaud pour s'asseoir sur le bureau du doyen qui était assez grand pour supporter deux étudiants en chaleur. Elle balança ses jambes et lança un regard provocant à Arsène, cherchant à ce qu'il lui saute dessus sur le bureau en lui enlevant sa robe d'un coup. Le danger montait l'excitation encore plus vite, elle le savait. Elle tendue son bras pour ensuite avec un doigt, lui faire signe d'approcher tout de suite maintenant. Une fois qu'il marchait en sa direction elle prit un air angélique et elle lui dit :

    « Que ce que tu attends ? Toi aussi tu en meurs d'envie, ne serait ce de me retirer mon sous vêtement sans enlever ma robe pour passer directement à l'acte... petit coquin je lis dans tes yeux avec facilité...»

    Au moment où il participerait à sa provocation, elle risquerait de le déshabiller jusqu'au bout... Jouer avec le feu avec lui était une idée frivole mais bien made in Roxie...
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MessageSujet: Re: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptyMar 17 Fév - 23:29

Mais où souhaitait-elle en venir exactement ? Ils étaient là, tous les deux comme un couple de gazelles cherchant à éviter le vilain lion, dans la nuit noire… Arsène laissait la jeune femme le mener par le bout du nez, jusqu’à même se taire et observer. Elle avait poussé la porte du grand bâtiment et ils y étaient entrés tous les deux, cette fois, plus comme des voleurs. Mais quoi ? Ça ne lui plaisait pas de faire l’amour en compagnie des écureuils ? Et où est-ce qu’elle allait comme ça ? Il ne pipait mot, préférait faire attention à ne pas trébucher durant cette course folle. Oui c’est ça, ils étaient comme deux amants. Un mixte du couple et du péché… Là en l’occurrence, ils exploitaient ce deuxième aspect de leur relation. Deux amants mains dans la mains qui courent, courent, courent, jusqu’à trouver moyen de satisfaire leur désir qui les consume depuis le levé de la lune. Arsène avait la sensation d’être soulevé par une force qu’il ne connaissait pas, un sentiment nouveau qui lui entourait le cœur d’un coussin de plumes… Etai-ce dangereux ? Ce sentiment qu’il éprouvait.. Etai-ce un mal pour un bien ? Devait-il garder ça pour lui ? D’accord, mais pour encore combien de temps ? Le bruit de leurs pas effrénés raisonnait dans le couloir creux, aucune présence mis à part la leur, tout était mort, et seuls les murs pouvaient encore être témoins de leur débauche… Les talons de Roxannes claquaient sur les pavés en même temps qu’elle riait doucement, imprégnant l’esprit de son compagnon d’une douce mélodie qu’il ne voulut plus jamais oublier. Il suivait toujours, sa main dans la sienne, tout en observant les cheveux de la belle rebondir sur ses épaules, dispersant ainsi des effluves de son parfum sucré sur leur passage. Enfin ils arrivèrent à destination ; c’est du moins ce qu’en conclu le jeune homme lorsqu’elle le poussa dans une pièce avant de fermer la porte à clef. Mais…

« Mais c’est le bureau du doyen ! » S’exclama le Franco-russe en la regardant d’un air effaré. « Tu veux qu’on… »

C’est drôle, mais rien que l’idée de baiser là où bossait cet homme… Avait fait disparaître chez Arsène toute forme d’excitation. Et s’ils se faisaient prendre ? Hein ? Elle y avait pensé à ça ? Après tout, il pouvait passer à tout moment rechercher des papiers ou… Oh non, c’était trop risqué et puis, imaginez la honte de se faire pincer en plein dans l’acte ! Après ça, il ne pourrait plus se regarder dans un miroir et n’espérait même pas que « utilise les bureaux du personnel comme support pour liaisons intimes » fasse très bon effet dans son dossier jusque là irréprochable. C’est dans cet état d’esprit qu’il releva son visage pour surprendre les yeux de sa maîtresse qui le fixaient… L’air déterminée.

« Attends, N… »

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà elle s’était déjà lovée contre lui, caressant langoureusement son torse de ses doigts glacials. Cette fille était définitivement folle… Il en faudrait plus pour remettre notre Parisien dans le bain maintenant. Heureusement, ce petit « plus » arriva bien vite, lorsque la blondinette lui retira sa ceinture et glissa sa main sur son sous-vêtement, comme si elle cherchait sournoisement à le pousser à bout. Elle savait ce qu’elle faisait ? Sûr ? Oohh… Mais qu’elle cesse donc de l’allumer comme ça ! Les lèvres d’Arsène tremblaient, mais bien vite celles de Roxanne les recouvrirent en un baiser fougueux qui fit bondir le cœur du garçon, trop peu habitué à ce genre de situation. Néanmoins, il n’avait plus envie de se prendre la tête, fini les remords… Et elle lui plaisait tellement… N’écoutant que son « ça », il oublia toutes les définitions Freudienne de ce qu’il s’apprêtait à faire et plaqua la Zêta sur le bureau. Ainsi il allait réaliser le fantasme de pas mal de personnes… Au fond ; et même peut être un des siens… Qu’il ne connaissait pas encore. Déboutonnant à la hâte les attaches de la robe de son amante, il la fit glisser le long de son corps sans rompre leur somptueux baiser. Sa petite culotte partie presque en même temps tant ses gestes étaient rapides et précis.

« Chuut… Arrête de parler… » Avait-il chuchoté à son oreille tout en l’aidant à défaire les derniers boutons de sa chemise.

Il ne prit même pas le temps de se déshabiller entièrement que déjà il explorait ce corps nu et tellement… Parfait, qui s’offrait à lui comme sur un plateau d’argent avec ses lèvres et sa langue. Son excitation était à son comble et si ça n’avait tenu qu’à lui, aurait zappé les préliminaires pour passer directement aux choses sérieuses. Or une autre partie de lui refusait de gâcher ce moment de fougue certes, mais aussi de tendresse… C’est pourquoi il caressait la donzelle comme un bijou précieux, baisait sa peau parfumée comme s’il s’agissait de la meilleure gourmandise qui lui eut été donné de goûter… S’attardant sur ces deux pommes d’amour fermes et veloutées… La pénétration fut plus brutale que lors de leur première fois, mais c’était là un geste qui s’accordait avec l’exaltation du moment. Quand il pensait que demain le doyen allait reprendre son travail comme si de rien n’était sans savoir ce qu’il s’était passé la veille sur son bureau… Cela donnait presque mal au cœur au petit prince qui n’interrompit pas pour autant leur plaisir… Ce plaisir qui grimpait en flèche, si vite qu’une coulée de lave qui s’évade d’un volcan, nos deux étudiants étaient en pleine fusion et tous deux partageaient leurs gémissements et leurs soupires qui parfois, se nouaient en des baisers silencieux. Alors qu’il approchait de sa jouissance, Arsène eut une ostensible envie de crier à Roxanne ce qu’il voulait lui dire. Quelque chose qui aurait put ressembler à un « je t’aime » mais qu’il ravala au dernier moment, alors qu’une déferlante de sensations lui coupèrent le souffle, un orgasme violent qu’il le contraint à serrer la mâchoire comme pour ne pas ébruiter sa souffrance si plaisante… Ou bien l’inverse, son plaisir si douloureux.

L’héritier Von Gergiovden, au lieu de s’agenouiller en s’appuyant sur un tiroir ou autre, se laissa tout bonnement choir dans le fauteuil derrière lui, haletant et les joues encore rouges d’une satisfaction coupable. Ce qu’ils venaient de faire était… profondément pervers voire carrément déplacé. Pourtant, il n’en fut que plus satisfait. La belle avait une imagination débordante dès que l’on parlait de sexe, et elle savait renouveler la passion. Il n’empêche que le jeune homme était pour l’instant incapable de se relever, il profitait encore de quelques remous à l’intérieur de son ventre tout en fixant le lustre fixe au plafond.
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MessageSujet: Re: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptyMer 18 Fév - 1:29

    Osée lui imposer de le faire chez le Doyen c'était...brrr il n'y avait pas de description pour ça tellement que c'était spécial et dans le bon sens. Il se laissait faire jusqu'à ce qu'elle fasse de la séquestration dans le bureau ce qui bien naturellement, faisait paniquer le pauvre amant tiré dans les folies de son amante. Comme défi propre à elle même, elle c'était jurée que sa vengeance sera des plus délicieuses, que ça marquera la St Valentin de leur « couple ». L'air effaré qu'il avait prit fit rire gentiment la demoiselle. On aurait dit que le doyen le buterait si il apprenait que des jeunes s'amusaient sur son bureau à faire des trucs pas catholiques. Mais non, ils ne se ferraient pas prendre, elle le savait ou sinon elle ne l'aurait pas amener maintenant, en même temps peut être que ce cher Doyen fêtait dignement aussi, la St Valentin quoique... on n'en savait rien enfaite mais elle s'en fichait un peu beaucoup. Elle même n'avait jamais fait ça dans son bureau mais c'était justement l'occasion de tenter une nouvelle fois quelque chose. Bien sûr des deux amants, elle était la zen qui se fichait bien de l'étiquette qu'elle aurait par la suite. Si le goût du risque n'animait pas la vie de Roxanne alors elle ne serait certainement pas à Arsène en ce moment là puisqu'elle ne se serait pas amuser à l'allumer du mieux qu'elle pouvait. Insouciante, elle ferrait tout et n'importe quoi avec lui juste pour passer... une nouvelle nuit inoubliable.

    « Ouiiii imagine un peu l'effet de réaliser ce fantasme... ce n'est pas une question, c'est une obligation sinon je te laisse tout nu ici na ! »


    Gamine & folle, elle aimait se sentir collée à son amant qui ne pouvait plus faire demi-tour. Sur le bureau, elle finie plaquée ; la chose qu'elle voulait avait été exaucé, elle l'avait ensorcelée au point qu'il dise qu'il voulait bien le faire ici, là maintenant, cette nuit... Sa robe s'envola et sa petite culotte aussi, à croire qu'il voulait faire le record du monde de déshabillage, il était bien partie pour la première place. Qu'elle arrête de parler ? Ah mais si elle parle pas de toute façon, il lui sera impossible de rester silencieuse alors qu'il s'apprêtait de lui faire l'amour. Au lieu de se précipiter, avec ses lèvres il parcourait ses parcelles comme si elle était une véritable déesse ornée de bijoux naturelles ; son parfum, son visage et sa peau douce comme celle d'un bébé. Gémissant de plaisir lentement, elle restait en dessous de lui et appréciait la moindre de ses caresses. Ça ne durera pas bien longtemps puisqu'il finira par craquer, laissant tomber tout ce qui était vêtement et le mal aise de le faire dans le bureau du Doyen. Un cri perçant de quelques secondes accompagna la vivacité du passage à l'acte interdit. Plus brutale qu'autrefois, il avait confiance en ses capacités et ça se faisait ressentir. La seule chose qu'elle faisait c'était de gémir mais pas avec un volume élevée pour ne pas éveiller les soupçons. Se mordillant la lèvre inférieur comme tic habituel, elle ne laissait pas un seul cri passé. Il faisait l'effort d'être silencieux alors autant en faire de même pour ne pas tout gâcher. Alors que son esprit s'en-brumait dans un doux rêve ; elle crue ressentir qu'Arsène allait dire quelque chose mais qu'il était trop occupé par l'acte pour le lui dire jusqu'au moment... fatal de la jouissance où il se serra visiblement la mâchoire. Que ce que... mais quelle illusion avait-elle crue ? Un futur aveu ? peut être, ou peut être pas... il était imprévisible tout de même comme étalon, il ne fallait pas trop lui en demander. Un gémissement retentissant comme quelque chose de triomphale termina leur étreinte passionnée et chaud bouillante jusqu'au bout. Bizarrement, elle n'était pas lessivée mais elle pétait encore la forme. Roxanne se disait limite « déjà ? ». Elle resta allongée le corps en sueur sur le bureau du doyen. Quel effet... ce danger de se faire surprendre mais aussi de braver tous les interdits, les tabous, rien de meilleur pour elle. Sentir ça... est ce qu'il ressentait lui aussi ? Elle n'en savait trop rien, elle reprenait juste un peu de souffle car tout de même, elle avait prise sur elle pour ne pas crier.

    Ne se levant pas, elle resta à regarder le plafond comme si elle était aveuglée par la lumière qui permettait d'y voir clair dans cette immense salle qui n'était normalement réservée qu'au Doyen. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres, elle se mit alors sur le ventre et se décala légèrement enfin de pouvoir observer Arsène enfin non, elle s'assit en croisant les jambes et elle remit ses cheveux blonds en place. Elle le voyait rougir, son plan avait fonctionné à merveille sur le bel Alpha...

    « Alors, comment elle était mon idée dangereuse & sulfureuse ? » Taquina t-elle.

    Elle descendue du bureau pour de nouveau occuper ce qu'elle préférait : les genoux de son amant. Il haletait encore de son effort physique comme un grand sportif qui prenait sa pause. Comme en pleine air, elle était face à lui tout en étant assise. Sans geste brusque, elle passa ses bras autour de son cou avant de lui sourire sans montrer ses dents. Ses yeux se plissèrent. Sa présence lui était à la fois bénéfique et maléfique ; bénéfique car il la rendait meilleure et de l'autre, il l'entrainait dans une relation secrète. Les fins doigts de la Zêta se déposèrent sur le ventre d'Arsène pour le chatouiller légèrement. Elle passa ensuite ses mains sur ses joues rouges pour s'exclamer :

    « La rougeur de tes joues... me dis pas que tu as déjà dépensé toute ton énergie ? Sinon tu me déçois, on peut faire encore tellement de choses ici... »


    Roxanne se mit à rougir de la fin de sa phrase, de sa propre perversité. Une des choses qu'elle adorait faire c'était frotté son nez contre celui d'Arsène comme si un simple frottement de nez était une preuve de tendresse irrévocable et c'est pour ces raisons là qu'elle le faisait en ce moment même dans le bureau du doyen...

    HS : post pourri c'est le matin vais me coucher dans pas longtemps x)
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MessageSujet: Re: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptyMer 18 Fév - 18:36

Et là ? Ils avaient l’air de quoi mise à part deux pantins désarticulés ? L’un avachis sur le fauteuil de Doyen telle une poupée de cire qui n’attendait plus que des visiteurs pour admirer son torse imberbe découvert et son ceinturon défait qui luisait sous les rayons lunaires. Toucher ses cheveux d’un brun roux curieux mais délicieux et doux… Puis tourner la tête vers la femme, la maîtresse, étendue sur le bureau, les jambes encore écartées et la peau luisant d’un bonheur acquis. Arsène l’observait… Ses cheveux dorés étaient éparpillés tout autours de son visage, ses paupières clignaient en un rythme lent et elle respirait plus rapidement que lui. Sans sa robe, elle était parfaitement nue et vulnérable… mais comment pouvait-elle rester en une pareille tenue sans ressentir le moindre complexe, la moindre honte ? Lui se serait déjà jeté sur quelque chose – n’importe quoi – tant que cela puisse cacher ce qui lui restait d’honneur. Mais non, elle restait allongée comme une feuille morte à regarder le plafond, comme un dormeur du val qui attendait la prière. C’n’était pas possible d’être comme ça. D’accord lui était peut être un peu trop pudique mais qu’on ne vienne pas le lui reprocher ! Ça n’était pas comme s’il exigeait de faire l’amour dans le noir sous une tonne de couverture ! Non, plus le temps passait et plus il se laissait guider par sa cavalière. Au fur et à mesure des nuits qu’ils écoulaient ensemble, le jeune homme la laissait le toucher plus longtemps… Et où elle le voulait – ou presque. Il n’était pas encore très à l’aise devant toutes les options qu’elle lui proposait mais cela viendrait.. N’avait-ils pas un corps « fait pour le sexe » tous les deux ? C’est alors qu’un poids interrompit la transe du franco-russe qui rouvrit ses paupière d’un vif battement, observant Roxanne en train de s’assoire à nouveau sur ses genoux. Si c’était bien ? Oui… Mais il avait chaud maintenant et ne désirait pas spécialement recommencer. Que voulez vous, il était un Homme avant tout et pas une machine à plaisir ! En même temps, s’il avait les joues rouges, c’était un peu dans la normalité des choses… Il venait de ravaler un orgasme pour ne pas attirer du monde ainsi qu’un « je t’aime » qui avait faillit le percer à jour et ainsi casser tout le reste de la soirée. Quand allait-il lui dire… ça ? Quand parviendrait-il enfin à trouver ce courage ? Mais la peur qu’elle le rejette dominait encore largement ce désir. Il s’imaginait tous les scénarios possibles, observait le moindre de ses gestes et de ses regards envers lui dans l’espoir de trouver LE truc qui lui prouverait qu’elle ressentait la même chose pour lui… Or ce n’était pas encore le cas. Rien ne la trahissait et il restait un jouet comme un autre en fin de compte.

« Alors je te décevrai cocotte, et j’en ais rien à cirer tu vois. » Avait-il marmonné en dégageant son visage de l’emprise des mains de la belle.

Elle ne pouvait pas lui dire des choses gentilles de temps à autres ? Non ? Ça ne se faisait qu’en couple ? Et merde… Ainsi donc il devrait se résoudre à supporter son sale caractère et en contrepartie… Rien ? Okay, nice. Arsène grimaça, il ne voulait plus rien pas parce qu’il était satisfait, mais parce qu’il en avait juste marre de jouer le sex-toy ambulant. Il s’apprêtait d’ailleurs à se lever lorsque des bruits de pas attirèrent son attention. Le Doyen !? Non… Peut être, en tout cas quelqu’un venait par ici. Ouvrant de grands yeux il repoussa vivement Roxanne en arrière tout en lui maintenant le bras afin qu’elle le suive. Il prit d’abord le temps de remettre son pantalon à vitesse éclaire puis ramassa leurs affaires en empêchant la mannequin de renfiler sa robe :

« On a pas l’temps ! » Lui murmura-t-il à l’oreille d’une voix glaciale.

Un coup de stress… et ces maudits pas qui se rapprochaient dangereusement. Ah ! Il le savait que c’était une idée de merde ! Tournant sur lui-même il cherchait du regard un endroit où tous les deux pourraient se planquer, la fuite était inutile étant donné que la blondinette n’avait pas laissé les clefs sur la porte et qu’un bruit de claquement se fit déjà entendre dans la serrure.

« Viens ! » reprit le dandy en l’attrapant contre lui après avoir balancé le reste de leurs fringues dans le placard, et s’être laissé tombé dedans, la jeune femme toujours dans ses bras. Enfin, en même temps que la porte principale s’ouvrait, lui fit coulisser celle du meuble afin de le refermer et ainsi de les dissimuler tous les deux. S’il avait quelque chose à chercher ici, ils étaient… pour ainsi dire : dans la m*rde. Un Homme avait pénétré la pièce, son hombre se glissait jusqu’aux pieds d’Arsène qui se concentra pour respirer moins bruyamment. Aï… Il avait mal aux fesses et le temps leur manquant, s’était installé dans une position très inconfortable… l’ennui c’est que, Miss Dickens étant sur lui, s’ils bougeaient ne serai-ce qu’un petit doigt, ils risquaient de faire tomber quelque chose ou de froisser un papier et ainsi de dévoiler leur position. L’Homme se racla la gorge tout en regardant le bazar sur son bureau, les poings posés sur les hanches.

« Mais qui est le petit salopiot qui est entré ici ? » Dit-il d’une voix rauque et enrhumée. « C’est pas possible ça, on est dans une université ou dans un Collège ?? »

A ce moment, Arsène lança un regard ironique à sa compagne l’air de dire « tu vois, que c’était une idée à la c*n ». Puis il ne résista pas en croisant son regard de venir l’embrasser délicatement dans le cou… Foutue drogue ! Son étreinte se resserra autours de sa taille et il fronça les sourcils en soupirant tout bas :

« Je t’aime… »
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MessageSujet: Re: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptyMer 18 Fév - 19:51

    Impassible, elle était restée plusieurs minutes sur le bureau à ne pas bouger comme si elle était... dans ses rêves mais, de quoi rêvait-elle ? Cela restait un mystère. Ses longs cheveux ressemblants à du blé sous la lumière, elle restait immobile, on voyait juste le rythme de sa respiration mais sur son visage, on ne lisait strictement rien. En tant que mannequin, elle avait apprit à ne pas avoir honte de montrer son corps, sa poitrine, ses fesses... si elle était au stade coincée, elle ne serait pas si loin dans le mannequinat, c'était la dure loi pour les mannequins ainsi que de faire attention à son poids. Pas de chocolat, pas de nutella, pas de pain... rien de tout ça, ce qui faisait grossir devait être balancer à la poubelle ou sinon l'agent ferrait un scandale et l'a virait un bon coup de pied au c*l. Tient en parlant de se faire sortir, ne serait-ce pas eux qui allaient être jartés de la pièce si par malheur, ils se faisaient prendre ? Roxanne s'en foutait personnellement, un peu d'argent et hop c'est oublié comme dab, ils sont si facilement achetables ces Américains quoique en Europe c'est pareil aussi. Elle n'était pas pudique au niveau du corps mais pour ce qui est du sentimental oula, c'était pas elle qui allait dire des mots tendres à tout va ou peut être tout les 5 ans... Arsène ne voulait pas recommencer, dommage qu'il ait aussi peu envie de se dépasser mais elle était déjà vengée de son jeux de frustration de l'autre soir, elle pouvait en être fière. Il n'y avait aucun espoir de ce côté là, certains mots étaient raillés de son vocabulaire au point que quand elle en entend la sonorité, elle fait mine de ne pas les comprendre... Un pfff vint répondre à son amant qui s'en foutait totalement du fait qu'elle ai envie de recommencer. Elle lui lança un regard l'air de dire « t'es méchant, tu mériterais que je te frappe un bon coup » mais elle ne dit strictement rien car ce n'était toujours pas l'instant qu'il fallait de parler normalement. Soudainement quelqu'un s'approcha de la salle avec des bruits de pas brillants, il ouvrit la porte avec un double des clés de la pièce tandis qu'Arsène l'entraina se planquer dans le placard comme si ils étaient les pires voleurs. Silencieuse, elle ne dit rien, elle se contenta de le suivre en ayant récupérée sa robe enfin elle l'avait remise mais pas en entier puisqu'on pouvait apercevoir un peu de sa poitrine. Lançant un regard au bureau, elle remarqua que derrière, sa culotte y était encore et elle murmura tout bas :

    « Putin de merde... ma petite c... t'as oublié un truc dans nos affaires là ! »

    Grogna t-elle alors qu'elle était aussi fautive ce qui se lisait sur l'expression de son visage. Dans une position des moins adéquates, elle restait sur son amant à se demander si l'homme viendrait fouiner jusqu'au placard mais elle n'avait pas vraiment peur vue qu'elle avait remise sa robe, seul son sous vêtement pourrait éveiller les soupçons. Ce n'était pas le doyen mais le gardien, celui-ci qui était chargé de surveiller les lieux, un léger ouf presque inaudible fut lâchée par la Zêta. Il n'avait rien entendu, il se contentait de regarder le bordel présent sur le bureau. Stressée d'être enfermée dans un si petit placard, son cœur battait tellement vite qu'elle se croyait prêt de l'arrêt cardiaque ce qu'Arsène pouvait ressentir comme leurs deux corps étaient collés l'un à l'autre ce qui n'arrangeait pas la situation, manquerait plus ça tient, qu'il se rende compte de son rythme cardiaque... Le gardien regarda les tiroirs en prenant tout son temps afin de vérifier si des choses avaient été enlevées, le temps qu'il regarde tout pourrait laisser une sortie de secours aux deux amants. Fuir d'ici non pas pour elle mais pour lui, le pauvre... si à cause de lui il y avait un texte qui faisait tâche dans ses dossiers scolaires, elle risquerait de s'en vouloir un peu. On dirait pas comme ça mais elle se faisait tout de même du soucis pour son petit franco-russe, son attachement restait tout de même assez... secret car la peur de se faire abandonner était toujours présente en elle. Enfermés, elle se demandait quand ils sortiraient de là sans se faire choper, tâche difficile en soie... Au lieu de s'occuper du bien être de son compagnon, elle essayait de faire un plan dans sa tête avec ses idées farfelues. Balancer un truc pour que le gardien regarde ailleurs ? Non il pourrait en attraper un de deux. Sortir comme si de rien était seule et faire un jeux de charme pour le faire sortir ? Non plus car il était laid et qu'Arsène le prendrait très mal. Elle n'avait pas vraiment de solutions... ah mais attendez, elle avait foutue les clés dans le même placard que où ils se trouvaient chouette, c'était pas si foutu que ça. Son bras se tendue pour attraper une clef posée sur une boîte et c'est à ce moment là que son compagnon de galère l'embrassait de façon délicate dans le cou... Déconcentrée, elle laissa tombée l'objet entre eux jusqu'à ce qu'elle entende un bref « je t'aime » qui avait l'air sincère. Il ne pouvait pas le voir mais Roxanne faisait la même tête qu'un poisson coincé dans un bocal : la bouche ouverte aucun son ne sortit. La belle avait crue mal entendre alors elle dit :

    « Pardon ?! »

    Un ton nerveux et une boule se forma dans son ventre.... déjà ? Pourquoi il avait-il dit ici, maintenant alors que c'était vraiment pas là qu'il fallait le lui dire... Se raclant la gorge, elle détestait ce moment, le monde s'effaçait mais son cœur battait encore plus vite comme si elle sentait des « adieux » juste après ce moment crucial... Roxanne ne pouvait plus le supporter, elle se croyait si forte alors qu'elle était tellement brisée, elle avait si mal... Elle devait lui répondre comme il faut, ne pas se planter, ne pas lui mentir malgré la délicate situation dans laquelle ils étaient. Les mensonges n'étaient plus de la partie... Dans les yeux d'Arsène qu'elle arrivait à percevoir, c'était comme si le soleil se déclinait, que la fin du monde était proche... Contrainte de ne pas trop réagir et de ne pas bouger, elle plaça une de ses mains sur sa propre bouche. Et voilà qu'elle se mettait à pleurer, de joie et de tristesse à la fois, en silence... Que ce qu'elle détestait ce moment, toutes ces larmes elle n'arrivait plus à les retenir... Tremblante, elle finie par dire :

    « Arsène... reste avec moi... »


    Ses mains tremblantes se déposèrent sur les joues froides de son amant, elle s'empara de son visage sans faire attention à ce que grommelait le gardien dans son coin.

    « Hm... il ne manque rien... Sacré Doyen il y a une petite culotte par terre, décidément presque tous les ans il nous fait le coup de la donzelle dans son bureau mais bon, c'est lui qui ramènera le sous vêtement à sa proprio.»


    Il se gratta la tête pour ensuite repartir en refermant la porte à clé. Roxanne embrassa Arsène au même moment. Son baiser était le plus intense de tout ce qu'elle avait pu lui donnée, elle ne voulait pas le briser juste parce qu'elle n'arriverait pas à lui dire je t'aime aussi. Le mythe de la garce qui tombe... aie ! Elle n'avait même pas remarquer que le gardien était partit, trop occupé à mettre du sien en embrassant le seul homme auquel elle tenait véritablement. Oubliant le mal qu'avait pu lui faire son ex Josh, elle tremblait de moins en moins sur place et oubliait aussi que la clé était juste entre eux. Des bruits de pas s'éloignèrent, le gardien était loin désormais.
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MessageSujet: Re: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptySam 21 Fév - 14:26

« L’amour est un sentiment envers un être ou une chose qui pousse les personnes qui le ressentent à adopter un comportement, plus ou moins rationnel, les entraînant principalement à rechercher une proximité pouvant être tendre, physique, passionnée, intellectuelle, spirituelle, voire imaginaire, vis-à-vis de l'objet de cet amour. » Telle est la définition de ce sentiment si fort mais aussi si douloureux. C’est beau d’être amoureux oui… c’est ce qu’on dit ; alors qu’en fait, cela peut s’avérer être un véritable calvaire. Le cœur qui fond à la vision de l’être aimé puis qui se brise lorsque celui-ci disparait. Un va et viens de sensations plus ou moins fortes qui vous subjugue dans un premier temps pour ensuite vous affaiblir jusqu’à vous contraindre à pleurer pour oublier que vous avez mal, dormir le plus possible et espérant juste ne pas rêver à ce qui vous torture autant. Une jalousie possessive en résulte aussi, l’impression de pouvoir tout faire si cela peut attirer son attention pour se sentir rapidement stupide ou ridicule lorsque l’on y repense. L’amour ou cette façon de placer quelqu’un sur un piédestal, l’adorer, le désirer, le vouloir, le réclamer comme une drogue. Son odeur, sa présence, sa voix… Tout ce qui peut en venir à vous toucher de façon immédiate. Non vraiment, voilà bien une passion à détruire si cela fut possible. On tue par amour… Cette seule phrase devrait mettre tout le monde en alerte et pourtant, reste l’espoir. Rah ! Pourquoi existe-t-il aussi celui-là ? A quoi bon espérer puisque Camus nous démontre avec brio que cela est bien superflu quand on à compris que l’espoir fait vivre mais qu’il peut aussi bien vous détruire… A trop espérer on en récolte que les coupures. Arsène avait une très mauvaise vision de toutes ces choses… A vrai dire, il était terrorisé à l’idée même de se retrouver confronté à un pareil paradoxe. Hélas, depuis quelque temps c’était un peu exactement carrément trop ce qu’il se passait (xD). Il ne sortait pas vraiment avec Roxanne… Ou du moins, pas officiellement. De plus, il avait plus l’impression d’être son amant, l’homme dont la beauté l’a séduite mais sans plus qu’autre chose. L’aimait-elle ? Il se permettait d’en douter amèrement… Ce qui lui faisait d’autant plus mal chaque fois qu’il la voyait. Lorsqu’ils faisaient l’amour, il n’en pensait qu’à elle, il ne voyait qu’elle et chaque fois n’imaginait pas de femme plus somptueuse, plus délicieuse et intrépide. Son plaisir n’en était que décuplé sachant que son cœur s’emballait comme un cheval de course et qu’il ne parvenait même plus à maîtriser la moindre de ses pulsions, comme un raz de marée effrayant. Cela faisait quelques jours qu’il voulait le lui dire… Ou au moins le lui faire comprendre. Arsène refusait de continuer comme si de rien n’était, comme s’il acceptait qu’elle l’utilise en gré de ses envies. Aujourd’hui les choses changeaient, or il était avec la fille la plus méfiante de toute la côte, et se souvenait bien qu’elle lui avait dit que plus jamais elle ne voulait tomber amoureuse, si c’était pour revivre ce que ce « Josh » lui avait fait subir. Okay… Donc il payait pour ce pauvre crétin. Super…
Ce type tombait à pic tout de même, car non seulement Arsène se sentait trop naze pour continuer son exploit, mais qu’en plus son moral avait fusé vers le bas à une vitesse vertigineuse. Tout les deux planqués dans l’armoire du Doyen, le jeune homme observait par les petites lamelles d’aération l’opportun qui était entré, vérifiant qu’il ne se dirigeait pas vers eux lorsque Roxanne se mit à pester. Sa petite culotte ? Il ne l’avait pas p… Merde ! S’il voyait ça, ce pauvre type allait tout de suite se douter de quelque chose sachant que la porte était fermée et que son bureau n’avait pas été remis en ordre. Pourtant, le petit Russe ne s’en inquiéta pas plus que ça, ses pensés étant obstruées par tout autre chose… Ses entrailles se nouaient dans tous les sens tandis qu’il se répétait intérieurement « dis-lui ! Dis-lui ! Maintenant ! Dis-lui ! » C’est ainsi que son « je t’aime » sorti comme machinalement d’entre ses dents… Un soupire puissant qui le fit directement déraper de son étage au 43ème sous-sol. Qu’allait-elle répondre mis à part son « quoi ?? » stupide ? Arsène se sentait dégringoler au fur et à mesure que les secondes passaient, il tombait dans un ciel sans fin qui malgré tout, s’assombrissait au fur et à mesure des kilomètres dévalés. Il eut froid, de la même manière que si sa conscience agissait sur son corps… Son cœur était gelé par la peur, l’angoisse et la déception donc il crevait de froid… Tremblant tout à coup. C’était donc si dur de dire à quelqu’un que l’on adore à ce point ce que l’on pense vraiment, au risque de se faire envoyer paître ? Quel cruel destin… Et pourquoi le regardait-elle comme ça ? Les yeux du dandy devinrent vitreux… Il eut envie de verser 10 000 aiguilles par ses paupières que déjà son nez le brûlait sous la pulsion d’une peine qui s’agrandissait encore. Allait-elle s’enfuir ? Allait-elle le gifler ? Après tout, il n’était que son amant n’est-ce pas ? Un simple jouet dont elle avait appris à se servir avec charme.

« Arsène… Reste avec moi… »

Ces simples mots eurent un effet dévastateur sur l’étudiant qui releva brusquement la tête. Elle pleurait. C’était la deuxième fois qu’il la voyait faire couler son mascara sans pouvoir se retenir devant lui. Alors… ça voulait dire… Qu’elle l’aimait aussi ? Ou a l’inverse, elle s’excusait de ne pas pouvoir lui accorder ce qu’il demandait mais souhaitait plus que tout qu’il lui pardonne et reste avec elle quand même ? Arsène ne voulait plus penser… Ni réfléchir ! De toute façon, c’était trop tard maintenant… Comment savoir ? Comment déterminer ce choix ? … La réponse à toutes ses questions vint en un baiser… Un seul, mais bien différent de tous ceux que Roxanne eut pu lui donner depuis leur toute première étreinte. Un baiser qui lui dévoilait l’intégralité de son ressentit, comme si elle devenait un livre que le jeune homme pouvait enfin feuilleter. Il y répondit donc à son tour en faisant une totale impasse sur les derniers mots que l’intrus prononça en découvrant la petite culotte avant de partir, enfin… Non il ne distinguait plus rien que ces lèvres s’offrant aux siennes. Les mains de la blondinette redessinaient les contours du visage d’Arsène et lui faisait de même, entraîné une nouvelle fois par les pulsions de son amour. Il essuyait ses larmes qui ne cessaient encore de s’évader jusqu’à ce que ses doigts soient entièrement mouillés d’eau tiède et salée. Il hésitait entre rire et fondre à son tour comme elle… Cette heure était sans nul doute la plus éprouvante de toute sa vie, douloureuse et si douce à la fois… Un calvaire intégral pour la conscience mais un délice pour les sens. Combien de temps dura ce câlin ? Combien de temps leur bouches restèrent soudées l’une à l’autre sans pouvoir s’en défaire ? Le petit prince volait de l’autre sens, il remontait tous les étages qu’il avait vu défiler tout à l’heure, et plus il montait, plus il était heureux. C’est ainsi qu’il mit fin à ce langoureux contacte et afficha un sourire inimitable, un grand sourire lèvres closes mais ses yeux bleus s’invitant à l’intérieur du regard foncé de sa belle. Il libera une ou deux larmes qui dévalèrent ses joues pâles comme deux diamants polis et rit tout doucement.

« Je t’aime, je ne peux rien y faire Roxanne… Tu es la meilleure chose qu’il me soit arrivé depuis que je suis né. »

Il poussa la porte du placard, s’immisça à l’extérieur en s’extirpant du taudis sur les genoux avant d’aider son interlocutrice à sortir à son tour en lui tendant la main. Lorsqu’enfin ils eurent reprit le contrôle du lieu, le Don Juan remonta le corset de la robe de la donzelle afin qu’elle n’ait plus la majorité de sa poitrine dénudée puis glissa plusieurs chastes bisous sur sa gorge en s’imprégnant de son parfum. Ils ne faisaient décidément rien comme tout le monde, à faire l’amour AVANT de se déclarer leurs sentiments. Quels petits marginaux… Le garçon osa lui prendre la main et entrelacer ses doigts aux siens, inspirant tout doucement.

« On retourne regarder Marilyn chanter ? » Lui demanda-t-il alors, une lueur de malice incrustée dans la rétine.

Rien n’était plus amusant que voir Roxanne Jalouse… Vraiment rien xD.
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MessageSujet: Re: Braver l'interdit } Arsène Braver l'interdit } Arsène EmptyDim 22 Fév - 23:28

    « Aimer » est un bien grand mot qui peut être inconnu pour des personnes qui refusent d'y faire face . Être amoureux de quelqu'un soit ça donne des ailes ou soit ça vous rend malheureux : dans le premier cas votre amour est ce qu'on qualifie de « parfait » et dans l'autre vous vous demandez pourquoi vous vous êtes épris de la personne qu'a choisie votre cœur. Il n'y avait aucune science pour décrire ça, c'était un sentiment tout à fait incontrôlable, ça vous tombe dessus et c'est tout vous n'avez pas à lutter. Comme dit Corneille « L'amour est un tyran qui n'épargne personne », même pas notre petite Dickens qui porte le nom du grand écrivain anglais nommé Charles – bizarrement son histoire ressemblait un peu à celle d'Oliver Twist, elle était triste depuis son enfance, elle n'avait jamais pu connaître le bonheur parfait comme si « dieu » lui refusait de lui accorder une telle chose. Quand elle lisait des bouquins, Roxanne se disait que l'amour n'était pas forcément comme on le décrit, soit elle trouvait que ça manquait de réalisme ou soit elle trouvait ça excessif. La fois où elle avait crue finir avec un homme, elle n'aurait jamais imaginée que ça puisse tourner aussi mal et elle avait toujours toute au fond d'elle, cette angoisse que ça se reproduise encore et encore inlassablement.... On ne force pas le destin, on ne force pas non plus quelqu'un à avoir de l'aide si il n'en veut pas. Est ce qu'elle voulait vraiment être soutenue ? Oui, sinon elle n'aurait rien demandée à Arsène et elle ne lui aurait pas racontée ce que lui faisait sa mère, son horrible sorcière de génitrice... Bizarrement elle avait craquée, elle qui ne racontait que ces histoires à Pearl, elle avait osée le dire et en plus de ça à un homme, la race à laquelle elle refusait de faire confiance depuis de nombreuses années. Que ce qu'il lui avait prit d'ailleurs ? Elle n'en savait rien mais ce qui est sûr, c'est que de se confier à un type pareil ça lui a fait du bien. Roxanne ne se rendait même pas compte qu'elle serait prête à tomber pour lui et ses beaux yeux, elle était dans le « fall in love » qu'elle avait toujours trouvée grotesque d'ailleurs. Avouera t-elle un jour, qu'elle aimait enfin de nouveau ? Non, du moins elle ne pensait pas que ça arriverait un jour, c'était trop dur de dire les trois fameux mots. En même temps, que ce que ça voulait vraiment dire pour elle ' je t'aime ' ? Elle ne le savait pas elle même, peut être que ce n'était que des mots clichés utilisés dans tous les films et romans à l'eau de rose ou, c'était une façon de dire à quelqu'un qu'on le suivra jusqu'au bout, qu'on tenait vraiment à elle et qu'on ne la laissera pas tomber. Maintenant qu'elle était coincée dans un placard avec son amant, elle ne pouvait plus faire demi-tour, piégée par sa propre idée. Notre Dickens refusait de regretter son acte puisqu'il était parfaitement calculé mais Arsène venait de tout chambouler en lui balançant en pleine figure qu'il l'aime. Ces mots eurent l'effet d'une bombe atomique sur Roxanne, comme si « Little boy » venait de s'écraser sur l'université en emportant sa conscience. C'était le moment ou jamais de se mettre face à sa phobie : les sentiments amoureux. Avant de lui répondre sincèrement, elle avait juste lancer un « pardon ?! » en croyant qu'elle venait de déliré sur place. La drogue avait eut de très mauvais effets sur elle et elle avait crue que sans en prendre, elle était encore devenue folle mais elle avait bien entendue, il l'avait dit... Comment arrivait-il à le faire d'ailleurs ? Et puis pourquoi lui y arrivait et pas elle ? Ça ne la tuerait pas de lui dire ' moi aussi ' mais vue la tronche qu'elle tirait, si. Fondre en larmes fut son unique véritable réaction avant de l'embrasser. Prisonnière de la sottise qu'était l'amour, elle l'avait embrassée avec tellement de tendresse qu'elle s'épatait elle même. Il l'avait attendri comme si elle devenait un agneau quoique, elle n'était toujours pas devenue une innocente. Restant dans son étreinte, elle voulait que cet instant dure une éternité bien que, l'éternité serait trop courte. Roxanne avait envie de sortir dehors, pouvoir montrer enfin qu'elle ressentait autre chose qu'une simple attraction physique. Si elle n'avait été attirée que par sa belle gueule, elle l'aurait certainement déjà lâchée et elle n'aurait pas piquée autant de crises de jalousie notamment pour Cameron. Arsène tenta de sécher les larmes de la demoiselle en vint, elle laissait toutes ses larmes dévalées sur ses joues sans aucune honte, elle avait juste la volonté de lui montré qu'elle s'en foutait de ce qu'on pouvait dire sur elle genre qu'elle ne pensait qu'à la luxure alors que ce n'était pas vrai. Elle crue avoir un tremblement de terre quand elle l'entendue dire :

    « Je t’aime, je ne peux rien y faire Roxanne… Tu es la meilleure chose qu’il me soit arrivé depuis que je suis né. »

    Si ça c'était pas un déclaration alors il va falloir qu'elle s'achète un dictionnaire. Que dire ? Roxanne aura du mal à lui répondre exactement la même chose, elle avait encore trop cette foutue fierté par lui dire tout ce qu'elle avait sur le cœur. Hésitante, elle finie par lui répondre :

    « J'aurais jamais crue pouvoir entendre de nouveau ces mots et de façon sincère. Je n'arriverais pas à te dire la même chose, laisse moi juste un peu de temps. Ne m'en veux pas, je suis juste plus longue pour ce genre de choses mais sois certain d'une chose ; Je te laisserais jamais tomber pour un autre mais surtout mon âme et mon corps n'appartiennent qu'à toi »

    Sans piailler ou quoique ce soit, elle sortit du placard avec l'aide de son franco russe. Ayant la flemme de remonter son corset elle même, elle le laissa faire à sa place. En même temps elle pouvait profiter de ses lèvres sur sa gorge, elle afficha un large sourire. Ils n'avaient rien d'un couple ordinaire. De nouveau, il cherchait à la mettre hors d'elle avec Marilyn. Fermant ses paupières, elle se contenta de lui dire :

    « Si tu veux seulement, arrivera-tu à la regarder avec la magnifique vue de ma robe et de me yeux ? » elle eut un petit rire sur la fin.

    Ses doigts s'entrelacèrent à ceux d'Arsène sans difficulté. Elle finie par lui tirer la langue en étant joueuse et elle le tira par le bras pour l'entrainer vers la sortie. Attendez... elle avait pas oubliée quelque chose ? C'était bien beau qu'ils se déclarent leurs sentiments mais elle n'allait tout de même pas sortir les fesses à l'air ( XD ). Elle lâcha les mains de son bien aimé pour recuperer son sous vêtement et le remettre à la seule place où il devait rester. Blagueuse, elle dit tout haut :

    « J'vais quand même pas sortir sans ça, Marilyn se retournerait dans sa tombe une fois qu'on sera au ciné en pleine air, ce ne sont pas des manières ! »

    Roxanne pouffa de rire un bon coup avant d'entrelacer de nouveau ses doigts dans ceux de son chéri. Ça l'amusait qu'elle fasse la jalouse pas vrai ? Ben pour la peine elle arrêtera – du moins juste pour ce soir, on ne change pas une femme souffrante d'une jalousie et de possessivité excessives. Elle savait maintenant qu'il n'avait d'n'yeux que pour elle et elle n'avait plus à s'inquiéter même si il bavait devant Marilyn quoique, il avait pas intérêt de laisser sa salive coulée ou elle la lui ferra bien vite ravalée avant qu'il ne s'en rende compte. Si elle ne bavait pas sur d'autres alors lui avait intérêt de faire de même. Traversant les couleurs main dans la main, ils allaient retrouver la sortie comme si de rien était alors qu'ils avaient faits des bêtises, rien que des vilaines bêtises dans le bureau du doyen (a) Ils allaient être sages maintenant qu'ils se retrouvaient dehors enfin on sait jamais à quoi s'attendre avec une paire pareille. Le cinéma en pleine air était toujours aussi plein. Roxanne voyait des femmes s'endormir dans les bras de leurs homme tandis que d'autres étaient comme obnubilés par le film. Dans sa tête, la belle Zêta s'imaginait entrain de dormir sur Arsène pendant que lui était à fond dans son film.
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