Braver l'interdit... parce qu'elle le vaut bien! [Emy]

Invité

Stephen était honteux ce soir, il cumulait mensonge sur mensonge, tout d’abord, le pire, celui qui lui avait un peu serré le cœur étant donné qu’il avait refusé le coup de fil à Emy alors qu’elle en avait voilà pourquoi, il devait faire vite afin de ne pas la laisser trop longtemps dans cet état, ensuite, il avait menti à Luke Conway, lui disant qu’il sortait voir son propre père…
Et une fois à l’hôpital, il s’apprêtait à mentir encore, ou du moins, à manipuler un peu. Il était arrivé à destination en un temps record, mais voilà, un autre obstacle se dressait sur sa route, les visites étaient interdites à cette heure, il allait donc devoir ruser, mais il avait son plan, alors qu’il aperçu, cette fille, petite brune rigolote, quelques rondeurs mais mignone tout de même, elle était étudiante en médecine et surtout, elle était des plus sensible au charme du peintre qui arrivait derrière elle…

-hey ! salut

Elle se retourna alors et ouvrit grand les yeux adressant un large sourire quoiqu’un peu nerveux comme toujours en présence du peintre enthousiaste elle le salua

-Stephen !!! ça va ? Mais que fais tu ici !!

-et bien j’ai vu de la lumière et je suis entré…

Le moment était venu pour le peintre de sortir son arme fatale, il baissa alors la tête, puis se gratta un peu l’un de ses bras tatoué et quelque peu musclé, relevant légèrement sa manche, puis il releva ses yeux, prenant ce regard de chien battu… et ça ne mit que quelques secondes à faire mouche

-ça ne va pas ??? dit moi ??? tu peux me parler tu sais, je suis toujours là pour toi !!!

-merci, j’suis content d’être tombé sur toi… mais je préférerais un endroit plus tranquille, vos vestiaires peut être…

Une minutes plus tard ils entrèrent dans un vestiaire encore vide à cet heure, le peintre entra le premier, suivit de la petite brune qui avait discrètement replacer sa coiffure tout en se mettant un peu de rouge à lèvre, le peintre se retourna, lui sortant ses yeux de merlan frit, il prit alors une voie douce

-tu sais ce qui me ferait plaisir, un café, d’abord, puis un moment rien que toi et moi…

La jeune étudiante en médecine sorti alors pour aller chercher un café…
Ce n’était vraiment pas beau de faire ça, mais à la guerre comme à la guerre, il voulait voir sa « chérie » tout de suite ! et rien ne pouvait le stopper…
Cinq petites minutes plus tard, il était devant la porte d’Emy, une blouse de médecin sur le dos et un paquet de bonbon à la main, il vérifia le numéro puis entra en ouvrant doucement la porte, la télé était allumé, elle ne dormait donc pas, d’un léger sourire, peut être allait elle l’engueuler un peu, mais qu’importe, il montra alors le paquet de bonbon et dit

-bonsoir Mlle Conway c’est vous qui avez demandé des cochonneries pour passer la nuit !

Il s’avança ensuite et vint s’asseoir sur le lit en lui tendant le paquet

-je suis désolé d’avoir fait ça mais… t’entendre ne me suffisait pas, il me fallait plus que ça…

Invité

Je n’avais pas trop le moral, je me sentais bien seule, songeuse et alors que j’avais voulu entendre la voix de mon cher et tendre qui me manquait affreusement il invoqua le fait que mon père souhaitait s’entretenir avec, cela n’avait-il pas pu attendre ? Alors sur un dernier sms, n’ayant toujours pas eu des nouvelles de Stephen je déposais mon portable sur mon lit à mes côtés avant d’allumer la tv, regardant sans réellement m’intéresser à ce qu’il s’y passait, somnolant presque quand soudain la porte s’ouvrit doucement, n’y prêtant guère attention quand je vis une frimousse que je connaissais plus que bien c’était mon beau peintre, qui d’un petite mine pénétra dans les lieux. A cette heure-ci les visites sont interdites comment avaient-ils pu faire pour entrer dans l’hôpital si tardivement ?

Je ne pus me retenir de sourire, le voyant vêtu de la sorte en blouse blanche ce qui lui donnait un air encore plus sexy, je vis ensuite qu’il tenait un paquet de bonbon en main tout en prenant la parole que je me redressais quelques peu dans mon lit

-bonsoir Mlle Conway c’est vous qui avez demandé des cochonneries pour passer la nuit !

S’approchant, il vint s’asseoir à mes côtés, me tendant ce paquet de cochonneries qui malgré le fait que je n’avais pas faim, mais en prit un tout de même, n’ayant pas touché à mon plateau du soir, pour que je ne touche pas énormément à ce genre de délice dont je raffolais c’est que le cœur n’y était pas vraiment…Puis il poursuivit, ou je ne dis pas un mot pour le moment, me sentant bien fatigué par le stress, le fait de ne pas pouvoir dormir également et toute cette agitation des prochains jours.

-je suis désolé d’avoir fait ça mais… t’entendre ne me suffisait pas, il me fallait plus que ça…

Le regardant je trouvais cela vraiment mignon que je m’approchais de lui, l’embrassais avec une telle tendresse avant de respirer son odeur me sentant déjà un peu mieux.

-Ça passe pour cette fois…Tu m'as manqué...dis-je avec un ton léger et presque apaisé, un léger sourire aux lèvres de le voir là, en ce moment même à mes côtés, ou je m’allongeais de nouveau sur le lit, glissant ma main dans la sienne avant de reprendre.

-Dis-moi comment…comment allez-vous Docteur Lerner ? Tout en remarquant le nom inscrit sur la blouse. Tu sais que tu risques des ennuis si tu te fais prendre ? Viens là…

Puis je l’attirais à moi, pour le sentir tout contre moi, posant ma tête contre son torse.

-Comment ça se passe à la maison ?

Je savais que ma mère n’allait plus tarder à débarquer à la villa, son avion ayant atterri depuis plus d’une heure désormais…

-Tu es chanceux tu as notre grand lit pour toi seul, moi je dois me contenter d’une minuscule couchette avec des draps qui respirent le médical et tu as aussi Cyclope…j’ai vraiment hâte de tout cela soit fini, j’en ai déjà plus qu’assez ici…

Je sentais mes yeux se rougirent de nouveaux…tentant tout de même de rassurer Stephen d’un sourire presque forcé…

Invité

Le jeune peintre s’était assit sur le lit tendant le paquet de sucrerie à Emy, il la vit s’en prendre un sans grande conviction, elle qui pourtant, aimait avoir un tas de sucrerie à porter de main lorsqu’elle était au lit, d’ailleurs, c’était régulièrement un sujet de moquerie pour le peintre. Il se laissa embrasser avec un petit sourire, lui adressant un regard des plus tendre, puis il la regarda s’allonger à nouveau

-la nuit est calme Mlle Conway mes patients dorment alors je suis venu vous voir

Répondit il d’un petit sourire en coin avant d’ajouter

-au pire je me fait virer de l’hôpital, ce n’est pas si méchant et ça en vaut la peine non ?

Répondit il tout en se laissant attirer par elle, c’est alors à ce moment que le peintre enveloppa sa chère et tendre dans ses bras, tel un bien précieux qu’il voulait protéger de l’air ambiant, puis il déposa un baiser sur sa nuque. Elle demandait alors des nouvelles de la maison, le peintre ne se souvenant plus spécialement que la mère de la brunette venait cette nuit, il se contenta de répondre

-c’est nul dans cette maison sans toi.. et ce lit est trop grand pour moi tout seul, j’ai dormis dans ma chambre cette nuit, celle dont je repeint le mur… j’ai hâte que tu reviennes

Répondit il faisant une légère moue, on aurait presque dit un petit garçon, le brun tatoué se recula légèrement, sans pour autant défaire son emprise, mais juste pour regarder Emy qui reprenait la parole disant qu’elle en avait mare d’être ici, il vit alors ses jolis yeux s’humidifier quelque peu alors qu’elle tentait un sourire forcé, il n’avait pas l’habitude de la voir ainsi, elle semblait au bout du rouleau et cela lui faisait mal au cœur, à cet instant, il serait prêt à faire n’importe quoi pour qu’elle ne se sente plus ainsi, être dans cette chambre semblait lui avoir infligé un vrai coup au moral. Il prit alors sa jolie tête dans ses grandes mains, lui caressant les joues de ses pouces tout en la regardant amoureusement, il approcha ensuite son visage, puis il déposa ses lèvres sur celle de la jolie brune, il ferma alors les yeux en l’embrassant tendrement envoyant tout ce qu’il ressentait pour elle dans ce baiser, puis il décolla ses lèvres et il la prit dans ses bras la serrant contre lui, il lui caressa le dos, le frottant comme pour la réchauffer, puis il murmura

-mon diamant brut…

Faisant référence à ses mots envoyé par sms il resta ainsi la serrant contre lui voulant lé réconforter de sa chaleur

Invité

Stephen une fois à mes côtés sur ce petit lit d’hôpital et peu confortable d’ailleurs ayant du mal à y trouver ma place correctement, tel un chien tournant dans son panier avant de s’s’installer, reprit sur le fait que je l’avais appelé Docteur.

-la nuit est calme Mlle Conway mes patients dorment alors je suis venu vous voir

-Quelle délicate intention, je vais faire des jalouses vous savez ?

Toujours répondant sur ce même air léger emprunté précédemment. Puis il enchaina sur ce qu’il risquait s’il venait à se faire prendre cela était une chose mais avoir volé une tenue en était une autre.

-au pire je me fais virer de l’hôpital, ce n’est pas si méchant et ça en vaut la peine non ?

-Si tu le dis…relançais-je alors qu’il s’installa tout près de moi, le sentant m’envelopper dans ses bras, et me déposant un doux baiser, avant que je ne lui demande si tout allait bien à la villa.

-c’est nul dans cette maison sans toi... et ce lit est trop grand pour moi tout seul, j’ai dormis dans ma chambre cette nuit, celle dont je repeins le mur… j’ai hâte que tu reviennes

-Tu détestes tellement cette villa ? Moi aussi mais ce ne sera pas pour tout de suite…dis-je en soupirant puis je repris le regard dans le vague…-Ici aussi c’est pas top je te rassure…

Puis je sentis Stephen changer de posture sans me lâcher, me regardant lorsque je m’exprimais sur cette situation, sur le fait d’éprouver un réel ras de bol qu’il rit mon visage entre ses mains, voyant ainsi donc mes larmes naissantes, accompagnée de douces caresses, avant de m’embrasser avec une telle intensité que je savais qu’il devait se sentir bien impuissant, plus encore alors que j’étais cloitrer dans cette chambre. Après un tendre câlin au creux de ses bras, il me caressa amoureusement le dos, avant de se lancer dans un murmure.

-mon diamant brut…

Cela me fit sourire, je fermais les yeux appréciant ce moment.

-Tu sais depuis mon entrée ici, je pense beaucoup, je réfléchis beaucoup aussi …j’ai tout le temps pour ça, et…j’ai repensé à notre conversation ou plutôt notre dispute avec tous ses « mensonges » et il y a des choses que tu ne connais pas de ma personne, rien de grave…

Je le regardais me redressant un peu afin de lui parler de façon sérieuse mais aussi sans tabou.

-Quand je suis arrivée à Berkeley, j’avais en tête d’étudier les langues étrangères parce que je voulais être comme mon père, devenir comme lui, quelqu’un de respectable, d’intégrer un jour le monde des affaires, d’être connu dans ce milieu et c’est pour ça que l’autre soir au commissariat j’étais habillée de la sorte, je revenais d’un repas d’affaire, une sorte de « première » , puis je me suis mise aussi au mannequinat ou j’ai décroché pendant un temps un contrat avec une grande marque de sous-vêtements, et à côté de ça pour évacuer tout ce stress, toute cette pression j’ai étudié le théâtre, c’est comme ça que j’ai rencontré Logan , le père de ton ami, c’est mon professeur…Il me pense doué en la matière …dis-je en souriant le cœur plus léger au final...avant de reprendre…J’avais besoin de te le dire…

J’avais eu cet élan d’honnêteté envers Stephen, excepté le sujet de ma mère… ayant été depuis longtemps seule et ne devant rien à personne, mais là les choses allaient changer par la suite, cette officialisation étant toujours d’actualité, même si je n’avais toujours pas vu cette bague, ni même prise avec moi, quelle idiote…

Invité

Ils avaient plaisanté en jouant le jeu de Stephen en mode médecin, puis il s’était enlacé, serré l’un contre l’autre satisfaisant ce besoin qu’ils avaient eut de se toucher après cette séparation physique depuis qu’Emy était partie pour l’hôpital. Les visites étaient interdites à cette heure, le peintre avait peut être prit quelques risques, mais ils étaient pour lui, minime par rapport à ce que le fait de se retrouver un peu en tête à tête pouvait leur apporter à tous les deux…
Il avait alors parler brièvement de ce qu’il se passait à la villa durant l’absence de la jolie brune qui eut tout ce suite cette réplique à la bouche, sur le fait qu’il « détestait cette villa », ayant sans doute en tête les dires du peintre quelque jours plus tôt, Stephen s’empressa de répondre

-non… je ne la déteste pas, au contraire, j’y ai des bons souvenir avec toi, c’est juste que ne parviens pas encore à m’y sentir totalement chez moi, mais ça viendra peut être avec le temps, et puis ce n’est vraiment pas le plus important pour le moment

Lui répondit il d’une voix tendre tout en l’étreignant toujours, lui caressant doucement le dos. Il serrait contre lui son « diamant brut » l’étreignant d’avantage, voulant la sentir respirer. Il profita alors de ce moment de douceur, laissant un sourire de bien être se dessiner sur son visage, que cette odeur… et cette voix lui avait manqué, terriblement manqué…
Il l’écouta ensuite, lui parler de ses pensées, visiblement, ayant peut d’autre chose à faire elle avait beaucoup réfléchis, et elle revenait sur cette disputes qu’ils avaient eut sur les non dit, elle voulait lui parler d’elle, un peu intrigué, le peintre se décolla un peu et il la regarda se redresser quelque peu, ne pouvant s’empêcher de replacer un peu le coussin derrière elle pour qu’elle soit bien adossée, tout en l’écoutant parler. Le peintre se souvenait bien de cette dispute, à l’époque, il lui reprochait surtout de ne pas partager son présent en quelque sorte, ne parlant jamais de ce qu’elle faisait ou presque, curieux, il l’écouta, il savait plus ou moins, sur son envie de suivre les traces de son père, mais il ne savait pas qu’elle en était déjà à ce stade, à ce début de carrière elle aussi en quelque sorte, tout comme lui, elle démarrait une nouvelle aventure, peut être tout aussi prometteuse et il se demandait en effet pourquoi elle ne lui en parlait pas, après tout, à quoi cela servait il d’être en couple pour ne pas partager ce genre de chose, sans pour autant rentrer dans les détails, mais pour au moins le mentionner… Il se mit ensuite à sourire lorsqu’elle parla de sa période de mannequin pour sous-vêtement, ce qui le surprit un peu, puis vint les cours de théatre, avec le père de Killian, son ami

-j’aurais adoré de voir jouer

Lui dit il d’un doux sourire, il trouvait cela dommage qu’elle ne lui avait jamais vraiment parler de tout cela, lui aussi avait envie de l’encourager dans ce qu’elle faisait, comme elle le faisait avec lui, ce qui l’aidait beaucoup d’ailleurs… Puis d’un léger sourire en coin, un peu amusé, il ajouta

-mannequin pour sous-vêtement hein !

Il n’y avait en effet rien de grave dans ces aveux, peut être moins que ce qu’il allait dire d’ailleurs, il repris alors la parole, prenant tendrement la main de la jeune femme

-puisqu’on en est aux aveux, toi non plus tu ne sais pas tout de ma personne et surtout de mon passé…

Il baissa un moment la tête, puis releva son regard vers elle, commençant alors par le plus léger, souriant légèrement

-si t’as posé en lingerie, moi j’ai fait pire, avant de te connaitre j’ai posé nue pour des apprentis sculpteurs et sculpteuses… d’ailleurs, dans la salle n°4 des arts plastique, il doit y avoir une petite sculpture me représentant dans le plus simple appareil… je me demande combien de personne à Berkley savent que c’est moi !

Il effaça ensuite son sourire, puis il poursuivit sur le plus sérieux

-je suis étonné que Baithlin ne t’en ai pas parlé, elle m’avait dit qu’elle le ferait… il y a quelques semaines, elle m’a vue avec une fille et elle s’est fait des idées sur le sujet, on a d’ailleurs eut quelques mots à ce propos… c’était en fait une ex, une fille avec qui je suis sorti quelques mois avant de te connaitre, cette histoire n’a jamais vraiment été sérieuse dans les faits en réalité, on prenait du bon temps, on s’appréciait, mais en dehors, on faisait ce que l’on voulait… enfin moi en tout cas, je ne vivais pas vraiment de la même manière qu’aujourd’hui… et puis un soir, on était sorti en ville et un type nous a accosté, il a commencé à se faire menaçant et du coup… je me suis battu avec lui, avec…

Il baissa à nouveau la tête

-cette violence dont je suis capable…, ça l’avait effrayé elle a donc décidé de couper les ponts avec moi… puis je l’ai revu recemment dans ce café, je l’ai vu pleurer alors je l’ai rejoint, elle venait d’apprendre que sa petite fille de trois ans avait un souffle au cœur, et c’est là aussi que j’ai appris qu’elle avait par le passé, été battu par son compagnon, d’où sa réaction vis-à-vis de moi, je le lui avait rappelé… je l’ai alors un peu réconforté ce jour là, rien de plus… C’était cela qu’avait vue Baithlin…

Il regardait à nouveau Emy dans les yeux, en étant aux confidences, il poursuivait, vidant aussi ce qui le hantait

-et un jour, j’ai aussi… frappé mon père… avec une petite statuette… d’où sa cicatrice au front… un peu au même endroit que la tienne

Précisa t’il connaissant bien sur la cicatrice d’Emy, il connaissait son corps par cœur…, puis il poursuivit et conclu, sentait quelques peu ses yeux s’humidifier, il était temps, en effet de tout se dire…

-ma mère était morte quelques jours plus tôt, dans l’attentat du world trade center… Je n’avais pas encore pleuré, j’avais passé plusieurs journée entière à regarder les infos, dans l’espoir qu’il la retrouve… il m’a fait une remarque comme quoi je ne devait rien ressentir parce que je ne pleurais pas, alors je me suis jeter sur lui de rage et je l’ai frappé… et j’ai pleuré… j’en voulais à la terre entière de me retrouver seul, juste avec ce type qui me voyait comme un étranger…

Invité

Il avait cette façon de ne pas se faire remarquer en ayant pris une blouse de docteur, cachant ses tatouages qui en aurait interpellé plus d’un c’est certain ! Mais l’amour parfois vous fait faire des choses bien différentes et inattendues tout comme le fait de venir en cachette à une heure tardive dans un lieu interdit et fermé d’accès aux visiteurs.

Un sentiment de soulagement de bien être m’envahissait quand le sujet de la villa bien vide fut abordé n’oubliant les paroles dites quelques jours avant par le beau peintre. Villa qu’il semblait ne pas aimer où il s’empressa de rétorquer d’ailleurs ;

-non… je ne la déteste pas, au contraire, j’y ai des bons souvenirs avec toi, c’est juste que ne parviens pas encore à m’y sentir totalement chez moi, mais ça viendra peut-être avec le temps, et puis ce n’est vraiment pas le plus important pour le moment

-Oui peut-être ou peut-être pas, tu préférerais un autre endroit j’avais compris tu sais…Dis-je en posant ma tête tout contre son corps entendant les battements de cœur résonner en sa poitrine.

Puis le sujet de certaines choses cachées était arrivé afin de dissiper certains malentendus ou quelques suspicions qu’ayant le temps ici de réfléchir et de penser, j’avais eu ce sentiment de le rassurer, de me confier peut-être sur ce qu’était ma vraie vie et non pas celle que je tentais de lui faire voir à ma manière sans trop de montrer réellement sur un point de vue professionnel, cet autre côté d’existence que j’avais, celui de mannequin, de femme d’affaire comme j’aurais pu être également comédienne !

Sur mes dires, ms révélations, il prit soin de moi, me redressant, me replaçant l’oreiller afin d’être au mieux dans ce lit à ses côtés alors que je lui racontais mes loisirs car au final c’était cela, des choses que j’aimais faire ! Comme le théâtre qui m’aidait à faire que je pouvais me libérer de mon corps de mon état d’âme.

-j’aurais adoré te voir jouer

Et une chose en particulier celle de poser en sous-vêtements le fit sourire d’ailleurs.

-mannequin pour sous-vêtement hein !

-C’est plus dur qu’il n’y parait je t’assure ! Dis-je en riant doucement et fronçant les sourcils.

Puis Stephen reprit la parole…

-puisqu’on en est aux aveux, toi non plus tu ne sais pas tout de ma personne et surtout de mon passé…

Son passé était une chose qui pouvait me faire peur car il n’aimait pas en parler, ni se projeter dans cette période, sachant qu’il n’avait pas eu une enfance heureuse mais je ne l’interrompis point le laissant donc s’exprimer ou le regardant je tentais d’arborer un air rassurant.

-si t’as posé en lingerie, moi j’ai fait pire, avant de te connaitre j’ai posé nu pour des apprentis sculpteurs et sculpteuses… d’ailleurs, dans la salle n°4 des arts plastique, il doit y avoir une petite sculpture me représentant dans le plus simple appareil… je me demande combien de personne à Berkeley savent que c’est moi !

Et bien quelle révélation ?! J’irai y jeter un coup d’œil pensais-je !

Puis son sourire s’effaça pour laisser place à une expression plus dure, plus sérieuse…

-je suis étonné que Blaithin ne t’en ai pas parlé, elle m’avait dit qu’elle le ferait… il y a quelques semaines, elle m’a vu avec une fille et elle s’est fait des idées sur le sujet, on a d’ailleurs eut quelques mots à ce propos… c’était en fait une ex, une fille avec qui je suis sorti quelques mois avant de te connaitre, cette histoire n’a jamais vraiment été sérieuse dans les faits en réalité, on prenait du bon temps, on s’appréciait, mais en dehors, on faisait ce que l’on voulait… enfin moi en tout cas, je ne vivais pas vraiment de la même manière qu’aujourd’hui… et puis un soir, on était sorti en ville et un type nous a accosté, il a commencé à se faire menaçant et du coup… je me suis battu avec lui, avec…

Baissant la tête j’attendis avant qu’il me reprenne ne paraissant nullement étonnée de ses aveux-ci.

-cette violence dont je suis capable…, ça l’avait effrayé elle a donc décidé de couper les ponts avec moi… puis je l’ai revu récemment dans ce café, je l’ai vu pleurer alors je l’ai rejoint, elle venait d’apprendre que sa petite fille de trois ans avait un souffle au cœur, et c’est là aussi que j’ai appris qu’elle avait par le passé, été battu par son compagnon, d’où sa réaction vis-à-vis de moi, je le lui avait rappelé… je l’ai alors un peu réconforté ce jour-là, rien de plus… C’était cela qu’avait vue Blaithin…

Puis toujours dans cet élan il continua sur un tout autre registre ou du moins sur un autre angle de sa vie passée, sa famille.

-et un jour, j’ai aussi… frappé mon père… avec une petite statuette… d’où sa cicatrice au front… un peu au même endroit que la tienne

Alors là j’avais été époustouflée, comment Stephen avait-il pu remarquer cette cicatrice à la naissance de ma chevelure ? Personne ne pouvait la voir réellement mais lui, Stephen l’avait vu, remarqué et savait qu’instinctivement je levais l’une de mes mains sur mon front passant le bout de mes doigts dessus…Alors que le beau peintre les yeux rougis, poursuivit parlant de sa défunte mère.

-ma mère était morte quelques jours plus tôt, dans l’attentat du world Trade center… Je n’avais pas encore pleuré, j’avais passé plusieurs journée entière à regarder les infos, dans l’espoir qu’il la retrouve… il m’a fait une remarque comme quoi je ne devais rien ressentir parce que je ne pleurais pas, alors je me suis jeter sur lui de rage et je l’ai frappé… et j’ai pleuré… j’en voulais à la terre entière de me retrouver seul, juste avec ce type qui me voyait comme un étranger…

Soupirant je posais ma tête contre la sienne avant de prendre la parole à mon tour.

-Blaithin m’en avait parlé, mais je pensais que tu avais une bonne raison d’être ainsi avec cette…fille, mais j’avais confiance en toi, alors j’ai attendu que tu m’en parles même si ce n’est qu’aujourd’hui et puis on a tous un passé non ? Quant au reste…tu vas voir tout va s’arranger, tu vas pouvoir te gérer et contrôler tes pulsions, puis ut as pris la bonne décision en allant te faire soigner. Et puis si cela ne va pas tu pourras toujours m’appeler et je n’aimerais pas te savoir mal. Il y aussi mon père, il est d’une très bonne écoute mais je pense aussi que tu devrais discuter avec Sénior, je pense qu’il est simplement maladroit mais pas mauvais au fond, si tu lui laissais une chance ? Après tout il fait le déplacement jusque ici pour toi, ce n’est pas pour rien, tu devrais y réfléchir, ça te libérerait peut-être de certains de tes démons…Et puis sachant que tu l’as frappé et qu’il est revenu vers toi, c’est qu’il tient à toi malgré tout, à sa place jamais je ne serais revenue vers la personne, bien trop fière peut-être ou encore peut-être que cela aurait fait le déclencher le déclic pour couper les ponts.

Ces dernières remarques concernaient ma mère, qui s’était pointée sans qu’on lui demande quoi que ce soit. Puis cette cicatrice je la lui devais, cela était gravé en moi et jamais je n’oublierais mais jamais je ne pourrais lui pardonner non plus…Si mon père avait su la vérité de ce fameux soir, il aurait tout fait pour lui rendre la vie infernale, mais à notre départ pour les USA, elle était déjà une sacrée loque, alcoolique et droguée par la suite…Pourquoi s’attarder sur son état alors qu’elle était incapable de prendre soin de sa propre fille au contraire…

Invité

Stephen ne regrettait pas un instant d’avoir enfiler cette blouse, d’avoir prit quelques risques en bravant l’interdit, d’avoir mentit à son beau père et même… d’avoir légèrement user de son charme sur une jeune interne pour rejoindre Emy, tant il avait envie et besoin de l’avoir, une envie et un besoin qui semblait partagé. Après ces quelques gestes tendres, Emy en était arrivé à ces confidences, des choses qu’elle n’avait pas dite sur elle, il n’y avait rien de si grave en réalité , le théatre, sa carrière de mannequin, d’ailleurs le peintre aimerait réellement mettre la main sur les photos d’elle en sous vêtement, et son amitié avec le père de Killian, ce qui peut être leur donnait une vision différente du conflit opposant le père et le fils de cette famille, Stephen ayant la version du fils et Emy celle du père… Rien de grave en soit dans ces révélations et le peintre était même content qu’elle les lui fasse d’elle-même, sans qu’il ne demande quoi que ce soit, il y était ensuite allé des siennes, lui aussi trainait quelques casseroles, des grosses casseroles même…
Ainsi le temps des révélation était venu, mettant le sujet de leur lieu de vie de coté, sujet qui même pour le peintre, n’était vraiment pas prioritaire pour le moment. Alors qu’il parlait, il avait à nouveau entouré chaleureusement Emy de ses bras alors qu’elle avait posé sa tête contre son torse, lui aussi avait besoin de ce contact, puis il senti le regard de la belle sur lui et enfin leur deux têtes furent collées l’une à l’autre alors que l’émotion avait gagner le tatoué qui repensait à certaines périodes de son passé, Emy avait alors prit la parole, sa voir était rassurante, son regard l’était aussi, tout en elle l’apaisait, comme souvent.
Oui il avait remarqué cette cicatrice, il était vrai qu’il fallait vraiment bien observer pour la voir, mais n’oublions pas que l’observation est la spécialité du peintre, et en ce qui concerne le corps et le visage d’Emy, il avait tout étudier en long en large et en travers, il la connaissait par cœur de ce point de vue là…

-j’ai rendez vous la semaine prochaine…

Dit il en soupirant, passant une de ses mains dans la longue chevelure brune de la jeune femme, puis venant à lui caresser la nuque, il réfléchissait à ce qu’elle disait à propos de Sénior, elle n’avait sans doute pas tord, dans les faits, c’était peut être le peintre qui avait quelque chose à se faire pardonner, malgré tous les ressentis qu’il avait vis-à-vis de cette homme

-on a jamais réussi à s’entendre… ça me perturbe sa venue, et certaines choses qu’il me dit… il… semble différent de l’homme que j’ai connu

En effet, depuis son arrivé, Sénior avait dit certaines choses plutôt… gentille à Stephen, approuvant sa réussite, lui disant que sa mère serait fière de lui, le peintre en était encore quelque peu troublé et pourtant il n’était pas encore retourner le voir, bien qu’il savait qu’il était en ville et il savait ou il dormais…

-je vais faire un effort…

Conclu t’il avant de s’allonger un peu, puis poussant Emy à s’allonger un peu plus, il se mit sur le dos et l’entraina l’a prenant dans ses bras, lui caressant tendrement le dos et la nuque, il cessa de parler quelques temps profitant de ce moment de douceur avant de sourire

-je viole toute les lois de la déontologie en m’allongeant avec ma patiente !

Dit il en plaisantant se faisant à nouveau passer pour le médecin, il ria doucement, puis il reprit son sérieux, passant ses doigts sur le haut du front de la jeune femme, à l’endroit de cette cicatrice

-comment te l’ai tu faites ?

Lui demanda t’il enfin, cette question lui ayant trotté dans la tête plus d'une fois….

Invité

Le temps en était venu aux confessions, à savoir se dire certaines choses qui n’avait en somme pas grand intérêt pour la survie du couple puisque rien de compromettant n’avait été évoqué, mais disons que c’était une manière de prouver une fois encore l’attachement à l’autre, sa moitié, en se confiant et en apprenant certaines petites choses sur chacun. Rien de tragique, rien de grave, simplement une part de vie inconnue pour l’autre.

Avais-je tout dit ? Tout révélé sur ma personne ou ma vie passée ? Mon enfance en France, mon départ de ma terre natale après ce moment douloureux qu’était la séparation de mes parents sans oublié cette désastreuse soirée en compagnie de ma mère, ou de ma pseudo-mère …de mon état d’esprit en arrivant ici il a 6ans déjà maintenant, sans oublier mon mariage avec Noah, ma relation avec Mike avec qui on avait envisagé avoir des enfants, vivre ensemble bref, au final je pense que certaines choses ne devaient pas être divulguées et puis nous avons tous un passé, des événements marquants et je ne voulais pas narrer ce temps révolu en compagnie d’autres personnes avec qui j’avais plus ou moins fait des projets, cela n’aurait pas été correct vis-à-vis de Stephen qui avait revêtu cette blouse blanche de docteur attrapée au volée très probablement…

Enlacée par mon beau tatoué, ma tête posée contre son torse entendant les battements de son cœur d’ailleurs, le regardant de telle manière que certains mots n’avaient pas besoin d’êtres dits en cet instant, il savait comment j’étais, ce que je pensais à son égard alors peu importe le reste, rien ne comptait d’autre. Ces excès de colère, devaient être soignés pour ne pas un jour que cela se retourne contre lui, ne pouvant parfois pas se contrôler, pour ma part je sais qu’il ne me ferait jamais de mal mais aux autres qui l’entouraient comme ce chasseur, cette image restera gravée en moi pour toujours …qu’il décida d’aller voir un psychologue afin de mieux gérer son impulsivité agressive due à son passé hors du commun…

-j’ai rendez-vous la semaine prochaine…

-C’est bien c’est déjà un pas vers la guérison et puis ça va aller, hein ? N’est-ce pas mon Hulk ? Lançais-je avec un sourire en coin, histoire de dénouer l’atmosphère ou encore ce qu’il pouvait ressentir.

Et puis la venue de son père, Sénior, n’était pas une vilaine chose en soit, au contraire je pensais que cela serait très bénéfique au final, un rapprochement entre les deux hommes peut-être ? A voir…

-on a jamais réussi à s’entendre… ça me perturbe sa venue, et certaines choses qu’il me dit… il… semble différent de l’homme que j’ai connu

-C’est peut-être le moment pour vous deux de vous rapprocher, laisse-lui une chance non ? Après tout il a fait le voyage jusque ici, laisse le te parler et vois ensuite ?

-je vais faire un effort…

-Ne le fais pas pour moi ou quiconque, fais le pour toi, sinon cela ne servirait à rien ok ? Sur ses paroles je l’embrassais aux coins des lèvres avant de me blottir contre lui, respirant son odeur, étant tous deux allongés désormais, sentant ses douces caresses, laissant ensuite planer un silence avant qu’il n’ouvre de nouveau la bouche.

-je viole toute les lois de la déontologie en m’allongeant avec ma patiente !

-Idiot ! Attends un peu que le propriétaire de la blouse te mette la main dessus quand il te verra la porter…

Puis ses doigts se faufilèrent au niveau de mon front, ou j’y portais moi-même l’une de mes mains, regardant brièvement le plafond avant de plonger furtivement mes yeux dans les siens.

-comment te l’ai tu faites ?

-…J’en sais trop rien…je devais être trop petite pour m’en souvenir, une chute peut-être.

J’étais pensive, ce fut la fois ou je me mis à détester ma mère, puis revenant comme à moi, je repris la parole.

-Comment ça se passe à Berkeley ? Tes cours ?

Invité

Voilà qu’un léger sourire s’affichait sur le visage de Stephen un brin moqueur, mais envers lui-même alors qu’Emy venait de l’appeler « mon Hulk », en sachant dans quels états il était capable de se mettre parfois, c’était drôle non ? Il ne fit, cela dit, pas plus de commentaire, rien qu’un « je sais » lorsqu’Emy lui rappelait qu’il devait aller voir ce psy avant tout pour lui…
Il avait ensuite plaisanté sur cette blouse, souriant un peu, tout en serrant Emy contre lui, il répliqua, sachant parfaitement comment il avait trouvé cette blouse

-je l’ai pris dans un vestiaire, je crois que son propriétaire n’est pas de garde cette nuit, ce qui nous laisse un peu de marge normalement…

Lui caressant la nuque, il senti la tête de la belle brune contre lui et profitait de ce moment, l’un et l’autre enlacé, c’était bon de la retrouver et il savait aussi qu’elle en avait besoin, elle avait presque craqué lorsqu’il était arrivé, ce qui était très rare chez elle, il fallait vraiment qu’elle ne soit pas bien pour cela… et en confiance aussi…
Oui il avait bel et bien remarqué cette infime cicatrice bien qu’il fallait bien observer pour la distinguer, mais l’observation était justement l’une des principales qualité de notre peintre, il se doutait qu’elle devait dater probablement de l’enfance d’Emy était donné qu’elle semblait avoir été partiellement effacé par le temps, du moins en apparence… Il entendit alors cette évasive réponse, étonnant qu’elle ne sache pas plus que cela, mais il n’insista pas, l’heure n’était pas aux interrogatoires, et puis si elle ne voulait pas en dire plus, c’était aussi son droit finalement…
Voilà qu’Emy lançait maintenant sur Berkeley, il était vrai que cette opération ne tombait pas si bien pour elle, tout le monde était en période d’examen ou approchait de cette période, peut être se verrait elle obligée de refaire une année… Le peintre n’échappait pas à cette règle et il avait quelques examens à passer lui aussi

-Berkeley ? La routine, en ce moment, c’est cours, révision pour les exams principalement, sinon rien de bien neuf… ha si… une fille de ma confrérie ma dit que vous étiez amie d’enfance, Konomi Kobayashi, c’est vrai ça tu la connais ?

Ben quoi ? Il avait le droit de se renseigner non ? Il avait dit qu’il mènerait son enquête, lui et Konomi avait été ami il y a quelques temps, jusqu’à ce qu’une rivalité stupide leur monte à la tête, aujourd’hui, c’était la guerre entre eux… Puis il continua, donnant les nouvelles du front, surtout les sienne en fait

-ha et puis, il y a Sydney… c’est bizar, c’est depuis que tu es ici en fait, elle n’arrête pas de me coller et de me filer le train toute la journée, je l’aime bien mais… qu’est ce qu’elle est chiante !!!!!!

Il fit alors une grimace en prononçant ces derniers mots, puis il poursuivit, il fallait savoir, qu’à ce moment, il ne savait pas encore qu’elle était enceinte…

-elle me suit toute la journée, le midi elle s’incruste pour manger avec moi, elle me raconte un tas de truc… mais qu’est ce que j’en ai à foutre des stylistes Italien dont je ne connaissais même pas le nom ou du dernier sac Vuiton ou encore du fait que Max soit apparemment un dieu aux échec… Mais…

Il prit alors un air un peu gêné

-je ne sais pas comment lui dire que des fois, il faudrait qu’elle me lâche un peu, je sais qu’elle ne se vexe pas facilement, mais elle est bizar en ce moment, elle n’arrête pas de bouffer, hier midi c’est tout juste si elle ne m’a pas piqué ma part…

Resserrant Emy contre lui, il poursuivit de lui caresser la nuque tout en plongeant son regard dans le vide, repensant à tout cela, il se posait bien des questions à propos de Sydney….

» Parce que rien ne vaut l'interdit [PV Serena]
» « Quelle cuisson ? Carbonisé ou bien sanguinolent ? » Pv. Joe.
» Parce qu'un court silence vaut mieux qu'un long discours [Nick (L)]
» Parce qu'elles le valent bien
» Parce que jt'aime bien toi particulièrement dans ta chambre (a) [Pv chouchou ]

Braver l'interdit... parce qu'elle le vaut bien! [Emy]

Braver l'interdit... parce qu'elle le vaut bien! [Emy]

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