the great escape
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care about each other w/june

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Nael Silvano Sala
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: care about each other w/june care about each other w/june EmptyJeu 17 Déc - 13:32

Lots of people want to ride with in the limo but what you want is someone who will take the bus with you, when the limo breaks down.

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« J'savais pas que j'avais embauché mon personnel en recrutant dans les maisons de retraite. Bougez-vous un peu ! » Les mains de Nael se comprimèrent un peu plus fort sur les assiettes qu'il tenait en main, faisant ressortir la blancheur de ses jointures. S'astreignant au calme, il repartit en cuisine sans un mot tandis que le patron, les mains dans les poches et la clope au bec, regardait son équipe débarrasser les tables après le service du midi. Il était toujours frustrant que ce fusse celui qui ne fasse rien, le mieux placé pour conseiller aux autres d'être un peu plus nerveux. Nael ne supportait plus ; les mêmes gestes chaque jour, cet endroit déprimant, ce pacha qui prenait son pied à donner des ordres alors que bon sang, tu diriges un taudis mec, avait-il envie de lui lancer. Mais depuis quelques mois, Nael avait enfin appris à fermer sa gueule. Parce plus que de se coltiner un travail monotone, l'exaspérait le fait d'avoir à se trouver un nouveau travail aussi merdique que le précédent, tout ça parce qu'il n'avait su se retenir de faire une réflexion. C'était pas nouveau, Nael avait un problème avec l'autorité. On ne lui avait pas posé les bornes si bien qu'il avait fini par se fourvoyer en pensant qu'il n'y en avait pas. Croire à une telle liberté, ça passait quand on vivait à la Into the Wild, mais en société, c'était le genre d'idée qu'on devait très vite abandonner. Nael s'y faisait plus ou moins ; et le moins, c'était surtout lorsque la situation criait l'injustice. Or, avec le genre de petits boulots qu'il cumulait depuis l'année dernière, des situations injustes, ça manquait pas. Il lui semblait que plus les tâches étaient ingrates, plus les patrons s'amusaient à traiter les gens comme des moins que rien. Ou peut-être Nael avait-il juste une limite très facile à franchir, quand il s'agissait de son orgueil touché. Après tout, il n'avait pas choisi de faire cinq années d'études pour se retrouver à gagner une misère avec un boulot où pourtant, il ne comptait plus ses heures. S'il fallait en plus, subir les remarques condescendantes de personnes qui s'y croyaient bien plus qu'elles ne le devraient... Bref, Nael avait toujours refusé qu'on l'emmerde, si bien qu'il n'avait jamais bien longtemps gardé le même travail. Celui-là, c'était l'exception. Quelques piques crispantes, mais il tenait le coup. Il avait besoin de ça pour vivre, de toute façon. Ainsi, le jeune homme avait fait des efforts pour apprendre à se contrôler. Fallait croire qu'il commençait à être mature; mais soit dit en passant, il était toujours plus simple de faire des concessions, lorsque tout n'allait pas de travers dans une vie. Nael reprenait peu à peu pied ; le ciel n'était pas encore au beau fixe, mais les nuages avaient cessé de s'amonceler. Quelques mois plus tôt, la fatalité semblait l'avoir résigné à se laisser glisser sur une sorte de pente qui semblait ne jamais en finir. Tomber volontairement sans chercher à y faire quelque chose, c'était pas dans les habitudes de Nael, et c'était ce qui expliquait qu'il avait eu tant de mal à reprendre la main. « C'est pas ouvert mademoiselle, vous avez vu l'heure, vous croyez pas que c'est un peu tard pour manger là ! » La voix de son patron parvint aux oreilles de Nael, alors qu'il déposait sur le plan de travail les assiettes sales du midi. Il échangea un bref regard avec son équipe de travail. « Il veut vraiment mettre la clé sur la porte, qu'est-ce qu'il en a à foutre que les gens viennent à midi, deux ou quatre heures, il fait pas assez de couverts pour se permettre de renvoyer chier le peu qui ose pénétrer ce trou. » marmonna-t-il à voix base. La plupart de ses collègues acquiesça, riant à moitié ; exception faite pour l'un des commis de cuisine qui fit remarquer que si on commençait à prendre des clients à cette heure-là, ils n'étaient pas prêt de partir. « T'inquiète, le jour où y aura plus de clients, t'auras plus à te préoccuper de l'heure à laquelle tu finiras le service, puisque y en aura... » Il s'interrompit, enjoignant à son interlocuteur de se taire, lui qui semblait bien décidé à se lancer dans un débat sur leur travail et leurs horaires de service. Le jeune homme fronça les sourcils, et se dirigea à pas lents vers la porte séparant la salle des cuisines. Le fait était qu'il venait d'entendre la demoiselle répliquer aux propos du patron. De une, c'était un phénomène assez rare pour être souligné: même les grandes gueules avaient globalement tendance à tourner les talons en laissant glisser, le ton du patron se faisant sans réplique. De deux, même sans avoir distinctement saisi la teneur des propos, il ne reconnaissait que trop bien cette intonation, cette voix, si familière à ses oreilles. Le cœur battant, il poussa les portes, trois têtes se tournant simultanément vers lui. Celle de son patron, de June et de Savannah. « Oh putain, mais toi... ! » s'exclama-t-il en partant dans un grand rire. Il parcourut les quelques mètres qui le séparait de sa meilleure amie et la prit dans ses bras. Il se baissa ensuite, deuxième étreinte à la mini-June qui se tenait là. « Rah mais t'as trop de force toi maintenant, arrête, tu vas m'étouffer. » Savannah le relâcha, et il se redressa. Il adressa un regard à son patron qui fit un geste négligeant, grommela quelques paroles inaudibles et repartit vers les cuisines. Devant ce comportement si peu attendu, Nael lâcha : « Ok, je sais pas ce que tu lui as dis, pour qu'il décide de capituler comme ça, mais respect, ça n'est pas arrivé depuis... » Il n'acheva pas, croisant le regard de sa meilleure amie. La joie des retrouvailles était explosive et incontestable. Mais dans les prunelles de June, pouvait-il aussi lire l'incompréhension. Dans les siennes, sans doute était-ce le trouble. Ça n'avait rien à voir avec le fait de ne pas l'avoir vu pendant une éternité. Après tout, depuis l'adolescence, ils avaient alterné entre les phases où ils passaient leur journées et leurs nuits collés l'un à l'autre, et celles où ils se voyaient moins, sans pour autant perdre le contact (ceci étant quelque chose de résolument invraisemblable pour eux). C'était plutôt le fait que cette année, pour la première fois, quelque chose avait changé. Nael s'était tu sur ses problèmes, évitant de mentir sciemment, mais éludant ou évitant de trop en dire. De ce fait, qu'elle le retrouve en train de bosser dans un restaurant miteux, c'était sans doute pas prévu pour elle, et encore moins pour lui.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: care about each other w/june care about each other w/june EmptyJeu 7 Jan - 0:20

"Being soaked alone is cold. Being soaked with your best friend is an adventure."
New York. La ville aux milles et un building, aux surprises à chaque coin de rue. Mais June est plus habituée à fréquenter le quartier de Manhattan, et plus précisément l'Upper East Side. Pour y avoir passer un peu plus d'un an lors de différents tournages, June connait le quartier comme sa poche et sait à quel endroit trouver les meilleurs hot-dogs, les meilleurs cafés etc… Pourtant, s'aventurer dans cette partie de la ville n'a jamais été dans ses habitudes. Et pour la première de Savannah à New York, sa mère aurait largement préféré l'emmener visiter Manhattan ou Central Park, plutôt que les parties encore sombres de Harlem. Car même si le quartier avait été réhabilité, certaines parties étaient encore bien trop sombres et étaient loin de plaire à June. Sa silhouette s'extirpe du taxi et se penche en avant pour récupérer sa douce petite fille. Ses pieds foulent le sol d'Harlem ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps. Sans le moindre sourire, ses doigts tendent un billet de vingt dollars au chauffeur et ses lèvres lui intiment de garder la monnaie. Lentement, sa tête se relève et ses yeux jettent un regard empli de dédain au restaurant qui se dessine sous ses yeux. Sa fille lui secoue le bras et June se met à la hauteur de son petit ange. « Maman, pourquoi on est là? On devait pas aller voir tonton Naël? Ici c'est tout moche.» Que la petite fille demande, l'air totalement perdu. « C'est ici que travaille Naël ma chérie. Viens on va aller le voir.» Et essayer de comprendre ce qu'il fout dans ce trou miteux, qu'elle pense intérieurement. La jeune femme pousse la porte du restaurant, surprise de la trouver déverrouillée à cette heure de l'après midi. L'aspect intérieur se trouve être aussi déroutant que la devanture extérieure et June est particulièrement déroutée de voir où travaille son meilleur ami. Rapidement, un homme vient à sa rencontre, criant que ce n'est pas l'heure pour venir manger. Son sang ne fait qu'un tour dans sa tête et la jeune femme redresse son sac sur son bras, avant de relever ses lunettes de soleil sur sa tête. « Ouvrez vos grosses oreilles toutes poilues et écoutez moi bien mon vieux. Vous ne me connaissez pas, mais croyez moi, beaucoup de gens me connaissent et j'ai énormément d'influence pour être l'une des actrices les plus influentes de ma génération. Alors si vous ne souhaitez pas que j'envoie un message sur les réseaux sociaux pour expliquer à quel point votre trou à rat est malfamé et distribue de la nourriture périmée, vous feriez mieux de bouger votre cul de mon passage et me laisser voir Naël Sala. Et tant qu'à faire, vous allez volontiers  » June Martin dans toute sa splendeur. Sa petite fille sur ses talons, June se moque bien de faire peur à ce foutu restaurateur, dans l'établissement semble être grandement douteux en terme d'hygiène. Si l'établissement venait réellement à fermer, June trouverait en un clin d'œil une nouvelle place à Naël, ce n'était définitivement pas un souci. D'autant que savoir que Naël travaillait ici, cela hérissait le poil de June. Comment son meilleur ami avait-il pu tomber dans ce restaurant miteux? Il méritait tellement mieux. Mais June idolâtrant son meilleur ami, n'importe quel emploi ne pourrait être à sa juste valeur. Le gros bonhomme se pousse de la porte battante en grognant et quelques instants plus tard, la tête de Naël apparaît à son tour. Rapidement il vient à sa rencontre et la serra fort dans ses bras, quitte à l'étouffer et à la soulever de terre. C'est au tour de Savannah de recevoir un énorme calin de la part de son oncle. Savannah semblait subjuguer n'importe quel adulte qui passer devant son chemin, et Naël n'échappait pas à la règle. « Elle a commencé la gym avec Valentina, ou du moins, elle s'évertue à l'imiter lorsqu'elle fait son sport, alors penses-tu, elle serait capable de te battre au bras de fer ! » qu'elle rigole même si la jeune femme n'a plus réellement le cœur à rire. Trop de choses l'étonnent et l'empêchent de comprendre réellement tout ce qui se passe, ni ce qui se déroule dans la vie de Naël, mais une chose est sure, ce dernier va très rapidement tout expliquer à la jeune femme. « Tu me connais, je saurai faire plier n'importe quel tyran, alors ce vieux schnoque ne va très certainement pas faire exception. » qu'elle sourit avant de l'embrasser sur le dessus de la tête. Dieu que son meilleur ami lui avait manqué. Bien sur, ils s'étaient parlés toutes les semaines au téléphone, s'envoyant des sms de manière quasi quotidienne. Mais jamais Naël n'avait fait mention de ce nouvel emploi, de ce restaurant. Et autant dire que June a le fin sentiment que Naël lui a caché bien d'autres choses encore. « Tu as l'après midi de libre, ton cher patron a gentiment consenti à te laisser l'après midi en ma compagnie. Alors j'espère que tu es prêt à nous faire visiter, Savannah n'était jamais venu à Paris, et elle a envie de visiter plein de choses.  » A commencer par la statue de la liberté qu'elle avait aperçu à travers la vitre du taxi. La petite fille du haut de ses presque cinq ans a déjà eu l'occasion de visiter bien des choses. Mais New York? Jamais encore. Naël part récupérer ses affaires, et la mère et la fille se décident à l'attendre sur le trottoir. A quelques jours de Noël, la ville est décorée aux couleurs de cette fête de fin d'année et June ne pouvait rêver meilleur endroit pour réveillonner en compagnie de sa fille, surtout si Naël avait la possibilité de se joindre à elles. « Alors, quelque chose de prévu pour Noël? Parce qu'avec Savannah, on a la ferme intention de le passer ici et on s'était dit que tu aimerais peut-être le passer avec nous? Si jamais tu ne rentres pas en France? » June ne se fait aucune idée là-dessus, elle sait très bien que Naël préférera passer Noël en leur compagnie.
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Nael Silvano Sala
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: care about each other w/june care about each other w/june EmptyMer 27 Jan - 23:04

S'il s'y était attendu ; c'était le plus beau cadeau en avance qu'on pouvait lui offrir, que d'avoir June et Savannah avec lui à ces côtés pour la période des fêtes. De jauger la taille qu'avait désormais la fille de sa meilleure amie, il se rendait compte du temps qui avait passé depuis leur dernière rencontre. « On testera ça, alors. Mais je la laisserai gagner dans tous les cas, si elle est aussi mauvaise joueuse que sa mère, on est bien mal barrés... » chuchota-t-il à l'adresse de June, une expression taquine sur le visage.  Il pouvait bien parler mais lui-même était pareil. Les nombreuses fois où ils avaient d'ailleurs joué ensemble, s'étaient toujours soldées par des débats interminables pour savoir qui des deux remportait la partie. « Tu me vends du rêve. Je serai ravi de jouer les guides touristiques et de voir par la même occasion autre chose que... » Il conclut sa phrase par un geste qui embrasait l'ensemble de la salle miteuse dans laquelle ils se trouvaient. Il soupira puis sourit finalement avant de tourner les talons en direction de la cuisine : l'heure n'était pas aux lamentations sur le type de décorations auxquelles il avait droit chaque jour, mais à la joie devant la perspective d'une après-midi où il était libre. June arrangeait toujours tout, et c'était l'une des nombreuses raisons expliquant pourquoi Nael était si fier de sa meilleure amie ; sans doute ses moyens n'étaient pas toujours des plus orthodoxes, mais elle ne restait au moins, jamais les bras ballants sans aucune solution à proposer. Il déboula dans la cuisine avec un air de triomphe sur le visage. Il aurait voulu crier à ses collègues que c'était con pour eux d'être encore coincé dans ce trou à rat tandis que lui se prenait trois heures d'avance sur l'heure de débauche. Il n'était toutefois pas assez stupide pour provoquer le patron qui le regardait de loin, mine revêche, imaginant déjà à combien d'heures supplémentaires taxerait-il l'écart de cet après-midi. Qu'importe, il s'en foutait pour le moment. Et ce fut ainsi qu'il se contenta d'un ricanement en réponse aux mines dépités qui lui jetaient des regards assassins. En moins de deux minutes, il était dehors en compagnie de June et Savannah. « J'en serai plus que ravi. » dit-il sincèrement, son visage s'éclairant à la perspective d'un Noël passé en compagnie de sa meilleure amie. « Bien que cela fasse des siècles que je ne suis pas rentrée en France, je ne suis même pas sûre de savoir encore reconnaître ma maison. » Il avait dit ça sur le ton de l'humour, et pourtant, l'on sentait aussi une pointe d'amertume dans ses propos. Le fait était que si bien des choses s'étaient améliorés dans sa vie dernièrement, il restait un point noir sur la liste : il avait coupé les ponts avec ses parents, et ce depuis bientôt une année. Ça avait commencé par une violente dispute avec son père, qu'il avait par ailleurs déclenché dans les premiers mois suivant sa désillusion new-yorkaise. S'en était suivi un silence radio de plusieurs semaines avant que sa mère ne cherche à reprendre contact avec lui. Nael n'avait jamais répondu ; il n'avait plus donné de nouvelles, et pourtant, comme il y en avait eu des nouvelles, depuis qu'il était arrivé à New-York. Son père aussi avait voulu lui reparler mais une fois de plus, cela s'était soldé par un échec. Nael avait eu trop honte d'avoir autant foiré sa vie d'adulte, d'avoir aussi peu géré ses économies comme ses relations. Alors il ne s'était jamais excusé, n'avait jamais demandé d'aide à ses parents. Ils ne savaient rien de ses mois noirs, et comme ils n'avaient jamais été du genre trop intrusifs, ils n'avaient pas creuser plus et attribuaient sans doute le silence de Nael à une de ses fantaisies de caractère ; laisser revenir l'autre de lui-même, c'était la philosophie qu'avaient appliqué les parents du jeune homme pour chacune de leurs relations. « Alors, tes tournages en ce moment, comment ça se passe ? J'entends beaucoup trop souvent ton nom autours de moi, j'en serai presque jaloux, les gens suivent ta vie à un point, t'imagines même pas. » Il était habitué à ce que sa meilleure amie soit sous le feu des projecteurs, mais son nouveau contrat dans une série télévisé lui donnait un regain de popularité qui le fascinait. June brillait comme une étoile dans le domaine où il avait lui-même complètement échoué ; il savait qu'en un claquement de doigts, sa meilleure amie aurait toutefois pu réamorcer son début de carrière grâce à ses contacts. Cela dit, elle ne s'était jamais aventuré à le lui proposer ouvertement, sachant pertinemment la réponse : Nael tenait à réussir seul. De toute manière, plateaux de tournage et compagnie ne rentraient plus pour le moment dans ses perspectives ; son expérience lui avait laissé un arrière-goût bien trop rance en bouche. « Bon, du coup, je te laisse décider du programme pour Savannah. Je pense que tu connais finalement autant New-York que moi ; si ce n'est mieux. » Après tout, même si lui-même avait joué les grands touristes en arrivant dans la ville, les choses que voulait montrer June à Savannah ne se trouvaient décidément pas dans le quartier où il avait désormais l'habitude de déambuler. Tout en discutant, ils avaient marché et apparaissait désormais devant eux le panneau indiquant une station de métro. « J'appelle un taxi. » comment-t-il en arrivant à hauteur de l'inscription. Il n'avait plus les moyens comme c'était le cas auparavant de prendre le taxi tous les jours, si bien qu'il avait opté depuis longtemps pour les tristes mais commodes voyages en métro. Un vague instant, il avait envisagé la possibilité de rejoindre Downtown Manhattan via une correspondance. Mais certaines stations restaient assez peu fréquentables ; et à défaut d'avoir pu leur épargner la vue d'un restaurant miteux, Nael avait tout sauf envie que les premières images de New-York qui resteraient dans la mémoire de Savannah, soient celles des vieilles stations sombres d'Harlem.
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