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I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias]

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MessageSujet: I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] EmptyMer 18 Avr - 23:51

COLEEN&TOBIAS




cobias You and I know what it's like to be kicked down Forced to fight But tonight we're alright So hold up your lights Let it shine Cause this one's for you and me, living out our dreams We're all right where we should be Lift my arms out wide I open my eyes And now all I wanna see Is a sky full of lighters A sky full of lighters © CJ.Pomme'


► C'était une journée normale pour tout le monde. Tout le monde sauf elle. Elle ne supportait plus la vie, le monde, la foule, le bruit. Alors elle s'était éloignée et était monté sur le toit alors qu'elle avait cours. Elle avait perdu sa petite soeur, sa Esthell. Elle était morte, elle n'était plus là. Coleen s'en doutait, elle savait qu'elle allait faire une bêtise après la mort de Benjamin. Elle l'avait envisagée, mais c'était toujours aussi dure d'être confronté à la réalité. Toujours aussi brutal. A peine la jeune femme s'était remise de la fusillade, la voilà qui faisait encore face à une autre tragédie. Comme ça, en un claquement de doigts, son existence était encore chamboulé. Elle n'avait jamais autant fait face à la mort que depuis février. La fusillade avec ces coups de feu, ces gens qu'elle entendait crier, ces visages en pleurs, et à présent ça. Qui aurait pu pensé qu'Esthell mourrait. Elle, oui. Esthell avait déjà tant fait face à des horreurs que ce n'était pas étonnant qu'elle veuille mourir. Alors c'était une fin logique en quelque sorte. Une libération après une vie de douleur. Seule sur ce toit, Coleen réflechissait. Elle avait cours dans quelques heures, mais elle s'en fichait un peu. Roméo allait un peu râler, Shiloh allait s'inquiéter et Tobias lui ferait oublier. Elle avait envie de lui parler d'ailleurs. Ce beau jeune homme qui la fait tant rire, avec qui elle est sortie et avec qui une certaine attirance restait. Coleen mentirait si elle disait qu'elle ne voudrait pas réitérer l'expérience. Peut-être qu'il était celui qui lui fallait, pour qu'elle arrête de papillonner d'hommes en hommes. Elle voulait avoir une vie stable maintenant, le temps des jeux de son adolescences étaient passés. Elle s'en rendait compte maintenant qu'elle avait vécu ce qu'elle avait vécu ces derniers mois. En sortant son portable, elle alla directement sur son répertoire et envoya un message à Tobias. Rejoins moi sur le toit. Besoin de parler. Bisou. Coleen.
Elle était assise sur le rebord du toit, les pieds balançant dans le vide. Position un peu risqué, mais Coleen aimait les risques. Enfin quelque chose d'elle qui ne s'était pas perdu depuis la fusillade. Le goût du risque, de prendre les devants pour ne pas se laisser emporter par la vie alors que l'on peut se battre pour elle. Un peu une mentalité de Gamma, mais Coleen n'en n'avait plus rien d'une aujourd'hui. Aujourd'hui, tous ce qui lui importait était de réussir, d'arrêter les drogues en soirée car elle ne se supportait plus après cela, et d'enfin pourvoir trouver quelqu'un avec qui elle se sentait assez bien pour construire quelque chose. En clair, elle voulait se poser et vivre comme elle aurait toujours du le faire. " Enfin " dirons certains, Coleen leur répondrait qu'il fallait juste de la patience. Elle n'était pas comme toutes les filles, elle pouvait se montrer aussi douce qu'un agneau, et paraître le lendemain aussi froide que la glace. Un double personnalité ? Bien sur que non, juste que parfois on en a tellement marre de la vie que l'on en devient écœurant avec tout le monde. Elle était dans ses "bons jours" ces temps ci, ne faisant pas de vagues, ne sortant presque plus depuis sa mésaventure avec Ebony. Une trop grosse dose d'alcool associé à une petite dose de drogues inconnues et voilà notre petite Coleen partie pour des mondes enchantés et un petit tours par la case évanouissement, et étouffement peu avant. Alors ces temps ci, Lee était vacciné contre les sorties et drogues en tous genre. Elle comprenait encore mieux pourquoi elle voulait arrêter ce cercle dans lequel elle s'était embourbé. Elle avait pris comme prétexte Shiloh, mais, elle n'avait pas encore vu que c'était elle le vrai problème. Ce cercle lui plaisait à une certaine époque, surtout en France où ses excès étaient arrivé loin. Alcool, sexe et rock'n'roll comme on dit. Mais elle en avait assez à présent. Sa vie n'était plus apte à supporter ça, elle n'était plus apte à le supporter.

Elle entendit alors la porte qui menait au toit grincer. Se retournant, elle vit son ami avancer vers elle. Elle reprit pied, et enjamba le petit muret qui séparait le vide du toit. « Salut ! J'espère que je ne t'ai pas dérangé en te demandant de venir. Mais comme tu peux le voir, sa va pas fort. » Elle se leva alors, allant acceuillir son ami. Arrivé près de lui, elle se mis sur la pointe des pieds et lui déposa un baiser sur la joue. Habitude française. Ils adoraient saluer leur ami en les embrassant sur la joue. Seulement la jeune femme resta un peu plus longtemps sur la joue du jeune homme. Habitude de leur couple désormais terminé. Elle adorait sentir la peau de Tobias sous ses lèvres, une espèce de drogue. Elle avait encore parfois l'impression de sentir ses lèvres sur les siennes quand elle rêvait de lui. Elle savait bien qu'entre eux, ce n'était pas possible encore une fois à moins qu'un éclair ne les prennent et qu'ils se jettent dans les l'un de l'autre. Mais les rêves ne sont que des rêves. « Tu savais que ça a toujours été mon rêve de petite fille de venir étudier ici. J'ai tanné mes parents afin qu'on arrête les voyages pour que je puisse rester finir mon lycée en France et obtenir un bon dossier. Oh, bien sur, je faisais toujours la fête, mais moins qu'avant tout de même. Même si elles étaient plus intense. » Elle se réinstalla alors à sa place de départ, sur le muret du toit, une jambe de part et d'autre. Elle détacha ses cheveux, les laissant cascader dans son dos. « Tu sais ce qui me manque le plus de quand on était à Paris. La manière dont on avait de rire de tous et de rien, en plein milieu d'une rue. On était complètement mort de rire alors qu'on savait même pas pourquoi, ou parce qu'on se remémorait des conneries qu'on avait fait. » Oh, cette époque était superbe. Attablé à une terrasse de café en train de rire à gorge déployé d'une imbécillité complètement hilarante. Coleen regrettait d'avoir embrasser son ami et fait qu'ils soient sortie ensemble parfois. En fait, même pas. Elle regrettait juste d'avoir du briser cette amitié exceptionnelle. Parce q'u'elle ne regrettait pas les mois qu'ils avaient passé ensemble. Elle ne l'avait pas tromper, et passait plus de soirée à être avec lui qu'en boîte en train de se défoncer et de boire. Même si Tobias aussi aimait ce genre de soirée, ils étaient toujours fourré ensemble, et Coleen regrettait ça. Le fait d'être avec une personne et d'avoir cette complicité. Pourquoi il a fallut que l'un d'eux parte ? Ah, oui, les études. « Tu me manques ! »
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MessageSujet: Re: I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] EmptyMer 2 Mai - 15:11


COLEEN AND TOBIAS
❝ i remember tears streaming down your face,
 when i said i’ll never let you go.
 when all those shadows almost killed your light. i remember you said don’t leave me here alone,
 but all that’s dead and gone and past tonight. just close your eyes,
 the sun is going down.
 you’ll be all right,
 no one can hurt you now.
 come morning light,
 you and i’ll be safe and sound. ❞ TAYLOR SWIFT ;; safe and sound



J'avais du mal avec tout ce qui me rappelait la France. Et pourtant, ici, ce n'était vraiment pas ce qui manquait, bien au contraire. Non, j'étais entouré de personnes que j'avais rencontré à Paris lorsque je vivais encore là-bas et que je vivais, il fallait bien le dire, un véritable enfer. Ainsi, il était donc tout à fait normal de mon point de vue que je ne sois pas friand de tout ce qui pouvait me rappeler mon passé. Depuis que j'avais déménagé sur un autre continent, j'avais espéré pouvoir oublier tout ce qu'il s'était passé dans ma vie avant que je n'arrive. Je savais pertinemment que cela prendrait un peu de temps, quoi de plus normal, mais je ne m'étais pas douté une seule seconde du fait que je ne parviendrais pas à oublier. Ce n'était pas faute d'essayer pourtant. C'était ancré en moi, probablement pour toujours, et je ne supportais pas cette idée. Non, elle avait le don de me mettre hors de moi. J'étais quelqu'un d'assez impulsif. En effet, j'ai tendance à m'emporter un peu trop facilement, et c'est loin d'être une de mes qualités. Pour dire vrai, j'avais plus de défauts que de qualités, voilà pourquoi je n'étais pas constamment entouré. Mais étrangement, j'aimais cela. Contrairement à d'autres qui ne savent pas passer une minute seuls, au contraire moi je ne fais que rêver de solitude lorsque quelqu'un est à mes côtés, que je l'apprécie ou non d'ailleurs. Je n'étais pas réputé ici pour être quelqu'un de très sociable et de très bavard, bien au contraire. Mais paradoxalement, j'appartenais à une confrérie. Cela en avait surpris plus d'un, moi y compris. L'idée ne m'avais pas séduit immédiatement. Il m'avait fallu un certain temps avant de me décider, et j'avais finalement opté pour les Sigmas, même si la confrérie Gamma était incroyablement tentante. En effet, j'aurais tendance à penser que c'était la confrérie qui me convenait le mieux. J'aimais m'amuser, profiter de chaque instant et profiter de la jeunesse que je n'avais pas vraiment eu. Mais j'avais aussi pensé que la confrérie Sigma pourrait m'aider à surmonter cette peur que j'avais de jouer en public par exemple. Je n'étais pas très à l'aise avec cette idée, et la confrérie était la bonne excuse pour m'aider à surmonter cela. Et au final, je n'étais pas mécontent de moi choix, même si ça n'avait pas grande importance au final la confrérie à laquelle je pouvais appartenir. J'avais de très bonnes notes, notamment grâce à ma mémoire photographique qui était un grand atout, cependant je ne comptais pas passer toute ma vie à la fac non plus. J'avais d'un côté envie de rester ici, à Berkeley, mais d'un autre côté, j'avais aussi envie d'en finir au plus vite. J'avais envie de faire quelque chose de ma vie, même si je ne savais pas encore quoi malheureusement. Mais pour le moment, la vie d'étudiant n'était pas si mal, je n'avais pas à me plaindre. En effet, plus tard, lorsque j'y repenserais, je pourrais clairement dire que les années que j'aurais passé à Berkeley auront été les plus belles années de toute ma vie. Même si tout n'était pas facile. Je devais penser à me trouver un job pour l'année prochaine afin que ma mère ne se ruine pas dans les frais de scolarité. Je devais aussi apprendre à vivre avec le fait que mon passé ne cessait de me poursuivre et ce n'était franchement pas une chose facile. La preuve encore aujourd'hui. Sentant mon téléphone portable vibrer dans la poche avant de mon jeans, je l'avais rapidement sorti afin de lire le message que l'on venait de m'envoyer. Et je fus étrangement mitigé lorsque je vis que la personne qui m'envoyait ce texto n'était autre que Coleen. Décidément, il n'y avait pas un jour ou la France ne hantait pas mon esprit. Je souris malgré tout car il ne fallait pas oublier que nous avions eu de merveilleux moments ensemble, notamment en tant qu'amis. Nous avions formé un couple, pendant très peu de temps, et même si l'entente était au beau fixe, il avait fallu qu'on se rende à l'évidence : nous n'étions pas amoureux. Nous n'étions que deux très bons amis qui couchaient ensemble. Rien de plus, malheureusement. Je n'avais jamais été très doué pour les relations humaines, et encore aujourd'hui je pouvais dire que je n'avais jamais connu de relation amoureuse très sérieuse. Je prenais tout à la légère de ce côté là, et ce n'était pas une surprise. En effet, je préférais de loin m'amuser pour le moment, mais je savais aussi que je n'étais et que je ne serais jamais doué en tant que petit-ami. J'avais bien trop peur de reproduire le même schéma que mon père. C'était déjà un grand pas en avant que d'avoir peur de ce genre de chose, mais je ne voulais prendre aucun risque. Étrange venant de moi, mais qu'importe. Je n'étais pas du genre à plaisanter à ce sujet, bien au contraire. Étrangement je prenais cela bien trop au sérieux. Finalement, je ne pris pas la peine de répondre au message de la jeune Coleen. À la place, je décida d'aller la rejoindre sur le toit comme elle me l'avait demandé. Je ne savais pas trop ce qu'elle me voulait, si elle voulait recoller les morceaux ou si au contraire elle comptait se jeter du toit et avait besoin d'un témoin pour cela. Je n'en savais rien, mais étant de nature curieux, j'étais rapidement arrivé au point de rendez-vous que la demoiselle m'avait donné. Poussant doucement la porte, celle-ci grinça légèrement afin que je ne puisse pas être discret. « Tu ne me dérange pas non. » Je me contenta de sourire lorsqu'elle vient me déposer un baiser sur la joue. Je haussa les sourcils comme à mon habitude et me racla la gorge. Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qu'elle me voulait, et de quoi elle voulait parler. En tout cas, ça avait l'air assez important. Mais mon sourire disparu peu à peu lorsqu'elle évoqua de vieux souvenirs. Non pas que je sois mécontent d'en avoir avec elle, bien au contraire, seulement je luttait à longueur de journée afin d'effacer ces souvenirs et voilà qu'au final cela ne servait à rien. Mon but en arrivant ici était de recommencer à zéro, et cela semblait finalement impossible. « C'est du passé ça aussi. » M'installant de la même manière qu'elle, je posa mon regard sur elle, un doux sourire aux lèvres. Il est vrai que mon amie me manquait aussi, et dans le fond je m'en voulais moi aussi d'avoir gâché notre amitié pour une partie de jambes en l'air de temps à autres. Nous pensions tous deux avoir des sentiments à cette époque, mais ce n'était malheureusement pas le cas. Pour dire vrai, j'aurais bien aimé que ce soit le cas, mais ce n'était pas aussi facile que cela. Et c'était bien dommage. Baissant la tête et la relevant quelques instants plus tard avec un regard qui en disait long, je ne pu m'empêcher d'ajouter : « Pourquoi tu m'as fais monté ici ? » C'était inutile que je lui dise qu'elle me manquait aussi, elle le savait. Et elle savait aussi que je n'étais pas très doué avec les mots de toute façon.
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MessageSujet: Re: I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] EmptyVen 4 Mai - 1:41

COLEEN&TOBIAS




cobias You and I know what it's like to be kicked down Forced to fight But tonight we're alright So hold up your lights Let it shine Cause this one's for you and me, living out our dreams We're all right where we should be Lift my arms out wide I open my eyes And now all I wanna see Is a sky full of lighters A sky full of lighters © CJ.Pomme'


► Elle se sentait mal, vraiment mal. Ce n'était pas comme ci sa douleur n'était pas palpable, ni visible. Non, sa douleur se voyait sur chaque trait de son visage, sa douleur se sentait par ses gestes qui étaient lourd et mécanique. Sa douleur s'entendait aussi par sa voix qui se cassait à des moments. Cette douleur sourde et horrible était tout de même caché par cette éternelle phrase : « Non, sa va, je vais bien et toi ? ». Elle cachait à tout le monde qu'elle n'allait pas bien. Prétendre quelque chose alors que l'on pense le contraire. Se mentir à soit, comme on ment aux autres. A force de prétendre bien aller, on finit pas y croire nous même. Jusqu'à ce qu'on explose en larme au beau milieu d'une douche et qu'on ne sache plus quoi faire à part pleurer de tout son soul pour laisser partir un peu de cette douleur qui nous étouffait. Pendant des heures elle avait pleuré pour Esthell, elle avait pleuré pour Tobias, elle avait pleuré pour Shiloh, et elle avait pleuré un peu pour elle. Mort, violence, dépendance, douleur. Elle avait pleuré pour tout cela. Chaque personne à son fardeau. Esthell, c'était la drogue, l'amour, le deuil, la tristesse. Tobias, c'était la violence, la mort. Shiloh, c'était aussi la drogue, mais aussi le dégoût de soi-même. Et Coleen c'était l'amour, la drogue, la mort, le deuil, la violence. Elle avait, sans s'en rendre compte, pris un peu du fardeau de tous ses amis. Elle avait voulu les aider tellement, qu'elle avait supporté un poids qui n'était pas le sien. Elle ne regrettait pas de l'avoir fait, bien au contraire, cela l'avait fait grandir, évoluer, changer. Mais c'est la douleur qui l'accompagnait qui l'avait surprise. Elle n'avait pas imaginé combien cela faisait mal de ressentir de telles émotions. Elle avait eu une vie tellement idyllique qu'elle avait eu du mal à s'habituer à ça. Le deuil ne faisait pas partie de sa famille. Pour elle, il n'y avait que sa mère, son père, quelques cousins et cousines, et bien entendue des amis tout aussi merveilleux. Le choc de la fusillade fut déjà un obstacle. Encore aujourd'hui, elle entendait des cris des étudiants dans sa tête. Elle entendait encore les coups de feu que ces malades avaient tirés. La mort d'Esthell pas longtemps après fut la goutte d'eau qui fit débordé le vase. Elle avait pleuré toute la nuit. Sa précieuse petite soeur était morte sans lui dire au revoir, sans une lettre ou un mot. Une coupure nette et radicale. Un effondrement dans la vie de la sigma qui ne put compter que sur sa meilleure amie pour se remettre sur pied. Shiloh, elle avait toujours été là pour elle. Elle était comme sa soeur, alors elle ne savait pas ce qu'elle ferait si cette dernière venait à disparaître. Sans doute comme si c'était sa vie qu'on lui avait retiré. Elle était sa meilleure amie, sa soeur, son tout.
Elle avait alors envoyé ce message à Tobias. Elle savait qu'elle aurait du l'envoyer à Shiloh, mais elle avait besoin d'avoir une personne qui n'allait pas la ménager, mais qui saurait la secouer pour qu'elle se relève. Quelques phrases, un baiser sur la joue, et c'est assis sur un muret, les jambes balançant dans le vide que l'on retrouvait les deux sigma. Ils étaient des ex, mais avant tout des amis. Ils étaient sortis ensemble, avait couché ensemble, et s'étaient séparés. Leur amitié avait prit un coup dur, mais leurs retrouvailles à Berkeley l'avait quelque peu arrangé. Le temps fait des merveilles. Ils croyaient avoir des sentiments autres qu'amicaux en France. Ils s'étaient trompés. Ils avaient eu du bon temps, avaient bien rigolé mais il avait fallu qu'ils reprennent pied avec la réalité. Qu'ils réalisent que leur pathétique histoire n'était pas digne de ce qu'ils pourraient être en vrai. Des amis, des vrais, qui se soutiennent toujours envers et contre tous et tout. Tobias avait eu un impact sur la vie de Coleen, malgré leur histoire foireuse. Elle avait compris que la vie n'était pas toute rose pour certaines personnes encore plus qu'on ne le pensait. Que chacun avait son fardeau, sa peine et sa douleur. A l'époque, elle soutenait Shiloh mais n'étant pas avec elle pratiquement au quotidien, elle n'avait pas la même approche qu'elle avait avec Tobias. Déjà à cette époque, même à distance, elle prenait ce qui faisait du mal à ses amis.

Les deux amis étaient assis sur le muret, les jambes balançant de part et d'autre du toit. La discussion était simple, facile, mais Coleen évitait le sujet principale de sa demande envers Tobias de venir la rejoindre sur le toit. Elle tournait autours du pot, lui parlant de la raison principale de sa venue à Berkeley, de se qui lui manquait quand ils étaient en France. Un doux sourire illuminait le visage de Tobias. Mais Tobias, comme on le connait si bien n'exprimant pas ce qu'il ressent de manière explicite, lui demanda le pourquoi de sa raison ici. Coleen sourit à sa phrase. Non, vraiment, Paris et son époque lui manquait. Mais bien vite, la vraie raison de la présence de Tobias ici lui fit perdre son sourire. « Je ne sais pas si tu connais Esthell. Elle était chez les Sigma, comme nous. Elle était comme ma petite soeur. Mon petit rayon de soleil à moi. » La voix de Coleen se casse. Le souvenir de son amie la perturba. Une larme coula sur sa joue. Pourquoi la vie est si dure et prend toujours les bonnes personnes. « Elle est morte. Quelque temps après la fusillade, après avoir passé des jours à rêver des cris des étudiants, de me sentir mal parce que tous ce qui m'importait à ce moment là était de fuir le plus vite possible. A présent, Esthell est morte. » Les larmes coulaient à présent, sans arrêt, sans obstacles. La peine de Coleen était à vif, elle se livrait complètement à Tobias. Elle n'en pouvait plus de garder tous ce qu'elle ressentait à l'intérieur. « Je sais que ce qui te rappelle la France te fait souffrir, te dérange. Elle te hante et te hantera sans doute toute ta vie. Je pense que je ressens à présent la même chose. J'ai l'impression que le souvenir d'Esthell me hantera toute ma vie. Je me sens coupable de ne pas avoir pu l'aider comme j'aurais pu le faire. J'ai aider Shiloh, pourquoi je n'ai pas pu aider Esthell. » Ses mains essayaient par tous les moyens de retenir ces larmes. Mais les vannes étaient ouvertes, et elles n'étaient pas prête de se refermer de si tôt. Coleen ne pleurait pas souvent, elle n'aimait pas montrer ce qu'elle ressentait dans ses états de faiblesse. Elle aimait être forte, pouvoir être maîtresse d'elle même. Elle n'était pas froide, loin de là, seulement, elle n'aimait pas faire supporter aux autres ce qu'elle ressentait. Sa peine était la sienne, et elle ne la partageait que quand elle le voulait et avec qui elle le voulait. Tobias a été cette personne aujourd'hui, alors elle se laissait aller. « Comment tu fais ? Comment tu arrives à vivre avec une douleur, un souvenir qui te hantera toute sa vie ? » La question que Coleen se posait depuis qu'elle savait que son amie ne reviendrait plus la voir au milieu de la nuit parce qu'elle n'était pas bien, qu'elle ne verrait plus son joli sourire sur ses lèvres. Que faire quand on a peur de ce qu'on allait devenir alors qu'on ne sait même pas encore ce qu'on est ? « Aide moi ! »
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MessageSujet: Re: I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] EmptyMer 9 Mai - 18:09


COLEEN AND TOBIAS
❝ i remember tears streaming down your face,
 when i said i’ll never let you go.
 when all those shadows almost killed your light. i remember you said don’t leave me here alone,
 but all that’s dead and gone and past tonight. just close your eyes,
 the sun is going down.
 you’ll be all right,
 no one can hurt you now.
 come morning light,
 you and i’ll be safe and sound. ❞ TAYLOR SWIFT ;; safe and sound



Je n'étais vraiment pas la meilleure personne à appeler lorsque quelqu'un avait envie de se confier. Écouter n'était pas mon fort non plus. Je n'étais pas doué pour les relations humaines, et ce n'était à présent plus un secret pour personne. J'aurais aimé que les choses soient différentes de ce côté là, seulement je ne pouvais rien y faire, c'était ainsi. J'enviais toutes ces personnes qui étaient parfaites en amitié alors que moi, j'étais tout simplement incapable de faire confiance à qui que ce soit. À vrai dire, j'avais toujours été ainsi. Simplement j'étais plus sur la défensive depuis quelques années seulement. Mais il est vrai que j'avais toujours été quelqu'un de relativement discret et de pas très bavard. Je n'aimais tout simplement pas parler pour ne rien dire, et personne ne pouvait me blâmer pour cela. Et puis le fait que l'on puisse imaginer que je sois la bonne personne pour régler certains problèmes me faisait doucement rire. Je n'avais même pas été capable de régler les miens alors... ou plutôt si, mais cela s'était terminé dans un bain de sang. Je n'étais donc pas le meilleur exemple à suivre. Non au contraire, j'étais bien le pire. Et Coleen le savait parfaitement. Ainsi, je me demandais bien pourquoi c'était à moi précisément qu'elle avait demandé de venir la rejoindre. Qui plus est, nous ne nous étions pas revus depuis une éternité maintenant, sans même savoir réellement pourquoi. Il est vrai que lorsque nous habitions encore en France, nous étions comme les doigts de la main, inséparable, et elle me donnait la chance de m'évader, d'oublier un peu tout ce qui se passait à la maison, et cette amitié m'avait fait beaucoup de bien. Ainsi, je ne comprenais pas vraiment pourquoi nous avions décidé de tout gâcher du jour au lendemain en couchant ensemble. Une pulsion comme une autre. Nous étions à cette époque des ados sous l'emprise de l'alcool à qui les hormones avaient simplement joué des tours. Seulement c'était plutôt difficile de revenir en arrière et d'oublier. C'est pourquoi nous nous étions quelque peu perdus de vue ces derniers temps. Ce n'était pas comme si je ne savais pas qu'elle étudiais dans cette université, bien au contraire, seulement cette dernière était très grande et il était ainsi très facile de ne pas se croiser pendant des jours voire des semaines. Et très honnêtement, même si Coleen et moi avions été très proches dans le passé, tout était différent aujourd'hui. Pas seulement parce qu'on s'était vu nus un certain nombre de fois, mais aussi parce que j'évitais tout ce qui pouvait me rappeler la France d'une manière ou d'une autre. En venant ici, j'avais décidé de laisser tout ceci derrière moi et c'était probablement la meilleure idée que j'avais jamais eu, même si ça ne semblait pas fonctionner à la perfection fort malheureusement. Mais qu'importe, je ne comptais pas m'apitoyer sur mon sort à cet instant précis. Après tout il y avait bien pire que moi en ce moment même, car oui dans le fond je me portais plutôt bien. Et tant pis si j'en étais réduis à n'être que le mec qui avait mis fin à son supplice à coups de couteau. Les gens pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient désormais, ça ne pouvais vraiment pas être pire qu'autrefois, à Paris, où on m'avait tout simplement vu comme un monstre, de la mauvaise graine comme ils aimaient le dire. Et puis même de ce côté là, je pouvais toujours trouver bien pire que moi. C'est pourquoi j'apprenais doucement à relativiser, même si ce n'était pas encore mon fort. J'étais habitué à être le vilain petit canard, à avoir envie de me plaindre de mes nombreux problèmes sans pour autant le faire car je ne savais pas vraiment à qui faire confiance ou non. Ainsi, aujourd'hui, je me mettais à la place de Coleen, et il était tout à fait normal que pour une fois, elle ait envie de discuter, de mettre son cœur à nu, même si je n'étais pas la meilleure personne avec qui faire cela. Ce n'était dans le fond pas important à côté de ce qu'elle, et bien d'autres dans cette université avaient dû enduré. Une fusillade dans une université, ce n'était quand même pas rien. Heureusement que je n'étais pas un grand fan de la Saint Valentin et que j'avais décidé de ne pas me rendre à cette soirée. J'avais eu mon lot de drames pour toute une vie à mon humble avis, et non pas que j'aurais été traumatisé à vie, mais tout de même. Ce genre de chose, on ne peut pas prétendre que ça n'est jamais arrivé. Et la jeune femme que je m'apprêtais à rejoindre en était la preuve vivante. Mais je devais bien avouer que je n'étais pas comme un poisson dans l'eau à cet instant précis. Tout ceci était en quelque sorte nouveau pour moi. Je n'était pas le premier à qui l'on pensait lorsqu'on avait envie de se confier ou de pleurer un bon coup. Bien au contraire, étant donné que les larmes me mettaient quelque peu mal à l'aise. Je me força donc à sourire, assis face à la jeune femme qui se libérer du poids qu'elle avait sur le cœur jusque maintenant. Elle n'avait pas fait cela depuis un moment, et cela se voyait. Dans le fond, je devrais peut-être être flatté qu'elle m'avait choisi moi et pas quelqu'un d'autre, n'importe qui. Une fois qu'elle eut terminé de parler, tout du moins de parler d'Esthell, je me contenta d'hausser les épaules. « Je pense que tu peux tout simplement pas aider tout le monde. » Et c'était probablement fort dommage, même si je ne connaissais pas bien cette Esthell. Je savais qui elle était, mais rien de plus, et dans un sens c'était tout de même triste. Finalement, la demoiselle me posa une question à laquelle je n'avais pas vraiment de réponse. Comment je faisais pour vivre avec un souvenir qui me hanterait probablement toute ma vie ? Je n'en savais rien. Et ça me désolais de ne pas avoir de réponse concrète à lui fournir. Car oui, il était évident que j'aurais aimé que tout s'arrange pour moi. J'avais déménagé afin de tout oublier, et finalement, je n'avais rien oublié du tout, bien au contraire. Pour cela, il valait mieux rester en France, étant donné que mes nombreux efforts n'avaient servi à rien. « Je me contente juste de faire avec. Qu'est-ce que tu veux faire de plus ? Rien. Il n'y avait tout simplement rien d'autre à faire. Et pourtant j'étais le premier à espérer le contraire. S'il me restait encore un peu d'espoir, c'était bien pour cela : oublier tout ce que j'avais vécu une bonne fois pour toute et ne plus jamais revenir sur cette histoire. Je me fichais qu'elle fasse partie de moi ou non, qu'elle avait fait de moi ce que j'étais aujourd'hui. À présent, j'étais loin d'être un exemple. Je ne me déplaisais pas non plus, j'étais parfaitement habitué à mon comportement et tout ce qu'il s'en suivait, mais parfois il fallait bien avouer que j'aimerais être quelque peu différent. Mais on ne peut pas tout avoir. Ça je l'avais compris avec les années, et la demoiselle venait elle aussi de le comprendre. Je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire de plus pour l'aider. Si je l'aidais à cet instant précis, car ça, je n'en étais pas vraiment sûr. « Qu'est-ce que tu attends de moi ? » Oui, c'était bien plus simple de le lui demander.
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MessageSujet: Re: I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] EmptySam 16 Juin - 6:46

COLEEN&TOBIAS




cobias You and I know what it's like to be kicked down Forced to fight But tonight we're alright So hold up your lights Let it shine Cause this one's for you and me, living out our dreams We're all right where we should be Lift my arms out wide I open my eyes And now all I wanna see Is a sky full of lighters A sky full of lighters © CJ.Pomme'


► De l'aide. Voilà ce dont Coleen avait besoin. Juste d'un peu d'aide pour l'aider à se sortir de cette impasse dans laquelle elle s'était trouver embourbée. Elle savait que Tobias faisait tous pour oublier son passé en France, et qu'elle était vraiment mal placée pour lui demander de l'aide alors qu'elle lui rappelle ce pays qu'il tenait tant à occulter de sa vie. Mais il restait son ami, et c'est justement d'un ami dont elle avait besoin en ce moment même. Elle ne lui demandait pas la lune en lui demandant de l'aider, juste de lui donner un peu de son temps afin qu'elle puisse remonter la pente aussi difficile soit-elle. Il le faisait avec brio, et elle vouyait dans ses yeux que malgré tous ce qui s'était passé, il avait réussi à se reconstruire. Coleen était brisée à l'intérieur, ses barrières étaient tombée, une à une, et elle savait qu'elle était aussi fragile que du cristal en ce moment. Alors elle comptait sur Tobias. Elle aurait pu le faire sur Shiloh, mais celle ci s'éloignait d'elle depuis quelque temps, et la jeune Sigma avait peur de la braquer. Elle s'était découverte d'une fragilité saisissante, presque blessante pour son ancienne elle qui se croyait si forte devant l'adversité. Son arrogance et son penchant pour critique tous ce qui passait sous ses yeux c'est envolé en même temps que les coups de feu ont retentis et la vie d'Esthell évanouit. Alors oui, elle avait besoin d'aide. Et Tobias était parfait pour ça ! Il avaity trouvé les mots justes pour lui faire comprendre ce qu'elle ne comprenait pas seule, ne voulait pas comprendre seule. Elle ne pouvait pas aider tout le monde. Ce n'est pas parce qu'elle avait réussi une fois, qu'elle allait réussir une autre fois ! Il fallait être réaliste et affronter la vie en face, faire face aux réalités qui traverse une existence et chamboule tout sur son passage. Il faut faire avec, et avancer avec ce que la vie nous a laissé comme bagages. Tobias avait raison. On ne peut rien faire contre le destin. Si Esthell et toutes ces personnes étaient destinées à mourir, c'est qu'il y avait une bonne raison, alors il faut l'accepter et vivre.

Coleen leva les yeux et fixa son ami. Il était beau. Pas dans le genre hyper canon comme on peut en voir un peut partout sur le campus. Non, le genre de beauté que l'on voit quand on connait vraiment une personne, son esprit et son âme pouvait aider sans attendre quelque chose en échange. Tobias était monté sur ce toit sans discuter, et l'avait écouter et aider à se relever. Il avait la beauté humaine, celle pure et dure. Malgré son passé et toutes les choses qu'un homme peut faire, il était tout de même beau à l'intérieur. D'ailleurs, il était vraiment avantager par la vie vu que d'un point d'un vu extérieur, il n'était pas en reste non plus. Elle lui adressa un sourire. Un petit sourire, mais le premier sincère depuis des mois. « Juste d'être là ! Tu ne te rends pas compte combien je vais mieux maintenant. J'ai l'impression que la vie n'est plus si noire et pleine de nuage à présent. J'entrevois de la lumière dans ce tunnel. » Elle l'embrassa sur la joue. Signe de reconnaissance ! Elle aimait Tobias, fut une époque où il représentait bien plus qu'un simple ami, mais là, à présent, elle l'aimait d'une amitié pure et simple. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui sans qu'il ne cherche à la juger. Il n'aimait pas cette attitude alors elle n'avait aucune crainte. « Merci ! D'être là, simplement, je ne te demande pas plus ! » Elle souriait. Durant des mois, pas l'ébauche d'un sourire n'avait effleuré ses lèvres et à présent, elle ne pouvait s'en empêcher. Levant les yeux vers les ciel, les nuage semblèrent s'éloigner là où ses yeux bruns chocolats se posaient. Elle souriait à la vie, elle y reprenait goût aussi surement qu'elle s'appelait Coleen Patria Nila Bontemps. Se levant brusquement, elle alla au centre du toit quittant son perchoir où elle pouvait risquer de tomber d'un instant à l'autre. Son changement d'attitude pouvait paraître bizarre mais elle était ainsi. Se décider, prendre une décision, changer de vision était une étape difficile et dure, mais une fois son choix fait, elle se laissait emporter par le souffle de la décision et revenait normale. « Esthell n'aurait pas voulu que je m'apitoie sur mon sort. Elle aimait me voir pleine de vie et de promesse. Je lui ferai hommage en redevenant la Coleen qu'elle connaissait, la gentillesse en plus. En tous cas, plus que je ne le suis déjà. » Elle riait, souriait et sautillait comme une enfant. Quiconque l'aurait vu quelques minutes plus tôt aurait été désarçonné par ce changement de comportement. Mais c'était ce qui faisait d'elle ce qu'elle était. Cette rapidité d'adaptation qui la faisait se sentir chez elle n'importe où sur le globe, bien qu'il y ait des endroits qu'elle aimait plus que d'autre. Tobias était toujours sur ce muret. Coleen était un peu agacée et le prit par le bras pour le forcer à se lever. Mais elle avait oublié combien il pouvait être lourds, et vraiment beaucoup plus que son poids plume à elle. « Tu peux pas faire un effort. J'essaie de te faire te lever là, et crois moi, t'es pas léger ! » Elle savait que son attitude l'avait déstabilisé, mais on allait pas rester dessus durant cent cinquante ans non plus. Alors elle mit les choses au point à l'instant. « Bon, vu que le fait que j'aille beaucoup mieux te perturbe je vais t'expliquer. Tu vois, quand je vais pas bien il me faut une personne, toi en l'occurrence, afin de me faire ouvrir les yeux et comprendre que je dois me ressaisir et ne pas me laisser abattre. Donc, là, même si je suis toujours triste à l'intérieur, je me bat pour retrouver celle que j'étais. En clair, la Coleen exubérante, pleine de vie et gentille que tout le monde connait. Allez maintenant, bouge toi de ce foutu muret. » Un sourire dit "banane" étirait ses lèvres. Elle souriait comme un enfant prit en flagrant délit de vol de chocolat et qui en aurait plein sur la figure. Ses yeux pétillaient d'une malice retrouvé et son visage n'exprimait plus cette tristesse horrible qui l'avait rongé durant des semaines. La vie est courte, il faut en profiter !
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MessageSujet: Re: I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] I don't care if you don't want me, I just need you [Tobias] EmptyMar 19 Juin - 16:54

corbeille
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