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(adrian) just need money and margarita

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MessageSujet: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyLun 1 Juin - 23:05

just need money and margarita
Leo-Alisson & Adrian



Leo-Alison observait le reflet de son visage parfait dans l’immense glace qui glorifiait la beauté éternelle qui s’étalait sur chaque parcelle de son corps. Magnifiée de lèvres rouges et d’ongles soigneusement peint de la même couleur du pêché, la belle ornait ses cheveux d’un volume endiablé en les faisant s’enrouler entre ses longs doigts. Caressant l’anneau d’or qui ornait son cou, elle se tournait vers l’imposante suite dans laquelle elle séjournait depuis son arrivée à Vegas pour s’avancer dans sa tenue la plus simple, au centre de la pièce, face aux immenses baies vitrées. La nuit tombait sur Vegas et, dans sa tenue d’Eve, la jeune femme offrait aux hauteurs de la ville son corps nu aux courbes sulfureuses et authentiques. Rêvassant au travers des lumières de la ville qui s’éveillaient peu à peu sous les vices dévoilés des habitants ensommeillés, elle coulait le vert de son regard vers les lumières statiques des clubs, celles qui agrippaient le regard à force de tourbillon dans les airs et admirait les grands jets d’eau qui caressaient l’opulence des étoiles confinées dans un ciel noir. Le désert offrait la splendide merveille d’une ville aux couleurs insoupçonnées, aux désirs insoumis et vite attisés la lendemain seulement. Tant de cinéastes avaient couru le long des artères de cette ville et grand nombre encore avait oublié les épopées qu’ils y avaient connues. Quoi qu’il arrive, Vegas était un vestige du monde de la nuit, l’un des rares à faire hérisser nombre de frissons le long de l’échine de chaque personne qui avait pu y poser le pied. Tournant son célèbre minois vers la robe de satin pourpre qui s’étalait sur son lit, elle l’enfilait lentement, en prenant son temps tout en caressant une fois enfilée, la soie qui s’étalait le long de ses jambes fuselées. Leo respirait le désir, la sensualité, l’élégance et le raffinement. Elle semblait forte, prête à s’ouvrir aux astres mauvais de Vegas et décidée à ruiner les participants d’un des casinos les plus populaires et connus de la ville. Elle passait un coup de fil et à peine ses hauts talons franchissaient le seuil de l’hôtel privé qui l’hébergeait depuis son arrivée qu’une voiture luxueuse d’un noir de jais venait à briller contre les poutres d’or de la demeure afin de l’accueillir sur ses banquettes de cuir en princesse inestimable qu’elle semblait être. Leo-Alisson avait prit de l’assurance et aussi un sacré coup de vieux et était devenue la célibataire à obtenir de toute urgence. Pourtant, sa vie était un scandale. Depuis qu’elle avait perdu Mavis et la garde de son fils, tous les médias se donnait à cœur joie d’écraser avec brio son sourire délicat et ses manières toujours parfaitement contrôlées. Alors ici, Leo tentait de se réinventer et de se créer un nouvel empire loin du monde de la mode et loin du climat de New York qui en avait trop absorbé d’elle pour réussir à digérer ses nouveaux projets. Leo avait besoin d’avancer sinon elle se savait sur le point de basculer et s’écrouler pour ne jamais se relever. Alors la demoiselle gardait la tête sur les épaules pour ne jamais sombrer dans le chaos et le mal qui l’incombait. Faire semblant était sa spécialité et encore ce soir, elle allait adopter ce parfait sourire pour combler son assistance d’un bonheur inestimable et pourtant faux jusqu’à la moelle. Déjà devant les tables de jeu, elle s’installait au centre d’une partie de poker qui semblait destiné à tester les plus grosses fortunes de cette ville. Cela tombait bien, la maison Woobleforth en faisait partie d’autant plus maintenant que Leo venait d’ouvrir quatre clubs. Elle gagnait, perdait, peu importe, elle avait la simple impression que les cartes représentaient sa vie. Elle empochait le jackpot et venait à se faire arracher son as de cœur aussi vite qu’elle l’avait lancé sans conséquence ni réflexion au préalable, sur le centre du tapis vert. Alors elle laissait les mains s’en accommoder, modeler sa réussite, briser ses maigres victoires et quand elle se sentait dériver en pensant à la famille qu’elle avait fondée puis perdue ensuite, elle s’enfilait une nouvelle Margarita avant de se redresser pour arpenter la salle de jeux. Elle se saoulait des symballes de pièces qui tombaient à chaque victoire et s’extasiait des cris de joie ou des visages endoloris qui parsemaient son horizon. Elle prenait de nouveau à boire puis changeait d’avis. Se faisait importuner, se laisse reluquer avec complaisance parce que la belle se foutait de tout du moment que son esprit était occupé à autre chose que broyer du noir. Si Leo se laissait aller et ne s’accrochait pas à sa porte de sortir, sa nouvelle entreprise florissante à NOLA et Vegas, elle se perdrait définitivement dans sa détresse. Ou dans son passé. C’est ainsi qu’elle voyait de nouveau les choses maintenant que ses yeux se déposaient sur une silhouette qu’elle aurait reconnu entre mille. Sourire en coin, elle oubliait cette allure vide qu’elle avait emprunté et ce regard éperdu pour se fondre vers Adrian. Elle l’avait aimé son ami d’enfance. Puis repousser pour ensuite se jeter de nouveau vers lui. Si l’allégresse n’avait duré qu’une nuit, elle avait construit des liens d’amitié puissant bien que parsemé d’ambiguïté peu dissimulé. Aujourd’hui qu’elle le retrouvait enfin, elle se faisait la remarque que Berkeley lui semblait bien loin à présent qu’elle avait tant gagné et tant perdu par la suite. Elle avait pensé quitter l’université pour s’aventurer sur une autre voie florissante et elle s’était écrasée en tout bien tout honneur. Tout le monde avait dû lire la presse. Ce n’était plus un secret mais dans ce désastre populaire elle en avait oublié tout le monde. Ses proches, sa famille, ses amis. Je ne t’aurais jamais imaginé faisant partie de ces joueurs invétérés. Qu’elle disait face à son ancien ami d’enfance qui venait enfin de croiser son regard. Leo ne lui laissait pas le temps de répliquer. Elle ne voulait pas entendre de reproches ni de sarcasmes ou remarques désobligeantes. Elle voulait juste oublier son passé, repartir de zéro. Mais elle se disait aussi que c’était sûrement trop demandé. Je te conseille leurs cocktails, ils sont à tomber.


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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyMer 10 Juin - 18:02


L'amitié ? C'est quand vous pouvez frapper à cinq heures du matin à la porte d'un ami pour lui dire : « J'ai tué quelqu'un » et qu'il vous répond tranquillement : « Faisons disparaître le cadavre. Où est-il ? »~ (léo-alison/adrian)

Une soirée à Las Vegas, une nuit loin de tout. Adrian Browning avait décidé, un peu sur un coup de tête il faut bien l’admettre, de partir séjourner un week end a Vegas, la ville de l’enfer. Du moins à ses yeux. Surement en profiterait-il pour aller voir Keena le lendemain. Ce soir il avait juste envie d’une soirée de détente, de luxure. Une soirée ou l’argent ne se compte pas, ou la richesse est d’or, ou la pauvreté est proscrite et enfermée à l’extérieur de ces lieux bien connus pour leur bruit de machine à sous, pour leur calme et en même temps leur agitation constante. Plus d’une heure de vol environ et le New Yorkais poserait pied sur le sol de cette ville qu’il ne connait finalement que très peu. Pour les seules fois ou il y est venu ce n’est pas vraiment le nord de la ville qu’il a visité. En vérité cette partie de la cité qu’il va découvrir ce soir il ne l’a vu que dans les films. Lumière éblouissante, voiture luxueuse et surtout pêché à tous les coins de rues c’est ce que cela lui évoque. C’est loin d’être son environnement naturel et pourtant ce soir il a envie de découvrir cet endroit qu’il n’a vu qu’à travers des écrans, il a envie de découvrir de ses propres yeux la ville que beaucoup regrette d’avoir visité. La ville qui semble constamment figé dans la nuit, comme si la journée tout cela disparaissait. Pourtant au lever du soleil la Sin City est toujours là, ce sont simplement les personnes présente quelques heures plus tôt qui ont disparu, tentant de laisser ici tous leur déboires. Adrian était donc dans l’avion en train d’écouter la musique, laissant son regard s’échapper sur la tablette de sa voisine qui dormait-il y vit, posé, un magazine people, le genre de magazine qu’il ne regarde pas habituellement pourtant la un visage familier attire son regard. Sa photo en bas de la couverture est suivie d’un titre en gros caractère de couleur jaune pour bien taper à l’œil. Le jeune homme prend alors discrètement le magazine pour lire le message affiché sur la couverture. Son nom est écrit en gros. Léo-Alison Woobleforth. Comme le ferait n’importe quel accro aux ragots il tourne les pages jusqu’à l’article concernant sa prétendue amie. Rupture, garde d’enfants, gérante de clubs, en lisant simplement quelques paragraphes il venait d’en apprendre plus que tout ce qu’il avait pu entendre de Léo en trois mois. C’était donc pour cela qu’elle c’était permise de ne lui donner aucune nouvelle ? Parce qu’elle était trop occupée avec son nouveau business ? Il avait bêtement pensé qu’après toutes ses années leur lien d’amitié était assez fort pour qu’elle ne le mette pas de côté une seconde fois. Il pensait qu’elle avait tiré des leçons de la dernière fois mais apparemment non. Apparemment elle prenait un malin plaisir à ignorer ses amis quand bien même ceux-ci pourrait lui accorder de l’aide. Adrian referma alors le magazine, regarda une dernière fois la photo de la blonde sur la couverture et soupira. Lorsqu’elle était venue toquer à la porte de son appartement à San Francisco il lui avait pardonné, plus que sa même puisqu’il avait passé la nuit avec elle, mais cette fois il ne serait certainement pas aussi naïf. De toute manière encore faudrait-il qu’il la croise à nouveau.

Quelques heures plus tard le jeune homme franchit les portes du casino, sourire aux lèvres, ravit de découvrir cet environnement qu’il n’a que trop imaginé. S’il y a bien une ville qui est bien reflétée dans les films que Adrian a pu voir c’est Vegas et il s’en rend très vite compte. L’ambiance qui règne dans le casino est tel qu’il se l’était imaginé. Il déambule dans l’immense bâtisse, jetant des coups d’œil à droite à gauche. Il se laisse le droit de mettre quelques pièces dans la machine de l’enfer, la machine à sous qui a fait tellement plus de malheureux que de millionnaire. Et ambiance l’amuse, il se dirige finalement vers une table de roulette et la encore décide de tenter sa chance. Il semble qu’elle soit avec lui puisqu’il gagne dès le premier coup et même s’il n’a pas misé beaucoup il est fier de lui et décide une fois de plus d’aller voir un peu plus loin. Mais avant il passe près d’un bar et prend un verre de champagne. Il le sait il est dans le cliché total du riche, emblème de Vegas mais ce soir il se plait à jouer ce jeu. Il se dirige vers une table de Black Jack quand une voix attire son attention. Relevant légèrement son regard il aperçoit la sublime blonde dont il a vu le visage placardé sur ce magazine quelques heures plus tôt. Elle lui fait face et se met alors à parler, le conseillant, dialoguant comme s’ils étaient de vieux amis. C’était vrai certes fut un temps mais aujourd’hui il avait fini de croire en leur amitié. « Et bien tu vois tu me connais mal, en même temps comment pourrait-il en être autrement quand on sait que tu ignores tous mes messages et appels » Elle semblait vouloir faire l’ignorante mais ce n’était pas le cas de Adrian qui comptait bien dire à la jolie blonde tout ce qu’il avait sur le cœur. « Tu as assez de temps pour venir te pavaner ici, montrer à tout le monde oh combien tu es riche et séduisante, dilapider ton argent mais tu n’as pas la moindre seconde à accorder à tes amis. Je pensais que tu avais changé avec le temps mais en fait t’es toujours la même Alison » Sa carrière semble toujours passer avant le reste, déjà lorsqu’elle était mannequin et aujourd’hui rien n’a changé.

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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyLun 22 Juin - 20:54

just need money and margarita
Leo-Alisson & Adrian



Leo courrait pour éviter l’impact foudroyant de la ruine qui s’étalerait sur elle comme du faux bronze rouillé par le temps et qui finissait par écoeurer même les plus téméraires. La jeune femme avait tout et pourtant plus rien. Elle pouvait sombrer, se relever, continuer, peu importe elle n’avait plus aucune attache. Tout était partit, s’était fini, exilé bien loin d’elle et en une fraction de seconde la solitude avait pris le relais de cet entourage mondain si familier qui l’avait porté toute sa vie. Sa famille n’était plus, ses parents l’encourageaient en sachant pertinemment que dorénavant ils ne pouvaient plus l’aider. Leo-Alison était devenue une enfant imparfaite qui avait les traits de la jeune femme prodige qu’avait tenté de façonner l’industrie de la mode à son plus haut moment. Regardez là. Une Paris Hilton raté qui avait cru que le succès et la beauté pouvait tout faire dans la vie. On s’émerveillait pour son conte de fée à la cendrillon et dès qu’il éclatait en mille morceaux, on venait cracher sur ce couple qui, aux dires de la majorité « n’aurait jamais pu tenir bon ». Trop différents, trop éloignés de leurs classes sociales respectives, trop, trop, trop… Leo entendait et encaissait encore et encore car c’était bien ça qu’elle avait appris toute sa vie. Sourire comme une potiche en ne se préoccupant jamais des dires d’autrui quand elle était la star et eux des mécréants jaloux de sa réussite planétaire. Mais dorénavant ? Elle était sur la corde raide. Celle qui pouvait vous faire pencher de deux côtés. Nombreuses starlettes si étaient retrouvées. Dorénavant elle avait deux choix. Se relever et reprendre sa carrière en main et maîtriser les médias insatiables de malheurs ou finir en rehab, se jeter dans la gueule du loup, salir à jamais sa réputation et sombrer dans les articles des « ceux qui ont mal tourné ». Hors de question. Si Leo aurait pu s’écrouler pour moins de balivernes à son sujet il y a encore un an, dorénavant elle était persuadée qu’elle devait se protéger et se fier à son instinct et pour l’heure, il était sur pilote automatique, dans l’incapacité d’appréhender tous les éléments qui constituaient son changement de situation et d’anticiper avec fiabilité, le mal qu’elle pourrait ressentir à tout moment si elle lâchait prise. Alors elle contrôlait tout parfaitement. C’était un magnifique doigt d’honneur à sa condition qu’elle brandissait et au destin, elle lui faisait le plus majestueux pied de nez possible quand il aurait désiré qu’elle s’écroule sur les tissus calfeutrés pour y déverser ses angoisses. Au lieu de ça, la jeune femme faufilait son regard charmeur et confiant au travers de l’imposant casino qui déchargeait une atmosphère bienveillante et plus que ça, hypnotisante. Elle se laissait guider à travers les machines à sous qui laissaient cliqueter les petites pièces de monnaie en son centre. La belle blonde observait les regards meurtris, les cœurs joyeux, les femmes aux robes immenses et au luxe outrancier qui se pavanaient, les gants de soie déposés avec charme sur les épaules d’hommes riches et avares de se faire récompenser pour argent dûment dépensé. Il y avait de tout ici, riches, pauvres, avides d’espoir, minés par leurs espérances… Elle avançait telle la croqueuse de diamants qu’elle aurait pu être si l’élégance et la classe avaient été absentes de son apparence. Hors, dans ces établissements, on reconnaissait tous, le potentiel des hautes sphères lorsqu’on croisait l’une de ses héritières les plus aisées. Presque intimidante, la donzelle apportait une nouvelle margharita à ses lèvres lorsqu’elle croisait une silhouette sortie tout droit de ses souvenirs les plus ensevelis. L’époque de l’université, de cette soi-disant révolte social où elle avait décidé de se prendre en main, de ne plus être dirigée, vivre l’expérience d’une indépendance factice quand papa et maman tenaient toujours les rênes en déversant sommes colossales et inestimables sur son compte en banque pour qu’elle puisse s’amuser en toute « liberté ». Elle avait cru cette vie difficile. A devoir jongler entre les vrais reproches, l’honnêteté fulgurante des gens qui l’encadraient et les responsabilités. C’était une véritable organisation, d’autres habitudes à adopter mais aujourd’hui, elle revoyait ces moments chargés d’un bonheur qu’elle aurait aimé retrouver. Inconsciente de tout, entourée comme jamais. Aimée bien plus. Si elle avait estimé son intervention convenable, elle finissait par se prendre en pleine figure les mêmes genres de remarques qu’il lui avait offertes le jour où elle s’était postée devant chez lui comme une cigogne apportant une merveilleuse nouvelle. Aujourd’hui il n’y en avait aucune, tout était sombre autour d’elle. Mais son sourire était captivant, crevant la réalité de par ce jeu d’actrice qu’elle n’avait pourtant jamais maîtrisée jusqu’alors. C’est bon Adrian, ne le prend pas comme ça voyons. Le temps passe, ça ne veut pas dire que j’oublie les gens juste que certaines fois les priorités deviennent plus difficiles à gérer ! Que la Woobleforth disait toujours d’une voix à en faire croire au maximum à ce foutu bonheur irrévérencieux et même sordide. Leo-Alison était devenue une fausse version d’elle-même, le prototype même d’une poupée orchestrée par le plus  habile des marionnettistes. Elle disait son scripte en clamant une extase volontaire et on devait y croire. Tout était dit. Leo avait toujours été naïve, vite dépassée par ce qui l’entourait lorsqu’on ne l’aidait pas mais toujours d’une franchise à toute épreuve. Comme des enfants inconscients des bêtises qu’ils pouvaient faire et des accidents qu’ils pouvaient provoquer. Si à l’époque elle avait été réellement sincère de s’être séparée d’Adrian, aujourd’hui elle ne ressentait plus rien. Son cœur il était creux, vidé de tout. Elle aurait pu voir son ami d’enfance comme un soulagement possible, une aide qu’elle aurait appelé d’un cri s’échappant en échos dans l’immense trou béant qui comblait sa poitrine mais non. Son visage souriait, ses yeux disaient le contraire. T’as toujours été très bon en leçon de vie hein Adrian ? Je ne suis clairement pas d’humeur à me disputer avec toi. Ca me faisait plaisir de te voir ici mais je ne suis plus une enfant. Revivre mon passé ce n’est pas dans mes objectifs du moment. Qu’elle disait comme si elle récitait son texte encore une nouvelle fois. Allez prend un verre. J’ai été énormément occupée depuis mon départ de l’université, tu devrais pouvoir comprendre ça…


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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyVen 17 Juil - 11:27


L'amitié ? C'est quand vous pouvez frapper à cinq heures du matin à la porte d'un ami pour lui dire : « J'ai tué quelqu'un » et qu'il vous répond tranquillement : « Faisons disparaître le cadavre. Où est-il ? »~ (léo-alison/adrian)

Les portes s’ouvrent et tout ce qu’il avait jusqu’à lors seulement imaginé lui saute soudain à la figure. Tout est comme il se l’était imaginé, même plus, chaque chose est poussée à son extrême si bien qu’il a soudain l’impression d’avoir pris vis dans l’un de ses clichés que l’on nous montre dans les chefs d’œuvre hollywoodiens. Chaque personne présente en ces lieux semble être un cliché elle-même. Quelques regards se tourne vers lui, ils l’ont remarqué, oseront-ils penser qu’il ne fait pas partit de leur milieu ? Est-ce son habit qui l’a trahi ? Son attitude ? Adrian sait qu’il ne veut pas être comme toutes ces personnes qui le fixent à l’instant même, il ne l’a jamais voulu, pourtant ce soir jouer la comédie semble amusant. A peine vient-il de mettre les pieds dans cet endroit que déjà il se sent comme un intrus. Finalement à quelques mètres, fixant une machine à sous il aperçoit un jeune homme, différent des autres. Il semble regarder cette machine comme si c’était une voyante qui lui dévoilerait son avenir, ses yeux font des allers-retours sur les logos qui bougent au fur et à mesure que la machine avale les pièces de  cet homme. Un peu plus loin un couple. La même expression dans leur visage. Adrian se sent soudain moins différent. Ces personnes-là ne rêve que d’une chose c’est que leur vie change d’un instant à l’autre. Stupide rêveur. Avoir de l’argent et s’amuser à le dilapider ou bien attendre que le bruit retentissant de l’argent se mette à hurler. Finalement le jeune homme ne se classe dans aucune de ces deux catégories. Peu importe. Il n’a jamais aimé être catalogué, étiqueté selon l’attitude des autres. Il a sa propre étiquette. Pourtant ce soir il décide de l’enlever, il décide de se prendre pour un autre pendant quelques instants. C’est donc son verre à la main qu’il déambule dans le casino quand la silhouette de mannequin de Léo fit soudain son apparition. Elle commence à parler et comme souvent elle le met en colère. C’est comme si à chaque rencontre il avait besoin de crier avant que tout ne revienne à la normal. Pourtant cette fois il en avait marre, il était fatigué de tout lui laisser passer, fatigué de lui pardonner à chacune de leurs retrouvailles. Elle semble toujours avoir une bonne excuse, alors qu’il se met à parler il lui semble qu’elle sait déjà ce qu’elle va répondre, elle semble sûre d’elle comme quelqu’un qui sait exactement quel discours il doit énoncer. Ces réponses semblent toutes faites et répétés depuis bien longtemps ce qui a le don de l’énerver encore plus. Il ne comprend pas qui est cette jeune femme en face de lui, il ne la reconnait plus. Il secoue la tête à ses dires, de plus en plus exaspéré par ses paroles. Elle fait comme si ce n’était pas important, comme s’il n’était pas important et ça l’offense, lui et sa fierté. « On est tous occupé Léo, on a tous des priorités ! Moi par exemple je suis en train de faire mon film, j’ai beaucoup de rendez-vous, beaucoup de boulot mais cela ne m’a pas empêché d’essayer d’avoir de tes nouvelles » Elle avait toujours une bonne excuse, toujours des « priorités », comme si le monde entier reposait sur ces épaules comme si chaque instant, chaque seconde de sa vie pouvait la faire basculer. Le brunet avala son verre d’une traite et en attrapa un autre sur le plateau d’un serveur qui passait non loin de là avec de nombreux verres en équilibre. Son regard planté dans le sien il essayait de comprendre pourquoi elle agissait ainsi. Elle avait des problèmes il le savait désormais grâce à ce magazine mais au lieu d’en parler à ses amis elle préfère jouer la comédie, ignorer ses amis. Elle a fini par devenir tout ce qu’il a toujours redouté. A son entrée à l’université il pensait qu’elle avait laissé de côté pour de bon cette partie d’elle mais c’était faux. « Occupée avec quoi ? Ta séparation ? La garde de ton enfant ? Oui tu vois je suis au courant de tout ça et ce n’est pas grâce à toi malheureusement. A chaque fois que j’apprends quelque chose sur Léo-Alisson Woobleforth c’est toujours par des journalistes qui s’amuse à la haïr mais jamais par toi… » Aujourd’hui plus que jamais il avait la sensation d’être face à une totale inconnue. Même son sourire lui semblait différent, faux. Il ne l’a jamais trahie, jamais laissé tomber alors pourquoi agit-elle comme ça aujourd’hui ? Pourquoi a-t-elle autant changé ? « Je ne te reconnais plus Léo… » Une fois la colère légèrement atténué c’est de la détresse qui traversa le visage du jeune Browning. Pourquoi ne lui parlait-elle pas ? Il pourrait l’aider il en est certains, du moins il pourrait lui changer les idées comme il l’a déjà fait à de nombreuses reprises. Ne serait-ce pas suffisant ? Il avala alors une nouvelle gorgée, la regardant. Ses traits semblaient si fatigués, si triste. Elle avait perdu son enfant et son mari. Il se rendait compte désormais que lui crier dessus n’avait peut-être pas été la meilleure chose qu’il ait fait de la journée. Peut-être avait-elle besoin d’être seule… Peut-être qu’en s’éloignant de tout le monde elle se persuadait de ne plus perdre personne ainsi. Il s’en voulait soudain de s’être énervé après elle et pourtant il savait que s’il ne le faisait pas elle ne réagirait pas et continuera à jouer la comédie.

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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyMar 28 Juil - 13:12

just need money and margarita
Leo-Alisson & Adrian



Elle l’avait perdu. Son amour de toujours, celui avec lequel elle pensait finir sa vie, ses jours entiers. Jamais dans sa vie, quand Leo avait rencontré nombre d’hommes au regard troublant, elle n’avait eu la certitude d’avoir un réel avenir, la possibilité d’un futur concret avec une autre personne. Mais elle avait connu la sensation d’avoir trouvé enfin son égal, sa moitié. Mais finalement elle s’était trompée. Ou peut-être qu’elle avait eu raison jusqu’à un certain point de fuite, cette limite improbable où tout avait dérivé du mauvais côté quand la logique semblait les conduire sur la bonne route jusqu’à présent. Tant pis pour elle, tant pis pour cette vie qu’elle s’était imaginée, Leo préférait se dire que dorénavant, jeune comme elle était, elle pourrait continuer sa vie, tenir ses objectifs et ne plus jamais penser aux hommes autre que pour ses plaisirs intimes. Encore que, elle avait bien du mal à imaginer un seul inconnu tenter de fragiliser ses barrières quand elle se sentait repue et vide d’elle-même. Triste comme les pierres, dépecée de la moindre vigueur et humanité, Leo-Alisson convenait qu’elle n’était plus la jeune femme qu’elle était lorsqu’elle avait quitté les bancs de l’université qu’elle avait chéri pour se jeter dans le grand bain d’une expédition la menant au bord de la ruine. Alors aujourd’hui elle faisait semblant parce que montrer la réalité ne lui offrirait rien de bon. Seulement un incommensurable chagrin qui ne s’atténuerait jamais au fil des jours, des mois et des années. Ce serait Leo dans sa resplendissante chevauchée vers un avenir pimpant ou elle, seule, dénudée de tout, vautrée à jamais dans ses souvenirs douloureux et ses boissons hors de prix. Lorsqu’elle regardait Aidan, elle ne le trouvait pas réellement changé malgré le temps qui les avait séparé. Ou n’était-ce qu’une illusion de voir qu’elle au contraire, avait tellement évolué que les autres à côté, semblait les mêmes représentations de ce qu’elle avait quitté avant. Il pouvait la regarder de son regard abbatu, la destabiliser, lui hurler dessus et tenter tant bien que mal, de la persuader qu’elle avait de nouveau fauté vis à vis de ses amitiés, de ses relations d’antan mais rien ne semblait la contraindre à enlever ce masque qui définissait si bien aujourd’hui, la représentation de ce qu’elle prétendait être. Une vraie ruine sous le beau visage d’une star à la hauteur des attentes de ceux qui ne comptaient pas vraiment. Je pourrais regretter beaucoup de choses Aidan mais non effectivement, je n’avais aucune envie de donner de nouvelles parce que je n’en avais pas le cœur. C’est bien beau de venir me reprocher mon absence mais c’est encore plus facile quand tu n’as jamais eu à endurer ce que j’ai dû supporter alors épargnes moi ton jugement hâtif s’il te plait. Elle levait les yeux au ciel comme si ses paroles l’insupportaient et qu’elle grondait un enfant colérique. Il avait pourtant toutes les raisons de lui en vouloir mais elle lui en voulait encore plus dorénavant de ne pas comprendre son silence et cette absence qu’elle avait laissé naître entre eux. Parce que si quelqu’un devait juger il fallait d’abord vivre les problèmes des autres et leurs souffrances pour comprendre les choix qu’ils avaient pu faire. Leo le dévisageait longuement mais ne voulait pas disparaître de nouveau, tourner les talons et s’éteindre dans la foule compacte qui sévissaient au travers des différents tapis verts bordés de jetons colorés. Viens avec moi. Rattraper le temps perdu ? Impossible. Elle ne savait pas quoi faire mais elle ne pouvait pas l’évincer ni disparaître dans cette soirée alors qu’il était présent, emplis de reproches qu’elle avait du mal à entendre. Alors elle avançait en direction de la sortie en espérant qu’il la suive et lorsqu’elle remarquait que c’était le cas, elle attendait que le voiturier fasse apparaître sa voiture flambante pour s’y engouffrer, le jeune homme à ses côtés. Tout en brisant la route de la vitesse ahurissante qu’elle provoquait, elle jetait de temps en temps quelques coups d’œil au jeune homme. La côte de Vegas grimpé avec fougue, elle arrivait enfin dans sa villa solitaire en haut de la plus haute colline de sin city. Fais comme chez toi. C’était tout ce qu’elle pouvait lui dire pour lui faire comprendre qu’elle avait besoin qu’ils s’enferment tous deux dans sa nouvelle intimité pour qu’ils puissent être tranquilles et seuls. Je crois que c’était à Coachella qu’on avait pris cette photo … Ca me semble si loin maintenant… Qu’elle disait en fixant l’une des nombreuses photos qui reflétaient son passé et qu’elle n’avait jamais eu le courage de faire disparaître totalement. Leo souriait légèrement à leurs mines ravis, à ce confort qu’ils avaient vécu, à ce moment où elle semblait sur des charbons ardents à l’idée de lui annoncer sa grossesse. Cest ici que je me cache. Je suis arrivée il y a un mois. Seule, désespérément seule, Rayponce dans sa haute tour d’ivoire.


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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyLun 10 Aoû - 15:24


L'amitié ? C'est quand vous pouvez frapper à cinq heures du matin à la porte d'un ami pour lui dire : « J'ai tué quelqu'un » et qu'il vous répond tranquillement : « Faisons disparaître le cadavre. Où est-il ? »~ (léo-alison/adrian)

Adrian voulait hurler, la secouer, lui crier d’arrêter cette petite comédie mais il savait que cela ne changerait rien. A voix haute il exprima tout ce qu’il pensait de sa façon d’agir, sans filtre, sans censure, juste sa pensée la plus honnête. Au fond il espérait un revirement de situation, des excuses, ou même moins, peut-être juste une étincelle dans son regard qui marquerait des remords, de la culpabilité. Juste une petite hésitation sur la validité de ces actes lui suffirait mais non. Il n’y avait rien. Son regard était vide, si vide. Elle semblait être complètement éteinte. La flamme dans ses yeux avait disparu, les rêves, l’aventure, plus rien ne vivait là-dedans. Comme un objet que l’on aurait cassé. Une boîte à musique ne faisant plus aucun son, un livre dont les pages sont déchirées. Oui c’est ça elle était déchirée. Et il voulait l’aider. Il n’avait pas envie de la blâmer, enfin si peut-être un peu oui c’est vrai mais ce qu’il voulait surtout c’était la faire réagir. Mais elle semblait insensible à chacune de ces remarques. Elle avait réussi à construire des remparts que Adrian était incapable de franchir. « Bon sang mais merde Léo t’as pas le monopole du malheur d’accord ! Tu te retrouves toute seule, sans mari, sans enfant donc on doit pleurer avec toi c’est ça ? J’ai perdu mes parents je te rappelle alors tu vois moi aussi je sais ce que c’est que de se retrouver seul ! » Son regard c’était assombri l’espace d’une seconde. Parce qu’il n’a pas vécu la même chose qu’elle il n’a pas le droit de lui faire des reproches ? Est-ce qu’elle ce serait gêné elle ? Certainement pas, la princesse Woobleforth a toujours dit haut et fort ce qu’elle pensait « Alors quoi ta situation est plus triste que la mienne ou que celle de je ne sais qui ? Depuis quand est-ce qu’on doit faire une échelle de la tristesse ? Etre malheureuse ne t’empêche pas d’être une bonne amie crois-moi » Il lui en voulait, à cet instant là il aurait même pu la gifler. Un excès de violence qu’il n’aurait pas contrôlé mais qu’il aurait surtout regretté à la seconde. Il se contenta donc de la regarder, sans rien laisser paraître lorsqu’elle lui demanda de venir avec elle. Ou ça ? Pourquoi faire ? Il la regarda s’éloigner pendant une seconde a peine. Hésitant. Finalement il lui emboita le pas jusqu’à l’extérieur du casino. Ou voulait-elle l’emmener ? Etait-elle encore en train de faire une diversion pour ne pas avoir à s’expliquer sur ces actes ? Certainement oui car c’est ce qu’elle faisait de mieux mais il tenait tout de même à savoir où elle voulait l’emmener. Une fois dans la voiture son regard resta planté sur elle. Attendant qu’un son sorte de sa bouche mais non. Le trajet fut silencieux et rapide malgré tout. Lorsque la voiture s’arrêta et que Adrian ouvrit la porte il remarqua alors devant ces yeux une immense villa. Chez elle ? Cette immense bâtisse lui appartenait ? Pourquoi acheter quelque chose d’aussi grand pour elle toute seule ? La folie des grandeurs certainement. Ou bien peut-être espérait-elle pouvoir un jour remplir ces immenses pièces de personnes qu’elle aime ? La villa était tellement grande et tellement vide de vie que la voix de la blonde résonnait presque lorsqu’elle s’exprimait. A cet instant Adrian comprit alors la solitude qu’elle ressentait. Tout ce qu’elle pouvait entendre dans cette maison c’était l’écho de sa propre voix. Triste et seule. Elle lui parle d’une photo, il reporte alors son regard sur elle puis observe la photo qu’elle regarde. Il s’approche. Observant leur deux visage si souriant. Adrian se souvient de cette soirée la. Lorsqu’elle est venue lui sauter dessus en pleine nuit dans sa tente, puis lorsqu’elle l’a emmené dans les coulisses d’une des scènes. Il se souvient aussi que c’est ce soir-là qu’il a appris qu’elle avait eu un enfant quelques mois, semaines plus tôt. Finalement c’était toujours comme ça entre eux, il apprenait toujours tout sur elle avec des semaines de retard. Finalement entre cette photo et ce soir il n’avait pas vraiment vécu d’autres bons moments ensemble. Cette pensa forma une boule au fond de la gorge du jeune homme. Il tenait réellement à elle et pourtant il se rendait compte que depuis leurs retrouvailles il y a plus d’un an ils n’ont presque jamais passé de moments juste à eux deux. Les seules qu’ils ont passé était pourtant mémorable, gravé dans sa mémoire mais alors pourquoi étais-ce si compliqué d’être juste de bons amis qui s’amuse ensemble. Pourquoi y avait-il toujours les disputes, les conflits…  Il n’avait pas l’intention de s’excuser pour ces paroles quelques minutes plus tôt au casino, non, mais il n’avait pas envie de continuer cette dispute. Comme souvent il décida de passer à autre chose, de lui pardonner une fois de plus alors qu’il c’était juré de ne pas le faire. Elle finirait à nouveau par le décevoir c’est certain mais c’était sa au final leur relation. Se disputer, se réconcilier, passer un bon moment puis s’oublier pendant un temps. Ce n’était pas vraiment sain et ce n’était pas ce qu’il voulait mais pour ne pas la perdre totalement c’était cette tradition qu’il avait décidé de continuer « Fais-moi visiter cet endroit… » Un moyen comme un autre de faire redescendre les tensions. Avant qu’elle ne bouge il se plaça devant elle, plongeant son regard dans le sien. Elle semblait si différente de la Léo qu’il connait. Il passa une main sur sa joue légèrement rosé et dit « Tu sais j’aimerais tellement te voir sourire à nouveau comme sur cette photo. Ce sourire me manque. Cette Léo la me manque… Alors arrêtes de te cacher, arrête d'être une autre soit juste la Léo que j'aime la Léo que j'ai rencontré lorsque j'étais enfant»
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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyJeu 20 Aoû - 19:52

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Leo-Alisson & Adrian



Leo n’entendait pas vraiment ce qu’Adrian lui disait d’une voix torturée par la colère et l’incompréhension. Ce qu’elle voyait c’était juste ses malheurs et le mal qui l’avait guetté pendant tout ce temps. Rien d’autres à ces moments, n’avait semblé pouvoir la soulager ni lui ôter l’épine affreusement destructrice qui s’était enfoncée dans son talon d’Achille. Elle aurait pu l’avoir au téléphone qu’elle aurait eu du mal à se concentrer. Aurait-ce été mieux si elle l’avait écouté et acquiescé juste comme ça pour les bonnes manières ? Parce que c’était exactement ce qu’il se serait passé et ni l’un comme l’autre n’aurait apprécié ce malheureux stratagème pour éviter de parler de soit. Leo aurait été une tombe qu’il soit l’un de ses amis les plus proches ou non. Même Matthias son meilleur ami n’avait eu le droit à ses récits. Juste des réponses à ses messages d’un air désintéressé et très distant. Bien trop en vu de leur amitié. Ainsi, elle avait mis tout de côté mais pour protéger les autres dans un sens même si rien n’était ainsi. Tout était éparpillé, un puzzle qu’elle devait réparer. Récupérer les pièces, les assembler, tenter de cacher cette dissection, ces cratères, ces sillons dentelés… Alors elle l’écoutait mais tout en le comprenant et en se sentant honteusement égoïste, la Woobleforth savait qu’elle n’aurait pu faire plus. Le silence valait mieux que le dédain, l’ignorance était mieux que l’hypocrisie consciente. Dans sa tour, elle avait sévi, désoeuvrée telle la sorcière qui exécutait d’un simple coup d’ongles manucurées, ses amitiés restreintes et en perdition. Elle n’avait fait que pousser un peu plus dans le vide, ce qui semblait sur le point de s’écrouler pour de bon. Happer par le destin ou détruit par elle, la belle avait choisi. Et pourtant, maintenant qu’elle tentait désespérément de se reconstruire en évitant tout ce qui l’a reliait à ce passé larmoyant, elle désirait plus que tout renouer avec Adrian. Deux Leo se battait corps et âmes en elle. L’une désirait le retrouver, s’échapper de cette montagne de souvenirs encombrants pour avancer, se retrouver, redevenir celle qu’elle l’était et l’autre, qui ne voulait rien de tout cela, qui voulait continuer à faire semblant, rester dans ce cocon immuable, vide des autres qui était devenu son refuge. Elle était emprisonnée dans une carcasse molle, grumeleuse, fausse sous tous points de vue. Mais sans réellement réussir à obtenir une réelle décision, elle préférait l’emmener avec elle. De toute manière, les cocktails, ici, n’avaient que la couleur de somptueux. Elle délaissait donc son verre et tentait d’échapper à la foule éparse qui gémissaient d’une tension qu’elle ressentait que trop bien. La gloire, l’argent, la réussite, la victoire. Quand on perdait on repartait bredouille, elle l’était, dépassée. La voiture avait grimpé la colline dans un silence harmonieux avec celui qu’entretenait les passagers et rien ne changea que lorsqu’elle se décidait enfin à briser cette horrible symphonie. Il y a vingt chambre, autant de salles de bain. Je crois qu’il y a un jaccuzzi près de la piscine. Il y a un poom house, une salle de billard et un bar à la cave. Qu’elle avait récité comme un automate en imitant son conseiller immobilier. Si fade, comme lui. Elle avait signé sans même regarder le reste des pièces. Leo s’était juste arrêtée sur la vue, sur ce parfait espace de terre nu où trônait en son centre Vegas et ses hautes tours brillantes d’éclat. Elle sévissait en haut de sa colline et se mêlait au monde d’en bas lorsqu’elle en ressentait l’envie et se le devait pour ses affaires. Elle ne mêlait plus rien, ne se mélangeait plus, évitait le surplus de médiatisation qu’elle avait connu, elle désirait contrôler. Je crois qu’en devenant mère, cette Leo ne sera plus jamais la même. Des images de son nouveau né lui revenait à l’esprit. Elle voyait aussi les premiers pas de Micah… De son smartphone, dans son jet privé, au milieu des nuages, qui l’emmenait à Tokyo pour rencontrer des actionnaires pour ses projets. Elle voyait son rire, son sourire, elle entendait ses premiers mots mais bien trop tard pour son âge. Un retard de croissance, un manque d’affection… Voilà tout ce que lui avait hurlé Mavis dans un élan de colère non contrôlée. Leo avait voulu leur offrir une vie d’exception et avait désiré plus que tout pouvoir tout gérer, son existence populaire et sa famille dont son mari ne voulait rien avoir à faire avec cette vie. Mais c’était elle depuis toujours, quoi qu’il arrive. Je n’avais aucune envie de te faire du mal mais je n’aurais sû quoi te dire. J’ai honte tu sais et quand j’y pense je me dis qu’au final je ne regrette rien. Quoi, j’ai abandonné mon fils ? Je n’ai pas été assez présente ? Tu crois vraiment que le prince William se fait engueuler lorsqu’il respecte ses engagements quand Kate s’occupe de son fils ? Il avait le choix, il connaissait ma vie. Alors quoi ?! J’aurais dû devenir normal tu crois ? Micah n’aurait manqué de rien, il le savait et il se serait fait à la vie que je lui offrais. Les Kardashian ont vécu pareils et je crois bien qu’elles le vivent très bien aujourd’hui ! Merde ! Leo n’avait pas eu l’intention de déverser sa colère mais c’est ce qu’elle faisait. Voilà pourquoi, elle se retournait désespérément en colère contre tout et finissait par ouvrir la grande baie vitrée pour descendre quelques marches de pierres cuivrées. Ca c’est la piscine.  


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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyMer 26 Aoû - 11:59


L'amitié ? C'est quand vous pouvez frapper à cinq heures du matin à la porte d'un ami pour lui dire : « J'ai tué quelqu'un » et qu'il vous répond tranquillement : « Faisons disparaître le cadavre. Où est-il ? »~ (léo-alison/adrian)

Il était dur avec elle mais c’était voulu. Il attendait une réaction de sa part après ce qu’il venait de lui dire mais non elle restait toujours impassible. Le visage si neutre qu’on aurait pu la croire endormi si seulement ces iris n’étaient pas en train de le fixer. En fait il n’était même pas sûr qu’elle ait écouté un seul mot de ce qu’il lui a dit. Elle semblait perdue dans ces pensées certainement futiles. Il soupira alors comprenant que aucune de ses paroles n’avaient d’effets sur elle. Elle semblait impassible face à chacune de ces remarques comme si elle c’était préparé à entendre tout ça. Fatigué de se battre contre elle en vain il décida de la suivre. Comment pouvait-elle vivre dans ce monde qui lui, le dégoutait autant ? Ce monde qu’il n’avait jamais réussi à comprendre.  A quoi bon l’ignorer pendant tout ce temps pour aujourd’hui vouloir qu’il lui offre son pardon ? Elle avait joué aux fantômes pendant des mois durant et aujourd’hui elle souhaitait revenir d’entre les morts ou presque comme si l’absence n’avait pas exister. Comme si tout ceci n’avait été qu’un rêve beaucoup trop long. Elle aurait pu se contenter de l’écouter la sermonner avant de retourner se délecter de son liquide doré dans cette foule qui l’avalerait en faisant alors l’une des leurs. Telle une horde de zombie qui la contaminerait. Peut-être était-elle déjà devenue l’un d’entre eux. Son regard semblait si vide aujourd’hui que Adrian n’était plus sûr qu’il y ai encore quelque chose qui puisse vivre en elle. Lorsqu’elle commença son récit à propos de sa demeure cela ne fit que consolider son idée. Elle débitait son discours tel un robot. Les phrases semblés pré enregistré dans sa mémoire depuis des mois. Cette fille en face de lui, lui faisait peur. Au fur et à mesures des minutes l’image de sa Léo s’effaçait de sa mémoire, remplacé par cette fille qui n’était qu’une pâle copie de son amie. Pourquoi avoir autant de pièces alors qu’elle était seule ? Elle ne faisait que renforcer son sentiment de solitude. Adrian marchait sur chacun de ces pas, explorant cette demeure ou l’écho de sa voix se faisait entendre. Les pièces aussi immenses soient-elles étaient remplis de vide. Il y avait tous les meubles dont une maison à besoin c’est vrai, la cuisine était équipé de tous les robots électroménagers les plus couteux  mais à part les photos dans l’entrée il n’y avait aucune trace de vie dans cette maison. Un ou deux objets trainés parfois sur un meuble signe du passage de la belle blonde. La demeure était hantée par la Woobleforth. Elle déversait alors sa colère sur lui, incapable de retenir ces mots. Et pour la première fois de la soirée il comprenait son désarroi. Il la fixa plusieurs minutes, sans rien dire puis comme si elle ne supportait plus son regard sur elle, elle lui montra la piscine. Le brunet regarda alors dehors et descendit les quelques marches qui menait jusqu’à la piscine. Il s’en approcha alors à petit pas jusqu’à être juste au bord de l’eau. Léo l’avait suivi, certainement sans s’en rendre compte. Ils fixaient l’eau, sans un bruit. Adrian glissa sa main vers celle de la jeune femme pour l’attraper. Une pensée lui traversa alors l’esprit, plus qu’une pensée même, une idée. Une idée idiote digne d’un enfant naïf mais une idée tout de même. Relevant finalement son regard vers l’ex mannequin il murmura comme s’il avait peur de briser ce silence. « A trois on va sauter dans cette piscine. On va sauter et lorsque tu seras en l’air au-dessus de l’eau tes problèmes s’envoleront avec toi, tout sera oublié » C’était idiot, enfantin et pendant quelques secondes le New Yorkais fut persuadé qu’elle allait le lui dire. Qu’elle se moquerait de lui en expliquant ne plus être une enfant mais aucun son ne sortit de sa bouche. Ce n’était pas un plongeon qui effacerait l’absence de son fils il le sait mais il c’était dit que peut-être pendant ce bref instant de folie elle ne penserait plus à rien. Peut-être qu’il pourrait l’entendre rire à nouveau comme avant, avec ce rire si enfantin, si contagieux que personne ne peut y résister. Peut-être pourrait-il apercevoir pendant un bref instant la Léo qu’il connaissait. Si seulement il réussissait à la faire revenir ne serait-ce que l’espace de quelques secondes il saurait alors qu’elle est toujours quelques part la dessous. Sous ce masque. Tenant toujours fermement sa main dans la sienne il commença alors le décompte. Espérant de tout son cœur qu’elle ne l’abandonne pas une fois de plus. Espérant qu’elle se laisse aller. « 1,2,…3 » Les jambes légèrement fléchit il se propulsa alors au-dessus de l’eau avant de s’enfoncer sous l’eau. Là, alors que ces pieds heurtaient le fond de la piscine il ouvrit les yeux. La piscine étant éclairé par quelques lumières il pouvait distingués chaque carreaux sous ces pieds. Là, sous l’eau, à l’écart de tout le reste il se sentit libre. Comme si plus rien n’existait autour. Après quelques secondes il remonta à la surface, essuyant son visage il hésita un instant à ouvrir les yeux. Aurait-il face à lui le sourire merveilleux de cette fille qui avait disparu ou bien ferait-il toujours face à ce fantôme, ce zombie, ce corps sans vie.
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MessageSujet: Re: (adrian) just need money and margarita (adrian) just need money and margarita EmptyMer 2 Sep - 17:09

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Adrian était un ange. Il l’avait aidé à chaque instant et avait vu naître en elle la femme qu’elle avait choisi de devenir quelques années auparavant. Indépendante, curieuse, droite… Elle avait tenté de le rester mais l’idée restait complexe quand tout ce qui semblait la rendre heureuse s’envolait progressivement. Elle n’était plus entourée. Ses parents avaient décidé de la laisser reprendre ses repères et Leo avait besoin de sa solitude. Elle s’accrochait péniblement sans savoir comment tout cela pouvait finir. Pouvait-elle encore rester ainsi ou devait-elle se réveiller progressivement si elle ne voulait pas subir ce qui lui arrivait ? A force de vivre sans humanité, elle pouvait peu à peu sombrer. Pourtant, si dans ces situations là la majorité des gens se plongeaient dans l’alcool ou oubliait leurs problèmes en s’échappant dans des substances illicites. La jeune femme n’en faisait rien. Loin d’être une saine, elle ne passait pas ses soirées à se poudrer le nez et à échanger des moments charnels avec un inconnu différent chaque fois. Leo travaillait plus qu’elle ne l’avait jamais fait depuis sa plus jeune enfance. Et cela avait payé. Adrian était dorénavant présent face à elle et s’il pouvait comprendre qu’elle n’avait eu que peu de temps libre, il pouvait aussi comprendre que sa vie personnelle s’était conclue au point de non retour, au néant. Un fléau dont il devrait la sortir de là. Elle l’avait longuement observé, l’avait emmené chez elle car, mine de rien, Leo n’avait aucune envie de le voir disparaître une nouvelle fois. Erudie, la belle savait que, si elle voulait reprendre sa vie en main, elle allait devoir de nouveau s’entourer des rares qui avaient toujours été présents jusqu’alors. Elle lui avait parlé, droitement, sans bavure. Elle espérait qu’il la comprenne aussi bien qu’elle comprenait sa situation défrayante et dont elle tentait de s’échapper. Au bord de la piscine, la jeune femme l’écoutait et se mit à sourire. D’accord, je te suis. En réalité, c’était bien la première fois qu’elle allait entrer dans le bleu océan de cette piscine aux dimensions olympiques. En réalité, la belle n’avait pas vraiment profité de l’espace dont elle disposait et avait plus passé son temps dans le bureau et dans sa chambre. Les différentes pièces qui lui offraient de nombreux instants ludiques étaient restés tristement inhabités en attendant que quelqu’un un jour, ne vienne s’en approprier les plaisirs. Micah aurait pu, il aurait couru dans chaque pièce de ses petites jambes. Mais Mavis n’aurait jamais approuver pour le simple fait qu’on ne s’occupait pas d’une famille dans la ville du vice hormis si l’on venait déjà de ces milieux où Vegas se révêtait d’or plutôt que de luxures malsaines. Leo attrapait la main de son amie et venait à enfin sauter dans les eaux cristallines. L’étau se ressera sur elle pendant que les pans de sa robe venaient à s’élever autour d’elle la délivrant d’une lourdeur impressionante. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas fait quelque chose sans réflexion, qu’elle n’avait pas laissé son impulsivité prendre le contrôle de sa vie. Avant, c’était sa naïveté et son côté enfantin qui l’avait toujours poussé à agir. Aujourd’hui il semblait qu’elle avait muri bien trop vite sans possibilité de retour. Lorsqu’elle ressurgissait à la surface, elle émettait un doux rire avant de se tourner vers Adrian. Merci d’être là Adrian. Je vais faire des efforts c’est promis. J’avais juste besoin de temps et… De retrouver mes amis sûrement. Que la belle disait. Il était certain qu’un simple plongeon n’effacerait pas la rancune qu’elle détenait ancrée au fond d’elle mais peut-être était-ce un moyen pour elle de se rappeler qui elle était avant et qu’elle n’avait pas fini sa vie. Je sais pas si tu sais ce que ça fait. Quand tu crois que toute ta vie est enfin tracée, que tu y es arrivée, que tu as tout. Puis du jour au lendemain tout dérape et tu te dis qu’au final, en y regardant bien, tu aurais presque pu le voir avant que ça n’arrive. Leo-Alisson avait joué avec des œillères. Aujourd’hui elle avait perdu lamentablement mais personne n’aurait parié sur elle. Evidement, seule la folie l’aurait fait et c’était avec elle qu’elle s’était étroitement liée en pensant que son histoire marcherait. La belle blonde faisait lentement glisser sa longue robe de satin contre son corps et se retrouvait en sous-vêtements. C’était l’argent qui tombait le long de ses courbes et toutes les apparences qu’elle voulait montrer qui s’effaçaient. Dis moi que toi tu vas bien… Leo culpabilisait toujours de son manque de présence. Il était évident qu’il faudrait bien plus qu’une piscine et un simple rire pour effacer son manque d’amitié flagrant. Tu es le premier à me rendre visite. Je n’ai pas vu Harper depuis bien plus longtemps que je ne t’ai vu… Qu’elle disait en faisait une moue désagréable. En réalité, peu de gens restaient encore dans sa vie. Matthias… Toujours présent et puis dorénavant Adrian qui ne cessait de faire des allers et retours. Mais qui d’autres réellement avait le droit de dire qu’il était ami avec elle ? Hormis les riches héritiers qui s’agenouillaient face à elle, on ne pouvait clairement pas dire qu’elle pouvait compter sur ceux qui l’entouraient et c’était peut-être, sa plus grande faiblesse.

[ps : Relecture plus tard, désolée pour les fautes d'orthographe !!]

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