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Make the money [ LUX ]

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MessageSujet: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptySam 23 Fév - 11:02


LUX & THEA


« Vous m'emmerdez. » Net, simple, clair et précis. Ma phrase balancée sur un ton sec, se mélange au brouhaha ambiant de la pièce boisée. Ma journée a été très longue et ma patience a des limites qui sont très basses à l'heure actuelle. Alors que ce mec à la boule à zéro – qui ressemble d'avantage à Monsieur Propre – me fasse du rentre dedans sans aucun tact, m'agace particulièrement. J'ai un sale caractère, toutes les personnes qui m'entoure le savent. Et ceux qui ne me connaissent pas l'apprennent très vite. Je n'aime pas que l'on vienne m'emmerder et je le fais savoir très clairement. Mon taux de mauvaiseté variant en fonction de mon humeur bien entendu. Depuis que je suis gamine on dit de moi que je suis une garce. Cela m'a toujours fait sourire. Il faut dire que la vie n'a jamais été tendre avec moi alors forcément je me suis construit un caractère aussi solide que du béton armé. Ce gros boulet qui se trouve à ma droite vient d'ailleurs de s'y frotter. A la limite si il avait eu un minimum de classe, j'aurai peut-être pu lui faire croire qu'il avait une chance avec moi, histoire de le rendre heureux pendant quelques heures. Mais cet abruti fini, a moins de prestance que le cactus qui décore la chambre de ma résidence étudiante. De mon index je suis la forme arrondie du haut de mon verre tout en l'effleurant. Quelle idée j'avais eu de rester seule dans ce bar après que l'un de mes amis ne soit parti. J'aurai mieux fait de rentrer illico dans ma piaule. Ouais, j'aurai mangé des tas de cochonneries tout en regard Sex and the city. Hum. Ce programme est nettement plus intéressant que celui de picoler toute seule, telle une alcoolique en manque de sa dose. Et je sais très bien de quoi je parle étant donné que ma propre mère était alcoolique. Dire qu'elle n'est même pas morte d'une cirrhose du foi. Non, elle a claqué sur le carrelage de la cuisine après avoir avalé une dose trop importante de médicaments. Totalement what the fuck. « Dis donc Calamity Jane, tu vas te calmer. » La voix de mon prétendant me fait sortir de mes brèves pensées. Je lui jète un regard en coin, qui en dit long sur ma mauvaise humeur du moment. « C'est toi qui va calmer tes ardeurs mon coco, sinon je t'éclate mon verre sur la gueule. » Cinglais-je aussitôt. Je suis peut-être une nana, mais je ne me laisse pas faire sans rien dire. Si il pensait que c'était le cas, il avait visiblement tiré le mauvais numéro. Certes, je suis loin d'utiliser les forumules de politesses de tous ces snobinards. Moi aussi je suis riche, et pourtant mon franc parlé me convient d'avantage. L'idée de calmer ma personnalité ne m'est jamais venue à l'esprit jusqu'à maintenant. Peut-être que je ferai bien quelques fois mais bon... Agacée par cet homme particulièrement insupportable, je me lève de mon tabouret, laisse un billet de vingt dollars sur le comptoir et me tire du bar. A peine dehors, qu'une rafale de vent s'engouffre dans ma chevelure. Aussitôt un frisson me parcours le corps. J'enroule un peu plus mon écharpe autour de mon cou, m'allume une cigarette et reprend ma route afin de rentrer dans ma maison de confrérie. Alors que je parcours le froid – quoi qu'il fasse bien plus froid à New York – mon attention est soudainement attirée par une présence se trouvant sur ma gauche. La ruelle faiblement éclairée par le seul lampadaire s'y trouvant, je distingue rapidement la personne s'y trouvant. A croire que San Francisco n'est pas assez grand pour que je ne tombe pas sur cette idiote de première catégorie. Car lorsque l'on vend de la merde – sans réellement savoir de quoi il s'agit par dessus le marché – au premier venu afin de se faire du fric, oui j'appelle ça de la stupidité. Telle une danseuse étoile, je fais grincer ma paire de Louboutin sur le sol bétonné afin de me retourner et être face à la ruelle. Je tire une nouvelle fois sur ma cigarette avant de jeter le mégot sur le sol et ainsi l'écraser à l'aide de mon pied. D'un pas parfaitement déterminé, j'avance vers la brunette qui est visiblement désespérément seule. Une fois arrivée à sa hauteur, je croise les bras et la toise de haut en bas. « Tu peux pas te trouver un boulot normal au lieu de vendre tes merdes au premier con qui passera ? » Cinglais-je sans même prendre la délicatesse de lui dire bonsoir. Cette nana était au niveau moins vingt de mon estime depuis que je l'avais vu vendre sa dope à la con. Ma mère était morte de ces conneries alors de voir quelqu'un vendre ça sans réellement savoir ce que c'est, me rend complètement dingue.
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MessageSujet: Re: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptyMar 26 Fév - 23:05


LUX & THEA


Depuis quelques temps je ne me contentais plus de dealer seulement dans l’enceinte de Berkeley, question de rentabilité mes pilules envahissaient désormais toute la ville. Du Golden Gate à Alcatraz, j’étais partout. Mon trafic prenait une telle ampleur que j’en perdait toute notion du temps, je passais mes nuits à expérimenter de nouvelles formules dans les entrepôts désaffectés du port au lieu de dormir, ces entrepôts étayants devenus mes labos, ils m’assuraient une certaine discrétion, ce qui à la vue des choses illégales que je faisais était essentiel. Je le savais, j’en avais conscience, si je tombais pour deal de drogue les choses se passeraient relativement bien, en revanche si je tombais pour création de pilules magiques et deal j’irais droit en prison sans passer par la case départ. Je revenais justement de ces petits entrepôts clandestin, j’avais passé une bonne partie de la nuit à synthétiser de la drogue, j’étais lessivé à bout, les nerfs à vif. Le contenu de mes poches en disait long sur la soirée que je venais de vivre, une trentaine de pilules multicolores, des morceaux de papiers contenant un nombre incalculables de formules chimiques incompréhensibles pour le commun des mortels. Je parcourais d’un pas lent les rues froides de San Francisco, resserrant mon écharpe autour de mon cou, j’avais une dernière chose à faire avant de pouvoir rentrer dans la maison de ma confrérie et tomber dans un profond sommeil. L’un de mes plus fidèle client avait besoin d’une dose d’urgence afin de pouvoir s’amuser à fond ce soir. Il m’avait donné rendez vous dans notre lieu d’échange habituel, une ruelle sombre dans l’est de la ville. Arrivant sur place je constatais qu’il n’était pas encore arrivé, m’adossant contre le mur, la lumière du lampadaire éclairait le haut de mon crâne, ça aurait presque fait une jolie scène de film. Je soupirais tout en attrapant mon paquet de cigarette quasiment vide. Le fameux client n’était pas n’importe qui, c’était l’un de ces fils à papa qui m’insupportait au plus haut point, un crétin fini qui ne savait plus comment dépenser l’argent de ses riches parents. Comme tous ses amis de la haute, monsieur passait ses nuits dans des soirées débiles tout en trouvant extrêmement intelligent de mélanger alcool et drogue, mais je ne m’en plaignais pas, les gosses de riches étaient ma principale source de revenu. Dans le fond je ne valais pas mieux, je testais toutes mes créations, j’aimais la fête presque autant qu’eux, seulement moi, mes clients, et les gosses de riches, ne faisions pas partis du même monde, soyons honnêtes, on ne se mélangeait pas. Mes paupières étaient lourdes et je jetai de rapides coups d’oeil à ma montre de façon mécanique. Tirant frénétiquement sur ma clope je ne la remarque pas tout de suite qui s’approche, perchée sur ses talons mademoiselle avance d’un pas déterminé vers moi. C’est dangereux princesse, je suis dangereuse. La brune arrive finalement à ma hauteur, et je peux enfin mettre un nom sur son visage de garce, elle suinte le fric par tous les pores, maudite Epsilon. « Théa ! oh joie » articulais-je d’un ton odieux, limite provocant. Théa et moi ne sommes pas loin d’être les pires ennemies du monde, elle et sa clique, je les mets tous dans le même sac. Clairement elle représente à peu près tout ce qui sur cette planète me donne la nausée. Hautaine, prétentieuse, elle pense sincèrement être au dessus de tout le monde sous prétexte que les zéros s’enchainent sur son compte en banque. Oui, Théa est en voie de dépasser Rosenbitch, de la battre à son propre jeu, les deux me détestent, par chance c’est réciproque, elles devraient s’associer pour me pourrir l’existence, au moins la boucle serait bouclée. De ses petits yeux marrons l’idiote me toise de haut en bas avec son air hautain, je me contente de lui répondre par un sourire sarcastique au possible dont j’ai le secret. Plus que quelques secondes avant d’entendre sa douce voix venir me percer les tympans. bingo, elle m’attaque, toujours les mêmes arguments, le même ton, décidément, elle devrait songer à se renouveler de temps en temps. Cette discussion va encore se finir dans un bain de sang, si elle pense me blesser dans mon égo avec ses paroles elle se plante. Elle n’aime pas les gens qui vendent de la drogue, soit, je n’aime pas les putes dans son genre qui se trimballent à moitié nue dans les rues de la ville en pleine nuit. On est quitte ? « Au moins j’écarte pas mes cuisses devant le premier con qui passe » répondis-je sur le même ton qu’elle. Niveau répartie, j’ai quelques réserves insoupçonnées, tirant une ultime latte sur ma clope, je la jette violemment à l’autre bout de la ruelle. « Si tu voulais des pilules pour booster ta libido, tu aurais du me prévenir, ça t’aurais évité un robe aussi courte. ». Je la toise de haut en bas, moi qui pensais que les Epsilons avaient un minimum de classe, il me semble que mademoiselle Andersen-Scott n’ai pas été touchée par la grâce. J’ai déjà rencontré des pauvres qui en avaient plus, triste réalité princesse. Loin de Berkeley, ici, en pleine nuit, Théa manque cruellement d’armes pour se défendre, tout l’a trahie, de son regard vitreux, à l’odeur d’alcool qui émane de son corps, du haut de ses talons, elle manque de mordre le trottoir à chaque pas - ce qui serait peut être une bonne chose - elle me ferait presque pitié si j’avais un coeur.
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MessageSujet: Re: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptyMer 27 Fév - 14:19


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Il n'y avait rien de surprenant de savoir qu'un trafique de stupéfiants avait lieu au sein de l'université. D'ailleurs au collège et même au lycée, il y avait toujours des petits dealers pour refourguer leur marchandise au premier débile boutonneux. Généralement il s'agissait tout simplement d'un peu de shit, rien d'extraordinaire. Cependant depuis que j'étais à Berkeley, j'avais pu constater qu'un autre type de trafique grandissait de jour en jour. La vente de petites pilules aux couleurs très attrayantes. A première vue, il est évident que cela donne envie d'y gouter, c'est petit, c'est mignon... Mais les effets sont loin d'être petits et mignons voyez vous. Les connards qui fabriquent ces conneries, coupent leur drogue avec n'importe quelle merde existante. Bonjour les dégâts une fois le cacheton avalé. Je pense d'ailleurs être la mieux placée pour parler de cela puisque ma propre mère en est morte. C'est pourquoi j'ai tendance à rapidement m'emporter lorsque je vois un ignorant toucher à ces machins là. Heureusement – pour ceux qui m'entoure tout du moins - aujourd'hui je n'avais encore croisé personne qui subirait les foudres de ma colère. Visiblement le destin avait fait en sorte que je me préserve jusqu'à ce que ma route croise celle de cette pauvre – que ce soit au sens propre comme au figuré d'ailleurs – fille de Thorp-Nox. Je réprime une intense et irrépressible envie de rire quand je pense au prénom de la Gamma. Lux. Visiblement ses parents étaient complètement à coté de la plaque. Je crois bien que je leur en voudrait de m'avoir nommé ainsi si j'étais à sa place. Et HEUREUSEMENT je n'y suis pas. Bénit en soi le Seigneur. Quelle ironie du sort, s'appeler ainsi et faire partie de la plus basse couche de la société. Je jubile. Je jubile de voir cette pauvre fille s'enfoncer de jour en jour dans sa merde et sa connerie profonde. C'est pourquoi la voir trainer dans cette ruelle mal éclairée et pleine de déchets ne me surprends guère. Je dirai même qu'elle se fond bien dans le décore. En bonne Epsilon que je suis, j'arrive vers elle la tête haute et le pas décidé, ne laissant apparaître aucune émotion sur mon visage. J'ignore même ses petites remarques ironiques qui sont sans le moindre intérêt. A croire que cette Gamma n'est bonne qu'à cela, user sa salive pour dire sans cesse ce même blahblah inutile. Bien que l'idée d'afficher un air de dégout en la voyant me passe par la tête, je prends sur moi et reste impassible. Mon minois est bien trop beau pour que je ne prenne une ride par sa faute. « Evite de sourire s'il te plait, tu as les dents jaunes. » Cinglais-je aussitôt. Un sentiment d'agacement nait brusquement en moi. Je sais très bien pourquoi elle est ici, surtout à une heure pareille. Pour son petit business. Business que je vais détruire très rapidement. Cette fille manque cruellement de répartie. Je me contente de la toiser lorsqu'elle me fait une remarque sur le nombre de personne avec qui je couche. C'est vrai qu'elle doit être une petite sainte elle. Aussi vierge que cette chère Susan Boyle. Joke. « Tu connais la différence entre un parachute et l'humour ? Aucune. Quand on en a pas, on s'écrase.  » Lui dis-je sur un ton calme, mais ferme. Si elle croyait que de me faire passer pour une fille facile allait me faire monter en puissance, elle se fourrait le doigt dans l'oeil. Je vivais très bien le fait d'enchainer les conquêtes. Il vaut mieux cela plutot que de tomber dans la niaiserie et le romantisme. C'est à vomir rien que d'y penser. Puis elle enchaine sur mon soit disant problème de libido. J'affiche un sourire en coin. J'ai presque envie d'éclater de rire. « Mais il n'y a pas de mal à se faire du bien.  » Dis-je sur un ton calme. Miss Throp-Nox serait-elle jalouse ? Cette fille pue la jalousie à des kilomètres. « Dis donc, ne serais-tu pas frustrée ? Si j'avais un problème de libido je ne coucherai pas autant, comme tu l'as si bien souligné.  » D'autant plus que je ne passe pas mes journées à me taper le premier mec qui passe sous mes yeux. J'ai bien plus important à faire, comme par exemple bosser comme une dingue mes cours afin d'être la meilleure de ma promo. Ambition et soif de pouvoir quand tu nous tiens. « En revanche, tu ferais bien de prendre quelques unes de tes petites pilules. Vu la gueule que t'as, te faire sauter de temps en temps ne te ferais pas de mal.  » Dis-je avec ce même sourire et ton ironique. Puis je me stoppe, pausant un doigt sur ma bouche tout en faisant mine de réfléchir. « Ah moins que personne ne veuille de cette pauvre petite Lux ? Ah moins d'être aveugle qui voudrait de quelqu'un comme toi ?  » Terminais-je. Pauvre enfant, elle jouait sa petite rebelle, mais elle était plus pathétique qu'autre chose. Cette nana est tellement mal dans sa peau et envie tellement les autres qu'elle ne sait faire rien d'autre que déverser sa mauvaiseté sur les autres. M'enfin, ce n'est pas comme si sa pauvre condition humaine me touchait.

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MessageSujet: Re: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptyJeu 7 Mar - 23:44


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Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi Théa possédait une telle haine envers le monde de la drogue. La plupart des gens s’en fichaient, du moins tant qu’ils ne voyaient pas l’envers du décor, tant que les dealers n’agissaient pas sous leurs fenêtres ou au bas de leurs immeubles. Niveau discrétion, j’excellais, je n’avais jamais troublé l’ordre public avec mes ventes, j’agissais vite, et bien. En soit mais petites affaires illégales n’auraient jamais du la déranger, seulement je le voyais dans ses yeux, c’était plus qu’un simple dérangement occasionnel, qu’un conflit entre deux adolescentes qui ne venaient pas du même monde, c’était plus fort, plus profond. Néanmoins, je me moquais des problèmes qu’elle avait pu avoir dans la passé, que ceux ci soient ou non liés aux drogues. J’avais moi même un passé pas franchement réjouissant et je n’en faisais pas toute une affaire, je ne crachais pas ma haine sur le premier venu pour extérioriser, j’étais bien plus intelligente que ça. En quelques années j’avais tout perdu, mon père, ma mère qui avait fini alcoolique, mon petit ami qui était mort d’un cancer, mes études que j’avais abandonné. Je m’étais relevée, j’avais gardé la tête haute, pour survivre je m’étais battue. Voila que ce soir cette bourgeoise née avec une cuillère en or dans la bouche se permettait de venir me faire la morale sur mon mode de vie, je ne l’acceptais pas, pas venant d’elle. Je savais ce qu’elle pensait, que je dealais le premier truc qui me tombait sous la main pour me faire un maximum d’argent, elle se plantait, sur toute ligne. J’excellais en chimie, et avant de pouvoir synthétiser des médicaments révolutionnaires je devais me faire la main. Ces pilules n’étaient pas coupées avec des produits toxiques trouvés en grandes surfaces, elles étaient conçues par mes soins, avec mes formules mises au point pendant des mois, elles étaient stables, bien plus que n’importe quelle autre drogues. Finalement du haut de ses talons aiguilles et de son visage de garce, elle aurait du me remercier. « Tu devrais éviter l’alcool, ça ne te réussi vraiment pas ... ». Répliquais-je, à vrai dire elle m’ennuyait terriblement, je me moquais de ses répliques savamment choisies, c’était des enfantillages, son occupation du moment dans sa vie palpitante de fille à papa égocentrique, détester une Gamma, ça lui donnait un genre. Le ton de sa voix était des plus odieux mais je ne la quittais pas du regard, j’attendais qu’elle ne sache plus quoi dire, qu’elle s’essouffle, que sous l’effet de l’alcool elle m’offre le bonheur de la voir tomber à même le bitume. « Ce qui m’amuse dans tout ça, c’est que tu dépenses tant d’énergie pour me pourrir la vie, sincèrement, tu n’as pas mieux à faire de ta malheureuse existence et de ton précieux temps ?» ajoutais-je en m’allumant une nouvelle cigarette. Elle me tapait sur le système, j’étais tenté de lui enfoncer l’une de mes pilules dans le gosier pour la faire taire. Mais rien ne semblait arrêter cette chère Théa ce soir, voila qu’à présent la brune se préoccupait de mes relations amoureuses et/ou sexuelles, j’avais presque envie d’éclater de rire. Elle se croyait tellement supérieure à moi, supérieure à un peu près tout le monde d’ailleurs. Elle faisait partie de ces gens qui sous prétexte qu’ils avaient de l’argent, avaient aussi tous les droits. Peut être que certaines personnes s’agenouillaient devant sa « puissance » sous prétexte qu’elle était une Epsilon, moi pas. Cette rivalité entre nos deux confrérie duraient depuis des années et des années et elle n’était pas prête de prendre fin, pas avec des comportements pareils. Et dire que c’était les Gammas qui avaient mauvaise réputation, tirant frénétiquement sur ma cigarette, je n’en pensais pas moins. « Frustrée, moi ? Non, non je te rassures, ce n’est pas parce que je ne me promène pas en mini jupe comme toi et tes disciples que je suis coincée ». C’était la nouvelle mode chez les Epsilons se balader sur le campus déguisé en trainée, nous chez les Gammas se genre de comportement nous faisaient rire, à vrai dire, quasiment tout chez les Epsilons était ridicule. Ils ne connaissaient pas la demie-mesure, se donnaient continuellement en spectacle et étalaient leur fric le plus simplement du monde, mais je n’étais pas jalouse d’eux. Ils m’agaçaient, me faisaient de la peine, nous ne venions pas du même monde, il était impossible qu’un jour on se comprenne ou trouve un terrain d’entente, je le savais d’ores et déjà. « Je te retourne la question très chère, qui voudrais de toi pour plus d’une nuit ? ». Elle et les vraies relations ça devait faire deux, et j’étais réellement entrain de me demander quel genre d’homme pourrait supporter une fille comme Théa disons pendant 1 mois, la réponse était claire et nette - personne.
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MessageSujet: Re: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptyMar 12 Mar - 14:11


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Pour ma part, je ne prends pas de drogue. Que ce soit un vulgaire joint ou bien un rail de coke, je ne vois vraiment pas l'intérêt de consommer ce genre de substance qui rend plus abruti qu'autre chose. Le fils d'un ami de mes parents est tombé dans la drogue il y a de cela trois ans. C'était quelqu'un de brillant, un beau mec qui avait tout pour réussir, une belle gueule et un putain de quotient intellectuel. Tout ce qu'il entreprenait, il le réussissait avec succès. Mais sous son apparence seraine et détendue, ce cher Kurt était quelqu'un de mal dans sa peau, qui devait faire face à de multiples angoisses liées principalement à la pression des études et de ses parents. Le seul remède qu'il a trouvé pour affronter tout cela ? La drogue. Quel gâchis. Il se faisait fournir par l'un de ses camarades de classe. Bien entendu au début, la consommation n'est qu'occasionnelle, mais au fur et à mesure il avait ce besoin permanent d'avaler ces petites pilules. Résultats des courses, le jeune homme a terminé à l'hopital psychiatrique après avoir fait une crise de folie et s'être fracassé la tête contre les murs de sa chambre. Quel triste destin. Alors oui, ça m'énerve de voir tous ces abrutis qui prennent de la dope uniquement pour se donner un genre « rebelle ». Etre rebelle ne veut pas forcément dire picoler et se droguer du matin au soir. C'est avant tout un état d'esprit. Alors tous ces gammas à la con qui se pensent rebelles et unique en leur genre parce qu'ils se piquent ou sniff je ne sais quelle merde, cela me fait bien rire. Je ne me drogue pas, je me trimballe en majeure partie sur un paire de talons hauts et je suis bien plus rebelle que certains de ces stupides gammas. Hormis un manque cruel d'argent je ne vois pas ce qui a bien pu pousser cette fille à vendre sa dope. C'est vrai, c'est tellement mieux de ruiner la vie et la santé des gens plutot que de bosser dans un café comme toute personne lambda. Cette nana cherchait clairement les ennuies. M'enfin, ce n'est pas comme si cela m'inquiétais. Dans tous les cas, passer mes nerfs et ma mauvaise humeur sur cette pauvre fille me fait le plus grand bien. Moi qui suis de nature impulsive et nerveuse, voilà que j'ai enfin trouver quelque chose pour me défouler. Car depuis que j'ai quitté New York, mon géniteur n'est plus là pour que je passe mon temps à déverser ma colère sur lui. Afin de calmer cette nervosité qui ne fait s'accentuer depuis maintenant cinq bonnes minutes, je décide de m'allumer une nouvelle cigarette. « Arrêter l'alcool ? C'est vraiment la seule chose que tu trouves à me répondre ? Je suis déçue, je m'attendais à mieux de ta part.  » Répondis-je calmement mais avec tout de même une pointe de provocation. Je ne vois vraiment pas le rapport avec l'alcool, d'autant plus que je n'ai bu que deux verres et que je tiens très bien la boisson. Pauvre Lux, elle ne sait visiblement plus quoi dire. M'enfin, ce n'est pas comme si cela me dérangeait, bien au contraire. « Bien sur que j'ai toujours mieux à faire que de me brûler la rétine en posant mon regard sur ton visage disgracieux. Mais étant donné que tu es une distraction à mes yeux et que je m'ennuyais un peu...  » Dis-je avec un sourire. « Oh et c'est moi qui ai une malheureuse existence ? C'est le monde à l'envers, l'hopital qui se fout de la charité dis donc. Franchement entre toi et moi, je me demande bien qui a l'existence la plus malheureuse.  » Répondis-je sur un ton froid, ma main gauche sur ma hanche alors que je la toisais de haut en bas. C'est dingue, Lux manque cruellement de répartie, cela me fait presque de la peine. « Tout de suite les clichés. Comme si nous les Epsilons, passions notre temps à nous trimbaler en mini jupes. Que devrait-on dire des Beta à ce moment là ? Tu t'entends parler franchement ? Es-tu capable de faire fonctionner correctement les deux neurones que tu possèdes ? Ou bien tu es trop stupide pour te contenter de croire aux étiquettes que l'on colle aux personnes appartenant à une confrérie ?  » M'exclamais-je. Comme si je passais ma vie les gambettes à la vue de tous. Non en temps normal je portais des jeans. Mais pas les pauvres bouts de tissus que les pauvres gens se procurent à H&M. Non, toute ma garde robe est griffée des plus grandes marques de hautes couture. D'autant plus que je ne suis jamais tombée dans la vulgarité. La vulgarité n'est pas digne d'un Epsilon. Nous avons toujours et en toutes circonstances une classe inégalable. Chose qui rend les autres élèves jaloux et fous de rage car nous faisons partie de l'élite. Il ne manquerait plus que je m'excuse d'être riche et de mener une vie de rêve tiens. « Beaucoup de personnes aimerai m'avoir pour plus d'une nuit justement. Seulement ce genre de chose ne m'intéresse pas. Pourquoi devrais-je avoir une relation stable à mon âge ? L'amour ne m'intéresse pas. La niaiserie ce n'est pas mon truc.  » Avouais-je avant de tirer une nouvelle fois sur ma clope.
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MessageSujet: Re: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptySam 30 Mar - 20:27


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Je crois que dans le fond cette situation m’amusais, voir cette petite s’entêter à me pourrir la vie afin de rendre la sienne plus palpitante. Aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais insulté les gens par pur plaisir, je n’ai jamais été chercher des ennuis à de parfaits inconnus pour combler un manque ou pour calmer mes nerfs. Dans les pires situations, les périodes les plus sombres de mon existence je me suis débrouillée seule pour sortir la tête hors de l’eau, le tout sans cracher mon venin et ma haine sur les autres. Déduction faite, je me demandais ce qu’il se passait de si terrible dans la vie de l’Epsilon en ce moment pour qu’elle ai le cran de me balancer toutes ces saloperies au visage. J’avais pensé à l’hypothèse que ce n’était que de la pure méchanceté, et qu’elle était naturellement ainsi mais ce n’était pas possible, personne ne pouvait se comporter comme une parfaite garce seulement pour le plaisir. A vrai dire, je la trouvais drôlement immature cette fille, voir même capricieuse et égocentrique, des tas de défauts qu’elle utilisait pour se donner un genre, se donner de l’importance et de la grandeur. Ainsi, elle espérait attirer la jalousie des autres filles et forcer leur respect, manque de chance, la sauce ne prenait pas avec moi. Des pauvres petites filles riches dans son genre, celles qui ont tout mais qui ne sont rien, j’en avais croisé des dizaines à Berkeley et pour toutes j’arrivais à la même conclusion. L’argent n’achète pas tout, et en comprenant cela elles tombent de haut. Théa perchée sur ses talons stratosphériques de petasse n’échappait pas à la règle, elle n’était rien d’autre qu’un mouton égaré parmi le troupeau et donc incroyablement inintéressante à mes yeux. Je devais tout de même reconnaitre qu’elle avait un certain sens de la repartie, mais cela n’était pas spécialement difficile quand on à depuis toujours évolué dans un monde rempli de garces, dans le monde de l’argent, du paraitre. Elle s’allume une nouvelle clope en enfonçant ses pupilles brunes dans les miennes, elle me toise, elle est persuadée d’être supérieure à moi et j’en viens à l’imaginer sans son fric, sans sa robe microscopique à 5000 balles, sans son piédestal invisible qu’elle s’est inventée de toutes pièces. « Cette charmante discussion ne nous mènera nulle part, je perds mon temps à te parler. ». Répliquais-je d’un ton plutôt calme, lorsque mon téléphone se mit à vibrer indiquant l’arrivée d’un message. C’était mon client qui était en chemin et qui d’une minute à l’autre arriverait pour récupérer sa dose. L’Epsilon continua à parler, mais à vrai dire je ne l’écoutais plus, je me foutais complètement des paroles qui sortaient de sa bouche, sa voix énervante n’était plus qu’un vulgaire bruit de fond, aussi atroce qu’une musique d’ascenseur. Sans lever les yeux vers elle, toujours le regard posé sur mon téléphone j’ajoutais. « Je serais toi, je partirais. ». Je connaissais mes clients, et autant dire que tous n’étaient pas des gens biens, certains avaient fait de la taule, d’autres étaient de véritables épaves, si elle restait ici ça pourrait être dangereux pour elle, elle n’avait pas la tête de l’emploi. Mais après tout, je m’en moquais je n’étais pas la personne prédisposée à sa sécurité, je me contentais de la mettre en garde point barre. C’est alors qu’elle me fit une longue tirade sur les clichés qui collaient à la peau de certaines confréries et je me retenais d’éclater de rire. « Sans vos clichés vous ne seriez rien, vous vivez pour eux, les rumeurs, le pouvoir, le paraitre, le fric toujours le fric. Vous avez des dollars à la place des yeux, vous étalez votre compte en banque à longueur de journée et vous voudriez en plus qu’on vous prenne au sérieux ? Vous agissez comme si vous étiez les rois du campus, vous créez vous même vos petits scandales pour faire parler de vous. Finalement vous êtes des acteurs, vous êtes faux, se donner en spectacle à longueur de journée, se planquer derrière un masque c’est bien beau mais un jour vous allez ouvrir les yeux et vous ferez moins les fiers. » Articulais-je en voyant arriver mon client au bout de la ruelle. Je fis quelques pas en sa direction tout en poussant doucement Théa qui était en travers de mon chemin. « La niaiserie c’est pas mon truc non plus ! ». Les mains dans les poches, je cherchais le petit sachet transparent qui contenais mes pilules magiques, face à moi le fameux client, l’un des siens. Un gosse de riche, en costume hors de prix, chaussures en cuir, parfum français, il avait besoin de moi pour donner un sens à sa soirée. Malheureuse existence, preuve qu’une fois encore l’argent n’achète pas tout, et surtout pas le bonheur.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Make the money [ LUX ] Make the money [ LUX ]  EmptyMar 23 Avr - 17:11

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Make the money [ LUX ]

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